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BR REPERES PRA | NATHAN Precis de francais Langue et littérature LINVITATION AU VOYAGE 1 BN mare AS . i QS BH) ME Précis | de francais Langue et littérature Frédéric Bourdereau - Jean-Claude Fozza - Martine et Dominique Giovacchini NATHAN li Jacques-Bénigne Bossuet Prédicateur a la cour du roi Louis XIV, notamment pour les temps de caréme ou les funérailles princiéres Oraison funé- bre d’Henriette d’Angleterre, 1670), Jacques-Beénigne Bossuet (1627-1704) s‘inscrit dans l'histoire littéraire francaise comme un prélat de l’Eglise alliant 4 une langue d’un classicisme parfait l'art dela rhétorique, hérité des auteurs latins. Son Sermon sur la mort (1662) est considéré comme un modéle du genre. ‘Queest-ce done que ma substance, 6 grand Dieu? Fentre dans la vie pour en] sortir bient®t; je viens me montrer comme les autres; aprés il faudra disparaitre, Tout nous appelle & la mort : Janature, presque envieuse du bien qu'elle nous a fait, nous déclare souvent et nous fait signi- fier qu'elle ne peut pas nous laisser longtemps ce peu de matiére qu’elle nous préte, qui ne doit pas demeurer dans les mémes mains, et qui doit étre étemnellement dans le commerce : elle en a besoin pour d’autres formes, elle la redemande pour d'autres ouvrages. Cette recrue continuclle du genre humain, je veux dire les enfants qui naissent, a mesure Bossue! préchant devant Ia Cour. gu’ils croissent et qu’ils s‘avancent, semblent nous pousser de l’épaule, et nous dire : Reti- rez-Vous, est maintenant notre tour. Ainsi, comme nous en voyons passer d'autres devant nous, d'autres nous verront passer, qui doi- vent & leurs successeurs le méme spectacle. Dieu! encore une fois, qu’est-ce que de nous ? Si je jette la vue devant moi, quel espace infini oi je ne suis pas ! si je la retourne enarrigre, quelle suite effroyable ol je ne suis plus ! et que j'occupe peu de place dans cet abime immense du temps ! Je ne suis rien : un si petit intervalle n’est pas capable de me dis- tinguer du néant : on ne m’a envoyé que pour faire nombre; encore n’avait-on que faire de moi, et la pidce n’en aurait pas &é moins jouée, quand je serais demeuré derritre le théatre. Bossuer, Sermon sur la mort, 1662. Wl Fait de langue remarquable La phrase trés longue « Tout nous appelle... pour d'autres ouvrages », par une accumulation de subordonnées, prend une ampleur qui n'est pas sans rappeler le rythme d'une période latine. ==] Le francais moderne ‘STMSTINE Teena! €t contemporain Se cee | mmm La Langue de I'école publique obligatoire EiLe cesitralisme jacobin impose le franals sur l'ensemble dit territoire szational et Institutionnalise son enselynement. La tangue se lige & travers des normes desti- nées 3 rationnaliser son difficile apprentissage ; on lutters contre les dialectes, ppatots, traits propres aux eilféventes classes sociales. EL Restausation et le Secon Empire aggravent ta fixation deé la langue: A partir ee ‘momnent of tout petit Francais va & Pécole de la République, of son instituteur Int _apprend Jes normes dui beat langage et lutte contre Pemiploi des langues regionales, meme dans la Cour de r€créatior. Funité linguistique progresse inGvitablement, Bien plus, grace: aux dictées et & lx pratique de Fanalyse grammeticale, le langue frangaise semble devenir inmuable. Toure évclution est reprimeée car elle est jugee fautive par référence a ta langue du Grand Siecle ET Le lrangalsGerit desl ve » pur - et etemel alors que le francais oral conte A evo Juer d'une facoo, il est vrai, trés lente. EEE Société, modernité et Gvolution DToute langue, a moins d'étre morte, évclue, essenbielement par simphfication et par contamination d'appotts extérieurs, Certains phénoménes propres a la vie modesne sont génémateurs de transforms. tons: —Les médias omniprésents font concurrence & NEcrit ef servent désormais de modeles. Or, la kingue des journslistes et-des présentateurs est moins respeetucusc des normes que celle dee y grands auteurs classiques ». “Li jeunesse actuelle crée une langue bannissant les contraintes, propre a exprmer ssa fantaisic. Le verlen et les abréviations de mots ne sont plus censurés; is font meme lear eaitréeen politique, la Wévision, au cinéma ou dans la litereture. Les llets migratoires permetient ies éclnnsges entre les cultures. le Iengue fron- {gaine s'enrichit de multiples expressions verues eailleu memes Caracléristiques du francais contemporain C/Diun point de vue syntzoque et morphotgique on assiste & une simplification de la leigue selon les prineipes d'économie = “Tes Fostuics verbales complexes, comme celles du subjonctit dans tes suberdon- ges (+ 0 tol que Peusse simée..» Baudelaire, « A une passante -) ou les formes Surcompasces (= eu donné) sont de rooins en moins employees ; “le systeme de subordination se simple : on a tendanct & remplacer les subor données circonstanciles par de siinples conipléienis et les complétives par des ine roe acon gros i cae siete x deme Ta phrase: ‘complese. | Wi Des normes du bien parlor. En 1, nua ets oe ttendors ange Fun ent ise segs eat de carr Venfichissement ¢'une langue jugée pls fare gear Maga rune sx anki font Icom pie 87a foraresa Iegmtengne osacaags fete frre ar soe Ca Covage sts une apt peut Seni steevac aren {Ste deers on ge = ince ames ae Pe Ser ovat caste Cou. juke rd deocpe ce tee cs Praca te eomeerta potted cratian Miemreaene seine geaeiserety as Sete oe aces cde ahs ete oath ones cei cede cierto Eoutmomecindemr st fehcsu irae Breton aia doe parr elo eee, a WE ._.a fa grammairo descriptive Trois léclesplustare, en 1993, tacques opin, professeur a 'Unnersite de Pans Xl, reid comple (dans son ouvtege Pré- (is de granuraire foncivonnele du fran (can) des problarres poséis paries modi {ications ce la pisos do'adjctif qualii- ‘ali Spthéte Gul peut eire postposé ou antépost. La grammaire, adsonmais intégrée aux sciences du langage, terte de com~ fPfondre las maces de tencvonnement Flutét que de cetinir les normes, elle ‘dzcriten prenaatt en comple ious lesfaits ee langue, Gorn on peut le comsater generabement, epahive eseripuvec es plats pssst Fp there evoheaive pad ene Ce qu ver fe Gpakament les epconcngs de Certats bette Un sven nme fs heme pre {On puree heme un heme pr. 1 yeursit donc coerdation entre ta place (etupee es fret Sales coma bene plus feces a tntervenaient ra ct gt emda Peuphonie ou a Rewsstione des sequences preees 13 3 mot lel 34 C9 fad rice peso pennies bec re, Iron ot existed wasn Us ret Fen, Ot finde Fass eect ie iene Crt ioe Hs ongermots yiics inevonen st dere lt mene ok cu irra paper enispemmrou ere ie eh vou cocaine ‘Sanayi ql encoun 8 pticean nu cent conan Esti Naa Unc exces see pe sar jee tame ne Caine fant aspen pec tera Ste iu he a Sys teaser Cathe turret Heyietlenssenieseanetent ene: {rer ten nb mee = Torco de coin hexane fa coco ace epee inoue intense ar ere Grd als estate fon com ene ace og Filter connec dec ul fern cradee anne © normale lence tere one oe Tamer ten tiera ott sie sek top comme yao in tabi er /Unner hbt) _ Mrs enepee mecca at La vie des mots SsTLSror | ‘PRES be TEES SEE Dérivation et composition 15 Un mat dere est cr8¢ par adjonetion. & un radical ou bese, de pazticules nommies offoces: ‘tmr-inangesble pittee be alee ~ Les suffixes ont pour caractéristique de modilier Is classe grammaticale du mot rapide > rapidement, iki avert Certains suffixes, tebs productifs sont uiilises dans le formation de nombreux néo- ogismes. Cest le eas, par esersple, du suffie-¢que, qui permet de former des termes ‘nouveau dans le domaine des sciences of des technologées : informatugu, cyber- nétigue, dorotique. =lesi dul précédert la base, he modiflent que rsremont In classe gramme. tleale un snot Jharger > décharger entente —> mésentente Les prefixes 8 sexs negation privat (6, dis fk... sont extremement products [La composition consiste & eréer un met & partir de plusieurs termes ayaiit un sens ‘autonome : preete-verbsl. abal jour, (On distinguora les mots composts & partir ¢’6lémnents du frangais et les mots eom- posés & partir deléaents grees ou latins, tes radiotherapy ou Aéliotrope, UV Les empeunts & d'autres langues sont fort anickens le Wrangais 2 conn un affine de tots Kaliens & ta Renaissarice, et certains lexiques spéclalisés emprumtent de nombreux termes aux langues: es. Fi Les demitres décennies ort vu se déyelopper des emprunts & langloamerican. Iis sont souvent inézrés au frangais, dont ile adoptent lee régles de prononciation (charter, baby-sitter) ct meme les regles de dérivetion (squat —> squatter) mee Les Cvolutions sémantiques (7) Le aigelllé d'un mot nest pas toujours stable lieu maintenant —& temps Ces déictiques varieat en fonction du contexte et du esdre éonelatif; on dit quils nloat pias de rélérents stables, En effet ic/ correspond & un leu qui e'a de sens que pour dein interlocutetrs qui sont ensemble dans un mésne leu; ilen est de meme pour maintenant Le systeme des femips verbau doit tre analyse par rapport 4 un énoncé et au moment dénonciation. Exemple : ier, dest allé se promener sur les bors 6 tae Cette phrase contient deux indices temporels (un adverbe et le passé composé) ‘gui ne peuvent foactlonner que par rapport au moment de la parce, eestidire aujourd' hu 1D Reeit ef etscours : te réelt est coupé du moment ¢’€nonetation alors que le dis- cours se situe pat rapport aU temps (maintenant) et au ie (ier) ou locuteur Ge) Deux grands types 'énonciation Le discours et le réct metent en ceuvre ‘uno utisationdiérente ces verbes, des ‘temps varbauret des pronams, Le ciscours est caraciénisé per Femplot des pronoms personnels de premiere el secondo petscnnes (ou celctiques), reccuvrant le locuteur et fe destinatoite ‘dy ciscours. Crest le cas du cialoaue : Suzawe Que ene Siene enon Frente: hate aor bore one Danweette nome? Pan Binoes ieee Suaasae Fimo, Jener'veun point roan: Poerquoi? Benes tinge Fe, 1704 Dans le disccurs, ios temps sort organi ‘sés.en fonction du moment cl s‘exprime Tefocuteur, e‘est-A-dire par rapport au [Peéoont de Fenonciation. Lesystéme du récit eat fordé surl'usage des pronoms de le treisiéme personne, | Lotempate plusspécifique curécit este ‘pasce simple combing a Vimpartat Cotte distinction ect iiportante, meisne dof pas masquer le fit que de nombreux texfes combinent ou atetnent scours récit_ Dans un roman, fe reef peut lais- ser la placed diférents types dediscours cu didiogues cu menifestaticns directos ‘dyrerrateur. Loromen @la premibre per~ sone adapie un systere énonctatit que es} calui du discoure, commo le mente Fexemplocuisul. Une situation énenciative de discours Asjewrt namin est mete Ope cre iNet ene se pte vgn canoe Geile ene deciie Enterement ere Sentcris anne.» Cela 0 Seren die Cétan patch Timed welds cots Meron. b quate Singts kilometres "Alper de peendest Tunloba a dout Petes 4 parce cine apresintdt Al fe pourtal wer ee ferret rau sis Ya Seman deus Jours de cnge haan patren tll pou scarlet aver une ease pare "Assia ergy a al, YA La premigre phrese comprend un deic- fiquece temps, Packverbe aujourd hl» ‘et un deietique de promiére personne, maman », Le syatbme des tomps cor- respond & celui du discous; ou présert de fenonciaticn d'abord ulise ¢e mamma fee morte) ropondent le passe compose etl futurdane lesecenc paragrapho, Ce ‘début de roman danneeins impression ‘que toute distance est abuiie entre le moment des événements et le moment dela narration. W Une situation de récit Johann August Sumer venait Cabandenrér Sfemmie f sex quatre enfauts. I teaver brome suse andessous VMaristin puis ca stavare lerée des bows tL ruin les raoctsgnes den face, Le feinpe (Golam tre tes chad et fe cle ett brilovt Le sow meme, Suter svat Eerett, of comme us Wokent enpe TEE fendlematn, thse femetait em re sant Pe erate wry Dace, ranch le Leese et penta di pays dt Daas pe ies Cantar; 15 ‘Lo et aupasoé est itlement coupe du ‘moment de 'enonetation. On ne trouve ‘aucune trace duloouteur, ete temps est ‘organise & pantr du repbre refatif cue ‘constitue le premier jour du voyage. 7 prea ou tae go aia and ial EEE Modalltés ot types d"évoncés La présence du Jocuteur est trés diversement marquce selon te type d'énanee. Pius Yénoneé est neutre, objectl, plus le locutcur est efface, Ainsl en est des textes etype explicall a visée didactique, tes un menvel ecolaite ou ut traltésefentifigde- [En revanche. les énoncés de lype argumentatil, les textes d'epinion, les articles dhumeur, ete. comportent en general des nombreuses madalités reflétant le degre de présenceet dengagement du locutetr. Er Cetic opposition peut Gtre sensible dans les journaux qui distingient fes articles information pure des commentaires plus engages, qui permettent de porter sur Factualté un regard moins qeutre. Dans Ye domaine itéraire, la poésie lyrique olfr- ralt ult exemple de trés fort engagement du locuteur ; un courant litteraire comme fe romantismne est fondé sur une forte subjectivité du discours qui alfirme le. per mauté dus mol» EEE Lexprestion linguistique des modalités [iL presence dui locuteur se manileste prineipplement por: = es pronoms ou indices de premiere personne, = Vemplol de verbes & valeur modal tels que-vouloir ou pouvodr, qui permettent dicepniner les modalités de hase telles que la posite, a volomté. Fobliation : « Hemplol de vertes d opinion, tels qu'aimer, souhater, esprer, ete. periettant ou Jocuteur de manifester se position par rapport au idées ot aux fats enoneds. Ce ‘verbes, porteurs de la subjectivité du locuteur, sont tres ompleyés dans les conver- Sations courantes, smpliqant directement ls position des interlocuteurs ; Templol dladverbes on de locutions adverbiales tradulsant toules les nuances ‘du possible, du probable ou du ceriain : peutetre, évidemment, ceruinemwnt. Lex modatits implttes 7 Pnse dans une acception plus large, la notion de modalité recouvre également ce/aine choi tocuteur, sensibles en particuller Gans fe leque ulisé ets valet pportiative ov expressive. Le reparage des medslltts se onde alors aur les conno- tations dont les mots cont porteurs, Ce sera le cas, par exemple, des adjectfs 4 Yaleur inloretive ct perative (syperbe/époucantabie) ou des adverbes exprimant Ui jugenent ou ure aporéeiation (been intelligent), Er Lespressivitedu locuteur, enfin, peut xe manifester par des phénoméncs de syP- tax tes que-la mise en reel dun groupe de mots et ordre variable des termes de dn please qui permettent ia mise en tebelce certatis segments du discours. AToral, accentuation jove un role ééterminant, ___ MODES VERBAUX ET TYPES DE PHRASES ‘conditionne) marque ta supposition ou | Wi Les modes vorbaux = Liincicaif nonce tefait ars saréalité _accomplle, présenie cu envisagée ; c'est Je mec verbal qui lasso le moins appa ‘rela position du leculeut face & son Gnonce. Certains temps, capendart, peuvent avoir das emplois medzux of non siictement lemporels : c'est le cas de Fimparfeit atienuaiion Je voulsis vous parr fu du futur ef du futur antériour, mar: quant davantage la probabilité que fe Certiude — modalité en faltinhérente au futur: Weura sans doute pris le tain suivant: = Le subjoncti est sowent donné come lemede marquantia subjectute dulocu: eur: doute, crane, scubait, ec. Maul cependiantrernarcuer que emp ‘ou subjonctif, dans tes. propositions ‘suboronnéos nest que raremont lisse eu choix du lecuteur sinsi, dans la Phrase Je souhaite ardernment ue tu partes avec mot Jesubjonetf. obiasoire, eae &1'empick ‘verb a valeur mode scutelte. Nass, malgré le comploxitoce son empl eldeses velour, lesubyonet ext prosque toujours fa marque d'une position du locate parrappon a son énono8 ou par ‘por aux pocitens, implicit ou exp cies, des autres le aibjonctit, made du ron-esscené oppose d Pesca escer- tt = Le conditcnne! peut avoir une valour modale evil 4 percevoirlorsqu'l est uli- {sé pour momtra A distance cw mete on ‘out fe réelt6 d'un fait que le lecuteur fneprendpes en charge Di'apras Pati, I sera ofa trop tard. | Dons tes enoneés rypotnetiques, te Piet ‘Stu partes, ja sorais Feuroux, — Lirmpévat ee, par eesonce, un mede exprimant une fette madelit®, puisqu'll traduft un ordre ou une ditensé mana ‘dutocuteur, ME Les types de phrase (On distingue quatre types do phrose selon leur modaiilé c'énonciation.. — La phrase declarative, la plus neutre, ‘ne comporte pas ée marque crenoncia- tion particulére : Prerve est errs. Lindicatt est le mode plus courant des phrases déctaraiives, pug pormet un ropérace chronolecique précis. Le phrase interogatve, panicle ‘A quello heure Pierre este asrvé ? outoiale: Porro est arrive ? ~ La phrase imperative. qul exprime un ~Le phrase excirnatve set\& marquorle sentiment du locuteur joie, surprise, colere, ete. La modelité exclamative peut to syn lepiquement mescuge Comrie elie 9st bells | ‘cun'¢tre sunalee, 4 oral, que par fino nation générale do ta phate construe comme une phrese déclarative: ‘Ells est bale ! C'est un énenes que soule la montGodo. le-courbe melocique permet de distinguer ‘dus méme énoncé porteur d'une modalté declarative, 6 ANGLE i ums, Les registres de langue eevee aT Lees UTTeVaRES | outs reaees| Dene | SEES Registres de langue et situation de communication [Dont locuteur dispose de plusieurs registres de langue gull adante eux neces {és d'une situation de communication éonnée. On ne parle pas de la méme fagon avec un ami d'enfance ou lors d'un entretien d'embauche, on ile rédige pas dle nnianiére identique une lettre & sa mere ou g un supérieur terarchigie GLa langue est en fait un des lieux ob e crestallisent le plus nettemeat les enjets es relations sociales. Plus [a situation de communication est porteuse d'enfeiix sociatixon institutionnels (examens, prise de parole en publi, ete), plus Iclee uteur fest conscient qu'il dot» surveiller » son registre de langue. En simpliiant, on dir que la mattrise d'une langue, meterielle on seconde, se jus en partie sur Cade ‘Guation entte le situation de Communication et les meyens linguistiques employes. fm Caractéristiques des reglstres de Langue Sine Sateeel aim [eal aac ee | ete a F | Parate spomtanée. Relcherert ‘Vocihulaim concret | Phrases ccuries, (oa a as tae. feo Se acai eit | o (eee enon Siete ae ale ree Pe eae Celerant (Camarines peg ere & cee re ae tee enue 5 feeeoea eet astern eee So eee tte [eaten cae ea Fe ree tl Fe eg a facet nay leet ore. ees § legicarca= |S auc... eetniringet mmo ees [tereresesnt) [nee oem pecan A eee eee laren S| nicer! eee! [ane ‘Stuationscde Picnonciaticr | Recawrsé un keaque | Prease A ee a flee” tlie (Eats suite ise e eee esc eee et to eececinenlaroe > oeeaeten ne } Ceres licens (eee N | “aecantuation ot quiesee rhetorique._ ne ordre des mots. q | eeaieeases EXEMPLES D'UTILISATION Les deux testos suivants montront usage Voyage au bout de fa nuit présente les ‘que leséorvzinsont pure des registes — carackistiques un scours oralis, le elengce: Isprécertentdestratscerac- texte cle Quensal, marque comme réctt téritiquas

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