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Gernet Revista P 13
Gernet Revista P 13
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ÉTUDES
GRECQUES
~L PUBLICATION TRIMESTRIELLE
M nSSMMTtOffPOUR
L'ENCOE~GEMESI
DESÉTUDES
GRECQUES
TOME XXII
?96
Janvier-Février 190~
PARIS
ERNEST I~EROUX, ÉDITEUR
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28, KIÛEBONAPARTE,
Yt'
DES
ETUDES GRECQUES
PUBUCATtON TRIMKSTRtËLLE
DEL'ASSOCtAT)~
POUR.
L'ENCOURA(!E)fE.r
DESETUDES
GRECQUES
Mabiissement
(RecomM d'utilité pardécret
publique du7jm))et
1869)
TOME XXH
ANNÉE 1909
\c~s~
\L'L-
PAR)S
ERNEST LEROUX, ÉDITEUR
VIe
28, RUEBONAPARTE,
1909
PAPYRUS RECEMMENT DECOUVERTS
(1)Aristophane,Gt'enoMtMe~, v. d2ii-)3.
(2) Lesaventuresd'Hypsipylesont racontéesde diversesmanières.Le récit le
plus détailléèt le plus voisinde la versiond'Euripidese trouvedans les scolies
de Clémentd'Alexandrie(p. i05), et cependantcette versionaussi diffèreen
quelquespoints de cellede notretragédie.Stacc,que Hartunga suivi dansson
~Mnp~M}'M/<<M,n'est pas non plusun guide sur.
i'Ai'mus tiËCËMMj'i' DtScoLVjsn'rs .3
(1) Les mots T:~u.'j(h:( A~;j. signifient t'a))cge~ent que je t~e donnais n
Lemnos.
(:!) Hypsipy~c en parle toujours en souvenir de Jason, le père de ses deux fils.
Et cependant, nulle part elle ne prononce le nom de Jason.
(3) Le papyrus porte a~ j'aimerais mieux 9v~
(4) \i)amowitz remplitla lacuneà la findu vers 34 par les mots 'Apr,Oo< Je
préfèreOoSpo' *Apft, choriambeéquivalant)a dipodieiambique.Cependantil
y avait peut-êtreici un participe,par exempleopjiM~~ot.
(3) V. 33. A !a fin de ce vers il manque un iambe. Les éditeurs suppléent /o;j
je su;)p!ue xA~~ov.
PAPYRUS RÉCEMMENT DÉCOUVERTS 5
que les deux étrangers étaient les fils qu'elle avait pleurés
comme morts. On voit que le devin, dont la vertu avait été
exaltée par Eschyle, a un beau rote dans notre tragédie.
(Fr. 64, col. II). 0 mes enfants, s'écrie l'heureuse mère,
« [la roue de la fortune] nous a fait passer d'un seul tour de la
« terreur a la joie enfin, notre vie se rassérène, lumineuse et
«douce.)' »
Amphiaraos dit qu'il a rendu bienfait pour bienfait, et, après
avoir formé des vœux pour la mère et les enfants, il leur fait
ses adieux, avant démarcher vers Thèbcs avec ses compagnons.
Les fils ~Wy~y/e « Que les dieux te bénissent, car tu l'as
« mérité, qu'Hs te bénissent, ami. )) (S'adressant aHypsipyle)
« Pauvre mère, il était donc un dieu qui ne pouvait se rassa-
« sicr de te faire souffrir. ))
Puis la mère et les fils se communiquent les aventures de
leur vie. Inutile de revenir sur )a vie d'Ilypsipylc. Les deux
fils avaient été, après la mort de Jason, instruits par Orphée,
Eunéos dans l'art de la musique, Thoas dans l'art de la guerre
enfin leur grand-père Thoas les avait conduits à Lemnos.
La tragédie se terminait par l'apparition de Dionysos. Ici le
texte nous fait défaut et nous sommes réduits aux conjectures.
Il existait a Athènes une famille (yen~) de citharodes, tesËM~eï-
~<M, qui rendait un culte à Dionysos Melpoménos (i) et pré-
tendait descendre de ce dieu par Eunéos. Voila pourquoi
Wila.mowitz suppose que Dionysos ordonnait au fils d'Hypsi-
pyle de se rendre a Athènes. Je crois qu'ensuite le dieu
envoyait Eunéos a Lemnos. Dans l'Hiade (2), nous voyons
Euneos résider, sinon régner, dans cette Uc. Pourquoi le poète
se serait-il écarté de la tradition homérique?
On se demande naturellement ce que devint Thoas. Faut-il
pour répondre à cette question, se servir d'un récit de Plutar-
que, en le modifiant légèrement (3)? D'après ce récit, Thoas se
(1)Voirez,))!, ~4.
(2)~.VIJ,46S;XX)n,'?47.
(3)U'tLpresP)utarque(77i<'see,chap.xx\')),)('s()eux<'rurcsMraicntprispart~ u
la guerre contre les Amazones.
10 H)~mW)~L
111
IV
ET~T~
~T:Xi'T:ï'j9!TÏ'.J~XO~M'~M;J.M~
S~TO?J"/X'j9!T'<E2'0~TO;l~:
De plus, il est. <)nestion de gens qui continuent d'habiter avec leurs enfants
~ueurtriers~; meurtriers d'un ftt'an{;er,n Athènes, ils seraient poursuivis par
la t'umiUe de celui-ci; niais meurtriers d'un de leurs parents, ils ne peuvent être
poursuivis et punis que par l'intermédiaire de leur propre famille. Dans la reatite
contemporaine et l'on sait qu'Kuripide en reste assez près les vers du
fragment ne sont intelligibles qu'avec la seconde hypothèse il y est parlé do ta
réprobation des Dieux, et justement c'est la justice divine que la famille appette
surette en pareitcfts;cf.Demosthcnc,C.t/i<u<)-2.
20 LOmSt.ËRXKT
(i) V. 6)o-Ct6.
<X'J 0 e' T Tt 5~ T~
;J.t~T':00' M; T' s~2s?')OX' 'Ay'.A).SM;.
22 LOL:!SGE~);T
(')Ant!phf)!),V,U
.n't)).THY s' 233
p. 42~et s.
(1)Glotz, .S'oMn<-t<ë,
(2) Cf. ]!rea), /Mt f/e ~ë~M/i~Me, 4" (*'()., p. ~9.'i.
24 LOtj!SRE)~ET
(1) L'n, bref dans p«<g)', est long dans y)n<(;< Dep)us, on n'a pas d'exemple
du passage de <)' a )'. Voir pourtant Henry, /')'MM (le ;yramm. camp., § 119
(4' éd., p. 189) et Bréal, M. S. L., X)), 15 (qui ne laisse pas de faire valoir contre
d'autres étymologies l'objection tirée de la quantité). Pour le redoublement de
après M long initial, cf. Vendryes, 7;!<c~ !i;t/ p. 123.
(2) Cf. Girard, Ot'~ati. j~ic. des /}on! p. 32, n. 1.
(3) Mommsen qui le soutient (même préfixe, suivant lui, que dans pe;'yf<)'t't<))!)
se contredit )ui-meme il admet implicitement (&<'o<<public, trad. fr., )V, 240)
que t'adage pose une définition cette définition stricte, pourquoi s'en serait-on
écarté tout de suite si arbitrairement que d'y faire rentrer l'indécence (que Plu-
tarque nous dit soumise à la juridiction des ~MaM/o'c.; parft'cMt:, cf. Rom., 20) ?
Témoignage qu'accepte pourtant Mommsen (p. 241, n. 1). Dans un même
ordre d'idées, on a pensé à rattacher pfo'ict~ct aux mots de la famille de pat'o'e
(Lnnak, de p~-tcf'f~t vocis 0)-t.~t)!e, Odessa, 1900) Wotalin (~)-c/t. ~<e<)!.
/.e~tA., X[f, l'!l-2) serait assez disposé a admettre cette dérivation mais le point
de vue juridique, visiblement, lui échappe un peu;
(4) C'est )'etyn]o)og~e proposée par,rohdc (Be:t&e)~e)'~ Bet/~e, VU), 164)et
adoptée par Brugmann. Plusieurs historiens et juristes s'y réfèrent, notamment
itrunnenmeister, qui a très fortement marqué le sens de la loi de Numa (f/a~
7\M~«t~f!uet'&t'ec/ien im a<(t'o)n. ~cc/t<, p. 108 et s.) Cf. Schrnder, RMf!e~ p. u58,
et Sp)-ac/)M~ < ~<f., 3'! éd., p. 405-406). Ed. Meycr (Ge~/t. des ~«e)'</n<m~, t),
n'' 326) dérive le mot de pn;)' (comme M. d'Arbois de Jubainvitte, ;Voxf. Rev. /i!
f/c f<f0t< /')'. el ë<t' XXV, p. 405 et s., mais dans un autre sens qu'on peut croire
plus heureux) et traduit y)~)'t'ct~t meurtrier d'une personne de son groupe
C'est une idée assez voisine de la nôtre, mais qui apparaît moins explicative.
(S) Brugmann t'adopte incidemment et comme lui paraissant tout a fait satis-
faisante Gr!<n~)'i.M, t~, 2° éd., p. 801.
(6) Mommsen s'oppose à cette déduction La supposition prise pour base et
selon )aquc!ie la yM4' même aurait été l'État et aurait eu le droit de punir est en
contresens de la conception romaine qui ne connait la yen~ que comme portion
de) l'État et ne lui attribue aucun rote d'Etat La question ne paraît pas bien
26 LOUtSGE~tNET
posée. i) ne s'agit pas d'attribuera ce qui n'était pas encore l'État un pouvoir
d'Ktat; EHd'autrestermes, le mot/M/'iCM~t et le mot aM~T'f,; ne définis-
saient pas un délit antérieurementa la juridiction sociale ce serait contradic-
toire. Ils désignaientun meurtre spé';ia),un meurtre commissur les membres
d'un groupedéfini.Dansla préhistoiredu droit, il va sansdire que ia réaction
contrece meurtren'était pas organisée.
(1) H y a des sociétés où mot qui désigne le meurtre d'un parent est resté
spécialisé dans cette acception ainsi l'irlandais /i'< (d'Arbois de Jubainvihe,
-E/. ~M- le f/ot< celt., ], C'!).
(2) C'est qu'il s'agit, au vrai, d'une souillure religieuse. Cf. le scho). d'Eschyle,
~<t)!<))., c. auOs'/TT~, 5 eSTL~L'pd;.
(3)ïtetenonsqu'il s'agitd'un phénomène
socia),et non pas de l'histoireparti-
cuticrede la Grèceou de Home cf. Schrader,<. c., et Kulischer,dans une
.n'e~NTN~ 27
VIL
(t) Dans lès X)) Tab)es,il est probableque pfn'tct~as'opposaita celui qui
occidit cf. Girard, c.
)'m;)i-ftf~<)S
~~) f.e même sens, « auteur d'un meurtre inlentionnel (''tait devenu assez
général Scho). d'Euripide, Troo~ 655 (= 660 Nauck) ~'j~v~; -~o ).6-o'jj'. To'j;
E'~O'jy! '~0') 'HT~oyou.E'~O'J~.
.\re~;xrm 29
(2) On n'a peut-être pas assez remarque que c'est encore un peu le point de
~'ue des Xi! Tables dans )'at'tic[e qui vise thotnicide involontaire (Girard, Textes,
p. 20, VIII, 2j) ~t <<;<ttmMM;; /'t~/t~ Mta~/6' f/;M?)t jecil. C'est justement notre
cas, et celui que prévoyait, mais bien pins nettement, la loi de Dracon.
(:!) Lysias, C.ora/M, 8G-S'?.
.U'e!~TU~ -31
Louis GEKKET.
LE SAMOOPAlKmOS ~AMtPHON
ET LA PERÉE SAMOTHRACIENNE
Y.X t]t'J'C'f~
()) .t)]tOMV! '/f,~0;XX'./J.r~
I:J.o()~~7.T, XXI:ita'JTf~ ';?,f.T:M
co
!:iTop~.tT~ XM'f)(A)ûHer, Ceo~)'. ), p.)).
(2) V)), t'r. 4? ;J.!TJt TT~ M~OM'~HV'OpO~-j-Op~~<<AL;i<~ TJ! T:S~ ~;SM~ T:]['
T).0'J; T6~u;, xx! TO TH'< S~;J.o6pXXM'/T:OA:0'/ 1'S;J.T:'J~XXti XAAOX~~XMU. <~
TTpOX~~X'. Xx~.oQpXXT~ \7,'?0~.
(3) 7'M<M, X, 2).
(4) KtfH. <<eeo~ Ae~ H)M, p..t48, t:;), 155.
(a) PseuJo-Scynmos, 660; Athénée, ), p. 3t; Etietine de tiyzancc, A'. M. 0~j:f..
(6) Éd. de Strabon, t. tf, p. 988 (f~e.t; cfo'tne ~c~toots).
('?)Voir[c tableaudressépar Pedro!i,o; p. iGT-8.
36 f'ACLPEUDmXËT
/GT,:nTx s~ (Harp.).
S'J~~TX~ (1).
Le cas de Samothrace nous eciairc, je crois, sur celui de
Lindos. Comme Samothrace, Lindos avait sa Perce, ses pos-
sessions d'an-dcla de l'eau. Comme Samothrace, Lindos, en
425, dut avoir a se plaindre d'une ~o'K~. Comme Samothracc,
elle dut envoyer a Athènes, en 424, une ambassade pour recta-
mer contre cette x~o-:xE' Comme l'ambassade samothracicnnc,
ceUede Lindos fit écrire parAntiphon le p)aidoyerqu'c))cavait
a prononcer c'est le Dsp!. 'ou A~/S~M'~ copou, qui nous
est connu par quelques gloses d'Harpocration. L'une de ces
gloses nous a conserve l'écho des protestations énergiques que
les Lindiens avaient fait entendre o~T:E~ o'i.Toijomoxxm~
xx!.xSu~KT~TaH. 'A'hJV E'~TM ?: TO'JA~3~M'/ ~OpO'J,X~. X' 'C'J
~xp~o-KT~-t. nxpK-c(j)on~tp. Il y avait dans ces plaintes quelque
chose de prophétique en 4t), Lindos, talysos et Kamiros de-
vaient rompre le lien confédéral qui les attachait a Athènes (2).
H était question, dans le A'o'.xxo;, de ces ~Txo~o!.
qu'Athènes envoyait dans les villes aHiëes pour examiner les
conflits auxquels ietribut.donnait naissance. Ce)a se comprend
très bien, si le A'ot.xxo.; était ce que nous supposons.
Dans les Oiseaux d'Aristophane, une des scènes qui font
suite il la fondation de Neph'etococcygie daube sur les ~Tx&~o'
LavHte neuve n'est pas encore bâtie qu'un de ces commissaires
y paratt déjà ne re)cve-t-e])e pas de )cur survcitfancc, comme
fondation d'un citoyen d'Athènes? Les scholiessont pour cette
scène tout a fait iusumsantes et erronées elles prétendent
11
111
Athènes,Hmarst891.
L'intervention brutale des grandes puissances est-cité
IV
Athènes, t9jnini8i/
Mon cher ami,
Vous devez bien comprendre l'état d'Ame qui m'a empêché
de vous écrire depuis si longtemps. A mon optimisme d'autre-
fois a succédé un découragement que j'aime parfois a attribuer
a ta fatigue morale de cette longue période d'angoisses. Je sens
le besoin de sortir un peu de l'atmosphère qui m'environne
pour me ressaisir. Mais je ne veux pas quitter Athènes avant
de voir notre horizon commencer à s'éctaircir, et la paix n'est
pas encore conclue! Quelles doivent en être les conditions?
Et cette paix une fois conclue, quelles épreuves encore et
quelles dilHcu!tés aurons-nous a traverser?
Vous avez raison dans tout ce que vous me dites dans votre
lettre du 25 avril. Que de choses se sont passées depuis, et que
ce court espace de temps m'a paru long Je me sens vieilli de
plusieurs années. Oui, tout le monde a, sa part de responsa-
bilité dans les malheurs qui nous sont arrivés, depuis le
premier jusqu'au dernier, y compris ceux qui, voyant ou
entrevoyant les dangers où nous nous risquions, n'ont pas eu
le courage de le crier par-dessus les toits. Cela n'aurait peut-
EXTRAITS DE LETTRES 5t
être pas servi beaucoup, car tout le monde était trop emballé
pour s'arrêter; mais ce n'en était pas moins un devoir à rem-
plir. Je me reproche de ne l'avoir pas rempli pour ma faible
et humble part. Je me reproche aussi de m'être laissé mêler, ne
fût-ce que tout a. fait superficiellement, a cette Ligue Nationale
qui, sans mériter de devenir le bouc émissaire qu'on en fait
maintenant, n'en a pas moins eu le tort de se dévoyer et
d'ajouter son impulsion au courant qui nous a menés où nous
nous trouvons.
Mais je n'aime pas encore à parler de ce passé si douloureux,
même avec des amis tels que vous. Ah que je voudrais,
devançant le temps, pouvoir le voir et le juger comme nous
pourrons le faire dans quelques années! Si. l'on pouvait être
sûr que cette dure épreuve tournera a notre profit, il y aurait
alors moyen de s'en consoler. Il y a déjà un symptôme conso-
lant c'est que tout le monde pense aux réformes nécessaires
.pour porter remède au mal dont nous avons souffert si long-
temps, à la maladie politique dont nos revers ont dévoilé
l'acuité. Tout le monde met le doigt juste aux points où la gué-
rison doit s'appliquer. Mais <OM< le monde ne suffit pas. Il nous
faut MMAoM!M!e capable de s'imposer, de nous guider, d'appli-
quer le remède et cet homme, je ne le vois pas encore. Mais
la vie des peuples est longue, et l'Hellénisme a la vie dure.
Son histoire en fait foi. Espérons toujours et quand même!
Espérons aussi que l'Europe ne sera pas toujours ce qu'elle a
été et est encore Je n'ai parlé que de nos fautes à nous mais
il y aurait long a dire si l'on voulait passer en revue tout ce
qu'elle a fait et n'a pas fait pour que nous aboutissions a ce
gâchis, cette Europe dont les discordes n'ont trouvé d'autre
point de ralliement que l'injustice envers les faibles! –Mais
laissons tout cela de côté.
1: ACTESDE L'ASSOCtATtOi\
deux images représentaient une femme assise sur un cheval. ]) écarte l'hypo-
thèse que l'on doive y retrouver une Amazone ou le type de la Vénus Equestris.
Une explication meilleure peut être fournie par la découverte, dans l'ancienne
ville arcadienne de ~;<.K'i, d'une statuette en terre cuite puMiée par MM.Reichel
et Wilhelm. La statue de Laurente, la prétendue Clélie, la terre cuite de Lousoi
remontent à un même original l'image d'une déesse équestre honorée dans un
sanctuaire arcadien. Sous les noms de Poseidon d'une part, de Démétcr etArtémis
de l'autre, se cache, en Arcadie, un couple primitif formé d'un Dieu cheval et
d'une Déesse cavale. L'Épona gauloise dérive du même type.
MM. Fougères, Th. Reinach, ))omo)Jc, Vendryes présentent quelques observa-
tions.
-Les fragments littéraires sont nom- puyee par le mot ~c~xp/ qu'on lit
breux. Le n"t porte le nom d'Epi- au v. 81? Les. éditeurs, suivant une
charme, mais il s'agit enreaUte d'une suggestion de Blass, qui se fonde uni-
introduction (par Àxiopistos?) a un quement sur le nom de l'esclave, ont
recueil de sentences extraites d'Epi- cru retrouver ici l'original de l'~4«~<-
charme. L'introduction est en vers <at)'e, et, à cause de la fin du vers 28 qui
trochaïques dont )est4 premiers se commence par Koo'.T[ comme le fr. '189
lisent a peu près, af/«t)<<e R~<o. de Philémon, l'attribuent a ce poète.
C'estunboniment sans valeur poétique: J'avoue que ces constructions me pa-
raissent bien peu solides, et tel est
~E~XxtY~MjJ.M~~tT~S'a~
aussi l'avis de Léo et de II. Weit.
jtt:t6f)~'t'oT:;
Il y aurait peut être davantage à tirer
Es~MTEod; TE X' E?~ psATH)~ E; T* T::h't'
d'un autre fr. de comédie (n° 6) où une
a'f'jp.
vingtaine de vers sont en assez bon
Hn'ya pas grand choseatirer d'un
état, mais qui ne paraitavoir intéressé
fragment très mutiie de )a7~)'o(?) de ni les éditeurs ni Blass.
Sophocle (n° 3). En revanche le n° 4 Peut-être ]e texte littéraire le plus
(fr. de l'(JEne:M d'Euripide) intéresse à
précieux du volume est-il le fr.(n"i3)
la fois par sa date c'est avec la ?' d'un « discours aux Grecs sur la mu-
montée de Berlin un des plus anciens sique ou plutôt contre certains critiques
papyrus littéraires connus et par musicaux dis-
qui, selon l'auteur,
quelques lignes un peu moins iacerees sertent a tort et à travers sur les
que le reste et que la divination de effets moraux de cet art, sans en con-
Blass a su remettre sur pied. naitre le premier mot. « Ils prétendent
'~S'~oS' TE~O]; 'j'ao TM~e[JLM'~ ~O'j'M'~S/S' que le chromatique fait des lâches et
l'enharmonique des braves. Mais Les
E~' '?~ T;pOTT,Xs]'. T;pjt~< Op)J.T~MTt0~(,
M; T:ÏTpO[8]~3M MEASXYpM SMp~;J.~T~ Etoliens, les Dolopes, tous les habitants
xBi'TMTtpû9M;JL~]t, XQ[T:O~TjpM9~ T~BO; des Thermopyles font usage du fHa/o-
TX'b)~ SX~M'~ To)'~XEXXAX'.TTS'J~J.E'~f~ ?ttf/t/e et sont pourtant autrement cou-
X TO~T~X~]E'C'?~X'~5pXTL~['~S?U-X~ TTOETIS' rageux que les tragédiens qui chantent
toujours selon )e genre enharmonique
Les fr. d'une comédie publiés sous
Ce raisonnement est boiteux, puisque
le n" 5 n'ont vraiment d'inteHigiMe l'auteur après avoir parlé du chroma-
que les quelques vers où un esclave, substitue le dialonique on
tique y
Strobilos, cherche a s'enfuir (?) d'un lieu attération.
peut soupçonner quelque
enchanté (?)
Le texte n'en est pas moins très inté-
v~ oH' xxp~ëM; Stot'. ïf.; o!xou~E'~ ressant c'est un témoignage nouveau
!spJtMaM!;S!UT'i't'ST~'ft~MMjJ.OV'~ et sûrement contemporain sur l'emploi
-<9dL5s 'in'co'.x'fj~~s'. 'nd!T5, ot Oso'I, de l'enharmonique ~c véritable, sans
xa!w/6?T'ElT~x~!y70'J'sv9xS!. doute) dans la tragédie, du moins dans
En vain son maitrc (?) l'appelle tes monodies tragiques (1). Le philo-
sophe attaqué est, comme le conjec-
K.~Tpoë~E! turent les éditeurs, bien probablement
S.*AKO~O~X3[!f)5o!,T')UT:J[J.~TO;! Damon, et l'auteur le sophiste Hippias
N. n~! S'j~T'j~; STpoS;)~
ou l'un de ses émules.
E. Ti;X!XA~Xe!J.E;
N. EYU. S. J'J O'S~ T~ M TN'~
Xp~HJTE
ftSM' (l)M.Ruct)cquiaLtradmtdans)aL/?eî)i<6t/e~/«-
~o~o~i'etcp:tp.l3cnacoichtuïtpcuvitequetc
Qu'est-ce que ce pays (x~p~) en- fr. noté d'Euripide ditfr.Wessetyesten
chanté, patrie des dieux, sinon FÉgypte, en harmonique il ne faut pas oublier qu'il s'agit ta
et cette conjecture n'est-e))e pas ap- d'unfr.dcc/'fBt~
60 COMPTES )ŒXDUS C)nnOGRAPH)QUES
Très intéressants aussi les débris élève d'Eudoxe vers 300, l'ordonnance
(n° 14) du plaidoyer perdu de Lysias n° 28 (de Philadelphe?) concernant la
contre Théozotidés (~~T~ x~pa~o~M'~). division d'une ville (Alexandrie ou Pto-
Nous apprenons que ce personnage lemaïs) en 5 tribus, 12X5 dûmes, 12 X
avait proposé 1° d'exclure du bienfait 12 X 5 phratries « deux fois autant qu'il
de la loi, qui faisait élever par l'État les y a de jours dans l'année un spé-
fils (les citoyens morts pour lui, les cimen d'assignation en justice remon-
enfants adoptifs ou iiiégitimes, 2" de tant peut-être .'t)'an 300 (n~ 30). Dé-
réduire la solde des cavaliers de mophorerëc)ameàsonintendant:"Pc-
1 drachme à4obo)cs, 3" d'élever celle toys avec ses flûtes phrygiennes et
des m~oïo~oT~t de 2 (?) ob. a 8. Le pas- Zénobios l'etl'cminé (ï& jj.~xx&v), aussi
sage sur les orphelins a été audacieu- bien vêtu que possible, avec son tam-
sement piagié par Eschine, C. Clés., bourin, ses cymbales et ses castagnettes,
D4. Mentionnons encore un dis- car les femmes en ont besoin pour
cours aux Athéniens (n« 15), placé, ce le sacrifice ))(n"S4).Mention~en240,
semble, dans la bouche de Léosthéne d'une correspondance sacerdotale avec
et qui n'est qu'un exercice de rhéteur; Manethos (l'historien ??) (n" 12). Lettre
une critique (n'*lC) de la théorie ato- prouvant que vers 238 les biens des
mique deDemocritc (parThëophraste?), clérouques décédés revenaient au gou-
et quelques dictons de Simouide (n° n) vcrnement(u° 81). Vente de blé datée
a i'e)oge de la parcimonie. dcl'aLn!idePtolëmee(Sotcr),)aplus
La place nous manque pour analyser ancienne date connue sur un papyrus
comme ils le méritent les papyrus qui grec (n° 84, en double) on voit que le
offrent des textes déjà connus. Disons culte d'Alexandre était déjà établi en
seulement qu'a propos de divers papy- 301. Transaction de l'an 2u9 entre deux
rus homériques, notamment d'un ms. juifs, soldats de t'ept~ot!e(n''9C). Très
fortancien(avant250)dcs)i\'resuet[n remarquable registre d'un maitrc de
de l'Iliade (no 19), les éditeurs ont com- poste, notant les jours et heures du pas-
battu avec beaucoup de force les théo- sage des courriers royaux avec leurs
ries excessives de Ludwich sur la pré- rouleaux (x~o!) pour )c roi, le diaj-
pondérancede la Vulgate avant l'époque cète, etc. (n° tlO) (ce texte a été rcetu-
alexandrine. Les divergences, les vers dié dans la Klio, tome VII, par Prei-
ajoutés représentent une proportion sigke).
énorme, non seulement pour l'Hiade, Appelons en terminant l'attention des
mais encore pour l'Odyssée, dont le n-23 historiens sur deux importantes disser-
est le premier fragment ptotematque tations placées en appendice l'une sur
connu. M. H. Weitadcjâ utilisé pour la la concordance des calendriers égyp-
3~ édition de son/tt~f; e<: 7'Mt'tf/e tien et macédonien l'autre sur le dou-
()ue!ques bonnes ieçons fournies parie ble système de dates régnâtes employé
papyrus n" 24, qui en renferme aussi sous les Ptolemees (années du roi et
beaucoup de mauvaises. Il y a de années de revenus). Les conclusions
bonnes variantes dans le long fragnient sont très réservées, mais toutes les don-
de la 7i/<e<o<'t~xe à /«e.);n<t~)'e (n" 26) ce nées de ces deux dimcilea problèmes
papyrus, de l'an 280 environ, ruine l'opi- sont réunies, et les ditférents systèmes
nion de Susemihl que ce traité serait analysés et discutés avec autant de
i'oeuvrcd'un rhéteur du m''siéc)e:ia clarté que d'impartialité. Un 3c appen-
paternité d'Anaximene redevient pro- dice renferme une liste mise a jour des
bable, sinon certaine. prêtres éponymes de 301 â22t av. J.-C.
Le reste du volume est occupé par T.R.
des « documents a. H y en a de fort cu-
r~c~em~~n"2~œu~e~m
COMPTES
HËKDUS 61
BUiLlOGHAPUiQU~S
S. /t. GHENFELL, A. //t/NÏ', J?DG/</< beau à Sigée arrivée d'Eurypyle chez
eOOMPBED. 77te 7e&~fMM Pf~yrt. les Troyens et de Néoptolème chez les
Part[t.London,Frowdc,190'T.!n-8°. Grecs).On notera aussi deux fragments
xv;-48ap.3planches. d'un traité de médecine et de recettes
médicales (2'!2-3), un calendrier astrono-
A la différence du totnc)"des papy- mique donnant les déplacements des dif-
rus do Tebtynis, qui était composé de férentes planètes dans le zodiaque, an-
documents extraits des momies de cro- née, mois et jour (t)(2'?4), une invoca-
codiles, celui-ci renferme exclusivement tion en forme de triangle magique au
des pièces recueillies dans les maisons démon fëbrifuge~o/t~O!<A'XoM~(27S),
de la bourgade; elles appartiennent deuxfragmentsd'astrologie<!po<ë~)nn-
presque toutes aux trois premiers siè- <t~Ke (2T6-'?), et deux petits morceaux
des de l'ère chrétienne le déchiffre- acrostiches, savoir une liste de profes-
ment en a été fait par les inventeurs en sions comme dans nos alphabets d'en-
collaboration avec M. Goodspeed, pro- fants ('AprjxoTO; j!~su, r'/x~Eu;, etc.),
fesseur à l'Université de Chicago. Le et un petit conte en lignes courtes
soin apporté à la publication et au connnencantparA,B, f,etc. (2T8;.
commentaire des textes est au-dessus Parmi les documents, peu nombreux,
detout éloge. d'époque ptolémaïque, le n° 2~9 (for-
La littérature est ici'faiblement repré- mule d'enregistrement de l'an 231) nous
sentée (1). Toutefois il faut signaler le apprend )c sens encore discute de la
n" 3C8 qui nous apporte une centaine phrase ~sTTTMxs'~ s!; xtëMTo~; entendez
de lignes mutilées de l'original grec, si (le contrat) été déposé dans l'armoire
longtemps cherché, de ~Dictys de (des archives). La quitta r.cen°28t mon-
Crète)'. On sait que le texte latin de tre que l'impôt perçu à l'occasion des
cet ouvrage se donne comme la traduc- achats de terrains à bâtir ou de maisons
tion, par un certain L. Septimius, d'un (syxu'À'.o'~) comportait une nmjoration
manuscritgrec surécorce d'arbre trouvé de 10 0/0 (E'.Ep~/p. c'est-à-dire 2 dr.
dans une tombe de Cnosse au temps par20)aupro6tdutpmp)edeSouchos
de Néron, mais cette indication avait à Arsinoé.
été contestée (notamment par F. Meis- Arrivons aux pièces d'époque ro-
tf;r).Lavoici mise hors de doute (j'en- maine. Les jurisconsultes recueilleront
tends le fait d'un original grec) et nous avec intérêt le petit rcscritderempc-.
voyons aussi maintenant que Ma!ala, reur Gordien (n'' 285), spécifiant que
dans la partie homérique de sa chrono- l'inscription ou t'omission dans les re-
graphie, a suivi directement (ou a tra- gistres ne peut ni conférer ni enlever
vers un compilateur byzantin) le Dictys des droits aux enfants légitimes. Un
~rec. Le papyrus est de i'an 2a0 envi- autre rescrit, celui-ci d'Hadrien, est cité
ronne texte lui-même pourrait bien dans les actes du procès no 286: outre
dater du i" siècle.Laversion latine en l'adage vojj.ït ao:xo; o'jS~ !~u~ (!M<<ï
était une paraphrase assez libre et ver- y)OMeMtO)t!/tt< M;<e<)on y notera le ton
Le fragment retrouvé correspond d'impatience avec leqùel l-'empereur.
a iV, 9-15 du texte latin (mort d'Achille, expédie un pétitionnaire qui recourt a.,
enlèvement de son cadavre, son tom- lui au lieu d'invoquer le secours de la.
loi. Le n" 28'! (procès des foulons et
(î)LcsjKtpvrt)si'Ot))~riqn<'sn"*2(i~cL2~G)'cn-
fct'tnenLquctqucs variantes curieuses H, 345 (l)LcsannucssonLtO-tSdcTfajanctcoïnci-
'AoyEfo:?:~ y/~(;ncc Plutarque, V~oB; 2, dent en parLicavccrcpoqueentbrasséc partes ta-
a7)contrcx~Tx des m!!s.X[,M3.4:restes d'unc bIelles démoliquespubliées par Brug.chen IS5G
fcf;ontouL:'tf:ut)inuvf;Un(~x'ft?&?. le texte d~mo~iquesert ainsi à compléter le texte
~rcc.
62 COMPTES UENDUS DtHUOGKAPH)QUES
profit avec non moins de sagacité pour cheurs soucieux d'étudier telle ou telle
arriver à déterminer les conditions dans question trouveront par suite d'utiles
par celui de Constantin,sont présentes mo!te~t dans les ateliers de'la Gaule
sous un nouveau jour quiapern~is de et du Nord-Ouest de Fempirc, invite à
leur donner d'heureuses solutions. Les étudier la question si complexe du
modifications successives que le sys- monnayage mérovingien. L'apparition
tème constantinien apportait dans cha- des premiers symbotes chrétiens, du
que:atelier, au furet mesure que les simple T comme emblème momentané
monnayeurs changeaient de souverains des christianisants primitifs, des mono-
et de conditions d'exploitation, sont en- grammes successifs de 'f'r.~o'~ Xp:STo;,
suite précisées d'une faç~h claire et nor- )X et ensuite XP, sur les monnaies de
male, lorsque l'auteur établit t'histo- Tarraôone, de la croix latine i- sur
riqueëttesemissionsde chacune des les pièces d'Aquilée en 333, ne peuvent
oiRcines. M. Babelon, dans son magis- manquer d'être les sujets d'investiga-
tral ouvrage (t), avait ouvert la route tions intéressantes pour ceux qui s'oc-
dans cette oeuvre dillicile et avait indi- cupent de la science des religions.
qué les. véritables bases d'investiga-
tion. M. A! profitant des vues judi-
tter.rou['quoi~vou'n))s/'o/Ms,duft':)ïuninuu\
cieuses de son initiateur,aeuteinerite
p. m, tM c). 197, et du nmscuth) aux )SC.
de classer le nombre considérable de
207,t3,M<etc.?–Lc;Kf7Kf/~M<'dutab)caut
ces émissions distinctes et de ces circu-
c';td(''Mmm<i)/!)7;<tr~)Mej).MO,).2),p.
lations successives. On peut seulement 7 et, )0, p. 424, 1. dern. et plus loin, (i. MO,
signaler a l'auteur l'avantage qu'il au- nv.-dcrn. )., Hi~ffïj'e/tHf; ~t:<t est a~petc j~(T/<?,
rait trouvé a revoir avec soin le texte p. 308, t.)),et 311, 1. 19, sans qu'il soit fourni
de ces études parallèles se succédant, la moindre cxpticationsur la j)ossibitited'uuc
variante de ce non).–Vc</t;t'ecsti)nprimepom'
et à en éliminer un certain nombre de
t'e~ecc,p.3.K),not.3ctj).H),).S–)'42t,
répétitions de faits identiques ou de
t.ldu3'=§,T/'co~or/e~pour7~/fcof/os<Ctt.–
passages des memcsauteursanciens. r'.72,tntrod.<7.E/t)t~~<eHnourJ/(t.E/"tt'ë~.
L'ouvrage est conforme aux méthodes r'.)S.~).9ctj).4S3,iesce)')j'ode)'En)HM'cnr
modernes qui exigent l'indication des cstsu)'n')0nt'nondci'ai~tci')diqu!6pai'erreur,
sources dans des renvois figurant au mais d'une victoire.VoirpLX[jno4etXXm,
bas de chaque page (2). Tous les cher- n<'7).–r'3S,n.3,OTpjT;MTX~j.ourSTpx-
T.t~Tx'P.i9t),"tapatmcf/;[/t)cnt!a\ic-
())7'a~c~ë~~io~)t<ï<(;s~j'<(j'itMe~'oHtH~t~. toirc'au Hcude:nta~atme ~<fe tient tavic-
Paris, 90).1. toire P. i 54, n. `?; la dernière phrase ne se
(2) Nous )'cgfcHo))Sscufct))C))Lque les 6)')'uuves CO!n]n'cndpas:"E)tcetait située entre les empi-
aient 6Lérelues avec trop de h:UeeL que t'au).eut' res de Constant têt de Constance t). S'it s'agit
jutIni'isesubsistet'dcnotnbt'euscsfauLcsd'iu)- dcConstanti)]0['!e,con)mcc'cstprobabJCjitaut'Hit
ptcssionoudpsert'eut'sjm'oton).ai!'esf[u'uftc.\a- été bon d'ajouter que !aeaj)itaic de l'Empire était
u'cn auoUif aurait, permis facilo'tcnt de recti- resiL'c indivise OMneutre entre ces souverains.
COMPTES HENDUS BtRUOGRAPHIQUES .67
d'origine ptolémaïque (25 lit., 46), l'ar- est philosophe. Et, dans une revue, a
tabe o publique (qui vaut 1/18 de vol d'aigle, de la poésie européenne au
pius),t'artabephorique(Mtit.,4'!?), siècle dernier, il constate que le carac-
enfin le ;j.ETpo~~ooLN~qui serait la nou- tère général de cette poésie, c'est que
velle artabe romaine de 29 lit., 18. « les philosophes éclairent le rêve et
Mais voici que l'ombre de t'tstam accompagnent les pas de tous les
s'étend sur l'Égypte. Le plus récent do- grands artistes du rythme et du verbe
cument du volume (n° 103) appartient Sans doute la littérature a son prin-
a t'époque arabe. C'est une déclaration cipe dans temoi;maisl'art)e plus haut,
d'impôts faite sous serment par un cer- pense-t-il, est celui qui tend à exprimer
tain Taurinos d'Hermoupolis. II en at- le moi, non point isolé et parqué dans
teste la sincérité T:po;TSToSeeo!jTo5 son intime individualité, mais large.
nx~'COXpfjt'C&pO~ XX~T' ?M'CT~O~V T~ 32T- ment mêlé au monde extérieur. Ainsi,
TOTM~~U.NVTM'~'A~jUp~TMV.Les Pto)É- la nature objective se lie si étroitement
mees ont succédé aux Pharaons, les à la subjective, qu'elle devient une se-
Césars aux Pto)émces, les émirs aux conde forme de l'âme du poète.
Césars le fellah paye toujours et, On le voit, c'est, à peude chose près,
comme le sous-préfet d'About, sert tou- la théorie de l'école symboliste, encore
jours aussi fidèlement le gouvernement, que M. Palamas paraisse goûter médio-
quoiqu'on l'ait changé plusieurs fois. crement la forme floue qui balbutie
T. R. l'idée et le sentiment et s'identifie dans
le vague avec la musique. Plus ami de
Henri de Régnier que de Stéphane Mal-
H.~<M<M PALAMAS. rpau-jj~Tot. To- larmé, pour prendre des exemples chez
~o~o5'Ts'po;A9'?i'190' les nôtres, il cherche, dans le principe
et dans l'exécution, à concilier la flui-
Poésie ou prose, un livre de M. Pa- dité des symbolistes aveclaplasticité
tamas est toujours un régat, délicieux à des Parnassiens. Il estime que les vrai-
ta. fois et substantiel. Voici un nouveau ment grands poèmes sont ceux qui pré-
recuei) d'Études Z.t«etY(:<'M, le second sentent une vaste et solide composi-
d une série que l'auteur publie paral- tion, ceux qui sont bâtis comme un
ictement à ses T~èmM. !t se compose palais ou comme un temple.
d'uti certain nombre d'articles, d'études, La prédilection de M. Palamas pour
de monographies, dont la plupart ont la poésie philosophique « issue d'un
déjà paru dans diverses publications, cœur qui pense », pour "l'Idée faite
au hasard de l'actualité. Beauté x et pour le symbole qui la. ma-
L'ensemble forme comme un corps gnifie, lui inspire peu d'attrait pour le
de doctrine où Il. Palamas expose ses lyrisme purement subjectif; et peut-
idées personnelles, toujours judicieuses, être, dans ses appréciations, réduit-il
souvent profondes, qu'on peut grouper un peu trop la part due aux poètes qui
sous trois chefs principaux la Poésie, n'ont chanté que leur propre émotion.
<< dt'Mma/t~Ke, 7.an~:<e M<:ot:H~. Les quelques grands cris de passion, de
joie et de douleur personnelles qui, de-
t
puis Sapho jusqu'à Musset, en passant
Ceux qui connaissent t'œuvre poé- par Tibulle, prolongent leur écho dans
tique de M. Palamas ne seront pas sur- lecceur des siècles, sont-ils donc d'une
pris de la préférence qu'i) témoigne au poésie inférieure aux exposés objectifs
lyrisme philosophique et, si l'on peut d'un Lucrèce? Et, pour ne parler que do
dire, objectif. Il répète volontiers, après celui-ci, ne se montre-t-il pas plus ad-
Shelley, que si tout grand philosophe mirable poète dans les endroits où son
est poète, tout grand poète à son tour vers nous rèvèle l'intimité de son ;)u)e
7<) COMPTES XEKDUS ftfHDOGHAPHtQUES
puristes. Cette vérité, bien simple et slvement. Les dialectes d'oc perdent
bien évidente, qu'on n'est vraiment tous les jours du terrain devant les
.poete~ vraiment.Écrivain, même en conquêtes définitives de la vraie langue
prose, qu'en la langue qu'on a parlée nationale. La propagande linguistique
sur tes genoux de sa mère, n'est, en- de Mistral et des Félibres est une œu-
core comprise, la-bas, que d'un petit vre de réaction; celle de Psichari et des
nombre, heureusement accru de jour popularistes est une œuvre de progrès.
en jour, grâce a Ia ferveur des prosé- )1 est de fait que la question linguis-
lytes. Dans un très bel article. sur le tique en Grèce n'est pas une'simple
.T~Q: de Psichari, M. Patainas raconte querelle de lettrés, un caprice de no-
comment il fut converti à l'Idée par vateurs, mais une question vitale, d'où
la grande voix de t'apotre. Les expres- dépendent les destinées de la nation.
sions dont il use témoignent de t'en- M. Palamas le dit fort bien L'Idée
thousiasme du catéchumène.Ce fut un linguistique, sous son aspect symbo-
)'ëvcit.Msatuaun«Messic))ct"adora lique, est une sorte de labarum, sous
!a Vérité n.H s'enchantait du.parfum les plis duquel se groupent ceux qui
rustique exhalé de ces pages il en re- veulent combattre nos erreurs de toute
cevait une sensation analogue a celle espèce et avant tout notre faux et
qu'onéprouve,au sortir det'étoufl'ante aveugle romantisme, qui ne voit rien
atmosphère des vittes, sur une colline de la réalité. Et à propos d'un livre
rafraichie parle matin n. La poésie du récent deM.PhotisPhotiadis.il note
fivre parlait surtout au cœur de ce les étapes franchies depuis uu siècle
poète. Mais en même temps la lumière par l'idée populariste. Si la conclusion
des arguments éclairait son esprit. Et qui s'en dégage n'est pas triomphante,
dès lors il renonce à la xxP.:psuou<jx elle n'a rien non plus de désolant.
pour se ranger résolument, à côté (lu D'importants progrès ont etc.'accom-
maitre, sous ['étendard populariste. plis la Vérité est en marche'Mais
Que M. Palamas me permette ici elle a besoin d'être soutenue et secon-
d'ouvrir une parenthèse et de réfuter dée par le concours et lé dévouement
ce que je juge une erreur. H fait .quel- de tous ses adeptes. Ils ontforme la
que part dans sou livre une louangeuse Ligne de la Langue nationale qui a
monographie du grand poète proven- pour objet de lutter contre le byzanti-
çal, Mistral, dont it cétebre, comme il nisme séculaire. Aux membres de cette
convient, l'admirable génie. Le Pro- ligue M. Palamas donne le consèil de
vençal qui écrit ces' lignes adhère de combattre avec « l'arme intellectuelle
tout cœur a t'étoge .du poète, étant à du bôn sens et l'arme morale de
même de goûter dans sa saveur native l'énergie ». Et après avoir dénonce
tout te charme de l'original. Mais il se l'illogisme de l'opinion régnante, qui
refuse a admettre une comparaison, au honore les érudits exhumant les tré-
point de vue social et patriotique, sors de la :Ianguë populaire ét insulte
cntret'œuvre linguistique de Mistrat les écrivains.vivifiant par elle de nou-
et cette de Psichari. Peut-on soutenir velles: couvres, qui glorifie'le botaniste
que là question de ta langue en .'Pro- et conspuç le jardiuier, il conclut par
vence ressemblera ta question -de ta cette exhortation forte et précise:« La
tangue en Grèce,? Uans te. Midi de ta xaS~ps'jo'JTa a hérite les livres des an-
France, a.cote des patois, tocaux.i) il ciens, la B'~j.o~xT)a hérite leur.ii.nte'.
existe une langue commune que tout Étudions leurs livres immortels mai?
te monde comprend, lit et parle a l'oc- par dessus tout, gardons-nous de tuer
casion et cette langue, c'est le fran- leur âme! »
çais, dont presque toutes tes familles L'ouvrage se dut sur une manière
provençales aisées usent même c~ctu- d'épilogue qui est un poème en prose,
72 COMITES ttE!SDUS )nBUOGnAPH)QUES
l'lie 7'~i~ë/M. L'égtise orthodoxe dans connait à fond les textes assyro-baby-
les i)es ioniennes sous les Vénitiens Ioniens et toute la littérature moderne,
(traduit d'un ms. italien de Meletios en particulier la littérature slave, que
Typaldos). ses origines lui rendent familière. La
D. /tna~Ho~~opo!</os. Le fort M('')a (Mes- rédaction est claire, mais verbeuse et
senie). négligente; il y a des répétitions into-
~f//t. &p!/)'t~a/t-t~ et S/<:)na<o:~M. Enig- lérables (p. ex: p. 175).
mes byzantines en vers; quelques- On me permettra d'insister sur le trai-
unes fort jolies. tement de quelques textes classiques.
G. Zolotas. Notes géographiques sur )). P. veut à toute force retrouver dans
Pachymère. Ctésias la mention d'un Cyaxare I"
Nie. Ceo)'a<'a~. L'église byzantine de contemporain de Sargon, qui aurait
Scopétos. Stèle commémorative de conduit en Médie les débris des Aryas
Saint-Reginos. du pays de Manna (haut Tigre) chassés
/.e7~j))a.6:Ho/f</M/tt~.Idiotismesde par les Assyriens. Je ne veux pas dis-
l'ile de Karpathos. cuter la réalité de ce Cyaxare I",qui se-
C/t.. 7'apaioaHnM. Cata)ogue des ma- rait le OMM/f/M/ta/t'ade l'inscription de
nuscrits de l'archevêché de Chypre. Behistoun. Mais bien certainement dans
~t.<<e~'a<)'oi'. L'emploi du sabte Diodore, 1), 32, Kux~pï~ est une simple
dans les écoles au temps de la domi- bourde de copiste pour Ar~oxr~ ce
nationturque. passage est pris dans Hérodote, et il
T.n. est invraisemblable de supposer que
Diodore l'aurait emprunté à /t'aM)'.s
Ctésias qui aurait pris la peine de cor-
13. y;M<!)< V. /'7i~S~A'. GMe/itc/i<e ~)- rt.~er le Déjocès d'Hérodote en Cyaxare!
A/e</e)' !<)!<e~e)'. t. Band. Geschi- P. 196, il est dit que d'après Nicolas
chle ~e;' jVe~ef und des ~}e!c/M de;' (p. 66) Cyrus était un berger marde,
Mt!~e;' (flandbticher der alten Ge- fils d'Atradatés, et aurait, dans sa jeu-
schichte, J.) Gotha, Perthes, 1906. nesse, vécu de brigandage or, Nicolas
tn-8°,vm-282p. dit cela du père, non du fils. Ensuite
nous lisons abweichend &ei'c/<<f<Stna-
L'histoire si obscure des origines bo (p. '!29) dass des A'y)'<M ~<e)' eH:
mcdo-persiques jusqu'à Darius, objet ~etCMM)' ~t'a(7a<M '/gtoe~e<t. Strabon
de ce volume, a été renouvelée depuis ne dit rien de pareil. Selon lui, c'est
cinquante ans par les inscriptions cu- Cyrus lui même qui aurait d'abord
néiformes. Quoique ce sujet ne rentre porté le nom d'Agradatés (faute pro-
pas directement dans notre cadre, il bable pour Atradatès).
intéresse à un si haut degré les lecteurs T. R.
~d'Hérodote et de Ctésias que je ne veux
pas manquer de leur 'signaler le
Manuel de M. P. comme la mise au 14..Mt(;t<t Moo'e ~V~Y. 77te ~<e o/'
point la plus récente et sans doute ta the jj.x'j'Etpotin //ie life of the <!mcte?:<
plus approfondie qu'il ait reçue. Le Ct'ee~, as depicted in greek litera-
mot ~<M!<e<, imposé par la collection ture and inscriptions. Chicago, the
dont cet ouvrage fait partie, s'applique University Press, 1907. ln-8°, vi-92 p.
d'ailleurs assez mal une suite de con-
troverses, de discussions critiques pro- Chez nous, Molière opposait le grec
longées dans les notes, et où l'hypo- et la cuisine. Et voici qu'on étudie les
thèse joue forcément un grand rote. cuisiniers grecs Joli sujet, que M. Ran-
Inutile de dire que l'auteur, justement kin a traité d'abord comme thèse pour
estimé pour ses précédents travaux, le grade de docteur en philosophie, à
74 COMPTES RENDUS BIBLIOGRAPHIQUES
Harvard et qu'il a cru digne d'être re- se trouve des collections sérieuses
pris avec plus de détails. L'ouvrage pour accueillir de pareilles choses.
qu'il nous présente est un recueil com- J.YE.-SDBYES.
plet des textes littéraires et épigra-
phiques l'auteur a naturellement étu-
dié de près les nombreux fragments de 16. S~o')t<M REINACH. CK/<M, )M)/~tM
comédie cités dana.!e'Ban~Me< d'Athe- ~r~/t~to~ Tome)). Paris, Leroux,
née. Ses fiches sont bien classées 1906. )n-8°,xvf[[-466 p. 30 gravures.
étymologie du mot ;j.~s'.po;, condition
sociale des ~poL (dans: Homère, Sur les 35 mémoires, toujours inté-
dans la comédie, en dehors de la comé- ressants, souvent originaux, qui com-
die), leurs noms (surtout par rapport posent ce volume, la moitié environ
a leur position sociale), reur origine, concernent tes études helléniques. En
leur lieu de stationnement et leurs rap- voici la nomenclature avec un bref
ports avec la police, les occasions où sommaire de leur contenu. 1
on les employait, leur nombre, leur sa- ? 6. Les Cabires e/ ~ë~tcet'/e. Les
laire, leur costume, leurs traits carac- Cabircs de Samothracc, etc., sont bien
téristiques. Mais rordredahsteque) se iesA7<&t)'t)n phéniciens, c'est-à-dire
suivent tous ces paquets de fiches n'est ]es<'grands dieux n,maisle culte pé-
pas toujours très bon. L'auteur ne tire jusgique des « grands dieux o préexis-
pas non plus' toujours de ses docu- tait dans ces ites a l'arrivée des navi-
ments tout ce qu'ils 'pourraient fournir gateurs phéniciens ce sont eux qui
à une maïëutique plus pressante. Les ont <ftdMt< le nom indigène, non t'in-
chapitres tes.ptus utiles, ceux qui sont verse ensuite les Grecs ont tiré Kxg;
-rctatifs à la position sociale des [~5' pc~ de Ka&irtm. De même Paiemon,
po~scraientpeut-etreptus précis, .s'iis dieu marin de Cprinthe, a reçu des
distinguaient mieux les diuerentes es- Phéniciens, quand ils entrèrent en rap-
pèces des manœuvres et d'artistes com- ports-avec cette ville, le surnom de
prises dans le genre. L'ouvrage est ce- Me~f:r<(roide!aviUe),d'oùp)ustard
pendant très agréable a lire, et il serait Meiicerte. Ainsi « pour établir l'ori-
a souhaiter qu'on eût un recueil. de gine sémitique de la mythologie grec-
textes analogues a cctui-)à sur chaque que, ta présence de noms sémitiques
corps de métier. L'histoire économique dans le panthéon grec ne suffit pas.
et sociale de la Grèce ancienne ne pour- ? Les </teo.t'entM e< <evol dés Dios-
'raitqu'ygagner. c;o'e~. De nombreuses plaques en terre
G. G. cuite découvertes a Tarente et quel-
ques autres monuments montrent les
Dioscures descendant. travers les
airs pour se rendre a un banquet pré-
1S. /'<~ REGNAUD, D;c~):Mt)'eë<)/- .I paré en leur honneur (théoxénie).
mo~o~<e~«~a<!):e< ~M~recdans Leurs chevaux ne sont pas ailés. Pour-
ses rapports avec le latin, d'après la quoi ? Il y a lieu de croire.qu'a l'ori-
.méthode évolutionniste. (~H/:a/M de
gine_ ce ne sont pas des Dieux cavi-
/'{/tttM;'M<e de ~0t:. If, fascicule 19).
liers, mais, en leur quaiite de fi)s de
Paris-Lyon, 1908. Lëda et de Zeus-Kyknos, des dieux
cygnes rinde,)a Germanie offrent
Depuis longtemps, la plupart des des figures analogues. À. défaut de tex-
revues .scientifiques s'abstiennent de -tes précis, la blancheur des .vêtements
"endre compte des ouvrages de.M. Paul et des chevaux des Dioscures est. char-
~cgnaud. Celui-ci n'est pas indigne gée d'appuyer cette hypothèse.
les précédents, n est regrettable qu'il N°8. Zffy)'e!M,e)'pett< co?'H!<.
COMPTES RENDUS BIBLIOGRAPHIQUES 7S:7
Zagreus, né des amours de Zeus <)'ans- mi!ë a son dieu (Zagreusjeune).. Initié,
/<M'mëeKf~Y:.?on (selon Athenagore) avec il « rencontre )'te lait, c'est-à-dire la
Persephbne, aurait été un serpent, et nourriture qui lui convient.
même un serpent cornu (xspo~ppEso;) [Explication atambiquée et qui ne
ce q.ni permit de l'identifier ensuite au parait pas satisfaire l'auteur lui-même.
<n!<)'e<tt<sacré mange par les. Titans, L'énigme attend son OEdipe].
mythe ou rite thrace. Ce serpent cornu K°13.t.e/tëro~Sct;'o~d<7tt~eM
doit (''trc rapproche de celui qui figure utcompt'M de la 7~/iOt'~c~e, H s'agit du
sur les monuments attiques et de vers )LI,i8:i (Athènes épuisée d'hom-
l'oMttn:f<)!yKt;!K)):dePline,2~2.Lc mes arme quelques petits bâtiments
druidisme donne ainsi la main a l'or- pour garder l'arsenal) <)'eï~!<epe<«;i/
phisme travers la Thrace. ueran! o'e~t 5<amma cn)'t?:<!e. Au lieu
? 10. La 7t:oW c<'Q)'p/tM. Orphée de ct'edî Lucain aurait écrit Sct;'t
déchire, puis pleuré par les Mënadps (génitif du héros Sciros) qui, pris pour
de Thrace, rappelle Osiris, Adonis, uninGnitif,aëtechangeeno'ef<[Le
Atys, Dionysos-Zagreus, Penthée. Pri- texte de Lucain, quoique tarabiscoté,
mitivement, des analogies permettent estinte))igibieetspiritue);jp<'<ereason
de le croire, les Bassarides ne se con- sens juridique. La vraie o't~; est le
tentaient pas de déchirer Orphée, mais Phoibea navalia du vers précèdent.
le mangeaient. Rien pourtant n'atteste Est-ce une confusion avec Délos?]
l'existence du canniba)isme chez les ? ~5. Sisyphe aux e)i/o'~ et ç!<e<«'~
Grecs primitifs: c'est donc que le ~nmttM. Le mythe de Sa)monëe remonte
dieu /<Mat)t Orphée a pris, dans l'exé- à un acte rituel on essaie de provo-
gèse postérieure, la place d'un NM!imn< quer l'orage en imitant le bruit de la
sacre, dépecé et consommé tout vivant, foudre et les éclairs. Un tableau mal
selon une coutume très répandue. Dio- compris de ce rite est devenu l'image
nysos est ainsi -dévoré sous l'aspect d'un châtiment, et, suivant une con-
d'un taureau, d'un chevreau, d'un ception familière, le supp)icex »se
i'aon: c'est un meurtre rituel, une perpétue aux enfers dans les conditions
théophagie, suivie naturellement d'une même où il s'est réalisé sur terre. La
résurrection. Comme les Ménades même explication s'applique aux sup-
thraces étaient vêtues de )atc!Mn)'aet plices de Tityos(un mort,dévore par les
portaient elles-mêmes le nom de Bas- vautours), de Sisyphe (géant légendaire
'.M:)'nt (c'est-à-dire, selon Hësychius, t'e- qui aurait transporté à mi-hauteur de
K<t)'(<en thrace ou en lydien), l'auteur l'Acrocorinthe les énormes blocs du Si-
conclut qu'Orphée fut a l'origine un sypheion) et même deTantale (éponyme
dieu-renard, comme Dionysos-Bassa- de)avinedeTanta]isqui,à]asuite
reus; et spécialement unrenard agraire, d'un trembiement de terre, fut englou-
un démon de la végétation, tel qu'on tie dans un lac). Le « malentendu gra-
en rencontre dans beaucoup de tradi- phique », combiné avec )'iJee de la per-
tions. Il est, les Bacchantes en font petnité des supptices infernaux, rend
foi, le <o<em d'un clan féminin; son aussi compte du supplice bizarre de
nom (racine op'~) signilie le ténébreux, Thésée et de Pirithotis, cxp)ique tes
l'animal qui ne sort que de nuit. interprétations fantaisistes de Pausa-
K°ll.U/!e/'o<'mM<eo)'/)/)t<)'!<c.Dans nias a propos de la Nekyia de Poly-
les phylactères orphiques du tv" siècle gnote, le mythe d'Oknos, celui des Da-
trouvés dans certaines tombes d'Italie naïdes (héroïnes bienfaisantes qui ont
et de Crète, il est dit de l'initie apporté l'eau dans un-pays desséche).
«homme,je deviens dieu; chevreau, je C'est ainsi encore que l'Apocalypse de
.tombe dans lelait"(sp~o.j' PtO're éternise le supplice de Sappho
~sw~. Le chevreau, c'est l'initié assi- condamnée à se jeter indéfiniment du
76 COMPTES)tKKDUStt)!)UO(:)tAt')!)nL!ES
haut du rocher de Leucade. [Mémoire !<22.a;i<t;MMceff~/te<;<t(bas-
extrêmement ingénieux et suggestif.] relief de Chalcédoine au musée de
? 16. Le martre aoec )):€)'. Constantinople) = REG, 1901, ~2~ suiv.
Cyrus en détournant le Gyndès (Héro- N''23.oMo7tO/)~o;: nC/t~/pt'e=
dote, J, 189) obéit aux prescriptions de REG, 1889, 225-233.
l'Avesta qui ne permettent pas de lais- N" 24. La déesse ~p/taia à ~<;ie.
ser un cadavre dans l'eau courante. L'auteur adopte et justifie l'opinion de
Xerxès immerge des entraves dans Furtwaengier, qui attribue Aphaia-
i'Hettcspont et lui applique une ttaget- Britomartis le fameux temple dont les
lation rituelle, en guise d'alliance, non frontons sont a Munich. 11 hasarde la
de châtiment. Potycrate jette son an- conjecture que le fantôme féminin »
neau .a la mer pour l'épouser; Minos qui anima la flotte grecque à Salamine
et les Ioniens d'Aristide, quand ils en- (Herod., VIII, 84) aurait été, par la
gloutissent les jjL'jopo'.de fer, obéissent tradition Égiuetique, identifié à cette
auneidée analogue. déesse. [La thèse contraire de Fraen-
N" 18. OtMftiM' et .)a~<t'Aa~ (à propos ke) aurait dû être discutëej.
d'un stamnos béotien il !\tadrid). Ana- K° 23. L'Hécate de ~e/!e~<)'a/e. Cette
iysant, sans les adopter expressément, statue, citée par Pline M, 32, ne doit
des théories récentes qui voient dans pas être confondue avec )'Hecate de
le svastika et dans )eh-MMi!e une ci- Thrason(Strabon),également conser-
gogne et une poulpe stylisées et sim- vée a t'Artémision d'Ëphése. Le
plifiées, l'auteur étudie le caractère to- rayonnement du marbre » que Pline
témique de ces deux animaux dans la déclare dangereux pour les yeux pro-
Grèce primitive. viendrait d'une hyperbole mal com-
N" 19. 7MHe;!<toamcot'ae. Midas a dé- prise des ctcerottt locaux (?).
couvert une ancre (non t'ancre x) sur ? 26. 7fe)'))Mp/!t'od!<e (statuette en
l'emplacement d'Ancyre, où on ]a mon- bronze, de la collection Luppe.decnu
trait du temps de Pausanias; n'est-ce verte dans l'Oise). A propos de cette
pas la même que celle dont parle statuette, l'auteur esquisse une histoire
Ovide, ~e/ XV, 265: et M~ invenla du dieu et du type qu'il fait remonter
est Hi MiOM/t&fMattcot'~ ~MmmM? Nou- au Ive siècle.
velle preuve de l'existence d'une lé- N°2'<)!OM~o.~et<e~~<a<Me~e//e
gende phrygienne du déluge. Serap~deR/'yMt~. M. Bouché-Le-
N" 20. 7'f7e~/t0)'e. Ce petit dieu fri- clercq a signalé en 1902 un texte de
teux, vêtu du CMcxMiM, n'aurait qu'en Plutarque (De soll. antm., 36), inconnu
apparence un nom grec. Il viendrait des archeotogues, qui mentionne, a
du Nord, de Thrace peut-être, et son propos de la Corè de Sinope, le mou-
vrai nom se terminait en Tcop:<. lage d'une statue. M. R. reprend à ce
? 2t. La naissance de l'loutos. Une propos l'histoire du moulage des sta-
belle hydrie attique, découverte en 1894 tues dans l'antiquité et discute les tex-
sur l'acropole de Rhodes et paraissant tes relatifs au Sérapis de Bryaxis, a
dés lors dater des toutes dernières an- Alexandrie. [Je ne saurais admettre les
nées du ve siècle, représente la nais- conclusions de ce travail. Le mot ~;oa-
sance de Ploutos, sujet inédit Gè pré- non chez le Pseudo-Callisthène n'indique
sente l'enfant, sur une corne d'abon- pas nécessairement une statue en bois.
dance, à Déméter sa mère, devant plu- D'autre part Sinope n'est pas située « sur
sieurs autres divinités. [It est permis la rive septentrionale du Pont où Sc-
de se demander si, dans le célèbre sostris aurait conduit son armée.]
groupe de Céphisodote, ta déesse est N" 29. jt/~M c<</ta)'è(<e. Bas-relief du
vraiment Eirènè.connnet'adeux fois musée de Constantinople = REG,
affirmé Pausanias, plutôt que Dèmèter]. 1900, 10-15. Il. GRUEBLER.
COMPTES!<Ei\UUSmBDOGHAPHXJUES 77
worth,1907.fu-8",X\iH,408p.et
130 planches.
n.iUotsesc/nt~t~. 7f~)o)'<6'tt)'<f6'
/o'tp/tO;M /te&)Y<t<<M de /'E.;jM;e Longtemps, dans l'histoire de l'art
(;Vo!<t;e~e~ f<rc/ttt)M des Missions de la Rome impériale comme dans
~Cte<:<t/«M e</t'<fe)'~t)'e~,t. X[V, celle de sa littérature, a fait loi le vers
rMc. 3, pp. 229-421). Paris, Impri- fameux d'Horace Cr~ectft ca/j~a /e-
merie nationale, 190' ]n-8", 193 p., )'i<Mtt)tc<o<'eH: cepit et aWe~ con-
23.fig.hor3 texte. firmé, pour la sculpture en particulier,
par cet aveu de Virgile R~cM~ft!~ n/tf
Bien que cette élude, dans son en- x;)tratt<Kt mollius no'cetmodiCe seule-
semble, n'ait pas de rapport direct ment, à partir de Juvénal, par son cri
avec la Grèce, nous croyons devoir la d'atarme S'/t' ;); 7'tAertM <<e/<M.tt<
signaler à nos lecteurs. Elle le mérite 0/'o)t/M/
d'abord parles qualités de méthode. Depuis quelque temps cette opinion
C'est un modèle à proposer à tous ceux genera)e, qui n'était guère mieux
qui auront à faire un petit Co/'pM. Le fondée que celle'de la flenaissance qua-
commentaire dont s'accompagnent les lifiant det'oMa'!<Mtous les chefs-d'œuvre
inscriptions est si complet et si bien trouvés à Rome, a fait place à trois
encadré, que le recueil d'inscriptions courants distincts dont )econt)itadejà
est tout prêta à devenir une excellente beaucoup contribué à éclairer l'histoire
monographie et que l'histoire générale artistique de l'Empire les plus con-
y trouve déjà des pages à découper. servateurs, avec Pctersen, Schreiber,
Une autre raison recommandera cet Amelung, ne voient dans l'art romain
ouvrage a ceux qu'intéressent les Grecs que le prolongement de l'art heUénis-
à toutes les périodes de leur histoire. tique, tandis que Strxygowski, d'une
Plusieurs inscriptions permettent de part, revendique, dès l'époque flavienne,
constater les relations qui se sont éta- la prépondérance de l'Orient syrien
blies de très bonne heure entre les et qu'à l'autre extrémité Wickhoff et
Juifs d'Espagne et les pays de langue Riegl affirment que, loin d'avoir subi
grecque, relations qui ont eu un résul- passivement l'influence de la Grèce
tat durable, puisque aujourd'hui les et de l'Asie (1), le génie de Rome,
Juifs .partent une sorte d'espagnol sur par ses ressources propres, a rénové
bien des points de t'Archipet. Ainsi, l'art tant de l'Orient que de l'Occident.
M. Schwab a étudié à son tour la fa- C'est de cette dernière doctrine que
meuse épitaphe trilingue de Tortose M°"! Strong, qui f)és 1900 traduisait la
en hébreu, latin et grec (p. 7-10 tVt'ette/' G'e<!MM(Roman <!<-<)de Wick-
et pl. 1). Ailleurs (p. 157), en parlant holf, se déctare dans sa préface la néo-
d'une grande famille établie à Barce- phyte convaincue. La personnalité de
lone du commencement du xn' a la fin l'auteur rend sa conviction je dirais
du xtV siècle, les Schaltiel, il trouve presque sa foi, tant elle a mis d'ardeur
l'occasion de mentionner la présence et d'habileté à son service d'autant
d'un Juda Schaltiel à Candie' en ial8. plus digne d'attention pour tous ceux
Ce sont )a des renseignements que qui aiment l'art grec qu'aucun d'eux
l'histoire ne doit pas négliger. n'ignore que, par sa traduction des
G. G.
(t) Sur ceUc réaclion qui tend dans tous les
domaines à montrer sous l'Empire l'influence
trop négligée de Rome, M"~ S. mit gagné à con-
i8. ~tM)- .S'T~tOA~ (née E. Sel- naitrc l'excellent livre de J. Ha)m, /?OMund
)ers).7!om~cMJ'p/io'e/<'OM~iM- ~OM~nt'~WtM ~'t'ec/<~e/t-d~M/ie!t O~ot
<'«/o(.'o<M<a;)e. Londres, Duck- (f.cipxig.ttOC).
78 COMPTES itEKDUS BIBLIOGHAPHIQUES
monuments est l'objet d'une étude 19. J'.eopoM WJTA'GM. D<e ~K/i.?
approfondie, ne parvient-on pas à en des Œ/yen~tcAen !'(BMMc/ie)t Rec/t/.f im
placer le' prototype en pleine époque (y<ttUf')~t<;B<tn<e)'t-tc/t<e.Wien,Manz,
hellénistique (1) ? Je ne puis que rap- ln-8",40p.
peler ici ces.quelques faits, en deman-
dant s'ils autorisent à parler de la sculp-
Sous ce titre, l'auteur a réuni en une
ture impériale romaine autrement que
brochure deux teconsdéjâ publiées
comme du prolongement de l'art hellé- dans i'~t/~entetoe o'ert'ct'c/t. GeftC/t/s-
nistique sous l'Empire, à peine modifié
Zet/M)!.? (années LV, n" 5-6, et LVIII,
.par le goût national. Ce goût d'art nn 26-27).Une de ces )eçons, sur l'his-
.calme et noble qui serait propre aux
toire du droit romain, a été faite en
.Romains a-t-il même, comme le croit
<90'! l'autre, sur Mommsen, est de
M'"° S., été la cause de ]a trans-
1993. Ce qui a déterminé l'auteur à les
formation que l'art subit en ce sens réunir,cequifaitt'unitë de la brochure,
sous Auguste, et l'école néo-attique
c'est l'idée nettement indiquée dans le
n'avait-eile pas commence, dès ie début
titre, le désir d'intervenir dans les
du i"- siècle av. J.-C., cette réaction
discussions qui ont lieu,en Autriche,
naturelle contre l'emphase de l'école comme ailleurs, sur la question de l'en-
rhodiennne, emphase qui reparaitra à du droit
seignement et particulière-
l'époque des Sévères? Enfin, M"" S. ment du droit M. Léopold
romain.
n'est-elie pas obligée de reconnaître
Wenger est un romaniste convaincu.
que, «.si les conceptions artistiques
.sont franchement augustëennes.'(p. 9t),
.on ne rencontre guère a Rome que des dansuneprochamc<diUon:P.t5,Ent.stcAung.
artistes grecs jusqu'à P.3tet3')ir(::Bi'uckmann.P.4),de~P.43,
Néron et cela
Ti6uUu!P.70,Archite)ittt)'.P.t09,)agraphic!
« depuis le temps de Pompée,
puisque Ga~e7'tt;n'estguÈre)nibit.uenepourtcroi Van-
le Coponius qui travailla pour lui ne
date, si même elle est plus près de l'étymologie.
.doit sans doute ce nom qu'à son patron Pou['quOtdireaussiCaracaUus?P.109. Vigou-
romain, comme ses contemporains roux. P. ttî, dans la traduction de YVickhoff, il
C.' Avianius Evander, M. Cossutius Ker- y a des fautes évidentes à co'rigGr aux 1. i, t et
.donouM.CossutiusMene)aos?Aurions- 6.P.t49,AponodorMs.t'6ï,M.Ti))emontest
.nous même affaire a des artistes b.Mrrc.P[.XCtX,ti<!hedcre.P.t7f.,M"'S.ne
ro-
mains travaillant à Rome pour les Ro- parait pas savoir que la réliabilitation dc Domi-
ticn a déjà été raite par Gse)) ()894), et sa con-
.mains, à des oeuvres de forme spécifl- à
damnatio~viotcntcd'Etagabate(p.308)seratt.à
.quement romaine, qu'il ne faudrait ja- reviserparleU\redcDuv'[quet(t903).P.i05,
mais oublier que l'un des chefs-d'œuvre jc)tfivoispas,danstcsUvrc';co))sacresauFo-
de la ciselure grecque, la fameuse ciste rumpaL'HutsetietparThedenat)CGquiau<.orise
.de Palestrina, est signée :A~MM/ à parler d'un déplacement de l'Arc de Tilus sous
<'<<M we~ /!onia: fecicl; Di/if/M ~<?co/y!M Hadrien. P. U7,la comparaison de \Vickhotf
A'.EXAXDEM (W. I!.). Some <e.x/M6;~o'~tCt~ms on the eighl Boo/f o/e « cfe t~f~t
Cne~n''t<m ') o/'Sue/o/it;~ (extrait des f/Ht~er~t~ of C~u''nM 7'it&<t(;a<?'on6't<t
Classical f/o/o.'yy. Vol. Il, n° i, pp. <-33). Uerkciey, University Press, t'JOS.
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DEOXXA(W.). Les ~)/)0~o;t~ tt''c/tn7f/tte~ n. Genève, Georg; t'.)09. in-4°, 403 p.
/.<: )'e~re~e/t<<t0<t f<Kcorps mfMC;t<«t dans ~t x<a<ifat;'e nrc/M'/g;<e de la Grèce au
OUVRAGES DÉPOSÉS AU BUREAU DE LA REVUE 8.S
ERRATUM
Danalederniern''deta~M~<'(n''1C):p..n3,L39,au)ieudcKAWEnAN,
)h'eKAWERAL';p P 485, 1. 21-28, au lieu de Décout, lire de CoM
J'.e)'e~;c<eMreHc/te/G~sr.KG).OTX.
~7??YE' LITTÉRAIRE
~ges.
Hënfi~~tL.Papyrus récemmentdecouverts.<
Lou{s~~m'A~9~T)< 13
PM~fEKMtxtT~–L<; Xa~s6p:xtx& d'Antiphon ettaPérée
satBpt.hracjgno.e.33
S. SAKELLAROPOûLos.Demétrins Bikélas. 42
Dëmét~os BisËLAS'. Extraits de lettres. 48
CHRONIQUE
/tc<'e.<~ef<4.Mocta<tO)' 52
BIBLIOGRAPHIE
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