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Présentation

Créée par l’Etat marocain en 1974 et privatisée en 1997, SONASID est le


principal acteur de l’industrie sidérurgique au Maroc.

En 1996, Sonasid introduit 35% de son capital en bourse et, en 1997, l’Etat cède
62% du capital à un consortium d’investisseurs institutionnels pilotés par la SNI.

En 2005, Sonasid a procédé à l’augmentation de capital dans Longometal


Armatures, activité développée initialement au sein de Longometal Afrique,
amenant ainsi sa participation à 92%. En 2006, compte tenu des mouvements de
concentrations qui animent la scène internationale, SNI, Arcelor et les
actionnaires de référence Sonasid concluent un partenariat stratégique pour le
développement de l’entreprise. L’objectif étant de consolider et développer la
position de Sonasid sur le marché marocain et lui faire bénéficier du transfert de
technologies et de compétences d’Arcelor. Une alliance stratégique pour Sonasid
qui s’adosse à un grand opérateur européen ayant l’ambition de renforcer la
production de l’entreprise. Quelques mois plus tard, en juin 2006 le
rapprochement entre Arcelor et Mittal Steel donne naissance au n°1 de l’acier : le
Groupe ArcelorMittal. (1)

Ainsi, depuis sa création, SONASID soutient le développement d’une industrie


sidérurgique à même de répondre aux demandes d’aujourd’hui et de demain.

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Secteur d'Activité : Bâtiment & Matériaux de Construction

Activité et produits

Industrie sidérurgique, Sonasid fabrique une large gamme de produits


métalliques à destination des industries de construction, BTP ou
constructions métalliques.

Sonasid est le leader sidérurgique marocain sur les produits longs (rond à
béton, fil machine et laminés marchands) avec 82,4% de part de marché en
2005.

Le fil machine est utilisé dans divers accessoires dans la quincaillerie (clous,
fil galvanisé, fil pour ressort, visserie…).

Le rond à béton, représentant l’essentiel de la production de l’entreprise, sert


à la fabrication d’armatures des constructions en béton armé.

Stratégie

Premier opérateur sur le marché national de la sidérurgie, Sonasid évolue dans


une tendance haussière des secteurs du btp (bâtiment et travaux publique) et
de la construction. Moteurs de croissance pour l’économie marocaine, ces deux
secteurs poursuivent leurs essors dopant les investissements dans un
environnement marqué par la libéralisation, nécessitant une adaptabilité à la
flambée de la demande du marché national et international.
Sonasid a ainsi poursuivi sa politique de développement, de mise à niveau et
de modernisation de son outil industriel. Dans le but de la concrétisation de
ses principales orientations stratégiques suivantes :

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 Maintenir le positionnement de Sonasid en tant qu’entreprise
sidérurgique leader sur son marché domestique et pleinement active au
plan régional.

 Développer les capacités de production pour répondre à la demande


d’un marché national en plein essor.

 S’adapter à un marché en pleine mutation en assurant la disponibilité et


la qualité du produit fini.

 Afin de réduire le coût d’approvisionnement énergétique et contribuer


au développement durable, l’opportunité d’un investissement dans une
unité de production d’énergie électrique éolienne est à l’étude.

 Sécuriser les sources d’approvisionnement en matières premières et en


énergie.

 Industrialiser les armatures du bâtiment et des travaux publics.

 Garantir la sécurité de toutes les parties prenantes.

 Valoriser le capital humain.

 Pérenniser la croissance et la rentabilité.

Une stratégie qui lui permet de maintenir sa position de leader et de


continuer à satisfaire le marché local au meilleur coût.

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Économique Analyse

1-Un marché national porteur.

Les marchés du BTP et da la construction continuent de bénéficier de


l’augmentation des cadences de réalisation et de la diversification des
programmes (logements sociaux, villes satellites, villes sans bidonvilles,
projets des provinces du Sud, villas économiques, autoroutes, barrages,
stades, voies ferrées, ports…).

La bonne conjoncture, surtout au niveau national, qui joue favorablement


en faveur de ces secteurs a positivement impactée les résultats de SANASID.
Au terme du premier semestre 2008, la consommation nationale en acier a
enregistré un accroissement de 13%.

Pour se faire le chiffre d’affaires du géant de la sidérurgie a augmenté de


43% en comparaison avec le premier semestre de 2007. Ainsi à fin juin
dernier, Sonasid affichait un CA de 4,66 milliards de DH, contre 3,2
milliards à fin juin 2007.

Le résultat net s’établit à 856,4 millions de DH, soit une progression de


73%, comparé à fin juin 2007. Quant au résultat d’exploitation, il s’est
apprécié de 75% pour atteindre 1,16 milliard de DH.

L’ampleur de la demande nationale est telle que la Sonasid a dû


progressivement renoncer à son activité d’exportation. La capacité de
production qui a permis de dégager plus d’un million de tonne annuellement
ces deux dernières années a tendance à s’essouffler face à une demande
additionnelle soudaine et d’envergure.

De ce fait, les perspectives qu’offre ce marché ont tout naturellement attiré


d’autres
intervenants dont les parts de marché progressent constamment. La levée
des barrières douanières prévue en 2011 donnera une dimension
internationale à cette concurrence.
Sonasid, à travers des mesures opérationnelles (modernisation de son outil
industriel) mais aussi stratégique –adossement au géant ArcelorMittal- se
dote de moyens qui seront nécessaires dans un marché marqué par une
demande d’envergure, par des tensions sur les prix des matières premières
et par une concurrence locale et internationale qui s’intensifie jour après
jour.

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2- un marché international tiré par la chine

Après des années de forte consommation des produits sidérurgiques à


travers le monde, la production mondiale d'acier a quitté les rails de la
croissance ininterrompue sur lesquels la tirait la locomotive chinoise.

Avec 108,43 millions de tonnes (Mt) en septembre 2008, la production


mondiale a reculé de 3,2% par rapport à septembre 2007. Pour les 9
premiers mois de l'année la production mondiale d'acier continue de
progresser mais ralenti nettement, atteignant 1 035,85 Mt en hausse de
4,6% par rapport à l'année précédente.

Dans un tel contexte, le marché international de l’acier a été très


dynamique entraînant des fluctuations assez importantes au niveau
des prix.

Ce qui a entraîné des mouvements de restructuration de unités de


production et de regroupements entre les grands producteurs mondiaux.

3-L e s t e n d a n c e s d e l a p r o d u c t i o n m o n d i a l e p o u r 2009.

Aciéristes sont, comme en Russie et en Ukraine, de 15 à 25%. Au Japon, la


tendance baissière devrait s'accentuer pendant le premier semestre 2009.
Pour tenter de contrebalancer la montée des stocks et la chute des prix, les
sidérurgistes ont annoncé massivement des baisses de production, et pour
économiser le cash, ils ont également revu à la baisse ou repoussé leurs
grands projets d'investissement.

En Chine les baisses annoncées par certaines faiblesses de la demande de


la construction et de l'industrie automobile a conduit les principaux
sidérurgistes à annoncer des baisses de production. En Corée, les
producteurs se préparent à des mesures similaires.

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La production turque qui a chuté de 15% en septembre par rapport à août,
devrait encore se replier d'une quantité comparable. En Europe Corus et
ArcelorMittal (deux grands sidérurgiste en Europe) font de même, 20% pour
le néo-indien et jusqu'à 15% pour le luxembourgeois, 50% en Ukraine et
20% au Kazakhstan.
La demande d'acier va subir la faiblesse simultanée de l'immobilier, des
industries manufacturières et de la consommation, ainsi que le contrecoup
de la liquidation des stocks. De plus il faudra au moins 6 mois avant de voir
l'impact des plans de stimulation de l'économie adopter par les économies
développées, à la suite de la crise financière mondiale, en vue de stimuler la
croissance.

La situation est si difficile à appréhender que World Steel a renoncé à publier


ses prévisions de consommation d'acier à court terme.

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Analyse sectorielle

1-Analyse du marché.

La typologie du marché offre trois catégories de produits sidérurgiques :


Les produits plats, composés essentiellement de la tôle sous forme de
plaques, de bobines ou de feuilles.
Des produits destinés à l’industrie automobile, navale, mécanique,
aéronautique et à la fabrication des appareils électroménagers.
Les produits longs (ronds à béton, fil machine, laminés marchands, profilés
et barres) vont au marché du BTP, les constructions en charpente,
l’industrie de transformation et l’agriculture.
Les tubes et tuyaux sont utilisés dans les canalisations, les pipe-lines et les
gazoducs.

A noter que Sonasid intervient exclusivement sur le marché des produits


longs.

2- Une concurrence accrue

⇒ Au niveau national

Le nombre d’acteurs qui opèrent dans le marché de la sidérurgie au niveau


national s’élève à cinq. Au leader historique Sonasid se sont ajoutés Univers
Acier, groupe Maroco-turc, Moroccan Iron Steel (MIS), entreprise à capital
100% marocain, Ynna Steel, filiale du groupe Chaâbi et Somasteel.

• Univers Acier est le deuxième plus gros producteur national d’acier de


produits longs. Cette entreprise est née d’un partenariat conclu en 2002
entre Longofer et des investisseurs turcs. Sa capacité de production actuelle
avoisine les 150KT. Un nouveau site industriel sur une superficie de 15 ha
vient d’être inauguré à Casablanca avec l’ambition de produire à la fois la
billette d’acier et le rond à béton. Sa capacité de production annuelle sera
limitée à 200KT en 2009, avant de passer à 500KT deux années plus tard.

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Cela permettra au sidérurgiste de limiter ses achats de matière première à
l ’ é t r a n g e r. L ’ i n v e s t i s s e m e n t t o t a l e s t i m é e s t d e l ’ o r d r e
de 870 Mln DH, financé à hauteur de 52% par les investisseurs turcs, à
33,6% par Longofer et 14,4% par des personnes physiques marocaines.

• MIS a lancé son activité en 2006 avec une production annuelle de


100KT de rond à béton. L’investissement initial a été de 450 Mln
DH. En 2008, sa part de marché est de l’ordre de 15 à 20%.

MIS prévoit la construction d’une aciérie électrique qui sera opérationnelle


en 2010-2011 et qui lui permettra d’auto produire de la matière
première. Cela s’inscrit dans une logique de constante amélioration
de la compétitivité dans un environnement marqué par une concurrence
plus vive.

• Ynna Steel, groupe Châabi. Dotée d’un capital de 200 millions


DH, cette entité ambitionne de devenir un acteur majeur dans les
années à venir. Celle-ci a d’ailleurs annoncé une convention avec
l’état portant sur un investissement de 600 Mln DH. La capacité
de production attendue de ce projet avoisine les 400.000 tonnes
de rond à béton et fil machine. Le management compte doubler sa
capacité de production à moyen terme.

• Somasteel. C’est le dernier venu sur le marché de l’acier national.


Cette nouvelle structure engagera une enveloppe de près de 213
millions DH d’investissements.

Le potentiel que représente le marché a débouché sur une concurrence


locale grandissante.

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⇒ A l’international

• Les principales menaces sont la Turquie, l’Égypte et l’Ukraine. Ces pays


profitent d’un coût d’énergie relativement peu élevé, ce qui rend au final
leurs produits plus compétitifs.
En Égypte par exemple, l’utilisation du gaz naturel fait que les coûts de
production sont moindres comparativement à ceux du Maroc. Une
compétitivité menaçante au vu des accords de libre échange signés avec des
pays arabes à travers l’accord d’Agadir.

• Le démantèlement des barrières tarifaires en 2011 ouvrira les portes aux


concurrents internationaux. Pour y faire face, Sonasid est en cours de
négociation avec les autorités locales concernées afin de modifier la
législation en vigueur portant sur les mesures fiscales incitatives accordées
aux exportateurs de ferraille nationaux. Il est à noter que dans des pays tels
que l’Égypte, les producteurs
d’acier captent la totalité de la ferraille locale à des prix compétitifs du fait
d’une taxation appliquée aux exportateurs de ferraille.

2- une performance continue du secteur.

LA consommation nationale des produits d’aciers longs a enregistré une


croissance moyenne de 8,4% ces 3 dernières années. Cela est dù à l’embellie
dans le bâtiment et travaux publique, avec l’aménagement et le
développement des sites balnéaires du plan Azur, la politique d’habitat de
production de logements sociaux qui devrait s’intensifier afin d’atteindre le
chiffre mythique de 200.000 logements, et le programme autoroutier, pour
sa part, prévoit 150 km par an. C’est dire qu’à tout point de vue, la demande
marocaine devrait augmenter dans les six prochaines années selon un
rythme soutenu.

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En effet, par cette augmentation, Sonasid détient 74% de la part de marché.
«Sonasid est bien armée pour maintenir sa position sur le marché
marocain», a ajouté M. Beauregard. Il faut noter que le résultat d’exploitation
de cette société s’est établi à 1,168 milliard de dirhams pendant le premier
semestre 2008 pour enregistrer une évolution de 75 % par rapport à la
même période de l’année 2007 qui n’a pas dépassé 669,4 millions de
dirhams. D’autant plus, le résultat net de Sonasid a été marqué par une
hausse de plus de 73%, cela en passant de 495 millions de dirhams réalisés
durant le premier semestre 2007 à 856 millions de dirhams à fin juin 2008.
Par ailleurs, Sonasid attend une progression de ses importations et une
stabilisation de la part de marché de ses concurrents au cours de ce
semestre, à une hauteur de 22%.

Au niveau des ventes, Sonasid a enregistré une hausse 13% en matière des
ventes de rond à béton et de fil machine pendant le premier semestre 2008.
Et pour faire face à la hausse du prix du rond à béton sur le marché
international en matières premières et des produits semi-finis qui a atteint
en juin 2008, Sonasid a procédé à plusieurs hausses des prix pendant le
premier semestre. N’oubliant pas qu’au niveau national la consommation
d’acier a connu une croissance qui a profité de la conjoncture du secteur de
la construction et des travaux publics. «Nous sommes engagés dans un
nouvel investissement qui est en cours de réalisation, pour la construction
d’une centrale éolienne d’une capacité de 60 mégawatt. Cette centrale se
situe à Tanger, pour laquelle Sonasid fournira la totalité de production.
Quant à la distribution, elle sera assurée par l’ONE. Cette centrale
présentera pour Sonasid trois avantages essentielles le premier permettra à
Sonasid de préserver l’environnement, sécuriser l’énergie future, c’est aussi
une façon de se protéger contre la hausse des prix d’énergie», a déclaré M.
Beauregard.
Cette dynamique haussière qui a touché tous les comptes sociaux de
Sonasid est due à un ensemble de facteurs exogènes et endogènes : une
demande mondiale soutenue qui a conduit à de très fortes augmentations
des prix des matières premières et des produits semi-finis atteignant des
niveaux record à mi 2008, et une demande domestique d'acier, enregistrant
une croissance de 13 pc stimulée par l'excellente conjoncture du secteur de
la construction et des travaux publics, a-t-on expliqué.
Face aux demandes mondiale et nationale, la Sonasid a dû réviser ses prix à
la hausse à plusieurs reprises, et ce dans le but de compenser l'amplification
des prix des autres intrants notamment l'énergie.

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Le top management reste donc optimiste quant à l’avenir. La conjoncture
actuelle du marché ne semble pas inquiéter le DG de Sonasid, pour qui les
capacités de la société restent suffisamment compétitives pour aborder
l’avenir sans soucis, du moins jusqu’en 2009. Pour rappel, la société de
sidérurgie compte investir dans le marché des armatures préconstituées
pour la construction en bâtiment.

Zoom. Des études contradictoires

Intrigue d’autant plus que les écarts constatés entre les différentes analyses
sont énormes. Selon les analystes d’Attijari, cette situation est tout à fait
normale. “Il peut y avoir des prévisions plus optimistes que d’autres”. En
tout cas, c’est la première fois que la divergence d’avis entre sociétés de
Bourse est au
Les notes réalisées par Attijari Intermédiation sur Sonasid et le secteur
bancaire n’ont pas fait l’unanimité au sein de la profession. BMCE Capital a
été la première à contredire les recommandations et analyses contenues
dans ces notes.
Concernant la Sonasid, la différence des évaluations réside dans la
méthodologie choisie. Si Attijari Intermédiation s’est basée sur les futurs flux
de trésorerie, la BMCE bank a tenu compte de la collaboration étroite entre
les sociétés Arcelor-Mittal et Sonasid. La deuxième étude, consacrée au
secteur bancaire, a quant à elle suscité des critiques également de la part du
groupe CFG, critiques liées principalement à la méthodologie comparative
utilisée par Attijari Intermédiation. Une situation qui ssi flagrante. Reste à
savoir si les prochaines notes vont faire couler autant d’encre.

Analyse financière de la SONASID

1-Analyse de l’équilibre financier :

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2006 2007 2008

FONDS DE ROULEMENT (FR) 1576864099 2011725079 1147642750

BESOIN DE FINANCEMENT
GLOBAL (BFG) 1525324672 2070340931 1160809310

TRESORERIE NETTE (TN) 51539427 -58615852 -13166560

Variation de la TN en % -213,73 -77,54

D’après le tableau, la situation d’orthodoxie financière est respectée. Toutefois, on voit que le
BFG est financé à la fois par le FR et par des concours bancaires, d’où la trésorerie négative
pour 2007 et 2008.
Il est important alors, d’améliorer le FR et la trésorerie, donc toute amélioration de la situation
de trésorerie de l’entreprise repose sur les mesures visant à la fois l’accroissement du FR
(haut de bilan) et la réduction du BFG (bas de bilan).

Accroissement du FR :

- Augmentation de l’autofinancement, politique d’amortissement (linéaire, dégressif),


politique de dividende restrictive, ,,,.

Diminution du BFG :

- Accroissement de la rotation des stocks, réduction de la durée du processus de production,,,.

2- Analyse de la rentabilité :

La rentabilité d’exploitation :

Egale à = E B E / C.A HT

2005 2006 2007 2008

EBE 960 737 127,21 1 205 006461,10 1 272 729416,53 1267646388,04


CA HT 4 727 298 565,98 5 670 878560,98 6 327 345929,16 1664630687,62
Rentabilité
d'exploitation 20,32 21,25 20,11 76,15

On voit une bonne performance de la marge brute d’exploitation de l’entreprise, ce qui traduit
une amélioration de la productivité de la SONASID.

La rentabilité financière :

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Indicateurs boursiers
31/12/2006 31/12/2007 31/12/2008
Nombre d'action en
circulation 3900000 3900000 3900000

Capitalisation boursière 8080800000 11622000000 9711000000

Cours coté de action (dhs)

Cours le plus haut 2500 3009 2499

Cours le plus bas 1080 2708 2420

Cours au 31 décembre 2072 2980 2490


Percentage de variation en
% 43,82 -16,44
En 2008, le cours de la sonasid a perdu 16.44% de sa valeur, conséquence des effets du krach
boursier du septembre. Et ce en contradiction avec les résultats de l’entreprise.

Tableau des principaux ratios financiers

Premier
Ratio 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 semestre 2008

ROE en % 18,8 20 18,7 26,2 31,4 32 33 42

BPA 75,1 93,8 103,8 111,9 152,9 182,6 223,54 219,6


DIV par
ACTION 55 65 65 80 90 100 434 Non communiqué
COURS AU
31/12 505 526 775 786 1085 2072 2980 2490
PER 4,5 3,5 3,9 4,5 7,8 11,35 13,331 11,14
Rendement
(DIV/COURS)
en % 10,8911 12,357 8,3871 10,18 8,2949 4,826 14,564

ROE (return on equity)

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Rendement des capitaux propres en français, plus il est élevé, plus il sera
facile pour l’entreprise de recourir au marché financier pour lever des fonds,
car les investisseurs auront une bonne rentabilité comparée à leur apport.
Puisque l’entreprise a une capacité à rentabiliser les capitaux mises à sa
disposition.

D’après le graphique, on voit une progression du ROE dans le temps, signe d’une meilleure
performance globale de la SONASID, et d’une création de la valeur pour les actionnaires.

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BPA (bénéfice par action).
D’après le graphique, le BPA progresse à un rythme haussier quasi stable, ce
qui permet un rendement positif de l’action. Et le cours de l’action s’est
quadruplé pendant la période pour refléter la valeur réelle de la société et ses
acquis.

Et vu les bonnes performances de la société au cours des dernières années,


celle-ci continue a adopté une politique de distribution des dividendes
dynamiques, en vue de partager les fruits de son activité avec ses
actionnaires.

PER (price earning ration).

Il signifie « le coefficient de capitalisation des bénéfices », qui est le rapport


entre le cours de bourse d'une entreprise et son bénéfice après impôts,
ramené à une action (bénéfice par action).

Plus, le PER est inférieure, plus le délai de récupération de l’argent est étroit, et plus il
est adéquat de l’acheter.

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Concernant le PER de la SONASID, on voit qu’après 2007 où il a atteint
son apogée à 13,331, les informations financières de la société montre
une baisse du ratio à partir du premier trimestre 2008, signe d’une
éventuel correction à la baisse du cours du titre, d’où une bonne
indication pour l’achat du titre de la société.

Le PER relatif

cours au PER
Composition 31/12/08 BPA DIV PER relatif

ALUMINUM DU MAROC 651 73,5 50 8,86 0,65

CIMENT DU MAROC 2000 98,34 45 20,34 1,49

HOLCIM (MAROC) 1908 124,89 77 15,28 1,12

LAFARGE CIMENTS 1359 82,97 96,5 16,38 1,20

16
MEDIACO MAROC 200 20,52 0 9,75 0,72

SONASID 2490 223,54 434 11,14 0,82

DIV = dividende

PER relatif = PER de l’action / PER sectoriel.

Le PER sectoriel = (la somme des PER / 6)


= 13.62

On le PER relatif de le SANASID est inférieur à 1, donc il est jugé moins cher, et la société
peut avoir un potentiel prometteur et déclencher par conséquent un signal d’achat.

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Cours de l'action SONASID
Date Cours Quantité Performance Plus Haut Plus Bas
19/01/09 11:31:00 2455 3077 0.2% 2455 2450
Variation du cours de l'action
Date 16/01/09 1 Semaine 1 Mois 6 Mois 1 An
Cours Ajusté 2470 2907 3775 3165
Performance - -0.81% -15.72% -35.10% -22.59%
Données au
Capitalisation Bêta Volatilité
16/01/09
9 555 000 000 1.51 30.6%
Donées
31/12/05 31/12/06 31/12/07 31/12/08
boursières
BPA 111.92 103.79 93.79 75.08
ANPA 1007.02 774.97 679.06 556.66
DPA 80 65 65 55
PER 7.02 7.47 5.61 6.66

Le bêta d’une action sera d’autant plus élevé que la croissance des bénéfices ;
le rapport des capitaux propres et la variabilité des bénéfices sont élevés ;il
sera d’autant plus faible que le taux de distribution des bénéfices ,le fond de
roulement et la taille des actifs sont importants mais les résultats de ces
études ne disent rien sur le caractère prédictif des variables de la comptabilité
financière pour estimer les bêtas futurs.

 Le troisième type de test essaie d’utiliser les variables de la


comptabilité financière et d’autres pour améliorer la capacité
prédictive des bêtas historiques. Les gestionnaires de portefeuille
disposent le bêta historique et le bêta ajusté avec l’utilisation des
variables comptables, financières et boursières pour améliorer la
prévision des bêtas.

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