AGERIN

Aménagement et Gestion de l’Environnement et du Risque Naturel

25, Chemin de la Prade Saint-Agouly 09 120 Crampagna

Vue de l'aval de la passe de Montaison d’Albiès

Centrale d’Albiès
Aménagement du dispositif de franchissement piscicole à la
montaison

Mai2014
AGERIN
SAS au capital de 60 000 €uros
Etudes et conseils. Aménagement et Gestion de l’Environnement et des Risques Naturels.
TEL : 05 61 64 63 31 FAX : 05 61 64 63 31 e-mail : alexis.mercier@agerin.net
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Aménagement du dispositif de franchissement piscicole à la montaison de la centrale d'Albiès (09)

SOMMAIRE

1 PRESENTATION ............................................................................................................................................... 3
1.1 LOCALISATION DU PROJET ............................................................................................................................... 3
1.2 DESCRIPTIF DE L'OUVRAGE .............................................................................................................................. 4
1.3 CONTEXTE HYDROLOGIQUE ............................................................................................................................. 5
1.4 PROBLEMATIQUE ............................................................................................................................................. 6
1.5 CONTEXTE PATRIMONIAL ................................................................................................................................ 7
2 FRANCHISSEMENT PISCICOLE .................................................................................................................. 8
2.1 DIAGNOSTIC ACTUEL ....................................................................................................................................... 8
2.2 MONTAISON .................................................................................................................................................. 10
2.3 DEVALAISON ................................................................................................................................................. 21
3 COUTS ESTIMATIFS ..................................................................................................................................... 22
4 PROCEDURE ET CALENDRIER ................................................................................................................. 22
5 ANNEXES ......................................................................................................................................................... 22
PLAN DE L'AMENAGEMENT DE LA PRISE D'EAU D'ALBIES ......................................................................................... 22
PLAN DU PROJET D’AMENAGEMENT ......................................................................................................................... 22

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Aménagement du dispositif de franchissement piscicole à la montaison de la centrale d'Albiès (09)

Présentation
1.1 Localisation du projet

Le barrage se situe sur l'Ariège, au niveau de la commune d'Albiès.

Extrait de la carte au 1/25000 de l’IGN

Prise d’eau

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Aménagement du dispositif de franchissement piscicole à la montaison de la centrale d'Albiès (09)

Plan de situation cadastrale

Canal Barrage

1.2 Descriptif de l'ouvrage

La centrale est située sur l'Ariège à Albiès et la première autorisation (pour la production
d’hydro-électricité) date de 1930. Le barrage, constitué de systèmes de vannages en travers du lit
séparant une chaussée principale d'environ 50 mètres de long et une secondaire de 35 m de long,
est situé en travers du lit mineur, est composé de structures en béton armé, les chaussées sont
larges de 0,8 mètre en crête. L’ensemble des infrastructures semble en bon état.
Le niveau est contrôlé par la chaussée principale dont l’arase se situe à une côte de 548,75 m
NGF. La chaussée secondaire à une arase à 549,16 m.
A cela, s’ajoutent 3 vannes de 3.5 mètres de largeur qui jouent le rôle de déversoir car leur
sommet est à 548.75 m NGF.

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1.3 Contexte hydrologique

La station hydrométrique de Foix gérées par la DREAL Midi-Pyrénées est

particulièrement intéressante pour notre étude. Elle draine un bassin versant de 1340 km² (code
Banque Hydro : O1252510) et présente une chronique de débit de 1906 à 2013 soit 106 années.

Au droit de notre zone d’étude, l'Ariège draine un bassin versant de 504,2 km².

Les calculs d’ajustements fournis au niveau de la banque Hydro nous permettent

d’estimer les débits caractéristiques au droit de notre zone d’étude, à l’aide de l’égalité des cotes
de Myer (Q2 = Q1 * (S1 / S2)α avec α=0,8).

Débit (m3/s) Module Qi2 Qi5 Qi10 Qi20 Qi50

Foix 39,6 220 300 350 400 460
Centrale d'Albiès 18,1 100,6 137,3 160,1 183 210,4

Rappelons le régime hydrologique de l'Ariège au droit de notre zone d'étude :

40

Ecoulement mensuel du l'Ariège à Albiès

35

30

25
Débit en m3/s

20

15

10

0
janv. févr. mars avr. mai juin juil. aoùt sept. oct. nov. dec.

Débit caractéristiques Module QMNA5 VCN10 Q min observé

en m3/s 18,1 5,63 4,08 3,58

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70
Débits classés journaliers à Albiès
60

50
Débit (m3/s)

40

30

20

10

0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Fréquence

Le débit maximum turbinable est de 18 m3/s.

A cela, il faut ajouter la présence de l’usine hydro-électrique du Teich à Ax-Les-Thermes

qui fonctionne par éclusée (en éclusant les eaux de l’Ariège et de l’Ariège) et qui est à l’origine
d’éclusée estimées à 10 m3.s-1.

1.4 Problématique

Pour rétablir la continuité écologique de l'Ariège et respecter la règlementation, la

centrale d'Albiès doit aménager sa prise d'eau pour permettre la libre circulation des poissons à la
montaison et à la dévalaison.

Ce rapport détaille les solutions envisagées pour la mise en conformité de l'ouvrage de

montaison. La description du dispositif de dévalaison fera l'objectif d'un autre rapport.
L’objectif de cette étude consiste à proposer un projet d’aménagement qui soit viable et
qui répondent aux caractéristiques du site.

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1.5 Contexte patrimonial

Nous sommes dans un contexte exclusivement salmonicole.
Plus précisément, on trouve seulement des poissons d’eau douce migrateurs pour des besoins
fonctionnels et reproductifs (truites fario).

Dans le détail, le rétablissement d’une continuité migratoire est important pour les truites
fario qui gagneraient (à l’échelle des populations) à pouvoir réaliser des migrations reproductives
vers l’amont (meilleure qualité des frayères et accès au chevelu secondaire) et une diversification
du patrimoine génétique des populations.
35

Présence des espèces en individu à

Savignac-les-Ormeaux (années 2000 à
2009)
30

2000

25 2001
2003
2004
Densité numérique (ind./100m²)

2005

20 2006
2007
2009

15

10

0
Chabot Truite de rivière Vairon

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2 Franchissement piscicole
2.1 Diagnostic actuel

La montaison date de 1994, elle a été construite en rive gauche à l’extrémité amont du
déversoir principal. Elle est constituée par une passe à jets plongeants (4 bassins et 5 chutes)
précédée à l’aval d’une partie à pré-bassins de type passe rustique (2 bassins et deux chutes).

 Pour la partie à bassins successifs à jets

plongeants (voir photographie ci-contre),
les bassins (au nombre de 4 et un bassin
amont de tranquillisation) ont une longueur
de 2,40 m pour une largeur de 2 mètres. La
profondeur de ces bassins à l’étiage est
variable (elle baisse de l’amont vers l’aval),
soit entre 0,96 m et 1,32 m et les chutes
varient entre 33 et 22 cm. Les charges
d’eau sur les fentes (d’une largeur de 0.5
mètres) sont en moyenne de 0,53 m. Les
analyses montrent que cette partie du
dispositif est fonctionnel.

 Pour la partie à pré-barrages

rustiques, le bassin amont mesure une
longueur de 6 m environ pour une
largeur moyenne de 2.5 m. Leur
profondeur à l’étiage est très faible. Les
parois où se situent les déversoirs sont
en béton, d’une largeur d’environ 0,1 m
et ils sont aujourd’hui très dégradés.

Vue sur la partie à pré-barrage

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Sur cette base et les mesures topographiques, nous avons réalisé une modélisation de la
passe sur un modèle numérique (CASSIOPEE 3.0, GHAAPPE 2011). Les données, en l’absence
de remplissage des bassins par les sédiments, pour un débit d’étiage, sont :

P/v Débit
Niveau d'eau Fd bassin h
(W/m3) (m3.s-1)
Amont 548.75 0.288
Chute 1 0.246
Bassin 1 548.448 104 547.11
Chute 2 0.258
Bassin 2 548.246 117 546.95
Chute 3 0.293
Bassin 3 547.953 148 546.79
Chute 4 0.300
Bassin 4 547.654 172 546.63
Chute 5 0.857
Bassin 5 546.796 546 546.50
Chute 6 0.360
Bassin 6 546.436 454 546.35
Chute 7 0.466
Aval 545.970

En conclusion, il ressort de l’analyse que cette passe est très difficilement franchissable
d’une manière générale et quasi infranchissable pour des débits faibles à moyens. Dans le
détail, plusieurs points ressortent comme discriminants pour toutes les espèces du site :
 Les hauteurs des chutes, en l’état actuel ou une fois les bassins dégravés, sont
incompatibles avec les migrations piscicoles. Les hauteurs maximales admises sont de
0,30 m alors que celles mesurées atteignent 0,75 mètres et celles simulées 0,87 m.
 Les puissances dissipées dans les bassins atteignent 546 W.m-3 pour un débit d’étiage,
alors que les maximums admis sont de 200 W.m-3 pour les hautes eaux.

A cela, il faut ajouter des irrégularités par rapport au droit d’eau au niveau des débits, ce qui
est très pénalisant pour l’attractivité de la passe et risque d’induire des procédures à l’égard
d’Imérys-Talc.
 Non-respect de la cote d’exploitation (mesurée à 548.60 m NGF lors d’une visite pour
une cote légale de 548.75 m NGF).
 Non-respect du débit réservé, estimé à 0.288 m3.s-1 dans la passe à poissons alors
qu’au niveau de la prise d’eau ce dernier devrait être de Qr = 1,7 m3.s-1.

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2.2 Montaison

Choix de la passe

Quand on regarde la configuration du site, il est judicieux d’utiliser la configuration du

barrage qui guide naturellement le poisson vers le dispositif actuel. En outre, la partie amont du
dispositif actuel peut être réutilisée en conservant les coursiers et le radier (les bétons sont en bon
état) et en changeant les parois de séparation des bassins.

Nous proposons donc de modifier les parois de la passe actuelle et de faire en aval une
série de 5 pré-barrages avec des échancrures rectangle, larges de 0.5 m. A cela, s’ajoute un débit
d’attrait avec un seuil de type rugueux d’une largeur de 0.58 m apportant le débit à l’entrée
piscicole de la passe. Cette option a été retenue de manière à offrir un très bon guidage du
poisson vers le dispositif de franchissement ainsi que de très bons débits d’appel.

Calage de la passe

De manière à connaître les cotes amont et aval de la passe en fonction des débits, nous
avons défini la cote amont par une loi de seuil avec un mu de seuil large rectangulaire (µ=0,35)
pour le seuil béton en rive gauche (le seuil en rive droite n’est pas concerné car son arase est à
549.16 m) et un mu de seuil mince (µ=0.43) pour le déversement au-dessus-des 3 vannes de
décharge (3*3.5).

La loi de seuil utilisée est : Q=µ.L.2g0.5.h1.5

A l’aval de la passe, nous avons défini deux profils en travers à partir des données
topographiques lors de différents niveaux d’eau et nous avons défini une courbe de tarage à
partir d’une modélisation sous HEC RAS. Cette modélisation a été calée sur une hauteur haute
(548.90 m NGF en amont et 546.59 m NGF en aval le 4 janvier 2012), une hauteur basse (548.78
m NGF en amont et 545.91 m NGF en aval mais sans respect du débit réservé le 7/03/2012) et
une hauteur très basse (548.60 m NGF en amont pour 545.87 en aval le 15/12/2011)

Nous obtenons des altitudes de :

Débits Amont de la passe Aval de la passe

Etiage à module (moins de 18 m3.s-1) 548.75 m NGF 545.92 m NGF
(Pas de déversement)
2 Modules + éclusée (46 m3.s-1) 549.13 m NGF 546.92 m NGF
(Déversement 28.0 m3.s-1 dont 14.7 m3.s-1 sur
la chaussée rive gauche).

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Débit dans le dispositif à l’étiage

 Le débit dans la passe est de 0.283 m3.s-1 pour une cote amont de 548.75 m NGF
(étiage) et de 0.440 m3.s-1 pour une cote amont de 549.13 m NGF (2 modules +
éclusée) (calcul CASSIOPEE).

 Le débit l’appel latéral à la passe, délivré par seuil de type épais complètement
dénoyé (µ=0.48) d’une largeur de 0.58m avec un seuil à 547.31 m, est de 1.55
m3.s-1 pour une cote amont de 548.75 m NGF et de 2.20 m3.s-1 pour une cote
amont de 549.13 m NGF (2 modules+ éclusée). Le seuil est volontairement assez
bas pour permettre de limiter l’ensablement de l’entrée hydraulique de la passe.

 La petite vanne située sur le barrage sera fermée en dehors de périodes

d’ouverture pour le dégravoiement.

 Le débit déversant au-dessus de la chaussée est nul entre l’étiage et le module. Il

est de 18.2 m3.s-1 pour deux modules + éclusée (µ=0.35), mais il est guidé par la
contre chaussée et ne va pas dans le dispositif de franchissement et rejoint le
tronçon court-circuité à l’aval immédiat du dispositif de franchissement, via un
seuil d’une largeur de 10.20 mètres de type CREAGER (µ=0.48) entre la contre-
chaussée et le TCC (voir plan). Pour un débit dans l’Ariège à 2 modules + éclusée
il déverse 18.2 m3.s-1, soit une charge de 0.89 m sur le seuil, pour une cote de
547.64 m.

Le débit dans le dispositif à l’étiage est de 1,833 m3.s-1. Nous sommes conformes avec le
débit réservé de 1,7 m3.s-1 et supérieur avec le 1/10 du module (1.81 m3.s-1). D’autre part, jusqu’à
plus de deux modules, il n’y pas d’apports latéraux dans le dispositif de franchissement, les
variations de débit dans la partie pré-barrage qui apparaissent sur les sortie du logiciel
CASSIOPEE sont liées à des dérives de calcul du logiciel.
Enfin, il faut noter que comme le dispositif a fait l’objet de deux simulations
CASSIOPEE (passe à bassin et passe à pré-barrage), il n’y a pas de correspondance parfaite
entre la somme des débits de la passe à bassins et seuil avec le débit module et deux modules
avec éclusée dans les pré-barrages. Cela vient du fait qu’il est impossible de « tomber » juste
dans ce cas et nous avons donc approché la valeur la plus proche par analyse itérative.

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Dans le détail, nous obtenons des débits de :

Etiage à module 2 Modules + éclusée (46 m3.s-1)

(moins de 18 m3.s-1) (Déversement 18.1 m3.s-1)
(Pas de déversement)

Passe à bassins 0.283 m3.s-1 0.440 m3.s-1

Seuil latéral à la passe (µ=0.35) 1.55 m3.s-1 1.894 m3.s-1

Chaussée en rive gauche 0 18.2 m3.s-1

Totalité TCC 1.833 m3.s-1 21.83 m3.s-1

Débit absorbé par l’usine Variable 18 m3.s-1

Déversant en RD devant l’usine 1
0 6.1 m3.s-1
(Seuil à 248.63m sur 48 ml)

1
Le FE est devant l’usine est de 249.795 m pour µ=0.43).
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Dimensionnement de la passe

La nouvelle passe sera composée d’une partie passe à bassins avec 5 bassins et de 5 bassins
séparés de 5 pré-barrages ouverts d’échancrures rectangulaires d’une largeur de 0.5 m, ajoutés en
remplacement des deux bassins existants. Les bassins situés dans la passe existante auront une
largeur variant de 1.70 à 2.00 mètres pour une longueur variant de 2.40 à 3.10 mètres. Ils
communiqueront par des échancrures latérales profondes d’une largeur de 0.30 m pour une
profondeur de 0.65 m à l’étiage et par des orifices de fond, situés à l’opposé des échancrures et
de forme carrée de 0.2 m de côté. Les parois feront 0.15 m d’épaisseur. La dernière échancrure
sera large de 0.41 m et il n’y aura pas d’orifice.
Les 5 nouveaux bassins auront une surface variant de 11 à 30 m2 pour des volumes de 16 à
22 m3 pour un débit d’étiage. Ils communiqueront par des échancrures rectangulaires d’une
largeur de 0.5 m pour une charge d’environ 0.52 m à l’étiage. Les pré-barrages feront 0.3 m
d’épaisseur. Les chants seront chanfreinés à 1/1 sur 3 cm.

Attractivité de la passe

La passe restera située en rive gauche au coin de l’ouvrage et l’ensemble du débit réservé
sera délivré par le dispositif. Nous sommes donc dans une situation optimale pour une très bonne
attractivité du dispositif pour les poissons à la montaison. Même durant les hautes eaux,
l’attractivité restera très bonne en raison de l’arrivée d’eau à l’aval immédiat de la passe (eaux du
déversement de la chaussée).

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La puissance dissipée

Les puissances dissipées sont nettement inférieures à 200 w.m-3, soit des valeurs très
satisfaisantes pour des salmonidés, pour lesquels des valeurs comprises entre 100 et 150 w.m-3
sont « confortables » pour la partie amont (passe à bassin à jets de surface). Pour la partie avale
(zones des seuils triangulaires), les puissances dissipées atteignent 203 w.m-3 pour deux modules,
ce qui reste fonctionnel pour les salmonidés quelle que soit leur taille.

Puissance dissipée (W. m- Etiage à Module 2 Modules + éclusée

3
)
Bassin 1 (sortie) 0 0
Bassin 2 114 141
Passe à
Bassin 3 118 149
bassins
Bassin 4 124 161
Bassin 5 104 139

Bassin 6 39 53
(12.9 m2 pour 19.6 m3) (12.9 m2 pour 24.3 m3)
Bassin 7 54 38
Prébarrages
Bassin 8 62 27
Bassin 9 61 15
Bassin 10 62 5

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Les caractéristiques de l'entrée et de la sortie

L’entrée (aval) se caractérise par une ouverture, située en coin de la chaussée dans sa
partie la plus en amont. L'entrée se fera en continuité du chenal.
La sortie (amont) se fera sur une zone assez calme et d'une profondeur supérieure à 0.5 m à
l'étiage.

Au niveau de la sortie de la passe (entrée de l’eau), il sera inséré un fer de profil U dans le béton,
de manière à pouvoir vider la passe pour assurer son entretien. De manière à éviter l’entrée de
bois dans la passe, un barreaudage vertical sera mis en œuvre avec un espacement de 0.2 m entre
les barreaux.

Fonctionnement de la chaussée secondaire

Le déversement de la chaussée secondaire a été pris en compte dans le calcul de manière

à éviter le déversement latéral dans le dispositif de franchissement. A demeurant, en cas de
déversement pour des débits très élevés, la taille des bassins fait qu’ils peuvent peut supporter
d’importants sur-débits (au-delà de 3 à 4 modules) avant de devenir difficiles à franchir.

Dispositif de contrôle du débit

Sur la rive droite, à l’entonnement du canal, il est placé une échelle dont le 0 correspond
au droit d’eau, soit 548.75 m NGF (calage sur la borne de nivellement du pont ferroviaire).

Les modalités de surveillance et d’entretien

La surveillance sera effectuée par les personnels d’Imerys-Talc.

Au moins deux visites de surveillance seront effectuées par semaine, plus des visites de
surveillance systématiques en cas de montée d’eau significatives et/ou de vents importants de
manière à effectuer un nettoyage des objets flottants (notamment au niveau de la sortie de la
passe).

Passage des bateaux

La configuration du site ne permet pas la mise en œuvre d’une passe à bateau. Il sera mis
en place un espace de débarquement à l’amont de la passe et un espace d’embarquement à l’aval.

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Caractéristiques géométriques de la passe dans sa partie jets de surface

Tableaux de fonctionnement de la passe dans sa partie jets de surface à l'étiage et au module

Tableaux de fonctionnement de la passe dans sa partie jets de surface à deux modules et

éclusée

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Caractéristiques géométriques et fonctionnement de la passe dans sa partie prébarrage à

l’étiage

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Caractéristiques géométriques et fonctionnement de la passe dans sa partie prébarrage à 2

modules + éclusée

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2.3 Dévalaison

Pour rendre la prise d'eau ichtyocompatible, un dispositif de dévalaison est indispensable. Il a

pour objectif :
- d'arrêter le poisson en l'empêchant de passer dans les turbines,
- de guider le poisson vers des exutoires en sommet de grille et
- de transférer le poisson vers l'aval de la prise d'eau.

Projets
Le projet sera présenté dans un autre rapport.

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3 Coûts estimatifs

Détail PU HT
Installation de chantier Forfait 5 000 €
Pêche électrique Forfait 1 500 €
Terrassement et démolition Forfait 18 000 €
Mise en des nouvelles parois, du déflecteur amont et de Forfait 26 000 €
l’échancrure d’attrait
Mise en œuvre de la passe à prébarrage Forfait 40 000 €
Maîtrise d’œuvre 12.0 % 9050 €

Total HT 99 550 €

4 Procédure et calendrier

Une fois le projet défini, il convient de rédiger un Dossier de Consultation des Entreprises
(DCE), comprenant un Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) et des plans de
Projet (PRO). Puis, il faut lancer une procédure de consultation des entreprises, définir
l’entreprise retenue et ordonner le démarrage des travaux. Il faut compter environ deux mois
pour réaliser ces phases.

Enfin, pour des raisons d’ordre hydrologiques (trop d’eau dans l’Ariège), il est difficile
d’envisager de tels chantiers avant 2014. Seulement, les entreprises spécialisées sont en général
fermée durant le mois d’août, on doit donc tabler sur un démarrage début septembre 2014 pour
un chantier qui doit être terminé fin octobre en raison des risques de montée d’eau. Dans tous les
cas, il est interdit de travailler dans l’eau au-delà du 15 novembre (protection de la reproduction
des salmonidés).

5 Annexes
Plan de l'aménagement de la prise d'eau d'Albiès

Plan du projet d’aménagement

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