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Schema de Structure Communal Rapport
Schema de Structure Communal Rapport
_________________________________________________________
REGION WALLONNE
Ville de HERSTAL
_________________________________________________________
Auteur de projet :
et
PROVINCE DE LIEGE
VILLE DE HERSTAL
P. Delhaes F. Daerden
P. Delhaes F. Daerden
Ce document a été modifié de manière mineure après l’enquête publique et ces modifications
sont reprises dans la Déclaration environnementale annexée à la décision du Conseil
communal du 28 novembre 2013 et en faisant partie intégrante.
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1. Introduction _____________________________________________________ 89
2. Le Plan communal de mobilité (PCM) _______________________________ 89
2.1. Objectifs du PCM : ............................................................................................... 89
2.2. Aménagements à court et moyen terme prévus au PCM: .................................... 90
2.3. Le projet de tramway au PCM : ........................................................................... 91
3. Les voiries de transit ______________________________________________ 91
3.1. De niveau supra-régional ..................................................................................... 91
3.2. De niveau régional ............................................................................................... 91
4. Les voiries de liaison ______________________________________________ 92
5. Les voiries de desserte locale _______________________________________ 93
6. Les transports en commun _________________________________________ 93
7. Les places publiques ______________________________________________ 94
8. Le stationnement/parcage__________________________________________ 94
VI. ET ENCORE… ........................................................................................................... 95
VII. ANNEXES ................................................................................................................... 96
1. ANNEXE 1 : NOTE SUR LES TERRILS. ____________________________ 96
1.1. Terrils – Généralités : ........................................................................................... 96
1.2. Terrils de Herstal : Généralités : .......................................................................... 97
1.3. Terril de la Petite Bacnure .................................................................................... 99
1.4. Terrils de Bernalmont (Liège) et de Belle-Vue .................................................. 101
1.5. Terrils – Eléments de réflexion. ......................................................................... 102
2. ANNEXE 2 : STRATEGIE ZAE – SPI+. ____________________________ 104
3. ANNEXE 3 : RENOVATION URBAINE – ZIP-QI Marexhe : __________ 106
4. ANNEXE 4 : Quelques cartes du P.C.M. de Herstal : __________________ 110
4.1. B1 - Vue d’ensemble. ......................................................................................... 110
4.2. B2 – Structure du réseau routier. ........................................................................ 111
4.3. B3 – Intervention sur le réseau structurant. ........................................................ 112
4.4. B4 – Structure du réseau TC. ............................................................................. 113
4.5. B5 – Structure du réseau cyclable. ..................................................................... 114
4.6. B6 – Réseau cyclable. ........................................................................................ 115
4.7. B7 – Action en faveur des piétons. .................................................................... 116
5. ANNEXE 5 : Carte : Organisation du territoire : _____________________ 117
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Les objectifs communaux ont été traités et exprimés en tenant compte de la structuration du
territoire en zones différenciées.
Une carte « Organisation du territoire » exprime le schéma d’aménagement global auquel la
Ville souhaite se conformer.
La suite du rapport est plus opérationnelle. Elle établit les actions et mesures nécessaires
pour atteindre les objectifs. Les mesures d’aménagement, découlent directement des objectifs
communaux. Les mesures d’aménagement forment le corps concret du projet communal.
Une carte « Mesures d’aménagement et schéma des circulations » accompagne cette partie du
rapport, elle traduit sur le territoire les mesures localisables.
Ensuite, vient un chapitre qui pourrait être qualifié de « boîte à outils ». L’auteur de projet y a
rassemblé les moyens d’exécution qui pourront être utilisés pour contribuer à la réalisation
du projet. Ce chapitre – dans une liste qui ne pourra se dire exhaustive, et qui devra être
élargie au gré des évolutions et opportunités - identifie les sources de subsides potentiels, les
acteurs qui pourront être mobilisés, les programmes régionaux pertinents,…
L’étude s’est portée également sur les précisions à apporter au plan de secteur en établissant
un plan d’affectation et des prescriptions par zone, y compris les densités admissibles. Le
rapport est donc accompagné d’une troisième carte « Orientations territoriales ».
Le dernier chapitre est réservé à une note sur la circulation. Un PCM a été approuvé
provisoirement par le Conseil communal et est passé à l’enquête publique. Il a été tenu
compte de celui-ci dans l’élaboration de la note.
1
Voir le dossier complet constitué de 2 classeurs, 14 cartes grand format .
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3. PERSPECTIVES DE POPULATION
La population, par son nombre, sa structure, son évolution, est une composante intrinsèque de
nombreuses problématiques de la vie sociale, économique et politique.
Sa connaissance se révèle indispensable pour mener de manière éclairée des politiques
souvent reliées aux divers âges de la vie. Le nombre de jeunes aura une incidence sur les
besoins en gardes d’enfants, en infrastructures scolaires et en encadrement pédagogique.
Les générations de jeunes adultes détermineront les entrées sur le marché du travail et
l’importance de l’offre de main d’œuvre, mais aussi les besoins en logements, en moyens de
2
Voir en annexe 5 les définitions
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communications. Les plus âgés quitteront le marché du travail et formeront le groupe des
pensionnés avec leurs besoins spécifiques.
Les perspectives de population de 2000 à 2021 pour la Wallonie montrent que les
croissances de population les plus fortes caractériseront l’axe NW-SE de la Wallonie,
contrastant en cela avec l’axe E-W d’ancienne industrialisation. Les plus fortes croissances,
parfois supérieures à 10%, sont observées le long des deux axes de développement actuel de
la Wallonie, à savoir le long de l’A8 (arrondissements de Soignies et d’Ath) et le long de l’E
411 (arrondissement de Waremme, d’Huy et de Marche-en-Famenne).
L’arrondissement de Liège, avec une croissance de 4.5% de la population, se situe en dessous
de la moyenne pour la Wallonie (6.5% de croissance).
La pyramide de perspective de population 2000 – 2021 pour la Région wallonne montre que
le profil des tranches d’âge de la population verra l’augmentation proportionnelle des plus
âgés (plus de 50 ans) ainsi que, dans une moindre mesure, des jeunes adultes (25-34 ans).
Les autres tranches d’âge voient leur importance dans la population diminuer.
A quelques exceptions près, la croissance de la population âgée est généralisable à tous les
arrondissements wallons4.
3
Les perspectives de population belge sont le résultat d’une collaboration entre l’Institut national de Statistique et le Bureau
du plan.
L’Institut national de Statistique a développé un modèle itératif qui, partant de la dernière observation par âge, sexe et grand
groupe de nationalité (au 1er janvier), applique les hypothèses de fécondité, de mortalité et de migrations, définies en
commun avec le Bureau fédéral du Plan. Se génère ainsi, sur base annuelle, une projection des diverses composantes du
mouvement de la population, naissances, décès et migrations, et partant, de la population.
Ces perspectives sont élaborées pour le royaume, les régions et les arrondissements.
4
Source : CPDT 2001 : L’évaluation des besoins des ménages et des disponibilités foncières en matière d’habitat, en région
wallonne- Horizon 2015 in Les Echos du logement 2002, numéro 5.
5
Idem.
6
Idem.
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Du point de vue des ménages, une croissance de moins de 5% est prévue. Les perspectives
ont montré que cette évolution sera le fait des petits ménages pour moins de 75%. En 2004,
la population est composée à 36.23 % de ménages d’une personne et à 30.65 % de ménages
de deux personnes10.
L’application des perspectives de population permet de prévoir que Herstal comptera 787
ménages supplémentaires en 2021 dont 590 de petites tailles (1 à 2 personnes). Cela
correspond à autant de petits logements à créer d’ici là.
Dans le cas présent le scénario tendanciel a été étudié ci-dessus et met en évidence une
poursuite de la diminution de la taille moyenne des ménages et une augmentation faible du
nombre de ménages.
Le scénario volontariste tendrait vers une faible augmentation de la population mais avec un
changement « qualitatif ». En effet, il s’agirait d’essayer d’attirer des jeunes ménages avec
enfants afin d’apporter une certaine mixité dans les quartiers les plus problématiques.
Dans l’opération de rénovation urbaine du Quartier Marexhe, le Collège s’est prononcé pour
« …attirer et encourager une population multiple et diversifiée, hétérogène mais ouverte à
la mixité, convivialité, et ce, pour éviter les ségrégations de tous types… ». : La construction
de nouveaux logements publics et privés pourra rencontrer cet enjeu, pourvu qu’on reste
attentif au type de logements construits et à leur intégration dans le projet global. La re-
dynamisation du quartier, et finalement de tout le centre de Herstal, va engendrer un effet
d’attraction vis-à-vis d’une nouvelle population. Une typologie des nouveaux logements
nécessaires pour attirer ce type de population est nécessaire.
La composition du parc selon la taille des logements dans la demande prospective (modes de
vie) en 2015 selon le plan de secteur11
7
Chiffre pour l’arrondissement de Liège.
8
La population de Herstal en 2005 est composée de 36.832 individus.
9
C’est à dire, en 2005.
10
En 2000, il y avait 33.45% de ménages d’une personnes et 32.28 % de ménages de deux personnes.
11
Sources : CPDT Thème 8.3 Programme 1999 ; CPDT Thème 1.1 Programme 2000 ; Prévisions démographiques effectuées
par le Gédap
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Le contraste le plus frappant est le passage des tailles actuelles aux tailles projetées : en 2015
la part des très petits logements dans le parc oscille autour des 30% contre les 8 % estimés en
1998.
Comment faut-il interpréter cette projection? Il ne faut pas dire de construire des logements
minuscules ni même de subdiviser des logements existants. Il s’agit plutôt de dire que dans
l’avenir, les nouvelles constructions, les rénovations et modifications structurelles de
logements doivent s’ouvrir aux nouvelles productions architecturales et réinventer des
logements pour des isolés.
Pour caractériser la demande prévisible en types de logements, une typologie12 des logements
a été effectuée sur base de trois critères : la nature (logement individuel ou collectif), la
superficie habitable et la localisation (commune d’agglomération, de banlieue,…).
Le résultat pour Herstal, qui est une commune faisant partie de la banlieue proche de Liège,
met à jour une demande prioritairement de logements de moyenne taille (65 –105m², 43.6%
des demandes) et de logements de petite taille (45-65m², 24.5% des demandes).
Cette évaluation se base sur les perspectives de population pour 2021.
Toutefois, la volonté de la Ville étant d’attirer une population de jeunes couples avec enfants,
une autre demande en logements devra également être prise en compte (voir ci-dessus) :
logements spacieux, type maisons et/ou grands appartements avec plusieurs chambres ou
unifamiliales avec jardins. Une attention particulière devra être accordée au prix de ces
logements, déterminé grandement par l’organisation et la taille des parcelles et la rationalité
des infrastructures développées.
3.2. CONCLUSION
Les objectifs communaux tendent vers une stabilisation de la population en chiffre mais en
essayant d’attirer une population de jeunes couples avec enfants afin d’apporter une certaine
mixité de population dans les quartiers du centre qui tendent à se transformer en « ghetto ».
Ce changement pourra s’opérer entre autres par une amélioration du cadre de vie dans les
zones d’habitat (logements adaptés, espaces publics de qualité, équipements, propreté,
sécurité, emplois,…).
La réalisation des objectifs communaux nécessite la mise en place de mesures adéquates pour
augmenter l’attractivité de Herstal pour assurer l’accueil d’une telle population.
12
Source : CPDT 2001 : L’évaluation des besoins des ménages et des disponibilités foncières en matière d’habitat, en région
wallonne- Horizon 2015 in Les Echos du logement 2002, numéro 5.
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Sur le plan de la gestion territoriale, une politique communale dynamique devra être mise en
œuvre pour faire face aux nombreux défis qui vont se présenter à court et moyen terme : le
vieillissement de la population, le manque de petits et moyens logements et le désir d’attirer
une population plus jeune à Herstal (qui devra s’accompagner de plusieurs aménagements
pour l’accueillir, comme des logements adaptées à la taille du ménage, des crèches,…),…
Les réserves foncières destinées à la résidence semblent être suffisantes à Herstal à l’horizon
2015, compte tenu des demandes pour les divers besoins des ménages13.
Les disponibilités restant à l’intérieur des périmètres et des zones aptes figurées sur carte sont
quantitativement largement suffisantes pour satisfaire à la demande estimée en nouveaux
logements sans nécessiter l’urbanisation de zones qualifiées de moins propices. Un comptage
rapide permet de trouver la possibilité de construire encore au moins 2.000 logements dans
ces zones aptes, et ce, non compris les réserves en zone « à caractère rural ».
On notera que, entre juillet 2005 (à savoir l’approbation du dossier de la phase 1, analyse de
la situation existante) et avril 2010 (à savoir mise au point du dossier de la phase finale,
options, projets), il s’est créé approximativement 830 logements nouveaux dont 440 en
maisons de repos et résidence service. Selon le service d’urbanisme, la qualité fonctionnelle et
architecturale des 390 autres logements créés peut être répartie de la manière suivante : bonne
qualité : 120 ; qualité moyenne : 200 ; qualité médiocre : 70.
L’analyse a clairement montré que c’est l’existence d’un projet global, porté par une majorité
d’acteurs - élus, agents communaux, associations, citoyens - qui fait défaut à Herstal.
13
Idem.
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« Chantiers particuliers »
Le schéma de structure précise la démarche à suivre dans plusieurs dossiers de première
importance : 197 ha de terrain non bâti en zone d’aménagement communal concerté (ZACC),
la situation des deux grands terrils herstaliens, la réhabilitation des friches et leur réintégration
dans le tissu urbain, ainsi que l’atteinte au cadre de vie et à l’image de la commune que
constitue leur réaffectation précaire et/ou leur dégradation, la révision/ élaboration/ prise en
compte des outils urbanistiques dont plusieurs ont perdu toute pertinence depuis leur mise en
place (différents PCA,…).
Problématique du chômage
Malgré une très grande offre d’emploi dans la commune, le taux de chômage à Herstal est
extrêmement alarmant. Le schéma de structure propose des pistes pour sortir de cette
situation.
Commerce
Comment valoriser l’activité commerciale dans les noyaux ? Comment favoriser l’activité
commerciale indépendante qui profite directement aux Herstaliens ? Comment maintenir la
valeur architecturale des bâtiments en cas d’implantation d’un commerce ? La Ville donne
une réponse à ces questions par le biais du schéma de structure.
dualisation du territoire et sans tomber dans le piège d’une urbanisation extensive sur terrain
vierge qui occasionne d’importants coûts pour la collectivité.
accompagner et soutenir les synergies qui se créent afin d’en faire profiter la collectivité au
maximum.
1. TERMINOLOGIE :
Pour mieux traduire l’évolution qu’ont suivie les réflexions sur la structuration du territoire,
notamment en séances de travail du comité d’accompagnement, il y a lieu, avant de figer le
chapitre des objectifs dans le tableau synthétique, de montrer comment la réflexion sur la
structuration du territoire a été menée en regard avec celle sur les objectifs à poursuivre.
On distinguera, en matière de terminologie, les notions suivantes : « Bande verte » -
« Aptitude à l’urbanisation » - « Zones (non) destinées à l’urbanisation » - « Réserve foncière
immunisée » - etc. Ces différentes notions sont précisées ci-après et/ou plus loin dans le SSC,
aux chapitres concernés.
La notion de « bande verte », apparue comme une zone différenciée lors des séances de
travail concernant la « structuration du territoire » (voir ci-après), est un territoire délimité
« par défaut », séparant et distinguant les autres zones différenciées. Ce n’est pas une zone où
l’urbanisation est absente ou a été exclue. De ce fait, la « bande verte » devenant un terme
générique et non un territoire précisément défini, il a été nécessaire, pour finaliser la carte des
« orientations territoriales » d’y distinguer, plus finement et au moyen de critères objectifs, les
zones déjà urbanisées ou qui seraient encore destinées à l’urbanisation dans le cadre du
présent SSC. Le solde de territoire, non destiné à l’urbanisation dans le cadre du présent SSC,
constitue une réserve, qui est nommée « réserve foncière immunisée » (RFI) et dont
l’urbanisation éventuelle nécessitera une révision du présent SSC (voir plus loin).
Aptitude à l’urbanisation : La méthodologie d’identification des disponibilités foncières
« aptes à l’urbanisation » est explicitée ci-après. Le caractère d’aptitude ou de non-aptitude à
l’urbanisation ne donne pas encore le droit ou le non-droit à l’urbanisation (voir plus loin).
Pour corriger cet état de fait et pour permettre malgré tout de répondre aux besoins futurs, il
est nécessaire d’une part, de prendre en compte les constats et diagnostics sur la structure
actuelle du territoire (voir phase 1, notamment la structure du bâti), et d’autre part, de voir
comment répondre à une future demande de territoire à bâtir, et ce, pour répondre à des
besoins reconnus de développement non exécutable dans les zones bâties existantes.
Dans cette optique, il fallait identifier les disponibilités foncières qui seraient éventuellement
encore urbanisables et qui montrent une véritable et objective « aptitude » à l’urbanisation.
Dans l’arbitrage entre zones différentes, la priorité doit être donnée à garder de l’espace libre.
La méthodologie d’identification des disponibilités foncières « aptes à l’urbanisation » est
explicitée ci-après.
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3. METHODOLOGIE :
Pour obtenir une distinction claire et objective entre les différentes entités territoriales de
Herstal, ainsi que pour identifier les réserves foncières les plus aptes à l’urbanisation à court
et moyen terme, on a procédé à la superposition/addition, puis à l’analyse des constats
émergeants de deux cartes de travail15, l’une représentant plutôt les facteurs contraignants
s’opposant à une éventuelle urbanisation, l’autre représentant les disponibilités foncières
et leur « aptitude à l’urbanisation » selon des critères objectifs. Ce sont ces deux cartes de
travail qui ont permis d’en dresser, au final, une troisième (v. A3 joint en annexe) qui
constitue la « carte d’organisation du territoire » qui, elle, a permis au final de dresser la
« carte des orientations territoriales ».
Les critères suivants sont unanimement acceptés et reconnus comme objectifs pour juger de
l’opportunité d’urbanisation d’un site par rapport à un autre et pour restructurer efficacement
le territoire de Herstal :
Critères positifs :
proximité des centres ou noyaux urbains (et des services associés),
proximité des transports en commun,
préexistence d’infrastructures suffisantes (voiries, égouttages, viabilisation),
recyclage de friches, sites d’activité économique désaffectés.
Critères négatifs :
intérêt écologique, paysager, patrimonial,
grande aptitude à l’activité agricole,
zone sensible ou à risque (géologie, hydrologie, topologie),
coûts collectifs (directs ou induits) importants (infrastructures, entretien, gestion, ..).
De plus, les gares constituant un enjeu dans le cadre d’une politique de développement
territorial durable, celles-ci ont été également prises en compte comme lieu de centralité.
15
La nature même de ces « cartes de travail » fait qu’elles ne sont pas jointes au schéma de structure final.
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16
Voir note spécifique à ce sujet en annexe
17
Voie romaine Boulogne-sur-Mer - Bavay - Tongeren - Köln. Tracé entre Bavay et Maastricht. La voie Bavay-Tongres est un tronçon d'un
des axes majeurs de la Gaule septentrionale mis en place par l'Etat romain dès l'organisation du territoire conquis par Jules César. Elle reliait
deux points stratégiques, le port de Boulogne et le Rhin à Cologne, en lesquels prennent place des villes, chefs-lieux de cités et relais
privilégiés de Rome et se développent de nombreuses agglomérations. Elle a également attiré la construction de nombreux tumulus toujours
présents dans le paysage. Projet politique, elle est aussi vectrice de développement économique et culturel. A la période tardive, elle sert de
point d'appui à l'édification d'une série de fortifications destinées à la défense du territoire. Cette voie appelée aussi « chaussée Brunehaut »
est préservée de manière exceptionnelle avec un tracé parfaitement rectiligne sur une grande partie de son parcours en Région wallonne. On
peut aisément suivre son tracé bien identifié sur le terrain; il se maintient sur la ligne de crête entre les bassins de la Meuse et de l'Escaut.
Aujourd'hui encore cette voie est utilisée sur une partie du parcours antique et forme la limite de différentes entités administratives comme
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Fort de ces constats, et en cohérence avec les 7 objectifs poursuivis, il est possible, d’une part
de mieux définir les objectifs particuliers, et d’autre part, de poser les premiers éléments qui
vont guider :
l’écriture des moyens et mesures du SSC,
le dessin des cartes d’affectation et des aires différenciées.
Il est notamment apparu clairement que Herstal pouvait être structurée à partir des
éléments explicités ci-après, qui ne déterminent pas encore l’affectation future ou
l’affinement du plan de secteur mais qui permettent d’ordonner une structuration
théorique, en fait, un premier affinage.
frontières internationale, départementale, provinciale et communale. (MRW-DGATLP, inventaire des données, fiche descriptive)
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18
Distance que parcourt aisément un piéton en 7 à 8 minutes.
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les objectifs particuliers qui vont rendre plus concret le projet communal en préparant la
question des mesures et moyens faisant l’objet des chapitres suivants. Les cases remplies
constituent des objectifs particuliers déjà territorialisés, sauf s’il s’agit d’objectifs généraux
s’appliquant à tout le territoire. Il s’agit ici bel et bien de l’ensemble du projet de schéma de
structure communal « théorique » qui va conduire aux chapitres plus pratiques concernant les
mesures et moyens, le plan d’affectation, le règlement communal d’urbanisme.
Ces chapitres permettront alors de disposer d’un outil bien concret de gestion et de
programmation du territoire herstalien.
CONTENU
Herstal Urbain
Observations
publics
« moteurs/li
ens-relais ».
confirmer le
rôle de la
place
communale
de Herstal
centre
(place J.
Jaurès)
comme le
lieu de
centralité
administrati
ve et
politique,
d’organisati
on et
d’échanges
cibler les
intervention
s
communales
(bâti ou
espaces
aménagés)
sur les
zones ayant
le plus
d’effet
multiplicate
ur sur la
poursuite
des
objectifs.
Lisibilité des
structures
implantation des fonctions urbaines
pour résoudre l’anarchie:
réseau routier, implantation du bâti, des activités économiques, pour
maîtriser les coûts collectifs de l’urbanisation.
contenir maintenir et statuer sur maintenir le La notion de
l’urbanisatio protéger le l’extension caractère rural protection
n aux caractère semi- maximale des et/ou vert d’espace est
abords rural du haut de zonings, préciser et/ou déterminante
immédiats la commune les zones tampon, paysager de la
des centres notamment pour bande verte
de quartier protéger/désencla (périmètre à
ver les villages de préciser, voir
Milmort et Liers. les "coups
partis")
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Préservation du
caractère rural
définir les limites et les caractéristiques de l’urbanisation dans la zone rurale et affirmer le rôle
et le territoire dévolu à l’agriculture.
affirmation de 2 affirmation de
villages « à Haren comme
caractère semi- un « hameau à
rural » : Liers et caractère rural
Milmort, » intégré dans
la bande verte,
établir avec établir avec établir avec clarté affirmation
clarté la clarté la la distinction d’une large
distinction distinction entre entre zone rurale « bande
entre zone zone rurale et et zone urbaine : verte »
rurale et zone urbaine : y y déterminer le distinguant
zone déterminer le rôle des franges « Herstal
urbaine : y rôle des franges en tenant compte urbain » et
déterminer en tenant compte de l’importance à « Herstal
le rôle des de l’importance accorder au économico-
franges en à accorder au dialogue et rural »,
tenant dialogue et partenariat avec le
compte de partenariat avec monde agricole.
l’importanc le monde
e à accorder agricole.
au dialogue
et
partenariat
avec le
monde
agricole.
affirmation des affirmation
fonctions des fonctions
agricoles, agricoles,
paysagères et paysagères et
écologiques, écologiques,
« Chantiers
particuliers »
Page 27 de 117
des rez
commerciau
x.
analyser tous analyser tous les analyser tous les analyser tous
les PCA PCA pour PCA pour remise les PCA pour
pour remise remise en en question remise en
en question question partielle si pas question
partielle si partielle si pas actualisation partielle si pas
pas actualisation complète actualisation
actualisation complète complète
complète
définir de définir de définir de définir de
nouveaux nouveaux nouveaux nouveaux
périmètres périmètres de périmètres de périmètres de
de protection protection et de protection et de protection et
et de conservation conservation de
conservation conservation
élaborer les
outils
nécessaires
pour la
création d'un
véritable
boulevard
urbain
d'enseigne spécialisée) et
ment sur la le niveau
formation d’éducation
et sa ou de
promotion. formation (en
baisse).
Zones d’activité
économique
se prononcer sur différents thèmes qui concernent les zones d’activité
économique, dans le but de concilier:
le bien-être et le cadre de vie des habitants de Herstal, le bénéfice pour la commune, le
développement économique de la commune et de la province :
extension maximale des zonings??, leur intégration paysagère, la réaffectation d’anciens sites d’activités
industriels, y compris les friches, cas de Milmort "enserré".
affirmation de 2
zonings d’activité
économique :
zoning 1+2,
zoning 3, voir
esprit courrier à
SPI+
affiner les établir avec clarté redéfinir, animer, aborder la partenariat
rôles et les la distinction soutenir un projet question de asbl Basse-
caractéristi entre zone rurale unitaire de centre l'activité Meuse,
ques des et zone d’activités économique partenariat
SAR, d’activités : y économiques sous l'angle SPI+
favoriser déterminer le rôle « Herstal - Hauts- du
leur des franges en Sarts » profitant "qualitatif":
recyclage, tenant compte de mieux à Herstal et (emploi/form
notamment l’importance à ses habitants. ation - respect
par de accorder au du
nouvelles dialogue et développeme
activités partenariat avec nt local -
économiqu le monde développeme
es intégrées industriel. nt durable)
et
respectueus
es de
l’environne
ment
évaluer le
bénéfice
communal du
développement de
zones d’activité
face aux
nuisances et aux
pertes de territoire
libre
optimaliser le
potentiel des
zonings actuels
(rationaliser/densi
fier)
Comme
rce
valoriser l’activité commerciale dans les noyaux ? favoriser l’activité commerciale
indépendante qui profite directement aux Herstaliens ?
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Les activités à
attirer ?
décision sur les activités à attirer et d’autres à éviter, afin d’adjoindre aux nuisances
potentielles les bénéfices pour les habitants et la commune.
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espaces
particuliers
(Hayeneux,
FN, etc…),
Image positive de la
commune
inscrire un projet global de mise en valeur (assainissement des friches, amélioration,
embellissement et convivialité de l’espace public, rénovation).
hiérarchiser hiérarchiser et
et programmer les
programme aménagements
r les des espaces
aménageme publics au
nts des bénéfice des
espaces riverains de
publics au chaque village
bénéfice
des
riverains de
chaque
quartier
maintenir la maintenir la
valeur valeur
architectura architecturale des
le des bâtiments en cas
bâtiments d’implantation
en cas d’un commerce,
d’implantat d’une activité.
ion d’un
commerce,
d’une
activité.
Mobilité et nuisances, notamment dans les quartiers denses,
excès de circulation
nuisances du trafic automobile: solutions de meilleur partage de la voie publique entre sécurité
et bien-être des habitants et les besoins de mobilité.
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Qualité
des
logemen
ts
requalification des logements anciens peu adaptés, insalubres, et valorisation de l’habitat dans les noyaux,
notamment dans le bas de Herstal très densément bâti..
améliorer la
qualité
générale du
logement
(logements
à rénover,
réhabiliter )
en y
investissant
de
l’initiative
et des
moyens
publics :
lutter contre
les
aménageme
nts
sauvages
des
logements,
développer
le logement
pour attirer
des jeunes,
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augmenter
le taux
d’habitat
moyen
4 Gérer la
mobilité
Aménagement convivial de l’espace
public, notamment des places
inscrire les places publiques à réhabiliter/à créer, ainsi que les aménagements
de la voie publique à prévoir.
contenir le
trafic
automobile
de transit
sur les axes
inter-
quartiers
aménager et aménager et
mettre en mettre en valeur
valeur l’espace public
l’espace des centres de
public des villages :
centres de organiser le
quartier : partage de
organiser le l’espace public
partage de en fonction des
l’espace activités
public en riveraines
fonction permanentes ou
des temporaires, des
activités modes de
riveraines déplacements et
permanente stationnement
s ou (permettre la
temporaires cohabitation
, des modes harmonieuse des
de piétons et des
déplacemen véhicules).
ts et donner priorité à
stationneme l'usager le plus
nt faible: les PMR
(permettre (personnes à
la mobilité réduite),
cohabitatio les piétons.
n
harmonieus
e des
piétons et
des
Page 35 de 117
véhicules).
donner
priorité à
l'usager le
plus faible:
les PMR
(personnes
à mobilité
réduite), les
piétons.
Améliorer la sécurité
routière
prévoir les aménagements nécessaires, notamment à proximité des
équipements et sensibiliser les citoyens.
Limiter les nuisances
du réseau routier
nuisances des grandes infrastructures routières et part des poids lourds dans le
trafic: proposer des solutions.
la mobilité
plan communal de mobilité: s’exprimer sur certains points que le PCM devra particulièrement
investiguer… cohérences et discordances
suivre les suivre les suivre les
prescription prescriptions du prescriptions du
s du PCM PCM en matière PCM en matière
en matière d’organisation d’organisation des
d’organisati des circulations circulations
on des
circulations
organisatio organisation de la organisation de la
n de la mobilité à partir mobilité à partir
mobilité à des axes de des axes de
partir des liaison, des liaison, des
axes de boucles urbaines, boucles urbaines,
liaison, des des boulevards, des boulevards,
boucles des gares, des gares,
urbaines,
des
boulevards,
des gares,
intégrer la
problématiq
ue des
déplacemen
ts dans
toute
nouvelle
localisation
développer développer le
le réseau réseau Ravel.
Ravel.
5 Préserver et
valoriser les
patrimoines
affirmation affirmation des affirmation des affirmation rationaliser et
des périmètres périmètres des périmètres gérer de
périmètres d’intérêt d’intérêt d’intérêt manière
d’intérêt (paysager et (paysager et (paysager et durable le
(paysager et écologique) écologique) écologique) patrimoine
écologique) communal et
celui du
CPAS
affirmation affirmation des affirmation des affirmation
des liens liens physiques liens physiques des liens
physiques entre les « zones entre les « zones physiques
entre les d’intérêt » : d’intérêt » : entre les
« zones sentiers, sentiers, « zones
d’intérêt » : promenades,… promenades,… d’intérêt » :
sentiers, sentiers,
promenades promenades,
,… …
Protéger le
patrimoine naturel
transcrire des
objectifs tels que:
l’assainissement des eaux de surface, notamment par la gestion des eaux
usées, la protection des eaux souterraines,
Page 37 de 117
valoriser/re
cycler le
patrimoine
bâti témoin
du passé
industriel,
Protéger le
patrimoine historique
projets visant à améliorer la connaissance de l’histoire de la commune, pour permettre aux populations,
notamment immigrées, de s’identifier à leur commune.
Sensibiliser les Herstaliens à
leur patrimoine
indiquer les structures et projets à mettre en place pour la sensibilisation des citoyens à leur patrimoine,
prérequis indispensable à sa protection et sa valorisation.
promouvoi promouvoir la
r la sensibilisation au
sensibilisa cadre de vie et à
tion au sa protection
cadre de
vie et à sa
protection
affirmer affirmer l’intérêt affirmer l’intérêt affirmer
l’intérêt des paysages de des paysages de l’intérêt des
des Herstal dans la Herstal dans la paysages de
paysages contribution au contribution au Herstal dans
de Herstal bien-être des bien-être des la contribution
dans la habitants habitants au bien-être
contributio des habitants.
n au bien-
être des
habitants
6 Contribuer au bien-être des
herstaliens
Améliorer la qualité de l’enseignement et
des formations
envisager des pistes à suivre pour augmenter le niveau de qualification des
habitants, dès le début de leur formation scolaire.
Améliorer l’offre d’emploi
pour les Herstaliens
paradoxe: grande offre d’emploi dans la commune >< taux de chômage alarmant: pistes pour attirer des
entreprises en relation avec les qualifications de la population ?
travailler mettre en relation maintenir les
avec la « formation/qualif emplois
population ication » et générés par
, les « activités les activités
entreprises économiques » agricoles
et les
établissem
ents
d'enseigne
ment sur
la
formation
et sa
promotion.
Influer sur la structure de la population (mixité
sociale)
inscrire stratégie pour attirer une part de population plus aisée sans créer une dualisation du
territoire et sans urbanisation extensive sur terrain vierge.
Page 39 de 117
tenir
compte
des
perspectiv
es de
développe
ment
démograp
hique
(2015 :
1300
ménages
en plus) et
donc
moyens et
mesures
pour :
division de
logements
existants;
densificati
on des
zones
bâties
existantes;
utilisation
des
friches,
SAED,
terrains
intersticiel
s;…réserv
es
foncières «
aptes à
l’urbanisat
ion » : v.
ci-avant,
trouver la
possibilité
de
construire
encore au
moins
1.700
logements
dans des
zones
aptes
garantir
l’accès au
logement à
toute la
population
.
Améliorer/entretenir l’offre en équipements (scolaire,
culturels, sportifs,…)
élaborer un plan global pour l’entretien, le remplacement et éventuellement l’augmentation de l'offre en
équipements afin de gérer les investissements et les dépenses.
Page 41 de 117
organiser
de manière
ciblée,
rationnelle
et durable
les
équipemen
ts et
services de
proximité,
et
décentralis
és, les
équipemen
ts sportifs
et
culturels,
associatifs.
Convivialité/ Liens entre habitants/ Intégration à la vie du
quartier et de la commune
prendre et soutenir les activités/projets pour augmenter la convivialité dans la commune, créer des liens et
intégrer les habitants à la vie de leur quartier et de la commune.
promouvoi favoriser
r la l’implantation et
convivialit le maintien
é et la d’équipements de
restauratio proximité dans les
n des liens villages
entre les
habitants.
mettre en favoriser les liens
place une sociaux et la
dynamiqu qualité de vie à
e de l’intérieur des
quartier et villages
inter-
quartier.
Maintenir et améliorer le travail social (jeunes, défavorisés,
locataires sociaux,…)
soutien aux populations défavorisées et actions en faveur de
cette population.
assurer
l’intégrati
on de la
population
à la vie de
quartier et
de la
commune,
garantir
l’accompa
gnement
social aux
isolés et
aux plus
faibles
Valoriser et
déghettoïser le
logement social
définir stratégie future concernant la construction et l’entretien des logements
Page 42 de 117
1. INTRODUCTION
Outre l’exposé « stratégique » des objectifs d’aménagement ci avant, le schéma de structure
se veut aussi être un outil bien concret de gestion et de programmation. A ce titre, il inscrit
non seulement les objectifs à poursuivre mais également le volet plus opérationnel du projet
communal d’aménagement du territoire. Ce volet se décline en mesures, moyens
recommandations pour atteindre les objectifs fixés. Par ailleurs l’objet du schéma de
structure étant aussi de préciser le contenu du plan de secteur, un chapitre et une carte
spécifique sont dévolus aux aspects qui relèvent des affectations.
Cette partie du document contient également le substrat nécessaire à l’écriture du règlement
communal d’urbanisme qui intègre les éléments. Une mise en exergue a été effectuée à cette
fin dans les textes qui suivent.
La carte des « mesures d’aménagement – schéma de mobilité » reprend l’ensemble des
mesures localisables citées en différenciant ce qui concerne :
les pôles/noyaux à favoriser ;
les liaisons et/ou éléments de mobilité ;
les mesures de protection applicables à des périmètres particuliers ;
les lieux de développement d’urbanisation actuels et potentiels, y compris des périmètres
particuliers ;
les éléments matérialisant certaines limites ;
19
Système d’Information Géographique : Un SIG a été initié sur le périmètre de la rénovation urbaine du Quartier Marexhe.
Page 44 de 117
CLT : Mettre en place des mesures coercitives telles que taxes, contrôles, règlements
communaux, obstacles administratifs, suppression de droits ou d’avantages, etc.…
CLT : Elaborer les instruments, outils de droit nécessaires tels que : chartes, conventions,
contrats, codes de bonne pratique, schémas, plans, règlements, partenariats, associations,
etc.…
CLT : Mettre en place et/ou renforcer des institutions qui confortent le projet de SSC
telles que : commissions, cellules, guichets.
MLT : Définir une ligne communale claire en ce qui concerne l’assiette des deux grands
terrils (voir annexe). Faire avancer les problèmes juridiques pour permettre, à cet
emplacement, un aménagement en zone de loisirs et/ou zone de refuge naturelle.
CT : Engager des discussions entre le SPI+ et la Ville concernant des plantations dans le
zoning.
CLT : Soutien des autorités communales des projets proposés en matière
d’environnement.
CLT : Soutenir le projet du classement du Fort Pontisse et contribuer à l’aménagement des
lieux.
CLT : Etre attentif aux nuisances apportées par le réseau routier (bruit, pollution). Prévoir
des dispositifs de protection.
CT : Prévoir un plan de gestion des principaux espaces verts de la Ville.
MLT : Imposer des mesures agro-environnementales pour les terres agricoles en pente
et/ou proches d’un périmètre d’intérêt écologique et/ou situées en zone vulnérable.
CT : Signer la convention « bords de route – fauchage tardif ».
CLT : Mettre en place des campagnes de sensibilisation relatives à la propreté publique, à
la problématique des dépôts clandestins d’immondices et aux feux de jardins.
CLT : Lors de la réhabilitation de certaines friches en espace vert, prévoir la possibilité de
maintenir, sur une partie de l’espace vert, les espèces végétales intéressantes qui auraient
été identifiées.
ENERGIE : Les mesures prévues en matière d’énergie sont regroupées ci-dessous. Elles
peuvent faire l’objet d’aides/subsides (voir dans le chapitre « aménagement opérationnel »,
sous la rubrique « subsides énergie »).
MT : La Ville décide d’étudier le potentiel de production d’électricité verte de son
territoire.
CT : La Ville décide d’intégrer le critère environnemental pour le choix des véhicules
communaux. Il constituera un critère spécifique à part entière et aura une influence
déterminante dans le choix du véhicule par l’administration.
CLT : La Ville décide d’intégrer les aspects énergétiques dans la gestion immobilière des
bâtiments communaux (mise en place de la cogénération, réalisation d'audits énergétiques,
impositions énergétiques pour les cahiers des charges de travaux).
CLT : La Ville décide la désignation d'un responsable énergie chargé d'organiser et de
suivre la comptabilité énergétique. De même, un conseiller énergie sera désigné afin
d’assister la Ville et les particuliers dans la lutte contre le réchauffement climatique.
MT : La Ville examinera la question du choix d'un nouveau fournisseur d'électricité et de
gaz de manière à introduire des objectifs en matière de quota d'électricité verte.
CT : La Ville en fonction des disponibilités budgétaires favorisera les investissements
économiseurs d'énergie pour tous les bâtiments communaux.
CT : La Ville suscitera au sein de son personnel l’utilisation du guide de bonnes pratiques
pour les agents publics.
MLT : Créer une coordination (un lieu pivot de la culture) des différents centres culturels
sur le territoire communal (communaux et autres) afin d’augmenter la visibilité de chaque
centre et de former des synergies. Favoriser des partenariats (p.ex. : musée, Motorium,…)
CMT : Rendre le musée plus attractif (la possibilité de l’agrandir est évoquée).
CT : Offrir des manifestations culturelles de qualité à la population.
CMT : Création de places d’accueil pour la petite enfance.
MLT : Planifier les zones d’habitat en tenant compte de l’évolution attendue de la
structure de population20 personnes âgées, division des cellules familiales, liens
intergénérationnels, etc.
CLT : Intégrer les questions de mobilité aux projets de construction de nouvelles écoles.
20L’évolution du profil de la population de Herstal va tendre vers une population où l’augmentation de la proportion de
population de plus de 65 ans et des jeunes, entraînera une diminution de la proportion de la population des 15- 64 ans c’est à
dire la population active de la commune. La composition de la population, aujourd’hui, pour 39% de célibataire et de plus de
35% de ménage d’une seule personne va tendre vers une augmentation de ces catégories.
21
D’après « Le Soir » du lundi 2 août 2004 relatant la catastrophe, il s’agit d’une publication au Moniteur Belge du 21
septembre 1988.
Page 49 de 117
qui devront être pris en considération pour toute extension d’équipements dans les zones
moins équipées.
CLT : Réaliser le programme inscrit au PASH : priorités, planning,
CLT : Informer à propos des captages d’eau, des mesures de protection, des pollutions des
nappes tous les partenaires et acteurs de l’aménagement de la commune (les entreprises,
les agriculteurs, le grand public).
2.5.2. ELECTRICITE/GAZ :
CLT : voir les possibilités du territoire en matière de production d’électricité et d’énergie
« verte »,
CLT : voir les priorités d’amélioration ou de développement du réseau,
CLT : Surveiller les extensions d’infrastructures : ce sont aussi des éléments comme la
cohérence aux objectifs communaux, les mesures de sécurité et les coûts collectifs de
l’installation et de l’entretien de l’équipement et de l’entretien de l’équipement technique
qui devront être pris en considération pour toute extension d’équipements dans les zones
moins équipées.
2.5.3. ENERGIE
Il y a lieu d’attirer l’attention sur des mesures à prendre, de manière transversale, en ce qui
concerne l’application des principes du développement durable. Outre l’accompagnement de
mesures prises au niveau régional (ex : utilisation de l’énergie solaire), deux exemples
peuvent notamment être évoqués/envisagés à l’échelle communale:
CLT : l’utilisation de l’incinération de déchets pour produire du chauffage urbain. (voir
aussi le potentiel de cogénération ?) ;
LT : l’utilisation de lieux opportuns et bien exposés pour produire de l’énergie éolienne.
22
Ces trois conditions cumulatives sont :
Etre localisé en bordure d’urbanisation ;
Etre localisé en zone d’habitat au plan de secteur ;
Etre localisé à front d’une voirie équipée en eau, électricité et égout ou qu’il est prévu d’équiper par programme d’investissements
subsidiés sur projets d’initiative communale compte tenu du niveau d’urbanisation actuel.
23
La dimension relative des parcelles est une donnée non négligeable pour différencier le « Herstal urbain » (avec un esprit clairement urbain
et plus d’espaces verts publics) et le « Herstal rural » (avec un esprit semi rural affirmé, des jardins privés stabilisés, des terrains agricoles
confirmés et des zones d’intérêt protégées).
Page 51 de 117
o CLT : Sauvegarder les vergers, encourager la plantation d’arbres fruitiers dans les
jardins particuliers existants de la bande verte,
Le RCU met l’accent sur les éléments suivants et ce en fonction des zones différentiées
mises en exergue :
L’homogénéité architecturale
La tradition locale base de l’inspiration architecturale
Le respect de la structure initiale du bâtiment
La qualité globale d’intégration (bâtiment et abords) et le respect du patrimoine
(monuments et sites)
Si faire se peut, garantir le verdoiement des abords des bâtiments et des espaces publics
La «décongestion» des intérieurs d’îlots
La limitation de la transformation de maisons unifamiliales en appartements
La continuité de l’espace urbain.
CLT : mettre en chantier les outils pour la réalisation de la rénovation urbaine du Quartier
Marexhe, notamment les PCA, programmes de requalification, schémas et plans de
développement des bords de boulevards et canal.
MT : avoir recours à un RUE afin d’optimaliser les espaces potentiellement urbanisables
situés dans le noyau « Basse Campagne - intérieur d’ilôt Rosin ». Etant donné que plus
largement (Basse Campagne - quartier), il s’agit du site prévu pour le terminus du tram et
du P+R, et étant donné l’importance pour l’intérêt public (y compris logements,
commerces, etc.), la Ville initiera une étude particulière (avec R.U.E.) pour la mise en
œuvre de l’ensemble de ce quartier, non restreint à la seule problématique du tram.
MLT : avoir recours à un R.U.E pour l’éventuelle exploitation des territoires en intérieur
d’ilots potentiellement urbanisables (et leurs accès potentiels).
CMT : mettre en chantier un programme de révision des PCA (voir sous chapitre
« Aménagement normatif »). L’initiative de procéder à l’élaboration, la révision ou
l’abrogation relève soit du Gouvernement Wallon lui-même soit d’une demande
spécifique à celui-ci de la part du Conseil Communal.
o Base de travail minimale pour ces révisions:
limitation et cohérence de périmètres et de prescriptions avec les textes/cartes
d’affectation et des aires différenciées du SSC et du RCU, ainsi qu’avec les
lotissements ;
mise en cohérence avec découpe parcellaire actuelle et avec situation de droit en
vigueur (RRU, rénovation et revitalisation, lotissements, SAR, etc.) ;
prise en compte du relevé patrimonial et environnemental ;
prise en compte du projet communal.
24
Ces trois conditions cumulatives sont :
Etre localisé en bordure d’urbanisation ;
Etre localisé en zone d’habitat au plan de secteur ;
Etre localisé à front d’une voirie équipée en eau, électricité et égout ou qu’il est prévu d’équiper par programme d’investissements
subsidiés sur projets d’initiative communale compte tenu du niveau d’urbanisation actuel.
25
La dimension relative des parcelles est une donnée non négligeable pour différencier le « Herstal urbain » (avec un esprit clairement urbain
et plus d’espaces verts publics) et le « Herstal rural » (avec un esprit semi rural affirmé, des jardins privés stabilisés, des terrains agricoles
confirmés et des zones d’intérêt protégées).
Page 54 de 117
26
La carte de la structure physique met en évidence les zones non constructible ou avec un certains risques( par exemple des zones
d’instabilité). Il faudrait prendre en compte cette donnée dans le cadre de demande de permis d’urbanisme. Il faudrait aussi prendre en
compte le relief afin de ne pas endommager des vues intéressantes du territoire. L’inscription de ces contraintes géotechniques pourrait se
faire au sein du Plan de Secteur.
27
Système d’informations géo référencées.
Page 55 de 117
Le RCU donne les prescriptions nécessaires pour que les nouvelles constructions
respectent les caractéristiques les plus importantes des constructions traditionnelles
(articulation des volumes entre eux et avec l’espace public, proportions, gabarits, type
de toiture).
28
Voir : http://mrw.wallonie.be/DGATLP/DGATLP/Pages/DAU/Pages/PouvPubl/Aides.asp#sit
Page 57 de 117
29
La Ville désignera au sein de l'administration un "coordinateur SSC-RCU" pour la coordination et le suivi de la mise en œuvre des
nouveaux outils, y compris le SIG (voir chapitre Moyens et modalités).
30
Voir : http://dgo4.spw.wallonie.be/DGATLP/DGATLP/Pages/DAU/Pages/SIR/SIR001.asp
Page 58 de 117
31
par des mesures incitatives telles que : réduction des taxes, facilités administratives, mise à disposition de terrains, de services,
32
L’ancienne appellation « industrielle » ne correspond plus du tout à la réalité. On y trouve aujourd’hui des services tels que le Service des
Travaux, la SWDE et l’ALE, des artisans ou commerces du bois et du métal, des garages et concessionnaires automobiles, de l’horeca, des
stations-service, etc.…
33
La politique communale par rapport au développement économique a été précisée par un courrier adressé à la SPI+ dont l’esprit doit guider
la rédaction du SSC en cette matière. Ceci concerne, dans une même réflexion, les Hauts-Sarts (tant l’extension que la gestion,
réorganisation, densification), ainsi que les SAR. Une rencontre officielle aura lieu à ce sujet entre la commune et la SPI+.
34
La logistique comme avenir économique, avec un site au centre de toutes les préoccupations : le Trilogiport, situé entre La Meuse et le
canal Albert, à proximité du village de Hermalle-sous-Argenteau. Ce nom provient de ses trois caractéristiques essentielles: 3 accès à la mer
(Dunkerke, Rotterdam et Anvers); 3 modes de transport (eau, rail, route) et 3 marchés européens frontaliers (France, Pays-Bas, Allemagne).
Le chantier est à la mesure des espoirs placés en lui: énorme. Il s’agira d’une plate-forme multimodale entièrement dédiée à la logistique
permettant le transfert de conteneurs grâce à trois ponts portiques de transbordement, de l’eau vers la route, de l’eau vers le rail ou de l’eau
vers un espace de stockage capable d’accueillir 4.000 conteneurs!
Page 59 de 117
MLT : Concernant la soulte entre la rue des Monteux et rue de la Clawenne, ainsi qu’au-
delà de celle-ci devrait effectivement faire l’objet d’une réflexion spécifique avec étude de
faisabilité, et ce, compte tenu de la difficulté supplémentaire de propriétaires multiples.
Cet espace devra faire l’objet d’un R.U.E. prenant en compte les lignes d’habitations qui
enserrent au nord la FN et Pré Madame.
LT : Concernant le site de la FN : La Ville est d’avis qu’il faut initier une large réflexion
« ouverte » sur l’évolution du site FN. Il s’agit d’un très grand espace territorial dont
l’avenir relève de l’utilité collective car déterminant pour la qualité de vie dans tout le
centre de Herstal. La présence de la FN au cœur de la Ville est une réalité historique qui
contribue à l’essor de la Cité et à sa prospérité. Une gestion optimalisée et concertée de
l’espace aujourd’hui dévolu à la FN est nécessaire.
CMT : Concernant le site « New-Market » (ou « Pré Madame35 »), il s’agit d’un
important projet de réhabilitation d’un ancien site industriel de la FN, projet dont la SRL
serait un partenaire privilégié. Le site Pré Madame, reconnu comme SAR, fait l’objet d’un
permis unique (CWATUP art.48) actuellement à l’instruction et comprenant des activités
mixtes (logements, hôtel, commerces, etc.) organisées à partir de la structure industrielle
existante.
35
Voir aussi par ailleurs le chapitre sur la rénovation urbaine – quartier Marexhe – ZIP-QI et le rapport du chef de projet.
Page 60 de 117
3.3.5. ACTIONS
MT : Initier, encourager un partenariat entre les écoles/le FOREM et les entreprises pour
promouvoir l’emploi par le biais de stage, de formation, de découvertes des différentes
possibilités d’emploi qu’offrent une entreprise.
MT : créer un organe de dialogue entre les « propriétaires – locataires – occupants » du
zoning et la Ville de Herstal (une commission spécifique de la CCAT ??),
MT : créer une sous-commission de la CCAT pour affiner l’organisation spatiale des
zonings (densification, réseau de voies lentes, typologie architecturale des bâtiments,
chaussée Brunehault, performance énergétique, etc). Le coordinateur sera associé au
travail de la CCAT.
MT : prendre les dispositions nécessaires, notamment avec la RW, avec la SPI+ et avec le
groupe des entreprises occupant les zonings, pour que certains principes prévalent à toute
mutation (d’occupant, du bâti, de parcelle, etc.) dans ces zonings, dans un esprit de gestion
à long terme :
o Respect des dispositions du SSC et du RCU;
o Aménagement paysager des bords de voirie ;
o Aménagement paysager des aires de parcage, de stockage ;
o Aménagement paysager des fonds de parcelles ;
o Intégration de dispositifs « énergétiques » durables (solaire, éolien, etc.) ;
o Intégration de dispositifs durables en matière d’économie et d’épuration de l’eau;
o Densification du bâti dans le respect d’une structuration typo-morphologique
homogène des zonings;
o Maîtrise et répartition des affectations économiques.
36
Excepté le Sud et l’Ouest de Liers, le Nord de Milmort, et… les ZACC !
Page 62 de 117
37
Ces trois conditions cumulatives sont :
Etre localisé en bordure d’urbanisation ;
Etre localisé en zone d’habitat au plan de secteur ;
Etre localisé à front d’une voirie équipée en eau, électricité et égout ou qu’il est prévu d’équiper par programme d’investissements
subsidiés sur projets d’initiative communale compte tenu du niveau d’urbanisation actuel.
38
La dimension relative des parcelles est une donnée non négligeable pour différencier le « Herstal urbain » (avec un esprit clairement urbain
et plus d’espaces verts publics) et le « Herstal rural » (avec un esprit semi rural affirmé, des jardins privés stabilisés, des terrains agricoles
confirmés et des zones d’intérêt protégées).
Page 63 de 117
MLT : Nécessité de réviser les prescriptions dans les lotissements (voir conditions ci
avant).
CT : Remplacer les plans triennaux par des programmes d’investissement subsidiés sur
projets d’initiative communale compte tenu du niveau d’urbanisation actuel.
CMT : S’inscrire dans le chantier global (voir zone urbaine) d’un programme de
révision/abrogation des PCA (voir chapitre « Aménagement normatif »),
particulièrement pour les PCA 8A et 8B (ZACC 9). L’initiative de procéder à
l’élaboration, la révision ou l’abrogation relève soit du Gouvernement Wallon lui-même
soit d’une demande spécifique à celui-ci de la part du Conseil Communal.
o Base de travail minimale pour ces révisions:
limitation et cohérence de périmètres et de prescriptions avec les textes/cartes
d’affectation et des aires différenciées du SSC et du RCU, ainsi qu’avec les
lotissements ;
mise en cohérence avec découpe parcellaire actuelle et avec situation de droit en
vigueur (RRU, rénovation et revitalisation, lotissements, SAR, etc.) ;
prise en compte du relevé patrimonial et environnemental ;
prise en compte du projet communal.
39
Voir les mesures indiquées pour « Herstal-liaisons ».
Page 64 de 117
3.4.5. ACTIONS
Le refus clair de l’urbanisation de la bande verte obligera à s’occuper mieux des zones
aptes à l’urbanisation et à y reporter systématiquement l’offre et la demande en terrains à
bâtir.
Concernant les propriétaires de terrains qui se sentent lésés par le « déclassement » de leur
bien et qui essayent d’obtenir un droit à indemnisation, il y a lieu d’opposer que :
o la zone d’habitat du plan de secteur n’ouvre pas automatiquement un droit à
l’autorisation de bâtir.
o la Ville agit dans l’intérêt collectif et répond, par l’action, aux aspects négatifs du
diagnostic.
Concernant les projets potentiels ou réels dont l’instruction est en cours et qui pourraient
conduire à un litige ou à un droit à l’indemnisation (pour changement des règles en cours
de procédure) : il y a lieu de tenir compte des « dossiers en cours » qui sont à trois type de
stade d’avancement à savoir : quasi finalisé, en cours, contacts.
40
NB : Les plans d’itinéraires communaux (PIC) ont été initiés en 2005, ils ont pour objectif de créer un réseau local
cohérent de voies communales pour usagers non motorisés, la promotion et la protection de son usage. Les PICVerts visent à
sauvegarder ce réseau déjà existant et à le réhabiliter. Voir site internet:
http://pouvoirslocaux.wallonie.be/jahia/Jahia/cache/offonce/pid/169;jsessionid=BF4D2E2522F776F1DFF568DFF712EF73
Page 65 de 117
CLT : Aménager (et entretenir) des promenades balisées, des points de vue remarquables.
Installation de points de repères/de panneaux afin de mieux indiquer les différentes
promenades possibles.
MLT : Concernant les liens et requalifications à établir pour les centres des villages, il y a
lieu :
o de désenclaver les villages de Milmort et Liers en privilégiant les aménagements de
voirie pour la chaussée Brunehaut et les rue Verte et rue de l’Amitié, ainsi que leur
confluence à la Place C. De Paepe. Les modes d’aménagement seront clairement
différenciés entre les zones aptes à l’urbanisation (effet transversal privilégié) et
celles qui ne le sont pas (effet longitudinal privilégié). Des effets de porte marqueront
le passage d’un type de zone à l’autre. De même la zone urbaine et la zone à caractère
rural seront traitées différemment l’une de l’autre.
o d’améliorer la lisibilité des (portes d’) entrées de villages de Milmort et Liers de
manière à détourner le trafic relatif aux activités économiques es zonings.
CMT : Concernant les zonings d’activité, il y a lieu d’intégrer la question de la mobilité
(facilités/nuisances). Moyens : signalisation, contrôle des interdictions, barrières
physiques, amélioration de la lisibilité du parcours camion.
CT : Signalisation et points de repères pour les gares et arrêts de transport en commun.
CMT : Revalorisation (aménagement et entretien) des gares.
CLT : Améliorer la prise en compte des usagers faibles dans tous les aménagements. Le
schéma directeur des déplacements du PCM envisage plusieurs initiatives à l’intention des
cyclistes et des piétons.
Pour optimiser le fonctionnement des axes de transit inscrits au PCM, un certain nombre
d’aménagements y sont proposés à court, moyen ou long terme.
CMT : Trouver une solution aux nuisances en matière de trafic pour Milmort, et ce
notamment en procédant à un détournement du trafic par l’élargissement du pont de
Bèche.
CLT : Les voiries non énumérées au PCM comme « itinéraires de liaison » appartiennent
à la catégorie des collecteurs et des voies de desserte. Des plans de circulation au niveau
local et des aménagements seront proposés pour y modérer l’intensité du trafic. Les plans
d’aménagement accorderont la priorité aux autobus, particulièrement entre la place
Coronmeuse et Basse-Campagne, via le centre.
CLT : Etude d’un réseau cyclable à l’échelle de la commune.
3.5.4. ACTIONS
CLT : Créer une sous-commission de la CCAT (avec collaboration du coordinateur) pour
établir les tracés de promenade et de circulation douce, de manière fine.
CLT : Entreprendre et déposer auprès de la RW des projets de mobilité visant les modes
doux.
CLT : Un guide des promenades pourrait être édité au niveau communal.
1. AMENAGEMENT OPERATIONNEL
de l’état d’avancement du dossier est jointe en annexe du présent document montrant que la
dynamique est bien lancée mais que le suivi doit être maintenu et que l’étude de
l’aménagement des boulevards doit être entreprise sans retard pour fixer les règles à adopter
sur cette portion de territoire devenue stratégique.
Sites internet :
http://dgo4.spw.wallonie.be/dgatlp/dgatlp/Pages/DAU/Dwnld/RenovationUrbaineOperations1
112.pdf
http://www.herstal.be/ma-ville/gands-projets
Références légales.
- Article 173 du Code wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et du
Patrimoine.
- Arrêté du Gouvernement wallon du 6 décembre 1985 modifié par l’arrêté du Gouvernement
wallon du 4 novembre 1993 relatif à l’octroi par la Région de subventions pour l’exécution
d’opérations de rénovation urbaine.
- Arrêté ministériel du 23 mai 1995 précisant le contenu du projet de quartier tel que défini à
l’article 3 de l’arrêté du 6 décembre 1985.
Site internet :
http://dgo4.spw.wallonie.be/DGATLP/DGATLP/Pages/DGATLP/PagesDG/DescrPublication
s/HorsCollec/Code_wallon_logement.asp
Références légales.
Code du Logement
Chapitre III pour les aides au logement accordées aux particuliers, ainsi qu’aux aux personnes
morales.
Chapitre IV pour les aides sociétés de logement de service public.
Chapitre IV bis pour les partenariats.
Site internet :
(Voir suite sur : http://www.uvcw.be/no_index/actualite/Les-Regies-communales.pdf
(NB : Il y a également lieu de se référer à la circulaire ministérielle référencée comme suit :
9 janvier 2006. – CIRCULAIRE relative aux acquisitions de biens immobiliers pour cause
d’utilité publique par les régies communales autonomes et les régies provinciales autonomes.
- Procédure à suivre (M.B. du 13/02/2006)
1.4. CLASSEMENT
Inventaire du patrimoine à Herstal:
41
Source : Folder Urbeo et Séminaire 2009, documents communiqués par Mme Catherine Dieu, directrice de la RCA de Herstal.
Page 71 de 117
La Ville de Herstal n’a pas d’inventaire global de son patrimoine. Elle a néanmoins pris
contact au niveau régional pour obtenir une aide à ce propos. Il lui a été répondu que
l’actualisation de l’inventaire du patrimoine wallon serait entreprise incessamment, et ce,
selon une nouvelle procédure à l’aide de bases de données informatisées et géo-référencées.
La Ville de Herstal, qui a assuré le Département du Patrimoine de la coopération de ses
agents, a dès lors demandé à ce Département de bénéficier, dans ce cadre, d’une priorité.
La Ville de Herstal pourrait profiter de cette opportunité de subvention pour assurer la mise en
valeur de son patrimoine architectural, ainsi que pour susciter l’intérêt auprès des propriétaires
privés.
42
V. chapitre 7.2 .5 Pistes et options.
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Références légales.
Arrêté du 29 juillet 1993 du Gouvernement wallon relatif au subventionnement des travaux de
conservation des monuments classés (MB du 13/10/93).
Sites internet :
http://lampspw.wallonie.be/dgo4/site_thema/index.php
http://dgo4.spw.wallonie.be/dgatlp/dgatlp/Pages/Patrimoine/Pages/Accueil/default.asp
Sites internet :
http://dgo4.spw.wallonie.be/DGATLP/DGATLP/Pages/Patrimoine/Pages/Legislation/default.
asp
La Ville de Herstal pourrait profiter de cette subvention pour la mise en valeur de son petit
patrimoine.
En signant la convention " Bords de route ", la Ville s’engagerait à établir un plan de gestion
afin de rationaliser le fauchage tardif des bords de routes qui tient compte des prescriptions
contenues dans la convention en matière de fauche tardive. Un plan de gestion définit des
zones où le fauchage sera intensif, et celles, où il sera extensif.
L’administration compétente est la DGRNE, Division de la Nature et des Forêts.
Sites internet :
http://environnement.wallonie.be/dnf/dcnev/consnat/Bords_de_route.htm
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Sites internet :
http://environnement.wallonie.be/dnf/comblesetclochers/
Sites internet :
http://environnement.wallonie.be/dnf/dcnev/consnat/Subventions_haies.htm
http://environnement.wallonie.be/dnf/dcnev/consnat/subvention_haies_vergers.pdf
Dans la mesure où les haies, comme les vergers, ont été mises en exergue comme foyers
potentiels de restauration de la biodiversité, la Ville de Herstal pourrait agir sur ses propres
propriétés et également se constituer comme relais de cette mesure en informant ses habitants
ainsi que les agriculteurs des opportunités existantes.
2° Prairie naturelle.
3° Bordures herbeuses extensives (tournières enherbées en bordure de culture, bande de
prairie extensive).
4° Couverture hivernale du sol avant culture de printemps.
5° Réduction d’intrants en céréales.
6° Détention de races locales menacées.
7° Maintien de faibles charges en bétail.
8° Prairies de haute valeur biologique.
9° Bandes des parcelles aménagées (accueil de la faune et de la flore sauvage, bord des cours
d’eau et lutte contre l’érosion, bande fleurie, bande de messicoles).
10° Plan d'action agro-environnemental.
La promotion des mesures par la Ville de Herstal, auprès des agriculteurs qui travaillent sur
son territoire, permettrait d’augmenter les surfaces inscrites au programme et de contribuer à
des objectifs comme la protection des eaux souterraines, la protection des espaces naturels et
la conservation des paysages.
Pour rappel, une partie du territoire de Herstal se situe en zone vulnérable43 des Sables
bruxelliens ce qui rend l’utilisation des mesures agro-environnementales d’autant plus
souhaitable et facilite l’application de certaines mesures du point de vue procédural.
Sites internet :
http://agriculture.wallonie.be/apps/spip_wolwin/article.php3?id_article=59
Références légales.
28 octobre 2004. – Arrêté du Gouvernement wallon relatif à l’octroi de subventions agro-
environnementales (M.B. du 29/12/2004, p. 86573)
Site internet :
http://environnement.wallonie.be/aerw/dgrne/index.htm
pilote qui contient des clauses sociales relatives à la formation ou à l’insertion de demandeurs
d’emploi.
Dans le cadre du schéma de structure, le programme pourrait être utilisé pour des projets liés
à l’espace public,
à la réalisation de travaux d’égouttage (voir aussi subsides à l’égouttage),
à l’acquisition et à la transformation de bâtiments
Site internet :
http://formulaires.wallonie.be/p004378_172.jsp
Sites internet :
http://www.uvcw.be/articles/33,110,34,34,753.htm
Subventions UREBA : Les subventions UREBA sont destinées à soutenir les communes, les
provinces, les CPAS et les organismes non commerciaux qui veulent réduire la consommation
énergétique des bâtiments dont ils sont propriétaires. Plusieurs démarches peuvent être
subsidiées : l'étude de préfaisabilité, l'installation d'une comptabilité énergétique, l'audit
énergétique. Par ailleurs, la Région wallonne intervient dans le coût de certains travaux
destinés à améliorer la performance énergétique des bâtiments publics et assimilés. Enfin, la
Région wallonne subventionne l'installation, dans un bâtiment public, d'une cogénération de
qualité ainsi que de systèmes utilisant l'énergie en provenance de sources d'énergie
renouvelables.
44
Utilisation Rationnelle de l’Energie
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Sites internet :
http://energie.wallonie.be/fr/communes-cpas-provinces.html?IDC=6370
2. AMENAGEMENT NORMATIF
2.3. RUE
Le Rapport urbanistique et environnemental (RUE) est un document d’orientation qui
exprime, pour toute partie du territoire communal qu’il couvre, les lignes directrices de
l’organisation physique du territoire ainsi que les options d’aménagement et de
développement durable. Il s’agit d’un document d’orientation, à valeur indicative qui ne se
rapporte qu’à une partie du territoire communal, à l’instar du plan communal d’aménagement.
Le rapport urbanistique et environnemental permet et encadre : la mise en œuvre des zones
d’aménagement communal concerté (ZACC) ; la mise en œuvre des zones d’aménagement
communal concerté à caractère industriel ZACCI). Depuis 2009, il peut être élaboré, selon les
besoins, sur toute partie du territoire communal, quelle que soit son affectation au plan de
secteur.
Sites internet :
http://dgo4.spw.wallonie.be/DGATLP/DGATLP/Pages/DAU/Pages/AT_et_Urbanisme/AT_U
rb_RUE.asp
Outre pour le développement des ZACC, la Ville de Herstal a retenu comme périmètres
devant faire l’objet d’un R.U.E. les lieux suivants :
La zone de « Basse-Campagne » dont les enjeux sont multiples mais dépendants de
l’arrivée du tram ;
Les développements potentiels d’intérieur d’îlots qui constituent également un potentiel
foncier et immobilier à analyser au cas par cas;
La soulte entre la rue des Monteux et rue de la Clawenne dont le caractère urbain et mixte
nécessite une redéfinition par rapport aux opérations voisines (Acec, Pré Madame);
Les objectifs à poursuivre pour ces différents périmètres sont à puiser dans le tableau des
objectifs généraux et particuliers.
3. AMENAGEMENT LOCAL
3.1. RCU
Le RCU est un règlement en matière d'urbanisme et d'architecture qui définit un ensemble de
règles qui s'appliquent aux bâtiments, aux voiries et aux espaces publics. On ne peut y déroger
que selon les formes prévues par le Code. Le règlement communal d'urbanisme s'applique à
tous les types de contextes : rural et urbain. Il traduit dans l'image la ligne de conduite que
s'est fixée la commune pour aménager, développer et gérer son territoire. Il couvre l’ensemble
du territoire de Herstal, une carte (« des aires différenciées ») figure les territoires qui sont
concernés par une réglementation différente.
Le règlement communal d'urbanisme définit un ensemble de prescriptions relatives aux
éléments bâtis et non bâtis.
Le bâti concerne tous les immeubles à usage d'habitation mais également à usage commercial,
industriel, agricole ainsi que les bâtiments publics. Les prescriptions concernent l'implantation
des bâtiments, la hauteur et les pentes des toitures, les matériaux d'élévation des murs et des
couvertures (murs et toits) ainsi que les ouvertures (portes, fenêtres et baies).
Le non bâti comprend la voirie et les espaces publics. Les prescriptions concernent les
dimensions, le mode de revêtement et de traitement du sol, le mobilier urbain, les plantations,
le parcage des véhicules, les enseignes publicitaires ainsi que les conduites, câbles et
canalisations.
Le règlement communal d'urbanisme a une valeur légale. Toute demande d'autorisation
(permis d'urbanisme, permis de lotir, permis unique…) doit respecter les prescriptions
définies par le règlement.
développement du logement de qualité destiné à des jeunes seniors et à des jeunes sans
enfants.
La Région wallonne accorde à chaque cellule de gestion deux types d'aide à l'emploi : Les
postes de gestionnaire et d'assistant peuvent être financés dans le cadre du décret du 25 avril
2002 relatif aux Aides à la Promotion de l'Emploi (A.P.E.). En outre, la création d'emplois
d'utilité publique de type stewards urbains par le recours au Programme de Transition
Professionnelle (P.T.P.) est prévue.
Sites internet :
http://www.amcv.be/index.php?option=com_content&view=article&id=1&Itemid=2&lang=fr
46
Le travail de celui-ci fait l’objet d’un rapport annuel.
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1. INTRODUCTION.
Le « schéma des orientations territoriales » a été établi à partir des cartes de travail (voir au
chapitre « structuration ». Il comprend notamment la cartographie des affectations qui vise à
représenter et spatialiser les objectifs communaux dans le respect du plan de secteur et des
objectifs et directives contenus dans le schéma de développement de l’espace régional
(structurer les centres et les quartiers, encourager la mixité des activités, éviter leur
délocalisation vers les périphéries, éviter la dispersion de l’habitat,…). Ce plan représente de
manière prospective le projet de développement territorial.
Respectant, confirmant et affinant la structure territoriale telle que diagnostiquée en première
phase, et tenant compte des objectifs déterminés par la commune, la carte reprend et précise la
subdivision du territoire en distinguant nettement le territoire apte à l’urbanisation de celui qui
est dans la « bande verte », protégé et maintenu comme réserve immunisée.
Par ailleurs, les densités nettes admissibles, par zone différenciée d’affectation, sont
précisées en légende de la carte et reprises ci-après dans les prescriptions.
2. PRELIMINAIRES.
Suivant l’article 41 du CWATUP, les zones visées à l’article 25 peuvent faire l’objet de
prescriptions supplémentaires, notamment :
Précision de l’affectation ; Phasage de l’occupation ; Réversibilité des affectations ; Densité
des constructions ou des logements ; Obligation d’élaborer un PCA préalable à la mise en
œuvre ; Obligation d’élaborer un RCU préalable à la mise en œuvre.
NB : Les prescriptions déjà inscrites au CWATUP sont rappelées en notes de bas de page. Ce
chapitre précise ou complète les dispositions déjà obligatoires.
47
Art. 26. De la zone d’habitat. La zone d’habitat est principalement destinée à la résidence. Les activités (d’artisanat, de service, de
distribution, de recherche ou de petite industrie), les établissements socioculturels, les constructions et aménagements de services publics et
d’équipements communautaires, de même que les exploitations agricoles et les équipements touristiques (ou récréatifs) peuvent également y
être autorisés pour autant qu’ils ne mettent pas en péril la destination principale de la zone et qu’ils soient compatibles avec le voisinage.
Cette zone doit aussi accueillir des espaces verts publics.
48
La dimension relative des parcelles est une donnée non négligeable pour différencier le « Herstal urbain » (avec un esprit clairement urbain
et plus d’espaces verts publics) et le « Herstal rural » (avec un esprit semi rural affirmé, des jardins privés stabilisés, des terrains agricoles
confirmés et des zones d’intérêt protégées).
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49
A savoir qui ne font pas subir de nuisances au point d’affaiblir la fonction résidentielle qui reste prioritaire.
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50
Art. 27. De la zone d’habitat à caractère rural. La zone d’habitat à caractère rural est principalement destinée à la résidence et aux
exploitations agricoles. Les activités (d’artisanat, de service, de distribution, de recherche ou de petite industrie), les établissements
socioculturels, les constructions et aménagements de services publics et d’équipements communautaires de même que les équipements
touristiques (ou récréatifs) peuvent également y être autorisés pour autant qu’ils ne mettent pas en péril la destination principale de la zone et
qu’ils soient compatibles avec le voisinage.
51
Art. 28. §1er. Sans préjudice de leur implantation en zone d’habitat ou en zone d’habitat à caractère rural, la zone de services publics et
d’équipements communautaires est destinée aux activités d’utilité publique ou d’intérêt général. Elle ne peut comporter que des
constructions ou aménagements destinés à satisfaire un besoin social assuré par une personne publique ou une personne privée à laquelle les
pouvoirs publics ont confié la gestion d’un service public. Elle peut également comporter des constructions ou aménagements qui ont pour
finalité de promouvoir l’intérêt général.
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52
Art. 30. La zone d’activité économique mixte est destinée aux activités d’artisanat, de service, de distribution, de recherche ou de petite
industrie. (Les petits halls de stockage sont admis). (Elle comporte un périmètre ou un dispositif d’isolement, sauf pour la partie du périmètre
qui se situe le long d’une infrastructure de communication utile à son développement économique ou lorsqu’un dispositif naturel ou artificiel,
relevant du domaine public, constitue lui-même un périmètre ou un dispositif d’isolement suffisant.) Le logement de l’exploitant ou du
personnel de gardiennage peut être admis pour autant que la sécurité ou la bonne marche de l’entreprise l’exigent. Il fait partie intégrante de
l’exploitation.
Art. 30 bis. La zone d’activité économique industrielle est destinée aux activités à caractère industriel, en ce compris les activités liées à un
processus de transformation de matières premières ou semi-finies, de conditionnement, de stockage, de logistique ou de distribution. Elles
peuvent s’exercer sur plusieurs sites d’activité. Y sont admises les entreprises de services qui leur sont auxiliaires ainsi que les activités
économiques qui ne sont pas à caractère industriel et qui doivent être isolées pour des raisons d’intégration urbanistique, de mobilité, de
sécurité ou de protection environnementale, sauf lorsqu’elles constituent l’accessoire d’une activité industrielle visée à l’alinea 1 er. La vente
au détail y est exclue sauf lorsqu’elle constitue l’accessoire d’une activité industrielle visée à l’alinea 1 er. (Elle comporte un périmètre ou un
dispositif d’isolement, sauf pour la partie du périmètre qui se situe le long d’une infrastructure de communication utile à son développement
économique ou lorsqu’un dispositif naturel ou artificiel, relevant du domaine public, constitue lui-même un périmètre ou un dispositif
d’isolement suffisant.) , A titre exceptionnel, peuvent être autorisés : 1° dans les zones d’activité économique industrielle, les dépôts de
déchets inertes; 2° dans les zones d’activité économique industrielle situées le long des voies d’eau navigables, les dépôts de boue de
dragage. Le logement de l’exploitant ou du personnel de gardiennage peut y être admis pour autant que la sécurité ou la bonne marche de
l’entreprise l’exigent. Il fait partie intégrante de l’exploitation.
53
Art. 35. De la zone agricole. La zone agricole est destinée à l’agriculture au sens général du terme. Elle contribue au maintien ou à la
formation du paysage. Elle ne peut comporter que les constructions indispensables à l’exploitation et le logement des exploitants dont
l’agriculture constitue la profession. Elle peut également comporter des installations d’accueil du tourisme à la ferme, pour autant que celles-
ci fassent partie intégrante d’une exploitation agricole. (Les modules de production d’électricité ou de chaleur, qui alimentent directement
toute construction, installation ou tout bâtiment situé sur le même bien immobilier et dont la source d’énergie est exclusivement solaire, sont
exceptionnellement admis pour autant qu’ils ne mettent pas en cause de manière irréversible la destination de la zone). (Sont admises, en tant
qu’activités accessoires à l’activité agricole , les unités de biométhanisation, pour autant qu’elles utilisent principalement des effluents
d’élevage et résidus de culture issus d’une ou plusieurs exploitations agricoles.) Elle peut être exceptionnellement destinée aux activités
récréatives de plein air pour autant qu’elles ne mettent pas en cause de manière irréversible la destination de la zone. Pour ces activités
récréatives, les actes et travaux ne peuvent y être autorisés qu’à titre temporaire sauf à constituer la transformation, l’agrandissement ou la
reconstruction d’un bâtiment existant. Les refuges de pêche (et les petits abris pour animaux) y sont admis pour autant qu’ils ne puissent être
aménagés en vue de leur utilisation, même à titre temporaire, pour la résidence ou l’activité de commerce. Le Gouvernement détermine les
conditions de délivrance dans cette zone du permis relatif au boisement, à la culture intensive d’essences forestières, à la pisciculture, aux
refuges de pêche (, aux activités récréatives de plein air et aux modules de production d’électricité ou de chaleur et aux unités de
biométhanisation)–) ainsi qu’aux actes et travaux qui s’y rapportent.
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ZACC 1: (propriété privée) - urbanisable. Y développer l’habitat à caractère rural avec une
fourchette de densité de 20 à 30 logements à l’hectare. Il y a lieu :
de prendre en compte :
o le caractère (semi-)rural de Liers;
o la présence préalable d’infrastructures techniques pour les projets d’urbanisation
(voir notamment PASH) ;
o la zone de prévention rapprochée (captage).
d’intégrer des petites infrastructures et/ou équipements pour enfants et adolescents.
ZACC 4: (propriété privée) urbanisable (SAR). Développer l’habitat à caractère rural avec
une fourchette de densité de 15 à 25 logements à l’hectare ; préserver une zone tampon du
côté des Hauts-Sarts et préserver en bordure Ouest la zone d'intérêt écologique, NB : prendre
en compte la présence préalable d’infrastructures techniques pour les projets d’urbanisation
(voir notamment PASH).
L’option étant de protéger les zones agricoles et vertes existantes.
54
Art. 37. De la zone d’espaces verts. La zone d’espaces verts est destinée au maintien, à la protection et à la régénération du milieu naturel.
Elle contribue à la formation du paysage ou constitue une transition végétale adéquate entre des zones dont les destinations sont
incompatibles.
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ZACC 7: (propriété privée + partie publique significative) - non urbanisable. Cette ZACC
constitue un périmètre d’intérêt biologique et d’intérêt paysager, elle est maintenue en espace
vert. L’accessibilité au public sera prévue et organisée.
Intérêt biologique.
Le périmètre d’intérêt biologique vise à garantir aux espèces animales et végétales le
maintien, la protection et l’entretien des biotopes relevés lors de la situation existante du SSC,
à tout le moins dans les zones concernées. Les portions de territoire situées en zone
urbanisable du plan d’affectation et sur lesquelles figure en surimpression un « périmètre
d’intérêt biologique » feront l’objet d’une attention spéciale lors de l’examen des demandes
de permis. En effet, les actes et travaux soumis à permis peuvent y être soit interdits, soit
subordonnés à des conditions particulières de protection.
Intérêt paysager.
Le périmètre d’intérêt paysager vise au maintien, à la formation ou à la recomposition du
paysage. Les portions de territoire situées en zone urbanisable du plan d’affectation et sur
lesquelles figure en surimpression un « périmètre d’intérêt paysager» feront l’objet d’une
attention spéciale lors de l’examen des demandes de permis. En effet, les actes et travaux
soumis à permis peuvent y être soit interdits, soit subordonnés à des conditions particulières
de protection. Les actes et travaux soumis à permis peuvent éventuellement y être autorisés
pour autant qu’ils s’intègrent au paysage. Ils peuvent être subordonnés à des conditions
particulières. Toute nouvelle construction satisfait à des critères d’intégration paysagère (voir
notamment pour les bâtiments agricoles : Brochure de la RW « Conseils pour l’intégration
paysagère des bâtiments agricoles »). En outre, toute nouvelle construction doit être adjacente
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aux constructions existantes, à moins de faire la démonstration que l’activité ne peut pas
prendre place à un tel endroit ou que cette implantation présente des défauts rédhibitoires. Les
anciennes constructions mal intégrées font progressivement l’objet de mesures d’intégration
paysagère (plantations, couleur des bâtiments, traitement des abords,…).
La surimpression « intérêt paysager » conditionne les mesures suivantes :
o L’ouverture de vue est conservée dans l’ensemble, tant dans l’intérieur de la zone
que de l’extérieur vers la zone. Les points et lignes de vue remarquables et d’autres
zones permettant une vue panoramique sont à protéger des boisements, haies trop
élevées ou autres obstacles à la vue. La mise en place d’éléments du paysage
(arbres isolées, haies, etc.) reste toutefois admise et encouragée.
o Lors du relevé de situation existante, des zones et des points et ligne de vue
d’intérêt paysager avaient été notés comme « à sauvegarder » : voir liste en
annexe.
Dans les zones d’habitat ou d’habitat à caractère rural d’intérêt écologique et/ou
paysager, il y a lieu en outre de :
o Maîtriser la densité au minimum de la fourchette ;
o assurer la protection de l’intérêt écologique et/ou paysager ;
o protéger les zones de verger ;
o dans le cas de l’intérêt paysager :
conserver l’ouverture de vue dans l’ensemble, tant dans l’intérieur de la
zone que de l’extérieur vers la zone ;
protéger les points et lignes de vue remarquables ;
protéger les zones « à vue panoramique » des obstacles à la vue.
Surimpressions cumulées :
Lorsqu’une demande de bâtir concerne un terrain qui se situe en zone d’habitat, qui comporte
une double surimpression (intérêt paysager et intérêt biologique) et qui implique la remise
d’un R.U.E. pour son exploitation, ce terrain est assimilé à une R.F.I. « réserve foncière
immunisée » et constitue donc actuellement une zone verte au sein de la zone d’habitat. Il
constitue une réserve foncière pour le futur. Une modification du présent schéma de structure
communal sera nécessaire pour urbaniser ces terrains..
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55
CWATUP, article 16
56
Auteur de projet : TRITEL Bruxelles ; Avenue du Port 86C, b 206 ; 1000 Bruxelles - Belgique
T: +32 [0]2 205 01 00 - F: +32 [0]2 205 01 09 - e-mail : tritel@tritel.be.
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La carte du schéma de structure montre les axes privilégiés pour les liaisons inter-quartiers.
Pour ceux-ci, les dispositions utiles pour les aménagements sont : adaptation de
l'aménagement aux fonctions locales, à la qualité spatiale et à l'optimalisation de la
sécurisation de tous les usagers. La réalisation des travaux d'égouttage n'est pas suffisamment
mise à profit pour entreprendre des aménagements globaux de l'espace public.
La Ville pourrait aussi créer et/ou renforcer le caractère d'allée arborée des chaussées menant
vers les parties urbanisées (repères paysagers, ralentisseurs psychologiques).
Il est important de souligner aussi que certaines communications entre les zones d’activité
économique sont rendues malaisées pour le charroi de grand gabarit. Les gros camions se
perdent parfois dans les centres de village (ex : conduite par GPS et débouché au centre de
Milmort). Toute activité économique ne génère cependant pas nécessairement des nuisances
de mobilité et peut même favoriser par son implantation, le développement des centres
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A propos du chemin de fer, on rappellera que la commune est traversée par la ligne 34 Liège-
Guillemins / Tongres / Hasselt, la rendant accessible à tout le réseau national et international
au départ des 3 gares de Herstal, Milmort et Liers. Durant la semaine, les fréquences
journalières y sont soutenues puisque, quelque 80 passages sont assurés dans chaque sens par
des trains IC (inter-City), IR (Inter-région), L (Omnibus) et P (trains d'heure de pointe) pour
une moyenne horaire de 3 à 4 trains dans chaque sens dont certains n'assurant même qu'une
desserte locale entre Liège-Guillemins et Herstal. En week-end, 50 passages sont toutefois
organisés.
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Il est intéressant de noter que ce mode de transport est extrêmement performant puisqu'il
permet de rejoindre le centre de la ville de Liège au départ de la station de Herstal en 5
minutes, Milmort en 10' et Liers en 14'.
Le dossier de rénovation urbaine comprend tout un volet pour le renouveau de la gare de
Herstal et son quartier.
Par ailleurs, bien qu'adjacente des sites industriels des Hauts Sarts, la gare de Milmort ne
participe aucunement au transport de marchandises. La rencontre des objectifs de qualité et de
développement durable devrait favoriser l'exploitation à terme du site pour autant que ses
potentialités actuelles soient préservées.
Le réaménagement de la gare de Milmort se base sur les principes suivants :
amélioration du cadencement des trains sur la ligne Liers-Milmort-Herstal-Liège afin
d’aboutir à une réelle navette urbaine permettant de rejoindre le centre de Liège et la
gare internationale des Guillemins depuis les communes d’Herstal et Oupeye
principalement ;
prolongement de la ligne TEC n°7 jusqu’à la gare de Milmort : cette modification de
ligne permettra de développer un pôle d’échange bus-train permettant de relier les
Hauts-Sarts (zones 1 et 2) et Hermée et Oupeye depuis la gare de Milmort. De plus,
les alentours de la gare de Milmort offrent une place suffisante pour aménager un
terminus TEC ;
aménagement d’un parking d’échange d’intérêt régional de 300 à 500 places: ce P+R,
tout proche de la nouvelle sortie d’autoroute sur l’A601, permettra de réellement
développer la gare de Milmort et de repositionner le déplacement par rail vers le
centre de l’agglomération liégeoise.
Afin d’améliorer l’ensemble du quartier de la gare et l‘attractivité de celle-ci, les rues
avoisinant la gare devront être dotées de trottoirs et ainsi permettre des déplacements piétons
sécurisés.
8. LE STATIONNEMENT/PARCAGE
La problématique du parcage est particulièrement sensible. La saturation des espaces publics
est atteinte dans la partie dense et la plus urbaine de Herstal.
Le dossier de rénovation urbaine du quartier Marexhe ainsi que le dossier concours pour
l’aménagement de l’hyper centre ont débouché sur des propositions/solutions, notamment
celle de localiser/construire des parkings aménagés pour libérer le domaine public d’une
surcharge de stationnement. Il y a aussi des propositions de rénovation de parkings existant
pour assurer une amélioration du paysage urbain.
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V I. ET ENCORE…
Le présent volume du schéma de structure communal est intitulé « Objectifs communaux,
Options, Mesures, Moyens » ; il est accompagné et illustré de 2 cartes (Mesures
d’aménagement et schéma des circulations - Schéma des orientations territoriales).
Faisant partie de la même convention d’étude, le règlement communal d’urbanisme a été
écrit en parallèle et comporte un texte et une carte des aires différenciées.
Par ailleurs, on fera observer que l’article 48 RESA du 3 février 2005 du Gouvernement
wallon modifie et complète l’article 16 du CWATUP, en ce sens que :
D’une part, l’affectation par zone ne figure plus dans les indications à apporter. Nous
notons que cette suppression n’interdit cependant pas aux communes d’en faire élaborer,
d’autant que c’était le corps du SSC avant le décret RESA. Comme vu ci avant, nous avons
maintenu cette prestation prévue à notre cahier des charges et qui nous paraît
particulièrement opportune pour la Ville de Herstal.
D’autre part, le dossier de schéma de structure comprend désormais un rapport rendant
compte des incidences environnementales du schéma (RIE). Cette nouvelle partie du
rapport de schéma de structure communal est élaborée par ailleurs et fait l’objet d’un rapport
séparé. En voici le contenu :
V II. ANNEXES
1. ANNEXE 1 : NOTE SUR LES TERRILS.
Ce cas concerne les terrils n’ayant à ce jour pas été exploités et qui présentent différents
intérêts, tels que paysagers, historiques, écologiques ou sociaux.
Les exemples de conversion des terrils en espace verts de loisirs se multiplient en Région
wallonne. En voici quelques exemples :
le terril de Chatqueue à Seraing (plantation d’arbres, aménagement de vergers et
sentiers de promenade) ;
l’ancien site minier du Crachet, dans le Borinage (station météo et d’étude du milieu
dans le cadre d’un parc d’aventure scientifique) ;
le Martinet en région de Charleroi (réserve naturelle et centre éco-pédagogique en
milieu urbain) ;
les terrils de la Courte à Binche (réserve naturelle avec projet d’accueil des écoles).
Belle-Vue
Bernalmont
Petite Bacnure
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Conclusions :
Exploitation du terril :
Il a été à plusieurs reprises question d’un projet d’exploitation des terrils, notamment en
1994, dans le but d’étendre la superficie du golf de Bernalmont. Ces dires ont été repris par
la presse et ont donné lieu à une certaine mobilisation citoyenne. Aucune demande officielle
de permis d’exploiter n’a jamais été soumise à l’administration communale.
L’exploitation de la Petite Bacnure est envisageable, mais les risques d’accidents par
explosion sont présents. En ce qui concerne le terril de la Petite Bacnure, le professeur
Monjoie indique qu’il pourrait être exploité (pour son charbon contenu dans sa partie non
brûlée et pour ses schistes rouges dans la partie brûlée). Cependant, cette exploitation serait
difficile et chère, du fait de la combustion en cours. Cela nécessiterait par exemple la mise
en place un système de refroidissement des machines, échauffées par la chaleur émanant de
la combustion des schistes. L’exploitation du terril ne peut se faire que par le haut et avec
refroidissement par eau des schistes. C’est un travail non seulement coûteux et peu
rentable, mais surtout, risqué vu les dangers d’explosion.
En cas de demande de permis d’exploitation, la Ville imposerait une évacuation des produits
par voie de chemin de fer, puis par voie d’eau, de façon à éviter l’important charroi par
voiries engendré par ce type de chantier. Cette condition engendre une multiplication des
activités de chargement-déchargement (camions, wagons, puis péniches) et une
augmentation des coûts de transport pour l’exploitant.
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Rommes J. (1991).
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Les éco-conseillers de Herstal indiquent qu’il n’est plus intéressant aujourd’hui d’exploiter
les terrils présents sur le territoire communal.
Maintien du terril :
Le site apparaît comme particulièrement intéressant au niveau biologique, il pourrait
mériter un statut de sauvegarde. En cas de conversion du terril de la Petite Bacnure en lieu
de promenade, les zones où les probabilités d’instabilité sont les plus fortes (versant Sud-
Ouest), ainsi que la zone de combustion en sommet du terril, devront être clairement
délimitées et interdites au public.
1.4.1. BELLE-VUE.
Forme : Conique, sur terrain en légère déclivité.
Volume : 1 300 000 m3
Surface couverte : 7,5 ha
Intérêt écologique : Faune et flore :
Le terril est essentiellement couvert d’un boisement naturel à dominance de bouleaux
verruqueux. Seule l’extrémité Est a été plantée de robiniers, accompagnés de sureaux noirs
et d’aulnes noirs. Les pieds du terril sont en partie recouverts de ronce.
Grâce à Frankart, il est possible de suivre l’évolution de la végétation entre 1971 et 1984.
Situation en 1971 :
Toute la moitié Ouest du terril est en surface nue. Le versant Nord-Est est colonisé par un
boisement à base de bouleaux verruqueux (betula pendula). Les versants Est et Sud-Est sont
boisés d’un important groupement de robiniers faux acacias (robinia pseudacacia).
Situation en 1984 :
Le terril est complètement recouvert de végétation. On retrouve à l’Est et au Sud-Est, un bois
dense de robiniers faux acacias (robinia pseudacacia) à sureaux noirs (sambucus nigra) et
framboisiers (rubus) ; au Sud et au sommet, un groupement pionnier à séneçons du Cap
(senecio inaequidens) ; dans le bas du versant Ouest, un boisement pionnier de jeunes
bouleaux verruqueux (betula pendula) ; au Nord-Ouest, un boisement peu dense à
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Le Bernalmont et le Belle-Vue sont séparés du terril de la Petite Bacnure par le golf de Bernalmont et par la rue des
Petites Roches, bordée d’anciennes habitations ouvrières construites au pied du flanc Nord du terril de Bernalmont.
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1.4.2. BERNALMONT
Forme : Conique
Volume : 3 000 000 m3
Surface couverte : 11,3 ha
Etat de combustion :
Le terril de Bernalmont était en combustion partielle estimée à 10 % de son volume en
1977 (sondage INIEX). Actuellement, il n'y a aucun signe extérieur de combustion.
Conclusions :
Il apparaît qu’une exploitation ne peut être que partielle en ce qui concerne les terrils
Bernalmont et Belle-Vue.
SPI+
Madame,
Votre courrier du 5 novembre 2007 relatif à l’objet ci-dessus référencé a retenu toute
notre attention.
Compte tenu de ce cadre général, nous ne pouvons accepter votre double proposition
d’extension qu’aux conditions suivantes :
- Tout d’abord, nous souhaitons conserver le caractère rural des villages de Liers et de
Milmort.
Aussi, nous pensons que tout projet d’extension du zoning à proximité de ces villages devra
intégrer une zone tampon suffisante et concertée afin de garantir tant la quiétude des
riverains que l’aspect paysager.
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Par ailleurs, une attention toute particulière devra être accordée à l’impact d’une éventuelle
extension en terme de mobilité ainsi qu’aux mesures à prendre pour en limiter les
conséquences négatives, notamment en empêchant le charroi lourd d’entrer et de traverser
le village de Liers et en prévoyant des sorties d’autoroute suffisantes et adaptées afin d’éviter
des engorgements.
A cet égard, la situation actuelle rencontrée au sein du village de Milmort ne peut pas
s’étendre au village de Liers. Nous demandons d’ailleurs qu’une solution préalable à toute
extension soit trouvée avec la SPI+, notamment en procédant à un détournement du trafic
par l’élargissement du pont de Bèche, ce qui diminuerait les nuisances rencontrées à
Milmort.
En outre, un nouvel effort de la commune de Herstal afin d’augmenter sur son territoire
l’offre de zonings n’a de sens que dans le cadre d’une contribution préalable, ou à tout le
moins simultanée, d’autres communes également concernées par le projet d’extension des
Hauts-Sarts à savoir Liège, Oupeye et Juprelle.
Nous insistons pour que les réflexions et actions futures en matière de préservation de la
qualité de vie de nos riverains, de mobilité sur notre territoire ainsi que d’assainissement de
nos friches industrielles soient menées en parfaite collaboration et que nous soyons associés
à toutes les étapes du processus.
Enfin et même si cela sort des compétences directes de la SPI+, nous vous demandons de
relayer auprès des autorités concernées, d’une part, la nécessaire réflexion, supra-
communale, voire régionale, qui doit être menée en terme d’affectation équilibrée de
l’activité agricole sur l’ensemble du territoire et d’autre part, l’indispensable retour financier
qui doit exister vers les communes qui acceptent de consacrer une part significative de leur
territoire à l’activité économique qui engendre pour elles des coûts sociaux,
environnementaux voire financiers.
PAR LE COLLEGE :
Le carrefour Marexhe doit devenir un nouveau pôle d'activités mixtes en liaison avec le site
de la gare, à revaloriser et réaffecter en secteur d'entreprises et en espace de formations
professionnelles. Optimalisation de la multimodalité des transports, des parcours piétons et
cyclables, aménagement d'espaces publics, de parkings libres et gratuits, verdurisation
(Parc Champs des Oiseaux, promenade verte).
Pôle « BOULEVARDS »
Etat d’avancement de l’étude :
Les BOULEVARDS à réaménager (voirie) : projet MET bien avancé ; travaux de la Phase 1,
tronçon Marexhe-Mineurs, débuté le 17 novembre 2008, fin des travaux Phase 1 : mai 2010 ;
adjudicataire désigné pour la seconde phase des travaux ; à commencer en fin 2010.
Bien sis Bld Ernest Solvay, n°29 ; Acquisition-expropriation : convention RU2008 (ancienne
cabine électrique abandonnée) ; actes passés le 11 septembre 2009 avec entrée en jouissance
du bien début janvier 2010 ; permis de démolition et marché à lancer dans le courant de
2010.
Dossier de revitalisation urbaine pour l’Esplanade de la Paix : faillite du promoteur fin 2009.
demande de prolongation des délais transmis au SPW. En cours.
Dossier de revitalisation urbaine pour le site du Pré Madame :
projet pour l’aménagement des espaces publics du site du Pré Madame autour d’un projet
d’éco-quartier de 350-400 logements à mener par un privé.
bureau Gérard CLOTUCHE : attribution du dossier à l’auteur de projet. Elaboration de
l’esquisse en cours. Ce dossier assez complexe doit faire l’objet d’une opération de
revitalisation urbaine. En effet, le privé manifeste le souhait de rétrocéder les abords du
bâtiment à la Ville afin que celle-ci prenne en charge leur réaménagement.
Description succincte du projet : Le projet consiste en la réhabilitation d’un ancien site
industriel lié à la FN Herstal. Ce site a été acquis par un privé qui l’exploite actuellement en
location avec des entreprises de distribution et petites et moyennes entreprises au rez-de-
chaussée. Cependant, l’étage sur la dalle du rez n’est pas exploité, cela constitue une
superficie de 2x15.000m2. Le privé a donc lancé l’élaboration d’un projet de création de
logements (entre 350 et 400) sur la dalle avec, à terme, également la réhabilitation du rez-
de-chaussée. Le site est fermé par un mur d’enceinte. Pour que le projet se raccroche au
quartier et à la Ville, il faut supprimer ce mur de ceinture.
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