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[2 IBESCOND, BOTTERO et ToUzoT - Fendetions cis ésiches re a i mgETA, Rousseae et HOREK = Recnnaeane sisi er al oh fsigeggges sai EIMGERT, - Mécanlue dos ols appliqués. Ouvagts de soutinoment = = Seen pelle ot roses tant oh Parse de soe hortontaue Wemento Formulae 8p 1078 anigun des’ gale, laces des butes dos cuviaged” ondalions = A “ Mécan 3s, Pressionsttassemenisesfondations Copertalloe Cte doe emtlas detorsaons. at cast plastique des sols 182 1977 on Je me 1 e ayer ou dese ayant dost om ayants eens © Emons Exvoutrs 1979 FONDATIONS ET OUVRAGES EN TERRE par Gérard PHILIPPONNAT. Angelou ETP. i Professor au Contre des Hautes Eales { de ta Consructon ite Chef de ta Division Ceteigne CERT PREFACE DE Maurice ALBIGES Directeur du Cre des Hautes Etudes dos Conction President Decctevr gona tela SOCOTES EDITIONS EYROLLES 61, boulevard Saint-Germain, 75005 Paris rnd vous dds Gere sau au courant de nor publication il vou sue Service « Pres», faon: EYROLLES, jouleard Suit vrn, 75340 PARIS CEDEX 05, Tovvenss tn vene det vere ibrre tail PREFACE Cet ouvrage, concu dabord pour les Ingénicurs-Eleves du Centre dde Hautes Etudes de la Construction, adresse, en feit, di tons ceux gui verlent aveir une base solide de connaissances & la fois théoriques et pratiques en Mécanique des sols. 1 doit, @ ce fle, iniéresser tous les Cconstructeurs qui sont fréquemment confrontés & des problémes de fondation ou de stabilité des terres. Ce traisé est celui aun praticien, avec tes quolités didactiques Cun enseigrant qui permetient de susciter Vintuition indispensable dans tun domaine siiué a ta limite d'une discipline scientifique et d une expé rience professionnelle. I! évite ainsi le double écueil de Vexposé acces- sible aux seuls initiés et de Ia théorie abstraite qui fait de Tétude des sols un chapitre de la mécanique des milieux continus. Tel qu'il est, il doit rendre d'inestimables services & tous les consiructenrs qui savent quientre Tes owvrages et le sol se développent des actions mutuelles qu'il cst indispensable dle conmaitre si fon veut stassurer du bon comporte- iment des structures. Aw nom de ces constructeurs, nous devons remercier M. Pu LippoNsart de nous avoir rendu accessible une discipline captivante entre routes puisqu'elle allie, & la rigueur du raisonnement, l'intuition que tout ingénieur doit avoir dus comportement de la matiére. Maurice ALbicEs, Direteur dy Cente de Hautes Eds Gee Consroction, Fecsident Dteseor Ofna isla SOCOTEC: TABLE DES MATIERES Préract 1 = LES soLs (Chari Les sol ta plolgie 1. troduction 11. Defiitions| I Roches érupives IV, Sols et Roches sédimeniaies Roches métamonphigues CCuxvirne 1. — Propriété physiques des sols : 1. Défition des sol UL, Sirocture des sols : HL. Classification geotechaidue des sols © 1, Caracieistgues pondivales des sols CCunvaree HL. — Propéés hytrallgues des sols 1. Diltécents eats de Peau dons le sol - A. — Proprius de Vea libre. Ecoulement lintaire, Loi de Darey ‘Mesure en laboratoize 8 Soeficen: de permtabi Ordre de gandew du coeticient de peimésbilté des Sols (Cas des sos igs. Défintion de ky et hye B, ~ Heoulements souersains Vi. Nappes souterraines Vil. Beoulements 4 deux dimersions ¢9 miley horiogéae et isotope VIII. Ecoulement plan dans Un milieu homogéne € anso1rope TK. Résolutlon de problems dvers 7. Pousste d'éoulement ©. Beau cepilire XI. Attention sux confusions! : XAT, Rappel sor le eapllaté de Vea, Lot de durin XIIL Cas dun tbe de section variable XXIV! Schématzalon des sels Porometrie XV" Ascension eapllaie. Nation de s0scon XVI Généralietion. Relation suesinn = feneut en eas XVIl Prof hyeriaue . - vu Fendaonse¢ oueages en terre D. ~ Résaltats prosignes, Foon écoulement on régime permanent eee st XVI. Génératnss . 4 XIX Ess de porpase, formule de Bupuit” 58 XX. Essai Lefrane 56 XM Essai Lugeon 2!) 2 XI Eeran vertical dans une couche permésble 58 22001 Fowles fee 3 XXIV, Drainage et rabwitemenis’ 2 | | ls Avene : ‘A: = Eauotion gsnerate 46 Pecoulement permanent « . B= Atatosic lecique . » &, = Eeoulgnen dans un'mie’saiotope & devs anemone’ 22 D. — Poussée d'écoulement re 6 (Chavene IV. — Thre de le contin, 9 1. Défisition des contains eas un sol, . : 11. Cas ee sols sure fiiiit 2 Ml Etude qualitative dete consolietion : a NY: Téorie mathématiqn de la consoldation dans'ie tonne | 1. WW: Gas dane couche arainte par lo deus feos 8 - VI Cas partialiees pees ® Ml. Essai de compresiiié 8 Teedoméine Pll Ef IIL Essai de compressbii acosiere CE BLP. : 100 1%: Applications pratiques de la consoldation : 100 X Préchargement de ol ee 301 = 2 Utilisation de drains de sitie. * 7 cot 102 XIN Théorie de la conssidation, Tatieas sécapiiti. 108 ‘Avwpt A : Résoltlon mathematique de a thor de le consoldation «|| toy - Charrrae V. — Comportement mécanique des sols mi 1. Introduction on a HH, Les sols et la théorie de iwiasicnd : colon Ty, Repatiion des contraints autour dni, cere de’ Mohr.” 2 1V: Les sols et le thtorie de ha plostcte . 11 WY- Mesure des carscgrisiques inécanigues de sls 125 VE. Compliments sur Ta theologe der doe He Anos : A. Corte de Mohe , B: = Propriets de ka courte inivinségue et du ‘esrcle 2 AM ohr ©. — Direetions et contrsintes cenjonutes " U. — STABILITES DES OUVRAGES ~ (CHAPITRE VI. — Stab es pentes et es tates og 1. Cessation des mouverents de tctrain us II. Description des principaux types de mouseménis © |) 130 Mi Call de stailte en rupture cross 135, rm JV: Sabie en rupture plane fo tgs V. Stabilité en raptore hon sical, : is abe det mares Fabaques ou de formules. VI. Résolution de certains cas & ide abag . VI: Choix dss bypothises et du eoefcient de secur VIII. Digues et barrapes ea teres sss = = IX. Confortement des als. : : Avent: ‘A. — Méthode des tranches de Bishop B= Formules et Abaques Cuaron VI, — Aeion des tress os sotneents As Blais dq finite 1 Refeiions Bite Pan de TI II, Plan de Fetade clce de ia poueée ct des 2, Eta de le pent prin Elude dn’ miley non pesntsrchirgé tal Ee Shien on deb ieson Vi. Etode paricure dy miles parent coherent. VIN: Cas entra abenn seepiels B.— Déterminaion prvique des poussies er des buses Sur derann nn en on 1% Remargues smote, rosie, dagarime depres “des teres . tea na X. Cole 4s cova de pox’ i de’ bt ans der & Dratiguss| oe XI. Tranchées blinds ©. — Dincesomeneas des naps de souvent. - 3 erent um are de soutien’ gis : a BEV, imcelonnment des deat de piace’ ides pris mou Anosext A : Caractritigues de guelger sypes de pelplonches & inte = Cnarrent VIII. — Fondations supeviidles ee eee A. ~ Deserpton « 1. Défiitons diverts 1. Comportement dine semelie hard Chea Enie rss aprile eee OU oi ees kc dE cn ie in Gc Prone y 169 18 1a 187 191 194 224 28 236 29 239 239 2 29 2st 2st ast 232 253 253 254 20 Vi. Semelles, charges et ol inclngs . ‘VID. Semelies supericiles ancrée dans un biceuche 1X, Reprise des composinie horizentales ©. Esinaion des tasement X. Ropoel et methodologic... XI. Réparttion des coniaintes Sou" ue fondo XI. Bétermiaton du tasenent par Ta methods dinégration per XA, Détriniion ei asim pi Is mend globe’ da module de réaction du sot n : iv, Bralustion'des isc Sout ies’ fonstion’ deoies. Cone thon de Skempion et eam Xv, Tassomentsaimasbles XVI. Fondations so Sole gontinis D.— Fondation des mechinesvibones XVI, Introduction XVILL. Réponse tne racking XIX: Tasemens ds ‘ax virions E. ~ Dispoionsconsrectives XX. Larger minimal des fordations superficieles XXI Profondear dancrage ss ss (Cuzaraves 1%, — Fordations profondes ot sem-prefondes Diinitons, — Clssifcation Princpes de calcul des picux : zuds du comportement dun pibw soumis& une charge veriale st ancré dans "un mien homagine a Comportement des pieux esl. = Tassemént des pieus ‘Méthode pratique de calcul préconisce Variantes relatives ay dimensignnenent des pieax ‘Méinode de ealeu! des Tondations semi-qrofandes Groupe de piews : “Efforts parasies sur ies piewe X: Pieun soumis & des cffons part XI. Remargues fines sr ‘A, ~ Dessintion sommare des pénétroméies statigues B. — Récapitulair : Méthode ee caleal dun peu wole Méthode €& eal un puis iso (Chari X. — ue des fondations parla mithoce prsstomZtrigu, 1. Description de Fessai presiomévigue Principe theorigues ML Caled des fondations visas ce fa’ rape IV. Evaluation ds tassomenis ¥; Determination du madule de rtictioh horisonial VE Domines dusisation da pressvmette Menard INDEX ALPHanEnoe 268 258 m a mm ms 29 oo as 29 29 25 an ss 2 Ey AVANT-PROPOS couvrages rls & ta Mécanique des sols pars ces derines années, en France sont exentefement sy is exhauss B crete pineal 8 contre reas 3 det techoigus ow 8. des sujls bien partials onsuent une bibothequepréceuse pour ls spies, peuvent de par Tear compen et lear vee, bute es etdlants ais que les. ngneurs de génie ii Hasve née gue les spits cherchan on renssgnement pratique donnéperden un temps prcius ble retrower. NNovs avons done persé quum cuvrage volontivement Fini avait sa place, Nos buts ont été = de présenter & Pétudiant une vue densemble de Ta mécanique des sols appliquée en s'efforgant de trouver un équilibre foreément instable entre les aspects théoriques et pratiquas: = de fournir av pratiien sous une forme condensés les méthodes de caleul pratiques dont il aura le plas couramment besoin, ces méthodes étant associées & un minimum de théorie de fagon que Putilisuteur ait une idée soffsarnment précise des hypotheses sur leequelles elles epasent et dane de leurs Timites de valiité; = de donner des renseignements bibliographiques permettant at lecteur approfondir faclement ses connaissances dans un sujet déterming Nous avons insisté sur certains points qui nous semblaient essentes ar contee, nous avons &é obligés de nous limiter, C'est ainsi que Te vaste sujet reli & organisation et aux méhodes de reconnaissance des sols n'a pas i abordé. De méme, Nétude de Ja stabilté des barrages en terre ov le ‘imensionnement proprement dit des ouvrages de souténement ont tS simple- ‘ment survolés Dans le chapitre 1, nous avons rappelésuccintement les principales caé tories de roches et Jes processus de formation des sols. Nous voudrions qu'il ne soit jamais oublié de rattacher chaque probleme de mécanique des sols A on contexte ecologique. ‘Nous avons insisté dans Ie chapitre V sur Jes comportements drainés et non drainés aussi bien dans les domaines plastiques qu'dastiques, car des confusions sont trop souvent faites en particulier quant 2 la signification des aterents modules @easticite et da module eedometnque. xn Fondation: ot ovrnges en tete Dans ie chapitre VI relat la stabilté des pentes, nous avons développé Ia question du choix des paramres méesniques& introduire dans les calcul, choix dont dépend la valiité de ceux Le calcul de Ja charge admissible sur les picux est un des problémes evant lequel Vingénievr est le plus démuni. Nous expasons dans le chapitre IX Fondarions profondes et semtprofondes ure méthode de caleut originale des pleux basée sur Futilisation du pénétrométre statique, qui présente deux vantages ¢ “= son uilsation est sans ambiguné; — elle a &4é dtalonnde sur vn assez grand nombre dessis reels Cette méthode a 8 Slaborse grice 3 ide précieuse de plusieurs collegues us nous tenons & remercier tout particuligreiment ici, Il s'agit € ean-Pirse Benen, Inoicur Principal & la Divison Sols et Fendations dv Bureau Venvrasy Michel Bovenente, e Socorees logésieur Principal au Service Sols et Fondatons Jean Huwtaoo, Diesteur de In Sock Sots et SeRucTURES, Daniel Gouvenor, Insinieur Principal & In Sosité Soteranenes ‘Andi fano, Chet dele Division Sols et Fondatons du Bureau Ventas: Henri Soni, Chef du Service Sob et Fendetions dy Bureau Contnoces Fr Prévanrions (CEP) Dans le chapitre X, nous evons abordé le calcul des fondstions & partir des essais pressiométriques en présentart un minimum de théorie, laquelle est trop souvent négligée par les tilisteurs de cette technique. Ceci nous & ‘permis de défnir le champ d’application du pressiométre Menard dont iatérét est plus & démontrer mais qui est teop souvent utilisé mal & propos Enfin, iT nous reste le plus aeréable d accomplir, cest-dite & remercier echalewseusement ceux gui ont partcipé £ Pélaboration de ce livre Bie Aus, DAlégué Scientifique et Technique du CERT, qui nous 4 prodiveé ses eonsels et ss encouragement: Allen. G. Davis, Chef de Ta Divton Mécanique des Sols du CE BST: Yuan Tews, Consiler Techn que et Scentiique du CE.B.TP.; ui ont bien voule relite le manusert e. dont les observations nous ont été tres utiles. Mie Jouy, Dessinairice aw CELT-P, et tous ceux qu ont pervs hy ‘alison materiale de et cuwage & 8 B c 4 ' 1 % 4 x Ky x LISTE DES SYMBOLES UTILISES® site d'une fondation dine Sune wale intgeur eon: fodation Coaficent de compression oefcent de gonflement ‘eeficlent de consolidation radial oefent de consolidation Snerage dane Fondation Siamete on grain Sncrage evtique Cun pies dense reave module eBasicié (EE module pressoméicave module edomdrique Zpuivalent de sable ‘ooffcent de st tmodule de csuilement fruteur dun mar verte) reson kale 8 Imnuteur erique @un talus Inerie un Peo Indies de eonsstance indice de guide nie de plaice module de eeaction dv sol de sonde (pressomete) Coefclens de pousse de> tes Imotile de réaction horizontal oefcient des teres a FepO$ Ri i Ks coeficients de butee ET Johar on én, Tenpoeur ene fondation STEN coctilens de" portance roneson de Nene Ngan coefients de portance P 9 a ‘pr ee lew iste coum Eta. eb resultant os pousée 1G, sesutente de butée @ g R 5 7 1, u y w ac Se eo eaten rk PERSE Atala ees Gee cohition du 0) ‘Sageirement dune Charge < ndice es vides aeseest ature mesurt sr acon foment fa oie senate thane urnlge ane cache de ol eae en rg eo inure me eur do nape phatase reat hyaauave Fane a ortnce (zea) ete Ge permite ems pre bose tonshe veri Tenses rans. ese Bie niu acne resionéte) Brasan efage (ressone) Bisson de easement meh ns tresoeo ‘on Pour es cu canon igo Taos 2 eae PX x ° oo « os Contant trensnise par une fone dation , ‘ nai advise Sentai points dy pede métre statue fs ries Eontante mte d'une Fondation fonaite de bc sr on eee gran eraptreenplnc dive picu ° peinea {esement dst Preston incite ese Ite de gui Tite de psiete Seeley eed or inclina en dune such ay cots aha four i ec de pe angle de pls pane en pendoge June couche fceten redvetcu de coho Fenduions ee overages en tere 1, Poids spsisque apparent Doidsspécfaus immcae boise specitaus sen old seitgue do ol ste olds spéciique des grains du sol Inclinaiton d'une eonteinte Sur un eran distortion (tastement diérentel © ane de otement iene (om angle a sommet Cun massif de Terre soutene par un gran coefclent de Poison Fayon moyen d'une foncation 1, contvainte normale toile onteainte normale effective 2, oy contizintes principales Preston de consolideton contrainte horzoniate conttaine vertieale ontraate langentee — LES SOLS f Chapitre premier LES SOLS ET LA GEOLOGIE 1. — INTRODUCTION Lobjectif de In mécanique des sols peut sembler, a prior, préteniow expliguer et quantifier le comportement de matérisux aussi divers et hétéro: snes que ceux engendés par Je nature. ‘Dans fa pratique, un examen géolopique détsilé du site est indispensable pour mener bien toute étude de fondation. La géologie permet bien souvent 4e prévoir et Pexpliquer certaines propriiés des sols ou par exemple de retire en évidence une singularité localisée modifiant les conditions 4'équi- Hibre d'un massif. ‘Drautre part il n'y a pas de limite précise entre sols et roches. Les méca= niciens du sol désignent par « roches » Jes matériaux naturels dont la xéistance reste (és élevée, méme apres imbibition protongée dans l'eay. La mécanique des rocles est une science complémentaite de la mécanique des sols mais son examen déborderait du cadre de eet owvrage [2]. Le but de ce chapitre est simplement de rappeier quels sont les sols et les roches les plus couramment rencontrés, quels sont les minéraux qui les composent et d'indiquer leurs propriétés les plus importantes pour le géo- M, — DEFINITIONS On distingue trois grandes catsgories de roches : 1, Roches éruptivee on Fgnées qui proviennent directement de Fécorce terresie [4]. 2 Roches sdlnemtubes produites par gros 2 puis dépais autres roches. ot par dépéis de résidus Sorigine végétale ow animale [5} Fendations 0 ouorges on terre 3. Roches méramorphiques. It saxit de roches dont lz composition miné= ralogigue et la structure ont &:€ modifies sous action eombinge de fortes pressions et de fortes températures (6) = Minéral, un minéral est défini comme un élément composé d'une seule substance. Sa composition chimigue et sa crstallisation sont done parfaitement détnies, ~ Roche, une roche est constituge par Fagglomération de minéravx. Une roche peut éte formée par des minéraux d'une seule nature ov par des ringraux diferente IIL, — ROCHES ERUPTIVES M11. — Prineipaux Quartz, — Formé de silice crisalsée Si0,, Les varités Jes plus curieuses sont = Ie eristal de roche, — Taméthyse, =e quartz rose, de quartz furs. iraux des roches éruptives. Feldspaths. — Ce sont des silicates dalumine qui se divsent en deux arands groupes, en fonction des cations quils contiennent 1, Les feldspaths alealins sodi-potessiques. Les deux poles exirémes en sont Forthose (Si,AIO)K potastique Valbite (Si,AI0,)Na_ sodique, 2. Les plagioclase, Ce sont des feldspaths calco-sodiques formant une série continue entre Tes deux péles suivants : Pelbite —(Si,AlO,)Na_ sodique anorthite (Si,ALOCa catsicue AA Faltération, ies feldspaths aleatins acquiérent une couleur rose; les Plagioclases une couleur vere Feldspatholdes. — Mingraux earactristiques des roches sous-saturées en silce (hasiques). Ce sont des silicates plus ou moins complexes ¢'alcalin, Exemple: Nephéline (SiAIOJ,Na,K Leucite —(SiAAIO.K Sodalite (SiAIO,)(Nax Les sole oe afotoge 3 Micas, — Ce sont des silicates d'alumine hydrates — Muscovire, ou mien blane. Le mica blanc est un ortho-slicte hydraté (A1,0-)H3K,)0. — Biotite, mica noir. Méme composition que Ia muscovite mais contient fen plus du magnésium et du fer Si Amphibole. — Siticates compleses, Thornblende est vert fonce. Pyrostne, — Silteates complexes le plus commun est Mougite Péridot. — Orthovsilieates, le plus connu est Tolivi ‘Siliates divers. — Qui forment tes pierres semi-précieuses Oxydes divers. — A peu de fer et de ttane, de tous les métavx, essentiellement oxides M112. — Principales roches éruptives. Les roches éruptives peuvent éire classes en un certain nombre de familles fen Fonction = de leur structure, = de leur basicité (qui dépend des minéraux qu’eles contiennent) ‘Crest ainsi que Von distingue = les structures gremues. Les crstaux y sont suffsamment gros pour ue distingués & Veil nu. Une pegmatite correspond & des cristaux dune taille partculitrement grosse (décimétrique), es strucnures microgrenues. Cerains cristaux sont visibles & Ves me et les autres au microscope, "— es structures microithiques. Des eristaux en nombre limité sont noyés dans une plite vitrewse, les siructares virewses. I n'y a pas de cristaux visible, — enfin, il aut signaler une structore particuiére, Ia structure por ploroide ois des eristaux assez gros sont noyés dans une matrice microgrenue fou vitreuse Origine de fa structue La siructure est lige & In vitesse de refroidssement des roches, Refroidissement rapide —> structure vitreuse Refridissenent lent —> pros cristaux La clasification des roches éruptves figure sur le tableau ei-apeés, CCassiication des roches éruptives Les sh tte atone . WV, — SOLS ET ROCHES SEDIMENTAIRES 1V.1, — Origine et formation. LLes roches sédimeniaires sont Worigine détriique ou chimique, Elles se forment & partir de tous les déchets de Ja nature i i ge 3 W Minérawx. — Provenant de Yaltération et de 'rosion des roches, Végétaux. — Transformation chimique des bres végéales, ae oa Animus. — Dépats de coquilleges, squletis. ge gs Z EE sais 3 Dans fa formation dune roche sédimentare, on distingue trois points =e one 2 ¢ 4) orgie 8s composans, == é b) le mode de dépér (sédimentation), 2 | ee . 6) Ia dlagenése, elle correspond & un ducisement dela roche Sous son g 2 | £82 g propre poids et celui des couches plus récentes que Ton appelle la consol- age | ge toy, espa dv tment Gere hinge (Srenaton par 2h é exemple). gee : Les sols sont consttugsessentilement par des roches sédimentaites a S| 4 En particulier, dans le eas olt la diagendse n'a pas encore eu deft sensible ze 3 | 2 ? ou Fest limitée & une consolidation, on a toujours afare 8 vn sol. Aussi, : ous altarderons-nous sur cette question. Le § 1¥.3 trite plus en détall de t= : 3 Ia formation des sols, 2 §| # é = = BE a I1V.2, — Propriétés spécifiques aux roches sédimentaires, ae é i — Siraification. Les plans de stratification correspondent aux couches : succesives dv dépt; pour des roches sidimentaies, Ia statiation est a done pratiquement horizontale. H 'Du fait de leur Formation por 4ép61 Gouvent dans les fonds marins), ee es roches et sols Sont ansotropes. = Paléouthologi. Les roches sédimentaires contiennent souvent de nom- breax fossiles dont Péude consttue la paléomthologie ct qui permet entre auire de dater les roches 1V.3. — Minéraux des roches sédimentaires. Les roches stilimentaires sont formées par deux types de minéraux a) minéraus déritgues qui sont les minéraux des roches originelles dont here ap Sem sont issues les roches sédimentares, ‘ Fonduticns et oovrages en terre 1) mindraux secondaires qui provieanent essentellernent de Y'altération es feldspaths et des micas et de la crislisstion des carbonates Argiles, — Silicates d'alumine hyéntés provenant de la écomposition es feldspaths et des micas; leur forme chimique est de la forme : (S1OIq (A1,0,),(1,0), Let prinepales familles sont : = Ia Kaolinite = Tite, = It Montmorillonite La Bentonite est une variéié de Montmorillonite Carbonates. — Les deux plus répandus sont = le Cake, carbonate de chawx COCs, — It Dolomite, carbonate de ctaux et de magnésium (CO,),CaMg. Silice, — La silice se rencontre sous de nombreuses formes parm les quelles on peut citer : = I Caleédaine, — Te Jaspe, — les Silex Silieates. — La Glauconie est un silicate hydraté d> fer et ealumine (couleur verte caratérstique). Ghlotures. — Le Sel Gemme est le plus courant Sulfates, — Deux variétés sont assez répandues : = le Gypse, sulfate de chaue hydraté $O,Ca%(H,0), exemple: aypse fer de lance et rose des sables, — TAnhydrite, sulfate de ehaex non hydra Phosphates. Wwe — Principales roches sé On éistingvera les roches meubles ou sols, = les roches proprement cites Les roches meubles constituent la grande majorité des sols dont étude est Tobe de ce Inve Les tls oc floc 7 TA. — Roches menbles. Arges. — Ce soni des sols qui comportent une farte proportion de rminéraux de méme nom. Elles forment souvent des banes pai, Leurs pro prictés seront étudides en tail tout au Tong du cours. Elles sont = sensibles & Peau, = pratiquement imperméables, — susceplibles de tasser ou d= gonfes ‘Marnes. — Les marnes sont des roches meubles dont les principaux rminéraux sont des argiles d'une part, des carbonates de chavx date part. LLeurs propriétés sont trés variables selon les proportions de Tun et de Putte Biles forment une famille de sls qui se situent entre les argiles et les caleices = tes angles frances ‘carbonate < 10 % — es angles marnouses 10 < %eatbonaie < 30% tes mares 30 < % carbonate < 70 % = tes ealesizes marneux 70 < % carbonate < 90 7% Yheatbonate > 90 % { 5 tes calaires francs Les argiles marneuses et les marnes proprement dites ont des propriétés voisines de eeles des ariles. Leur sensibilité & Neau diminue lorsque la pro- portion de caleaire avgmente, Sables et graviers. — 11 agit de matériaux pulsérulents, sable ée dune, de mer, de rivire, graves de rivitr, moraines glacires, ef, qui peuvent ire classés selon = Ia nature minéralogique des grains, = Ia dimension moyenne de ceux, = le mode de dépot (voir § 1V-5). Limon ou sits, — Us constituent des dépbts généralement Auviaur, Goliens ou marins dont Jes grains sont composes d’élémente dont la taille varie entre celle des sables et celle des minéraux d’argil. Vases et tourbes. — Il sagit de dépdts tis récents qui cantiennent des rmatigres organiques en proportions variables: les tourbes tont constluées par Te pourrissement de débris végsiaux en site aquatique. Charbon, lignite et pétrole. — Ce sont également des roches sédimen- taires organigues Craie, — La eraie qui est formée par Vaccumulation et la cimentation fen masse Enorme de coquillages et de micro-fossiles a formé des banes {pais pendant 1a période ertacee. Toute i ceimure de Tere secondalre du . Fondstions e¢ouvrages es terre Bassin Parisien est composée de massifs crayeux (Cotenti pene). La eraie posséde de bonnes qualités mécaniques, mais elle es trés sensible ‘au romaniement. Cela signifie que si st structure est brisé, elle perd ses qualtés (par exemple, par exéeuiion de terassement) Nord, Cham- 3V.42, — Roches proprement dite. Conglomé 1H eagle de btons natures. On lee distingue salon Is forme des gros éléments '— bitches : les gros éléments sont anguleus, = poudingues : les gros éléments somt arrondis, cf également sclon Ia nature éu liant, conglomérats marneux, caleaire sil ceux, ete Gris, — 11 vagit de roches de meme nature que les conglomérats et qui se sont formes par cimentation d'un sible. LA encore, la nature du lant permet de let distinguer : — g18s siliceux (Fontainebleaw), — pits ferrugineux (Vosges), — grés bituminewx, = ants argileux, ants feldspathique + Arkose Plies ou argittes. — Comme pout les grés, ces roches & texture fine s¢ sont formées par cimentation d'un squeette, mais qui, ici, est composé oargile Molasse et Asch : a molasse est constituge par un grés caleire endre aver des éléments sohisteux et de Targile, — le lysch est un conglomérat de schistes micacts (voir § V). Caleaires. — Les ealeaires sont des roches trés répandues, constituses cessentellement de carbonate de chaux, II existe de nombreuses varidlés de caleaire qui possident des proprités assez variables allant des roches les plus tendres & des roches tnés dures. Dans le région parisienne, il existe de nnombreuses carréres souterraines de caleaite qui éisit exploité comme pierre a bite, Gypses. — Les gypses qui sont conslitués par des accumulations dv minéral du méme nom formant des bane puissants dans Ja région patisienne 1 en Alsace t Lo tls on ghegie ° © solubles dans Peau. Lorsque Is Dunes gypseux sont soumis & des circulations d'eau, il y a dissolution du aypse, Goi Formation de vides qui peuvent prendre des proportions énormes et entrainer des effondrements des couches de terrain suporficilles, Ces fon: drements appelés fonis sont irés dangereux pour les constructions. De plus, le ene gui est ullis€ pour Ia fabrication du platre a &téexploité Le probleme de recherche des cavilés, qu’elles soient naturales (disso Jution) ov anificilles (carriére, est un des plus délicats que le mécanicien du sol ait 8 résoudre Enfin, rappelons que les eaux contenant du sulfate (dissolution du gypse) sont appelies eaux stinirewes et sont exttémement dangereuses pour Hes bétons. L'ulisation d'un ciment de nature adaptée est indispensable pour Vexécution des Fondation, Auhydrite. — Ce sont des roches dures mais qui ont la propritié de Stydrater en présence d'eau pour se transformer en gypse. Cette transfor mation s‘fTecive avec une tris forte augmentation de volume (gonflement. Le gonflement des anbydrites est un phénoméne que Von eraint pour Ia stabi Tite des tunnels pereés dans ce type de roche. Cependamt, si Panhydrite se présente en banes compacts non fractures le risques sont fables ear Ia roche ‘st alors pratiquement imperméable et Patiaque des eaux reste superficele. IV.5. — Etude de Ia formation des sols et roches sédimentaires. Nous allons reprendre plus en détail les trois points qui conduisent & la Formation des sols et roches sétimentaires — altération des roches, = mode de dépat (sédimentation), — consolidation. IVS. — Abtration des rockes. Lahération des roches sésulte d'un double processus — la désaprégation physique, < — Faltération chimique, La désogrégation physique est une fragmentation de fa roche en mor ccenun, Les causes en sont diverses — variations de température (gel et dégel. éclatement des roches par forte chaleue), — érosion : érosion Eolienne, marine, Svat | | = tsion de vila (acne, — foudre, ‘ . = or hamsine Laliation clinique ccresond 4 vne modiestionée la eomposion éhimigue sous Faction des agents stoping et eh poison se Cate ration conduit 8 longue &Tettesem soo dc heey Lahération des roctes it panealitement rapids. dane esis chaudes et humides qt favs ls eacton cite, tr ne Pte crc eon deh ‘atéationchimiqo es an phenoene is conpece On seen sehematiqemen qui e prods ks informations renee 9 fed et ma — + anile quart, fon ahésable gains slceux spares == apie} dissotuion crate = arpie | du cteaze ets aa Ee pr etnenatin Por exemple: granite ant commode fst, meas et quar i Sensit que son produit dalton ext une age boo La Sabie extonstiuge de gain de gure non shre Sica eae 6s asp de ous deuce i neve gr Kes a Sgue) ane! des bes veel de pune non alee Les roves nes tosis go ne coneaen as de oat sont ane formées en argile (basalte par exemple) " W.52. — Mode de dépo1. On distingve : 7 = les sols qui se sont formés sur place, \ = les sole transports Pour ee driers, es principaux vecteurs sont = Herosion des ens de rsaeren = rezosion Roi, = erosion Etienne, = reroson gaatre, = retoson marine Le anspor conduit une carfttin des linens selon ur posse (granuloméirie en particulier) “ owe Hon eur toss ~ Ferasion lotr consi énormes (moraines), reason fie & ds Vembouehure th 1 des dis de bloes de dimensions parfais POIS de matériaux de plus em plus fins vers bs tte ae oto " La pente du profil en long d'un cours d'eau diminue généralement depuis Ja source jusqu’a lembouchure. La vitesse du courant décroit en conséquence. 1a grosseur des éléments transportés est fonction de la vitesse du courant I en découle que plus on va vers Paval, plus la taille des éléments pouvant aire transporés diminue, d'oi une classification naturelle des sols fuviaux (blocs et éboulis, gaets, gravers, sable grossier, sable fin, vase) vose ef sable tn | sable at gravinrs EMBOUCHURE e Fie. 1. De pls, comme la vitesse du courant est pas constant das le profil cn traverses sales et gravis se ddposront dant les ones of vesse {st faible (pare convene des méandres, bra met, ele) Cel explqae la Sesion der teases air souvent eapltes comme carve 5 multe, ~ érason lem transporte Is dis meubes & a srfce de Ja serie conduit au dept d'mentsases ins, alan Tess pour Tes plus fine au eable de dune pour lee pl grou = Prion marie conduit égslement 3 es dps ben casi, allant des gas aux vases slon la pene ool et Fagiaton des vagues Daipbis organiques. Is sont formés par accumulation de débris végéiaux ov animaux. A Vir. on a Ta tere arable sur une épsisseur généralement faible LLorsque les épdts se font sous Fea, ily a formation de tourbe (maré- cages lcs.) qui aiteint couramment des épaisseurs de plus de 10 m. IS3. — Dingenise, La consolidation zeus le poids de tera, la cimentation ot fo transfor. rations chimiques conduisent du sol a la roche sédimentaire. 2 Fondaions ot suwages en terre cel items Age do Nord sont das aux eve sou ermine eu, charges en clea, dposent leur carbonate ca sSeapovoe pres de Ia surface, I se crée ainsi de véritables croites calcaires, = De méme, la formation des crovtes Jatériques dans les pays troy nicaux ‘st ue des phdaomenes de migration: dams Fe? PS oP 1a séimentation conduit a0 trnformalons sulvantes tourbe —+ Hignite —+ carbon agile + mare sible —— gres {E9615 animaux —- Baviers et galets —— poudirgue, bréche, motasse boul: — isch coquillage —— caletre cogulier — ROCHES METAMORPHIQUES V1. — Propriété commune : Schistosité. son ds rosies rptes on sdinentaes gui ont rena seus une freien sos natoneortnedel chalet ue eres pe ur proprt etn td rsa in tage ps ov moan mags ies a cheton sare lguee store i Me tpi conn span esate selon des plans perpendicula pression. C'est la Schistosté. ft ceux de sédimentation, La schistosité est une cause d'anisoiropie des roches métamorphigus, V.2. — Minéraux, (On retrouve dans tes roches mea ignées on sédimentaires dorigine. I exists sont typiques aux roches:metamorphig mphigues les minéraux des roches également quelques minéravx qui 1s parmi lesquels nous citerons — les grenats, = Ia serpentine, Tale: 4Si0,.3Mg0.4,0 Aumiante + 28i0,.284g0.21 er sos o¢ I eolope 8 Y.3, — Principales roches métamorphiques. V3.1. — Roches Sergine sédimentaire. ‘Marbres et cipolins, — Ils sont formés par agglomération de eristaix ée caleive. Quartrtes. — 11 sagit de grés siliceux dont fe ciment sest crstallsé. (Ce sont des pierres ares dures, Nota, — Cerlaing grés & ciment siliceux Corigine sédimentaire soni également désionés sous le nom de quartzite. Schistes. — Ce sont des argiles consolidées et recristalisées. L'aniso- tropie de ces roches, comme celle des ardoises, est particulérement marquée; celles se débitent en plaquetts, Ardoises. — Ce sont des raches identiques aux schistes mais beaueoup plos dures V.32. — Roches d'origine eristallie Micasthistes. — Ces roches également ids feuilleiées sont composées par des palletes de mica disposées en feuillets et englobant des cristaux de quartz, Geiss, — Roche similaire& la précédente mais avec présence de feldspath Les gneiss ont les mémes miingraux que les granites mais sont généralement marques par ln schistesité CONCLUSIONS. La Formation des roches et des sols suit des schémas assex complexes uil Gait nécessaire danalyser suecinetement avant daborder notre sujet proprement dit. Sur le tableau ci-aprts, on a essayé de schématiser Tes cycles de la nature Ten resson 1. que deux types de matériaux sont & Porigine de toutes les roches et ‘de tovs les sols + les rochesignées provenant des profondeuts de la croite tereste a 4 les débris végétaux et animaux 2, qui n'y a aveun terme final maie des eycle lee rocher et les sole som Fobjer de modifications perpétuelles “ Foneations eourrages on terre (Cycle de transformation des roches et des sols ae ros nstomocpniie Parana Eaiteration = <— 4 Shwce }->— (iano f>—_| BIBLIOGRAPHIE — Chapitre premier 1) Corres Ret Rounaucr A, — Price Googie, PLU-F., 1966, Tome I, 1969, Tome I 12] Paner M. et divers, — Le mécanique des coches appt aux onvrages de Génie inf Association Amicale des Inginicurs, anciens Gives de MEcole Nationale ides Ponts et Chausstes, 1976. [3] Puusance ©. el Cantus Al — Diconnaie dex Sols. La Maison Rustique, a8, (4) Pontnot C. et Fouer R.— Les roche: éupaves.P a st, 15) FoweRce Cet Fourr R, — Les rocker sidonenates, PLULF.. collection Que saisye?, 595, [a Posies C. et Fourr R, — Les roches mézamorphiqus. PAUP. collection Que saisje?, 9? 647, Im) Sovin Ret Canisex A. — Géoloie de fr rigion prisons. P.LF., collection ‘Que sais, 58 [el Soven R. — Géolopie de Paris, Imprimerie Nationale, 1953 F, collection Que ssi.e?, ~F : | | Chapitre PROPRIETES PHYSIQUES DES SOLS 1. — DEFINITION Des SOLS = des grains solides, — de Peau, |= de Tair (ou du eazy moins épais autour des grains solidss, » Un sol est un complexe de trcis éments : i ML. ~ STRUCTURE DES SOLS MLL. | — Classifica des grains solides, | les lees costes D> 200 mm = kes cailoux D <200 mm | mes eraviers D< 20mm | es sables 205 50 1 = des orgies + diamétse des grains <2 Les sitis ont un comportement interméciaire U.2.1. — Structure des sok: pulvéraents. Les sols pulvérulents,sables, gravers, calloux, blocs, sont consttués essentiellement par de la silice (quariz), du caleaire ou d'autres roches inertes. De plus, les effets capillaires dus a eau sont négligeables. En ele, les phénoménes Catraetion capillaie sont supericiels, ils sont done propor tionnels a la surface des grains, eest-idire & DF Les forces de pesanieur (poids du sol) sont proportionnelles au volume do grain, cestevdine & D*. forces capillires ~pesanteur Comme D est relaivement grand dans Te cas des sols pulvérulens, les forces capllaites qui stexercent sur chaque grain sont négligeables devant effet de ta pesantear, Les grains se comportent alors comme les granulats inertes du béton. (On peut considérer que le contact est direct de grain & grain et que le sol ‘st consttué par un empilement de grains solides avec plus ou moins eau dans les interstices, Cette notion peut étre précisée en défnissant : Le rapport ‘st proportionnel La surfece spécfique d'un sol. Crest ts Somme des surfaces de chaque grain contenu dans Ig de so Bille Sexprime en m#/g, D’apris ce qui vient d'8tre dit, plus un sol est fin. plus la surface spécifique est slevée et plus les forces capllares jouent un réle important. Se Fosdations et ouvages en ere Riwangue mroRrante, — Supposons qu'un film d'eau soit coined entre eux grains (ig, I La tension capilaire « 1» due at ménisque conduit & une résultante & sur chaque grain qui tend & Souder kes deux grains, : an Sur les sables humides, cet efet © fait déja sentir. C'est ce phénoméne ‘ui permet de construire des chiteaux de sable sans que ceux-ci s'eboulent. On Tappelle Ja cohésion capillaire, __ Dans le cas des sols argileux, Iefet relaif de cette attraction devient prépondérant par rapport au: poids des grains et @ pour résutat de « eoller » Jes grains les uns aux sutres, c'est ce qu'on appelle Ia colson. Nows verrons iaprés qu’en ftit le phénoméne ext plus complexe. Nous distinguerons done maintenant deux grandes familles de sols : = les sols pulvérulems, les grains se délachent les uns des auites sous. Jeur poids, Je sol sécoule dans la ~ les sols cohtrents, es grains sent colés les uns aux autres, le sol se met en « mottes » lorsqu'il est tritur, 1.2.2. — Structure des ates, ‘Avec les aries, les problémes son. beaucoup plas complexes que Fimage iedessus et Méue de lear structare a fat un grand pas en avant avec lappe nd mieroseope dlectronique et Fenalye aux reyons X. NNovs ne donnerons que quelques résultats essen Le lecteur poura © reporier pour plus de détails aux etérences (6 [5] et (7) Comme nous Favons vw dans le shapitre I, les aries sont composées atuminositcateshyeratés associé 4 un ou pisieurs cations Ca Na, Me K, Fe. Lesques comme nous allons fe voir sont atiés en surface. a prtens d Tun ou Pate de ts ons odie coniraement es, proprdts des args, Ainsi une argile Na aura des propriits bien diferentes Sone argile Ca. . Sepp Bena Ls grains @argite ont une forme de plague. Ils sont formes par uo mpiteentdefeuilets. Pour ane notre Garg. cs eles ont une sr. ture atomiqe prise I samt unites Gun matige Cons O et UH de tn Propels physique det sole ° formes \éraédrique et octaédrique, les autres ions sont placés dans les eavités, du millage, ions $i et Al notamment, Les feillets et par conséquent les grains ne sont pas életriquement neutres. Ils sont chargés négativement sur les surfaces des plaguettes. Dans la nature, une particule de sol aire des ions pour neutraliser sa charge globale, Cependant les liens sont fables et les ions correspondants, sont appelés des ions échangeahles (Na, Ca, Mg, etc) En présence d'eau, ces ions qui tapssent la surface de Ia plaquette é'argile hydeatent el fe diamétre des ions hydratés est trés supérieur & celui d'un ion anbydre. Par exemple le diemétse d'un ion Na passe de 0,90 A 27,8 A ‘Apiés hydratation Jes ions n’ont plus la place pour former une seule couche Ta surface de Ia plaquette argile, Is se répartissent sur une épaisseur atte sgnant 400 A. Crest pourquoi cette zone est appelée Ja double couche élecro higve. Ceperdant, plus on s'éoigne de la surface du grain, plas la concen tration en ions échangcables diminve, comme le monte ia figure 1.2, et plus Fattraction entre Teau de contact et Je grain est faible 1 se erée ainsi avtour du grain solide une pllicule d'eau dite eau adsordée dont les proprités sont trés différentes d'une eau libre. Au contact dv grain YYattraction est tlle que Je comportement de Peau est un comportement solide: plus on va vers Pextrieur, plus Te potentiel électrique dd 8 la présence des fons échangeables diminue et plus la viseosité apparente de eau diminue, ‘Au deli dune distance de 100 A eau n'est pratiquement plus affectée et = tun comportement d'eau libre. Tl apparait que Pépaisseur de la couche d'eau adsorbée tant & peu pres ions iehongeob le Distonce Ge Te Suriace Stein de Montmoritente Eou auserbée Fre. 2, constant, Ia proportion relative de est cau est fonction de a surface sp D Fondatins et oovags enter fique du type ¢’argile considéré (fig, 11.26) et bien entendu les répercussions . sur Is props sl sont cosidrabes, Alors gue pot les sols pulverten le squslete solide constive un mpieent plot ou moins chee pra! pew nbn dans es aries des urctars ts irentes (ig 3) dics sox phénomenes ds ruion et attraction des grains chargés électriquement. e - Le ce structive locommuse truce nd bel tmitoment STRUCTURES FLOGULEES siRUCTURE DISPERSE Fo, a, — Dis Tera 11a, — Dips 4 11.3. — Principales familles d’argile. Le tableau cbaprts Tour es nome oles caractistigues des princi pales familles é'argile : " " t sutece | inmiee | _speiac Now pécifique | des plaquerres| , E0aisiem | es. fouiters fot [A] ae es Sits Katine sae | fade | ostan | daho | 7k f | oso wa ‘Montmorillonite, Oddy | ‘ sel WA 4 Ml, — CLASSIFICATION GEOTECHNIQUE DFS soLS . Vest habitue de claser les sols en les eidentiiant» a ade de trois estas ‘vei om Tuvanage ‘etre relativernent simples a rkaliser Propridds physiques det sole Pa — Fanalyse granulométrique ct sédimentom — Ia determination des limites dAuerbers, = Méquivalent de sable ques Ces deux demiers essnis sont complémentares [Nous indiquerons simplement le principe de ces essis et la fagon dont les résultats sont exprimés. I.1. — Analyse granulométrique et sédimentométrie, Lranalyse granulométrigue a pour but de déterminer les proportions e grains de diflrentes tales dans le sol Elle sefiectue + par tamisage (tamis & mille carrée) pour les grains de diamsire supérieur a 80 4, — par sédimentomélrie pour les greins les plus fin. Cela consiste & Jaisser une suspension de sol se déposer au fond d'une éprowvette pleine Teav. Plus les grains sont fins, plus la vitesse de décactation est lente (oi ide Navier-Stokes sur la vilesse « r» de chute de bills sphériques dans Venu), La mesure de la densité de la suspension a dee interalles de temps variables permet de calevler lz proportion de grains de chaque diamétre, Les résultats sont exprimés sous forme d'une courte appelée courbe _grondonéirique qui donne le pourcentage cursulé a'éléments de dimension inférieure 4 ehaque diamétre, Le graphique 114 présente quelques courbes pranulométriques types ontinue (allusions ~ la courbe 1 correspond & une granvlomrie étalée et 1 sahlos et grvier), ~ la courbe 2 correspond & une sranulomite dale et continue (arénegrani- tigue), = In courbe 3 correspond une granulométiessrée (sable de Fontainebleau), ours 4 correspond & un Timon argileus, — ta courbe $ correspond a une are sillewse, — la courbe 6 correspond une argile pratiquement pure (bentonite), le sab ‘comporte 87 7 cargile ifbricure 4 2. uL2. — 5 d’Atterberg. Compte tenu de leur siructure, les angles ont Is proprtsé d'sbsorber es quantités d'eau 8s importantes ou, au contcaire, dese dosséche. Les kaolinites n'absorbent qu'une quantité d'eau modétée car exlleci 8 uniquement ia possbilté de se loger entre les grains dargie. Doster — eEBTe GRANULOMETRIQUE ANALYSE ‘Skaimentalion Tamisage Sit (oa_LIMOW ‘GRAVIER CAILLOU is le = S Proprideds physiques des 2s 2 Par contre. pour Kes montmorillontes, Peau a également ia possibilié de sinroduite entre les feillets élémentares, Ceux-i séeartent les uns des autres, estA-dite quil se produit alors un phénoméne de govjlement, Iaver- semen #1 y a dessiceaton le fuillais se rapprechent, args fait du rerait. ‘Quelle que soit la nature de Margit. sion la maaxe avee de Peau, au deli ‘un certain certain état dhumidité celle-ci se transfarme en boue. L'arile ‘1 eomporiement Fig "Au contrire, si on dessiche sufsamment T'sgil, Hes grains et éventucl Sement os fouls ae reserrent, Vargile fait dy rest et ee lisivons devienment intense, Pargile @ 1m comportement solide Entre ces deux élats extsénes, Vargile est matiable, lle a un eompor- tement plastique Les limites é*Atterberg ont pour but de defini es étas é"humiite corres- pondant aux limites entre ces trois Etats ‘On appelle = Tinite de Hiqudité «we passage entee Vétat liquide et plastique, = limite de plasticiré « vy » Fe passage entre Plat plastique et Pela solide, Liat humidité est exprimé par la teneur en en La teneur en eau d'un sol est Je rapport entre Te poids d'eau conten dans un certain volume de sol ct le poids des grains solides contenus dans Je méme volume. Elle s'exprime en snot Water). On dsfnit Pindice de plosticté « 1, » gui sexprime simplement par: Pham ln %) Ces valeurs caractérisent bien les sols colérents. Plus Purgile contenue. dans Je sol est en grande proportion et plus elle est active, plus les valeurs de wus iy et Ty sont fortes Liactivité Ac » d'une argile se définit comme fe rapport Indice de plastcté % Gemenis inerianrs «Ta ‘el a pour symbole « ar » (comme Ie AL ‘Skempion a donné les valeurs sui — Montmorillonite sodique 12 = Iie tee AL= 09 — Keolinite - Ac= 038 (On pourra avoir & titre d'exemple Jes valeurs suivantes des limites Auerbere = = pour un famon, ee = 7 nit an 5 ” onan ot oeeages en terre = pour une argle Finowense pow plastiqne = pour une Bemouite pare Le mode opératoire de T'essoi permettant de déterminer ces limites est parvaitement eonventionne! unas Posse! set a6se2 fdsle, bien que déliat sealiser. Nora 1. On mesure également tne Hinite de retair mais celle-ci n'est utilise ‘que dans des cas 118s paniculiers 2. On défiit également Finlice de ronsstance qui séerit = et indice de tiga avec v= teneur en eau naturelle du sol SiT,> 1 ow J, <0, le sol est & Tita solide SiO <1e <1 ov 1> Ie> 0, le scl est A Peat plastique. Si, <0 ou > 1, Fe sol est & Fétat lig M — Equivalent de sable, Lorsque Jes sols contiennent trés peo de patticules fines, les limites SAttebere ne sont pas mesurables, Pour déceler la présence en quantité plus ou moins importante de limon et ergile, on réalise wn essai appelé fquivatent de sable, L’équivalent de sable varie pratiquement entre 10 et 100 On le désigne par « ES ». — Un éguivalent de sable de 100 correspond & un sol qui ne contient ni agile, ni limon = "Lréquivalent de sable tombe trés rapidement dés quit y a un faible poureentage de limon et d'argile dans fe sol pulvérulent, [Notone que pour I Fabrication des béions. on impose que Jes granvlats sient un équivalent de sable minimum, par exemple ES > 80. sition LIC des A —cuasuncaion es sobs cnenus are ws anole So Ef [cx | timvenneneaensea | | i | 2% Fondation: et ouwrages encore II1.4. — Classification des sols. Les sols sont généralement désignés par Ie nom de Ja portion granulo- ‘métrique prédominante avee en adjectf ls portions secondaites. Exemple: — grave argileuse, — sable limonesx, — argile sableuse iat De nombrewes ol cols ont &ié rdtistes dans chaque pays en se basant sur les deux premiers des exsais préeédents, Il n'est pas possible de les déerire toutes; ceei aureit Cailleuts qu'un intrét limite ‘Nous donmons c-sprés la clasifeation des sols qui état utilise par le Labo- ratoite des Ponts et Chaussées jusqu'en 1977. Cette classiiation est elle- réme tirée de In elassifcation des Sols Unifiés Amétieaine U.S.C. Dvautre part, le LCP. [6] a établi une nowvelle classification gui est certainement Pune des ples completes qui enste,Celle-c est ullisée en France, en particulier pour les chantiers de terrasiements 3B. — CLASSIFICATION DES SOLS FINS. J T ToT so | Lhe tislpanace 27] nt sf fetes tas sates | a rT Be L a = Tt i Bool. dees fs gal “ | Ae dons | i a ra Eve Bawsistt Fe Ly = Binoe ge sis me Beare ais OE feo Aol & fo te i Sta ikke Be Fropriets physiques det te ” Rewangues mrontantes, 1 Les déterminations des limites @AWerberg et de Ia coube granvlo- ‘élrique sont insufsantss pour préjuger completement du comportement mécanique des sols, 1 convient de connattre également leur mode de formation, 'est-bdire leur « histoire », leur nature minéralogique et état de structure (compacité) ft dThumidité dans lequels ils se tzouvent. Ce sont ess deux derniers points que nous allons analyser quantitativement maintenant, 2. Pour les sols fins, on reporte souvent Jes valeurs de T, tv, sur un iagramme ayant 1, en ordonnée et w, cn abscisse. Ce diagramme est appelé iagramme de Casagrande (fig. 11.5) IV, — CARACTERISTIQUES PONDERALES DES SOLS IV.1. — Etat remanié et état intact. Représentation pondérale un sol. Les essais décrits dans fe paragraphe précédent me concernent que les propridiés de Ia phase solide, Ces estais sont ralisés sur des échanions its remaniés els que ceux prélevés dant un puite a la pioche et placés en vac dans un sae a Taide d'une pelle. Pour mesurer certaines des caractéristiques pondérales que nous allons ‘tudier maintenant, il est nécessare que la structure du squelete et la teneur en eau du sol ‘eles qu’eles existent « in stu » sient parfaitement preserves Les échamillons présentant ees propriéiés sont appelés échantillo intact. Les méthodes de prélévement sont décrtes dans les refrences [2] et [3] Un sol étant composé de grains solides, d'eau et air, on peul, par la pensée, rassempbler chaque phase en un volume partit unique (Big. 11.6) de Fro. 6, 46 001 9 : osuop so ataes| Bot eg: Baton GS te: uorout says mec was'y sven ee e F8: “sper sits Spey sien fos mp unset EEL 08: pers ages, ‘a |iatssortonburpdsspiod 4. 19 Shontodaog aes s aga 9 sas anod One yor ne2y op oftganie spd =" sony] 7p pry angi S104 ro vere a 8p ort ea he th sup sop suiyon/s991 Sp SUPA vee. > opis 9p 9491 om ta om wren he ex eayonth yn sbqito; 19 $2584 Jnod ses aH ex | games jos ap uasedae onbyiads se ein St onbores ea a Koons os np wousyuod un Lyons snod anssapu neo vo stoi, ney ea atone ee! o=tA veg [Souep sor sibyone Spied 2p fos UO 20 | “tapos 9p nos wo smog | hoot os S944 91 S08 aupmsngp omag wows opi eo) OE Sg fot ant pdnaso p01 sunor/amap uea reaiiog “rowoaioy op ocr oc B5e= + soqino) "2 seu sep vondonay @ sot aOL) 4 int apes smut 9p anbypinds seg one: seo Ge or: say ‘” BLE Hs oral 4 eine 20 anbyods seg st x0 wot” aay A , ar= das are s int oslo snbsords sped % ong ¥ oF ool € os Os Gor ! apr: v suuncou! fey) o for coir “a : our oot x ee ey "83 4 “ {25 ap spodjnesp spied > baa sonbuane sisys sp opie 3p eye si8e stag oes ena 19 wonyedey sos sap sony sanbunayenes spedpuns 10 Fondsions ot ourages en tere (On adoptera les notations suivantes Y, = volume sotat ¥, ¥., = volume occupt par Peau ‘V1 = volume otcupé rar Tair Yi = volume toiat es vides = Veh Ve volume ozcupt par les grins soldes Vi=VE Vi Ve o V=Wst Ve Diavire part, 1a setion éiant unis, les volumes sont repréventés pat les hauteues respectives occupées par chaque élément composant le sol De méme, on appelera P= Ie poids ées grains solides centenus das Y, ., = le poids de Peay contenus dane Y,, le poids de Vat tent néieable P, =e poids total Renae @ Iv. — Définitions. Un assez grand nombre de paraméties sont utilsis couramment pour préciser Fétat physique dans lequel se troave Ie sol. 11 est indispensable de connalire parhitement ces definitions pour que Je langage du mécanicien des sols soit accessible. ‘Le tableau précédent rastemble les principales caractéristiques. physiques cet donne des ofdres de grandeur des valeurs mumériques, IV.3, — Relations entre les paramétres pondéraux. Les essais de laboratoire Cournissent = te tnwor en eau naturals dso} + ° — le poids apéciigne apparent = “ =e poids spéctique des grains solids : x, =F ° Nous allons établir les relations gut permettent de ealeuler les autres cearaceristiques du 90) « Props physiques de sls a Forme 1. Cale de poids spéiique see ve % © une cr, daprts vee te +1) 6 bi) 2. Caleul de Fini des vides € o ® 6 bi9 4, Cateut de fa toneur en eau de saturation wan MMe ras neneede re fou eel 2) & ?) siwen % at 0) 6, Caleul dy poids spésique saturé zsit bea) «6 63) feat 7 + Had OD on 689 ) a ” Fendatins et ouwages en tree 7, Celeul du poids sntciique immerse” Yo tate 0 sot compte tenw de (11 bis) 813) Obserrations, J 715 formule es plus wilsées pour les applications sont Jes formules 6, 6 bis, 7, 9, 10, 1h et 12, 2, nares peatigus, le terme pols spciique est souvent remplacé par srigh@s densité C'est sinsi que Yon parle de densité stche. En toute siguenn, Gi GenSié séche se dint comme te rapport e/a: est done un nombre sony dimension. EXERCICES J Désgniner bi cise LPC. dea s0'6 1,2 6 dv graphique Il sacham que Wi= 28 ec, It les sols et See erp 2 po Repos s0l DP ! GmGt esol 2 GL sol gs Sm, Je aS ature wn poids spécifquey = 20,5 kN n® et un poids spteique es grains soldes y= 27 KN Galeton. yu ey ny sachane Riper = 10.5 kN ere 10 kV 68 KN"; we 22.9%: em 0,618: na 0,382, BIBLIOGRAPHIE — Chapitre 11 (ASTM. — Nome D 208 (9, Ganistront H. "Forages er Sondescs. Eytoles, 1966 0] Casseront H: — Géotechnique de Tingéncus Eseoles, 1972 [4] Leowanos, — Les Fondations. Dunod 19s {e} Laue 7. Ww. et Watts RV, = Soir Scenics, ohn, Wiey, 1969 sonmmandetons pour lex tereasements reins. Minaiero Gs Vee semen Dos. LCP.C Sei, 1946 17 semweron A.W. — The colloidal activity of cay. 1953, Pros. and inter Con Soll Mech. Found Eng. (Suite) Voi. 1, ge 94 tre 1H PROPRIETES HYDRAULIQUES DES SOLS 1. — DIFFERENTS ETATS DE L'EAU DANS LES SOLS ‘On distingue (fg. 11.1) a) Feau de consritution qui entte dans ta composition chimique des Feuilleis; | coune by Feaw lige ow eau adsorbée que nous avons étudiée dans le ehapi préeédent 9) Fea imersiiele — eau capillaire, = Yeau libre. ‘eau libre lorsque le sol est saturé Lreau interttelle est sous forme dea i ve Ie sa et satu i baigne dans une nappe phréatigue. Cette eau est soumise aux ements ydragus .. seme nr ext sous Forme ene ole ads def mppe action de grit, seu epiae ex en equi sus, 0 Far, Spe Grate pr clls ts frets tenon gu © dvlopont intr ZA 22 capitiaire eau libre Fie TL, — Bias de Peso dans le soi

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