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INTRODUCTION

La psychologie de l’éducation est définie comme l’ensemble des analyses des institutions, des
méthodes des systèmes éducatifs. Elle est la discipline scientifique qui relève et analyse toutes les
composantes psychologiques des situations d’éducation. Elle a pour objet d’étude l’apprenant qui est
au centre du processus d’éducation. Un double intérêt se dégage à savoir diagnostiquer les difficultés
des élèves et proposer des activités destinées à prévenir ces difficultés d’où l’amélioration des
mécanismes éducatifs et à l’adaptation réciproque des sujets de l’institution.

A cet effet, des méthodes et techniques d’évaluations sont mises à la disposition des acteurs du
système éducatif pour atteindre des objectifs le plus efficacement possible. Parmi ces différents
méthodes d’évaluations celle qui est soumis à notre étude est l’évaluation sommative (biais de
l’évaluation sommative). Le biais de l’évaluation sommative se manifeste de plusieurs manières.

C’est en ce sens nous allons tout d’abord, définir les concepts qui composent notre thème, ensuite
montrer que le choix des questions ou des tâches proposées peut ne pas refléter l’ensemble des
compétences ou de connaissances requises pour une tâche donnée et de plus prouver que les
évaluateurs peuvent avoir des attentes ou des préjugés envers certains groupes. Enfin, démontrer
que les différences individuelles telles que le stress et la fatigue peuvent également affecter les
résultats.

I/ DEFINITIONS DES DIFFERENTS CONCEPTS

1/ L’évaluation sommative

L’évaluation sommative est un jugement que l’enseignant porte sur l’apprentissage comme s’il faisait
le bilan, <<la somme>>, des connaissances qu’un élève a acquises pendant le cours ou une étape du cours. Ce
jugement lui permet de prendre une décision en ce qui concerne la qualité de l’apprentissage réalisé par l’élève
ou l’apprenant. Ainsi, le professeur décide qu’un élève a atteint ou n’a pas atteint le nombre d’objectifs
suffisants pour terminer une étape donnée du cours. Pour prendre une telle décision, il peut par exemple se
servir d’un examen final. L’évaluation sommative influe directement sur la promotion des élèves.

En somme, l’évaluation sommative est une méthode d’évaluation qui est utilisée pour mesurer les
performances d’un individu à un moment précis. Elle se base sur des tests, des examens ou des
évaluations notées afin de déterminer le niveau de connaissance ou de compétence d’un individu.

Bien que l’évaluation sommative puisse être utile pour mesurer les performances d’un individu, elle
peut également présenter des biais qui peuvent altérer les résultats.

2/ Le biais

Le biais est une erreur logique, une tendance naturelle de l’individu constant à ne retenir que les expériences
qui vont dans le sens de ses convictions, à chercher les éléments qui confirment son idée, au lieu de chercher
aussi ce qui l’infirme.

II/LES DIFFERENTS TYPES DE BIAIS DE L’EVALUATION SOMMATIVE

L’évaluation sommative est l’instrument utilisé par l’école pour classer , sélectionner ou certifier. Cette forme
d’évaluation a une prétention d’objectivité que cherche à traduire l’usage des note chiffrées. En fait, les étude
de docimologie ( science des examens et de la notation ) ont révélé que loin d’être objective, la notation des
copies est affectée de différent biais : lorsqu’ on organise une multi-correction dans un contexte d’examen, on
observe que la note reçue par une même copie anonyme varie en fonction du correcteur, de la note reçue par
les copie qui la précède immédiatement ( effet contraste ) et de sa position dans le paquet. L’évaluation
sommative est également victime d’une distorsion motivée des mots :la note d’une même copie varie selon ce
qu’on a dit au correcteur sur la note précédente de l’auteur. Son niveau scolaire. La réputation de son
établissement. A ces facteur il faut ajouter les facteurs personnels de l’enseignant . Tel enseignant note <<sec
>>, tel auteur <<large>> ; les notes <<12>> et <<13>> de l’un correspondent aux notes <<16>> et <<17>> de
l’auteur.

Il y’a un biais lorsque l’évaluation passe plus ou moins à coté de ce qu’elle prétend évaluer, ou si elle n’en prend
compte qu’une partie, biais qu’il est parfois possible de mesurer en modifiant le mode de questionnement.

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