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CHapITRE 8 DIAGONALISATION MATHS SPE - Concours 2017 Cours, méthodes, énoncés des exercices Difficulté des exercices Bxorcices classiques + * - Facile 1% - Moyen sock ~ Diffcle Bxercices d'approfondissement = + - Facile #4 ~ Moyen 296 ~ Difficile » OPTIMAL SUP-SPE fe n°a en sup-spé seek - Tee Difcile #009 — Tres Dificle Sommaire Exercioes clessiques ce 1 La matrice M(o,8) * 2+ Critare de codiagonalisibilite Sex 3 Une earactérsotion des matriowsnilpotentes 4% 4 Reston dune aplation agonal, x Exercices d’sppronfondissement . . §~ Projecteurs eur les sous-expaces caractéristiques et décompostion de Dunford (MP/MP") o0@ 6 - Une généralistion dela diagonalisabilits (MP/MP*) 4 7 Use propritté des endomorphismes diagonalisables + 8 - Polynéme coractristique d'une composé ©& 9 Polynome de matrices ## 10 Matsices & apectresdigjoints (MP/MP*) #06 11. Miscellandes @6 Sade oo e heed (Orman Sup/Sré- 11 nus Georeney v/Angnvis 76004 Pans - Tex : 01 40 26 78 78 - www.ormuarsursre.en, Chapitre 8. Diagonalisation, réduction des endomorphismes Maths SPE OPTIMAL SUP-SPE Fiche de cours Dans tout le cours, i désigne ou C et les espsces vectoriels considérés sont des Kespaces vector 1. Sous-espaces stables 1 Définition. Soient B un espace vectorel, ue (8) et Fun sous-espace vectoriel de &. Fest stable par u si: u(F) CF, ie si: Wee, ug)eF xEndomorpbisme induit. Soient E un espace vectoriel, ue $(E) et F un sous-espace vectoriel de B stable par w. La restriction de uF (notée up) est un endormorphisme de Fappelé endormorphisme de Finduit part 1 Caractérisation matricielle d'un endomorphisme stabilisant un sous-espace. Soient E un espace vectorel de dimension finien (n = 2), ue 2(B) et F un sousespace vectoriel de E de dimension p (1 = p= n-1). Fest stable par usi, et seulement si i existe une base de B adaptée a F (Le ume base obtenue par concaténation, dans cet ordre, dune base de F et d'une famille de vecteurs de E complétant cette base de Fen ume base de B) dans laquelle la matrce représentative de west dela forme (§ 8) ob Ae), BellyngX), Ce Alyn) ct O es a matic de yg () dont tous les coefcens sone mu Onasion-de (42) x dra cee «Caractérisation matricielle des endomorphismes de E stabilisant les sous-espaces (Fi)... Soieat p un entier naturel non nul, E un espace vectorel de dimension fine, (Ri), une famile de sousespaces vecoriels de Btelsque Fr © Fr@.. OF, = Bet ue (8), Les eux propastions suvantes sont équivalentes pour toutie 1, pl, Fest stable par u, ~ dans une base de formeée par juxtaposition des bases des sousespaces vectorels (lt mattice dew est de fa forme {alo Blo Teer, ‘On alors : det u = det W OPTIMAL SUP-SPE Il, Polynémes d’un_endormorphisme Définitions, SoientB un espace vectorel et ue (2) application oy dine sur K(X] qui tout polynéme P= SayX* i (Cause 1") associe 'endormorphisme 5 agu! (avec la convention u® = Id et : Ve’, ist rmoxphisme dalgdbres de (+, », ) dans (SB), +, 0,3) = vou), noté Pu), est un On note [ul Yensemble Im o,, Cesta ensemble des polyndmes de Penormomorphisme u On note #(u), ensemble Ker o, = {Pet(X] /P(u) = 0} (@ étant Yendomorphisme nul de $(E)). (a) est un idéal de 1(X] appelé idéal des polyndmes annulateurs de u (on dit que P est un polyndme annulateur de u, ou que u annule P, si Pu) =). s Soient E un espace vectorel, we SE(E) et Pe(X). Im (P(u)) et Ker (P(u)) sont stables pau =Polyndme minimal. SoientE un espace vectorial et ve (E). Si.9(u) + {0} (Le. stu admet un polynéme annulateur ‘non nul), sors il existe un unique polyndme unitaire Mye K(X], que l'on appelle polynéme minimal de u, tel que Su) = [MaP, Pete (x), 1 Théordme de décomposition des noyaus (hors:programme en PSUPSI*),Soient A et B deux polynémes de K(X) premiers ent eux. On a: Ker (AB(u)) = Ker (AC) @ Ker (B()) his généralement, soit (A), (P= 2) une famile de poylndmes de (x) premiers entre eux deus deux. Ona Ker ELAG) = @ ker (A(v)) ill, Valeurs propres, vecteurs propres d‘un endomorphisme 1. Généraltes Solent Eun espace vectorel et ue 2(8) Valeur propre. Soit ke K. 2 est valeur propre de w st: xe ENO} /u(s) = Ax Spectre. SiE est un espace vestoriel de dimension fnie, on appele spectre de u, et Yon note Sp(u), ensemble des valeurs propres de = Vecteur propre. Sot xeBY(0}. x est vecteur propre de u si: 3he K/ u(x) = Ax. x est alos un vecteur propre de u associé tla valeur propre sSous-espace propre. Soit ie K une valeur propre de u. On appelle sous espace propre de uzssocié la valeur propre A le sousespace vectorel By deE défi par {6G /u(s) = 9 = Ker(u-Aid), Remarque. Sid est une valeur propre de ue sous-espace propre B; est donc ensemble des vecteurs propres de u associés ula valeur propte 4 union {Oj : C'est le plus petit sous espace vectoriel de E contenant tous ls vecteurs propres de uassociés la valeur propte A Proprité Les sous-espanes propres def sont en somme directe dans E. Conséquences + Toute famille consttuée de vecteurs propres de Fassocis des valeurs proptes distinct de Fest ire. + Siim E =n, Padmet alors au plus valeus propres distinctes, Diagonalisation / Maths SPE - w 2. Cas des transformations usuelles homothéties, projecteurs, symétries, affinités) Soit Bun espace vectoiel non réduit {0}, 4 Homothétie, Soient Lek et u Phomothétie de E de rapport 2. (u = Aide). Ona : Sp (u) = {2} et: B= B 1 Projecteur. Soitu un projecteur de Bavecu #0 et + ids. On a: Sp (v) = {0,1}, Bo= Ker wet : Ey = Im, 1 Spmétrie, Sot u une symétie de Bavec u ide et u#- is, Ona :Sp (0) = (4, 1) Affinité, Soient u une affinité de E de rapport 2. (Ae K* \ {1}) qui n’est pas une homothétie, et p le projecteur de E tel que w= Aidy-+ (1-Ayp. On a: Sp (u) = {A, 1}, By = Ker p et: B, = lm p, Solent E un espace vectore! non réduit &(D}, ue SEC) et Pe KX]. Si Pest un polynéme annulateu de u, alors les seules valeurs props possibles de u sont le racines de P (ie. le spectre de west incus dans Fensemble des racines de P). La reécipcoque est hse 4 Liens Liens entre les éléments propres de w et de ty Soient Eun espace vectoriel non réduit& {0}, € S4(E) et Fun sous- ‘espace vectorel de E stable parv, On a + Sp (up) < Sp), = Whe, Ker (uy -Aidy) = Fo Ker (u- Aid), + WPelK(X), (P(u) = Ozma) => (P(op) = Oxia). Liens entre les éléments propres de deux endiomorphismes commutant. SointE un espace vectrel non réuit 4 {0} et (o, Ye (WC) tels que u etvcommutent (ie es que u ov = Vou). Tout sousespace propre de u (resp, dev est stable par (esp. par). Liens entre les éléments propres de u et de ana‘, Soient E un espace vectoriel de dimension finie n (ne AN") et ae GL{E). + Lapplication définie sur 2(B) par u > aua® est un automoxphisme de Valgebre (EC), + + Wue SEC), Sp (u) = Sp (aua"), + Pour tout ue S£() et pour tout Ae Sp (u), le sousespace propre de aua' associé la valeur propte & est image par 2 du sous espace propre de u associé & la valeur propre A. Réduction des matrices carrées rs vectours proy aces propres d'une matrice Soient ne N*, Ac ,(K) et u Pendomorphisme de I<" canoniquement associé 8 A. Valeur propre. Solt Re K. est valeut propre de A si 2 est valeur propre de u, ou, ce qu est équlvalent, st 3Xe stl, (0) {0}, AK= AX, 1 Spectre. On appelle spectre de M, et 'on note Sp (M), le spectre de u, ie. Pensemble des valeuts propres de M. Vecteur propre. Solent Xe At, (&)\(0} et xe veceur de K représenté par X dans la base canonique de &°. X est vecteur propre de A six est vecteur propre de u, ie, si: BAe, AX = AX X est alors un vecteur propre de A associé Ala valeur propre 4 1 Sous-espace propre. Soit ke K une valeur propre de A. On appelle sous-espace propre de A associé la valeur propre Vv OPTIMAL SUP-SPE 2, le sous-espace propre de u associé a la valeur propre & (en identifiant Ke" A Jka.(KC)), ie, ensemble {Ke Al (6) /AK = 2X), nSiK=B, Ac Mla(R) peut étre consicéré comme un élément de Jty(C) ; le spectre de M dans R est alors contenu dans le spectte de M dans C. 1 Les valeurs propres d'une mattce trangulire en sont les coeficentscagonaux. Soit ne. 1 Soit Pe GL,((4). application définie sur 4l.() par: M +> PMP! est un automoephisme de Falgbbre (it (#0), +). 1 Scit (A, B)e-fl (80°, On dit que les matioes A et B sont sembinbles si: 3Pe GLy(4) /B = PIAP. Propriéiés + SiA eB som semblables, alors Sp (A) = Sp 8), = Aet B sont semblables si et seulement si, pour tout espace vectoriel E de dimension fine n, il existe un endomorphisme u de B et deux bases ® et 8’ de & (avec w 58’ siA +B) tels que A soit la matric de u relativement Ala base 6 et B la matrice de u relativement dla base + SiAet B sont semblables, alors det let B, Vi. Polyndme caractéris 'un_endomory Soit net sSoit Ae tl(t0). On appelle polynme caracéristique de A, et 'on note yoy OU x40) le polynme : det (AX). Proprsts. + zest un polynéme cle degrén, de coefficient dominant (1), et de terme constant det A, ' Soient E un espace vectoiel de dimension n, ues2(E), $ et” deux bases de E et (A, Ble Ala(K)? tels que A soit la rmatrice de u relativement 4 la base %® et B la matrice de w relativement 4 la base &'. Ona : xa = ie (le polynéme caractéristique est indépendant de Ia base cholsie). On appelle polynéme caractéristique de u, et Yon note xy O8 40%) le polyndme x 1 Soient E un espace vectoriel de dimension fnie, we Se(B) et F un sous-espace vectorel de E stable pat u, Le polydime ay ivise le polyndime %y «Lien entre valeur propre et polynéme caractéristique. Soient E un espace vectorel de dimension fini, ue S(B) 12 une valeur propre de u 4 est valeur propre de u si et seulement si est racine de 4. Ordre de multiplicité d’une valeur propre. Soient & un espace vectorel de dimension n, ue S(B), 2 une valeur propre de u et ket". On cit que est valeur propre de u orcie de multiplicté ksi est racine d'ordre de multiplické k de re Lien entre Vordre de multiplicité d'une valeur propre et la dimension du sous-espace propre associé. cient E un espace vectoriel de dimension n, ue SE(E), 4 une valeur propre de u et ke N.S est valeur propre de u dordre cde mulipliité I, alors: dim B, =k. 1 Théoréme de Cayley-Hamilton, Soient & un espace vectorel de dirnension fine et ve S(E). On a: aut) = 0. Diagonalisation / Maths SPE v Vil. Endomorphismes diagonalisables, trigonalisables 1 mes diagonalisables 1 Soient neN, Eun espace vectorel de dimension n, ue S2(B), pe, n} et 21. Ay les p valeurs proptes distinctes dew, En notant Bx,, Bin, By, les sous-espaces propres de u associés respectiverent aux valeurs propees 2, .. hy U est agonalisable si — Ey, OB, @ .. OB, = E, Cestclie (les sousespaces propres By ny Ba, de uw éant toujours en somme ditecte) si —lasomme des dimensions des sous-espaces proptes By, Er, Bi, de west égae Propriétés : 1 vest dlagonaliseble set seulement si este une based B constitu de vecteurspropres de u, cesta si existe une bse de dans laquelle la matrice epeésemaive dew est dagonae «© v est diagonalisable si, et seulement si, u annule un polynéme scindé dont toutes les racines sont simples, Bn particulier, sie polyndme caractéristique de u est scindé eta toutes ses rcines simples, lors u est diagonalsable et tous les sous-espaces peoptes de u sont de dimension 1 ‘+ u est diggonalisables,et seulement, u annule le palyndme TT (X-2). eK) 2, Endomorphismes trigonalisables Solent E un espace vectorie! de dimension finie et ue (8). 1 Définition. v est trigonalisable s'il existe une base de E dans laquelle a mattice représentative de u est tangulaire supérieur. Propriété. u est tigonalisable si, et seulement si, u annul un polyndme scind. En particulier, u est tigonalisable si, et seulement si, son polyndme carectécistique est scindé Remarque tout polynéme non constant étant scindé dans C, west toujours trigonalisable lorsque west un endomomphisme dun Cespace vectorie Vill. Matrices diagonalisables, trigonalisables Soient nei", Ae Jts(K) et u fenclomorphisme de 0 canoniquement associé & A. Définitions 1 Acst ciagonalsable si u est ciagonalisable 1A est trigonalisable iu est rigonalisabe, Propriétés : 1 Toute matrice symétrique a coe(Bicients réels est diagonclisale, = Acest diagonalisable si, et seulement si, i existe une matrice diagonale semblable 4 A Cesta sll existe une mattice PeGla( 0k) telle que PAP soit diagonale. 1 A.csttigonalisable si, et seulement si, if existe une matrce tlangulsre supérieure semblable & A Cest-dite sl existe tune mattce Pe Gla) telle que PAP soit trangulare supérieure. Remargue : tout mattice de At(C) est tigonalisable dans €. 1 A st diagonalsable s, et seulement si —lusomme directe de ses sous-espaces propres est égale & lla) (Condition nécessaire et sufisant), ~Aanue le polwome TT (+2), —lasomme des dimensions de ses sous-espaces propres est égule an (condition nécessaie et sulisante). w OPTIMAL SUP-SPE Cas particulier : Si Aadmetn valeurs propres dstinctes, alors A est agonalisabe Remarques : + SiA est dlagonalsable, en notant P la matrice de passage de la base canonique de 4l,(86) & une base de 4t,(K) constituée dle vecteurs propres de , et D la matice dont les éléments diagonaux sont les valeurs proptes de A (od, pour toute [1], le coefficient stué su la i* ligne et la * colonne est la valeue propre asociée au i vecteur colonne de P), ona: A= PDP! + Réciproquement, sl existe une matrice Pe Gly(H) et une mattice De 4t,(K) diagonale tele que A= PDP, alors A est dliagonalisable, les étéments diagonaux ce D sont les valeurs propres de A et Pest lt mattice de passage de la base canonique de ity (06) A une base de (4) constituée de vecteus propres de A (ol, pour tout ie [J al, le vecteurcolonne de P est un vecteur propre de A associé la valeur propre stuée su af igne et a colonne de D). IX. Programme officiel - Démonstation du théoréme de Cayley Hamilton + Réduction de Jordan, + Sousespace caracérisique SUP-SPE - Coxcouns 2015 4 supspe Exercices classiques Exercice 1- La matrice M(a,b) * Soient (a,b) un couple de nombres réels et M(a,6) la matrice défiaie par a bbw’ babe Mawe| 2 bab 1) Justifier que M(a,)) est diagonalisable 2) Determiner leo sousespaces propres de M(a#), puis exprimer \M(o,8) en fonction dune matrice dlagonale ot d'une matuice trlangulaire, Exercice 2- Critére de codiagonalisibilité teokk Soit K un corps commutatif, H un K-espace vectoriel de dimension fnie n (ne N*), ot f et g deux endomorpbismes de E. (On suppose que — f et g sont diagonelisables; = fet g commute. Liobjectif de cet exercice est de montrer que f et g sont alors codiagonalisables, cest-adire qu'il existe une base (bi, ba,---sbs) de B constitute de vecteurs propres communs & f et g 2) Soit F un sous espace vectoriel de H stable par f. Montrer que fj, est diagonalisable, 2) Montrer que tout sous-espace propre de j est stable par g. 8) Bn diduire quef et g sont codiagonalisables. Exercice 3- Une caractérisation des matrices nilpotentes ak Soiont nun entior naturel et A une matrice de Mn(R). Montrer que A est nlpotente si et seulement si Yee[t,nJ, Tr(a*) =o Exercice 4- Restriction d’une application diagonalisable. Jook Soit f un endomorphisme d'un espace vectorlel E de dimension fine non nulle et F un sousespace non nul de E stable par J. On suppose que f est diagonalisable. Montrer que la restriction de f & F est un endomorphism diagonalisable de F Exercices d’appronfondissement Exercice 5 - Projecteurs sur les sous-espaces caractéristiques et décomposition de Dun- ford (MP/MP*) ooo OPTIMAL SUP-SPE - Concours 2015, TT Tenscen supped Solent i un corps commutatif, V un K-espace de dimension finie et u ¢ Eud(V) un endomorphisine de V, Notons 4 le polynéme minimal de 1, ot #=[] Pe se décomposition produit de facteurs iréductibles dans k{X]. Rappelons ce que cela signifi 1) rest un entier > 1, clest le nombre de facteurs iréductibles qul apparaissent dans la décomposition ; 2) Pi,..-yP, 6 WX] sont des polyndmes iréductibles (unitaires) deux & deux distincte, ce sont les différents facteurs icéductibles qui composens 1; 8) ay... sont des entiers > 1, ce sont les exposants dans la décomposition ve tl Steompoitog exit toujours, cet Yanloge cpohmémet» de ln composition es nts en produ deers promies «n= [Thu 2's» ‘Notons, pour tout polynéme P, @(u;P) la réunton des noyaux iténés de Pendomorphisiae P(u) : etusP) = [) Ker(P(u)'). On appelle €(u;P) Pespace P-onractristique de u, ss elements sont parfoisappelésvecteurs propres généralisés 1) Montrer que pour tout (1.5), E(u: P) = Ker(P(u)™) # Kee(Pu)**~), Rappeler pourquoi v= con), e+ montier enfin que pour tout polynome P premier 8 (us P) = {0}. 2) Soit Sun sous-espace vectorial u-steble, Montrer que $ se écompose en 6-4 saci7). 8) Notre but eat de montrer que pour tout i (1...,7}, le projecteur w: sur €(u; 2) parallélement & @yy, Clu; Py) est un polynéme en 1. (2) On note, pour tout i © (ly... Qi = [ys Pf. Montrer que Gr,...,Qr sont premiers entre eux dans leur ensemble, Cestiedire que si P est un polyndite les divisant tous, P ext nésessairement constant. (b) Bn déduire qu'il existe des polyndimes 2s, .., Rr €{X] tels que Qa(X)RX) #6 + QA) 1 (6) Montrer que pour tout i € {1,....7) Pendomorphisme Q,(u)Fa(u) est un projecteur (qu'on natera p.), pis que pour tous #3, pny =O. Enfin que ps = ms, at conclure 4) On suppose désormas, et jusqu’ la fin de Vexercoo, 1 trigonalisable! Montrer quil existe deux endomorphismes én tels que (@) u=d+netdn=nd; (©) dest diagonalisable t m est nilpotent (6) det m sont des polyndmes en u 1s décompertion u = d-+n de cetto question ext unique, cf. la question (6), et s'applle la déeompsition de Dunford de uw. (Indication : On pourra commencer par Kdeatifer Valle des facteurs lreeduetibles du polynéme minimal de, pils estayer de brecler d, «la partie dagonalisable da u »,& aide des projoctoure our les expoces caractéistigues ct des valeurs propres dow) 5) Soiento,8 dows endomorphiomes qui commutent. Montrer quo sia et sont tous les deux diagonalisbles (exp llpotent), leur somme Vest aussi, Montrer que le seul endomorphisme le fois diogonalisable et nilpotent ext Pendomorphisme nu En déduire que u est diagonalisable asin = 0, # nlpotonte ssid = 0. 6) On suppose toujours w trigonaliseble. Montrer que set v sont deux endomorphismes de V tls que w F est diagonalisabe ot» est nilpotent, alors 5 = d et v = n. ‘oil quelques applications de ces résultats, On e fixe un C-space vectorial de dimension finie, et w un endomorphisme de Vs Montrer que Vapplieation «crochet avec a define par ad, : Ende(V} + Ende(V) fo = wof-fou est diagonalisable ssi u Vest, et, pour u de trace nulle nilpotente sei Vest. Montzer que ady ~ ady-+ady est la désomposition de Dunford de ad, +y, 6 = v5, 1, Piypothése de trigonalisablie ext toujours vide quand OPTIMAL SUP-SPE - Concovss 2015 6 lentaen supspe Exercice 6 - Une généralisation de la diagonalisabilité (MP/MP*) eee Soit ie un corps commutaif, V ua feespace vectorel et w€ Bndy(V) est un endomorphisme de V. On dit que west semi- simple s tout sous-espace vectorial u-sablo de V admet un supplémentaire watable, cestédire, quel que soit $ sousespace vectriel de V avec u(S) < 5, il existe 7, coureopace vectoriel de V avec S@T = V eb uE) CT. ‘On dita qu'un polyndme P © [Zt] est sons facteur cares les soul cortés le dvisant cont les caés de polynomaes constants, it eutvement, P est sans factaur carr si les souls polynémes D dont le care D? divise P sont constants, ©} Soit P un polyntme non nul &t P = [Tf PP sx décompostion en produit de polynémes iréductbles. Montier que P st sans facteur dazré si ay = ++ = ay Get exercice stablit une caractérisation en dimension fine dela semisimplicité & Vide du polyndme minimal. On en dédult en particulier «semi-simple <= diagonslisable> sur C. Des exemple importaats d’endomorphisines sem-simples non dlagona. Usables apparassontnaturclement quand on fait de le réduction dans un expaceeuldien (ls endemorphismes dts normetz) Onn fore une étude détailée dans un exereiee du chapitre concer. 1) On suppose V de dimension finie sur K. Le but de cate question est de montrer équivalence suivante ‘est semi-simple sx le polynéme minimal de v et sans facteurearré dans KX] Dans toute lo suite désigne le polyndme minimal de u, et ps = []f_, PP 26 décomporition en produit de fecteuts lnréduetibls. (@) On ouppose u semi-simple. Montcer que jest sans Facteur carté (Indication : considérer Vondomorphisme is) od Tena P) (©) On suppose désormats 4 sans factour carr, montronst: samb-simple, En utilisant ep résultats du début de Pexercice DécomPosirion De DUNFORD sur les espaces caractéritiques, montrer quill est sufisant d'établl la propre Pour 4 eéductible (Cest--direr = 1 t =F.) On suppase dteormais iréductible et on note w= SiecX* ot 4 = deals) et lo dogré dey. Sol S c V un sousespace watable et ve VS queleonque. Décrize (v), le flu petit Sou-space vectorial ustabe contenant v En donne ne bate, et en dédur sa dimension, ndionon cla dinenson ‘aut dof (¥,u(0),.-.;u*"(o) est une base. Pour obtentr la bers tliser une relation de Best eee not on polyztme construt partir d'une zlation de Haison hypothttique hypothdigus pour obvens une contradiction) Monter enfin que S@(w) at en dédvire que et semisimple, (@) Ba déduize que tout endomorphisme dagonalisable et sem- Ajep- La présence de ces coefficients peut nous faire penser @ une matrice de VANDERMONDE (voir le Polyeopié DETERMINANTS). Considérons la matrice W définie par bowed w 4 . apt a Les slation pevédentes peuvent lor sécie = w-{: |= . ¢P) fP"(a), Or les Ag Sot distinets done W ext une matrice de VanDERMONDE inverible ot -w-. es fP-1(a), ‘Ainsi les eq sont des combinaisons linéaires des x,..., f?-1(z) done sont dens F. ‘Ainsi, tout vectour «de F s'exprime comme combinsison linéaire d’élements de (F 0 Ep,),.-.(F 9 Ba,)- De plus, comme les By,,...,E,, sont en somme directe, cette décomposition est unique, Ainsi Fa (FO B,)O--@(F OB)» et done : Fp & diogonalisabl ‘Une matrice de Vandermonde est inversible si, et seulement si, les A qui la caractérisent sont deux a deux snot. | Lp Rappel de cours Li i‘ ‘OPTIMAL SUP-SPE - Concours 2015, Ge) —Tenaen sop-apt 2) Soient A une valeur propre de J, F le sous-espace propre de f associé A Act we F. Ona Seale) Ainsi, pour tout © € F, g(a) ¢ F, et done: Tout sous-espace propre de j est stable par g '3) On reprend les notations de la question 1. Soit a € [1, pJ}, on note pq Ia dimension de Es,. Il est stable par g done gg, st diagonalisable. Sct (e%,e%,...,e%,) une base diagonalisaute pour g)p de E,,. Alore (efy---s@hy---s@fs-++s€B,) est une base codiagonalisante pour f et g. £ et g sont codiagonelisables. Remarque h | Ce théoreme pourrait se généraliser avec un nombre fri d’appplications. Exercice 3- Une caractérisation des endomorphismes nilpotents. tok Implication Soit A une mattice nilpotente de Mq(R). On le considéve comme une matrice de Mn(C). Sa trace est alors la somme de valeurs propres comptées avec multiplcité. Comme A est nilpotente elle n'a que 0 comme valeur propre et done éa trace est mulle. Pour tout & dans [ 1, n], At est aussi nilpotente done sa trace est aussi nulle Réciproque Soit A une matrice de Ma(R) telle que Vk [1, n] Tx(4*) = 0. On considére A comme une matrice ‘de M(C) et on la trigonalise en tne matrice T. Soit 2a,-++ , Ay ses valours propres deux & deux distinctes et ony: +6, Jeus msultiplicié. On a : Vke[1.n] Tat) = 1") = Soak =o & Ce qui matriciellement s'éerit fax (0) VaM(days de) { 2 |= ar} \g, Ou VaM(A:,-++ ,,) est le matrice de VanderMonde avec les coefficients 1,-+- Ay, or elles ont 66 choisies distinctes donc la matrice est inversible et toutes les valeurs propres sont nulles. Le polynéme caractéristique de A dans M,,(C) est donc (—1)*X", or le caleul du polynéme caractéristique se fait dans le corps de base, ainsi son polynéme caractéristique dans M(R) est (—1)"X". Daprés le théoréme de Coyley-Hamilton (ou plus, simplement le calcul de 4* en fonction de T* on obtient 4” = 0. [A cat nllpotento wi Vee [1,n] THA) =0. Exercice 4- Restriction d’une application diagonalisable. * Soit Fla restriction de f & F. On remarque que Sp(f) ¢ Spl) et que pour A Sp(7) si on note BS te sous-espace propre associé A.A et Ba le sous-espace propre associé a 2 par f alors par double inclusion évidente By = P(|By. On OPTIMAL SUP-SPE - Concours 2015 8 LD) Tentaensup-epd note [Ar] > -- 3 [Ar] les valeurs propres de f. Soit « € F\Ker(f) (si F c Ker({) alors # = 0 qui est diagonalisable), ‘on décompose # de manidre unique en x= #1 +--- +2, avee Vic [1, r]] 2, € By. Si certain 2, cont dans F on leo retire de maniére & avoir un a! ¢ F avec a! = 24 +++ 4-21 avec Vifl1, r] x = 0.ou 2 = 2¢¢ F et on note jg le plus petit entior tl que, es non nul. Si, =O alors ip =r et a= 21, ~ mi € F co qui ext contraire & notre hypothe. Par stabilité vn > 0 re ) € F or lim i (5) = z),. Un sous-espace vectorial est formé done ai, ¢ F absurde. Ainsi F eat somme directa des sous espaces propres de 7 et F est dlagonalisable. Sinon on peut faire beaucoup plus simple avec le programme de MP, si f est un diagonalisable il existe un polynéme anmulateur P scindé a racines simple, mais alors il annule aussi f et f est diagonalisable. Exercices d’approfondissement Exercice 5 - Projecteurs sur les sous-espaces caractéristiques et décomposition de Dun- ford (MP/MP*) ooo Rappol de cours Raisons un petit rappel sur le Lemme 1 (Lemme des noyaux). Soient k un corps commutatif; V un k-eapace vectoriel queleongue et u un || endomorphisme de V. Soient P,Q deux polynémes a coefficients dans & premiers entre eur. Alors Ker((PQ)(u)) = Ker(P(u)) @Ker(Q(u)) Ce lemme classique s'obtient, comme plusieurs des demonstrations dans cat exercioe et dans l'exereice suivent, || n utilisant une relation de Bezout entre les polynémes P et Q, c’est-é-dire une relation AP + BQ = 108 A et B sont deux polyndmes. Linclusion > est évidente, linclusion inverse et la somme directe s’obtiennent en exploitant la relation A(u)P(u) + B(u)Q(u) = idv- obteue en substituant u a X dans la relation de Bezout. Texiste une généralisation immédiate : si Qs,...,Qn sont n polyndmes deux & deux premiers entre eux, alors Ker((Qi-+-Qa)(u)) = Grex(auw) LU découle de ce lerame per exemple le fait trés important (deja évoqué dans le rappel de cours sur le diagona lisation) que les sous-espaces propres d'un endomorphisme w sent en somme directe : ® Aw). deSp(u) En effet Vespace propre Ey(u) = (Xe V | uX = AX} nlest jamais que le noyau de u— Aidy, c'est-d-dire le | |_noyau de Py(u), ob Py = X—2, et les polyntmes Pa, A€ ky sont deux premiers entre ex } 1) Par définition, Ker(P?"(u)) c €(u;P,). Pour P'inclusion inverse on utilise le lemme des noyaus. Clairement, il suffit de montrer Pégalité Ker(P'(u)) = Ker(PP(t)) pour tout entier n > a4, Soit donc n > ai un entier. Les polyndmes P",..., PR, PP, Pa,..., PS sont deux & deux premiers entre eux, done d'aprés le lemme des oyaune ET Pru) ) Ker(Pf*(u)) ®--- @ Ker(PE}"(u)) @ Ker(PH(u)) ©Ker(Pi}"(u)) @--- @Ker(PZy)) (Liegalite de gauche provient de ce que Pf. PRPS PE = PM*y est un mutiple du polynéme + Concours 2016 minimal de u.) Le lemme des noyaux montre (consulter le rappel de cours) V = Ker( ula) ) = Gee) (@2) Ces deux écritures de V comme somme directe contiennent les mémes facteurs, sauf éventuellement le é-tme, ‘mais comme il y a tne inclusion entre ces i-ames termes, & savoir Ker((PP*) ¢ Ker((Pf'), ils sont égaux : Ker((PP*)(u)} = Ker((PP)(u)) Montrons désormais que Ker((P¢*~)) # Ker((P#)). On raisonne per absurde : sis étaient égaux, on aurait, apres ce qui préctde, Ker((Pf" SPRUPESS ++ Pr}(u)) = Ker(PP"(w)) @--- @Ker( PEG" (u)) @Ker(PP(w)) @ Ker( PHF" (u) @---@ Ker(Pr(w)) = Ker(PP* (u)) @-- @Ker(PPi*(u)) @Ker(PH(w)) @Ker( PGF (u)) @--- @Ker(PZ(u)) = ie. Q(u) = 0 00. Q = Pe... PES*PEI' PEG ... PE. Par definition du polynéme minimal, Q serait un multiple de 1, ce qui est impossible parce que @ est non nul de degré strictement inférieur au degré de . Ainsi, Ker((PP 7) 4 Ker((P Enfin, puisque @(uj Pi) = KerlPP*(u)), il découle de Vegeite (22) que patie: at U1 nous resto & montrer Vespaco P-caractéristique de w est nul lorsque P est premier & p. Montrons plus préci= sément que Pendomorphisme P(u) est inversible. Le résultat en découle, puisque toutes les pussances de P(u) seront elles eussiinversibles, done avec un nayau réduit a{©}. Pour cela on utlise une relation de Bezout entre P et pil existe deux polynémes A, Be k[X] tels que AP+Bust Si on évalue cette égalité en Yendomorphisme u, il vient A(u)P(u) = A(u)P(u) + Blu) u(u), = idy, clest-a-dire Alu)P(u) = idy, ie. P(u) inversible Pinverse Au). Le résultat est établ Notons ug la restriction (4 la source et au but) de ua S, clest-&dire us : $ > $ est lendomorphisme de $ avec pour tout 5 € 3, us(s) = u(s). On se convaine immédiatement que pour tout P €k[X], P(ug) est la restrition de P(u) a $ (Gen convaincre!), et done, que pour tout polyndme P, Ker(P(us)) = Ker(P(u)) nS. Enfin, len Aécoule aussi que jest polyndme ennulateur de la restriction de u a S, Le. que le polynéme minimal fi de us divise celai de , puis que les facteurs ixréductibles de 7: figurent parm les facteurs iréductibles dey. Ainsi, Cus; P;) (8.2) 2 fener nucle « ®@ €(us5 P)) 3) tc scucte de = Beluss Py) (8.4) ms = GewuAas 65) OPTIMALSUP-SPE - Concours 2015, 10 en en supp 38) (a) Test évident que les @; sont premiers entre eux dans leur ensemble: ils n'ont, par construction, auewn facteur irréduetible en commun! Rendons ceci rigoureux. Soit P un polynéme (qu'on supposera unitaire) divisant tous les Qj, alors P puise ses facteurs irréductibles parmi Pi, ..,.P, (qui sont les factours inréductibles qui apparaissent dans Q1,...,Q,), et done il existe des entiers 6; tels que p-[[ Pe ‘ais comme (pour tout | <4 1, des scalaires Ay,..., Ap € Ket des entiers ay, .., 0% 2 1 tels que T1es4™ Posons donc d = Yi, Aim. Le matrice de d dans une B base obtenue en concaténant des bases des es- ‘paces caractéristiques de u, c’est-i-dire en concaténant des bases de €(u; P;),-..,C(u; P-), est diagonale égsle & Diag(Ai...-sArs+++)Am-++y Ar): D’aprés les résultats de la question précédente, chacun des projecteurs 7; est un polynome en t, et ainsi d est diagonalisable et polynome en u. Il ne reste plus qu’a montrer que n= w— d est nilpotent (c'est un polyndme en u puisque d Test.) Pour cela, on analyse le restrition den & chaque sous ‘espace caractéristique. Soit i € [1, r]]. La restriction (8 la souree et au but) n; de n C(u; P) est égal & ‘u;—Aride(u.ny- Puisque C(u;P,) = Ker((P#)(u)) = Ker((u—Aridv)*), nest nilpotent avec, plus précisément, nf, Sion pose a = maxay le maximum des exposants az, alors n® est nul, puisque nul quand restreint a chaque espace caractéristique de u. 5) Soient a, deux endomorphismes qui commutent. Supposons qu’ils soient tous les deux nilpotents, et montrons ‘que lour some lest encore. I existe done wn entior n tal que a’ = b° = 0. Puisque a commute 8, on peut deévelopper (a+ 8)? avec le bindme de Newton (pour tout entier p> 0.) En prenant p = 2n ~ 1, on trowve os (les 7¢ sont les coefficients binomiaux (°"-1), mais la valour exacte n'est pas importante pour le raisonnement, ce qui compte c'est d’obtenir une combinaison linéeire des a'6*"-'~!,) Mais comme pour tout ie [1, 2n~1], Pun au moins parmi { et 2n— 1— est 2 n, tons les termes de Ia somme ci-dessus sont mus, et (a +6)?! = 0 done a+ b est nilpotent. Leas of a et 6 sont diagonalisables (et commutent) est corollaire immédiat du fait qu'ls sont codiagonalisables, cf, Pexercice ORITBRE DE CODIAGONATISIBILITS, Le fait que le seul endomorphiame & la fois diagonalisable et nilpotent est lendomorphisme nul est immédiat: si cst @ la fois diagonaliseble et nilpotent, on exprime sa matrice dans une base de diagonalisation, c'est (surprise!) ‘une matrice diagonale. Puisque west nilpotent, il existe un entier n tel que u = 0, ce qui force toutes les termes diagonax A; de la matrice précédente de vérifier Xf = 0, done A; = 0 pour tout j et enfin u = 0. Montrons que w est diagonalisable (resp. nilpotent) ssi n = 0 (resp. d = 0). Un sens estévident : si n = 0 (resp. d = 0), alors w = d est diagonalisable (resp. u = n est nilpotente,) Réciproquement, si u eat disgonolisable (resp. nilpotent), alors u— d est diagonalisable, d’aprés ce qui préoéde, puisque d et u sont diagonalisables et commutent, d étant un polynéme en u (resp. u—n est nilpotent puisque n et u sont nilpotents et commutent, ‘n étant un polynéme en u), et u—d mn est a la fois diagonalisable et nilpotent, done n = 0 (resp. un = d ‘st a la fois allpotent et diagonalisable, done d = 0.) 6) Ceci montre I'unicité de la décomposition de Dunford, Le démonstration est semblable a ce qui prévéde. Soient 6 diagonalisable et v nilpotent avec 6» = v6 et u = 6+v. Alors 6, commmutent & 1, et done & tout polynéme en ‘u, on particulier 5 commute & d et v commute & n. D'aprés ce qui préctde, 5~ d est diegonalisable et n —v est nilpotent et ils sont égaux : b-den-v done muls puisque & la fois nilpotent et diagonalisable. ‘On en vient & l'epplication. Faisons quelques remarques sur application ad :c’est une application (clairement linéaire) Ende(V) + Endy (Endy(V)} qui prend en argument un endomorphisme u de V, et rend un endomorphisme ad, de espace vectoriel Endy(V) défini par f + ad,(f) = uf — fu. Siu commute av, alors ad, commute a ad,. En effet, pour tout fe End(V), adyoady(f) = ady(of — fo) ules — fo} — (of ~ fou ‘wf ~ufu-ofus fou © vuf —vfu~ufut fav ady oady(F) OPTIMAL SUP-SPE - Concours 2015 a ey enssen supe ‘0’ (*) découle de ce que u et v commutent. Pour montrer que ad, = ady + ad, est la décomposition de Dunford de ady, il suffit de montrer que adg est, lagonalisable et ad, est nilpotent. Cette deuxiéme assertion est facile & établis. On se convaine factlemont que (ada) (J) est combiiaison linéaire & coefficients entiers dendomorphismes de la forme no fe a? pet donc, si p = 2n— 1, = 0, puisque pour tout i ¢ [[0, 2n — 1], l'un an moins entre i et 2n - 1 —i est > n. Pour rendze cecirigoureux, on on peut montrer par récurrence sur p que pour tout f A (ad)? = deve(t)at ofow! On peut musi remacquer que ad, = by —ry of by est Tapplication f+ wo f etry est Yeppliation f m+ fo, ces deux applications commutent (pour tout endomorphiome f de V, ly(ra(f)) = ue Fou) = (wo fous ralL(f) pet associativité de la composition.) Il découle alors de la formule du binéme de Newton que (aay)? = Say () (ahora = deo~(*) ba ones a a En ce qui concerne la diagonalisabilité de ad, lorsque u est diagonalisable, il faut réfléchir un peu plus, On peut décrire explicitement des espaces propres de ad, a l'aide des espaces propres de u. Supposons donc u diagonalisable et notons V = @j1 Bx\(u) le décomposition de V en espaces propres de u. Pour tous i,j€ [[1, r]}, notons Bj = {Veter de applications inésrs f V+ V ee e() B(u) ex) > @ha Bat) } Essayons de rendre ces espaces plus concrets. Soit B une base de V obtenue en concaténant des bases de Ep, (u),..., Bre(u). On remarque que Fy est l'ensemble des applications linésires V + V dont la matricerelativement & B a ses coefficients xnon nuls concentrés dans les colounes cortespondant aux vecteurs dans By,(u), et dans les colores correspondant axe vecteurs de E;,(u), schématiquoment, Mat(f;B) = Le point de vue matriciel montre aussi que Bnde(V) = Digmtyour Bid et un calcul immédiat, montre pour tout FEE igy adulf) = Oe As) S| Ceci montre que lorsque u est diagonalisable, ady Vest aussi, On a done obtenu la premiéze conclusion, est la décomposition de Dunford de u, ady = adg + ad, est la décomposition de Dunford de ady Le reste en découle rapidement, on reprend le notations u = d-+n pour la décomposition de Dunford do-u : ady est diagonalisable sst (ad, Jnitp = 0 ssi ad, = 0 ssi n € Ker(ad). Or Ker(ad) est ensemble des endomorphismes qui com- rautent a tout Endy(V), e'est-i-dize (Exercice) Veci(idy). Clairement, le soul endomorphisme nilpotent proportionel a Videntit est Yendomorphisme nul, et done ady est diogonalisable ssi n = 0 ssi u est disgonalisable. De méme, ady est nilpotent ssi (ady)eing = 0 ssi ady = 0 ssi d¢ Ker(ad) ssi d est proportionel & idy. Si on fait Thypothise supplémentaire que k= C ot u est de trace mulle, ceci entrsine d= 0 et u =n est nilpotent. fail Sis OPTIMAL SUP-SPE - Concours 2015 Exercice 6- Une généralisation de la diagonalisabilité (MP/MP*) oeoe ©} Clairement, si Yun des exposants a, est > 2, alors P est multiple de F? ot n'est done pas sans facteur eazs6. Réciproquement, si tous les exposants ay sont égaux 8.1, et si D est un polyndme (disons unitaire) dont le carré D? divise P, alors les facteurs irréductibles de D (qui sont les mémes que ceux de D*) figurent parmi les facteurs irréductibles de P, et il existe done des enties fy, ..»f, 2 0 tels que D= [[p., Pf. Alors D? = [7 P2* divise P = []j..P; ce qui entraine, pour tout i € [1, r], 28; < 1. Comme les 6; > 0 sont entiers, il suit qu’ils sont tous nals, D = 1 et P est sans factour carr 1) (@) Supposons a semi-simple. On roprond les notations de énoneé. Notre but est de montrer que jz est sans facteur carré. Pour cela il suffit d’établir, d’aprés la question 0), a1 ay = Lie. p= @ of T= TIf.1F- Comme fi ot u sont unitaires, ot que ji divise « par construction, il suff de montrer que ye divise 71, c’est-a-dire, par définition du polynéme minimal, que ji(u) = 0. Notons $ le noyau de ji(u), notre ‘but est done de montrer $ = V. On va taisouner par I'sbourde. Suppose done $ + V. S est (clairement) un sous-espace vectoriel w-stable, Il existe done, par hypothése cur u, T(# {0}) supplémentaire u stable de S$ dans V. Notons v le polyn6me minimal de wr, l'endomorphisme induit par u sur T. Comme p(u) = 0, on a aussi u(ur) = 0 et v divise 4, conc les facteurs irréductibles de v figurent parmi les facteurs irréductibles de 1, ie. v divise une puissance de 7i (sen convaincre!), disons |p. Alors (ur) est un endomorphisme nilpotent de V (en effet, ur)” = 0), et on a done Ker(itur)) # (0) Geci est absurce, puisque Kerlfilur)) = Ker(i(u)) nT = S nT = {0}. Ona établi je semi-simple —> yest sans facteur carré, (b) Nous ne faisous, pour 1*instant, aucune hypothése sur 1’endosorphisne u. On notes = []f_1 PP* la décomposition de js en produit d'irméducitbles. Une ces questions de Vexercice DECOMPOSITION DE DUNFORD montre que tout sous-espace u-stable $ se décompose comme si 82 (sresR))) Du coup, si S est un sous-espace u-stable admettant un supplémentaire u-stable T, on a, par wstabilite de Set T que 82 @ (SneuPD) & TO Cn eKuA)) et parce que S@T = V que GewuR)-v-sor-@ ((SnelwAI) 0 (rretur)) ict eetuPa Ainsi, pour tout ¢¢ [1, J}, (So C(u;F)) ® (Tn C(u; F,)) = C(u;P). En conclusion, ‘un sous-espace tatable S admet un supplémentaire w-stable asi pour tout ie (1, r]}, $9 C(u;P)) admet un supplémontaire u-stable dans €(u; P) Le proposition ci-dessous est corollaire immédiat: de cette remarque Proposition. u est semi-simple ssi pour tout facteur irréduetible P, de son polyndme minimal p, ta restri- citon uy dew & C(u; ) est semi-simple. Pour établir la semi-simplicité de w, il sufft donc d’établir la semi-simplicité des restrcitions uy de u & tous ses sous-espaces caractéristiques €(u; P). Bnfin, puisque €(u; Fi) = Ker(P°*(u)) # Ker(Pe*!(u)) Papres Vexercice DECOMPOSITION DE DUNFORD, on a que le polyndme PP" est polynéme minimal de u; pour tout i. I est done suffsant d’étudier les endomorphismes dont le polynéme minimal est une puissance d'un polynéme irréductible, gj OPTIMALSUP.SPE - Coxcouns 2015 7 ce mes ensup-epd Remarque Les endomorphistnes nilpotonts (qui ont deja. ét6 étudits dans le chapitre sur les applications le néaires) sont des exemples d'endomorphismes dont le polynéme minimal est puissance d'un poly- nome irréductible, puisque leur polynéme minimal est X® oi n est Vindice de nilpotence. D'aprés Je théoréme de d’Alembert-Gauss, les seuls polyndmes iméductibles (unitaires) sur C sont les poly- rromes de degré un X +A, et on ramine l'étude des endomorphismes complexes u dont le polynéme rinimal est de la forme (X — A)? aux endomorphismes nilpotents en étudiant u ~ did (qui sont nilpotents d'indice de nllpotence p.) 1a décomposition en sous-espaces caractéristiques ot étude des endomorphismes nilpotents abou- ‘issent a le réduction de Jorden sur C ou plus généralement la réduction de Jordan des endomor-|| phismes trigonalisablos dans un corps quelconque Supposons maintenant 1 sans facteur carré. IL découle de la zizo-eme question de cet exercice ot do la premiére question de 'exercice DiscomPOSITION DB DUNFORD que pour tout i € [[1, r], a; = Let que C(u;P)) = Ker(P;(u)). Ce qui préctde monte qu'il sufit de se restreindre au cas r — 1, done w= Py innéductible. ous supposerons désormais w irréductible, Clairement, Vect({u‘(v) | ¢ N}) est le plus petit sous-espace vectoriel u-stable de V contenant v, c'est-a-dire Ge) = Veet((uifo) [7 N}) Mais (V et donc) (v) étant de dimension finie, la famille génératrice infinie (u'(w))ion est bien trop grande, et on peut en extraire une famille génératrice finie, plus précisément, on peut en extraire une base. Montrons que la famille B = (u'(0))eqo,a-1] est une base de (v. Best génératrice. Par hypothése le polynéme p= Sy a:X# ost annulateur de u, c'est-Adire que On applique ceci a v et on isole w(v) pour cbtenir wy) as 7 x Gialo) € Veo) Un raisonnement par réourrence immédiat montre que pour tout k € N, vju(v),...,u4*4(v) © Vect(3). Pour k = 0 iln'y a rien & montrer, le eoleul précédent établit lo propriété au rang f = 1, ct pour passer de le propriété au rang ke N a celle au rang k++ 1 (ie. pour "bérédité), il sufSt d'appliquer w**™ & la relation cidessus pour obtenir utttd(yy . S} Skate (0) «vertu, ..-ut*A}) Veet) & Les détails sont simples ot laissée au lecteur / & la lectrice. Ainsi (@) = Vect() et Ia famille 3 génére Co). Best libre. On raisonne par Pabsurde, On suppose que la famille est lige. Il existe alors dee scalaires eoy---yan1 Ton tous nuls tels que 4 XY cate) =0 Posons alors P = SY!» eX! © ke-a[X] \ {0}. Puisque 0 < deg(P) < deg(s) ot ys est icréducible, P est premier ay. An effet, si D ¢ k[X] divise P et js, alors D est constant ou multiple de wz par irréductibilité de js, et done constant puisque D divise aussi P et que 0 < dex(P) < deg(u). a5. 1. Si D ex{X] dives P ot p, Vieréductibiite de OPTIMALSUP-SPE - Coxcovns 2015 Tents en supp Ainsi, pzed (iy P) Il existe done deux polyndmes A at B tols que AP + Bu = 1. On substitue alors u & X ot on obtient A(u)P(u) +0 = idv. On applique cect au vecteur v et on obtient v = Alu)P(u)(v) = ACw)(0) = 0 ee aut contredit v 0 (v est non mul parce que ¢ V~ Sc V ~ {0}.) Ceci établit le iberté de Ia famille B ot on a enfin ‘La famille B est une base de W), et dim(@)) = Soit $ un sous-espace u-stable de V ot v¢ VS. Montrons $ @ (v). On raisonne par Vabsurde, Supposons ‘au coniraire qu'il existe w ¢ $v) non mul. Il existe slors des scalaires co,...,¢4-1 non touls muls tels que ‘exul(v). Posons P = Sd e.X'. Comme v ¢ 8, P est non constant, Par le méme raisonnement ‘que celui utilisé pour étalbir Ie liberté dans le paragraphe précédent, on montre que js et: P sont premiers centre eux, Il existe done des polynémes A, B ¢ k{X] tels que AP + Bu = 1 On applique cette relation & 1, on obtient P(u)A(u) + 0 = idv, puis on applique ceet & w. On obtient v= Alu)P(u)(v) = A(u)(v). Comme Sn (v) est w-stable (comme intersection de sous-especes w-stables) il sensuit ve Sn (v) cS ce gui contredit ve V \ 8. On a done montré Pour tout veV\S, SOW). Montrons enfin que west semi-simple. Soit un sous-espace w-stable, Montrons qu'il existe un supplémen- taire u-stable T. Si 3 = {0} (resp. $ = V) il n'y arrien A montrer, en effet, T = V (resp. T= {0}) est tun supplémentaire w-stable. On suppose done {0} S # V. Notons So = S, et choisissons uy € V \ Sp. Diaprés ce qui précéde, Sp ®t) (et on note S; = So @(r).) Clairement, c'est un sous-espace -stable. Soit c'est tout V auquel cas on a tering en pesant 7 = (v1), soit c'est un sous-esapee strict de V ot on recommence en prenant ty € V~ S;. On sat d'aprés ce qui préctsie que S; @ vn) (espace qu'on note $2.) A nouveau, Sp est soit tout V, auquel cas on a terminé en posant T = (ex)@(va), ou alors c'est un sous-espace strlot et on recommence, Ce procédé (qui consiste & construire une suite de sous-espaces 1-stables (5) avee Sq = $ et on choisissant, pour tout i > 0, un veoteur wy € VS; ot en posant Siss = 5; © Ceees)) staréte en un nombre fini p d’étapes (parce que V est de dimension finie). On pose T = @DF_.(vs); eest un supplémentaire a-stable de $ dans V. Ainsi, ‘Siu « son polyndme minimal inréductible, u est semi-simple. Bt d'aprés le travail effectué en amont (et la réciproque déja établie), {u est semi-simple sei Son polyndme ralnimal est sans facteur oar, (©) Montrons que tout endomorphsime diagonalisable est semi-simple. C'est évident, puisque u est diagona- lisable ssi son polynéme minimal est scindé (sur k) & racines simples, et tout polynéme scindé a récines simples est sans fecteur carré. L’équivalence précédente montre le résultat. On pourreit aussi raisonner comme suit : si $ est un sous-espace wrstable (et u est diagonalisable avec spectre {Any.+-sAr}, alors V est somme des sousespaces propres de w, et S est somme das intersections Sin FB, (x). Il suffit de choisir des supplémentaires T; & $4 E,,(u) dans Es,(u) : ce sont automatiquement des sous-espaces wstables, et T= @jqiT; est un supplémentairo w-stable de $ dans V. Cotte question montze que la notion de semi-simplicité généralse celle de diagonalisabilite yes &.D detre constant ou multiple de p. D est done constant parce que divise at que 0 < deg(P) < deg(). Enfin pgcd (P, 1) = 1 & OPTIMAL SUP-SPE - Concours 2015 16 Tentaen psp Remarque .abcoule de os qui prbstde que a west emai -simple(avee polynome uinimal » ~ []f_, P, produit de | polynémes irréductibles (unitaires) distincts), la dimension de chaque espace caractéristique @(u; P;) cst multiple do a = deg(F),disons dim(€(u.P)) = red, et qu'il existe un base B de V obtenue en || concaténant des bases B; de C(u; P;), i= 1,...,7, de la forme Be (vrsulea)y osu M(on)y- + Bais ulnady-ossa Ung) 1 suffit en effet d'appliquer le procédé qui construit un supplémentaire w-stable (dans un des sous- esapees caractéristiques) & un sous-esepce w-stable au sous-esapee w-stable $ = {0}. En particulier, ans une telle base, la matrice dou est diegonale par blocs égale & Mat(u; B) = Diag(€(Pi), .--,€(Pi),---1©(Pr)s--»,€(Pr)) ia epee acc ena 8 pour tout polyndme (unitaire) P de degré d, la matrice C(P) € Myxa(k) est la matrice compagnon | du polynéme P, égale & H 0 a 10 ay Lo ~% 1 ep) = 1 aes, od P(X) = X44 DEF aX ‘On vérifie que le polynéme minimal d'une matrice compagnon C(P) est P, et on en déduit que le polynéme minimal d'une matrice disgonale par blocs Diag(@(Qs),-..,€(Qy)) est égal a ppem des polynémes Q1,...,Q» (exercice!) On en déduit une caractérisation supplémentaire de la semi- |} simplicité (laissée en exercice facile) : u est semi-simple ss'il existe une base de V dans laquelle la || aairice de w est diagonale par blocs avee des blocs diagonaux qul sont des matrices compegnons de polynémes irreductibles. On montre que la propriété « deg(P) divise dim(C(u; P)) » reste vraie sans I’hypothése de semi- || simplicité sur w (mais equier: toujours l'hypothése quo P soit irxéductible.) 2) On suppose dans cette question k = C, D'aprés le théoréme de d’Alembert-Gauss, les polynomes irrécuctibies & coeficionts complexes sont les polynémes de degré un, Or a alors, pour tout endomorphisme u (d'un C-espace vectoriel V de dimension fiie) que u est semi-simple ssi son polynéme minimal est sans facteur carré ssi son polyaéme minimal est produit de polyndmes irréduetibles (unitaires) deux & deux distincts? ssi son polyndme ‘minimal est produit de monémes deux a deux distinets ssi son polynéme minimal est (scindé®) a racines simples asi w ost diagonalisable 8) On suppose dans cette question k = R. D'aprés le théoréme de d’Alembert-Gauss, les polyndmes réels irréduc- tibles (unitaires) sont les polyndmes de degré un X~ A, \.€ R, ot lee polyndmes irréductibles de degré dew, .c. les polyndmes X? + pX + q ob p,q € R vérifient p? — 4q < 0. D'aprés Véquivalence établie a la premigce question, w est semi-simple ssi son polynéme minimal 2 € R[X] est produit dirréduetibles (unitaires) deux & deux distincts, ic. u est semi-simple ss'll existe des entiers r,s € N, des réels deux a deux distincts A1,...,2y et des paites deux & deux distinctes de r6els (p1,41),---y (Ps, ds) € R xR tols que pour tout j ¢ ([1, s], x? 4g, <0 et wa [Lea « [] 0 + x +09 En utilisant la remarque encadrée, et V'allure des polynomes séels irréductibles rappelée civdessus, 'équivalence centre les assertions (a) et (c) est immédiate. 2. cost la question 0) 3, eestandiresincd sur ©, Comme tout pelynéme complexe ett scindé aur C, on a mis extte condition entre parenthtoe oe Ags OPTIMAL SUP-SPE - Concovns 2018 Tentien ps Limplication (c)=0(b) est immédiate une fois qu’on remarque que chaque matrice ¢ D4) (2.g eR rocks tels que p? +4q-< 0) est diagonalisable sur C. Bn effet, son polynéme earsctéristique est X? + pX 4-4 qui eat soindé 8 racines simples sur C puisque de discriminant A = p* 44g #0. Il suit que toute matrice xéelle diagonale par blocs & les blocs diagonaux de taille 1x 1 et 2 x 2 (at avee allure presente) est diagonaliseble cur C. Montrons (b)>(a). On commence par établir le résultet suggéré en indication. Scit Mune matrice réell, Notons vg le polynéme minimal de M sur R, et uc son polynéme minimal comme élément de Man (C). Comme a(M) = 0 et que ue € C[X], on a que a divise pm. On ne peut (2 priori) conclure & 'égalité immédiatement, parce que rien ne semble imposer jic € R[X]. Notons ke = A+iB 00 A, Be R(X], Alors uc(M) = 0 équivaut & A(M)-+4B(M) = 0. Comme A, B sont (des polynémes 8 conficients) réels et que Mf est matrice réelle, ceci n'a lieu que si A(M) = B(M) = 0, ce qui, par définition du. polynéime minimal sur R, est equivalent & ce que A et B soient des multiples de jg. Il existe done des polynémes réals @ et tels que A= aug et B= Bug, et donc uc = (c+ iA)un donc ya divise uc. En conclusion, bn ot jac ce divisent mutucllemont et sont unitaires, ils cout dono Ggaux. Ge résultat signifie que «le polynéme minimal dxme matzice réalle ne dépend pas du corps (R ou C) dans lequel on le caleule. » (C6 résultet se généralise : par exemple le polynme minimal d'une matriee M A coefficients rationnels est le méme qu'on le caleule en corsidécant M € Myen(Q) M € Mxn(R) 0 M ¢ Mnxn(C).) On revient a Ia question. On suppose done IM matrice rélla diagonalisable cur €, Montrons que M ect semi- simple comme matrice réelle, Par hypothése de diagonalisabilité (sur €), le polynéme minimal jic de M est sind (sur C) a racines simples. Comme ue = px € R(X] d’aprés ce qui prévédo, il suit que Wz € C, 2 est racine de asi ¥ est racine de 1. Bn regroupant les racines complexes conjuguées dans u, on obtient une factorisation de p comme produit de polyndmes réels Linéaires (deux & deux distincts) et do polyndmes xéele icréducsiblos de degré deux (dou & deux distinets), ce qui assure dapris l'équivalence de la premitre question que M est semi-simple, Exercice 7- Une propriété des endomorphismes diagonalisables ° Pour 2 € ic notons By Vespace propre lui étant associé par f et (Ax,22)-..)29) les valeurs propres deux & deux distinctes non nulles de f. 1) L'implication : On suppose que Kerf = Kerf?, soit 2 ¢ Kerf n Imf. Il existe y € V telle que f(y) = 2 mais alors y € Kerf? = Kerf et f(y) = 0 = 2. Done Kerf m Imf = {0}. Le théoréme du rang conclu. La xéciproque : Par contraposte on suppose que Kerf*\Kerf x {0} et soit x dedans. Alors f(x) ¢ ImfnKecf, ils ne peuvent done étre en somme directe Remarque ‘Crest de nouveau une propriété utile & counaitre Vf eEnd(V) Kerf = Kerf? Imf © Ker, thio 2) Supposons f diagonalisable, On a trivialement Kerf c Kerj®, Sot 2 € Kerf, il oxiste (ey,¢0)..-y¢p) atk ¢ Kerf tels que —saktatetey —Wie[l,p] ee By, 205 OPTIMALSUP-SPE - Concours 2015 18 Tentzensupspe F(z) = Mer +++ ep = 0 Done Well, ple Ainsi 2 ¢ Kerf et par double inclusion [Kerf = Kerf? Exercice 8- Polyndme caractéristique d’une composée oe 1) Soient A (resp. B) la matrice de f (resp. g) dans une méme base de V. Comme A et B jouent des réles symétriques ‘on peut supposer A inversible. Soit \ ek, det{AB ~ \Id) = det A(B~A~?) = det (B- \A-) Aw det (BA ~ Xd). J et g ont mame polynéme caractéristique, 2) Soit A fixe et 1¢ K non valeur propre de B. On a: det ((B — uld) A~ 1d) = det (A(B — pid) ~ 21d). Des deux cotés on a des polyndmes en 1 coincidant partout sauf sur un nombre fini de points, done ils sont egaux, en particulier en 0. fet g ont méme polyndme caractéristique. Exercice 9- Polynéme de Matrices oe 1) Soit 2 un vecteur propre de A de valeur propre A, notons d le degré de P et P(X)= YaeX*, on a PUA) = Sanat = aol, +--+ ag fo Or pour k>0 ASz = Mx d’od : é : 4 Be= P(A = Sapte = Siau\s (Se) (2 ees a co qui prowve que i est un vectour de propre de la matrice B de valeur propre P(A). 2) a) Compte tenu de la décomposition du polyndme P(X) — y, on a P(A) = Hh aly(A~ axh)-+-(A elm) det(B ~ ply) = adet(A ~ ayh)---det(A ~ ardn) 19 OPTIMAL SUP-SPE - Concouns 2018 Tenes en supapé car le déterminant est une forme multilinéaire (d’ou Ie a) et le déterminant d’un produit de matrices est @gal au produit de leurs déterminants. ) Si jest une valeur propre de B, alors, par définition, det(B — ul) = 0, einsi, compte tenu de la question précédente, il existe un as, 1() On suppose (fi) Soit X tel que AX = XB, on remerque alors que pour tout polynéme P P(A)X — XP(B), en particulier pour le polyndme ceractéristique de B en combinant avec le théoréme de Caley-Hamilton on obtient, xa(A)X = 0 soit s'il est inversible X = 0. On suppose non (ii). Alors A et B ont une valeur propre en commun mais alors A et *B aussi, notons la Soit U' un vecteur propre de A pour cette demiére et V un de B. On pose X= U'VI, pour avoir AX = AU‘VIn = AU'V I, = UY(AV)In = U'(EBV)In = U'VB ot on a démonteé (i). Conclusion : [{i)<(i) (ai) =>(iv) Exercice 11 - Miscellanées. ooo 1) Soit M an vecteur propre associé & la valeur propre A, alors ‘M = AM et AF done comme un vectert propre est toujours non mu] \= 1 ou A= ~1. Les sous espaces propres associés sont les matrices syinétriques et antisymeétrique or il est bien connue qu'il sont en somme directe done ¢ est diagonalisable. OPTIMAL SUP-SPE - Concouns 2015, 20 Ny eresensupsepé 2) 1 est par définition un endomorphisme de R,[X], étudions ses valeurs propres. Soit A une valeurs propres et P un vecteur propre associé & 2. on a x" (x) = AP(X) et donc P = ¥#P ainsi } = 1 ow A = =1 ‘Btudions By : c'est ensemble des polynome de degré infériour ou égole & n vérifant Vk € [0,n]} an-e = ax les (ay)set0,n3 sont ses cooficients. Htudions Z_; :c'et Ponsemble des polynome de degré inférieur ou égale & 1 vériflant Vk € [0, m2] Gn = ~ak les (2i)het0,n Sont Ses coefficients. Sit, P € Ra[X] et ae 0 0 AKB—BAt = KAR, Done en posant “Mn(R) — Mn (R) ®p: M —+MB-BM fon remarque que pour k > 0 si A est non nul alors & est valeur propre de ®2, or cet endomorphisme ne peut ‘voir qu'un nombre fini de valeur propre done il existe un k > 0 tel que A = 0-et Ff est nilpotente, 4) On sait que A ot tA = —A ont mémme polyndine caractéristique. Or xa(X) = xe4(X) = (~1)®xa(-X). Done le polyndme est de méme parité que la dimension de l'espace de départ. 5) Soit P un polyndme premier avec x,, alors d'eprés Videntite de Bézout il existe M, NK[X] tels que PM + Nyy = 1. On identife avec les endomorphismes : P(/)M(f) + N(f)x(S) = P(A)M(f) = Id deprés le théoréme de Cayley-Hamilton, Réciproquement ai P n'est pas premier avec xy soit Q un divigeur et R tel que xy = QR, dans Jes endomorphismes cela donne Q(f)R(f) done Q(f) n’est pas inversible or Q(f) divise P(f) done P(f) n’eat pas inversible. On a démontré : 6) On passe dans Z/p2 et va montrer V'égalité des traces. Dans V'enneatr M,(Z/r2[X]) (A-X?h,) = (A~Xy) (A= XIq)? = (A? = X?In) Done xa(X?) revient dans xar(X#) il on a plus qu’a identifier los coefficients devant X'™-7, Ce qui fait que lorsqu‘on ays uA) bh

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