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000 CHIII - Récepteurs de La Lumière
000 CHIII - Récepteurs de La Lumière
, valeur
quadratique moyenne de P, et non & Pm”.
Ces expressions sont valables pour une photodiode a avalanche, ainsi que pour
une photodiode PIN en faisant M = F(M) = 1. On peut faire apparaitre le terme de
bruit :
iB>
Ss
qui est égal a la puissance optique qui donnerait, par photodétection, un courant égal
au courant efficace de bruit ramené en entrée. Ce terme étant en VAF en cas de bruit
blanc, on mesure cette puissance dans une bande de | Hz ; elle est appelé puissance
(optique) équivalente de bruit ou PEB (NEP = Noise Equivalent Power), en
W/VHz . Afin de caractériser intrins¢quement le récepteur, elle est mesurée dans le
noir, seul le bruit de fond du récepteur intervient. Alors :
2,
PEB = wee en W/E,
compte tenu de l’ordre de grandeur, l’unité habituelle est le pW/-VHz ).Certains fabricants d’interfaces de réception donnent toutefois une PEB mesurée
dans toute leur bande passante et exprimée en W (ou méme en dBm, unité
Jogarithmique) : il faut alors vérifier quelle est cette est cette bande passante.
7.2.6. Optimisation du rapport signal @ bruit
En pratique, trois cas se présentent (figure 7.9) :
— si la puissance optique P est faible, et si le gain M est petit (ou avec une
photodiode PIN), le bruit de fond du récepteur est prépondérant et on peut écrire :
eae (spy? (MP)?
~ “ /AF ae)
ot ( qx(SP+ip)
Ce gain est d’autant plus élevé que P est faible, que x est petit (Mopr atteint de
fortes valeurs dans le silicium), et que le bruit de fond de l’électronique est fort,
puisque l’emploi de la photodiode a avalanche a pour but de le masquer en partie.
Cette formule est pessimiste, car elle suppose que le courant d’obscurité est
entiérement multiplié.
RSB (4B) Bruit de la source
dominant
Ase Bruit quantique
dominant
So Bruit de fond
dominant
RSB (dB)
P (log)
Figure 7.9. Rapport signal a bruit en sortie du récepteur
7.3. Autres schémas de photodétection
7.3.1. Détection hétérodyne
La détection directe dans une photodiode délivre un courant proportionnel a la
puissance optique donc au carré du champ, il s’agit d’une détection quadratique. La
photodiode joue le réle d’un mélangeur, cette propriété permet de transposer 4
VP optique le principe de la détection hétérodyne bien connu en radio. On effectue un
battement entre l’onde optique regue, de pulsation @,, et un oscillateur local qui est
une diode laser stabilisée de pulsation ,, de fagon a transposer le signal modulé 4
une fréquence intermédiaire lo, - ode plusieurs GHz, od il sera ensuite démodulé.
L’intérét est de pouvoir pratiquer des modulations de phase ou de fréquence optiqueet de mettre en ceuvre une transmission cohérente (voir paragraphe 9.1.5), alors que
la détection directe n’autorise que la modulation d’amplitude.
Cette transposition de fréquence se fait en mélangeant, dans un coupleur a fibre
monomode, les champs électriques du signal : E,(t) cos w,t ou E,(t), amplitude
complexe du champ regu, contient |’information, et de l’oscillateur local : E, cos at
(figure 7.10). Il faut pour cela que leurs polarisations soient alignées, ce qui est une
des principales difficultés de ce type de systéme. Ce signal est ensuite détecté par
une photodiode qui, du fait de la détection quadratique, va délivrer un courant
proportionnel 4