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INTRODUCTION

Le projet de création d’entreprise est un projet monté par un ou plusieurs


étudiants sous la supervision d’un encadreur.
Dans le cadre de la réalisation du notre, nous nous proposons de travailler sur la
création d’une unité d’embouche bovine, qui est une opération d’engraissement des
animaux maigres grâce à une ration alimentaire équilibré durant trois mois au
maximum.
Le montage d’un dossier de projet est développé par des étudiants en fin de
formation, et les étudiants désireux de créer leur propre entreprise et par ricochet créer
de la richesse. C’est-à-dire toute forme d’activité lucratives. Ceci étant dans le but de
résoudre non seulement le problème de chômage qui mine notre société, mais aussi de
lutter contre la pauvreté, l’inflation accrut due aux différentes crises, ainsi que
l’indépendance financière. Ainsi l’étudiant devra être à mesure une fois sa formation
achevée, de monter son propre projet soutenu par les techniques apprises, projet jugé
rentable dans notre environnement. L’idée de notre activité se justifie par :
 La demande sans cesse accrue et forte en viande (existence d’un marché
porteur) ;
 La hausse des prix de la viande sur le marché ;
 L’appui d’aide du gouvernement ;
 Le faible rendement des carcasses et de la qualité de la viande ; croissance
démographique ;
 La santé pas très vulnérable des veaux ;
 Les marges assez intéressantes que dégage la vente bovine.
Ce dossier est réalisé par trois étudiants en MBA 1, et se décline en quatre
chapitres :
 Chapitre 1 : Présentation du projet ;
 Chapitre 2 : Le plan marketing et opérationnel ;
 Chapitre 3 : L’étude technique ;
 Chapitre 4 : L’étude financière.

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CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET

Dans ce chapitre, on fera tour à tour un bref exposé du projet en insistant sur
l’historique de l’idée, les objectifs du projet et ses activités. Par la suite on abordera la
présentation des promoteurs et de l’entreprise, de par son capital, les différentes parts et la
forme juridique ; On finira par la description de son organisation dans son organigramme et la
description des différentes fonctions.

SECTION 1 : DESCRIPTION DU PROJET

Il s´agira pour nous dans cette partie de présenter méthodiquement l’historique du projet,
ses objectifs, ses activités, et le chronogramme de ses activités.

1.1. HISTORIQUE DU PROJET

L’idée de ce projet nait tout d’abord de cette volonté qui nous anime à vouloir faire de
l’élevage. Ensuite la hausse généralisée des prix des denrées et surtout celle de la viande
observée en 2021 avec pic au premier semestre de cette année. L’autre motivation vient du
soutien de vont recevoir les acteurs du domaine de l’élevage de la part du gouvernement
Camerounais. En effet, Dans une correspondance signée le 6 janvier 2022, le SGPR-C
demande au MINEPIA de prendre des mesures nécessaires en vue de structurer la filière
bovine. Cette structuration devra viser la résolution de tous les problèmes identifiés dans ce
secteur, notamment : l’insuffisance de l’offre nationale et la forte dépendance de notre marché
vis-à-vis du bétail provenant de l’extérieur ainsi que l’incapacité des bouchers à s’autofinancer
et l’absence d’encadrement des acteurs.

1.2. OBJECTIFS, ACTIVITES, CHRONOGRAMME DU PROJETS


1.2.1. OBJECTIFS DU PROJET

Ce projet d’embouche bovine qui consistera en l’achat, l’engraissage et la revente des


bovins ambitionne de répondre à la forte demande de viande de qualité dans au Cameroun et
dans la ville de Douala en particulier. Notre objectif premier s’inscrit dans le cadre de la
contribution à l’amélioration du niveau de consommation de viande des populations. Nos
objectifs secondaires sont les suivantes :

- La recherche du profit ;
- Le challenge personnel ;
- Le désir de s’associer et d´innover ;
- Lutte contre le chômage et la pauvreté
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- La réduction des importations des bovins,
- La contribution à la régulariser le marché de la viande bovine de qualité.

1.2.2. LES ACTIVITES DU PROJET

Elles vont concerner les quatre points suivants: l’investissement, l’approvisionnement, la


production et la commercialisation.
La gestion de l’exploitation portera sur les activités suivantes :
- Alimentation des bovins ;
- Nettoyage des locaux ;
- Assurer le suivi sanitaire des bovins.

1.2.3. LE CHRONOGRAMME DU PROJET

On propose pour le planning d’exécution des activités du projet pour un cycle


d’embouche de 6 mois le chronogramme suivant :

Tableau 1: chronogramme des activités du projet

Activité / mois Mois Mois Mois Mois Mois Mois Mois Mois Mois Mois Mois Mois Mo
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 is
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Investissements

Achats d’animaux
et d’intrants
Embouche

Commercialisation

Nettoyage et
Achats
Embouche

Commercialisation

Nettoyage et
Achats
Embouche

Commercialisation

Source : nous-même

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SECTION 2 : PRESENTATION DES PROMOTEURS ET DE
L’ENTREPRISE

Cette partie sera consacrée essentiellement sur la présentation des promoteurs du projet et
sur l´entreprise elle-même.

2.1. PRESENTATION DES PROMOTEURS DU PROJRT


Le projet est porté par trois personnes identifiées dans le tableau ci-après.

Tableau 2: fiche d’identification des promoteurs du projet.

Noms et prénoms KENJOU TANEKEU DJUIKOUO FOKO NGAMENI KUITSA Gaël


MARLENE STEVINE DONALDE LAURELLE

Situation Célibataire Célibataire Célibataire


matrimoniale
Lieu de résidence PK 14 - Douala Shell Ŕ village Village (Ndogpassi 3)

Licence en licence MBA 1 en marketing


Niveau de
comptabilité contrôle et professionnelle en
qualification
audit douane et transit
Comptable chez ESA 2016 réceptionniste à Septembre 2015-
SARL express union ; 2017 Juillet 2016: Chargée
Associé de SAPPA réceptionniste à de clientèle chez
SARL l’hôtel le château sis à ACTIVA
Transitaire chez phénix terminus; ASSURANCE ;
SARL 2018 à 2020, agent Octobre 2016-
de saisie à G & P Novembre 2018:
global Bali face la Chargée de clientèle
Expérience
station MRS ; chez PIXELS
professionnelle
2020 à 2022, CAMEROUN
responsable de la (agence de
prospection et la communication) ;
communication des Février 2019 à nos
produits à BEPSIM jours: Responsable
SARL. commerciale chez
FUTURAMA
COMMUNICATION
Source : nous-même.

2.2. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE


Tour à tour, nous allons présenter la constitution de l’entreprise en indiquant son
appellation, son capital, ses différentes et sa forme juridique. Ensuite, nous allons aborder son
organisation de par son organigramme et la description des différentes fonctions.

2.2.1. CONSTITUTION

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La création d’une entreprise au Cameroun se fait au Centre de Formalités de Création
des Entreprises (CFCE). Le CFCE est représenté dans toutes les régions du Cameroun. Le
processus de création varie selon le type d’entreprise. Cette section traitera de la constitution
de notre bergerie aux formalités administratives.

Tableau 3 : description des apports des promoteurs du projet.

NOMS ET PRENOM POURCENTAGE APPORTS


KENJOU TANEKEU MARLENE 33% 31.679691 FCFA
STEVINE
DJUIKOUO FOKO DONALDE 33% 31.679.691 FCFA
LAURELLE
NGAMENI KUITSA GAEL 33% 31.679.691 FCFA

Source : nous-même.

2.2.1.1. RAISON SOCIALE

SOGEC : « SOCIETE GENERALE D’ELEVAGE DU CAMEROUN »

2.2.1.2. CAPITAL SOCIAL

Il désigne en comptabilité les ressources apportées par ses associés lors de la création de
la société.
Valeur : 95 774 073 FCFA

2.2.1.3 PARTS SOCIALES

Notre société compte 4 789 parts de 20 000FCFA chacune réparties comme suit :

2.2.1.4. FORME JURIDIQUE

Société à responsabilité limitée (SARL)


La forme juridique pour servir de cadre à cette entreprise est celle d’une Société A
Responsabilité Limité. Nous sommes trois associées et sommes responsables de dettes à
concurrence de nos apports. La SARL est l’une des structures juridiques les plus rependues.
C’est une structure dans laquelle les droits sont représentés par les parts sociales. Le capital
social minimum exigé est de 1 000 000FCFA divisé en part égale. Sa gestion peut être assuré
par une ou plusieurs personnes physiques associées ou non, nommées par les associés dans les
statuts ou dans les actes postérieurs.
Les SARL sont souvent recommandées pour les petites et moyennes entreprises, et
combinent les avantages standards de la personnalité morale avec des formalités de
constitution assez légères, et une organisation relativement souple en ce qui concerne sa
gestion :

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- Les formalités de gestion assez légères comparativement à celle exigées par les sociétés
anonymes (S.A) ;
- Le montant du capital à mobiliser est moindre par rapport aux S.A : moins de 1000000 ;
- La Sarl est une entité autonome distincte des associés, avec adresse, la capacité à
contracter, d’acquérir des immeubles, de saisir la justice. Les associés ne sont tenus de
dettes qu’en concurrence de leur apports ;
- Souplesse de l’organisation de la gestion.
Cependant, le régime de cession des parts est plus rigoureux que celui des SA. En effet,
si la cession des parts est libre entre associés, la cession des parts à des tiers n’est possible
qu’avec le consentement de la majorité des associés restants dans la société et représentant les
trois quarts des parts sociales.
Notre société ayant un capital supérieur à 1 million comme dans notre cas, nous allons
nous rendre chez un notaire pour l’établissement des statuts, du registre de commerce et du
crédit mobilier (RCCM). Le Notaire se chargera de préparer les statuts et tous les documents
nécessaires à la création de l’entreprise en fonction des informations que nous lui fournirons.
(fisca finance, 2021)
Une fois ces documents (statuts et registre de commerce) obtenus chez le Notaire, nous
n’aurons plus besoin d’aller au CFCE pour l’obtention de la carte de contribuable. Nous allons
l’éditer nous-même à travers internet sur le site www.impots.cm. (fisca finance, 2021)
Au terme du processus de création de l’entreprise auprès du CFCE ou du Notaire, nous
allons ensuite nous rendre dans le centre d’impôts auquel il est rattaché pour faire enregistrer
notre entreprise et commencer à payer les impôts.
Les documents nécessaires pour l’enregistrement auprès des impôts sont :
- Le Registre du Commerce
- Les statuts
- L’attestation d’immatriculation
- Le plan de localisation
- Le contrat de bail

2.2.1.5. FORMALITES ARMISISTRATIVES

L’ancien Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de


l’Artisanat le Pr. Laurent Serge ETOUNDI NGOA, dans son soucis à réduire la pauvreté en
facilitant la création de la PME (2006-2019) à corriger l’accès aux activités des acteurs
économiques des domaines couverts. Cette initiative avait pour principal objectif, la
facilitation de l’accès des entrepreneurs à l’information. Ainsi, est contenu dans le « le guide
pratique des formalités administratives à l’intention des entrepreneurs au Cameroun » Edition
de 2008, un recueil des procédures administratives, exposant les démarches nécessaires pour
qu’une entreprise puisse exercer une activité dans un secteur économique donné.

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Les démarches nécessaires concernant notre secteur plus précisément le secteur
primaire Ŕ élevage et pèche Ŕ, se trouvent à la page 19 du dit guide (cf. annexe 1)

2.2.1.6. FICHE SIGNALETIQUE LE L’ENTREPRISE SOGEC SARL

Tableau 4 : fiche signalétique le l’entreprise SOGEC SARL


Forme juridique SARL
Raison sociale TEMND
Embouche et commercialisation
des bovins et des sous-produits
Objet animaliers, élevage de tous
autres animales, commerce
générale, prestations de services.
Capital social 95 774 073 FCFA
Année de création 2022
NIU /
Effectif actuel 9
Siège social PK 27 - DOUALA
Boite postale /
E-mail Sogec_elevage@gmail.com
Téléphone 696903820 / 654003312
Source : nous-même.

2.2.2. ORGANISATION

Cette étape de mise en œuvre organisationnelle sera l’occasion pour nous d’aborder
l’organigramme de la bergerie, les profils et différentes fonctions.

2.2.2.1. ORGANIGRAMME DE LA BERGERIE

C’est la représentation hiérarchique de l’organisation de notre entreprise. Son objet est


de préciser par une vue d’ensemble la manière dont sont déployées et articulées les diverses
ressources de l’entreprise.

Figure 1 : organigramme de la bergerie (source : nous-mêmes).

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Gérant
cadre

Serc.
Comptable
A. Maitrise

Resp. Garçons Responsable Responsable


d’étable berger vigile
Exécutant Exécutant Exécutant

Garçon Garçon
Bergers 1 Virgile 1
d’étable 1 d’étable 2
Exécutant Exécutant Exécutant Exécutant

Source : nous-même.

2.2.2.2. JOB DESCRIPTION

Le job description consiste à exposer la réalité d’une fonction et constitue un cadre de


référence, qui reprend de manière claire et précise les responsabilités et taches d’un poste.
 Directeur Général
De manière générale, il supervise les opérations et encadre le personnel. Sa
responsabilité l’emmène à contrôler le travail réalisé, à repérer les éventuels
disfonctionnements et à les corriger. On peut citer entre autres :
- Il suit de près l’évolution des animaux (courbes de poids, alimentation, croissance…) ;
- Il établit le planning des astreintes et des congés, coordonne le travail de ses
collaborateurs ;
- Il suit les innovations techniques et pratique en matière d’élevage, transmet les
informations aux salariés ;
- Il organise et supervise la conduite de l’élevage afin d’obtenir des résultats de
production optimums ;
- Il a la charge de la gestion technique de l’élevage ;
- Il prépare les moyens de production avant leur utilisation : établissement de protocole
de vaccination, saisies préalable des données informatiques…
- Il programme les activités avec l’objectif constant d’améliorer la productivité du
travail ;
- Il assure les relations avec les fournisseurs, les techniciens de coopérative ou
d’entreprise d’alimentation ;
- Il présente des résultats au promoteur et fait des suggestions sur les investissements à
réaliser pour optimiser la rentabilité de son activité.

 Secrétaire comptable
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De manière générale, il établit le premier conçut avec la clientèle, gère le secrétariat et
la comptabilité courante de l’entreprise.
- Il accueille et renseigne la clientèle ;
- Il gère les contrats de travail, paie du personnel ;
- Il gère les factures, les prises de commande, encaissement et décaissement de fonds ;
- Il établit les démarches administratives des chevaux ;
- Il gère les mouvements des animaux, les stocks d’aliments, planifie les commandes et
analyse les résultats économiques de l’élevage.

 Responsable berger
- Il organise le travail avec ses collaborateurs ;
- Il est responsable des ressources pastorales, des paysages et de l’harmonie avec les
autres utilisateurs des alpages ;
- Il manipule les animaux dans de bonnes conditions de sécurité et de respect du bien-
être animal ;
- Il diagnostique et soigne les pathologies éventuelles ;
- Il doit savoir déplacer un troupeau dans des conditions variées ;
- Il doit pouvoir trouver le bon équilibre entre « suivre » et « mener un troupeau » ;
- Il doit connaitre et anticiper le comportement des animaux, les besoins zootechniques
pour adopter la bonne conduite pastorale.

 Responsable garçon d’étable


- Il organise les taches, s’occupe de l’entretien et de la propreté des bêtes ainsi que de
leur environnement ;
- Il est responsable du bon état sanitaire des bêtes ;
- Il entretient les bâtiments.

 Responsable Virgile
Il organise la sécurité de la bergerie.
 Garçon d’étable, Berger, Virgile
Ils ont les mêmes fonctions que leurs responsables et subissent les instructions de la part
de ceux-ci.

Nous avons dans ce chapitre préliminaire présenté de façon générale notre projet. Etant
donné que la réussite de tout projet nécessite une analyse du marché et sa faisabilité, le second
chapitre portera sur l’étude de marché.

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CHAPITRE 2 : ETUDE DE MARCHE

Ce chapitre consiste à déterminer la taille du marché afin d’envisager les recettes de


l’entreprise. En effet, les animaux bien embouchés se vendent généralement bien. Sur cette
question, nous allons étudier le marché cible, les prix de vente et d’achat courant du veau.

SECTION 1 : MARCHE CIBLE ET L’OFFRE


Tour à tour, il sera fait une analyse de la demande locale et de l’offre locale du produit
proposé par le projet, lorsque les données permettant de renseigner ces points existent.

1.1. LE MARCHE CIBLE.

Le marché cible est un groupe de consommateurs qui est le plus susceptible d'avoir
besoin de ce que nous vendons. Nous allons ici décrit la demande et les consommateurs visés
1.1.1 LA DEMANDE POTENTIELLE

Le marché du projet est principalement la ville de Douala et ses environs dont nous
savons que la demande en viande est sans cesse croissante. L’achat des animaux bien
embouchés se fait durant toute l’année, cependant avec un pic pendant les fêtes de fin d’année.
La demande est presque illimitée et la capacité d’absorption du marché importante : La viande
est une denrée très consommée.
La forte concentration de restaurants dans la commune implique une forte demande de
viande de bœufs de qualité. La figure ci-après décrit l’évolution de la production de la viande
en tonne entre 2014 à 2018. Malgré cette production très croissante, elle est non
professionnelle à la demande.
Figure 2: Evolution de la production de viande (en tonnes) entre 2014 et 2018, INS édition 2019

Source : INS édition 2019

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1.1.2. LES CLIENTS VISES

Pour vendre les bovins au Cameroun, on doit s’intéresser aux cibles suivantes :
- Cible principale : population de Douala, Yaoundé et leurs environs ;
- Cœur de cible : les revendeurs constitués des hôtels, des restaurants, des
charcuteries, des grillades et de boucheries ;
- Cible secondaire : les ménages.
Dans le cadre de ce projet, nous prendrons comme marché témoin la ville de douala. Pour
déterminer la taille du marché nous avons seulement tenu compte des intermédiaires qui
constituent la cible principale. Ainsi, du recensement des différents points de ventes dans la
ville ci-dessus, il ressort que l’univers compte selon douala zoom environ :
- 140 hôtels ;
- 243 restaurants et grillades ;
- 12 Boucherie Ŕ charcuterie - Abattoirs et viande en gros ;
- 32 Supermarché- hypermarché Ŕ superette.
Selon l’INS 2018, la ville de Douala compte environ 3 925 902 habitants.
Soit un marché constitué de prêt de 427 clients potentiels et prêt de 3 925 802
consommateurs. Il est à considérer les points de vente de brochettes braisées de viande que
nous appelons communément « soya » est estimés à une moyenne de 15 points par quartier.
Apres avoir déterminé le marché cible de notre produit trouvé très intéressant, on
constate qu’il existe un très fort besoin en viande sans cesse croissant. Nous allons à présent
passer à l’évaluation de l’offre.

1.2. L’OFFRE

L'offre désigne la quantité de biens ou de services que les acteurs sur un marché sont
prêts à vendre à un prix donné. Nous allons ici déterminer les facteurs économiques et sociaux,
ainsi que nos concurrents.

1.2.1. FACTEURS ECONOMIQUES ET SOCIAUX

Avec sa forte concentration géographique dans la ville de Douala et Yaoundé, le secteur


de la viande s’est de plus en plus différencié par rapport à la diversification du mode de
consommation, depuis la montée de l’urbanisation (boom démographique, migration rurale et
refugiés de la guerre du NOSO) et l’apparition de la classe moyenne disposant d’un pouvoir
d’achat satisfaisant. Ajouter à cela, on note aussi la crise qui sévit en ce moment dans le monde
(la covid-19, la guerre en Ukraine)

Le sous-secteur de la viande se caractérise de par son irrégularité au cours de l’année.


Elle augmente régulièrement après la saison des pluies pour décroitre en saison sèche. Ces
variations de l’offre se répercutent sur le prix de la viande.

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1.2.2. LES CONCURRENTS

Les principaux concurrents de notre projet sont :


- Les éleveurs traditionnels du Grand Nord qui constituent les principaux concurrents de
ce projet.
Il est à noter que Quatre-vingt-trois pour cent (83%) du cheptel bovin camerounais se
trouvent dans les trois provinces que sont le Nord, l’Extrême-Nord et l’Adamaoua. Les 17%
restant sont répartis dans les provinces de l’Ouest, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Est
(MINIPIA, 2016).
Ces éleveurs de la zone pastorale emploient les pratiques traditionnelles d’élevage. Pour
ces derniers, le troupeau est plus un patrimoine qu’un produit à commercialiser. Ainsi, les
ventes sont généralement dictées par la résolution des besoins ponctuels. Les produits sont en
grande partie du bétail maigre.
- Les unités d’embouche installées dans le cheptel. il s’agit pour la plupart des petites
unités portant sur des effectifs compris entre 5 à 30 sujets par cycle.
- Les éleveurs et emboucheurs des pays environnants du Cameroun tel que le Tchad, la
République Centrafricaine, le Nigéria.
- Les autres concurrents qui sont bien évidemment les produits de substitution tels que les
ovins, les poulets, le poisson frais et séchés, le porc, la viande de brousse…
Cependant malgré ces sources de production, la concurrence ne constitue pas une
menace en tant que telle dans la mesure où les besoins du marché ne sont pas totalement
couverts, toutefois l’unité compte miser sur la qualité des produits offerts.
Au terme de cette section, nous pouvons conclure qu’avec une demande insatisfaite le
marché de bovin est porteur. Nous allons continuer avec la détermination du prix et de notre
part de marché.

SECTION 2 : DETERMINATION DU PRIX DE VENTE ET PART DE


MARCHE

Dans cette partie nous allons fixer les prix en fonction du poids de la bête de chaque type
de client ensuite déterminer notre part de marché.

2.1. DETERMINATION DU PRIX DE VENTE

Depuis 2021, on observe au Cameroun une hausse vertigineuse des prix de la viande de
bœuf due selon la BEAC dans son test prévisionnel de conjoncture. « La détérioration de la
qualité des pâturages et le tarissement des points d’abreuvement, qui seront engendrés par la
sécheresse dans les régions septentrionales, devraient plomber la production des bovins au
deuxième trimestre 2022. Par ailleurs, l'insécurité ambiante dans le Grand Nord devrait
également contribuer à assombrir les perspectives à court terme de l'élevage ».
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2.1.1. PRIX DE VENTE DE NOS PRODUITS

La figure ci-après nous permet de constater que le prix de la viande est celui qui croit à
une plus grande vitesse contrairement aux autres produits alimentaire, avec un taux de
croissance avoisinant les 35%.

Figure 2 : évolution des prix des produits alimentaire au Cameroun y compris la viande (vert) 2005-2008.

Source : INS et évaluation de l’impact de la hausse des prix des denrées alimentaires sur la
sécurité alimentaire des ménages dans les villes de Bamenda, douala, Maroua et
Yaoundé au Cameroun mars 2009.

Après une prospection de prix aux intermédiaires sur les différents marchés de la zone
de vente, il en ressort que le kg de bœuf charcuté coutera 2700 voire 2800 FCFA avec os et
jusqu’à 3500 FCFA sans os en fonction des zone. Le prix du kg du bœuf sur pied coute 2100
FCFA et plus en fonction du grammage. Par ailleurs le kg de boyaux vaut actuellement
2500FCFA et pas 2000 FCFA tel qu’il y a 1 an. Un sac de fèces à 15 000FCFA. D’où le
tableau suivant.
Tableau 5: prix actuels de la viande bovine pratiqué sur le marché.

PRODUITS PRIX EN FRANCS CFA PRIX MINCOM NOS PRIX


SUR LE MARCHE
Bœuf sur pied A partir de 2100/kg / A partir de
2000/kg
Bœuf charcuté Jusqu’à 3000 avec os et 2300 avec os et 2300 avec os et
3500 sans os/kg 2800 sans os 2800 sans os
Boyaux 2000/kg / /
Fèces 20000/sac / 20000/sac
Sources ; nous-même et mincom

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Pour évaluer nos recettes, nous allons faire des prévisions sur cinq ans avec un prix
de vente de bœuf sur pied de 700 000FCFA pour un moyen de poids de 350kg par
bœuf.

2.1.2. CANAUX DE DISTRIBUTION

Les canaux de distribution sont les chemins qu'empruntent les produits et les
services pour aller du fabricant ou du prestataire de services au consommateur final.
Dans le cadre de la commercialisation de nos produits, nous allons utiliser la vente en gros à
des revendeurs détaillants pour la plus part comme canal de distribution qui se fait entre
l’entreprise et le client sans aucun intermédiaire.
Les autres canaux tels que la vente directe aux consommateurs finals ne sont pas à
exclure.

2.2. PART DU MARCHE

En général, la disponibilité de la viande au Cameroun parvient localement mais


en ce qui concerne notre production, nous misons sur la qualité et la disponibilité. Nous
comptons mettre sur le marché des bêtes bien nourries, bien entretenues et en bonne
santé répondant aux normes, aux exigences des clients et aux particularités du marché.
Nous allons appliquer les prix homologués par le MINCOM pour conquérir notre
clientèle, ainsi les grossistes pourront appliquer des prix réglementaires. Ceci nous
permettra d’acquérir nos parts de marché. L’incidence directe ou le gain direct pour
nous est la fidélisation, la réputation et la notoriété.
En effet, les couts en transport sont évalués en moyen à 25000 FCFA par bovins
vers les zones urbaines tel que Douala. Notre bergerie étant à dans la ville nous dispense
de ses couts qui sont généralement refacturés au client.

2.2.1 2.2.1. L’ANALYSE SWOT

À la base, une analyse SWOT est un outil d’analyse stratégique qui permet
d’évaluer les forces, faiblesses, opportunités et menaces d’une entreprise, d’un projet
d’investissement ou d’un produit ou service.

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Tableau 6: Analyse SWOT.

Strengths / forces Weaknesses / faiblesses


- Equipe jeune, dynamique et motivés. - Pas de compétence ni d’expérience
- Gout du risque. dans le domaine.
- Couts réduit du transport. - Difficultés financières.
- Présence de notre bergerie dans la
ville.
Opportunities / opportunités Threats / menaces
- Mise en œuvre des appuis d’aide par le - Conditions climatiques pas favorables
gouvernement. (pluviosité).
- Faible concurrence. - Pathologies.
- Forte demande. - Fluctuation des prix d’achat des jeunes
bêtes.
- Cout élevé des aliments et du suivi
sanitaire.

Sources : nous-même et Laurent Dufour, juin 2022.

LE MODELE DES 5 FORCES DE PORTER

Le modèle des 5 forces de Porter est la méthode d’analyse qui nous permettra de réaliser
une étude précise de notre bergerie et de son marché, prenant en considération divers facteurs
sur lesquels nous allons agir pour optimiser son notre concurrence. Les cinq forces de Michael
Porter suivent ainsi que la figure d’analyse.
- Le pouvoir de négociation des clients
- Le pouvoir de négociation des fournisseurs
- La menace des produits ou services de substitution
- La menace de nouveaux entrants potentiels sur le marché
- L’intensité de la rivalité entre les concurrents

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Figure 4 : analyse avec le modèle des 5 forces de Porter

Nouveaux entrants :
existence de plusieurs
barrières comme Ŕles
conditions climatiques,
financement élevés,
rentabilités faibles, les
conditions difficiles des
« leveurs traditionnel les

Négociation des Négociation des


fournisseurs : leur clients : la menace
pouvoir est élevé. Avec
Rivalité entre les des clients ne serait
l’abandon de ce secteur
d’activité et la concurrents : l’intensité pas forte car ils sont
reconversion vers de la rivalité est donc nombreux et
l’agropastoral du aux moyenne dispersés. On a une
conditions difficiles, la demande supérieure
fixation des prix est
fortuite.
à l’offre. Leur
menace est donc

Produits de substitution : ils


sont nombreux - ovins, les
poulets, le poisson frais et
séchés, le porc, la viande de
brousse… ils constituent une
menace.

Source : adapté du modèle des 5 forces de Porter

Grace à cette section, nous savons à présent quelle stratégie de prix appliquer et
comment gagner nos parts de marché grâce aux outils d’analyse que sont SWOT et les 5
forces de porter.
Parvenu au terme de ce chapitre qui nous a permis d’analyser le marché de bovin,
les besoins, les prix, les atouts et risque éventuels sont désormais connus. En somme, il
existe un marché très important avec une demande insatisfaite, ce qui bonifie notre
projet car nous comptons combler tout ce besoin insatisfait. Nous poursuivons notre
travail en entament avec l’étude technique.

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CHAPITRE 3 : L’ETUDE TECHNIQUE

La technique de stabulation qui sera utilisée est le foot-lot ou atelier d’engraissement.


Les bovins restant dans la loge qui est aménagée en compartiment individualisé séparé par des
barrières dans lesquelles l’alimentation est entièrement apportée.
Cette troisième partie sera subdivisée en deux sections : d’une part l’implantation
infrastructurelle et technologique ; d’autre part les processus de production et caractéristiques
du produit.

SECTION 1 : IMPLANTATION INFRASTRUCTURELLE ET


TECHNOLOGIQUE

Elle concerne l’achat du terrain, des matériaux, la construction des bâtiments, l’achat des
bêtes et l’aménagement pour leur entretien.

1.1. L’ACHAT DU TERRAIN

La bergerie sera installée dans une banlieue de pk27 sur un terrain de 2000m². Le choix
de cette zone est justifié par : le prix abordable du terrain 1500FCFA le m²) ; la zone est sèche
et retirée des populations, elle est indiquée pour ce type d’activité car les conséquences sur le
plan environnemental sont maitrisées.

1.2. LA CONSTRUCTION

Cette rubrique consiste à recenser les matériaux de construction et des bâtiments


nécessaires au bon fonctionnement de la bergerie.

1.2.1. LES MATERIAUX DE CONSTRUCTION

Nous aurons besoins :


 Du bois (planche, layettes et poutres) ;
 Du ciment ;
 Des tôles, des clous et des pointes ;
 Du gravier et du sable ;
 Le fil de fer ;
 La peinture ;
 Les serrures.

17
1.2.2. LES BATIMENTS

Ils seront indispensables pour la mise en œuvre optimale de notre projet. Ils sont
constitués de loges réparties comme suit :
 Etables pour veaux engraissés (superficie recommandée en moyenne, hors couloirs et
Auge = 5 m2 par bovin et 2 m2 par ovin) ;
 Mangeoires et abreuvoirs ;
 Deux étables servant de quarantaine ;
 Deux étables servant de salle de soins ;
 Une étable pour veau en gestation ;
 D’un magasin de stockage des aliments ;
 D’un magasin de stockage du matériel ;
 D’un logement des gardiens, garçons d’étable et du berger ;
 Deux bureaux ;
 Enclos de sécurisation.

Figure 5 : Modèle schémas d’étables d’embouche pour bovins

Source : prodex 2011

1.2.3. AUTRES CONSTRUCTIONS

Elles concernent :
 L’aménagement du point d’eau du forage ;
 La construction d’un canal de d’éjection.

1.2.4. MATERIEL DE TRAVAIL POUR L’ENTRETIEN ET LA BERGERIE

Pour l’entretien de la bergerie nous aurons besoin :


 Des récipients ;
18
 Des balais ;
 Des raclettes ;
 Des pelles ;
 Des gants ;
 Des brouettes ;
 Des futs.

SECTION 2 : PROCESSUS DE PRODUCTION ET


CARACTERISTIQUES DU PRODUIT.

2.1. PROCESSUS DE PRODUCTION ET ALIMENTATION


2.1.1. PROCESSUS DE PRODUCTION

Le processus de production consiste à acheter les animaux maigres mais en bonne santé
sur le marché de regroupement, les engraisser à base d’aliments, de fourrage et de concentrés
sur une période de 3 mois puis ces bêtes seront revendues sur la base de qualité de la viande.
L’embouche bovine préconisée par notre projet comprend trois phases :

 Une première phase d’un mois dont les bovins habitués à la transhumance sont traités
sur le plan de la prophylaxie par un dépistage efficace (ivernectine) dès le premier jour.
Cette opération sera répétée une semaine après et suivie d’une administration de
vitamines qui accroit l’appétit des bœufs. Cette première phase constitue la récupération
nutritionnelle et de socialisation des bovins ;
 Une deuxième phase de deux mois et demi est celle de l’embouche proprement dite.
Durant cette période, la croissance pondérale est maintenue à un niveau minimum en
valeur égale à celle du premier mois ;
 Une troisième phase de deux semaines est consacrée à l’embellissement du produit et au
marketing de vente.

2.1.2. ALIMENTATION DES ANIMAUX.

Les bovins issus de l’élevage transhumant extensif. Leur base alimentaire était composée
de l’herbe humide (pendant les 4 mois de l’hivernage) et sèche (durant les huit mois de la
saison sèche).
Le système préconisé par le projet prend cet appui nutritionnel comme base avec les
résidus agricoles renforcés par les céréales (maïs, blé, niébé), de la farine, du poisson et du sel
iodé. Pour renforcer les aliments et créer ainsi un déclic alimentaire et nutritionnel, il combine
des aliments diversifiés (végétal, animal, céréale et minéral) fournissant un apport nutritionnel
pouvant assurer un gain de poids significatif.
19
La période favorable pour démarrer l’embouche de saison sèche va de novembre à
décembre, il faut au préalable constituer les stocks de fourrages (sous-produit de récolte ou de
transformation des produits agricoles).

2.2. LES CARACTERISTIQUES D’UN BOVIN

D’après le MINEPIA les animaux élevés au Cameroun sont surtout les zébus (Bos
indicus). Les taurins (Bos Taurus) sont en nombre assez restreint et ne représentent que 2% de
la population bovine totale.
Les races de zébus élevées au Cameroun sont au nombre de 4 (MINEPIA) :
 le zébu Mbororo rouge ou Red fulani qui vit au Nord, au Nord-Ouest, à l’extrême Nord,
dans l’Adamaoua, à l’Ouest et à l’Est;
 le zébu Mbororo blanc ou White fulani est élevé dans les trois provinces septentrionales
du pays, à l’Ouest et à l’Est;
 le zébu Goudali se rencontre dans l’Adamaoua, à l’Est et au Nord-Ouest;
 le zébu Peuhl du Sahel est retrouvé dans le Nord et l’Extrême-Nord.

Etant donné que nous allons nous approvisionner dans l’Adamaoua, nous optons pour
le zébu Mbororo rouge. Le zébu existe en couleurs aussi variées Une bosse graisseuse rehausse
le niveau du garrot, surtout chez les mâles, cette bosse étant petite ou grosse, droite ou
tombante selon les races. Elle constitue une réserve calorique qui leur permet de supporter des
périodes de disette : elle se gonfle en saison humide et dégonfle pendant la saison sèche. Les
zébus aptitudes à se reproduire dans des conditions naturelles médiocres (caractéristiques
zoogénéniques de la race m’bororo novembre 2019).
Figure 6 : le zébu Mbororo

20
Source : caractéristiques zoogénéniques de la race m’bororo novembre 2019

Tableau 7: Les caractéristiques d’un bovin.

Critères Ce qu’il faut éviter Ce qu’il faut rechercher


Sexe Vache et reforme Veau 3 Ŕ 5ans
Caractère Agressif et agité Docile et calme
Poids Moins de 200kg 220 Ŕ 300kg
Tête Longue et grosse par rapport au Proportionné au volume de
corps l’animal
Epaules Anguleuses Eclatées
Cotes Rondes et longues En arrêts de poisson
Dos Étroit Large
Hanches Etroites Ecartées sans être saillantes
Culottes Plate Bien descendu sur les jarrets
Jarrets Droits, longs et étroits Eclatés et épais
Source : prodex 2011
Les veaux devront respecter les conditions ci-après pour être sélectionnés par
l’embouche :
- Etre en bonne santé et indemnes de tares ;
- Avoir entre 3 et 4ans (relativement jeunes). Ils ont fini leur croissance et ont la
propension de produire du muscle. Les animaux âgés produisent plutôt de la graisse
dont le goût alimentaire est plus élevé. Il est possible de mettre en embouche des bovins
plus vieux et bien conformés dont le poids à la sortie est assez remarquable ;
- Avoir un poids à l’entrée compris entre 180 et 220 kilogrammes ;
- Docile et facile à manipuler, il faut éviter des animaux fougueux ou peureux qui
d’habitude mangent mal donc s’embouchent mal.

Il ressort de chapitre que le processus d’élaboration du produit concerne l’achat du


terrain, des matériaux, la construction des bâtiments, l’achat et l’engraissement des bêtes et le
matériel d’entretien. Pour terminer notre projet afin qu’il soit complet, nous devons
l’accompagner par une étude financière qui fera l´objet du chapitre suivant.

21
CHAPITRE 4 : ETUDE FINANCIERE DU PROJET

L’étude financière est la partie de l’étude du projet qui permet d’analyser la viabilité du
projet et les conditions en tenant compte des normes et contraintes qui lui sont imposées, en
relation avec l’étude du marché et l’étude technique déjà réalisées. Cette dernière partie va
permettre de mesurer la capacité du projet à être rentable, dégager la trésorerie en établissant
des documents financiers prévisionnels tels que le bilan prévisionnel, le compte de résultats
prévisionnels, etc.

SECTION 1 : LES DEPENSES D’INVESTISSEMENT ET FOND DE


ROULEMENT
Il s’agit ici d’évaluer les immobilisations, les charges d’exploitation et les recettes. Puis
déterminer les résultats et les cash-flows.

1.1. DEPENSES D’INVESTISSEMENT

Le tableau qui va suivre (tableau8) présente les dépenses en investissement. Il s’agit de


l’ensemble de l’outil de production, de ce qui va devenir « l’instrument de travail ». La durée
de ses équipements est fixée d’avance. On trouve ce renseignement soit au CGI, soit dans le
« plan comptable commenté ». En cas de discordance entre les deux sources, les données
fournies par le CGI, la loi des finances a la priorité, dans la mesure où il est, lui-même une loi.
Et un avantage d’être constamment actualisé.
Les coûts découlent de la moyenne de prix pessimiste et des prix optimistes du marché.
On retiendra que les installations sous-indiquée sont une contenance maximale de 200
bêtes adultes.
(Toutes les dépenses dont la consommation sauf exception, dépasse une année
d’exercice).

22
Tableau 8: les immobilisations

Comptes Désignations / Libellés Qtés P.U VALEURS

2010 Frais d’établissement 1 1 000 000 1 000 000


2221 Terrain d’exploitation élevage 2000 1 500 3 000 000
2311 Aménagement point d’eau (forage) 1 800 000 800 000
2312 Etables et bureaux couverts 1 34 000 000 34 000 000
23131 Equipement bureaux et réserve 1 2 000 000 2 000 000
23132 Equipement de télécom 1 100 000 100 000
2322 Mangeoires et abreuvoirs 200 30 000 6 000 000
23331 Enclos de sécurisation 1 4 500 000 4 500 000
23332 Petit bat pour ses administratifs 1 2 137 000 2 137 000
24111 Equipent de production d’énergie 1 500 000 500 000
24112 Equip. De prod. Alim. (moulins et récipients) 1 1 000 000 1 000 000
24413 Equip. Pour Emb. des fèces 1 150 000 150 000
24414 Mobiliers et matériels de bureau 1 350 000 350 000
2442 Equipement informatique ordi. 2 200 000 400 000
2442 accessoires informatique 1 150 000 150 000
2441 Petits outils d’exploitation 1 100 000 100 000
Totaux des investissements 56 187 000
Source : nous-même

1.2. DETERMINATION DU FOND DE ROULEMENT

Les besoins en fonds de roulement couvrent une période de 6mois. Ils prennent en
compte l’achat des animaux, les frais vétérinaires, les charges de personnel. Le calcul du des
besoins en fonds de roulement nous donne une valeur totale de :

BFR : 39 552 073 FCFA


Cette valeur est détaillée tel suit :

- Achat de bêtes : nous aurons à engraisser 100 bêtes les 6 premiers mois. L’achat d’une
bête coûte 130 000 FCFA, soit pour 100 bêtes on aura 13 000 000FCFA ;
- Médicaments et autres : les soins santé mensuelles d’un bête à engraisser sont d’environ
30 000FCFA, soit 3 000 000FCFA pour 6 mois ;
- Nutrition des bêtes : d’après des fermiers expérimentés, la nutrition d’une bête à
engraisser est d’environ 96 000FCFA soit 9 600 000FCFA pendant 6 mois ;
- Fournitures non stockable : la consommation mensuelle d’électricité est de
10 000FCFA et celle téléphonique MTN & orange 10 000FCFA soit
120 000FCFAl’an ;
- Achat emballage pour fèces : sur le marché des emballages pour fèces se vendent à
500FCFA soit 20 000FCFA pour 6 mois
23
- Transport sur vente : par période de 3 mois évalués à 8 000FCF à la période et par bête,
soit 800 000FCFA ;
- Prestation du vétérinaire : la consultation systématique des bêtes est de 30 000FCFA
l’an par bête soit 1 500 000FCFA pendant 6 mois ;
- Assurances RRCE : coût 250 000FCFA l’an ;
- Missions et déplacements : 80 000 tous les 3 mois ;
- Dons accordés aux nécessiteux sont évalué à 50 000FCFA pour 3 mois ;
- Les frais financiers valent 12 000FCFA par mois, sois 72 000FCFA par semestre ;
- Les charges du personnel sont évaluées à 955 000 FCFA par mois soit 11 460 000
FCFA le semestre ;
- Les impôts et taxes divers sont évalués pou 5.5 %CA représentant l’acompte d’IS sur le
CA prévisionnel de 6 mois ;
- Les amortissements des immobilisations 1 483 000 FCFA (voir tableau des
amortissements en annexes 1).
Le coût total du projet est obtenu en cumulant le montant des immobilisations investies
dans le cadre du projet de besoins en fond de roulement.

Tableau 9: tableau de détermination du BFR

N° Cptes Designation / Libellees Qtés P.U Valeurs

1 6011 Achats de jeunes bêtes à engraisser 100 130 000 13 000 000

Medicaments et consumables
2 6012 100 30 000 3 000 000
veterinaries
3 6041 Alimentation des Vaux 100 96 000 9 600 000
Furniture’s non stackable (elect. MTN
4 6052 6 20 000 120 000
& Orange)
5 6080 Achats emballages pour fèces 40 500 20 000
6 6120 Transport sur vente consommés 100 8 000 800 000
7 6181 missions et déplacements 2 80 000 160 000
8 6251 Assurances RRCE 1 250 000 250 000
9 6310 Frais bancaires et financiers 6 12 000 72 000
10 6324 Prestation du vétérinaire 100 30 000 3 000 000
11 6400 Impôts et taxes divers 1 1 750 000 1 750 000
12 6582 Dons et libéralités 2 50 000 100 000
13 6611 Charges du personnel 6 955 000 5 730 000
14 9800 Amortissements 1 1 985 073 1 985 073
Total 39 587 073
Source : nous-même

24
Coût total du projet = coût de l’investissement + BFR
Coût total du projet = 55 487 000 + 39 552 073

Coût total du projet = 95 039 073 FCFA

La ligne 14 du tableau du tableau des BFR représentant l’amortissement renvoie au tableau


ci-dessous.

Tableau 10: tableau des amortissements

N° cpte Désignations / Libellés Qtes P.U valeurs Durée Taux Amort. ann

1 2010 Frais d’établissement 1 1 000 000 1 000 000 5 20 200 000


Terrain d’exploitation
2 22111 1 3 000 000 3 000 000 5 / 600 000
élevage
Aménagement point d’eau
3 23112 1 800 000 800 000 10 10 80 000
(forage)
4 2312 Etables et bureau couverts 1 34 000 000 34 000 000 20 5 1 700 000
Equipements bureau et
5 23131 1 2 000 000 2 000 000 5 20 400 000
réserve
6 23132 Equipment de télécom 1 100 000 100 000 3 33,333 33 333
7 2322 Mangeoires et abreuvoirs 6 30 000 180 000 10 10 18 000
8 23331 Enclose et sécurisation 1 4 500 000 4 500 000 10 10 450 000
petit bat pour ses
9 23332 1 2 137 000 2 137 000 25 4 85 480
administratifs
Équipement de prod.
10 24111 1 500 000 500 000 10 10 50 000
D’énergie
Equip. D prod. Alim.
11 24112 1 1 000 000 1 000 000 10 10 100 000
(Moulin & récipients)
Equipement Pr. Emballage
12 24413 1 150 000 150 000 10 10 15 000
des fèces
Mobiliers et matériels de
13 24411 1 350 000 350 000 10 10 35 000
bureau
Equipement informatique
14 2442 2 200 000 400 000 3 33,333 133 333
et accessoires
15 2442 accessoires informatique 1 150 000 150 000 3 33,333 50 000
16 24412 Petit outils d’exploitation 1 100 000 100 000 5 20 20 000
17 Totaux des investissements 50 367 000 3 970 147

25
 Schéma de financement
Le projet sera financé par des capitaux propres à hauteur de 95 039 073 FCFA et le reste
par subvention : en effet, pour un projet jugé rentable concernant l’agriculture ou l’élevage,
l’état subventionne.

Tableau 11: schéma du financement

EMPLOIS RESSOURCES
Libellés Montants % Libellés Montants %
Investissements 55 487 000 58.38 Apport promoteurs 95 039 073 100
BFR 39 552 073 41.61 Subvention / /
Total 95 039 073 100 Total 95 039 073 100
Source : nous-même

SECTION 2 : ETUDE DE LA RENTABILITE

Cette section va nous permettre de déterminer si notre projet est viable et fiable. Par
ailleurs nous devons déterminer les charges et produits ainsi que les cash-flows.

2.1. LES CHARGES ET PRODUITS D’EXPLOITATION ANNEE 1

2.1.1. LES CHARGES D’EXPLOITATION

Il s’agit des charges dont l’entreprise renouvelle chaque fois que cela est nécessaire afin
d’assurer le bon fonctionnement de la structure. On aura le tableau 2 (charge d’exploitation) et
le tableau 2bis qui fournira (qui fournira la bonne information la ligne 13 du tableau 2.
L’achat des bêtes : nous aurons à engraisser 240 bêtes à la première année, 390 la
seconde, 640 la troisième 770 la quatrième enfin 800 cinquième année. A partir de la
cinquième année, nous allons croiser nos bêtes pour produire nos propres veaux ;
(Consommables, ingrédients, tous intrants matières premières)

26
Tableau 12: Montage tableau des charges d’exploitation année 1

N° Comptes Désignations / Libellés Qtés P. Unitaires Valeurs

1 6011 Achats de jeunes bêtes à engraisser 240 120 000 28 800 000

Médicament consommable
2 6012 240 30 000 7 200 000
vétérinaires
3 6041 Alimentation des veaux 240 96 000 23 040 000

Fournitures non stockables (elect.,


4 6052 12 20 000 240 000
MTN & Orange)

5 6080 Achats emballages pour fèces 23 500 11 500

6 6120 Transport sur vente consommées 240 8 000 1 920 000

7 6181 missions et déplacements 4 80 000 320 000

8 6251 Assurance RRCE 1 250 000 250 000

9 6310 Frais bancaires et financiers 12 12 000 144 000

10 6324 Prestation du vétérinaire 240 30 000 7 200 000

11 6400 Impôts et taxes divers 1 4 200 000 4 200 000

12 6582 Dons et libéralité 2 50 000 100 000

13 6611 Charges du personnel 12 955 000 11 460 000

14 6800 Amortissements 1 3 970 147 3 970 147

Total 88 855 647


Source : nous-même
La ligne 13 du tableau des charges d’exploitation renvoie au tableau des charges
spécifiques des ressources humaines suivant.

27
Tableau 13: détermination des charges de personnels

Qualificat. Charges Totaux


ordre Fonction Attribut. Salaire Effectif
Niveau mensuelles annuels

1 Directeur Cadre 250 000 1 250 000 3 000 000

2 Secr. Cpta Maîtrise 130 000 1 130 000 1 560 000


resp. Garçon
3 Exécutant 90 000 1 90 000 1 080 000
d’étable
3 Garçon d’étable Exécutant 80 000 2 160 000 1 920 000
3 Resp. Bergers Exécutant 85 000 1 85 000 1 020 000
4 Bergers Exécutant 80 000 1 80 000 960 000
4 Agents de sécurité Exécutant 80 000 1 80 000 960 000
5 Agents de sécurité Exécutant 80 000 1 80 000 960 000
TOTAUX 725 000 9 955 000 11 460 000
Source : nous-même

La confection séparée de ce tableau témoigne de l’importance et de la primauté des


ressources humaines dans le montage de ce projet. On ne le dit jamais assez ; « l’homme est le
premier capital de l’entreprise ».
Il est donc particulièrement important d’aborder cet aspect des choses avec beaucoup de
précautions, en accompagnant le tableau à la fois avec un organigramme et un descriptif
détaillé de toutes les taches et ce, pour tous les postes jugés nécessaires au démarrage de
l’entreprise à créer.

2.1.2 LES PRODUITS D’EXPLOITATION

La vente d’un bœuf nous revient à 350 000FCFA et les fèces matières fécales à
20 000FCFA

Tableau 14: Les produits d’exploitations

Base de calcul (standards)


N° Comptes Désignation / libellés
P.U Qtés Total
1 7010 Ventes des bêtes 350 000 240 84 000 000

2 7044 Ventes de fèces 20 000 32 640 000

TOTAUX 84 640 000


Source : nous-même
28
2.2. DETERMINATION DES CASH-FLOWS

Le montage de ce tableau comprend 4 paries :


- La première partie tout en haut, enregistre les recettes, les ventes, les produits, les
revenus du projet ;
- La deuxième partie enregistre les charges d’immobilisations, c’est-à-dire l’ensemble de
l’outil de production, de toutes les dépenses dont la consommation va s’étaler sur plus
d’un exercice ;
- La troisième partie prend en charge les frais et les charges d’exploitation ;
- La quatrième et dernière partie, tout en bas est destinée au calcul de la rentabilité et aux
recherches des équilibres de la trésorerie du projet. C’est en effet, ici que l’on va
découvrir par calcul tour à tour le coût global du projet et les coûts de production annuel
de l’entreprise.

29
Tableau 15: détermination des cash-flows

Bases De Calcul
Désignations Charges Et Produits Annuels
N° N° Cpte (Standards)
Libellées P.U Qtés Total Année1 Année2 Année3 Année4 Année5
Produits d’exploitation
84 000 84 000 136 500 224 000 269 500 280 000
1 B 7015 Vente des bêtes 350 000 240
000 000 000 000 000 000
480 480 980 1 700 2 040 2 120
2 C 7044 Vente de fèces 15 000 32
000 000 000 000 000 000
84 480 84 480 137 480 225 700 271 540 282 120
Totaux des produits
000 000 000 000 000 000
56 187 3 970 3 970 3 970 3 970 3 970
15 Totaux des investissements
000 147 147 147 147 147
16 Charges d’exploitation

Achat de jeunes 28 800 28 800 46 800 76 800 92 400 96 000


17 1 6011 120 000 240
bêtes à engraisser 000 000 000 000 000 000

Médicaments et
7 200 7 200 11 700 19 200 23 100 24 000
18 2 6012 consommables 30 000 240
000 000 000 000 000 000
vétérinaires
Alimentation des 23 040 23 040 37 440 61 440 73 920 76 800
19 3 6041 96 000 240
veaux 000 000 000 000 000 000
Four. Non
240 240
20 4 6052 stockables (Elec, 20 000 12 240 000 240 000 240 000 240 000
000 000
MTN & Orange)
Achats emballage 16 16 13 17 17 20
21 5 6080 500 32
pour fèces 000 000 500 000 000 000
Transport sur vte 1 920 1 920 1 920 1 920 1 920 1 920
22 6 6120 8 000 240
consommées 000 000 000 000 000 000
Missions et 320 320 320 320 320 320
23 7 6181 80 000 4
déplacements 000 000 000 000 000 000
250 250 250 250 250 250
24 8 6251 Assurance RRCE 250 000 1
000 000 000 000 000 000
Frais bancaires et 144 144 144 144 144 144
25 9 6310 12 000 12
financiers 000 000 000 000 000 000
Prestation du 7 200 7 200 11 700 19 200 23 100 24 000
26 10 6324 30 000 240
vétérinaire 000 000 000 000 000 000
Impôts et taxes 4 200 4 200 4 200 6 825 11 200 13 475 14 000
27 11 6400 1
divers 000 000 000 000 000 000 000
200 200
28 12 6582 Dons et libéralité 50 000 4 100 000 150 000 150 000 200 000
000 000
Charge du 11 460 11 460 11 460 13 752 14 898
29 13 6611 955 000 12 16 387 800
personnel 000 000 000 000 000
3 970 3 970 3 970 3 970 3 970 3 970 3 970
30 14 6800 Amortissements 1
147 147 147 147 147 147 147
Coût des charges 88 960 88 960 132 882 208 603 247 904 258 251
31 A
d’exploitation annuelle 147 147 647 147 147 947
39 587
32 BFR
073
Cout initial global du
95 774
33 B projet/Cout des prod.
073
Annuelles
95 774
34 C Apport des promoteurs
073

30
Besoins financiers pour le 95 774
35 D
démarrage du projet 073

36 Subvention sollicitée -
- 4 480 4 597 17 096 23 635 23 868
37 E Marge sur exploitation
147 353 853 853 053
6 582 9 099 9 189
38 F Impôts sur les sociétés
- - 289 804 201
- 4 480 4 597 10 514 14 536 14 678
39 G Résultats comptables
147 353 565 050 853
- 510 8 567 21 067 27 606 27 838
40 H Cash-flow annuels
000 500 000 000 200
Cash-flows annuels - 510 8 057 29 124 56 730 84 568
41 K
cumulé 000 500 500 500 700
3 970 3 970 3 970 3 970 3 970
42 L Amort/Sce de la dépense
147 147 147 147 147
Source : nous-même

Ce tableau a permis de déterminer si les travaux de montage du projet vont continuer. Le


tableau rendu significatif, le montage du projet sera effectif.

31
2.3. BILAN D’OUVERTURE ET COMPTE D’EXPLOITATION ANNEE 1

2.3.1. BILAN D’OUVERTURE

Tableau 16: bilan d'ouverture

Actif Passif
Compt Désignations /
Désignations / Libellés montants Comptes montants
es Libellés
2010 Frais d’établissement 1 000 000 10 capital 95 774 073
2221 Terrain d’exploitation élevage 3 000 000
Aménagement point d’eau
2311 800 000
(forage)
2312 Etables et bureaux couverts 34 000 000

23131 Equipement bureaux et réserve 2 000 000


23132 Equipement de télécom 100 000

2322 Mangeoires et abreuvoirs 6 000 000


23331 Enclos de sécurisation 4 500 000

23332 Petit bat pour ses administratifs 2 137 000

24111 Equipent de production d’énergie 500 000


Equip. De prod. Alim. (moulins
24112 1 000 000
et récipients)
24413 Equip. Pour Emb. des fèces 150 000

24414 Mobiliers et matériels de bureau 350 000


2442 Equipement informatique ordi. 400 000

2442 accessoires informatique 150 000

2441 Petits outils d’exploitation 100 000


521 banque 39 487 073

571 caisse 100 000


Totaux des investissements 95 774 073 Totaux des investissements 95 774 073
Source : nous-même

32
2.3.2. COMPTE D’EXPLOITATION ANNEE N

Tableau 17: compte d'exploitation prévisionnel année 1

charges d'exploitation produits d'exploitation


Com Comp
N° Désignation montant Désignation montant
ptes tes
Achats de jeunes bêtes à
1 6011 28 800 000 7011 ventes des bêtes 84 000 000
engraisser
Médicament consommable
2 6012 7 200 000 7041 ventes des fèces 640 000
vétérinaires
3 6041 Alimentation des veaux 23 040 000 139 résultat perte 4 215 647

Fournitures non stockables


4 6052 240 000
(elect., MTN & Orange)
Achats emballages pour
5 6080 11 500
fèces
Transport sur vente
6 6120 1 920 000
consommées
7 6181 déplacements 320 000

8 6251 Assurance RRCE 250 000

9 6310 Frais bancaires et financiers 144 000

10 6324 Prestation du vétérinaire 7 200 000

11 6400 Impôts et taxes divers 4 200 000

12 6582 Dons et libéralité 100 000

13 6611 Charges du personnel 11 460 000

14 6800 Amortissements 3 970 147


Total 88 855 647 Total 88 855 647
Source : nous-même

33
2.4. COMPTE DE RESULTAT DIFFERENTIEL ET SEUIL DE RENTABILITE

2.4.1. COMPTE DE RESULTAT DIFFERENTIEL

Ce tableau de résultat différentiel tient compte des opérations sur la 1ere années.

Taux de marge sur coût variable Ŕ marge sur coût variable / chiffre d’affaires

Tableau 18 : tableau du résultat différentiel - m/cv

Eléments Montants %

Chiffre d’affaires 84 480 000 100

Coûts variables 66 240 000

Marge sur coûts variable 18 240 000 78,41

Coûts fixes 22 720 147

Résultat - 4 480 147 -5,30


Source : nous-même

2.4.2. DETERMINATION DU SEUIL DE RENTABILITE

Le seuil de rentabilité est le montant du chiffre d’affaires HT à réaliser au cours d’une


période pour être rentable et atteindre un équilibre. C’est-à-dire un résultat égal à zéro (le total
des charges = le total des produits).
Le seuil de rentabilité permet de savoir à partir de quel niveau l’activité génère des
bénéfices. Calcul du seuil de rentabilité pour la première année.

coût fixe / taux de marge sur coût


Seuil de rentabilité (SR) =
variables

SR = 22 720 147 X 78,41 %

SR = 17 814 660

34
Détermination de la date à laquelle ce niveau du chiffre d’affaire sera atteint.

Point mort (PM) = (SR / chiffre d’affaire) * 12

PM = (17 814 660 / 84 480 000) * 12

PM = 2,530491542

PM = 2 mois 16 jours

Ce qui signifie que qu’après 2 mois 16 jours du démarrage des activités.

2.5. MISE EN ŒUVRE DU PROJET ET GESTION DES RISQUES

2.5.1. MISE EN ŒUVRE DU PROJET

Il s’agit ici d’indiquer les différentes étapes de réalisation du projet. Les différentes
étapes de réalisation du projet :
Etape 1
Recherche et achat du terrain

Etape 2
Achat des matériaux de constructions

Etape 3

Construction des bâtiments et réserves

Etape 4
Construction des bâtiments et réserves

Etape 5

Début des ventes

35
2.5.2. LA GESTION DES RISQUES DU PROJET

Le principal risque sanitaire est la non vaccination des animaux contre les grandes
maladies comme : la péripneumonie contagieuse bovine, le charbon symptomatique, la
pasteurellose bovine. L’autre risque est celui de vols ou de mort d’animaux.
Le risque de marché en termes de variation de prix de vente est principalement
encouru par le commerçant de bétail et non par l’emboucheur. Par contre l’emboucheur en
coure un risque important : le non-paiement du commerçant en cas de vente à terme des
animaux.
Arrivé au terme de ce chapitre, nous pouvons nous lancer dans la réalisation de notre
projet. En effet nous, nos provisions sont suffisamment intéressantes. Les marges bénéficiaires
assez grandes.
Au terme de notre étude nous constatons un résultat positif ce qui signifie que nos
produits peuvent supporter nos charges. De plus avec une valeur actuelle nettement supérieure
à zéro, nous pouvons conclure que notre projet est rentable.

36
CONCLUSION

Au cours de ce travail sur l’étude de notre projet de création d’une unité d’embouche
bovine à Douala, notre objectif principal était de contribuer à améliorer la situation alimentaire
des populations en viande. Cette contribution vise non seulement la mise sur le marché d’une
viande de bonne qualité et la commercialisation à des prix prescrit par le MINCOM, mais aussi
la disponibilité de la viande bovine sur le marché. La mise sur en œuvre de ce projet nécessite
d’énorme frais. Nous compte soumettre notre projet gouvernement afin de solliciter un appui.
En effet l’embouche en stabulation nécessite un gros investissement pour la construction des
étables. Les études menées dans l’analyse financière nous laisse un gout de satisfaction et de
détermination au regard des états financiers prévisionnels. Dans nos investigations nous avons
choisi Douala comme cible. Le résultat est celui de non satisfaction quant à la hausse
vertigineuse des prix de viande qu’à sa rareté sur le marché. La réalisation de ce projet
permettra de combler une partie de ce besoin. En conclusion ce projet d’embouche sera
bénéfique non seulement pour les promoteurs au vu de la situation prévisionnelle (projet
rentabilité), mais aussi pour le consommateur. De plus il permettra de créer les richesses.

37
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

- « caractéristiques zoogénéniques de la race m’bororo », novembre 2019.


- DICKO Hamidou, « projet d’embouche bovine », Décembre 2019.
- EMMANUEL Béguin et al, « le travail en élevage bovin lait, bovin viande et ovin-
viande », Nord-Pas-de-Calais, Picardie et Normandie institut de l’élevage, collection
références, septembre 2010.
- GIDEL, T et ZONGHERO W., management de projet1, Lavoisier 2006.
- IBRAHIM Zakaria, « l’élevage au Cameroun », 11 aout 2021.
- Institut national de la statistique du Cameroun.
- « Le guide pratique des formalités administratives à l’intention des entrepreneurs au
Cameroun » édition 2008.
- « les étapes de création d’une entreprise au Cameroun », fisca finance, 23 mai 2021.
- MARC HIANGA, 2013 le projet tutotré en licence et master professionnels, 97p
- MARIE Bahane, « Cameroun : hausse du prix de la viande : la mise en garde du
SG/PR », mutation, 17 janvier 2022.
- MBODIAM Brice R., « Viande de bœuf : le Cameroun devrait entamer ses stocks de
sécurité pour satisfaire la demande au 2e trimestre 2022 », invertir au Cameroun
Yaoundé 26 avril 2022.
- Ministère de l’Agriculture et du Développement Rurale, « évaluation de l’impact de la
hausse des prix des denrées alimentaires sur la sécurité alimentaire des ménages dans
les villes de Bamenda, Douala, Maroua et Yaoundé au Cameroun », mars 2009.
- OUMOU SANON Hadja, « Caractérisation des pratiques d’embouche bovine dans
l’Ouest du Burkina Faso », avril 2014.
- « Rapport bilan première opération d’embouche », L.I.A.M, novembre 2013.
- Rapport final, « rapport national du Cameroun pour habitat-iii », novembre 2015.
- « Rapport national sur les ressources zoo génétiques des animaux d’élevage du
Cameroun », février 2003.

38
- REPUBLIQUE DU SENEGAL, MINISTERE DE L’ELEVAGE « Guide d’élaboration
de projet d’embouche », république du Sénégal, ministère de l’élevage, fonstab, janvier
2014.
- « viande de bœuf : la présidence ordonne au ministre de l’élevage de trouver des
solutions pour augmenter l’offre locale », invertir au Cameroun, Yaoundé 13 janvier
2022.
- Par une équipe d’experts du prodex de l’inran et du ministère de l’agriculture et de
l’élevage, « référentiel de l’embouche assistance technique technico-économique
bovine », Ière édition 2011.
- P. LHOSTE, « les races bovines de l'Adamaoua », Centre de Recherches Zootechniques
de Wakwa N'Gaoundéré (République du Cameroun).
- SOW THIERNO D, projet de création d’une unité d’embouche bovine) l’Abgar dans le
département de Linguère, Sénégal Ŕ mémoire d fin d’étude, 2013-2014, 76p

39
ANNEXES

Annexe 1 le guide pratique des formalités administratives à l’intention des entrepreneurs au Cameroun

40
Annexes 2: partie du devis estimatif de la constructions de la bergerie SOGEC

41
TABLE DE MATIERE

SOMMAIRE .-------------------------------------------------------------------- Erreur ! Signet non défini.


REMERCIEMENT ---------------------------------------------------------------- Erreur ! Signet non défini.
LISTE DES ACRONYMES ------------------------------------------------------ Erreur ! Signet non défini.
LISTE DES TABLEAUX -------------------------------------------------------- Erreur ! Signet non défini.
LISTE DES FIGURES ------------------------------------------------------------ Erreur ! Signet non défini.
INTRODUCTION ------------------------------------------------------------------------------------------------- 1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET -------------------------------------------------------------- 2
SECTION 1 : DESCRIPTION DU PROJET ---------------------------------------------------------------- 2
1.1. HISTORIQUE DU PROJET ------------------------------------------------------------------------ 2
1.2. OBJECTIFS, ACTIVITES, CHRONOGRAMME DU PROJETS ----------------------------- 2
1.2.1. OBJECTIFS DU PROJET --------------------------------------------------------------------- 2
1.2.2. LES ACTIVITES DU PROJET --------------------------------------------------------------- 3
1.2.3. LE CHRONOGRAMME DU PROJET ------------------------------------------------------ 3
SECTION 2 : PRESENTATION DES PROMOTEURS ET DE L’ENTREPRISE --------------------- 4
2.1. PRESENTATION DES PROMOTEURS DU PROJRT ----------------------------------------- 4
2.2. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ---------------------------------------------------------- 4
2.2.1. CONSTITUTION ------------------------------------------------------------------------------- 4
2.2.1.1. RAISON SOCIALE ----------------------------------------------------------------------- 5
2.2.1.2. CAPITAL SOCIAL ----------------------------------------------------------------------- 5
2.2.1.3 PARTS SOCIALES ------------------------------------------------------------------------ 5
2.2.1.4. FORME JURIDIQUE ---------------------------------------------------------------------- 5
2.2.1.5. FORMALITES ARMISISTRATIVES -------------------------------------------------- 6
2.2.1.6. FICHE SIGNALETIQUE LE L’ENTREPRISE SOGEC SARL--------------------- 7
2.2.2. ORGANISATION ------------------------------------------------------------------------------ 7
2.2.2.1. ORGANIGRAMME DE LA BERGERIE ---------------------------------------------- 7
2.2.2.2. JOB DESCRIPTION ---------------------------------------------------------------------- 8
CHAPITRE 2 : ETUDE DE MARCHE ----------------------------------------------------------------------- 10
SECTION 1 : MARCHE CIBLE ET L’OFFRE ---------------------------------------------------------- 10
1.1. LE MARCHE CIBLE. ----------------------------------------------------------------------------- 10
1.1.1 LA DEMANDE POTENTIELLE ----------------------------------------------------------- 10
1.1.2. LES CLIENTS VISES--------------------------------------------------------------------- 11
1.2. L’OFFRE -------------------------------------------------------------------------------------------- 11
1.2.1. FACTEURS ECONOMIQUES ET SOCIAUX ------------------------------------------- 11
42
1.2.2. LES CONCURRENTS ----------------------------------------------------------------------- 12
SECTION 2 : DETERMINATION DU PRIX DE VENTE ET PART DE MARCHE --------------- 12
2.1. DETERMINATION DU PRIX DE VENTE ------------------------------------------------------ 12
2.1.1. PRIX DE VENTE DE NOS PRODUITS ----------------------------------------------- 13
2.1.2. CANAUX DE DISTRIBUTION --------------------------------------------------------- 14
2.2. PART DU MARCHE -------------------------------------------------------------------------------- 14
2.2.1 2.2.1. L’ANALYSE SWOT ----------------------------------------------------------------- 14
LE MODELE DES 5 FORCES DE PORTER ------------------------------------------------------- 15
CHAPITRE 3 : L’ETUDE TECHNIQUE -------------------------------------------------------------------- 17
SECTION 1 : IMPLANTATION INFRASTRUCTURELLE ET TECHNOLOGIQUE ------------- 17
1.1. L’ACHAT DU TERRAIN ------------------------------------------------------------------------ 17
1.2. LA CONSTRUCTION ---------------------------------------------------------------------------- 17
1.2.1. LES MATERIAUX DE CONSTRUCTION----------------------------------------------- 17
1.2.2. LES BATIMENTS --------------------------------------------------------------------------- 18
1.2.3. AUTRES CONSTRUCTIONS -------------------------------------------------------------- 18
1.2.4. MATERIEL DE TRAVAIL POUR L’ENTRETIEN ET LA BERGERIE ------------- 18
SECTION 2 : PROCESSUS DE PRODUCTION ET CARACTERISTIQUES DU PRODUIT. --- 19
2.1. PROCESSUS DE PRODUCTION ET ALIMENTATION -------------------------------------- 19
2.1.1. PROCESSUS DE PRODUCTION --------------------------------------------------------- 19
2.1.2. ALIMENTATION DES ANIMAUX. ------------------------------------------------------ 19
2.2. LES CARACTERISTIQUES D’UN BOVIN --------------------------------------------------- 20
CHAPITRE 4 : ETUDE FINANCIERE DU PROJET ------------------------------------------------------ 22
SECTION 1 : LES DEPENSES D’INVESTISSEMENT ET FOND DE ROULEMENT ----------- 22
1.1. DEPENSES D’INVESTISSEMENT ------------------------------------------------------------ 22
1.2. DETERMINATION DU FOND DE ROULEMENT -------------------------------------------- 23
SECTION 2 : ETUDE DE LA RENTABILITE ---------------------------------------------------------- 26
2.1. LES CHARGES ET PRODUITS D’EXPLOITATION ANNEE 1 ----------------------------- 26
2.1.1. LES CHARGES D’EXPLOITATION -------------------------------------------------------- 26
2.1.2 LES PRODUITS D’EXPLOITATION ----------------------------------------------------- 28
2.2. DETERMINATION DES CASH-FLOWS ----------------------------------------------------- 29
2.3. BILAN D’OUVERTURE ET COMPTE D’EXPLOITATION ANNEE 1 ------------------ 32
2.3.1. BILAN D’OUVERTURE -------------------------------------------------------------------- 32
2.3.2. COMPTE D’EXPLOITATION ANNEE N------------------------------------------------ 33
2.4. COMPTE DE RESULTAT DIFFERENTIEL ET SEUIL DE RENTABILITE ------------ 34
2.4.1. COMPTE DE RESULTAT DIFFERENTIEL --------------------------------------------- 34
2.4.2. DETERMINATION DU SEUIL DE RENTABILITE ----------------------------------- 34

43
2.5. MISE EN ŒUVRE DU PROJET ET GESTION DES RISQUES---------------------------- 35
2.5.1. MISE EN ŒUVRE DU PROJET ----------------------------------------------------------- 35
2.5.2. LA GESTION DES RISQUES DU PROJET---------------------------------------------- 36
CONCLUSION -------------------------------------------------------------------------------------------------- 37
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES --------------------------------------------------------------------- 38
ANNEXES ------------------------------------------------------------------------------------------------------- 40
TABLE DE MATIERE ----------------------------------------------------------------------------------------- 42

44

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