You are on page 1of 33

INTRODUCTION

Dans le cadre de leur formation, les étudiants en année de fin de cycle doivent produire et
soutenir publiquement un mémoire à la suite d’un stage pratique en entreprise d’une durée
minimale de six (06) mois. Ce type de mémoire est appelé mémoire professionnel.
En effet, le mémoire professionnel est un travail écrit et personnel par lequel l’étudiant montre
qu’il est capable d’exposer et développer une question relevant de sa spécialité et prouve sa
capacité à mettre en œuvre, selon une démarche argumentée, logique et cohérente, les
connaissances et les méthodes acquises au cours de ses études. C’est un document structuré,
construit autour d’une problématique en lien avec la pratique professionnelle. Dans le
mémoire professionnel, l’étudiant se prête à résoudre, de façon méthodique, un problème réel
identifié lors de son stage en s’appuyant sur les connaissances acquises durant son cursus et
ses recherches personnelles. La réalisation du mémoire professionnel est l’occasion pour
l’étudiant en fin de cycle de démontrer sa capacité à identifier un problème au sein d’une
entreprise et à le résoudre. C’est donc un exercice qui lui permet d’acquérir des expériences et
de développer des compétences (capacité de réflexion, capacité de rédaction, rigueur de
raisonnement, esprit critique et de synthèse, travail d’équipe…) qui lui seront utiles tout au
long de sa carrière professionnelle. Ce travail constitue une étape très importante et
indispensable dans la formation de l’étudiant, en ce sens que le diplôme de fin de formation
lui est décerné si et seulement s’il a répondu de manière satisfaisante aux conditions de
rédaction. Ce présent guide expose les différentes étapes de l’élaboration du mémoire
professionnel (chapitre 1), les éléments constitutifs et les règles de rédaction du mémoire
(chapitre 2)

1
Chapitre 1- LES DIFFERENTES ETAPES D’ELABORATION DU MEMOIRE
PROFESSIONNEL

Ce premier chapitre présente les activités préliminaires à la réalisation de l’étude et les


grandes étapes de la réalisation de l’étude proprement dite.

Section 1 : LES ACTIVITES PRELIMINAIRES A LA REALISATION DE L’ETUDE


Avant d’entamer véritablement la réalisation de l’étude, certains travaux indispensables
doivent être réalisés. Ces travaux permettent à l’étudiant de donner une orientation claire à
son étude et de proposer la démarche, ainsi que les outils, techniques et méthodes dont il se
servira pour effectuer le travail. Comme il est difficile de mener seul une étude scientifique de
cette envergure, cette phase préliminaire permettra à l’étudiant de choisir son encadreur par le
biais de la direction académique et de constituer une équipe avec laquelle il réalisera le projet
de bout en bout. Ces travaux préliminaires sont :
- l’élaboration du projet de mémoire ;
- le choix du directeur de mémoire ;
- la recherche de la documentation ;
- la formation de l’équipe projet.

1.1 – L’élaboration du projet de mémoire professionnel


1.1.1 – Définition du projet de mémoire
Le projet de mémoire ou termes de référence (TDR) du mémoire est un travail préparatoire
qui permet à l’étudiant de présenter de façon précise et claire ce qu’il entend réaliser comme
étude et comment il entend la réaliser. C’est à la fois un plan provisoire de travail et une balise
méthodologique. C’est un document de cadrage global de 5 à 10 pages, à partir duquel
l’étudiant présente à la direction académique son sujet, lecadre général de son étude et
l’orientation qu’il souhaite donner à son travail. La réalisation de l’étude proprement dite (ou
la rédaction du mémoire) ne débutera qu’après la validation du projet de mémoire par la
direction académique et le directeur de mémoire, en liaison avec le tuteur de stage de
l’étudiant.

1.1.2 – Structure type d’un projet de mémoire


Les explications données à chaque étape de réalisation de l’étude (voir section 2 de ce
chapitre) permettront à l’étudiant d’élaborer son projet de mémoire ou les Termes de
Référence (TDR) de son mémoire. Il s’articule autour des éléments suivants :

2
Indiquer clairement le thème du mémoire sur une page de
Le thème
couverture conforme à l’exemple présenté dans ce guide.
- Présenter le contexte général de l’étude (partir d’une idée
générale,
d’une actualité en rapport avec le sujet à traiter…) ;
Le contexte général
- Décrire brièvement l’entreprise dans laquelle le stage est
effectué (type d’entreprise, activité principale…) ;
- Enoncer le sujet de l’étude.
- Décrire le problème à résoudre en présentant de façon simple,
claire
et chiffrée l’écart entre la situation actuelle (les
dysfonctionnements,
les pertes subies…) jugée inadéquate et la situation souhaitée ou
celle
La problématique
jugée idéale (les bonnes pratiques, les profits attendus…) ;
- Préciser l’intérêt pour l’entreprise de traiter ce problème ;
- Poser la question centrale autour de laquelle peuvent graviter
d’autres questions qui permettront de bien formuler les
hypothèses de
l’étude.
Proposer une ou des réponses provisoires à la question ou aux
questions posées. Ces réponses orientent les recherches ou
investigations à mener, car l’étude à réalisera consistera pour
Les hypothèses
l’essentiel à rechercher des preuves pour confirmer ou infirmer
ces
réponses provisoires appelées hypothèses.
- Préciser la finalité ou le but final de l’étude (objectif général) ;
- Préciser de façon cohérente les opérations ou actions
Les objectifs successives à
mener pour atteindre cette finalité (objectifs spécifiques ou
opérationnels).
- Décrire brièvement chaque étape de la démarche à suivre pour
la
réalisation du projet ;
La méthodologie
- Indiquer et expliquer brièvement les outils et méthodes à
utiliser à
chaque étape.
-Indiquer les grandes lignes du mémoire : les parties, chapitres,
Le plan provisoire
sections et sous sections.
Etablir un chronogramme de réalisation du projet sous forme
Le planning d’un diagramme de Gantt (indiquer essentiellement les grandes
phases).

3
1.2 – Le choix et le rôle du directeur de mémoire
1.2.1 – Le choix du directeur de mémoire
Le projet de mémoire ou TDR du mémoire est le document qui sert de base à la direction
académique pour désigner l’encadreur ou directeur de mémoire de l’étudiant. Car le directeur
de mémoire, qui est un consultant intervenant à ALT-ISTEA et ayant une expérience avérée
dans un ou plusieurs domaines spécifiques, est désigné par la direction académique en
fonction du sujet présenté par l’étudiant, les orientations qu’il entend donner à son travail et
surtout la disponibilité de l’encadreur. C’est donc la direction académique qui désigne
l’encadreur de l’étudiant. Toutefois, l’étudiant a la possibilité de faire une proposition
d’encadreur à la direction académique qui jugera utile d’approuver on non.

1.2.2 – Le rôle du directeur de mémoire


Le directeur de mémoire est obligatoire. Il est un précieux allié de l’étudiant dans la
réalisation de son mémoire. Il est chargé de le suivre tout le long du travail. Son rôle consiste
à diriger l’étudiant par la transmission de certains conseils (choix d’une approche
méthodologique, respect des règles de rédaction et de présentation…). Il peut également
préconiser certains ouvrages à l’étudiant et le remettre sur la bonne voie s’il estime que celui-
ci s’éloigne de son sujet. Il est chargé d’évaluer la version finale du document et d’apposer sa
signature avant qu’elle ne soit déposée pour la soutenance.

NB : La rédaction du mémoire relève de la responsabilité exclusive de l’étudiant. Le rôle du


directeur de mémoire se limite à l’encadrement. Cependant, sa responsabilité est engagée
quant à la qualité du travail présenté. C’est la raison pour laquelle il doit tout mettre en œuvre
pour accorder à l’étudiant l’encadrement nécessaire.

1.3 – La recherche de la documentation


C’est une tâche importante mais assez difficile à réaliser car la tentation est grande de
rassembler un trop grand nombre d’informations avec le risque de ne plus maîtriser cette
masse documentaire. Il n’est donc pas demandé de compiler tous les articles existant sur le
sujet, mais d’opérer des choix judicieux. Il doit dès le départ rassembler une bibliographie
préliminaire. L’objectif de cette étape est la rédaction de fiches bibliographiques (auteurs,
résumé de l’article, mots clés,…) et de faire des fichiers par thème avec les différentes
références.

1.4 – La constitution de l’équipe de travail


Un facteur essentiel dans la réussite de tout projet est la formation et la gestion de l’équipe
projet. Ainsi, il convient d’indiquer que la réussite d’un mémoire professionnel nécessite
également la mise en place et la gestion d’une équipe de travail ou équipe projet. Car la
finalité du mémoire professionnel se résume en la résolution d’un problème d’entreprise. Et,
la résolution d’un problème, quelle que soit son importance ou l’environnement dans lequel
l’on se trouve, ne peut se réaliser avec succès sans une approche intégrant la dimension
humaine, qui assure la mise en œuvre des recommandations, la continuité de la démarche et
facilite le changement.

4
En conséquence, l’équipe de travail doit être composée des agents des départements ou
divisions ou services de l’entreprise directement concernés par le problème identifié, ainsi que
d’autres acteurs impliqués indirectement ou intéressés par la question. Pour atteindre leurs
objectifs, l’équipe de travail ne doit pas comporter plus de cinq personnes. Le choix des
membres de l’équipe se fait par l’étudiant en concertation avec son tuteur de stage. Il est
également préférable que le tuteur de stage coordonne en personne les activités de l’équipe.

Section 2 : LES DIFFERENTES ETAPES DE REALISATION DE L’ETUDE


L’élaboration du mémoire professionnel des filières du Groupe ALT-ISTEA se doit de
respecter certaines étapes pour préserver son caractère scientifique ; en ce sens que ce travail
s’assimile à la réalisation d’une étude scientifique et à la gestion d’un projet. Ces différentes
étapes se succèdent de la manière suivante :
- le choix du sujet ;
- la formulation de la problématique ;
- l’émission des hypothèses ;
- la définition des objectifs ;
- le choix de la méthodologie ;
- l’étude des résultats ;
- la rédaction du mémoire.

2.1 – Le choix du sujet


Le mémoire professionnel rend compte d’une mission en entreprise. Il représente le rapport
écrit d’une étude ou d’un projet réalisé par l’étudiant au sein d’une entreprise. Par conséquent,
il doit traiter d’une problématique afférente à cette entreprise. Ainsi, le thème, qui est le sujet
sur lequel porte l’étude, doit en toute évidence être en rapport avec la résolution d’un
problème important (en fonction de sa récurrence, sa priorité, sa gravité, son impact…),
d’actualité et qui constitue une préoccupation réelle pour l’entreprise. Car les entreprises ont
en permanence des problèmes ponctuels à résoudre ou des objectifs précis à atteindre. Le
choix du sujet se fait par l’étudiant, en étroite collaboration avec son tuteur de stage. Le sujet
choisi doit nécessairement être en rapport avec le domaine ou la spécialité de l’étudiant.
L’étudiant doit éviter les sujets difficilement réalisables. Pour cela, il doit chercher à savoir :
- si le sujet correspond à un besoin réel de l’entreprise ;
- s’il a la maîtrise ou bien s’il a la capacité de mettre en œuvre les méthodes et outils
d’investigation requis pour la réalisation de l’étude ;
- s’il existe une littérature suffisante pour lui permettre de mieux cerner le sujet et de
mettre efficacement en œuvre les méthodes et outils d’investigation ;
- si les données et les informations relatives au problème sont disponibles et accessibles
au sein de l’entreprise ;
- s’il existe des personnes ressources capables et disponibles au sein de l’entreprise pour
l’aider à mener l’étude ;
- si le délai imparti pour la réalisation de l’étude est raisonnable.Une fois le sujet choisi,
il convientpour l’étudiant de s’attaquer à la problématique après la constitution d’une
bibliographie suivie d’une revue de littérature qui lui permettra de mieux cerner le
sujet de l’étude.

5
2.2 – La formulation de la problématique
La problématique consiste à formuler le problème et à énoncer la ou les questions de l’étude.
En effet, un problème peut se définir comme un écart constaté entre une situation actuelle
insatisfaisante et une situation normale ou souhaitée. Découvrir un problème, c’est prendre
conscience de l’existence de cet écart. C’est d’ailleurs la constatation de cet écart qui a motivé
le choix du sujet à traiter ; et le but principal de l’étude est de combler cet écart indésirable.
La formulation du problème est le point de départ de tout le processus de réalisation de
l’étude. Une bonne part du succès ou de l’échec de l’étude dépendra donc du sérieux avec
lequel l’étudiant posera le problème.
La formulation du problème consiste à décrire et à quantifier la situation insatisfaisante
constatée au départ. Il s’agit de poser le problème de façon précise et chiffrée de telle sorte
que toute personne étrangère à l’entreprise puisse appréhender la nature et l’importance du
problème, ainsi que l’intérêt de le traiter.
L’autre partie de la problématique est le questionnement, qui est sans doute l’élément crucial
d’une étude scientifique. Cette question, appelée souvent question centrale de l’étude, découle
logiquement du problème énoncé. Elle permet de préciser « ce que l’on veut savoir » à travers
la réalisation de l’étude. C’est donc elle qui donne un sens, structure et oriente tout le travail
de l’étudiant. En d’autres termes, elle représente le fil conducteur du mémoire. C’est pourquoi
il importe de poser la bonne question. L’étudiant doit par conséquent formuler une question
centrale objective et réaliste, énoncée en des termes clairs et précis, et à laquelle il pourra
répondre compte tenu de ses connaissances, des données et informations disponibles et surtout
des contraintes matérielles, financières et temporelles. En plus de cette question centrale,
l’étudiant devra poser d’autres questions (3 au maximum) appelées questions secondaires ou
spécifiques qui devront préciser la pensée de l’étudiant et dans le même donner une idée sur le
chemin que compte emprunter celui-ci pour résoudre le problème central.

2.3 – L’émission des hypothèses


L’hypothèse est la réponse anticipée à une question posée. C’est une proposition provisoire de
réponse ou une présomption qui demande à être prouvée. Les hypothèses de l’étude découlent
naturellement de la problématique. Ce sont des prédictions ou des réponses anticipées, car non
encore prouvées, que l’étudiant et son équipe de travail donnent aux questions posées dans la
problématique. Elles sont donc énoncées sous la forme déclarative au présent de l’indicatif.
Les hypothèses représentent le point de départ, le pivot de toutes recherches ou investigations
à mener, puisque l’essentiel du travail de l’étudiant consistera à chercher des preuves pour
confirmer ou rejeter ses affirmations.
Une hypothèse d’étude peut donc être confirmée (c’est-à-dire que l’étude a permis d’avoir des
preuves suffisantes pour attester la véracité de la réponse provisoire donnée au départ) ou
infirmée (c’est-à-dire que soit il n’existe aucune preuve, soit les preuves obtenues ne sont
passuffisantes, soit les éléments obtenus contredisent carrément l’affirmation de départ). Il
n’est donc pas question pour l’étudiant de chercher coûte que coûte à prouver ou à démontrer
à tout prix la véracité d’une hypothèse. Il doit plutôt adopter une attitude visant à vérifier le
plus objectivement et le plus méticuleusement possible chaque hypothèse. Il doit être neutre et
ne doit pas chercher à biaiser les résultats ou à interpréter les faits pour les orienter à tout prix
dans le sens de l’hypothèse émise.

6
Une bonne hypothèse doit donc avoir les caractéristiques suivantes :
- elle ne doit pas énoncer une vérité évidente, c’est-à-dire ce qui est déjà prouvé et qui
ne nécessite plus d’étude pour le démontrer ;
- elle doit être vérifiable, c’est-à-dire qu’il faut s’assurer que des données et des
informations pertinentes permettant de la vérifier sont disponibles et accessibles ;
- elle doit être précise et concise. Sa formulation doit éviter toute ambigüité et toute
confusion. Aussi, doit-elle avoir un sens unique et être comprise de la même façon par
tous.
L’étudiant pourra formuler une hypothèse générale (en rapport avec la question centrale) ou
des hypothèses spécifiques ou opérationnelles (en rapport avec les questions spécifiques)

2.4 – La définition des objectifs


Un objectif est un but, un résultat satisfaisant à atteindre. C’est ce que l’on vise en réalisant
une activité. Les objectifs de l’étude expriment le but visé par l’étude et spécifient les
opérations ou les actions que l’étudiant devra mener pour atteindre les résultats escomptés. On
distingue ainsi l’objectif général des objectifs spécifiques.

2.4.1 – L’objectif général


Il indique le but, la finalité, l’intention globale visée par l’étude. Cette finalité n’est autre que
le traitement que l’on réserve au problème identifié. C’est la contribution de l’étude à la
résolution du problème.

2.4.2 – Les objectifs spécifiques ou opérationnels


Ils précisent de façon cohérente les opérations ou les actions à mener pour atteindre l’objectif
général formulé. Ils permettent de décliner l’objectif général en objectifs opérationnels,
directement réalisables dans le temps et facilement mesurables. Un bon objectif ne doit pas
être formulé de manière vague et générale, mais doit être formulé de façon claire, précise,
compréhensible et sans ambigüité. Aussi, doit-il être logique, spécifique, réaliste, atteignable
et mesurable. Un objectif doit être énoncé sous la forme déclarative à l’aide des verbes
d’action.

2.5 – Le choix de la méthodologie


La méthodologie est la manière de procéder pour résoudre le problème en question. C’est
l’ensemble des étapes à parcourir par l’équipe de travail pour rassembler, traiter et analyser
des données relatives au problème, dans le but de mieux le comprendre afin de proposer et
mettre en œuvre des solutions pour le résoudre. Le choix de la méthodologie est une étape
cruciale dans la rédaction du mémoire, car il conditionne l’ensemble du travail de l’étudiant et
lui donne une orientation claire et précise. La démarche scientifique est un processus
dynamique et rationnel permettant d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre, et
d’obtenir des réponses précises à partir d’investigations. Ce processus se caractérise par le fait
qu’il soit systématique et rigoureux, et conduit à l’acquisition de nouvelles connaissances. La
méthodologie doit servir à vérifier les hypothèses ou répondre aux questions de recherche.
Elle portera sur :

7
2.5.1. Les hypothèses
L’impétrant devra identifier les variables de chaque hypothèse et proposer des définitions
opérationnelles c’est-à-dire des indicateurs à partir de la littérature.

2.5.2. La collecte des informations


Trois questions fondamentales sont à poser : quelles sont les informations nécessaires ?
Quelles sont les sources d’informations et quelles sont les instruments de collectes des
informations ?
La collecte de données permet de recueillir toutes les données et informations utiles pour
traiter le problème, c’est-à-dire vérifier les hypothèses émises et proposer de bonnes solutions.
Elle comprend l’identification des données à collecter, le choix des techniques de collecte et
la collecte des données proprement dite. Les données à collecter et les techniques ou
instruments de collecte choisis doivent être toujours en rapport avec le problème à résoudre.
En d’autres termes, c’est la problématique posée, les hypothèses émises et les objectifs définis
qui dictent les données à recueillir et, par voie de conséquence, indiquent les techniques de
collecte de données à déployer. A cette phase, le groupe de travail doit décrire chacune des
techniques de collecte de données retenue et préciser les données à recueillir ainsi que leur
utilité au regard du problème posé.
Les données à collecter proviennent de deux sources, les sources internes et les sources
externes :
- les données provenant des sources internes : ce sont les documents et fichiers informatiques
disponibles au sein de l’entreprise et qui contiennent des données ou informations pertinentes
en rapport avec le problème étudié. Il s’agit notamment des états financiers (bilans, comptes
de résultat, états annexés, tableaux des flux de trésorerie…), des pièces comptables, des
tableaux de bord, des manuels de procédures, des fiches poste, l’organigramme, des rapports
d’activité, des rapports d’étude, des rapports d’enquête, des comptes rendus de réunion, etc.
- les données provenant des sources externes : c’est l’ensemble des données ou informations
pertinentes à collecter en dehors de l’entreprise. Ce sont les avis et attentes des clients, des
fournisseurs et autres partenaires intéressées, les données économiques et financières à
recueillir auprès d’organismes nationaux, sous régionaux et internationaux, les informations
sur la concurrence, les données du marché, etc.
La collecte des données se fait à partir de plusieurs techniques, outils et méthodes. Les plus
fréquemment utilisés dans le cadre des mémoires sont :
- l’observation directe : c’est une méthode qualitative de collecte de données observables
comme des gestes, des espaces, des phrases ou des interjections, des chiffres, des
temporalités, etc. Cette méthode se base sur le suivi attentif des comportements, des faits et
pratiques du personnel au sein de l’entreprise, sans volonté de les modifier, à l’aide d’une
procédure appropriée (la grille d’observation). L’observation permet de juger de l’écart entre
ce que les gens disent et ce qu’ils font réellement. Dans un diagnostic par observation, on
alterne des « séances d’observation », qui sont les moments où on est effectivement sur le
terrain, et des moments de réflexion et d’écriture sur ce que l’on a observé. Une observation
est composée de plusieurs séances, dont la temporalité est organisée en fonction de la grille
d’observation. Une séance d’observation est toujours suivie d’un travail d’écriture sur un
journal de bord (consignation des données collectées).

8
- l’étude documentaire : elle consiste à rassembler des documents, d’origine interne ou
externe, en rapport avec le problème posé. Ces données ou informations sont extraites de ces
documents. Elles sont triées et classées en vue d’un traitement ou d’une analyse efficace. En
général, l’étude documentaire porte sur des données secondaires, qui sont des informations
déjà disponibles et accessibles. Leur coût d’utilisation est faible, voire nul. Il est important de
ne pas se précipiter sur la collecte de nouvelles données (données primaires) sans avoir épuisé
toutes les données secondaires.

- l’entretien individuel ou « entrevue » ou « interview » : c’est l’une des techniques les plus
fréquemment utilisées pour la collecte de données qualitatives. C’est un échange verbal entre
deux personnes, l’intervieweur et l’interviewé, au cours duquel le premier cherche à obtenir
du second des informations sur un sujet précis.
On distingue trois catégories d’entretiens individuels : l’entretien non directif, l’entretien
semi-directif et l’entretien directif.
- L’entretien non directif: il s’agit d’un entretien entre deux personnes. Sur la base
d’une seule question, le répondant (l’interviewé) donne libre cours à ses idées,
développe comme il entend le thème proposé. L’intervieweur, quant à lui, se contente
de reformuler, de relancer et de recentrer le discours, sans jamais l’orienter. C’est une
des techniques de base des approches qualitatives ;
- L’entretien semi-directif : il se déroule sur la base d’un guide d’entretien qui aborde
plusieurs thèmes avec plusieurs sous thèmes. Ici encore le répondant est libre de
développer ses idées et connaissances sur le sujet proposé, mais plus ou moins
longuement. L’intervieweur se contente de reformuler, de relancer et de recentrer le
discours de l’interviewé, mais cette fois-ci en l’orientant progressivement sur certains
aspects du problème étudié, au fil des thèmes abordés par le guide d’entretien.
L’entretien semi-directif est l’intermédiaire entre l’entretien non directif et l’entretien
directif. C’est la technique de base, des approches qualitatives la plus fréquemment
utilisée ;
- L’entretien directif : avec l’entretien directif, le répondant (interviewé) est soumis à un
questionnement très structuré qui l’oblige à se conformer à un cadre, un enchaînement
des
thèmes et sous-thèmes préétablis, sans qu’il puisse donner libre cours au
développement de ses idées. Il devra au mieux se contenter d’apporter quelques
commentaires pour compléter ou illustrer ses réponses.

- l’enquête : c’est une méthode de collecte de données dirigée par la problématique et les
hypothèses posées et reposant sur l’utilisation d’un questionnaire, c’est-à-dire un ensemble
ordonné de questions qui seront posées de la même façon à tous les répondants. L’enquête est
une méthode active qui permet de dénicher l’information là où elle se trouve. Faire une
enquête, c’est être sur le terrain pour collecter l’information dont on a besoin pour obtenir une
meilleure connaissance du phénomène observé ou du problème identifié. On distingue deux
types d’enquêtes :

9
- l’enquête exhaustive ou l’enquête par recensement : c’est lorsque la population entière
est enquêtée. Ce type d’enquête offre des résultats fiables, mais elle est très couteuse
et lourde à réaliser ;
- l’enquête par échantillonnage ou le sondage : c’est lorsqu’une partie seulement de ma
population est enquêtée. L’échantillonnage a pour but de réduire le coût de la collecte
de données sur une population en réunissant une information provenant d’un sous
ensemble au lieu de la population entière. L’enquête se réalise à partir d’une
méthodologie bien définie. Il convient donc de bien comprendre cette méthodologie
avant de s’engager dans la réalisation d’une enquête ;

2.5.3. Le traitement et l’analyse des données


Les données recueillies doivent être traitées et analysées pour permettre la vérification des
hypothèses. En effet, des données brutes ne permettent pas de savoir ce qu’il convient d’en
retirer, ni comment celles-ci viennent nourrir les hypothèses, les infirmer ou les valider ou les
faire évoluer. Il vous faut donc ramener ces données collectées à un format compréhensible
(on dit souvent : les « résumer » ou les « réduire ») et en extraire l’information significative :
c’est le rôle de l’analyse des données. Le traitement des données peut être manuel ou
informatisé. Il peut s’agir d’un dépouillement (dans le cadre d’une enquête) ou de calculs
d’indicateurs et ratios (dans le cadre d’un diagnostic financier)…
Ce qui est à retenir, c’est que pour chaque approche utilisée ou chaque type de données
collectées, il existe une technique de traitement et d’analyse adaptée nécessitant un savoir
faire particulier et une compétence appropriée.

2.5.4. Les limites de la recherche


Il faut annoncer les limites de l’étude mais en prenant de les atténuer. Les limites pourrons
porter sur :
- Les variables et indicateurs retenus ;
- Les instruments de collectes et de traitement des données
- Les sources d’informations retenues

NB : Le mémoire est un mémoire professionnel qui vise à résoudre un problème d’entreprise.
L’impétrant pourra donc mobiliser les outils et techniques disponibles dans la littérature,
spécifiques à son domaine de formation et adaptés au problème à traiter. Il devra donc
expliquer d’abord sa démarcher avant de l’utiliser. Il existe plusieurs outils de diagnostic
stratégique dont les plus couramment utilisés sont : la méthode de l’audit, méthode de
l’évaluation du contrôle interne, la matrice SWOT, les 5 forces de PORTER, l’analyse
PESTEL, la chaîne de valeur, la matrice BCG, la matrice ADL, la matrice Mac Kinsey….

2.6. L’Etude des résultats


Il s’agira de présenter les résultats de l’étude, de les interpréter et de proposer des solutions
pour résoudre les problèmes identifiés.

10
2.6.1 – L’interprétation des résultats et l’identification des causes du problème
A cette phase de l’étude, les membres de l’équipe de travail vont interpréter les résultats issus
de l’analyse pour rechercher toutes les causes possibles liées au problème étudié, et parmi
celles-ci, identifier les causes les plus probables. C’est une phase aussi importante parce que
la bonne identification des causes du problème engendrera naturellement des solutions
appropriées, qui pourront être acceptées par tous. Cette acceptation, facilitera la mise en
œuvre des solutions et l’atteinte des résultats souhaités.

2.6.2 – La proposition de solutions


A partir des causes probables identifiées lors de la phase précédente, l’équipe de travail doit
examiner toutes les solutions possibles, sans faire de restriction à priori. Parmi toutes ces
solutions énumérées, l’équipe choisit une solution qu’elle juge la meilleure et dont
l’application pourrait intégrer
plusieurs autres solutions. Il n’est pas exclut de choisir deux ou trois solutions à mettre en
œuvre. A ce niveau, les membres de l’équipe peuvent solliciter l’aide d’un spécialiste ou de
plusieurs spécialistes en interne ou à l’externe pour les aider à élaborer la meilleure solution
possible.

2.6.3 – La planification et la mise en œuvre des solutions


La planification se fait à partir d’un plan d’action. Celui-ci permet de planifier et de suivre la
mise en œuvre de la solution ou des solutions proposées en vue de parvenir à la résolution du
problème identifié. A l’issue de l’évaluation de l’efficacité de la solution, l’on pourrait
continuer à améliorer la solution si elle n’a pas permis d’atteindre les objectifs fixés. Dans le
cas contraire, cette solution pourrait être standardisée en vue de son application éventuelle à
des situations similaires qui pourraient survenir.

2.7 – La rédaction du mémoire


La rédaction du mémoire est le fait de mettre sur papier (retracer) les travaux réalisés à
chaque phase du projet. La rédaction doit se faire au fur et à mesure que l’étude se déroule. Il
n’y a donc pas une période indiquée pour rédiger son mémoire. Aussi, pour être efficace,
chaque chapitre rédigé doit-il être soumis au directeur de mémoire pour validation. Cela
permettra à l’étudiant d’être toujours en phase avec son encadreur et d’orienter le travail dans
la même direction. Pour cela, l’étudiant ne doit pas finir de rédiger tout son mémoire avant de
le soumettre à son encadreur. Car cette pratique peut avoir de graves conséquences sur
l’aboutissement des travaux. Parce que, le directeur de mémoire peut trouver tout le travail
inapproprié et demander à l’étudiant de le reprendre intégralement.

11
Chapitre 2- LES ELEMENTS CONSTITUTIFS ET LES REGLES DE
PRESENTATION DU MEMOIRE PROFESSIONNEL
Ce deuxième chapitre du guide présente les éléments constitutifs ainsi que les règles ou
normes de présentation du mémoire. On y trouve l’ordre de présentation des pages (la
structuration générale), les différentes parties du mémoire (les pages préliminaires, le corps du
mémoire et les pages complémentaires), ainsi que les règles spécifiques ou normes à respecter
pour la présentation.

Section 1 : LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DU MEMOIRE

1.1- La structure générale du mémoire


Le mémoire de fin de cycle prend la forme d’un document soigneusement relié sous la forme
brochée, d’un volume compris entre 60 et 100 pages hors annexes. Le type de police
conseillée est Times New Roman ou Arial, la Taille de police est de 12 pour le corps du texte.
L’élaboration de mémoire requiert une cohérence dans l’enchainement des pages, des idées,
une précision et une clarté du style, une qualité orthographique et syntaxique, un respect des
règles de mise en forme et de présentation… Ainsi, la version finale du mémoire doit
comporter, dans l’ordre, les différentes pages et rubriques suivants :
- une page de garde (non numérotée) ;
- une page de titre (non paginée) ;
- une page de sommaire (numérotée en chiffre romain – ex : I) ;
- une page pour la dédicace (numérotée en chiffre romain) ;
- une ou deux pages pour les remerciements (numérotées en chiffre romain) ;
- une ou deux pages pour l’avant-propos (numérotées en chiffre romain) ;
- une ou des pages pour la liste des abréviations, sigles et acronymes (numérotées en chiffre
romain)
- une ou des pages pour la liste des tableaux (numérotées en chiffre romain) ;
- une ou des pages pour la liste des figures (numérotées en chiffre romain) ;
- une page pour le résumé (numérotée en chiffre romain) ;
- une page pour l’abstract (numérotée en chiffre romain) ;

INTRODUCTION GENERALE, encadré et centré au milieu de la page (début de la


numérotation en chiffre arabe – ex : 1);
- la page 2 pour début du texte de l’introduction générale (paginées en chiffre arabe) ;
- une page intercalaire comportant la PARTIE I + le titre de la partie I, encadrés et centrés au
milieu de la page (numérotée en chiffre arabe) ;
- une page intercalaire comportant la PARTIE II + le titre de la partie II, encadrés et centrés
au milieu de la page (numérotée en chiffre arabe) ;
CONCLUSION GENERALE, encadré et centré au milieu de la page (numérotée en chiffre
arabe) ;
- page suivante pour le texte de la conclusion générale (paginées en chiffre arabe) ;
- des pages pour la bibliographie (numérotées en chiffre arabe) ;

12
- une ou des pages (au plus 2) pour la liste des annexes par ordre numérique (numérotées en
chiffre arabe) ;
- les annexes (non numérotée) ;
- des pages pour la table des matières (non numérotées).

1.2- Les pages préliminaires du mémoire


Les pages préliminaires du mémoire sont situées au début du document. Ce sont : la première
page de couverture, la page de garde, la page de titre, le sommaire, la dédicace, les
remerciements, l’avant-propos, la liste des abréviations, la liste des sigles et acronymes, la
liste des tableaux et figures, le résumé et l’abstract.

1.2.1 – La page de couverture


La page de couverture est la première page du mémoire, celle qui permet de l’identifier avant
même de l’ouvrir. Elle doit être cartonnée, rigide et plastifiée avec un fond blanc. La page de
couverture présente les informations suivantes, classées du haut en bas :
- le logo du Groupe ALT-ISTEA ;
- le logo de la dans la structure quelle l’étudiant a effectué son stage.
- le titre du mémoire (Mémoire de fin de cycle en vue de l’obtention du diplôme
de…………………..) ;
- le thème du mémoire (encadré) ;
- le nom (en majuscule) et les prénoms (en minuscule) précédés par : Présenté par M. ou
Mme ou Mlle
- le nom (en majuscule) et les prénoms (en minuscule) du tuteur de stage suivi de sa fonction
au sein de l’entreprise ;
- le nom (en majuscule) et les prénoms (en minuscule) du directeur de mémoire suivi de sa
fonction en entreprise (s’il exerce dans une entreprise) et de sa fonction en tant que Consultant
formateur au Groupe ALT-ISTEA;
- le mois et l’année de soutenance (Ex. Juillet 2016). De façon pratique, la première page de
couverture se présente comme suit :

Exemple de page

13
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE
En vue de l’obtention du Diplôme d’Ingénieur de Conception

Option : AUDIT ET CONTROLE DE GETSION

THEME :
ANALYSE DE L’ORGANISATION
BUDGETAIRE DU PORT AUTONOME
D’ABIDJAN (PAA)

Présenté par
YAPI ………………

Directeur de mémoire :  Maître de stage :


M. KOUADJO Kokora M. LOGBO Destin

Décembre 2017

14
1.2.2 – La page de garde
Les pages de garde sont deux feuilles blanches ayant pour objet de séparer l’ouvrage des
pages de couverture. Ainsi, la première page de garde est placée au début de l’ouvrage et
l’autre, à la fin. Les pages de garde ne sont ni numérotées ni comptées dans la pagination du
document.

1.2.3 – La page de titre


Cette page imprimée en noir sur du papier blanc, reprend tous les éléments de la première
page de couverture, sauf les illustrations (photographies) s’il en existe. La page de titre n’est
ni numérotée ni comptée dans la pagination du document.

1.2.4 – Le sommaire
Le sommaire figure sur une seule page et donne une idée globale du plan du travail. Il
présente généralement les titres des parties, des chapitres et des sections accompagnés des
numéros de pages correspondantes. Il permet de diriger rapidement le lecteur dans le
mémoire. Le sommaire se distingue de la table des matières, placée à la fin du mémoire, et qui
est beaucoup plus détaillée puisqu’elle intègre toutes les subdivisions du travail.
Le titre SOMMAIRE est placé dans le haut de la page, centré, en lettres majuscules et en
caractère gras. C’est à la page du sommaire que commence la pagination du document, mais
en chiffre romain et en majuscule (I, II, III, IV...). De façon concrète, le sommaire se présente
comme suit :

15
SOMMAIRE

DEDICACE…………………………………………………………………………………………II
REMERCIEMENTS…………………………………………………………………………….….III
AVANT – PROPOS…………………………………………………………………….…………..IV
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES………………………..…………….V
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES………………..…………….…………………………..VI
RESUME………………………………………………………..………………………………...VII
ABSTRACT…………………………………………………….………………………………..VIII
INTRODUCTION……………………………………………………….…………………………01
PARTIE I : ………………………………………………………………………………………….
Chapitre 1 : ………………………………………………………………………………………….
Section 1 : …………………………………………………………………………………………..
Section 2 : …………………………………………………………………………………………..
Chapitre 2 : ………………………………………………………………………………………...
Section 1 : …………………………………………………………………………………………
Section 2 : ………………………………………………………………………………………….
PARTIE II : ………………………………………………………………………………………..
Chapitre 1 : …………………………………………………………………………………………
Section 1 : …………………………………………………………………………………….……
Section 2 : ………………………………………………………………………………….……...
Chapitre 2 : ………………………………………………………………………………………..
Section 1 : …………………………………………………………………………………..............
Section 2 : ……………………………………………………………………………………………
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………………………
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………............................................
LISTE DES ANNEXES…………………………………………………………………………….
TABLE DES MATIERES

16
1.2.5 – La dédicace
La dédicace permet de rendre hommage à une personne particulièrement chère ou respectée.
Elle doit être extrêmement sobre et imprimée à mi-hauteur sur la partie droite de la feuille. La
dédicace doit être en italique. Ex. : A mon épouse… / A mon époux…. / A ma mère….. / A mon
père…. / A la mémoire de…..

NB : Dans le cas où la dédicace est faite à l’endroit de deux enfants ou plus, la possibilité est
donnée à l’étudiant de les citer tous en indiquant uniquement leurs prénoms, de la manière
suivante : A mes enfants : Jean-Brice, Christelle et Loïc.
Le titre DEDICACE est placé dans le haut de la page, centré, en lettres majuscules et en
caractère gras. La page de dédicace est comptée dans la pagination en, chiffre romain.

1.2.6 – Les remerciements


Les remerciements sont adressés à toutes les personnes qui ont contribué directement ou
indirectement à la réalisation du mémoire. Il s’agit notamment :
- du directeur de mémoire ;
- de certains enseignants ;
- du directeur général et de certains membres de l’Administration du Groupe ALT-ISTEA;
- du directeur général, du tuteur de stage et de l’ensemble du personnel de l’entreprise dans
laquelle l’étudiant a effectué son stage ;
- de certains membres de la famille, certains amis et connaissances qui ont apporté une
quelconque aide dans la documentation, la rédaction, la saisie, la relecture, l’impression ou la
reliure du mémoire, etc. Les remerciements doivent de préférence tenir sur une page ou au
plus deux. Ils doivent être sobres, concis et les règles de courtoisie doivent être respectées.
Le titre REMERCIEMENTS est placé dans le haut de la page, centré, en lettres majuscules et
en caractère gras. La page des remerciements est comptée dans la pagination en chiffre
romain.

1.2.7 – L’avant – propos


L’avant-propos représente les propos liminaires que l’étudiant livre au lecteur du mémoire. Il
sert à transmettre un message particulier et personnel permettant de situer le contexte dans
lequel le mémoire a été rédigé. L’avant-propos présente généralement le diplôme,
l’établissement fréquenté et souvent les raisons qui ont amené l’étudiant à choisir le sujet
traité. L’avant-propos doit être présenté de préférence sur une page. Dans le cas contraire, il
ne doit pas dépasser deux pages.
Le titre AVANT - PROPOS est placé dans le haut de la page, centré, en lettres majuscules et
en caractère gras. La page de l’avant-propos est comptée dans la pagination en chiffre romain.

1.2.8 – La liste des abréviations, sigles et acronymes


Lorsqu’on utilise des abréviations, des sigles et des acronymes dans un document, on doit
dresser une liste alphabétique des abréviations, des sigles et des acronymes accompagnés de
leur signification. Cette liste n’exclut pas que l’étudiant donne la signification de

17
l’abréviation, du sigle ou de l’acronyme dans le texte à l’endroit où il est utilisé pour la
première fois.
Le titre LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES est placé dans le haut de
la page, centré, en lettres majuscules et en caractère gras. La page de la liste des abréviations,
sigles et acronymes est comptée dans la pagination en chiffre romain.

1.2.9 – La liste des tableaux


Dès qu’un document comporte plus de trois tableaux, une liste des tableaux doit être établie.
La liste des tableaux a pour objet de permettre au lecteur de retrouver facilement un tableau
présenté dans le document. Elle présente le numéro et le titre de chaque tableau présenté dans
le mémoire ainsi que l’indication de la page où il apparait. Le numéro du tableau correspond à
l’ordre chronologique de leur apparition dans le mémoire. La page à laquelle le tableau
apparait est indiquée à droite du titre du tableau et le numéro de la page correspondante est
précédé de pointillés. (Exemple : Tableau 1 : Le bilan condensé de la société
XY…………..12) Le titre LISTE DES TABLEAUX est placé dans le haut de la page, centré,
en lettres majuscules et en caractère gras. La page de la liste des tableaux est comptée dans la
pagination en chiffre romain.

1.2.10 – La liste des figures


Dès qu’un document comporte plus de trois figures (incluant les graphiques, schémas, dessins
et photographies) une liste des figures doit être établie. La liste des figures a pour objet de
permettre au lecteur de retrouver facilement une figure présentée dans le document. Sa
présentation suit la même logique que la liste des tableaux. (Exemple : Figure 3 : L’évolution
du chiffre d’affaires de 2011 à 201..21)
Le titre LISTE DES FIGURES est placé dans le haut de la page, centré, en lettres majuscules
et en caractère gras. La page de la liste des figures est comptée dans la pagination en chiffre
romain.

1.2.11 – Le résumé
Le résumé présente un bref condensé de l’ensemble du document. Il permet au lecteur de
comprendre l’essentiel du document sans avoir à le lire entièrement. Il comportera les
éléments suivants :
- le rappel de l’objet de l’étude ;
- la synthèse en quelques mots de la méthodologie ;
- la présentation succincte des résultats clés obtenus, ce qui est à retenir de l’étude ;
- les recommandations majeures faites par l’étudiant.
Le résumé présente l’essentiel de ce que le lecteur du mémoire doit retenir de tout le travail
réalisé par l’étudiant. Il doit être captivant pour amener le lecteur à parcourir le document
entier. En conséquence, il est rédigé après toutes les parties, et après une relecture complète
de tout le mémoire. De préférence, le résumé doit comporter sur une seule page.
Le titre RESUME est placé dans le haut de la page, centré, en lettres majuscules et en
caractère gras. La page du résumé est comptée dans la pagination en chiffre romain.

18
1.2.12 – L’abstract
L’abstract est la traduction anglaise du résumé préalablement écrit en français. Il est fidèle au
résumé, mais il n’est pas nécessaire que ce soit une traduction littérale. L’abstract permet
d’assurer une plus grande diffusion ainsi qu’une meilleure indexation du mémoire. Le titre
ABSTRACT est placé dans le haut de la page, centré, en lettres majuscules et en caractère
gras. La page de l’abstract est comptée dans la pagination en chiffre romain.

1.3- Le corps du mémoire


Le corps du mémoire comprend les parties centrales du document. Il s’agit de l’introduction,
du développement et de la conclusion.

1.3.1 – L’introduction
L’introduction situe le cadre du travail et présente le plan suivi. Elle permet à l’étudiant de
présenter son document au lecteur dans le but de susciter son intérêt à poursuivre sa lecture.
L’introduction est donc une partie très importante du mémoire en ce sens que le lecteur la
regarde d’abord avant de décider s’il doit poursuivre ou pas la lecture. C’est pourquoi il est
souhaitable se commencer l’introduction par une « accroche », c’est- à-dire une formule, une
phrase au contenu fort et qui peut immédiatement attirer l’attention et l’intérêt du lecteur.
L’introduction est élaborée à partir du projet de mémoire ou TDR du mémoire. Elle comporte
donc les éléments suivants :
- la description du contexte général : il s’agit de situer le sujet dans son contexte général en
indiquant :
- l’actualité du sujet : le sujet du mémoire professionnel possède en général un lien avec
l’actualité qu’il est nécessaire de rappeler pour justifier son importance l’intérêt qui lui est
porté ;
- les différents aspects du sujet : le sujet doit comporter plusieurs dimensions d’ordre
économique et financier. Cependant, il convient que l’étudiant présente les différentes facettes
du sujet pour montrer qu’il l’a bien compris dans sa globalité, et précise les aspects qu’il va
traiter et ceux qui ne rentrent pas dans le champ de son étude ;
- la définition des termes ou concepts essentiels qui permettent une meilleure compréhension
du sujet ;
- la problématique : c’est la description du problème en faisant un état des connaissances sur
le sujet et en expliquant les raisons qui ont conduit à choisir le problème et à l’étudier. Il s’agit
en plus de poser la question centrale qui va guider l’étudiant tout le long de l’étude et les
autres questions secondaires qui en découlent ;
- les hypothèses : par rapport aux questions posées dans la problématique, les hypothèses sont
des propositions de réponses admises provisoirement avant d’être soumises à l’épreuve de
l’observation et de la validation. Ce sont ces suppositions ou réponses provisoires qui
indiquent les différentes pistes d’investigation ou de recherche ;
- les objectifs : on distingue l’objectif général et les objectifs spécifiques ou opérationnels.
L’objectif général représente la finalité, l’aboutissement du travail. C’est la contribution que
l’étudiant espère apporter à la résolution du problème. Quant aux objectifs opérationnels, ils
concernent les activités que l’étudiant compte mener pour atteindre l’objectif général. C’est

19
donc l’objectif général qui est décliné en objectifs opérationnels et la réalisation des objectifs
opérationnels permet d’atteindre l’objectif général ;
- la méthodologie de travail : c’est la démarche suivie pour traiter le sujet. Ce sont les
différentes méthodologies parcourues pour résoudre le problème identifié. La méthodologie
présente les outils et méthodes utilisés depuis l’état des lieux ou diagnostic (outils de collecte
et traitement des données), en passant par l’analyse des résultats obtenus du diagnostic, les
propositions de solutions, la mise en œuvre des solutions proposées, la présentation des
résultats obtenus après la mise en œuvre des solutions pour aboutir aux recommandations
finales faites à l’entreprise ;
-l’annonce du plan : il s’agit de présenter les grandes divisions, les différentes parties et les
chapitres qui composent le document.
L’introduction est annoncée par une page intercalaire en couleur sur laquelle figure le titre
INTRODUCTION, placée au centre de la page et encadrée. Le titre est écrit en lettres
majuscules et en gras. C’est à cette page que débute la pagination du document en chiffre
arable.

NB : Les différentes parties de l’introduction ne doivent pas être titrées. Elles doivent être
séparées les unes des autres par des paragraphes.

1.3.2 – Le développement
Dans le cadre de la réalisation d’un mémoire professionnel, il est souhaitable d’adopter le plan
de développement dit « scientifique ». Ce plan permet à l’étudiant de :
- réaliser une revue de littérature pour clarifier les concepts clés qui sous-tendent l’étude,
cerner les différentes pensées et voies de résolution proposées par des auteurs de référence,
confronter ces voies et proposer la démarche de résolution facilement applicable au cas réel
de l’entreprise d’accueil ;
- appliquer la démarche proposée pour réaliser un diagnostic en vue de mettre à nu les causes
réelles du problème étudié, proposer des actions d’amélioration afin de traiter le problème,
mettre en œuvre les actions pertinentes et vérifier à la fin l’efficacité des actions mises en
œuvre. Le développement du mémoire se compose donc de deux grandes parties équilibrées
(avoir le même nombre de pages). Chaque partie doit comporter le même nombre de chapitre.
L’école n’impose pas de plan passe partout à appliquer mais le plan doit être démonstratif et
linéaire. Il ne doit pas être en dents de scie. L’étudiant ne doit toutefois pas perdre de vue que
le mémoire doit comporter une phase théorique qui permet de mieux appréhender le
problème à résoudre , de raisonner sur des bases plus crédibles et une phase pratique, qui elle
vise à adapter la théorie au cas réel de l’entreprise d’accueil.

1.3.3 – La conclusion
Le principal objectif de la conclusion est de faire le point du travail accompli en faisant
apparaître clairement si les objectifs ont été atteints ou pas. Il est important de rappeler ensuite
la définition retenue des concepts utilisés, les liens qui ont été mis en évidence lors de l’étude,
les apports conceptuels et méthodologiques du travail réalisé, les limites de l’étude effectuée
et les voies de recherche qui n’ont pas pu être explorées, mais qu’il serait intéressant

20
d’observer dans le futur. Dans la conclusion, l’étudiant doit mettre en exergue ses
contributions propres, originales et novatrices qui ont permis de traiter le problème.
La conclusion doit donc faire ressortir les éléments suivants :

- le rappel de la thématique choisie ;


- le rappel de la problématique observée ;
- l’exposé de la définition des concepts retenus ;
- les liens mis en évidence lors de l’étude ;
- les apports conceptuels et méthodologiques du travail ;
- les limites de l’étude ;
- une ouverture vers des voies de recherches futures (les perspectives).
Comme l’introduction, la conclusion est également annoncée par une page intercalaire sur
laquelle figure le titre CONCLUSION, placée au centre de la page et encadrée. Le titre est
écrit en lettres majuscules et en gras. Cette page est numérotée en chiffre arable.

1.4- Les pages complémentaires du mémoire


Les pages complémentaires du mémoire sont situées à la fin du document. Ce sont : la
bibliographie, la liste des annexes, les annexes et la table des matières.

1.4.1 – La bibliographie.
La bibliographie recense donc tous les documents utilisés lors de la rédaction du mémoire.
Elle comprend les références bibliographiques citées et non citées dans le texte mais lues ou
consultées. La bibliographie a pour objectifs :
- d’identifier et de localiser les documents consultés lors de la rédaction du mémoire ;
- au lecteur d’approfondir ou de compléter ses connaissances sur le sujet traité ;
- de rendre le mémoire crédible.

Une bibliographie se construit tout au long du travail. Il est donc impérieux pour l’étudiant de
noter au fur et à mesure les références des documents utilisés afin de ne pas en oublier et
d’être complet.
Les deux grandes méthodes de présentation des références bibliographiques les plus utilisées
sont : la méthode « auteur-date » d’inspiration anglo-saxonne et la méthode « auteur-titre »
d’inspiration européenne.
Cependant, pour la rédaction des mémoires professionnels du Groupe ALT-ISTEA, la
méthode « auteur-date » avec le classement par ordre alphabétique du nom de l’auteur est
recommandée. Cette présentation est différente selon le type de documents (ouvrages, revues,
thèses…). En d’autres termes, pour chaque type de document correspond une présentation
bibliographique particulière. Seulement, la présentation doit se faire de façon homogène
(respect de la typographie et de la ponctuation).

. Le titre du document est en italique


 Si le nombre d’auteurs est supérieur à 3, citez les 3 premiers suivis de « et al. »
 Ex : HARKINS, W., HO, M., SMET, J. et al. Un auteur peut être une personne morale ou
une collectivité auteurs. Ex : CNRS

21
 Si l’auteur est un éditeur scientifique, citez-le en tant qu’auteur et ajoutez (éd.)
 Si le document cité est une contribution ou partie d’un document, indiquez « In : »

LIVRE
NOM, Prénom de(s) auteur(s), année de publication. Titre du livre. Nième édition. Lieu
d’édition : Nom de l’éditeur, pages. Titre de la collection (facultatif)
Ex. : DOUCHET, Jacques, 2010. Analyse : recueil d'exercices et aide-mémoire. Vol. 1. 3ème
édition. Lausanne : Presses polytechniques et universitaires romandes, 510 p. Enseignement
des mathématiques
CHAPITRE D’UN LIVRE Chapitre et livre ayant le même auteur
NOM, Prénom de(s) auteur(s), année de publication. Titre du livre. Nième édition. Lieu
d’édition : Nom de l’éditeur. Numéro et titre du chapitre, pages du chapitre.
Ex. : HEBINGER, Hubert, 2013. Le colza. Paris : Éd. France agricole. Chapitre 15, La
récolte, p. 339-348.
Chapitre et livre ayant un auteur différent
NOM, Prénom de l’auteur du chapitre, année de publication. Titre du chapitre. In : NOM,
Prénom de l’auteur du livre. Titre du livre. Nième édition. Lieu d’édition : Nom de l’éditeur,
pages du chapitre.
Ex. : HUGUIER, Michel, 2010. L’hôpital public en crise ? In : ISRAEL, Lucien (éd.) Santé,
médecine et société. Paris : Presses universitaires de France, p. 231-227.

ARTICLE D’ENCYCLOPEDIE
NOM, Prénom de(s) auteur(s), année de publication. Titre de l’article. In : Titre de
l’encyclopédie. pages.
Ex : BATTU, Daniel, 2013. Normalisation des télécommunications et des TIC. In :
Techniques de l’Ingénieur [en ligne] réf : TE7020, 31 p. Disponible sur
http://www.techniques-ingenieur.fr

ARTICLE DE REVUE
NOM, Prénom de(s) auteur(s), année de publication. Titre de l’article. Nom de la revue.
Volume, numéro, pages. DOI si l’article est en ligne.
Ex. : SEIGNAN Gérard, 2013. Psychologie de « l'effort volontaire » : les déclinaisons de
l'énergie psychique entre le XIXe e et le XXe. Bulletin de psychologie. Vol. 5 N°527, p. 407-
416. DOI : 10.3917/bupsy.527.0407

22
Notes : Si l’article est disponible en open access sur le web : rajouter [en ligne] et l’url. Si
l’article est disponible via une base de données ex : Europresse : ne pas citer l’url

THESE
NOM, Prénom de l’auteur, année de soutenance. Titre. Type de travail (thèse, mémoire,
rapport). Discipline. Lieu de soutenance : Etablissement de soutenance, pages.
Ex : CASIN, Dominique, 2012. La RSE dans les relations de sous-traitance [En ligne] Thèse
de doctorat. Sciences de Gestion. Metz : Université de Lorraine. Disponible sur
http://docnum.univ-lorraine.fr/public/DDOC_T_2012_0360_CASIN.pdf

CONGRES
AUTEUR ou ORGANISATEUR, année de publication. Titre du congrès. Date et lieu de la
manifestation. Lieu d’édition : Nom de l’éditeur, pages.
Ex : GUELLEC, Laurence, 2012. Littérature et publicité : de Balzac à Beigbeder : actes du
colloque international des Arts décoratifs, 28-30 avril 2011. Marseille , Ed. Gaussen, 447p.
Communication à un congrès : voir chapitre d’un livre

SITE OU PAGE D’UN SITE WEB


AUTEUR du site, date de publication ou mise à jour. Nom du site ou de la page [en ligne]
Disponible sur [consulté le …]
Ex : BRGM. SIGAfrique : Réseau africain d’information géologique pour le développement
durable [en ligne] Disponible sur : http://www.sigafrique.net [consulté le 20 janvier 2014]
Ex : OFFICE NATIONAL DE L’EAU ET DES MILIEUX AQUATIQUES (FRANCE).
Bulletin national de situation hydrologique du 14 janvier 2014 [en ligne] In : Portail
Eaufrance. Disponible sur : http://www.eaufrance.fr/docs/bsh/2014/01/bsh_2014-01.pdf

NORME
EDITEUR DE LA NORME, année de publication. Titre de la norme. Référence de la norme,
pages.
Ex : ISO, 2008. Isolation thermique des équipements de bâtiments et des installations
industrielles - Méthodes de calcul. NF EN ISO 1224, 18 p.
Recueil de normes : voir ouvrage

23
DECRET, LOI, CIRCULAIRE
AUTEUR (autorité d’édiction), année de publication. Titre. Référence du texte, paragraphe ou
article (facultatif)
Ex : MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, 2011. Arrêté
du 21 décembre 2010 portant désignation du site Natura 2000 domaine de Verdilly. JO du 8
janvier 2011.

BREVET
NOM du déposant ou du propriétaire, année de publication. Titre du brevet. NOM de
l’inventeur. Références.
Ex. : STMICROELECTRONICS TOURS SAS, COMMISSARIAT ENERGIE ATOMIQUE,
2010. Dispositif et procédé contrôlé de l'humidification d'une pile à combustible. KARST, N.,
FAUCHEUX, V. European Patent Office. FR2938978 (A1).

1.4.2 – La liste des annexes


La liste des annexes récapitule toutes les annexes insérées dans le mémoire avec leur
numérotation (annexe 1, annexe 2…). Cette liste juste avant les annexes. Le titre LISTE DES
ANNEXES est placé dans le haut de la page, centré, en lettres majuscules et en caractère gras.
Les pages de la liste des annexes sont comptées dans la pagination en chiffre romain.

1.4.3 – Les annexes


Les annexes regroupent les documents qui ont été utiles ou même nécessaires à la
compréhension approfondie du mémoire. En d’autres termes, les annexes complètent et
facilitent la compréhension du mémoire. Les annexes ne sont pas paginées parce qu’elles
proviennent d’origines
diverses et elles sont souvent imprimées en dehors du mémoire ou photocopiées ou scannées
pour joindre au mémoire.

1.4.4 – La table des matières


La table des matières est placée à la fin du mémoire. A la différence
du sommaire, elle présente de façon détaillée, selon leur ordre d’apparition, des pages
préliminaires, la totalité des subdivisions du mémoire (parties, chapitres, sections, sous-
sections et paragraphes) et les pages complémentaires. Les catégories d’éléments (titres des
pages préliminaires, titres des parties, chapitres, sections, sous-sections, paragraphes et titres
des pages complémentaires) doivent être mentionnées dans les mêmes caractères et les pages
correspondantes doivent être indiquées (en chiffres romains et chiffres arabes) :
- les titres des pages préliminaires (de la dédicace à l’abstract) doiventêtre mentionnés en
majuscule, taille 12, tous alignés à gauche et les pages correspondantes indiquées en chiffres
romains ;

24
- l’introduction mentionnée dans les mêmes caractères et alignée au même niveau que les
pages préliminaires, mais la page est indiquée en chiffre arabe.
- les parties doivent être mentionnées en majuscule, gras, taille 12 et alignées au même niveau
que l’introduction, avec l’indication des pages en chiffres arabes ;
- les chapitres sont à mentionner en minuscule, gras, taille 12 et alignés au même niveau que
les parties, avec l’indication des pages en chiffres arabes ;
- les sections sont à mentionner en minuscule, taille 12 et alignées au même niveau que les
chapitres, avec l’indication des pages en chiffres arabes ;
- les sous-sections sont à mentionner en minuscule, taille 11, légèrement décalées sur la droite
(une tabulation), avec l’indication des pages en chiffres arabes ;
- les paragraphes sont à mentionnés en minuscule, taille 10, décalés sur la droite (deux
tabulations), avec l’indication des pages en chiffres arabes ;
- les sous-paragraphes éventuels sont à mentionner en minuscule, taille 9, décalés sur la droite
(trois tabulations), avec l’indication des pages en chiffres arabes ;
- les pages complémentaires sont à mentionnées dans les mêmes caractères et alignée au
même niveau que les pages préliminaires, mais les pages indiquées en chiffres arabes. Pour
réussir la rédaction de la table des matières, l’exemple suivant est à suivre.

25
TABLE DES MATIERES

DEDICACE……………………………………………………………………………………………..II
REMERCIEMENTS…………………………………………………………………...…………..….III
AVANT – PROPOS……………………………………………………………………………….…..IV
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES…………………………………..……..V
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES……………………………………………….……………..VI
RESUME……………………………………………………………………………………………...VII
ABSTRACT……………………………………………………………………………………...…..VIII
INTRODUCTION………………………………………………………………………………..……01
PARTIE I : ……………………………………………………………………………………………..
Chapitre 1 : …………………………………………………………………………………………….
Section 1 : ………………………………………………………………………………………………
1.1 : ……………………………………………………………………………………………………
1.1.1………………………………………………………………………………………………….....
1.1.2………………………………………………………………………………………………….....
1.1.3……………………………………………………………………………………………………..
1.2 : …………………………………………………………………………………………………….
1.2.1…………………………………………………………………………………………………...
1.2.2…………………………………………………………………………………………………...
1.2.3……………………………………………………………………………………………………..
Section 2 : ……………………………………………………………………………………………..
2.1 : ……………………………………………………………………………………………………
2.1.1…………………………………………………………………………………………………...
2.1.2…………………………………………………………………………………………………...
2.1.3…………………………………………………………………………………………………….
2.2 : …………………………………………………………………………………………………….
2.2.1…………………………………………………………………………………………………...
2.2.2…………………………………………………………………………………………………...
2.2.3……………………………………………………………………………………………………..
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………………………….
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………………...
LISTE DES ANNEXES…………………………………………………………………………………

La table des matières comprend, la mention de toutes les divisions de premier, deuxième et
troisième ordre, c’est-à-dire la mention des titres de parties, de chapitres, de sections, de sous-
sections et de paragraphes. Il est cependant recommandé d’éviter de recourir à ce quatrième
palier.

26
Section 2 : LA PRESENTATION MATERIELLE DU MEMOIRE

Le respect des normes de présentation matérielle permet à l’étudiant de produire un document


de qualité qui facilite sa compréhension par les membres du jury et tout autre lecteur.

2.1- Le volume du document


Le volume du mémoire professionnel de Master 2 Finance du Groupe ALT-ISTEA doit tenir
entre 60 et 100 pages, allant de la première page de l’introduction (la page d’intercalaire en
couleur) à la dernière page de la liste des annexes. En conséquence, les pages préliminaires
(numérotées en chiffres romains), les annexes (non numérotées) et la table des matières (non
numérotée) ne sont pas prises en compte. Ainsi, les mémoires dont le volume est inférieur à
60 pages ou supérieur à 100 pages ne sont pas acceptés. Il est également recommandé
d’équilibrer les grandes parties du mémoire (partie I et partie II), c’est-à-dire de faire en sorte
que si la première partie fait 30 pages, la deuxième partie fasse aussi 30 pages.

2.2- Les règles de mise en forme


L’objectif premier de la mise en forme d’un ouvrage est d’assurer l’harmonie dans sa
présentation afin d’en faciliter la compréhension par le lecteur. Ces normes concernent le
papier et les marges, le caractère typographique, la pagination, l’interligne et la présentation
du texte.

2.2.1 – Le format du papier


Le mémoire doit être imprimé à l’encre noire sur du papier blanc de 80 g/m² et de format A4
(21 cm x 27,7 cm), à l’exception du titre de l’introduction et celui de la conclusion qui doivent
être imprimés sur du papier de couleur.

2.2.2 – La police de caractères


La police de caractères recommandée est le « Times New Roman ». Cette police doit être
utilisée pour l’ensemble du document, à l’exception de la première page de couverture et de la
page de titre où la police « Arial » est conseillée.

2.2.3 – La taille de la police


La taille de la police de tout le corps du document doit être de 12. Les titres de l’introduction,
des parties et de la conclusion doivent être de taille 14.

2.2.4 – Les marges et les interlignes


Les marges doivent respecter le format par défaut de la plupart des logiciels de traitement de
texte. A savoir :
-marges du haut et du bas : 2,5 cm ;
- marges de la droite et la gauche : 2,5 cm.
- L’interligne, qui est l’espace entre deux lignes de texte successives, doit être de 1,5 pour que
le document soit aéré.

27
- L’ensemble du texte doit être « justifié » à la fois sur les marges de gauche et sur celles de
droite.

2.2.5 – L’impression
Le document doit être saisi sur un ordinateur avec un logiciel de traitement de texte (de
préférence Word) et imprimé uniquement sur le recto des pages.

2.3- Les citations et les notes de bas de page


2.3.1 – Les citations
Les citations sont les fragments des textes que l’étudiant insère dans son document pour
illustrer son discours ou pour argumenter ses propos. Elles sont placées entre guillemets, en
italique et recopiées très exactement (y compris éventuellement les fautes d’orthographe et de
grammaire). Dans ce cas, il est recommandé d’ajouter à la fin de la citation le mot « sic1 » et
de le mettre entre parenthèses : (sic). Lorsqu’on ne reproduit pas entièrement une citation, la
partie manquante doit être remplacée par des points de suspension mis entre crochets […].Il
est recommandé de ne pas faire de citations trop longues dans le corps du texte, car elles
peuvent ralentir la lecture et nuire à la compréhension au lieu de la faciliter. Il est préférable
de ne garder que la partie la plus signifiante de l’extrait. Mieux vaut reporter en notes de bas
de pages une citation de plusieurs lignes. La référence bibliographique dont est extraite une
citation doit impérativement être mentionnée. Cette mention doit faire ressortir le nom de
l’auteur et la date de publication de l’œuvre d’où est tirée la citation.
Ex : (KALIKA, 2008). Toutes les références bibliographiques citées dans le document seront
reprises et bien détaillées dans la partie bibliographie se situant à la fin du mémoire.

2.3.2 – Les notes de bas de pages


Les notes de bas de pages sont un appoint, un supplément d’information, une précision
supplémentaire qu’on ne fait pas figurer dans le texte sous peine de l’alourdir. Les éléments
faisant généralement l’objet de renvoie en notes de bas de pages sont :
-des références ou des sources bibliographiques ;
- des citations et leurs sources ;
- la traduction d’une citation en langue étrangère ;
- la citation en langue étrangère d’un concept, d’une expression utilisée dans le texte ;
- des exemples secondaires ou complémentaires ;
- des données chiffrées fournies à titre d’information ;
- des idées connexes à celles que l’on développe dans le corps du texte, etc.

2.4- Les règles de présentation des figures et tableaux

2.4.1 – La présentation des figures


Chaque figure (dessin, schéma, croquis, photographie, diagramme et autre illustration)
contenue dans le document doit être identifiée par un titre. Ce titre, situé en dessous de la
figure, est précédé du mot « Figure » et d’un numéro d’identification unique qui indique
l’ordre d’apparition de la figure dans tout le document (ex. : Figure 3 identifie la 3ème figure
du document).

28
La source de la figure doit également être indiquée sous le titre précédée du mot « Source : »
en italique. Les sources des figures sont citées selon les cas suivants :

- si la figure provient d’un document papier ou d’un site Internet, l’étudiant doit seulement
donner le nom de l’auteur et la date de publication. Parce que les références complètes de
chaque figure (incluant le nom de l’auteur, le titre du document, l’année de publication, le
numéro de la page où se trouve le document, l’adresse internet et sa date de consultation…)
seront données dans les références bibliographiques à la fin du document ;
- si l’étudiant est lui-même le concepteur de la figure, il doit donner la source (ex. Source :
notre étude).

2.4.2 – La présentation des tableaux


Chaque tableau inséré dans le texte doit être identifié par un titre. Ce titre, situé au-dessus du
tableau, est précédé du mot « Tableau » et d’un numéro d’identification unique qui
correspond à l’ordre d’apparition du tableau dans tout le document. La source d’un tableau
doit être indiquée en dessous du tableau de la même manière que celle d’une figure.
REMARQUE IMPORTANTE

Il est impératif de signaler qu’au-delà des règles de rédaction et de mise en forme du


mémoire, l’étudiant a l’obligation de se conformer à certaines règles déontologiques afin
d’éviter :
- le plagiat : le refus de reconnaître le travail des autres en citant ses sources ou en
s’appropriant le travail et/ou les idées d’autrui ;
- la fabrication de résultats : toute fabrication de résultats, sans étude, enquête, ou traitement
de données vérifiables, est considérée comme de la fraude et sera sanctionné comme tel ;
- la falsification : la production de fausses données ou de faux résultats, les fausses
déclarations ou bien la communication sélective de résultats sont considérés comme de la
fraude et seront sanctionnés comme tel. En effet, la découverte du plagiat, de la fabrication de
résultats et de la falsification de résultat, avant et même après la soutenance, donne lieu à
l’annulation de la soutenance et au retrait du diplôme si l’étudiant l’a déjà retiré. Le retrait du
diplôme sera publié sur le site Internet du Groupe ALT-ISTEA et dans le Journal « Fraternité
matin ».

29
CONCLUSION
La rédaction et la soutenance du mémoire professionnel constituent ensemble la dernière
épreuve des étudiants en fin de cycle Master professionnel. Cette dernière épreuve permet de
faire la synthèse du parcours académique et des acquis professionnels de l’étudiant. C’est une
épreuve contraignante et assez complexe aussi bien pour les étudiants qui rédigent le mémoire
que pour les directeurs de mémoire qui en font le suivi. Pour l’étudiant, la réussite de
l’épreuve requiert à la fois une bonne base dans le domaine de la finance, des réelles capacités
d’analyses et de synthèse, un esprit d’équipe, des qualités rédactionnelles, des aptitudes
communicationnelles et des connaissances d’ordre général. Quant au directeur de mémoire, en
plus des aptitudes évoquées pour l’étudiant, il doit avoir la maîtrise de la démarche
scientifique et des compétences dans l’encadrement. Ce document est un guide pratique, une
ligne directrice qui vient aider les étudiants et les directeurs de mémoire à réaliser ensemble
un travail d’une qualité irréprochable. Il décrit la démarche qui sous-tend une étude
scientifique et contient les règles de rédaction, de mise en forme, ainsi que les consignes
permettant d’élaborer un support Powerpoint et de parfaire la présentation orale.

30
BIBLIOGRAPHIE

KALIKA Michel (2008), Le mémoire de master : Projet d’étude – Rapport de stage. 2è


édition. Paris : Dunod, 205 p.
KELADA Joseph (1992), Comprendre et réaliser la Qualité Totale. 2è édition. Québec :
Editions QUAFEC, 415 p.
MACE Gordon et PETRY François (2011), Guide d’élaboration d’un projet de recherche en
sciences sociales. 4è édition. Bruxelles : Editions De Boeck Université, 134 p.

31
TABLE DES MATIERES

AVANT PROPOS………………………………………………………….……...........……..II
INTRODUCTION……………………………………………………………...........………...1
Chapitre 1 : Les différentes étapes d'élaboration de mémoire professionnel............................2
Section 1 : Les activités préliminaires à la réalisation de l'étude..............................................2
1.1 L'élaboration du projet de mémoire professionnel………………………………………....2
1.1.1 Définition du projet de mémoire……...............................................................................2
1.1.2 Structure type du projet de mémoire…….........................................................................2
1.2 Le choix et le rôle du directeur de mémoire…………………………................................4
1.2.1 Le choix du directeur de mémoire……............................................................................4
1.2.2 Le rôle du directeur de mémoire…………………………………...................................4
1.3 La recherche de la documentation……...............................................................................4
1.4 La constitution de l'équipe projet…….................................................................................4
Section 2 : Les différentes étapes de réalisation de l'étude……................................................5
2.1 Le choix du sujet de l'étude……..........................................................................................5
2.2 La formulation de la problématique…….............................................................................6
2.3 L'émission des hypothèses……...........................................................................................6
2.4 La définition des objectifs……............................................................................................7
2.4.1 L'objectif général…….......................................................................................................7
2.4.2 Les objectifs spécifiques ou opérationnels........................................................................7
2.5 Le choix de la méthodologie…….........................................................................................8
2.5.1 Le diagnostic initial……....................................................................................................8
2.5.2 L'interprétation des résultats et l'identification des causes du problème………...............8
2.5.3 La proposition de solutions……........................................................................................9
2.5.4 La planification et la mise en œuvre des solution............................................................10
2.5.5 L'évaluation de l'efficacité des solutions mises en œuvre................................................10
2.6 La rédaction du mémoire…………………........................................................................11
Chapitre 2 : Les éléments constitutifs et les règles de présentation du mémoire……………..12
Section 1 : Les éléments constitutifs du mémoire professionnel…………………………......12
1.1 La structure générale du mémoire…..................................................................................12
1.2 Les pages préliminaires du mémoire…..............................................................................13
1.2.1 La première page de couverture…..................................................................................13
1.2.2 La page de garde…..........................................................................................................15
1.2.3 La page de titre….............................................................................................................15
1.2.4 Le sommaire…................................................................................................................15
1.2.5 La dédicace…..................................................................................................................17
1.2.6 Les remerciements….......................................................................................................17
1.2.7 L'avant-propos…..............................................................................................................17
1.2.8 La liste des abréviations, sigles et acronymes…………………………..........................18
1.2.9 La liste des tableaux….....................................................................................................18

32
1.2.10 La liste des figures…....................................................................................................18
1.2.11 Le résumé…..................................................................................................................18
1.2.12 L'abstract…...................................................................................................................19
1.3 Le corps du mémoire…......................................................................................................19
1.3.1 L'introduction…..............................................................................................................19
1.3.2 Le développement….......................................................................................................20
1.3.3 La conclusion…..............................................................................................................20
1.4 Les pages complémentaires du mémoire….......................................................................21
1.4.2 La bibliographie…..........................................................................................................21
1.4.3 La liste des annexes….....................................................................................................24
1.4.4 Les annexes….................................................................................................................24
1.4.5 La table des matières…...................................................................................................24
Section 2 : La présentation matérielle du mémoire..................................................................27
2.1 Le volume du document.....................................................................................................27
2.2 Les règles de mise en forme du document.........................................................................27
2.2.1 Le format du papier.........................................................................................................27
2.2.2 La police de caractères....................................................................................................27
2.2.3 La taille de la police........................................................................................................27
2.2.4 Les marges et les interlignes...........................................................................................27
2.2.5 L'impression du document..............................................................................................28
2.3 Les citations et les notes de bas de pages...........................................................................28
2.3.1 Les citations.....................................................................................................................28
2.3.2 Les notes de bas de pages................................................................................................28
2.4 Les règles de présentation des figures et tableaux..............................................................28
2.4.1 La présentation des figures..............................................................................................29
2.4.2 La présentation des tableaux............................................................................................29
CONCLUSION….....................................................................................................................30
BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................................…...31

33

You might also like