CHAPITRE 1: PRESENTATION DE LA TRC

Chapitre I :
Présentation de la TRC

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Introduction :
Le stockage et le transport des hydrocarbures sont des éléments essentiels
dans l'industrie pétrolière. Les hydrocarbures sont stockés et transportés sous forme
liquide ou gazeuse à des températures et des pressions élevées. Les installations de
stockage et de transport doivent être conçues et gérées avec soin pour garantir la
sécurité, la fiabilité et l'efficacité de ces opérations.

Cependant, un des défis majeurs dans le stockage et le transport des

hydrocarbures est la corrosion. La corrosion peut causer des dommages importants
aux équipements et aux infrastructures, entraînant des coûts élevés de maintenance
et de réparation, ainsi que des risques pour la sécurité. La corrosion peut être
causée par des facteurs tels que l'environnement, la température, la pression, la
composition chimique, et le contact avec d'autres matériaux.

Pour prévenir la corrosion, il est essentiel d'utiliser des matériaux résistants à la

corrosion et d'appliquer des revêtements protecteurs. Des techniques de
surveillance et de maintenance préventive sont également nécessaires pour détecter
et prévenir la corrosion.

En outre, l'inspection et le nettoyage réguliers des équipements et des

infrastructures sont essentiels pour garantir leur bon fonctionnement, la continuité
des interruptions aléatoires de la production et leur sécurité. Les inspections
doivent être effectuées régulièrement pour identifier tout dommage ou dégradation,
tandis que le nettoyage permet de maintenir les équipements en bon état et d'éviter
l'accumulation de dépôts qui peuvent entraîner des problèmes de corrosion ou de
dégradation de la qualité des hydrocarbures stockés.

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I.1. Historique de LA SONATRACH

SONATRACH est une société nationale algérienne engagée dans la recherche, l'exploitation,
le transport par canalisation, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures et de
leurs dérivés. Sa mission est d'optimiser l'utilisation des ressources pétrolières et gazières du
pays et de créer de la richesse pour le développement économique et social du pays.

Depuis plus de 50 ans, SONATRACH joue pleinement le rôle de locomotive de l'économie

nationale. Sa mission est de développer les importantes réserves d'hydrocarbures de l'Algérie.
Cet acteur majeur de l'industrie pétrolière, surnommé Big Africa, tire sa force de sa capacité à
être un groupe totalement intégré sur l'ensemble de la chaîne de valeur des hydrocarbures. Elle
opère dans cinq activités commerciales, à savoir : Exploration-Production (EP), Pipeline
Transportation (TRC), Liquéfaction et Séparation (LQS), Raffinage et Pétrochimie (RPC) et
l’activité ́e Commercialisation (COM).

I.2. Les Activités De L’organisation :

Figure I.1: Les activité de SONATRACH

 L'activité Amont : englobe l'exploration et la production de pétrole.

 Activité de Transport : L'activité TRC est responsable du transport des hydrocarbures à
partir des stations de forage dans le sud du pays vers des terminaux marins dans le nord
pour l'exportation, ou vers des usines de stockage ou de liquéfaction. Cela se fait grâce à
un réseau de pipelines et de stations de pompage.
 Activité Commerciale : La supervision des hydrocarbures comprend la distribution,
l'exportation et le transport maritime.
 Activité Aval : Sa principale mission est d'exploiter les unités de séparation et de
liquéfaction de GPL existantes

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I.2 Présentation générale de DRGB et la RTC :

La DRGB est l'une des cinq directions régionales de transport par canalisations des
hydrocarbures (TRC), et elle est rattachée directement à la division exploitation.
La Direction Régionale de Bejaïa (DRGB) est chargée du Transport par
Canalisation, du Stockage et de la Livraison des hydrocarbures liquides et gazeux.
Ces hydrocarbures sont :
• Le Pétrole brut
• Le Condensat (C5+)
I.1.1. Situation géographique de la DRGB :

Il est situé au nord de Bejaia (port intérieur), à l'entrée de la ville dans la zone industrielle. Il
couvre une superficie d'environ 596 601 mètres carrés. Il contient 11 sites géographique

Figure I.2: Chaine de transport par canalisation de SONATRACH.

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Figure I.3 : ouvrages de la DRGB

I.3. Organisation de la DRGB :

La direction régionale de Bejaïa est répartie comme le décrit l’organigramme suivant

Figure I.4 : organigramme de la direction

I.3.1 Les Ressources Humaine :

Figure I.5 : répartition des effectifs de la DRGB sur un total de 671

I.4. Description et historique du 24’’/ 22”OB1:

Le premier oléoduc en Algérie, connu sous le nom d'OB1, a été mis en service en 1959 pour
transporter du pétrole brut depuis le centre de stockage de Haoudh-El-Hamra jusqu'au terminal
marin de Bejaïa. Il a été réalisé par la SOPEG, une joint-venture créée en 1957 par la Compagnie
Française de Pétrole CFP et la SNREPAL. L'OB1 est de type télescopique, son épaisseur variant
de 6,35 mm à 9,52 mm, mais elle atteint 12,7 mm aux sorties stations. L'acier utilisé est de la
nuance X52 et X42. Initialement, l'OB1 était équipé de trois stations de pompage (SP1, SP2 et
SP3) avec une capacité de 12,5 MTA (1800 m3/h). Cependant, pour répondre à la demande
croissante en pétrole, une quatrième station, SP1bis, a été construite à 190 km en aval de SP1.
Elle a été mise en service en 1961 pour porter la capacité à 15 MTA (2200 m3/h). En 1969,
quatre stations intermédiaires ont été ajoutées, appelées également stations satellites (SPA, SPB,

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SPC et SPD), pour atteindre la capacité de 17,8 MTA (2540 m3/h). L'OB1 est maintenant
exploité par quatre stations principales (SP1, SP1bis, SP2 et SP3) et quatre stations satellites
(SPA, SPB, SPC et SPD). Toutes ces stations, ainsi que le Terminal Marin TMB, sont gérées par
la Direction Régionale de Bejaia DRGB, sauf pour SP1, qui est gérée par la Direction Régionale
de HEH DRGH. En 1974, le transport du condensat (C5+) a commencé à être effectué par l'OB1.
Par ailleurs, en 1970, un piquage de 16" a été réalisé sur l'OB1 pour acheminer le brut vers la
raffinerie de SidiArcine Alger TRA, située à 131 km, avec une station de pompage (SBM)
construite à BeniMansour (PK 573). Cet Oléoduc est appelé OG1 (premier oléoduc arrivant à
Alger). En 2005, ce pipeline a été remplacé par un autre de 20" sur presque le même parcours.

I.4.1 Caractéristiques de L’OB1:

 Le tableau suivant résume les différentes caractéristiques de l’OB1 :

Tableau I.1 : caractéristique de L’OB1

 Le tableau suivant résume les différentes caractéristiques

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Tableau I.2 : caractéristique de stockage du L’OB1

I.4.2 Caractéristiques des stations de pompages :

I.4.2.1SP1 (Houd EL Hamra) :

Tableau I.3: Caractéristiques de l’SP1 (HEH)

I.4.2.2 SP1 bis (Djamaa) :

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Tableau I.4: Caractéristiques de l’SP1 bis (Djamaa) .

I.4.2.3 SP2 (Biskra):

Tableau I.5: Caractéristiques de l’SP2 (Biskra) .

I.4.2.4 SP3 (M’sila):

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Tableaul I.6: Caractéristiques de l’SP3 (M’sila)

I.4.2.5 Terminal Marin (Bejaia):

Tableau I.7: Caractéristiques du terminal marin Bejaia .

Observation : la dernière installation sert à faire des transferts internes au Terminal et à

charger des navires au port pétrolier. La DRGB possède une autre installation qui sert à faire

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des transferts internes au Terminal et à charger des navires en haute mer. (La bouée)

I.4.3 Profil en long de L’OB1 :

Figure I.6 : profil en long de L’OB1

I.4.4 Variation de l’épaisseur de L'OB1 :

Figure I.7 : Les defférentes variation de l’épaisseur de L’OB1

I.5. Terminal marin Bejaïa :

Bejaia Marine Terminal est le dernier arrêt de la chaîne de transport Hydrocarbures liquides de
HEH. Son rôle est de recevoir et de stocker le pétrole brut Et cargaison exportée par pétrolier.
Le Terminal marin Bejaïa est divisé en deux parties :

 Deux Terminaux Nord et Sud

 Ports pétroliers.

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Figure I.6. Terminal marin de Bejaïa

I.5.1.1 Terminal nord :

 Le terminal dispose de 12 bacs de stockage à toit flottant d'une capacité De 35 000 mètres
cube Chacun
 Un collecteur est composé d'un jeu de vannes
 D’un jeu de 07 pompes principales
 Groupes électrogènes pour éviter les coupures de courant.

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Figure I.7. : Terminal marin nord

I.5.1.2Manifold :

 Un Groupe de conduites et d'équipements est mis en place pour récupérer tous les
liquides. Grâce à son utilisation, on peut stocker efficacement les hydrocarbures en
provenance du Sahara :
 Acheminer le fluide qui arrive via la ligne vers un réservoir déterminé.

 Transfert des déchets d'un ou plusieurs bacs vers le poste de chargement.

 Transfert le brut d’un bac a un autre.

La distribution des vannes se fait de la manière suivante sur le manifold nord :

 Huit vannes de transfert de collecteurs (AM, AN, À, AP, AR, AS, AT, BM, EN,
BO, BP, BR, BS, BT).
 Les lignes Là à LF ont toutes 06 vannes chacune
 Six vannes pour chaque pompe de remplissage.
 Chacun des bacs possède une vanne de fond pilotée par un moteur connue sous le
nom de vanne pieds du bac.

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Figure I.8 : manifold du terminal marin nord

I.5.1.3Pomperie de chargement vers le port pétrolier :

Il y a sept électropompes de chargement nommées GEP au terminal Nord.

• M, N, O, P de 2500 m3/h

• R de 1800 m3/h

• S, T de 2200 m3/h

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I.5.1.4 Tour de Contrôle :

On y trouve les tables de commande pour
le terminal nord dans cette salle Pour
commander l'ouverture des vannes, la
sélection du bac, de la pompe et du
chemin, utilisez de l'eau.de circulation du
fluide, en plus de ¸ça la tour a une hauteur
importante permettant de visualiser l’état
des vannes et des bacs.

Figure I.9 : tour de contrôle.

I.5.1.5 La gare racleur :

Chaque station de pompage est équipée d'une gare d'arrivée et de départ pour le racleur, appelée
la gare de racleur. C'est le point final où le racleur arrive, et il y a également deux vannes L2 qui
permettent de diriger le racleur vers le sud en passant par la vanne L4.

La gare de racleur dispose d'un système de sécurité composé de trois soupapes de décharge (S1,
S2 et S3), chacune étant réglée à des pressions respectives de 14 kg/cm2, 27 kg/cm2 et 83
kg/cm2.

Figure I.10 : la Gare racleur

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 Racleur

Pour maintenir le débit et le diamètre

intérieur des pipelines aussi grands que
possible, ils doivent être nettoyés à
intervalles réguliers ou lorsqu'il est
nécessaire de réduire les frottements. Pour
cela, on utilise un dispositif spécial appelé
"racleur" ou "ramoneur" qui est propulsé
dans le pipeline par le pétrole d'une station de
pompage à l'autre. Ce racleur enlève les
impuretés, les paraffines et les dépôts qui
s'accumulent sur les parois pendant qu’il
avance dans le pipeline. Lorsqu'il atteint une
station de pompage, il est récupéré, nettoyé et
réintroduit dans la conduite pour être utilisé
jusqu'à la station suivante.

Figure I.11 : racleur de nettoyage

I.5.2.1 Terminal sud :

Le terminal est composé de 4 bacs de stockage à toits flottants, d'une capacité de 50 000 avec 4
pompes principales par mètre cube.

Figure I.12 : terminal marin sud

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I.5.2.2 Salle électrique :

La salle électrique est composée de trois chambres différentes : une pour la haute tension, une
pour la moyenne tension et une pour la basse tension. Dans la chambre de haute tension, il y a
deux disjoncteurs principaux redondants qui sont connectés aux deux arrivées de sonalgaz, ainsi
qu'un disjoncteur en amont et en aval de chaque transformateur de tension 30kv/5.5kv. Dans la
chambre de moyenne tension, on trouve deux transformateurs redondants 5.5kv/380v, un
transformateur 380kv/380v pour extraire le neutre du secondaire, un disjoncteur en amont et en
aval de chaque transformateur, ainsi que des petits disjoncteurs pour alimenter les moteurs et les
pompes.

Dans la chambre de basse tension, il y a des batteries rechargeables, des redresseurs de tension,
des chargeurs de batterie et des armoires contenant les automates Allen Bradley et Siemens S7
300 et S7 400. Un ordinateur est également présent pour la supervision des installations,
connecté directement à l'automate S7 400 par un câble Ethernet. Des capteurs de fumée et des
bouteilles d’Halon sont installés dans ces chambres pour la sécurité de la salle électrique.

I.5.2.3 Pomperie de Chargement vers le Port Pétrolier :

Le terminal Sud est doté de 04 électropompes (GEP) de chargement allant de 1800 m3/h jusqu’à
3500 m3/h (nommées W, X, Y, Z). L’aspiration de chaque pompe est dotée d’un filtre alors que
le refoulement est équipé D’un clapet de non-retour (de même pour les pompes du d´dépôt nord)

I.5.3 Port pétrolier :

La première idée de construction du port pétrolier de Béjaïa est venue de Gaston Thomson

Ministre du commerce en 1914 à 1915 Il est constitué de 3 postes de chargement, une station de
déballastage composé de 2 réservoirs de 12 000 m3 chacun et 2 bassins séparateur de 100 m3.

1. Station de d ́déballastage :
Elle a deux s ś éparateurs ainsi que deux réservoirs d’une capacité de 12000 m3 chacun.
Son rôle est la récupération des slops à l’intérieur des tankers.
2. Postes de chargement :
la région Transport Centre (RTC-Bejaïa) dispose de :
3. • P1 la capacité de 40 000 TM, exploit par NAFTAL.
• P2 utilisé ́e pour le chargement des navires de capacité inférieure à 80 000 tonnes.
• P3 utilisé pour le chargement des navires de grande capacité (jusqu’à 90 000 tonnes).
Ce qui caractérise ce poste des autres postes de chargement est la possibilité de
chargement en cas de mauvais temps.

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 CHAPITRE 1: PRESENTATION DE LA TRC

Figure I.13 : les postes de chargement du Figure I.14 : station de déballastage dans le
port pétrolier

I.6 La Bouée (SPM)

La bouée de Bejaia se trouve à une distance de 7 Km de la cote, elle est reliée à la station de
pompage du terminal sud via une conduite de 42” pour le pétrole brut, elles comportent 1 vanne
de plage motorisée, à l’extrémité se trouve le PLEM (le collecteur de fin de canalisation qui est
posée sur le fond marin et conduit le produit des canalisations offshores jusqu’aux flexibles sous-
marins). Il ya cinq bouée en algerie ( deux à arzew , deux à skikda et une à béjaia )

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 CHAPITRE 1: PRESENTATION DE LA TRC

figure I.15: schema du bouée (sea line )

Figure : la bouée de chargement (sea line)

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