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1 courside RLECHNIQUE RADIO VOTRE CARRIERE 415. Cours de TECHNIQUE RADIO Table des Matiéres Qutilage et accessoires Tableau et sbaques de Alectromagnatiques. eee conversion, hg whe Bee te Ames D vars Code des couleurs des ré- Matériel do construction. Stancee = Table période aque deo ements. telat sorieligne Mine Liémission et Ie réception Acaplears de’ Red sim. Consteuction de doux ré&- Radio. . 8 | cepteurs a cristal. Notions fordamentales electri Constantes des métaux - Le Lei Ohm, Liste des piles - Tableaux. Magnatisme et étectroma | 36 % Tableaux et unités - Te gnetiame, courant électrique. bles de correspondence, tobe ate altel & Circuits dleetriques sem + Graphique pour le calcul de 2 résistances en paral: ae apporcils det mesure. idle, Piles. Notions élémentaires de Abeopse erluel meister calcul algéorique. Circuits électriques com Mesures du courant con- Construction d'un pont de plenes. tin ‘Whoatstone. Thieme ce Thérenim| Fonctions _trigonomatr Mesures des courants al- Goes Les vectors te Le courant alternatt ternatifs, ae. ‘Multimdtres et contréleurs Construction d'un con universels. trleur universal. Les bobinages dans fe pra- Abaque inductance - fre: tique: ‘quence -réactence. Abadpee Reactanee Code dee couleurs det Les condensateurs condensateurs -Préfixes et sboques. tole robb beget Sraclence Abendue ar Graphique de celeul des Cirevit ave inductance Circuits oseillents et diphasages- Abaques capacité - résistance. tres. réactance - fréquence » ca pcit. 1249 16. VorRE CARRIERE fm] n Titre de Ia legon Page Titre de le logon Page Titre de In leson Page 12 | Lee transformateurs. 209. | Construction des transior- Teblewn et aboques de . moteurs d'limentation. | 298 | calcul des wansforme, folb swe 6 ful voor. 08 fleqne tramager 14 | te réeeptour de radio. | 913 | Nowvenux récapreurs de Les logarithmes. 332 rach simples, 22 15 | Ls tempo & deur dlectro- Le alimentations 346 | Aboques de este de , de 1a Jame, nous pouvens remarquer que les pointes maxi ‘males se.trouvent une fois d'un cOté et Vautre fois de ‘roissants “ou autre e6té, En autres termes, nous pouvons appeler hee — Me Fig. 5 - En chosisunt convenablement Ye matéil cf les dimensions done petise fourche mésaligue, on peat la faite vibeer sur une fréquence déeermi- ae: eat fe cas du diupason, illusté ic. VOTRE CARRIERE - 7 [une position, par rapport au centre, positive et, au con- taire, Ip position opposée, négative. Les deux pointes sont a'égale amplitude et il en est do méme pendant toute la durée de Yoscillation. 1a lame répéte son mouvement et, en conséquence, repasse périodiquement par les positions déjé. prises; ‘on nomme période dosellation le temps qui est néces- sire & le lame pour revenir sur une position identique. ensemble complet des valeurs pendant une période est appelé cycle. En conséquence, la foéquance sexprime en cycles (ou hertz = Hz). S| nous prenons pour référence, comme Yon dit, une seule seconde pour determiner la fréquence, celleci pourra étre indiquée par le nombre de.eyctes ‘qui ae seront produits pendant cette seconde, done en fyeles par seconde. On déterminera ainsi, de mantére précise, la fréquence de Voscillation De méme, tin pendule ordinaire peut donner une idée Piaire du mouvement oseillatoire (Agures 3 et 2 bis). Dane los dous eas eités, nous nous trouvons en présence un mouvement oécillatoire mécanique, un mouvement ‘communiqué & un. corps matériel. La fréquence, c'est & dire le nombre de cycles par seconde qu'un objet en mesure de vibrer peut accom- plir, #2 est exellé “ou mis en. mouvement, dépend de divers facteurs permi lesquels, en premier lieu, on trouve, ses dimensions, sa sigidité, la matiére, 1e poids, ete. On notera qulen principe, Tobjet conserve tou- jours In méme fréquence, si nous ne modifions pas fet facteurs intrinsiques, Pourtant, avec Je temps, si a cause (énergie) qui a donné nalssanice aux oseilla- lions no se renouvelle pas, les oscillations diminuent fraduellement amplitude jusqu’a Yextinetion, sous Vaction de freinage de Yair ou du milieu dans lequel se produit Yosellation (un tel effet se nomme amortisse- meat). Cotte fréquence propre a Yobjet copable de vibror Sappelle sa fréquence de résonance. ‘Un exemple objet trés conmu, créé prévisément pour émetire des vibrations déterminées, est le diapa- son (figure 8), Tl donne le ¢Za> musical, et pour ecla, 4 est construit de manitre A ce que sa fréquence de résonance soit de 440 périodes par seconde. 11 est rare qu'un objet capable de vibrer entre en vibrations uniquement s'il est excité sur sa fréquence de résonance. D'autras fréquences comprises dans un intervalle plus ou moins grand, c'est-i-dire plus ou moins différentes de la fréquence de résonance, peuvent éga- Jement provoquer les vibrations. Toutefois, lee oscll- lations d'amplitude obtenues avee 1a plus faible énergie d'excitgtion, ont toujours lieu & la fré- quence propre de brane, LES ONDES Nous nous somfnes fait une premiére idée des di- vyers phénoménes’ oscillatoires, et nous ne voulens pas quitter le sujet sans donner un autre exemple classique pour Tillustration de ces idées. La figure 4 montre un cas typique de prodaction doseillations. I Sagit des oscillations apparaissant 2 la surface d'une eau calme lorsqu‘on y lance un corps, une pierre par exemple, Il se forme alors, autour dur point Giimpaet, une série bien connue ot fort visible doscilla- tons: 1es ondes, Celles-ti, représentées graphiquement, montrent, ni plus ni moins, 1e méme résultat que nous avons obtenu our la lame ou pour le pendule. La aussi, nous voyons ‘une forme sinuscidale avec une pointe (eréte) que nous pouvons appeler positive et une autre (ereux) que ‘nous pouvons appeler négative, par rapport au niveau de Teau ealme, Nous avons dit plus hout que la lame élastique oscille si Yon fait en sorte quelle soit , c'est & dire Si, par un apport énergie, elle est @abord courbée aun edté, puis brusquement libérée, Cola démontre clairement 1a nécessité de fournir une certaine énergie pour provoquer la naissance des dseillations; lorsque cot apport dénergic prend fin, les phénoménes oscil- latoires cessent, mais cette disparition se fait d'une mi nigre graduclle, en passant par toutes les valeurs in- termédiaires, de Varaplitude maximale de oscillation Initiale jusqu’a Varrét complet du mouvement, 2 = VOTRE canis Fig. 5 Les diverse phases de 1 production des oades Ia suite de Ie chute d'un compe sur la surface de Teau calms, Fig. 6 - Sila chute du coxps est com mindée et repite 2 intervalles cdg Tiers, les ondes preduites eontinueront age former, au liew de amontir api ‘dement comne su a figure precedent, La production des ondes se fait dune mantire sbso- lument analogue. La pierre lancée — ou simplement aehée — sur Ta surface de eau calme, apporte son Gnergie propre, Cotte énergie, dans le eas de la chute Libre, est Svidemment celle due & la force de gravité. Examinons le phénoméne & V'side de Ia figure 5. A Vinstant oft Pobjet entre en contact avec ta surface, il repousse Peau tout autour de Tui et donne une certaine vitesse initiale & ce déplacement. Ensuite, la pierre tombe vers le fond et n'a plus aucune influenc> sur le phénoméne qu’elle a déclenché; mais avant cela, d'autres fondes ont pris naissanee et s‘ajoutent 2 Yonde primi- tive. Puis tout revient progressivement & l'état de cal- me initial. Si Ton veut entretenir la présence des oscillations, il faut répéter Vection quia produit le phenoméne la premigre fois, Dans le cas de la pierre et de eau, ima- ginons que le solide soit 1ui-méme mis en mouvement fet regoive des epporis répétés d'énergie; on constate ‘alors que les oscillations ne s‘amortissent plus, mais 9 suecédent continuellement avec des amplitudes égales si les mouvements imprimés a Tobjet sont eux-mémes egaux ot réguliers, ‘Une moitié de Vonde, nous avons vu, peut étre appe- tee positive (denl-onde positive) et Pautre moitié, néga- tive (demi-onde négative). Avec cette analogie évidente et commune entre les oscillations de T'air et celles de eau, on peut concevoir et expliquer la notion d’onde apptiquée a toutes les oscillations (figure "). ‘En termes simples, une onde est une vibration qui se propage. ‘Ace point de notre exposé, il convient de se deman- der sil existent que Jes oscillations dont nous avons parlé, Au contraire, nous rencontrons de nombreux autres types d'oseitlations dang la nature, et de telles, manifestations ne sont ni isolées, ni sporadiques, mais celles cont analogues et voisines selon un processus defini, Nous avons déja vu comment une oscillation peut dit- férer dune autre par sa fréquence (nombre de m: nifestations ou cyeles par seconde}; eh bien, il est prou- vé que la lumiére, Jes rayons cosmigues, 12 chaleur, Tes ultra - sons, les rayons ultra - violets, ete., sont aes! bellations diféromes, Gant leur trequence et leut Fropagation, et pourtant elles constituent, dans le ene Nenble une auceesion continue. Xn consdquence, Ih est Dourible détablir une sute déterminge entre toutes ex Pine, done entre toutes Yee Tréquences, «en donnant des nome sppropriée &chacune dex somes particule de catte échelle ou spectre contig, [Lorelle humeine peut pereevoir des oxsilations dont ta iedquence minimum eat eonvicon 2D cycles pat 3¢- Conde: ce tont let wone Jes plus graves que nour pul ions entendre. Bu avgmentant 1a fiquence 00 tea Jerson toute a gamme des sons audibles jusqs?h 12000 tor 18000 eyeles (ons eas dont Ia timite de 1a tre uence varie dune, personne A Yaure ot déeroit aves ager. Aurdela de cette Limite, notte oceille ne peut Dereevoir lee gllations, ngite tympan wétant plas en mesure de suivre des osciflations d'une tele fréquen- te. Cette premitre gamme Alveilaione peut ana & dante condes sonores. Bn employant In terminotog propre & In radio, nous Fappelleons gamme de Basse Freauence (sudo trégusace?, Nong pastns entity’ au domaine des ultra-sons qui peuvent d6ia ttre range parm| Tes tréquences radi, Ces ulteecsns sont caractérigs pa le fit gla 8 com portent b peu pris comme le ton, en ce quh concerne Tear diffusion et lowe propagation, et cect jusgu’a une Timite de 20000 & 30000 eyces par seconde. Cet osei- lations ullrasoniques ont diver sages industries que fous dtadierons ex temps Vout. ONDE ELECTROMAGNETIQUE Si nous continuons & sumenter Te fréquence des scillations, nous entrons dans Je domaine des oscl- Iations Glectrques appelées « éostromagnétiques>, ef ublisées principalement en radi. ‘Le moyen ou le procédé pour produire les osilations varie mutvent In gomme de fréquence sntéressée ainsi pour tout ee qui concerae les tréquences acoustiques et Sonores neus pouvons eroployer des générateurs méca- niques. andis gué pour des fréquences plus dlevées, aux VOTRE CARRIERE = Fig. 7 Une onde est une vibeation qui se poo. page. Par rapport un niveau 2610 (0), ane moti de Tonde peat étre appelée «postive» Cr} ee Pate « négative » (—). Entre le mast ‘mum posit et Te mégatit (entre Tes pointes ow cexétes) se mesure Famplitude de Fonde. La dis tance entre deux pointes (également enire début et fin) construe un cycle complet de Ponde. Le nombre de cycles qui se produisent pendant 1 seconde donne ta fréquence de cette onde oscillations électromagiiétiques comme ci-dessus, Je gé- nérateur est essentiellement de nature électrique. Comme il serait. peu pratique dexprimer toujours en eyeles (ou hertz) des fréquences représentant un nom bore aussi grand (exemple: 3.000.000 ou 30 009000 d’FI2) ‘on recoust couramment aux multiples; ainsi on utilise, le kiloherte (1000 Hiz=1 k¥z) et le Megahertz (1.000.000, Hx = 1 ME). Rous avons, jusqu'ici, employé indittéremment les termes cycle ou hertz; rappelons que cest seuleinent ce dernier qui doit étre employé offiicllement, par con- vention internationale. Nous utiliserons done toujours, pour indiquer une fréquence, Je terme hertz et ses mul- tiples. Quoigue, sur de nombreuses publications — en particulier dans les revues américaines — on pourra Fencontrer les termes eyeles, kilocycles, mégacycles, devront toujours étre suivis de la précision «par seconde Dans Je spectre de toutes ces oscillations on a, comme nous Pavons dit, une classification qui tient compte de la tréquence; mais plus encore que la définition d'une gamame de fréquence, ce qui intéresse évidemment le plus Ie praticien, est son compartement, En expérimentant sur les phénomenes produits per les oscillations non perceptibles par nos sens, homme parvint & produite et & utiliser les ondes de fréquence supérieure & 18 ou 20000 hertz, pour les communica tions & distance: Ja radio était née, Avec ealle-ci on put se libérer des liens formés par les lignes électriques et Tes edibles qui, jusqu’alors, avalent caractérisé les communications 14légraphiques et téléphoniques. V1 eviemt 4 Maxwell (1866) Ie mérite @avoir affirmé ‘que lee cecillations électriques de frequence trés élevée peuvent se propagor dans Vespace, que Ja lurniere meme, nest qu'une des manifestations des oscillations éleetro- magnétiques et que la propagation des ondes élee- triques se fait & In vitesse de Ja Iumlere, cest-a-dire & lune vitesse voisine de 300000 kilometres & Ia seconde. Les théories de Maxwell furont confirmées en pra- tique par Hertz en 1887 (d'ot, le nom «onde hertzien. ne» et Tunité ehertz) puis. aprés les travaux de Branly, ce fut Marconi (1894) qui réussit le premier A Gtablir une communication @ distance, par Je moyen des ondes lectromagnétiques. ‘Un développement vraiment grandiose suivit cotte découverte qui s‘enrichit, peu & peu, de multiples et géniales inventions (la valve thermoionique, 1a modula- tion, les transistors, ete,,) pour parvenir aux résultats actuels. On ne peut pas dire, évidemment, que Is situation présente constitue le dernier développement de cette évojution. ‘Au début de cette étude nous avons fait ressortir comment, & partir d'une source sonore, Yonde sonore se propage dans toutes les directions par suite de Ja perturbation dun milieu dlastique, par exemple air, Lair est done un miliou nécessaire a la transmission, du son. Une source d'oscillations sonores piacée dans le vide (absence air) ne tera patvenir aueun son a notre oreille Tl a été démontré que les ondes électriques, et diver- set autres perturbations ou radiations, par contre, s2 propagent dans le vide; cela constitue une autre par~ ticularité importante — outre celle, déja vue, de Vim- possibilité de perception directe par nos sens — qui caractérise Ia différence entre les deux gammes Sous cet aspect particulier de Ia propagation, les ondes électriques se rapprochent assez des ondes lu- mincuses, car la Iumfére aussi se propage indifféremment ‘en présence ou en Tabsence d'air. Nous avons dit éga- Tement que leurs vitesses de propagation étaient égales cet nous pouvons maintenant affirmer que le milieu ext identique. Un tel milieu, déja défini comme étant impondérable, élastique, omniprésent et impercepti- le a nos sens, Véther eosmique, c'est V'espace Iui-mé- me (Einstein) qui est ainsi quelque chose de con- ret avee ses propres propriétés physiques: le néant ou vide absolu n'existe pas, . ‘Les ondes radio, différont des ondes lumineuses sou lement par Jeur fréquence (celle de la lumiare étant plus grande), Incidemment nous indiquerons quo, de mime quo les différentes {réquences acoustiques carac- térisent les sons, les fréquences 4 Tintérieur de la gamme des fréquonces lumineuses caractérisent les @i- verses couleurs, Ces couleurs dans le spectre de Taree 5 10. VOTRE CARRIERE wevors ne Pad owe [ons vowccin Pook Fig, & - Pendant he durée d'un tyele, onde se propaye. La distr ce quelle parcourt - connaissant ot vitesse ~ peut fire déterminge: elle représente 1a «longueur donde » Fig. 9 - Bn augmentant fa fete «quence de Tonde, on diminue {a longueur , Ea effet, ayant plus de cycles dans le méme temps de 1 seconde, leur Tongueur sera nécessirement reccourcie, ainsi qu'on peut observer dant les) trois eas illustés. cicontze. en-ciel se trouvent en ordre de fréquences croissantes depuis le rouge jusqu’au violet, ‘Nous pouvons admettre, en conclusion, que V'éther entre en vibration sous Waction des oscillations Iumi- netses ow autres rediations, tout comme Tair Te fait pour des vibrations sonores, LONGUEUR D‘ONDE ‘Ayant observé Ja vitesse § laquelle se déplacent les, ondes, il est possible de diterminer, pour une certaine fréquence on nombre de hertz (eycies par seconde), le chemin parcoura pendant un cycle entier (figure 8). La mesure ainsi obtenue peut également servir & iden- ier cette oscillation déterminée et prend le nom de Tongueur onde. Connaissant une fréquence on hertz, 1a longueur Glonde carrespondante s‘obtiendra simplement en divi- sant Ia vitesse de propagation (300 000 000 anétres & ta seconde) par la fréquence: Vitesse de propagation Longueur onde (en m) Fréquence ex hertz fréquence = 300 00 000 En figurant pat } (Lambda de Yalphabet grec) la longueur d'onde et par f le fréquence, on pourra écrire: 390 090 000 f Du fait que ta vitesse de toutes les ondes électroma- gnétigues dans espace Libre est la méme, 1a longueur onde diminue quand la fréquence augmente (voir figure 9). Connaissant une seule de ces grandaurs, il fest possible de trouver Tautre, Ainsi la fréquence f pourra étre déterminée si Yon connalt Ia valeur de 4: 300 000 000 a En appelent T Ia durée d'une période ————— Pe pened’ “360.000 000 nous aurons également: A = 300,000,000 « 7. ‘Tout co qui prévéde concerne les ondes électromas anétiques, Dans le cas 0 nous voudrions procéder de méme pour les ondes sonores, il faudra tenir compte de ta ‘vitesse de propagation qui n'est pas la méme. Ainsi, Ja vitesse de propagation d'un son dans Yair élant de 340 m par seconde (au Tie de 300000000), un son d'une fréquence de 340 hertz aura une Iongueur d'onde de 1 metre, tandis que pour une méme longueur donde Glectromagnétique, 1a fréquence serait de 300 Méga- hertz (millions de hertz), Pour usage général, les relations pourront ainsi étre formulées: v k= 1 dang lesquelles, f est la fréquence en hertz, i Ia Jon~ gueur @onde en mitres et V la vitesse de propagation en métres & In seconde, veu ‘TELECOMMUNICATIONS. La découverte des savants est venue satistaire la né- ‘cossité rescentie par les hommes de communiquer avec leurs semblables a de plus grandes distances que celles permises alors par les moyens & leur disposition. Le télégraphe, qui avait déja rendu possible Yen voi de messages & des distances importantes, en si- gnaux conventionnels (alphabet Morse}, se trouvait sur- classé par la radiotélégraphie, particulidrement pour les liaisons longues distances pour lesquelles elle se révelait Immédiatement plus économique tant pour les installations que pour V'utilisation, Un peu plus tard, avec T'introduetion de la radio- teléphonie, la meme situation se présentera d'une mae nisre analogue pour le %éléphone, Ce nouveaux systtmes permettaient, d'autre part, de résliser des communications entre mobiles en mou vement qui ne pouvaient, par conséquent, étre reliés Fig. 10 - Les ondes sonores, ov < informations », par Viatermédisice de VOTRE CARRIERE - la modulation, sont incorporées — dane T'émetteur — 2 onde dlectro magnétique (d’oi le nom de « portease ») jusqu'an sécepteur ob se pro- dit le processus inverse de celui qui des Glectromagnéciques dans Vespece. en few dans Témetteur. Pres de Vémettenr, un dément spécial — assume Ia mission particuliére de porter l'information recue d'un point 4 un autre, dod le nom, maintenant ‘usuel, d'onde porteuse. ‘Nous avons done une production — ceuvre de Mhomme fondes électromagnétiques et une transformation de celles-ct dons le but @obtenir une utilisation plus com- pléte et meilleure. Nous pouvons ainsi comprendre ‘combien il est important d'étudier et de connattre le comportement de telles ondes duns Véther. En allumant une lampe électrique, nous envoyons dans espace des radiations lumineuses. A la distance d'un métre, de deux métres, de trois métres et plus, ‘ous pourrons toujours apercevoir la lumiére et les objets éclairés par elle, Nous disons couramment que nous voyons ee qui est situé dane le champ dlluming. De méme, nous avons également un champ dans le eas des ondes électromagnétiques: nous pouvons dire, par sulte, que celui-ci est 4 1a base des phénoménes Glectriques que nous nous proposons d'étudler. Le ‘champ, dans ce cas, n'est pas visible et nous pouvons seulement, avec difficulté, déterminer sa présence et son action et, ce qui est Te plus important, prévolr son ‘comportement. Par conséquent, nous savons qu’en un point on peut enregistrer an effet dont Ie cause se trouve en un autre point, élant donné que ces deux points se trouvent placés dans un méme champ, sans que, pour cele, nous puissions découvrir aucun Hen visible entre eux. ‘Nous avans jusqu’iel défini Yonde particulitre qui hous intéresse, comme étant des vibrations électro- ‘magnétiques: TI convient maintenant de faire observer que le terme « électromagnétique » résulte de accouple- ment des adjectits «électrique > et «magnétique +; en d'autres termes, les ondes dont nous nous occupons sont ainst définies parce qu'en réalité, elles comportent un champ électrique et un champ magnétique. Pour Yen- semble, nous pouvons done parler do champ électroma- gnétique et d'onde électromagnétique. Dans cette étude initiale, i sereit prématuré den treprendre T’étude de la noture de ces deux champs. Pour une bonne compréhension de ces phénomenes i ‘convient, avant tout, de voir ce qu'est I'électricité, com= ment elle se crée, comment elle se comporte et quelle est sa nature. Crest ce que nous ferons trés rapidement, des le prochain numéro. ‘Nous indiquerons encore que les ondes électromagné- tiques sont émises dans léther au moyen d'un dispositif spéelalement imaginé pour assurer une meilleure diffu- sion: i s'agit d'un syst8me rayonnant (voir figure 1 communément appelé antenne (d'émission). Un élément analogue est place au point de réception (figure 11): sa fonction est inverse; ici Vantenne (de réception) a pour effet de recucillir (capter) Ménergie Glectromagnétique qui se trouve dans espace environ- nant, en provenance — par effet de In propagation — de l'émetteur, sous forme dondes. Liénergie importante qui peut étre aujourd'hui en- voyée dans Tespsice, sous forme dondes électromagné- fiques, ainsi que la possibilité pour des récepteurs mo- demes d'étre influencés par ces ondes, méme a grande distance (sensibilité), a conduit 4 supprimer Pantene de 7 12. VOTRE CARRIERE (gs) il i 3 vecw: | smn | muse) wim | seatn | tame fone | resiodittavion | cadiodittorion | grande distance | mod. fréquence radar hhertaions spatiales | & H i 5 3 ; 5 won | somes | ve | snae | sommes | o0 | om Fig. 12 - Dans Vimmense domaine des ostillations, pets let ultssons, commencent les ondes hertzennes quine repré ‘télécommunieations, ‘entent, eridemment, quione artic de. spectre des oscillations élec romagnétiques, Dane Ia technique des fez onde hetziemes trouvent: des applications différentes selon leur fréquence (leur langueur donde), comme le montrent cet ilusteetions. Leur domaine finit Ia ob commence celui des rayons infra-rouges. réception telle qu'elle est représentée sur la figure 11, ‘ceci dans 1a majorité des cas. A sa place, I'antenne est simplement constituée par un fil conducteur de faible Jongueur et, quelquefois — comme nous le verrons — directement incorperé & Vappareil récepteur. ONDE HERTZIENNE Nous avons dit que les oscillations de 20 hertz a 18000 Hz (15 kHz) environ sont appelées sonores, ou de Basse Fréquence (si elles sont électriques); celles allant de 15000 Hz & 30000 Hz sont Jes ultrazons et enfin, & partir de 30000 Hz commencent les oscilla- tions @ectromagnétiques. ‘Les ondes électrornagnétiques présentent une gamme tres étendue de fréquences; elles sétendont (*) de 30.10' Hz (0 kHz) a 3.10” Hz, produisant des _mani- ‘estations physiques variées ainsi qu'il apparait dans le tableau suivant: de 30,10 8 310 Be «de 76.10 & $7.10" Hz de 87.10" & 75.10" Hz < de 75.10 & 3.10" He de 310% & 610" Hz cde 6.10" & 9.10" Hr au-dela de 310” He ‘Ondes Hertziennes Rayons infra rouges . .. Lumidre visible , Royons wltra- violets... Rayon Xoo eee eee Rayons Gamma Royons Cosmiques . Comme on le voit, les ondes qui concernent directe- ‘ment les communications par les ondes hertzien- nes, ne constituent qu'une petite partie du spectre entier des rayonnements électromagnétiques. Malgré cela, leur ‘comportement varie considérablement dans des plages de fréquences relativement petites & Vintérieur de cette gamme (figure 12). Ces diftérences ont conduit & ré- partir les dites ondes en divers groupes. qui par con- vention internationale ont été classés comme suit: ‘Ondes Hertziennes ‘onde Memtrigan moins de 03 MH (plus de 1.000 mm} ‘Onder heomtvigns de 0,283 (de 1.000 8 100m) Onde dtemtiines de 2-890 He (e100. 1 m) Onder mdniga de SD S00 MH (de 10.8 Tm) Cntr dkindsge do $004 3000 MME (de 1 a1 m) Conds senntiives de 3000 4 30000 MMe (de 0,1 8 0,01 m) ‘Onder ints de 30000 2 300000 MHz (co 0,01 4 0,001 m) Pour Tutilisation pratique des appareils récepteurs, on f recours 4 une répartition plus restreinte, les dénorai- nations universellement adoptées sont les suivantes: ‘On nage de OIE. OA NH: — (ce 2.000 8 1.000 eo) (Onde nenmes 68 0152-4 14 MHZ (de S76. 187 m) nda ems de «ASO (de 100.8 10m) ‘Onder wrcemns de 20.8900 MH de 1D RT mn) En terminologie radio usuelle, toute la gamnme de ces tréquences est appelée radlo fréquence, ou, encore, par opposition & la «Basse Eréquence déji définie, Haute Fréquence (en sbrégé LP.). ‘Nous indiquerons, dans notre 3° econ (voir tableau 4) lune autre classification des ondes hertziennes, avec ré- férences aux sbréviations employées en langue anglaise. comme VILF. et UE, qui, en raison de T'influence (7) ho cours de Pétude de le radio, sot on technique, soit en pratique, vs rencontront cartes aleurs représenies par un hombre tslamant grand (ov 1 pait) quit seeait tras malaisé de Vécrre en eniee; pour ramédier cla, on utile trds souvent les plenees un rembre. ‘La puissance est constite d'une e base » at d'un « exposant ». HN ext antardy que le nombre de base doit dre moltipie par luumime avient de fole que "indive le ehiire de (exposant. Par xerple: 10" (10 tt Iz bree at 2 Veposant) signifi: produit dy frombre 10 par hinmdme {e's 8 dire 10x10 = 100). De mbme, 10" donne 10. 10% 10 = 1.000, et ans de suite ‘Quend axgosant gst 2, on dit encore que le nombre est Aleve ta catrd 9p quand Hest 3, quil est die wav cube > ‘a pulssonce” pout dpalament servi A indiquar um nombre, eis pati Dane un fe cs, exposant ett cdg il est precéa dy Signe moine (—). La puistance, dane ce can, simplife Vecrture des hires décimaus avec plusieurs atros: la valeur indiquee correspond av result dune dlvision dy chife 1 par la puissance ‘ainsi, par exemple, 10-> {lire 10" puissance mains 5) em cespond & , 1 1 — = —-—____ .00001 1 WxtOxtox1xlo ——_*100.000 vor CAMRIERE «13, Fig. 13 - Une onde incidence rencon- trant un cospe solide (D) peut etre refléchie (F). Br passant d'an miliew ‘A dans un alien B elle peot étre ré fevetée (E). Fig. 14 - Les ondes qui parviennent 4 Vonosphtre seront sowvent séfractées et, par suite de ce changement de digestion (2 partir de E ex FL-F2), pouront retourer vers la Tere permettant tune lisison & longue distance entre A et B. mondiale de la technique américaine, deviennent d'un tusage courant, méme dans notre pays. COMPORTEMENT DES ONDES HERTZIENNES. Réflexion ‘Les ondes radioélectriques peuvent étre réfléchles par Jes corps solides, Aux fréquences élevées (ondes cour- (es), les ondes sont immédiatement réfiéchies par ntim- porte quel corps solide qu’elles reneontrent; tandis ‘qu’aux fréquences basses (ondes longues), la réflexion se Produit plus difficilement, étant donné que le plus grand nombre des corps solides rencontrés sont petits par rap- port a Is longueur donde elle-méme. La terre réfigchit les ondes de toutes les fréquences. Le phénoméne de réflexion de la lumiére sur les mix roirs ou Jes objets brillants et celui de 1a réflexion du son, appelé « écho », sont bien connus. La réflexion des ondes radioSlectriques est en tout point semblable, La réflexion se produit parce qu'une onde électroma- enétique incidente erée des dans le corps qu'elle frappe, ct ces ecourants» agissent comme de minuseules sources d'ondes électromagnétiques qui, & leur tour, retransmettent Vonde incldente, C'est la rai- son pour laquelle les matériaux appelés «bons réflec- tours» sont ceux dans lesquels il est facile d'induire de tels ccouranta >. Réfraction ‘Au cours de Jeur rayonnement, les ondes électroma- anétiques peuvent également subir le phénoméne de Féfraction. Les deux phénoménes ci-dessus sont sché- ‘matisés sur Ia dgure 18. La réfraction west autre chose qu'un changement dans a direction des ondes quand elles passent d'un milieu i un autre, On sait que a lumiére est réfraciée par le verre et Tesu; il en est de méme pour les ondes qui traversent deux milieux différents, ayant des conducti. Dilités différentes comme, par exemple, deux couches air ayant des densités ditférentes. Ces couches air électriquement chergées, qui sont, situées tras au-dessus du sol, ont des caractéristiques dittérentes de celles de lair qui se trouve immédiate- ment au-dessus du sol, Elles constituent Ie qui se trouve & 100 km d'altitude et s'étend jusqu’a prés de 300 km. Les ondes radioélectriques qui alleignent Tionosphere sont réfractées et elles peuvent Gre déviées au point de retourner vers Ie sol. De telles ‘ondes, qui sont appelées parfois condes réfléchies » retournent au sol a grande distance de Vémetteur (voir figure 14) et rendent ainst passibles les communications ‘A grande portée. Diffraction Parlons, enfin, de la diffraction. Parce que Vexpression « ditfraction » ressemble & «ré {rections et parce que les deux phénomanes indiquent tune inflexion dans ta direction de Yonde radioélectrique, 4 est facile de confondre ces deux termes, Toutefois, nous pouvens éelaircir les idées en disant que diffraction, signifie que les ondes sont déviées autour d'un corps situé sur leur parcours, tandis que réfraction indique que les ondes voient leur direction modifiée quand elles traversent dewe tilieux de conductibilité différents. Les ondes diffractées ne passent jamais & travers le corps qui les diffracte, tandis que cela se produit en eas de réfraction, Un exemple de diffraction est donné par la dévia- tion des ondulations de eau autour d'un objet im- mergé, La diffraction des ondes radioélectriques est en tout point semblabl Les montagnes, ot autres gros obstacles rencontrés pendant le parcours, eréent oe qu'on appelle une « zona dombre »; mais une petite fraction de onde peut atre déviée dans cette zone grace A le diffraction, La dif- fraction des ondes radiodlectriques est plus prononeée aux frequences basses, tandis que les fréquences élevées subissent, seules, une légere déviation. Ces propriétés ‘ont rendu possible 1a réalisation des «radars» qui uti- sent des ondes de frequences trés élevées dirigées vers la cible et réfléchies par cette derniére en ligne droite Si, par contre, les ondos étaiont aiffractées autour du ‘but, nous aurions un phénoméne d’'échos dans la zone dombre et le fonetionnement du radar serait imprécis. 9 14 - vorne carne OUTILLAGE et ACCESSOIRES de CABLAGE Dang la réslisation dappareils radio‘lectriques, on trouve certains éléments ‘qui ont Ja partiewlarité d’étre ceommuns & la quasi totalité des appareils. On peut dire Ja méme chose en ce qui concerne les outils nécessaires ‘aux opérations de montage, eux réparations, etc, En excluant pour le moment, ce qui est véritable- ment 1a pitee détachée radio — que nous rencontre- rons et analyserons en détail par la suite — nous ci- terons, en premier lieu, les conducteurs, qui jouent un ble trés important dans tout le domaine de Mélectro- nique, Ce sont lee conducteurs (ou fils électriques, comme con les appelle quelquefois) qui, comme leur nom Vin- dique, condulsent Vélectricité et permettent de relier les dittérente organes constituant Yappareil. Dans cet emploi particulier, Ils sont baptisés connexions et il est. facile de deviner que la rupture ou Tomission d'une seule connexion peut compromettre q’ane maniére im- portante, parfois vitale, le fonctionnement d'un en- semble tout entier, Les condueteurs sont, en outro, partie intégrante et prépondérante de diverses pléces détachées. On réalise avec eux les transformateurs, les résistances, les diver ee bobines et autros organes que nous examinerons également. Les eatactéristiques que doivent présenter les con- ducteurs électriques peuvent varier sulvant leur utili- sation. Ainsi, fl est parfois nécessaire qu'lls soient ons conducteurs de T’électricité, tandis que dans cer~ taing eas, ils doivent étre tout le contraire (ils doivent présenter un certain obstaclé au passage du courant, Cest-A-dire une résistance). (On peut avoir besoin de conducteurs rigides ou sou- ples, de fortes ou de faibles sections, simples ou mul- tiples, nus ou isolés (cest-a-dire protégés par un ma- tériau de caractéristique électrique opposée a la leur, un isolant), de section ronde ou carrée, ete, ‘Le radiotechnicien devra trés souvent dans son mé- tier, enrovler ou dérouler, sectionner ou réunir, tendre, isoler, repérer ou ealculer des conductours de toutes sortes. Pour cela, fl devra disposer d'un certain nombre outils qui lui seront indispensebtes. Ainsi, 12 radio- technicien devra se procurer un Squipement minimum ui permettant de faciliter grandement son travail futur. OUTILLAGE DIVERS Nous nientendons pas nous étendre sur Is deserip- tion des outils connus de tous, mais il sera nécessaite de mentionner bridvement ceux qui sont spécialement adapiés aux besoins des radiotechniciens Les pinees dont on pourrs avoir besoin, seront choi- sies de formes diverses: par exemple, a bouts ronds, particulidrement utiles pour replier Vextrémité fun fil de cablage; & bouts plats (striés ou lisses & Tinté- rieur); @ bouts pointus, recourbés, Il est, enfin, indis- pensable de posséder des brucelles semblables & celles utilisées par les philatélistes, qui sont particuliérement tatiles pour maintenir les extrémités des Gls de cablage dans Ja position voulue pendant 1a soudure, La figure 1 ‘lustre deux types de pinces parmi les plus courantes, In figure % montre les brucelles. Un autre outil important est la pinee coupante qui permet de couper nettement un conducteur 1a lon- gueur désirée, Il en existe de grandes, eapables de couper lun eAble d'acier de gros diamétre et de petites, desti- nnées uniquement & sectionner des conducteurs de fsi- ble diamatre; le choix du type sera foit de telle sorte que 1a coupe effectuée no soit pas préjudiciable & son fonetlonnement, ‘Un modéle de pinces coupantes est illustré par le & eure 3. Les ciseaux sont également utiles; ceux employés en. radio sont d'un type assez court et robuste (gure 4); lis présentent la particularité de posséder une entall- le — visible sur la figure — qui leur permet de sec: tionner les conducteurs & la maniére d'une pince cou: ante. Le tournevis figure également parmi les outils in- dispensables (figure 5); il en existe divers modéles & plusieurs dimensions et il conviendra d'en posséder une série compléte avec manche isolant. IL est, en outve, utile de disposer de deux ou trois mmodétes trés longs (environ 20 em) avee une tige fine, capable d'atteindre les vis au milieu de divers éléments ‘encombrante fixés au chassis, évitant ainsi de démonter ‘ces éléments. Un type de toumnevis indispensable au_radiotechni- cien est réalisé entiéxernent en matiére isolante; il sert uniquement pour la mise au point (alignement) des récepteuts de radio, car, étant constitué de matigre isolante, (voir figure @), il évite certains phénoménes qui seront déerits par la suite, IL en existe de différentes Fig 1 De pes de pine pout I il du radiotechnicien: les pinces rondes, ‘tices pou fate des Boucle sux exe tte ds fil de ciblageetceos bows Ri? Nes bru tecours pout attcinde les Scour dit Cynon es Som Fig. 4 + Les cieaux les rapprocher paralle- dons un tel cas, le deux fils pew soudure d'un fil ement mur une courte distance ‘vent &tre dabord wrsadés comme sur une cosse re ex A, Bou C, puis soudés Tie: en B, soudare de deur fils sur la méme cosee. ‘Une température trop basse au contraire, diminue la ra- pidité de In soudure aver risque d'avoir une « soudure {froide» (soudure qui, bien que paraissant normale, est ‘en réalité mauvaise et peu sire, car Ia fusion n'a pas incorporé les éléments & réunir). Pour ces raigons, il sora bon de vérifier fréquem- ment la panne du fer, afin qu'elle ne soit ni trop lon- ue, ni de section trop petite el, par suite, inapte 3 fournir Ja chaleur nécessaire pour réussir une bonne soudure. Au contraire, une panne courte ef large don- ne une température trop dlevée. Lo dismétre du fl de soudure devra toujours étre proportionné & la surface de Ia soudure & exdeuter. ‘Avee de (elles précautions, on obtiendra des soudures plus rationnelles, évitant un volume excessif et 1a chute de gouttes. Pour uiiliser correctement 1a soudure en fl, 4 ost nécessaire demployer Je systéme classique, cest Avdire fil et fer & souder, placés en mime temps sur Je point & souder, Pour faire une bonne soudure, en plus du fer a souder et de alliage décrits plus haut, iI faut encore tun prodult accessoire, dénommé « pate 4 souder », dont Je role est de faciliter la répartition uniforme de rétain sur Ia surface & souder, tout en évitant Poxydation roduite par Ia température assez Glevée du fer & souder, La composition de cette pate est i base de colophane (wvlgairement appelée résine), et, dans le cas de Malliage actuellement le plus utilisé, elle est incorporée dans Ie fil de soudure en son centre dans la proportion de 2 4 25% du poids total. ‘Au moment de Ja soudure, Ie coefficient de dilata- tion de Is résine étant plus grand que celui de Val- Tiage, des que Ie fil a’étain entre en contact avec la panne, la résine devient semi-liquide, sort de son ca- nal et se répand sur la surface a souder qui est en- suite immédiatement recouverte par Ie métal en fu+ sion, qui se solidifie das quion éloigne Ia source de chaleur. Dans Ia technique de le soudure, il est bon davoir toujours présent A Tesprit ce qui vient tre dit plus hhaut; en particulier quill faut toujours souder en eppliquant fetain sur ta pidce préatadlement chouffée par le fer et non par déposer Calliage sur la panne du fer a souder pour 1a porter ensuite sur Ia partie & sou der. En effet, dans Je premier cas, ta résine s'étend sur les pigces & réunir et facilite la soudure, tandis que dans le second cas elle brile et s'évapore sur la pointe de la panne pendant le temps nécessaire pour porter colle-ci sur le point voulu TL faut, en outre, relents que pour éviter de faire des soudures « fr des ou séches» (cest-&-dire non amalgamées aux parties @ réunir) i] est nécessaire que les pitces at- teignent 1a température de Palliage, afin de permeltre sa distribution uniforme. Pour métalliques pertorées. La figure 13 montre comment on doit opérer pour souder les fils & ces cossee. En A, on voit Vextrémite dénudée Gu fil introduite dans le trou, et la soudure se fait en appuyant la panne du fer & souder d'un cOté de Ia cosse, tandis que I'étain est mis en contact sur 'sutre face. En B, plusieurs conductours aboutissent sur une méme cose et Yon remarquera Putilisation de brucelles (ou de pinces), pour maintenir les fils en place avant la soudure. Parfois, plusieurs fle doivent étre réunis A une méme cosse et, pour les maintenir en place pendant Tes opéra- tions de soudure, les extrémités des conducteurs sont re- pliges ou torsadées autour des cosses. Ce procédé, sp& Gialement employé dans Yes usines pour Ia construction ei grande série, est & déconselller formellement dans te cas de montages effectués & Tunité par le technicien ou Yamateur, Bn effet, dans ces réalisations, on peut étre amené & devoir dessouder un des fils, et cette opération risque @étze trée difficile si le conducteur est maintenu mmécaniquement & la cosse. Tl est parfois nécessaire de souder des pidces de di- mensions importantes, comme par exemple des plaque! tes de Isiton ou de cuivre, ou de souder directement tun fl d'une eertaine épaisseur sur un chissis métallique (@ condition qui ne soit pas en aluminium). Dans ce cas, la masse tant trés grande, il conviendra d'utili- ser un fer & souder de dimensions sufisantes pour “ obtenir, sp point voulu, Ie température nécessaire malgré Je perte de chaleur trés importante. II faudra, fen outre, aider V'action de la résine contenue dans la soudure par 'adjonction d'une autre résine, ou pate '& souder, qui est vondue séparément en boite spécia- lement pour Tusage radio (Sgure 14) tant donné les diverses variéiés de soudures né- eessaites, il convient de disposer de plusieurs fers a souder et de choisir le modéle suivent T'usage que Yon veut en faire, Nous donnerons, ci-dessous, une des- cription sommaire des divers types. MODELES de FERS & SOUDER a) Fer & souder classique Ti consiste en um manche en bois, ou en bakélite, ou de toute autre matiére de faible conductivité ealorifique, desting a protéger la main de V'opérateur. A son extré- rmité ett inséré un tube en fer nickelé qui porte, son tour, une pointe en Iaiton (droite ou courbée) voir (figure 15), Cette pointe, ou «panne, est enfonege en partie dans le tube de fer, et émerge de quelques contimétres & Vextérieur, La partie enfonese dans le tube est resouverte d'une matiére isolante (générale- ment du mica), sur Iequelle est bobinée la résistance chauffante (en tout point semblable 3 celle dun fer fa reposser), laquelle est & son tour protégée par un autre revétement [solant, Sous V'effet du courant élec- trlque, Ia résistance devient incandescente et transmet 8 chalaur & la panne de cuivre, la portant ainsi au out d'un certain temps, @ la température nécessaire our fondre Yétain. ‘La quantite de chaleur produite par la résistance doit Gre proportionnelle @ la masse de Ia panne de cuivre. Une température trop basse donnerait une soudure imparfaite, tandis quune température 1rop Glevée provoquerait une oxydation excessive du cuivre. Tl faut noter que Je culvre, & partir d'une certaine température, se combine avec Voxygine de V'air et s¢ recouvre d'une pellicule Woxyde (de couleur foneée) tres mauvaise conductrice de la chaleur. Pour cette \VORRE CARRERE «23 Fig 18 - Rec & souder & basse tension Fig. 17- Autres modales de fers 8 souder 4 résistance. Clu du bas eat de plus forte ‘wissance et permet des soudures plus Eenduee, dont la caractéristque est un chaul. age presque instantané, Pourva de pennes de techange, il ex tout indigué our les dépanneurs. raison, la panne doit étre nettoyée de temps en temps. ‘on pas avec une lime, ce qui Tuserait & la longue, mais avec un marteau relativement léger faisant sauter ‘seulement la couche doxyde. Pour retarder aut maximum le processus doxyda- tion, un bon moyen est celui qui consiste & tenir Vextrémité de 1a panne constamment recouverte par lune mines couche d’étain en fusion, renouvelée de temps en temps. I ne faudra pas ge servir de cet tain pour faire des soudures (absence de résine), mais, ‘au moment de souder, on fera un apport de soudure fraiche. Les résistances de chauffage, qui sont interchan- geables, peuvent dtre de différents types (figure 16); le fil résistant est relié & deux vis, Axées dans le manche, desquelles part le cordon Slectrique relié au secteur, Les pannes de Iaiton peuvent étre rondes, plates, trapézoldstes... selon les dimensions du fer & souder fet Vemploi pour lequel elles sont prévues. La gure 17 montre deux autres mod2les de fers, Tun deux servant Particuligroment pour faire les «masses ». Ces fers & souder doivent étre continuellement bran- chés sur le secteur car ils demandent quelques minutes our atteindre 1a température de fonctionnement. Ds sont done indiqués pour les ateliers faisant un travail continu, pour lesquels le facteur temps est d'une impor tance capitale. lis sont posés sur un support spécial, gé- éralement en forme de ¢M > majuscule, qui les main- ‘tient en une position telle que ta main de Youvrier puis se facilement les saisir, tout en éeartant suffisamment la pattie chande de Ia table de travail. Ce petit accessoire a également une certaine importance; sa forme dott atre éuidiée pour dissiper une partie de la chaleur dégagée bat la résistance de chauffage, dans le but de diminuer le phénoméne doxydation de 1a panne qui se produit pendant le repos, entre les soudures. D) Fer & souder inetantané Ce fer & souder, bien que basé sur le méme principe utilisation que le préeédent — fusion de la soudure au contact d'une masse chaude — est d'une conception et dun usoge différents. Mcomporte, avant tout, un réducteur de tension, Cestei-dire un «transformateur > qui, branché sur le secteur( dont 1a tension est de 110 ou 220 volts) la ré- duit & une valeur tras Inférieure, soit de 6 & 12 volts, (Nous étudierons, biont6t cette unité de mesure élec- trique, le volt, ainsi que Ie fonctionnement des trans- formateurs en général). Une telle tension, dite «basse tension» est appli- uée au fer A souder proprement dit, dun modéle analogue au précédent, mais dont lee dimensions et le olds sont tres inférieurs, La panne est également constitué d'une masse de cuivre, de dimensions plus réduites, laquelle est chautlée de ce fait, en peut de secondes par une résistance enrou- Ae tout autour poussée & Yincandescence sous Tettet du courant électrique, ‘La différence principale avee le fer & souder normal, réside dans le fait que le fer instantané, bien- que tou- jours relié a une prise de courant, ne fonetionne que quand Topérateur presse sur un interrupteur situé sur Je manche, La tension du secteur est alors appliquée au réducteur de tension et, par la suite, & la résistance chautfente, Dans ce cas également, Vindustric s'est ingéniée & créer des fers & souder de forme et de type variés, dans Je but d'en faciliter Tutitisation et de les adapter aux divers travaux, Ul existe, par exemple, des fers & souder rapides, dans esquels le réducteur de tension est contenu dans un petit coffret dod partent deux cordons biflaires; un des cordons est relié au secteur électrique, tandis que Yautre alimente ta résistance du fer & souder. Sur le dessus du coffret est fixé un support trés commode pour poser le fer lorsqu’on ne s'en sert pas; la figure 18 ‘montre un modéle de ce gente. Une seconde version, visible sur I figure 19, est ap- pelée , cest-a-dire au chassis ou bati qui supporte Yapparell tout entior. De telles liaisons peu- vent se faine tras facllement au moyen de soudures, mais cela est possible seulement quand le chassis est constitué par un métal pouvant étre soudé a l'étain, tel que le fer, le cuivre, le laiton, ete... mais non en ‘alumfnium ou ses alliages, Dans ce dernier cas, ou bien s'il s'agit de réalisations dans lesquelles le facteur économique peut dire négligé au profit de Vesthétique, <7 ett tp tg! Fig. 25 ~ Rivets de former diveress munis de costes, Ile peuvent Gre fixe sur Je mél ou sur un jsolant selon les besoins. LP Vrms cAnRIERE «25 —<—@e Fig. 27 - Borne normale et one isle dean tie de ation. Elles permertent des “connexions volutes Fis, 26 - Dou sais sares, Tout comme les Teettt Fishes douites, elles peuvent cre domt de diverses couleurs pour tune, celle dit bas permettze une rapide Mem cet soles, tification des fonctions. ow de Is pertection du travail, les liaisons a Ia masse s¢ feront par V'intermédiaire de certains accessoires que nous décrivons ci-dessous. Cosses. Les cosses sont de petites lamelles de métal du type illustré sur la figure 28. Réalisées en cuivre ou Iaiten nickelé, elles peuvent étre soudées a une extrémité et finées a4 chissis par vis et écrou de Maus tre extrémité percée d'un trou. Tl en existe de divers types et dimensions, comme on peut le voir sur la fix ‘gure, et certaines sont doubles ou en forme d’étoiles, selon que un ou plusieurs conducteurs doivent éire éunis au point de masse, Leur réle est done de réunir un certain nombre de connexions qui doivent étre faites 4 le masse, métallique de Tappareit Par contre, dans Jes cas oi les connexions doivent ‘tre réunies entre elles, mais en un point isolé de la masse, on utilise les cosses relais, assez semblables & celles décrites plus haut, avec Ia différence qu’elles sont ‘Axées sur une plaquette de matiére isolante (non con- ductrice de Yélectricité), généralement en bakélite ov carton bakélisé, mieux encore en cSramique ou stéatite, cet igotant pouvant étze fixé mécaniquement au chissis Par une vis ou un rivet, La plaquette, suivant ses dimen- sions, peut porter un nombre plus ou mofns considérable de cosses (voir Ia figure 24), Le rivet nest autre chose qu'un petit tube métal- Jique avec un bord élargi & une extrémité (voir figu- Fe 25). Une fois enfoncée dans le trou desting & le re- cevoir, Vautre extrémité est éerasée par un outil spé- ial ou une petite machine appelée « riveteuse », ce qui @ pour effet de fixer solidement les deux parties, On obtient ainsi un assemblage mécanique, autrement dit, lune fixation. Le rivet est rarement utilisé pour établir uun contact électrique: il est plus spécialement destiné aux fixations mécaniques, Doailie, On appelle douilles ces petite accessoires qui, fixés sur un chissic, peuvent porter d'un c6té une ou plusieurs connexions, tandis que de Vautre cété ums logement est prévu pour recevoir une «fiche » ou «fix che banane», qui peut y étre placée quand cela est utile. La figure 26 en montre quelques modéles, simples ou isolés; la simple observation permet d’en deviner Yemploi. Comme on le voit, elles sont constituées par une vis métallique percée d'un trou (dun diamétre standard). A une extrémité se trouve la téte, généra- Jement & hords errondis, pour raisons d'esthétique, prolongée par un corps eylindrique de diamétre infé- rieur, fleté extéricurement pour en permettre la fixa- tion par un éerow. La douille peut étre employée comme simple prise de masse, cas dans lequel Ia seule pression de Vécrou de fixation, avec interposition d'une « rondetle », suffit & assurer un contact avec le chassis; elle peut également constituer un point terminal de masse, dans ce cas, 4un ou plusieurs conducteurs peuvent y étte fixés par soudures ou par intermédiaire de cosses placées en- tre Yéerou ot 1a masse ou entre un premier écrou et un deuxiéme, appelé «contre-éerou », Chaque fois qu'il fest lilis6, Je contre-éerou assure une Axation méca- nique plus sure, par Je fait qu'il empéche un éventuel desserrage du premier éerou sous Veffet déventuslles vibrations, Naturellement, jl peut arriver qu'une douille doive constituer me «prise» d'entrée ou de sortie pour un «courant» déterminé; dans ce cas, elle doit étre évi- demment isolte du chéssis, Ceei est réalisé de la ma- nigre iMusteée sur le dernier modéle de la Agure 26. UL agit d'une douille d'un moddle normal, fixée au chassis au moyen de rondelles isotantes qui évitent tout, contact entre la masée métallique et la douille Dans le cas de douilles isolées, on pourra trouver des rondelles isolantes de diverses couleurs, co qui sera tras utile, en pratique, pour différencier les utllisations Particuliéres de plusieurs douilles placées les unes prés des autres, Jorsqu'un code des couleurs aura été préala- Dlement tabi, Bornes, Les bornes sont somblables aux douilles en ‘ce sens qu’elles ont la méme utilisation, Elles peuvent également étre nues ou isolées (voir figure 22), La dif- ference consiste dans le tait que la partie extérieure est formée d'un bouton molleté vissé sur le corps de lm borne. Certaines bornes sont percées dans axe pour pouvoir étre utilisées également comme douilles. D’autres

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