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oa et autres = TAEMENT SSRN WOTRE TRAIT eae et Information Cane cer . rhone-oll Revue trimestrielle d'information sur la prévention et le traitement des maladies graves N° 1 - juillet 1985 - le numéro : 20 F Le Comité national « CHOISIR LA VIE » Le Comité national « Choisir la Vie » (structure loi 1901), créé par des membres du Collectif national Pour la détense et 'expérimentation des médecines alternatives, a pour objectifs : 5,,a’intormer le grand public de l'ensemble des moyens disponibles pour traiter et prévenir les mala- dies graves ; 5 2 Promouvoir I'aide et entraide en vue de permettre aux personnes concernées de bénéficier des meilleurs soins dans les meilleures conditions possibles, matérielles et morales ; rgualder |a recherche fondamentale et appliquée sur les moyens de diagnostic, de traitement et de Prévention des maladies graves, principalement. Le, Comité national « Choisir la Vie » édite la revue CHOISIR LA VIE, dont le lancement est parrainé Par le CODEMA. La revue CHOISIR LA VIE est ouverte a toutes les associations qui partagent sos objectite, ainsi Qu'aux médecins, chercheurs, etc., travaillant dans la meme direction et soufaitant contripuer Alin. formation du public. Associations amies (par ordre régional) DIC des Bouches-du-Rhdne, BP 297, 13263 Marcille Cedex 07 CDIC Céte-d’Or, 11, boulevard Mansard, 21000 Dijon. Fondation Salidarté Toulouse 4 ued’ Agen, 3150 Toulouse. CDIC Gironde, 104, boulevard Brandebourg, 33300 Bordeaux. Y cer Vie sain, 15; rue de Bellewe, 35510 Cosson sevant Foritation pour la défense des malades, Moulin-aux-Céphons, 36110 Levroux (tél. 54-35.67. 07). ‘Comité de défense et d'information sur le cancer et autres maladies graves - CDIC national, 161, avenue de Paris, 36000 Chateauroux. YA | Comite viennois information sur le cancer et la santé (CVICS), centre socio-ulturel de Isle 2, rue Bayet, 28000 Vienne (12-3645 16 una de 1g 419 £50) CDIC Saint-Etienne, Mme Stec, 8, rue Thiolligre-Matrat, 42100 Saint-Etienne. Fondation René-Ferré, BP 11, 44770 La Plaine-sur-Mer, Information Santé Orléans, 155 bis, rue du Petit-Pont, 45000 Orléans, Groupement i) sclérosés en plaques (GASEP), 124, rue Sadi-Carnot, 59320 Haubourdin, Fondation Solidarité} 44, rue d’Arsonval, 62300 Lens. Groupe de recherché'et d'étude des thérapies alternatives et complémentaires (GRETAC), Dr Dumont, BP 48, 62800 Ligvin, Groupe Santé Cancer, place Bergson, 63000 Clermont-Ferrand. | Association de patients pour la défense de la médecine dorientation anthroposophique, 36, rue de 'Univer= | site, 67000 Strasboure | Associaton de dens et d'information sul sant (ADIS), 6, ued Adlau, 67900 Scitigheim CDIC Rhine, Maison des associations, 46, cours de la République, 69100 Villeurbanne. « Choiss la vie , La Grange Dodieu, 69440 Mornant (tl > 7-844 08.83) Centre étude et de recherche sur les médecines alternatives (CERMA), Le Pats, 72660 Telocke Coopérative Lo Tartiffe, 52, Vert-Village, Cranves-Sales, 74380 Bonne. Fédération nationale des groupes d’usagers de la santé (| ENGUS), 18, rue Victor-Massé, 75009 Paris. Vivre sa santé (association pour la défense et la promotion de. Thoméopathie), 48, rue Chapon, 75003 Paris. Ligue nationale pour la liberté des vaccinations, 4, rue Saulnier, 75009 Paris. Fédération des associations pour l’écologie de la santé (FAPES), 2, rue Chabanais, 75002 Paris. Groupement national pour organisation de la médecine auxiliaire (GNOMA), 12, rue de la Grange-Bate- Tire, 7009 Paris, Fondation intemationle de prophylaxic par Vinformation et Pautodéfense (FIPIAD), 7, alle Guy-de-Maue passant, Cedex 67, 77420 Champs surMarne CIE Antoine-Béchamp, chez M. Nonclercq, 33, avenue du Maréchal-Foch, 78800 Houilles, Comité pour la défense des usagers de In médecine (CDUM), 8 avenue Constance, 91209 A Auto-Médecine Corps Esprit, 38, boulevard de Richelieu, 92500 Ruell Malmanos ‘gue pour application priovtaie de Varticle 63 du Code pénal aux malades en péil (LAPA 63), 46, ue Jean-Joseph Mouret, 92330 Sceaux. Fondation Soidarité Paris, (33, avenue Charles-de-Gaulle, 92170 Vanves Cette liste nest ni exhaustive ni liitative, Fates-vous connalre. Envoyes vos textes. Mons. PAGE 2 - CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985 Edito multiplient contre les médecines douces t les médecines alternatives. L’homéopa- thie, acupuncture, Ia phytothérapie sont visées, Mais, surtout, de graves mesures administratives ot judiciaires ont &té prises contre les solutés de Vernes et contre Oléa-Centre qui fabriquait les physiatrons synthétiques de Jean Solomidés et Qui a été ferme. D EPUIS plus de six mois, des attaques se Pourtant, plusieurs sondages récents montrent que lus de $0 f des foyers francais som préts & fonner la priorité aux médecines douces. Pourtant, ce secteur s'organise de mieux en mieux. Les recherehes rigoureuses qui montrent Vefficacité de ces médecines sont nombreuses et probantes Pourtant... mais n'estice pas a cause de cette immense poussée que les groupes de pression de tout poil ~ de Académie de médecine qui n'a pas en son sein de « neurologiste » capable de se prononcer sur la théorie de Gernez concernant la Sclérose en plagues et qui conteste la « scient cité » de homéopathie sans se donner la peine de lire et eritiquer les études faites & son sujet, aux labos pharmaceutiques, en passant par les man- darins qui émargent grassoment aux caisses des labos ~ que ces groupes de pression multiplient les efforts pour en finir avec ces médecines. Car voil’ le fond du probleme: ils veulent en finir avec ces médecines' Ils veulent la fin de Ia liberté de prescription pour le médecin, ils veu- | tent ta fin de ta liberté de choix des thérapeuti- ques pour le malade, pour Pusager. Ils veulent la | fin d'une tiberté fondamentale. Les premiéres victimes en sont les malades, et surtout ceux qui ont choisi ~ en toute conn sance de cause ou parce qu'ils étaient abandon- Sommaire Page 3 Edito : Les malades d’abord ! Page 4 Actualité des médecines alternatives Page 7 Dossier : Physiatrons Solomidés : ce que le Laboratoire national de la santé a oublié de dire, par René Minssieux Page 10 Informations thérapeutiques : Les extraits de plantes africaines dans les leucémies lymphoides chroniques, par le Dr Pierre Tubéry | Les malades d’abord ! 1és par la médecine institutionnelle ~ ces théra- peutiques alternatives. Quand une liberté est supprimés, la réaction est toujours la résistance. Bt, depuis plusieurs mois, c'est bien d'une résistance qu’ils agit. Et une résistance qui a eommencs & porter ses Fruits ~ création du Collectif national pour la défense et Pexpérimentation des médecines alter- natives (CODEMA) qui a pris en charge les manifestations de rue et qui coordonne les actions des différentes associations ~ reconnaissance officielle du CODFMA cornme interlecuteur des pouvoirs publics ~ eréation d'une commission paritaire grou- pant, d'une part, des universitaires et, dautre part, des membres désignés par le CODEMA pour fournir un rapport au ministre de la Santé sur les méthodes d’évaluation des therapeutiques alternatives. Crest pour faire connaitre les thérapeutiques alternatives, pour faire connaitre les travaux de la commission, pour faire connaitre action des nombreuses associations qui se battent dans cha que ville, chaque département, pour la liberté de la médecine, mais aussi pour montrer par des exemples vécus que les thérapies alternatives, sont efficaces, qu'aujourd’hui est eréé « Choisir la Vie». Son succés dépend de chacun @entre nous, I faut la faire connaitre, il faut s'y abon- ner, il faut éerire & la rédaction, qui publiera vos lettres, vos demandes, vos témoignages, les actions que vous avez entreprises. Car, aujourd'hui, nous ne pouvons compter que sur les usagers et sur les médecins acquis a ces théra- peutiques pour défendre la liberté de se soigner. ‘Comité national « Choisir la Vie» Page 13 Prévention — Hygine de vie : Instinctothérapie : nature contre cancer, par Guy-Claude Burger La vie des associations : Groupement d'action des sclérosés en plaques Lassociation Santé-Cancer (Clermont-Ferrand) association « Choisis la vie » (Rhone) Page 17 ‘Comment se procurer les remédes ? Page 18 Courrier Page 19 Dans notre prochain numéro : le dossier thérapeutique de la sclérose en plaques CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985 - PAGE 3 Actualité des médecines alternatives * L’Académie de médecine n'a pas de « neurologiste » compétent. Hata te 23 décembre 1988, Le Dr Andeé Gernez AM. le Pr M.J. Marie, président de Académie natio- nale de médecine : « Monsieur le Président, J'ai hon eur de vous adresser cette contribution @ la physio- Pathogénie et au traitement de la sclérose en plagues, Ete fait suite ow memoir sounis 6 tcadein 1971" et a subi depuis lors un controle statistique et biologique, en Vabsence d'équivatent animal se pretant 4 lexpérimentation. Je vous prie d'agréer. Monsieur le Prosident, assurance de mes sentiments respectueux er dévouds ». Signe "André Gernez Paris, le 26 février 1985" = Monsieur et cher onfrire, Vous avez advessé un mémoire sur ta sc ee at ede cine. Or le Pr Julien Marie que vous désignez nomi ‘ment n'exerce plus cette fonction depuis le début de cette année Il n'a done pu en prendre connaissance. Pour si étoffé qu'il soit, votre travail ne gagnerait rien €resoumis au jugement de notre Compagnie une compte pour Uinstant aucun neurologiste competent en imattere de scltrse en plaques, La question et dune telle actualité quielte doit faire objet des controver- ses scientifiques les mieux assurées, donc les plus spe Cialisées, Cest pourquoi je crois devoir vous retourmer votre mémoire. en vous priant de croire, Monsieur et cher Confrore. a mes meilleurs et dévoues senti- ‘ments. » Signé : le secrétaire perpétuel Pr. André Lemaire ‘Commentaires U. PAcadémie de médecine, changeant réguliére- ment de président, n'assure pas la continuité des dos siers d'une présidence A'autre. Dont acte 2. L's auguste Compagnie » se defile: les académi- ciens ne font pas le poids face au Dr Gerner et nul entre eux ne souhaite s'y frotter, Un probleme unc tele actualité, qu'elle doit faire Pobjet de Controverses scientifiques les plus assurées » n’est pas de la compétence de Académie. Dont acte 4. Le travail du Dr Gernez, « pour si étoff€ qu’ soit », encombrerait les archives de Académie si on le onservait: on le retourne done audit docteur, qui n’en ‘a nul besoin, possédant lui-méme plusieurs copies. 4. L’Académie ~ malgré ses «dévoués sentiments » — envisage pas d’examiner ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais les travaux du = cher Conftere » (Nous reviendrons prockainement sur le protocole thérapeutique mis au point par Te Dr Gernes). + Le procts de Pierre-Marie Caron contre le préfet ddes Hiauts-de-Seine. Ce sont, symboliquement, des mil- licrs de malades qui, le 23 février, a travers Pierre- Marie Caron, assignaient en rétéré devant le tribunal de grande insiance de Nanterre le préfet des Hauts-de- Seine directement responsable de la fermeture et de la Saisie du laboratoire Solomidés, dans des conditions juridiques douteuses, Maitre Paul Lombart, avocat Plaidant, précisait qu'il ne s‘agissait pas de demander ay tribunal de statuer sur le bien ow le mal fondé une thérapeutique (..) mais de solliciter pour un homme qui y croit profondément le droit de perséverer dans un traitement qu'il considére comme salvateur, et de se procurer a cette fin les remédes indispensables, ‘Attendu que parmi tous les droits dont lautorité judi- PAGE 4 - CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985 Pierre Marie Caron, antourd de Mave Evgéeie-Nly Blot do Maire Paul Lombara au ‘buna! de grande instance Se Nanterre. (Photo ‘ean Paul Bots} ciaire est la protectrice naturelle, le droit & la vie est le plus sacré ». Le tribunal s'est déclaré incompetent. Les médecines alternatives ont décidément du mal & trou- ver des interlocuteurs « compétents ». “intox n'est pas dans les phystatrons, mais dans tes esprits ! Commentant le jugement de Nanterre, un Juriste maitre-assistant & 'université éerivait dans un grand quotidien médical : « .. Les produits Solomides Wauraient jamais dit étre commerctalises, faute davoir obtenu I'autorisation de mise sur le marché. A cet gard, la carence de l'administration est dautant plus regrettable. Sa décision n’en est pas moins fondée dans la mesure oii résulte d'une enguete malitenant connue que ces produits contiennent des produits toxi- ques. (..) Quelque respectable que soit la conviction du Patient, et douloureux son cas, nous ne pensons pas que sa requéte ait (ni meme qu'elle doive avoir) quel ue chance que ce soit d'aboutir: si le produit est dan- gereux, il Vest pour tout le monde, auedela de chaque conviction individuelle, » Ce monsicut ignore —ou fait semblant d’ignorer ~ beaucoup de choses 1. Le plus connu des produits Solomidés ~ le Citral Uréthane - figure encore dans 'édtion 1985 du Vidal! 2, Le « produit toxique » inerimine, luréthane, était vendu librement en pharmacie et remboursé par la Sécurité sociale depuis 33 ans, sans qu’aucun accident ne soit jamais signalé (voir, plus loin, notre dossier). 3. Ce qui est dangereux pour un individu peut étre saivateur pour un autre. Biologiquement, pharmacolo- siquement, médicalement, il n'y a pas de produit « dan: gereux pour tout le monde ». Tout dépend de la dose, des autres constituants du reméde, dela stratégic the: rapeutique globale et, surtout, de la tolérance du patient 4. Tout médicament actif ~ en particulier les médi- caments actifs majeurs, ceux contre le cancer notam. ment ~ est particuliérement toxique. Les produits util sés en chimiothérapie anticancéreuse « officielle » sont infiniment plus dangereux que les constituants des pro- duits Solomides * Le Collectif pour ta défense et expérimentation des médecines alternatives (CODEMA) - qui avait spon- a ng tanément réuni des associations d'usagers de santé et de nombreuses personnes a suite des atagues adm nistratives contre un pharmacien vendant les solutés de Vernes, contre le DrrTubery et les Fondations Solida- Tité, et contre Pinstitut Solomides de Seeaux, et qui avait organisé les manifestations a Paris du 26 janvier au ministére de la Solidarté nationale et le 23 rhars au Salon des médecines douces pour réclamer Ia liberté thérapeutique ~ est devenu une association (loi de 1901) par assemblée constituante le 4 mai 1985, dans les locaux prétés par le Fédération nationale des ass0- Giations d'usagers de santé, Un conseil d'administration de quinze membres a é1¢ élu, rassemblant au moins un représentant de chacune des associations présentes, ainsi qu'un bureau constitué comme suit: président Pierre Magnant ; vice-présidents : Yves Beaudron {CDUM), Roland Combelles (Fondation Solidarité de Toulouse) ct Marie-Noélle Lacaze (Fondation Solid: rité de, Lens) ; secrétaire : Monique Darraud ; secr taire adjointe “ Catherine Duchenne (Fondation Solida- ‘it6 de Paris) ; trésorier: Frangois-Xavier Chaboche. Au cours dela premise réurion du consit adm nistration, le 13 mai, ila ét€ décidé que l'action priori- thre ean de ster ies Segue du CODEN Is commission paritaire sur 'évaluation des médecines alternatives mise en place ~a la demande de Francois Mitterrand - par le ministére des Affaires sociales et de la Solidarité nationale et le seerétariat @'Etat chargé de Ja Santé. Il s'agira notamment d'élaborer des proposi- tions concrétes sur ’évaluation des conduites therapeu tiques. Le C.A. a, en outre, décidé d'apporter son= par- rainage » au lancement de notre revue Choisir la * La lettre de Francois Mitterrand. Le 4 mars 1985, le président de la République adressait & André Berge ron, secrétaire général de la CGT-FO, le message st vant « Vous avez appelé fon attention sur le développe- ment des techniques inédicales non conventionnelles, appelées médecines douces ou paralles. = sagit It une réalité sociale qu'il n'est pas possi- ble d'ignorer. Je me suis clairement prononeé pour Fou. verture d'un débat sur Popportunitéd'élargir la forma tion médicale & d'autres techniques dans lesquelles les médecines naturelles peuvent prendre place- Un rap- Port en ce sens a été remise l'année derniére au minie- tre de la Santé et sur sa demande, NDR il sagit du rapport Nibove#) Une attestation de compétence en acupuneture sera prochainement délivrée dans les facultés de médecine ainsi qu'une attestation de compétence en médecine manuelle. + Les Frangais sont aitachés a Ia qualité de leur médecine et beaucoup d’entre eux souhaitent la voir Souvrir & d'autres pratiques, alternatives ou complé- entaires, tout en étant assuré de leur efficacité et de eur innocuité «C'est dans cet esprit que le ministre des Affaires sociales et le secrétaire d’Etat a Ja Santé vont mettre en place un groupe de réflexion réunissant de facon pari laire des scientifiques et des membres du Collect de défense des médecines alternatives. Le groupe sera chargé d’établit une méthodologie d'évaluation des médecines dites différentes. « Les associations seront appelées & participer & ce debat avec les organismes scientifiques. Respecter la liberté de choix des malades, en leur donnant toutes les informations pour que leur liberté corresponde 2 une plus grande efficacité thérapeutique, tel est lobjectit recherché. » an + Groupe de réflexion sur les médes tel est Tintitulé officiel de la commis ¢ créée par le seerétariat d'Etat chargé de la Santé auprés du ministére des Affaires sociales et de la Soli- darité nationale. « Une des taches essenticlies de mon ministére, écrit Edmond Herve, est de garantir aux malades Vefficacité des traitements auxquels ils ont recours. (..) J'attends de ce groupe qu'il me fasse des Propositions propres & surmonter ces difficultés » (rela- lives a T'évaluation objective des médecines alternati- ‘qu'il établisse une méthodologie 4’évaluation adaptée @ ce type de thérapeutique qui satisfasse aux exigences de la science et de la protection de la santé Publique. » Quatre membres désignés par le ministére représen- tent université et la recherche ~ M. le doyen Pierre Cornillot(faculté de Bobigny) ; = M le Pr Simon Sehraub ; M. le Dr Jean-Yves Follezou ; — M. le Dr Pierre Janiaud. Quatre membres ont été disignés par le CODEMA = Mle Pr Raymond Pautrizel = Mele Dr Pere Tubéry M. le Dr Jacques Lacaze M. Pierre Magnant (président du CODEMA, représentant les usagers), Ce groupe, qui s'est réuni pour la premitre fois le 10 mai et se retrouve tous les quinze jours, doit remettre au ministre un rapport pour le 15 octobre prochain, ‘La télévision et les médecines parallétes. Le 15 février, Agence France Presse publie la dépéche suivante: « La Haute Autorite de Faudiove sucl,saisie le 14 janvier par Ia Commission rationale des cancers d'une demande de droit de réplique au magazine de FR3 » Médecines paralléles: précurseurs ou charlatans», estime que eette émission = parfaite, ment honnéter rigoureuse et équilibrée », 1appelle ni une intervention de sa part ni un débat contradictoire Le Pr Yves Cachin, président de cette commission, avait protesté (..) aupres des «neuf sages contre Témission diffuse le 28 septembre dans le cadre du « Vendredi » d’André Campana. Selon lui, ce pro- gramme avait « contribué & répandre dans opinion publique des conceptions antiscientifiques, voire 8 cau: tionner des traitements inefficaces ». La Haute Auto- fité souligne en réponse que « toutes les précautions ont prises pour éviter que Tes télespectateurs tussent induits en erreur». » ~ Le 8 mars, toujours sur FR3, notre ami André Campana consaerait son magazine = Vendredi » au Pr Jean Bernard, qui eut a repondre a bien des questions embarrassantes ~ notamment du doyen Cornillot, fort courtois ~ au point quis exclamait,& la fin de 'émis- sion: « Décidément, vous ne m’aurez rien épargné. » On apprenait au cours de cette émission que le Comité national d’éthique ne recevrait pas en son sein de repré- Sentants des usagers «en raison de lopposition des stax tistciens » (ces messieurs ont, en effet, peur que les problémes individuels prennent le pas sur la ‘bonne * moyenne » d'une colleotivité nivelée..). Notamment interrogé 8 propos de attitude autoritaire d'une cer: taine médecine qui se méle de régler la vie des gens aussi bien & propos des médecines paralléles que des problémes de meurs ~, le Pr Jean Bernard repondit que les médecins n’avaient d'autres pouvoirs que ceux gue leur conférait Ia socigté. A mediter, “Le'9 mars, Michel Polae consacraii son « Droit de réponse » sur TFI aux « Potions magiques >. Un tel titre ne présageait rien de bon. Il s‘agissait, évidem- CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985 - PAGE 5. ment, des « médecines douces », qui furent ridiculisées pendant deux heures, malgré le sourire et enthou- sme de Rika Zarai. On notait ailleurs absence des représentants du CODEMA. Le Pr Jean-Charles Sournia, qui a pourtant écrit jadis un livre trés critique 4 Végard du systéme de santé (Ces malades qu'on fabrique se faisait le champion de la médecine institu. ionnelle, en compagnie des Prs Escande ct Meyer, souverts'& toutes les hypotheses du moment qu’elles sont diment prouvées +: curieuse conception de la science qui veut qu’une hypothése soit prouvée avant etre énoncée, car comment prouver une hypothese sinon en la meitant & 'épreuve de l'expérimentation ? Et qui pourrait expérimenter sinon les professeurs sus- cités et leurs confreres — qui, seuls, en ant les moyens ? Le Pr Benveniste, présent sur le plateau, etait rude- ment malmené par ses camarades qui mettaient en Goute Ie sérieux et honnéteté de ses travaux sur ho méopathie ~ en évoquant une « médecine scientifique » seule digne d'exister et dont ils seraient, naturellement, les représentants éminents. Dans le brouhaha général de ta fin d’émission — habituel et sympathique désordre chez Polac -, excédé par le discours triomphaliste de ses chers confréres, le Pr Benveniste devfuit s'excla Mer, en substance :« I faut en finir avec le’ mythe de la rmedecine Irangaise la meilleure du monde !» + = L’ablation totale du sein est inutile en eas de can- cer». Tel est Ie titre d'un article du Monde du 28 mars Svoquant deux études américaines publiges récemment dans le New England Journal of Medicine. Pour resu. mer simplement, Pargument principal de ces études est que les métastases éventuelles d'un cancer du sein se sont défi produites avant intervention. Voila un sigcle t plus que T'on pratique opération de Halsted sur des centaines de milliers de femmes, sans aucune utilite Ce qui est « inutile » est, en Poceurrence, nuisible, cod: (eux et, surtout, profondément mutilant. Commentant cette information, le Pr Claude Jasmin (le caneérologue « qui monte ») y voyait au moins un avantage : celui de déculpabiliser les médecins qui Mauraient pas fait procéder «8 temps » & 'amputation de leur patiente... Mais quel argument déculpabilisera les médecins qui auront inutilement préconisé cette opération qui, pour les femmes, est plus qu'une ampuc tation physique : une atteinte & leur personnalite ? Cela pose un probltme de plus grande envergure celui d'un discours et d'une pratique sans vergopne ‘Ainsi la cancérologie « officielle » s'octroie le droit de faire n'importe quoi tant qu'il n'est pas scientifique. Ment prouvé que c'est nuisible ou inutile — et elle refuse en méme temps Je droit aux thérapeutes margi- naux de proposer d'autres méthodes, méme fondées sur une longue expérience. On arrive & cette situation * absurde oll certains cancérologues en sont réduits & mettre sur la table de nuit de leurs malades en phase {erminale la petite pilule de la mort», tout en accu sant les’ médecines alternatives d'etre « desespérantes Pour les malades et leurs familles + Homéopathie: vous aver dit « bizarre» ? Pour le Pe biguppe Meyer (qu se repand beaucoup gant ie médias, comme d'autres coneres, au méprs de Code de déontologie), Phoméopathic = ne repose sur sages donnée scientifique » et les remédes homéopathiques sont des « médicaments bizarres =, Cest Tare deal: ment, semble-t-il, de plusieurs de ses confréres et flotamment de ’Aeadémie de médecine qui essaient de faire pression sur les doyens duniversité pour interdire Tenselgnement de Phomopathie. Le Pr Meyer appelle PAGE 6 - CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985 « bizarre » ce qu'il ne comprend pas. Pourtant Phoméo- pathie fut, en Occident, la premiére médecine réelle- ment expérimentale — mais selon une logique différente de celle de la médecine moderne qui ne jure que par la statistique (oi individu est noyé dans une « moyenne » Quine le conceone pas) tans que Thoméopatic ext entigrement concentrée sur I'individu. on Quant au mode d'action des remédes homéopat! ques, particuligrement dans les hautes dilutions ob il existe plus une seule molécule du produit original, Crest davantage aux physiciens plutot qu’aux chimistes qu'il appartiendra dans le futur, d'apporter des éclair- cissements, En attendant, le Pr Meyer et consort sont « ouverts & toutes les hypothises du moment qu’elles sont dament Prouvées » tout en refusant d'expérimenter. Et de récla: mer que les sommes qui partent dans le remboursement des remédes homéopathiques Solent attribuées 21d «Techerche »... Mais quelle recherche ? * Leracket de la Sécurité sociale. Le meilleur moyen ur empécher les médetns de presorire un emde et Fesmalades de Tacheter Cet de'ne pes le fare fone ‘bourser par la Sécurité sociale. C'est ainsi que les trois quarts des remédes hioméopathiques et des. prépar tions magistrales (qui concernent aussi la phytothéra- pie ct Pallopathie non orthodoxe) devaient, au 1* juillet 1985, ne plus étre remboursés (mais au moment ol ‘ows. mettons sous presse, le déeret n'est pas encore Publié). I s'agit la d'un véritable racket de fa Sécurité Sociale & T'égard de ceux qui paient leurs cotisations et souhaitent cependant se soigner par la médecine de leur choix. Ce fait du prince met done en eause une liberté fondamentale, * L’Académie de médecine applaudit une expérience bielée. On connait ta liberté d'esprit du Pr Jacques Benveniste qui ne rate jamais une occasion d'apporter un éclairage lucide sur la recherche médicale’ tran gaise, Cela n’étonne done qu’ moitié quil ait accepté, a PINSERM, d'expérimenter plusicurs remsdes homéopathiques, bien qu'il fat seeptique au depart Etonnant quil ait obtenu des résultats posits. Moins Gtonnant qu'il ait subi des pressions (sans succts) pour u'l se taise. Surprenante la précipitation de TAcade. mnie de médecine a faire proceder (par une équipe du centre d'allergologie de I’hdpital Rothschild) 4 une contre-expérience rondement menée. Pas surprenant w'elle se révele négative, Sidérant accueil que TAca demie, en susenbiee plénire’s tase expérience biclée : en applaudissant a tout rompre, Ce nest plus de la mnédceine ni de la science, c'est du rand guignol ! ‘+ La cancérologie officielle officiellement dans Nim- passe. Le Pr Claude Jasmin nous parait un peu plus lucide que certains de ses confréres, peut-étre pour le ‘motif qu'il a subi dans sa propre vie les effets d'une grave erreur médicale, qu'il raconte dans son livre Parce que je coi au fendemain Baitions Robert ak font Dans cet excellent bouguin ~ od quelques paragra- phes insipides sur les médecines parallstes monte simplement qu’on ne peut pas tout connaitre.. le Pr Jasmin montre une sensibilité peu commune, Mais ce Qui est plus intéressant, ce sont ses interventions dans Ja presse ~ notamment médicale ~ ob il explique ealme: ent que lon n'avance plus du tout dans le traftement des cancers et quil faut trouver de nouvelles methodes «plus spécifiques » qui ne seront possibles que grice aux progrés de la biologie... A suivre. Dossier Physiatrons Solomidés : ce que le Laboratoire national de la santé a oublié de dire E Laboratoire national de la santé n'a rien révélé extraordinaire en 1985, sur des analyses effec- tuées en 1983 ; la formule du physiatron PS 4 A tombera bientot dans le domaine public. Cette formule contenant de luréthane est connue depuis 17 ans dans le monde entir, et experience clinique, depuis 35 ans, montre qu'elle n'est pas toxique pour homme, quand elle est prescrite correctement. Des travaux scienti ques ont té publigs, dont nous citerons les plus impor- tants 1968 : Publication du livre La Physiatrie et les Phy- siatrons synthétiques du Dr Jean Solomidés de la faculté de médecine de Paris, membre patron de I'Aca- ddémie des sciences de New York (éditions de Pinstitut Solomidés, Sceaun). Chapitre XII, « Effet ERP et ERP-uréthane - Acti- vités dlautres substanees membranotropes » ~ page 141: « Richet et Houdaille considéraient Yuréthane comme un poison physique », en .. 1893 (GR. Soe. Biol, 1893, 45,775); pages 141-142 : Warburg classait [I'uréthane] dans les poisons physiques... et serait une substance cancérigéne. En fait, Puréthane ne s'est montré cance rigene que pour une espe animale, la souris, et pour un organe de cette espéce animale, ie poumon » (War- burgh O., Science, 1956, 13, 309, et Albert Andr. Selec ty toxicity, page 300, Methuen & C. Ltd, Londres): page 142: « Mais Iuréthane est doué aussi de pro- prigtés anticancérigenes et antileueémiques, mises en Evidence depuis longtemps par Haddow et son école » (Haddow and Sexton, Nature, 1946, 157, 500 ; ~ Ludd- ford, J. Arch. F. Exper., Zellforsch, 1936, 18, 411; Lefevre, J-CR., 1939, 208, 301); ~ page 142:'« Sa complexation (de uréthane] avee * le ERP. (éther oxyde d'aleool rieinoléique et de polye- thyléne glycol) lui confére, & tui et au complexe entier, 44 nouvelles propriétés pharmacodynamiques (.-) 4) complexes ERP-hyporiodes injectés par Vote LV. chez l'homme cancéreux ou non’ choes thermique’ trois ou quatre heures apres T'injection avec frissons, tremblements,fidvre 3 39° et méme 40, qui dure deux ou trois heures et s'apaise rapidement avec un peu d'as- Pirie; ») complexes ERP précédents complexés avec de Turéthane & 2 ou 3 % : on ne constate plus aucune réac ton thermique apparent, aucun fron, aucun toe le..»: ~"dautre part, rendons hommage au Dr Solomidés @avoir cité, page 149, Felle et Mellanby (Journ Physiol., 1953, 119, 470), qui, en 1953, avaient décou- vert 'action de la vitamine A acide sur certains can- cers: « L'action de la vitamine A sur les globules rouges’dépend éuroitement de fa structure de la vita- mine. La simple estérification par Pacide acétique de Cette vitamine alcool li supprne tout pouvolr hemol}. tique ou presque, mais non pas son activité sur les chondrocytes»... et page 150° «la vitamine Aa les earactérstigues d'un peroxydogéne membranotrore et [a) deja. utilisée contre le cancer chez l'homme et Fanimal avec quelques results (Lustig et Watchel Zischr F. Krebsforch, 1936, 44, 53, Boller Ry sc F. Klin, Med., 1936, 130, 160) — et ce, bien avant la = brouille» des rs Mathé et Escande.. en 198, 4 propos de Pasion de cette vitamine cide, sus dee Exe de cancers du poumon 1969 : Communication des expériences américaines sur les physiatrons synthétques International Coleas ‘of Surgeon, 6 th European Federation Congress, (Lon- dres, S12 juin 1969}, Scientific meeting C2) form 1968) ~ par les médecins vétériniresIrwin'S. Morse et Paul 0, Nees (ls citent en historique) « Huit ans apres ses pre- mites expériences [aur le bacile de Koch), Sotomdse 2 injocte de Puréthane contenant Te disillat fod Ahuile de foie de morue dissout dans ERP par voie LV. dans le lapin, sans constatcr effets nolases Cs Solomidts,« On the augmentation oy iodination Of te ermicial and tubercolytic powers and concerning the Solubility in water of certain os (cod liver ll castor oil, peanut oil), CR Soc Biol 145 (part f) ST, 1949) ; (@ propos dui physiatron PS 4 A, sur les néoplas- mes mamnaies de a chienne) « La reduction de tumeur cst comparable a la transformation d'un grain de raisin (fais), en un grain de raisin sec »: «Apr le traitement, les tumeurs paraissent inactive ou tre dans une phase de remission =: ~ « Conclusion : l'étude préliminaire de l'effet du PS 4, A. composé drurcthancy diode, et donyde d'or thule de ein et de polyethylene glycol (ERPS sar ie néoplasme mammaire di chien, 2 revele une impor tante feduction dela taille de lo tumour aprts ties tnent. Une tontitéminimucn a pu gue oben. Ue tude complémentaire semble justice eite etude état en partie subventionnée par la Per Chemicals Company aia Wisconsin alapans Research Foundation ; publiée dans Remédes, n° 58, septembre 190. CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985 - PAGE 7 Aoat 1971 : Expérimentations américaines aux Arlington Research Laboratories Incorporated (Plain City, Ohio) agréés parla F.D.A. (extraits) 4) sur cultures in vitro de ceilules mammaires mali- anes, canines : le PS 4A est eytotoxique des dilutions extrémement faibles... ; ) ... sur des chiens de moins de 2 ans pendant $ semaines, présentant des signes cliniques de Ventité de la maladie des chiens (de Carré), injection S.C. de PS 4A. de 2.8 5 fois par semaine (5 ml/chien de moins de 20 livres ; 10 ml/chien de plus de 20 livres). Résumé x Aucun jugement spécifique concernant Pactivite antivirale du PS 4A ne peut étre formule [Mais] ame lioration clinique évidente de tous les chiens traites (7) Aucune réaction idiosyncrasique n'a été observer bien toléré dans tous les cas » = In stro, action cytotoxique du PS 4 A au 1/10 000 sur cultures de cellules normales de poumon humain embryonnaice (WI 38) et au 1/100 sur cellules eancé- feuses humaines de pournon embryonnaire (WI 382 Ra) ~ Le Dr Irwin Morse de ta Wisconsin Alumni Research Foundation (WARF) (déja cite) a confirimé effet cytotoxique in vitro sur cellules tumorales mam: ‘aires du chien (en culture). — Le Dr Paul O; Nees, de le WARF (dja cité), a injected 24 singes de 0.33 ml/kg & 0,99 ml/kp de PS 4 A, par voie .V., et & 8 singes du sérum physi « Les données biologiques (globules rouges, hemute. crite, SGOT, etc.) des singes traités (sur 28 jours) n'ont pas montré de différence par rapport aux animaue émoins. Aprés sacrifice, les observations macroscope Gues et poids des organes n'ont décelé aucune diffe. Fence entre animaux traités ct non traités. Les examens histologiques détaillés pour chaque animal traite confirment Vinnocuité parfaite du PS 4 A chez le singe », cité dans Chimiothérapie du cancer, constdére comme maladie @ virus. par le Dr 3. Solomidss en col. laboration avee le Dr E. Ronsin, médecin assistant de "hopital M.H. de Rothschild (2° édition complétée de 1976 tre édtion : 1952 -, édtions Le Franges), 1975: Le Pr M. Lapras, vétérinaire, expert toxicolo- gue, pharmacologue agréé (Ecole nationale vétérinaire de Lyon), présente un Compie rendu d'expérimenter son du PS 4 et de son composant 'emulsoy (ERP ou EOR PG 6000) oit nous lisons, 3 la page 2, la formule compltte du PS 4A. Emulsov :0.355 g Urethane : 0,15 g lode :0,0125 g Potassium : 0,0087 Ethylene alycol 0.05 g Nipagine : 0,0005 g Eau déminéralisée, qsp 5 ml et pages 25, 26, 27, extraits des conclusions : 1. Pour ie PS 4’, aucune toxicité aigué, a la dose unique maximum de’0,1 ml/10@ par voie intrapért néale chez la souris, idem a 0,1" ml/100 8 par vow imtraveineuse chez le rat. Pour ERP #10 % idem 2, Souris : voie sous-cutanée a la dose de 0,5 ‘l/20 g pendant 10 jours : aucune mortalité avec le BS 4A et 10 % de mortalité avec Mémulsov 10% Ag bout de ces 10 jours: amaigrissement et mauvais état général, [Extrapolé a un homme de 50 kg, cela Terai 1250 mi = 1 lit ~ par jour pendant 10 jours! Alors qu’en réalité le maximurn mis Jans une perfusion est de 40 ml par jour ou tous les deur jours. ] 3. Chez le rat, dose quotidienne de I mi/200 g pen- Gant 21 jours par voie sous-cutanée : modifications hématologiques et biochimiques statistiquement signi- ficatives, mais situées dans des limites restreintes PAGE 8 - CHOISIR LA VIE Ne 1 - JUILLET 1985 excluant existence de phénoménes toxigues spécifi- ues et systématiques. Cette toldrance satisfaisante est onfirmée par Tabsence de mortalite et les fables ‘modifications de la courbe de pois. 4. Adminstration préventive du PS 4 A pendant 8 jours par voieinrapétitonéale cher la sourisaugmen- tation de In résistance aux infections septicémigues colbacilazes et staphylococciques.. Bien que TERE augment la résistance, est mains sci. 5. Administration préventive pendant 8 jours du PS 4.4 et émulsov par voieintraperitonéale her le rat augmentation de la résistance aux infections locales BEE ue usted stenhocague dor phone \abots au jour diminue de 88 % de volume aye BS 4A, et de 76 avec PS4A dilue 3 30 Sate Tene Sov 8 10 % il rédut de 50 %, et ave 'émulov 3, réduction de 36 % 6, Tests activité anticancéreuse sur la leucémie L 1210 de la souris, meitant en évideace une fable aug. mentation de la-durée de survie des animaux ait avec le PS 4A, éventuele activité quips nsec: dante d'une action antimitotique spéeifique sur la lignée leueoeytaire. L'émulsov a 10% semble, ae contraire, dépourvu de tout effet antleveémigue cur L 1210) comme de tout effet antimitotique. L'emulsov & 50 % présente une nettetoxiité sans influencer le taux ae lobules bianes. 7. Aucune activité clinique en 12 jours sur des leu- coses et complications nerveuses de la maladie de Carré du chien, Résultats intéressants avec le PS 4 A én aérothérapie dans le coryza aigu ou chronique du chat sur 4.410 jours avee ameliorstions de 'eug neee ral, Muidification et diminution du jetage et plus reeric guérison. Des essais sur une plus grange detec Seraient a réalser afin de vérfier cette sett. 1975: Compte rendu analyse. Essais effectués in visro pat Finstitut national de la recherche soronan que (INRA) ~ station de recherches de virdloge et immunologic - 78850 Thiverval-Grignon te fo oe bre 1975, par J ASSO: Sur ceilules de muscle embryonngire de mouton en subculture, résultats im vitro avee PS (physiatton sit thetique) 4) pas de cytotonicité sur ces cellules av-deld de la concentration de 1/625 en 24 heutes ) pas deffets vrulicide, mais dsperition d'aprégats de virus (varigté Eevhyma eontagieun du mouton) par action possible des proprietés émubiiants. dee uit ¢) multiplication du virus Ecthyma, inhibée & 100 % UX concentrations supéricures 1/3 200 (environ 3/10.000) et aa concentration de 1/3200 Is mule plication du virus en plages est inhibée 480 % 24 et 25 novembre 1979 : Lyon - Colloque nternatio- nal sur les physiarons synthétiques du Dr Ir Solon des. Compte rendu complet pubié sous a ditecton du Dr Roger Bocquet Les Physiairons synthetiques cat Cancer (édiions Maioine, 1981) 1979 Bulletin de [Académie vétérinaire de France, 1979, 82, pp. 159-168 et 347-355, parle Dr Rees Bec, quet (vétérinaire, diplome a'études et de recherches eg Biologie humaine, section cancérolopie experimestate ¢timmunologie du cancers cerifieat de ycleene histologic générale) «Action de Tether oxyrcipog ge de polyethylene glycol 6000 (ERP, émultov ou FOR PEG] sur les lymphocytes de cheval: Sdlecte des Iymphocytes T: Faction de TBORBEG sure hor Phocytes Best absolument nett, ily sees Sive de cette sous population de iymphocytes” eur mitogene specitique ne permet pls alors de révéler Guot que ce soit.» I serait sGrement utile d'tudier maintenant de quelle maniére agit 'EORPEG sur le lymphocyte B. » 1980: Bulletin de lAcadémie vétérinaire de France, 1980, 53, pp. 539 3 546, « Action de 'EORPEG sur les memibranes celiulaires », par R. Bocquet Conclusion... i est & retenir que 'EORPEG agit différemment et suivant une différence de nature préexistante de la membrane cellulaire, qui se mani- feste, d'une part, par une morphologie’différente et, autre part, et par voie de consequence, par une coap: tation différente des cellules entre elles. Parmi ces cel- lules: les lymphocytes B et les cellules cancéreuses ‘montrent une sensibilité et une vulnérabilté toutes par. ticulieres..» 15 octobre 1980: Conférence & Genéve du Dr R. Bocquet invité par le Dr Lagarde et d'autres médecins Tour d’horizon des expérimentations effectuces & partir de EORPEG ou du produit fini, le PS.4A « .~ En ee qui concere Paction de ERP sur les cel- lules cancéreuses, j'ai pu faire des expériences qualita lives et observer qu’en l'ajoutant a une culture de cellu- es HELA [cellules cancéreuses humaines cultivées venant de la trompe de Fallope] donc cancéreuses, les celles prensient des formes geomerigues sez curieuses : pentagonales, hexagonales, extériorisan Sins une modification de la tension superficelle des membranes, alors que ce phénomene ne se produisait pas avec les cellules Vero de rein de singe, cellules nor- ‘males habituées a vivre en lignée continue’ » 1980 : Revue Remides n° 56, janvier 1980 (revue de Tnstitut Solomidés) par le Dr Bocquet, « Introduction Ala recherche immunitaire de base de ! EORPEG » = + Conclusion ... action antilymphocytaire B est bien due au principe actif nommé éther oxyricinoléique de polyéthylene glycol 6000 [contenu dans le PS 4'A. et dans d'autres formules de physiatrons : au total: 13. formules injectables, buvables ou & usage local]. » 23 juin 1980: Marseille, conférence du Dr Henri Gozzi, (Remedes, n° 58, 9/1980) :«... Les PS, de Jean Solomidés sont constitués par Mémulsov ou ERP, ot ether oxyde ricino-polyéthylénique, qui a la propricté de se complexer avec diverses substances dont certai- nes, fort connues comme Turéthane ou acetate de potassium... les P.S. mis au point par le Dr Jean Solo midés aprés des travaux commencés & Mnstitut Pas teur et terminés a "institut de Seeaux sont dépourvus de toute toxicité.. ct sont: antibactériennes et antivira- les, antalgiques, régénérateurs cellulaires, immunopro- tecteurs.» Fin 1980: parution du livee Cancers, Lumiére sur les thérapeutiques rejetées par le Dr Philippe Lagarde, Sdité par auteur, ol sont évogués, pages 83 a 100, les physiatrons synthétiques du Dr Solomidds, et, pages 91-92, les diverses formules qualitatives des P.S, (quan- titatives pour certaines) of Ton constate la’ présence a'émulsov, d'uréthane, ete. Revenons 4 1952, date de mise sur le marché du ral-Uréthanc, AMM renouvelée en 1957 (AMM, n° 3023266), boite de 12 ampoules injectables de 3 iL remboursé & 70 % par la Sécurité sociale. Formule du Dr Solomides, & Vorigine exploitée par le laboratoie Biosthabilex, puis repris avant la mort du Dr Soloms dis, par le laboratoire Sceaux-Pharma, laboratorre Dharmaceutique légalement enregisiré et apres par le ministére de la Sante, ‘Le Citral-Uréthane était le premier physiatron du Dr Solomidés, il état en pharmacie, remboursé 4.70 % sur prescription médicale, inscrit 4 aucun des tableaux des substances vénéneuses (A, B ou C) et libre a la vente. jusqu’a janvier 1985, od'il est retiré du marché sur ordre du secrétariat d’Btat a la Santé, avant que celui- ci ne fasse de méme pour les P.S. vendus en dehors da circuit pharmaceutique. Son prix, au I* janvier 1985, était de 7,20 F Ia boite de 12 ampoules, Sa formule était (voir le Vidal 1985) Citral 0,06 Uréthane 0,12 ERP. 0,24 (éther oxyde d’alcool ricinolgique et de polyéthyiéne glycol) Eau distillée, qsp 1 ampoule de 3 ml Boite de 12 ampoules injectables avec les proriétés décrites dans tous les Vidal, depuis de nombreuses années : » Adjuvant des traiiements antimitotiques, bactéricide, antiviral, fungicide, antal- Bique, cytophylactique. Indications: algies néoplasic ques, zona, eczémas. » - et, sur Pemballage, ry etal Insert: « bactéricide, fungicide, antiviral, modificateur du terrain, désensibilisant et eytophylactique » ~ done mentions admises par le ministre de la Sante d'aiors ct ses successeurs jusqu’’d janvier 1985 (Soit pendant 33 ans..), date des'poursuites judiciares contre institut Solomidés et les autres thérapeutiques dites paralléles, telles celles du Dr Tubéry et les solutes de Vernes. Signalons qu’a propos du Citral-Uréthane, les cen- {res antipoisons et de pharmacovigilance de Lyon et de Grenoble, interrogés par une pharmacie, fin 1984, n effet secondaire ou indésira. ble, rien n’était porté sur leur fiche concernant le Citral-Uréthane, si ce n'est & Lyon une intoxication aigué par dose anormale qui n'avait rien a voir avec une utilisation correcte ~ Nous ne parlerons qu’ peine du document de la Sova, du groupe international Cela Merck qui produit Témulsov O extra P spécial (utilisé dans les PS) pour usage pharmaceutique, chapitre des toxicités ~ toxicité aigué ar voie buccale est pratiquement nulle, dose lethal (eats) : 37 g/kg ar voie veineuse kyke : ~ toxicité chronique _ a Yoleparentérale (rats): aucune action torque suit le foie, i les reins ; par voie digestive (rats), tr8s peu toxique, lepine augmentation du rapport sérique cholestérol-phospholic pides. Voila pour la plupart des travaux expérimentaux toxicologiques qui, dans leurs détails, feraient plusieurs centaines de pages. . Nous ne parlerons pas ici des travaux et observations cliniques en médecine humaine, ni des témoignages des malades, ces documents péseraient plusieurs centaines de kilos, et dont les témoins vivants, cancéreux et scle- rosés en plaques ou atteints d'autres maladies graves, guéris ou en cours de traitement, réclament avec leur médecin traitant, leur droit la vie eta la liberté de se soigner avec les thérapeutiques alternatives, reconnues ou non par les « sommités » officielles, avant de vor leur Légalisation dans le circuit officiel de distribution les pharmacies. Vienne, le 14 février 1985 dose Iéthale (souris) : 3,60 René Minssieux. préparateur en pharmacie, membre du Comité vienna d'information et du Collectif national pour la défense et lexpérimentation des médecines alternatives CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985 - PAGE 9 fa Informations thérapeutiques Cette rubrique est destinée a la fois aux malades et a leurs médecins. Nous ne croyons pas que la médecine doive ri fester le champ clos des seuls diplomés. Nous ne ‘croyons pas que les malades doivent rester ignorants des moyens qui sont mis a leur disposition, Le malade doit etre capable de discuter avec son médecin et de lui transmettre, le cas echeant, des informations utiles sur les alternatives thérapeut les garanties dites scientifiques exigées par les cri 1e5, méme si celles-ci ne présentent pas toujours res académiques. Ainsi, malades et médecins pourront élargir leurs connaissances et leurs possibilités de choix. Bien entendu, cette rubrique, comme ensemble de notre revue, est ouverte a ta critique (argumen- ‘60, si possibie) de ceux qui ne partageraient pas nos opinions ou qui souhaiteralent simplement | aboré"des corrects ou des complorsents dinformanos Les extraits de plantes africaines dans les leucémies lymphoides chroniques A leucémie Iymphoide chronique (LLC) est une I prolifération ivmphocytaire différenciée : les élé- ‘ments cellulaires ne présentent, sous le micros- cope, aucun signe de malignité. Méme si Yon trouve parmi eux des éléments jeunes, ils n'ont jamais les caractéres de difformité et de monstruosité rencontrés dans les leucémies aigués et dans les Iymphosarcomes, Méme si Pon observe des poussées cliniquement aiguts, on ne voit presque jamais la transformation histologi= que en leucémie aigué ; c'est, & ce sujet, le contraire de Ja leucémie myéloide chronique qui, elle, évolue tou jouts vers une forme rapidement mortelle de leueémie aigué. Elle apparait en général aprés 40 ans, et souvent beaucoup plus tard. La durée de survie, avee ou sans traitement est de 2 4 15 ans. Les causes de la mort sont 4) Linsuffisance médullaire lige & la prolifération lymphocytaire dans la moelle osseuse. Elle peut étre alobale, sur les trois lignées rouge, granulocytaire et Plaquettaire, ou particlle, atteignant spécialement La lignes rouge, ce qui est redoutable chez les personnes gées. La granulopénic est aussi un danger frequent, gue Ton apprécie bien entendu aver le nombre abl lc granulocytes au mm 8) Le syndrome humoral proprement dit est rare- PAGE 10 - CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985, parle Dr ierre Tubéry ‘ment préoccupant. La radiothérapie réduit trés vite les ganglions devenus genants ou dangereux par leur volume. Mais I'infiltration lymphocytaire dans un ‘organe vital peut étre grave: 'imtestin, la lymphoma tose peut eréer une hypoprotidémie mortelle et dans les reins, on peut avoir un tableau de néphrite interstitelle grave, mais réversible si Yon agit efficacement sur la prolifération Iymphocytaire. Thérapeutiques connues 4), Antimitotiques Crest d'abord le chlorambucil (nom de spécialité francaise : Chloraminophene) qui est trés souvent eff ace’ pour réduire la prolifération lymphocytaire, ce ui, dans un premier temps, permet souvent la restau ration des autres lignées si elles étaient déja attcintes Mais usage prolongé finit par atteindre aussi les autres lignées et précipite l'insuffisance médullaire glo. bale. Tous les hématologues le savent, ct seule expe. rience clinique permet de préciser le protocole optimal pour chaque malade. LLorsque le chlorambucil devient inefficace, on essaie le protocole utilisé dans les Iymphosarcomes vinealeu. rocristine (Oncovin) et cyclophosphamide [Emdoxan) Efficacité fréquente mais toujours éphemere et armes double tranchant comme tous les antimitotiques. En effet, T'action des aleoylants (chlorambucil et cyclophosphamide) est anti-ADN et anti-ARN, et FADN des lignées normales est le méme que celui de la lignée proliférante. Il n'y a pas d'espoir de guérison de In LLC avec les antimitotiques, contrairement & ce que Tron observe dans certaines leucémies aiguds. ‘) Autres thérapeutiques connues est légitime d'utiliser = les Séroeytols, surtout SRE et, si utile, Tromboey= tes et Lympho : les PS. de Solomides ; = la Spndrolysine le Viscum abun (Je n'ai pas d’expérience sur les autres produits.) Ce a’est pas te lieu de revenit sur la pharmacodyna- mie de ces divers produits: mais on peut dire que leur effet bénéfique dans Ia LLC vient surtout de leur action stimulante sur la granulopoitse, ce qui peut limi ter, au moins pour un temps, la prolifération lymphoey. taite par effet de compétition, Il n'est pas frequent observer une diminution rapide du nombre absolu des lymphocytes avec leur usage, méme pour ceux de ces medicaments qui ont une action anticancéreuse directe: la raison me semble étre cette prolifération Iymphocytaire n'est pas un vrai cancer au sens histolo- sigue. De plus, les thérapeutiques injectables sont diffciles a utlisertrés longtemps, dans cette maladie chronique oi les malades peuvent se sentir pendant une durée prolongée en bonne santé apparente. Justification pharmacologique de l'utilisation des modificateurs de membranes cellulaires présents dans certaines plantes africaines Les résultats surprenants que certains guérisseurs «Afrique noire obtiennent dans le psoriasis et l'eczéma ont amené notre équipe de recherche 4 etudier deux plantes tropicales : Securidaca longepedonculata (SL) et Lasiosiphon kraussianus (LK) (actuellement rnommé Gnidia kraussiana) 4) Dans le SL. nous avons étudié, aidés par des tra- vaux belges et portugais, un corps obtenu par Uhydro- lyse d'une saponine la sénégénine. Il semble que Faction de ce corps dans les allergies de type 4, 8 médiation Iymphocytaire T, soit due a Vin- hibition de ta transformation blastique’ des lymphocy- Cette inhibition a é1€ prouvée in vitro au centre de ‘wansfuston sanguine de Toulouse par méthode optique et au Centre national des seléroses en plaques de Hol- lande par méthode radio-isotopique. De plus, in vivo, de trés fortes doses de sénépénine provoquent chez le rat une atrophie du thymus et de tout le tissu Iymphoide. Les cellules caneéreuses in Vitro sont inbilbées mais non détruites. Il n'y a aucun effet sur les virus & ADN ni sur les virus ARN, il n'y a pas deffet sur la leucémie des souris L 1210. La toxicologie montre que cet effet de diminution de la prolifération Iymphocytaire n'est accompagné dau ccun autre effet sur les lignées granulocytatre, érythro- cylaire, plaquettaie. En résume, eete action est ~ spécifique de lalignée Iymphocytaire ; - inhibitrice de la prolifération, mais non destruc- trice de cellule Cette action ne porte pas sur le noyau, mais trés vrai- semblablement sur la membrane cellulaire qui, elle, est spécifique de chaque varieté de cellule Pour obeir & cette inhibition, les celfules doivent avoir des récepteurs de membrane, ce qui est le cas de la majorité des lymphocytes de la LLC. Mais ce nest pas le cas des Iymphoblastes des leucEmies aigués, ainsi que de certains lymphoblastes observés dans certaines LLC. Ce fait explique que Yon ait parfois besoin de couries périodes dantimitotiques dans certaines LLC particuligrement évolutives eta cellules tr jeunes. b) Dans Vautre plante (LK) les principes actifs ne sont pas tous identifiés, mais une préparation spéciale de cette plante, obtenue en particulier par dialyse (Goa, en abrézé, LKD) a des propriétés voisines de la sénégénine. Ce produit, LKD, est plus destructeur des membra- nes fragiles. Sil n'a jamais d’effet aplasiant per os, les formes injectables a forte dose peuvent avoir chez Tani mal un effet aplasiant sur les autres lignées. Signalons un effet qui semble paradoxal : il augmente souvent les ‘gammaglobulines forsqu’elles sont trop basses, cela est en relation avec Phyperplasie plasmocytaire souvent observée, et ce phénoméne rend le LKD tres utile en allergologie. Toutes ccs propriétés rendaient donc légitimes les essais de ces médicaments dans les LLC; mais apres avoir vérifié que la toxicité est faible ou nulle, la seule question importante est, bien entendu * sontsciles et caces Et, si oui, quelle est la meilleure ? Selon notre expérience on peut dire que toutes les possibilités existent pour ces médications ~ parfois les deux sont efficaces ; ~ parfois une seule est efficace : = parfois aucune des deux ne semble efficace si la forme de LLC est particuligrement évolutive, mais la suite nous dira que, si ’on continue & Jes administrer, on pourra cependant faire une grande économie d'anti> mitotiques, ce qui sera bénéfique pour la durée et la qualité de ia survie des malades Dans les observations cliniques, on essaie d'abord un produit (le SL en premier car pas du tout toxigue) puis autre si le premier n'a pas été opérationnel ; dans les cas graves, on fait épisodiquement appel aux antimito- tiques Cas cliniques Sur 10 observations, cing malades que j'ai suivis per- sonnellement depuis lé début, ou presque, de leur mala- die sont tous en vie et ménent une vie normale ou 4 peu pres normale. Cing autres malades sont décédés : qua- tre d'entre eux ont commencé notre thérapeutique & un stade tres évolué de leur maladie le cinquitme a aban- donné notre thérapeutique aprés un premier échec par le SLMg. Stratégie générale ‘Sauf raison spéciale, on commencera par le SLMg 6 89 gélules par jour pendant vingt jours. Avant et aprés cette période de vingt jours, on pratiquera un bilan : numération-formule sanguine ; plaqueltes : éventuellement, vitesse de sédimentation et electropho- Le deuaitme bilan permet de tester refficacité sur la diminution du nombre absolu de lymphocytes circulai- res, sur la levée de laplasic médullaire si celle-ci se manifeste déja ; le critere le plus important est la levee de Vaplasie médullaire. Autres eritéres secondaires Ia correction, sls sont présents, des parametres inflam: matoires et de Mhypogammaglobulingmie. Si le bilan est amélioré, on garde le SLMg aussi longtemps qu'll est efficace : Tun de mes malades en a pris pendant 7 ans de fagon continue ; je ne lui en redonne maintenant qu'au printemps et en automne, en entretien, car sa for- mule est strictement normale. $i le bilan n'est pas ame lioré, on passe au LKD : 6 & 9 gélules pendant quinze Jour seulement: cette durée suit pour apprécier son efficacité. Memes eriteres, mais ton at Fethenctte cot bonne, on passera & une administration intermittent ‘méme posologie, 2 & 3 fois par semaine ; ou bien arrét CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985 - PAGE 11 complet sila normalisation des paramétres est obtenue si ni Tun ni Pautee ne sont efficaces, on essaiera sles lymphocytes sont supéricurs 4 50 000, ou si laplasie commence 4 se mantfester, l'association ‘SLMg 6 9 par jour et chloranbucyl 2 a 4 par jour ; controle tous les jours. Arrét du ehlorambueyt lorsque les Iymphocytes sont aurdessus de 20 000 et continua: tion du SLMg quotidien, Si la situation se deteriore trop vite (apres un & deux mois d'arrét du chiorambu yD), on peut faite ia méme association chlorambucy!- kb. En général, les formes les plus évolutives peuvent dire stabiliséesavee des cures tres Episodiques du chlo: Fambueyl. Celui-et peut ctre remplace, sil deveran inefficace ou toxique aprés plusieurs années, par quels ques pesfusions toujours @ minima, de Oncovin (VCR) et cyclophosphamide (CPM) A propos des On peut done espérer, de cette expérience encore trop ltée Pane survie prolongée et confortable pour les formes les pls graves “Tun espoit de guétison pour les formes les moins Crest appréciable, je pense, pour une maladie que Yon qualifie parfois de trés lente et presque bénigne, ais qui peut tuer souvent des adultes de 40 a 50 ans, dans un délai de 18 4.24 mois ; cela mérite que ces thé Tapeutiques non toxiques soient expérimentées une échelle plus vaste permettant des appréciations statisti ques valables. Dr Pierre Tubéry (CES d'immunologie) anticorps tissulaires de Thomas ‘Nous rappelons aux médecins qui pratiquent la séro- thgrapie tissulaire que cing sérums spécifiques selon la méthode de Thomas sont dispontbles en France ef rem. boursés par la Sécurité sociale Spécyton cartilage-parathyroide (suppos). Indica tions : arthroses et affections du cartilage. Régulations du métabolisme du caleium : ostéoporoses, hypercal. Ciutie, consolidations des fractures. ‘Spécyion cerveau-moelle (suppos). Indications Chez l'enfant et l'adolescent : état asthénique, retard ct surmenage scolaire, perturbations affectves, Chez Vadulte: psychasténies dorigines diverss. En gériairie: troubles de la mémorisation,sequelles accidents cérébraux. yon histamine (suppos), Indications: syndrome prémenstruel et troubles lige a la congestion utero-ova Fienne et mammaire, état hyperhormonal préménopati- sique Visioglobine (suppos). Indications : traitement de fond des troubles visuels ehroniques de Pacuité visuelle dans: Tes lesions dégeneratives de le rétine, la depen: Tescence maculaire sénile, les myopies fortes évolutives Toujours d'actualité... Le Dossier Sérocytol (1980) de Francois-Kavier Chaboche richesse et de cette objectivité, » Prix public, le volume des, Par correspondance : 45 F franco de port. |. Aux associations : le stock de livres a JS PAGE 12 CHOISIR Ne 1 - JUILLET 1985 (avec ou sans lésions rétiniennes), les suites opératoires de décollement de la rétine. Les Iésions traumatiques de la cornée. Embryoglobine (creme): brilures, plaies et ulcdres torpides. Embryoglobine (soluté lyophilisé pour usage externe) : uleéres variqueux, ulcérations post-traumati- ques et postehirurgicales, séquelles cicatricielles de Dlaies diverses, brilures. Embryoglobine (suppositoires) : traitement des asthénies de toutes origines, traitement adjuvant des pastrites. Ces remides sont fondés sur les mémes principes que les Sérocytols (dont ils sont les précurseurs) & quelques différences prés dans le procédé de fabrication (pré- sence d'albumine dans les Spécytons pouvant prover quer une légére allergie sérique sans gravité). Néan- moins, ils ont leur place dans arsenal thérapeutique «biologique» ct immunomodulateur. Les indications données ci-dessus, fournies par le Laboratoire fabricant, ne sont pas limitatives Ia perspicacité du médecin doit lui permetire d'utiliser au mieux leurs possibilites, | siz, UN « dossier » au plein sens du mot... tel qu'on souhaiterait en trouver toujours un de cette Jean Palaiseul (dans Nouveaux Espoirs de guerir, 1984) (294 pages) : 30 F, intégralement versés au profit des associations de mala- Disponible a la Fondation Solidarite, 133, avenue Charles-de-Gaulle, 92170 Vanves. ant ét@ payé par un généreux bienfalteur, nous tenons & votre disposition autant d'exemplaires que vous lo souhaitez, de transport). Renseignements : Catherine Duchenne : (1) 644.04.18. litre gracieux (participation mux frais Prévention — Hygiéne de vie leur choix ; c’est aussi, pour les bien-portants (et ceux qui Souhaitent le redevenir, la possibilite de e pas tomber malade. {,Choisir la vie », ce n'est pas seulement, pour les malades, la possibilité de choisir les thérapies de | faut replacer le probléme de la maladie dans la sghetto » de la médecine conventionnelle ~ qui a tendance a ne voir que les maladies ot non loo Fite ae fe aeeaerol due les symptomes et non les causes profondes ~ i faut déplacer 'axe de gra, Perspective plus vaste de la santé. Pour sortir du Mite de la médecine de 1a perspective thérapeutique a une perspective de prevention. Nt feat Gomprendre qu'il n'y a aucune chance de vraiment guérir une maladie sans comprendre en proton. deur ce que peut et doit tre la santé, Ce sera le sens de notre rubrique « Prévention ~ Hygiéne de vie » oi seront présentées les différen- tes approches, parmi lesquelles chacuri pourra choisir, selon ses affinités et selon ses besoins. | Instinctothérapie : nature contre cancer UCUN facteur de risque de cancer rest « A probablement plus important que aliments tion.» Tele ext a conciusion gue publi on 1980 def le es offi Advances in canter Researched la suite d'études épidémiologiques entreprises & échelle plantaire. fusquerl, te eaneéreux gut oot parler de" nutrition 3 sot medecin ne ae sa ga prendre au sérieux, Le monde de la cancérologie devra Aésormais se rendre a Tevidence Ie Tacteuyalimen: taire dott ete compté parm les eauses principales es maladies néopasiques. comme ia dei fall le Tare our les maladies eardiowasculatres,ce qu totlise: 0a Gompte dee malnutrition. 8 “ede le mortalitéen pays cle ‘Or, supprimer Ia cause consttue bien souvent la thé rapeutique Ia plus efficace, surtout lorsqu'l agit de Sito fa Buersom 4 ong terme Il appartieat done spa tenant aux ehercheurs de determiner avee emacttade autls sont, dans Talimentation humaine, les facteots eptibles d’induire soit la cancérisation de la cellule. ale soit la defaillance du syateme mmunologsque On estime actuellement que Talimentatios eerie crdinaie apporte quotdiennement 4 Torganion oe 4quantité de substances eancerigenes équavglants dong paquets de cigarettes, les substances carbomsecs cn arameliscesjouant le role dintisteurs au mame ttre Aus Is goudrons de la fumée du tabac. Par contre, on ne sait pas grand chose quam aux eventuels mecenis: mes qu pourrient exphuer, 4 partir des processus par Guy-Claude Burger nutritionnels, a défeillance immunologique qui permet 8 la cellule cancéreuse de proliférer. Dans ce domaine, la recherche analytique bute sur Pincommensurable complexité des phénomenes en présence, et les progres réalisés sont restés généralement décevants. La demar- che instinctothérapique propose une approche diffé- rente du probleme, tentant de remettre le facteur alf- entire la place qui semble fi reveni En effet, jusque dans un passé relativement proche, homme consommait a état brut les aliments qui ‘rouvait dans fa nature ~ fruits, graines, racines, @uts, Viande, etc, ~, sans savoir encore les transformer pat aucun artifice, Le code génétique humain s'est done laboré d'abord de maniére 4 assurer T'assimilation cor- recte des substances présentes dans ces aliments «ori- Binels» Ce n'est qu’avec le développement de f'intlligence conceptuelle que os ancéires se mirent a ameliorer leur ordinaire & Naide des divers artifices qui consti: tuent encore aujourd’hui notre art culinaire. Cepen- dant, la cuisson, le mélange et les operations de cusine en général provoquent apparition, au sein des subs: trats alimentaires, de molecules nouvelles (par exewe ple: les molécules de Maillard) qui ne se rencontrent pas dans les aliments originels. De méme, le lait animal et ses dérivés renferment des molecules: propres au étabolisme du bovin qut n'ont rien a faites prior dans le tube digest humain ;certaines plantes alimens taires issues de mutations ou d'hybridations relative CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985 - PAGE 13, iment récentes peuvent également synthétiser des molé- cules qui n’étaient pas représentées dans la plage ali- mentaire primitive. Quelles que soient leur Origine et Tour nature exactes, il est évident que de semblables molécules « non originelles » peuvent poser au métabo- lisme humain des problémes nouveaux, voire insolu- bes, notamment s'il lui mangue les enzymes nécessai- res pour les transformer correctement. Or, certaines molécules incomplétement transfor- mées’ peuvent conserver une structure étrangére au « moi = immunologique et jouer, de ce fait le role d'an- lignes. Lingestion répéice d'un tel type dant pourra, dans certains eas, induire un état de tolérance Immunologique, entrainant une infiltration progressive des sus et un «marquage» cellulaire dans to ou partic de Vorganisme. Le systme immunologique sera &85 Tors confronte au dileme suivant: ou bien eat, de tolérance sera maintenu, ce qui laissera le champ libre Ja profifération de toute cellule caneéreuse dont les antigénes spécifiques entreront dans le spectre de la tolérance précédemment induite (fait d’autant plus probable que la mutation cancéreuse aura &t& provo- quée par linfiltration de I'antigene inducteur de la tolé- ance dans le génome de la cellule), ou bien Pétat de tolérance sera levé et le systéme immunologique sera amené a détruire les cellules marquées par l'antigéne considéré, d’oii les manifestations allergiques et les ‘verses maladies dites autosmmunes. Cette théorie unitaire, qui a V'avantage de rattacher conjointement I'étiologie des maladies néoplasiques et celle des maladies auto-immunes aux notions les plus Tondamentales de la biologie, a €€ confirmée systéma- tiquement par les observations que nous avons pu faire dans le cadre de Tinstinctothérapie. Elle permet ’ex- pliquer Pamaigrissement caractéristique qui accompa: fine T'évolution des cancers (sortie de tolerance due & Fimportance du développement tumoral) de méme que le basculement dans T'auto-immunité que nous avons pu constater, par exemple, chez un sujet guéri dun cancer du sein et atteint peu aprés de polyarthrite rhu- matoide. Elle pourrait proposer une heuristique nouvelle & la recherche des causes des maladies néoplasiques et auto-immunes qui semblent, avoir résisté aux méthodes approche utilisées jusqu'ici. Dans 'immédiat, elle pourrait fournir& la cancérologic une arme thérapeuti= que a la fois préventive et curative, dépourvue de toute ocivité et relativement peu onéreuse, tant donné qu'il suffit de supprimer dans Valimentation toutes les sou es possibles de, molécules « non originelles », c'est dire tous les artifices culinaies, Ie lait et sos dérivés, ainsi que certaines plantes alimentaires comme le bIé qui est issu d'une hybridation interspécifique. Dans les conditions alimentaires ainsi définies, on observe, de plus, la remise en fonction des mécanismes ar Liespérance de vie progresse, mais 1a santé régresse. Selon des statistiques américaines récentes, espérance de vie générale est en progres (70 ans chez homme, 79 ans chez. la femme), mais lespérance de vie «en bonne santé» est en baisse (59 ans chez homme, 60 ans chez la femme). On vit done plus long- temps mais on est davantage malade, malgré les « fan- tastiques progrés + de la médecine. © Diaprés étude de Sir Richard Doll, la cigarette est responsable dans 43 % des cancers, et les facteurs ali- mentaires dans 35% des cancers, en tant que facteurs favorisamts PAGE 14-CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985 primitifs de V'instinct alimentaire : V'alliesthésie olfac- tive et gustative permet effectivement de découvrir, dans chaque cas particulier, les aliments requis par Vorganisme pour rétablir au’ mieux ses diverses fonc- tions, ce qui contribue notablement a Vefficacité de la méthode. Dessin de Frapar, dans la Guerre du cru de Guy-Claude Burger. (rots reserves) Parmi les résultats déja obtenus. nous signalerons notamment deux cas de leucémie myeloblastique aigué, un cas de dendriome méningé (récidive inopére bie), un cas de tératome trophoblastique indifférencié avec métastases pulmonaires, trois cas de mélanomes avec métastases diverses, un cas de carcinome avec importante métastase pulmonaire, un cas de sarcome Jymphoblastique du pharynx (stabilisé aprés opération et irradiation), un cas de tumeur au col de Tuterus régressée avant opération. Ces guérisons ont été abte- tues sans chimiothérapie, cela contre seulement tro échees parmi les patients disposant d'une marge de Sur- vie de plus de trois mois au. moment ot ils commen- gaient Vinstinetothérapic. Des résultats tout aussi encourageants ont ét€ obtenus avec divers cas de mala~ dies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoide, la sclérose en plaques, le lupus érythémateux diss ming, Puleére variqueux, etc. Notons encore la dispari= tion systématique de la douieur inflammatoire, meme en phase finale de cancers ou de leucémies. Guy-Claude Burger licenci és sciences Pour tous renseignements, vous pouvez vous adresser & Guy-Claude Burger, Chateau de Montramé, Soisy- Bouy, 77650 Longueville ‘* Des expérimentations cliniques positives en homéo- pathie. A Marseille (Pr Albertini) : Hypericum 18 CH et Arnica 7 CH testés sur 60 sujets atteints de névralgie dentaire. A Vienne (Dr Aulagnier) ; Opium, Arnica et Rapha~ nus 9. CH ont permis d'améliorer le transit intestinal du quart des opérés de l'abdomen, A Bobigny (Pr Chevrel) opium 13CH autres expérimentations se poursuivent. résultats semblables avec testé sur 100 malades. La vie des associations Cette rubrique est ouverte a toutes les associations d’usagers de la santé qui peuvent nous envoyer | leurs textes et leurs informations. (Un accord particulier peut étre mis au point pour les associations qui souh raient publier tout ou partie de leur bulletin au sein de la revue CHOISIR LA VIE.) La vie associative est le moteur méme de notre mouvement. C'est pourquoi nous devons privilégier leur action, de la facon la plus ouverte possible. Dans ce premier numéro, 1 résentation n'est ni exclusive ni limitative. Nous | les autres associations qui en feront la demande. ‘ous présentons, & titre d’exemples, quelques associations. Mais cette résenterons, dans les prochains numéros, toutes. Merci de nous écrire. Groupement d’action des scléroses en plaques La selérose en plagues (S.E.P.), reste la plus mysté- rieuse des maladies. Bien que touchant environ 40 000, 4 50.000 Francais avee 1 500 & 2 000 cas nouveaux dia- ‘nostiqués chaque année nous disent les statistiques, 40.000 & $0000 jeunes Francais gravement touchés par cette maladie et elle reste pourtant « la maladie du silence»? Parce que ce chiffre est considéré insuffisant pour y préter attention, Copendant comme ies statistiques sont ce que Ton veut bien en faire, un autre chiffre a été avance 280 000! Pourquoi cette différence ? Probablement parce que, dans le premier chiffre, ne sont repris que les cas trés invalidants. Or un grand neurologue francais a déclaré au cours d'une émission Aélévisée, et se plait meme souvent & le répéter au cours de conférences ou d’interviews, que les sclérosés en pla «ques a forme bénigne couraient les rues. L'image est belle Ii ajouse meme gue comprendre le mécanisme de cette maladie permettrait d'en stopper Pévolution et pporterait du méme coup la guérison. Crest d'accord, mais il ne suffit pas de le dire en continuant de suivre obstinément des voies qui hélas ! nous aménent de congrés en congrés & en tirer les, memes conclusions: = Foujours beaucoup dincertitue des et pas de traitements étiologiques. » ‘médecin qui le pratiqueront. suite de ce traitement. « C'est la raison pour laquelle not 08 que I'utilisation et l'éval males d'efficacité et pour mi Particuliers, «Ce travail d'équipe est indispensable si 'on ne veut pas perdre enc des statistiques valables et ainsi justifier de | « Nous comptons sur votre compréhensior | * Groupe de recherche et d’étude des thérapeutiques alternatives et complémentaires, secrétariat Dr Marc Dumont, BP 48, 62800 Liévin. Le Groupement d'action des sclérosés en plaques communique « La connaissance du nouveau protocole thérapeutique correspondant a la théorie cellulaire de la sclérose en plaques du Dr Gernez et I'interét qu'il suscite chez les malades nous amenent a souhal- ter que la mise en application ne soit réalisée qu’aprés une bonne information tant du malade que du ~~ De plus, le recensement des résultats obtenus sera de la plus grande importance pour la bonne tre association a demandé la participation du GRETAC * de facon luation de cette thérapeutique soient menées dans les conditions opti- eux répondre a toutes les questions que pourront poser certains cas la validation ou non de ce traitement. Nn et vous en remercions a l'avance. » Test done nécessaire d'apporter un souffle nouveau et de prendre en considération d'autres propositions sans gue soient portés de jugements de valeur sur leurs auteurs Ine faut pas que la recherche en ce domaine se tra- duise par « Acceptation et Résignation des S.E.P. » ‘Crest tous ensemble que nous devons essayer de per- cer le mystére qui entoure eette maladie. Ain que les milliers de sclérosés en plaques qui cou- rent les rues aujourd'hui puissent continuer de vivre sans craindre d’invalidation dans les années prochaines. Afin que. nos enfants et les générations futures ne vivent jamais les drames provoqués par cette maladie. ‘Nous devons tutter pour nous faire entendre Si l'on souhaite que cette maladie soit oubliée dans quelques années, c'est maintenant quil faut y penser en refusant de eéder a la faclite qui est de laser les ‘autres » décider pour nous ‘Nous vivons ensemble et il est impossible de lasser un groupe, méme minortaire, en proie a une maladie ui peut bouleverser toute une existence, si elle nest as mieux comprise par ceux qui sont directement ou Indirectement concernés “ore des années pour apporter CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985 - PAGE 15 mentation : ~ rationaliser les méthodes de tests alternatifs, les méthodes de test existant en conventionnel = définir le cadre j Le Collectif pour la défense et 'expérimentation des médecines alternati Réunissant associations, usagers, médecins, chercheurs..., le Collectif pour la défense et I'expéri- mentation des médecines alternatives (18, rue Victor-Massé, 75009 Paris)a été créé pour = defendre les droits des malades privés de remédes ; = mettre en place un outil scientifique, pour collecter les informations thérapeutiques (dossiers de ‘malades suivis) et élaborer les bases thérapeutiques (plan thérapeutique) et les protocoles d'experl- Pour les rendre compréhensifs et homogénes avec ique et pratique d'un statut des médecines alternatives ; = Promouvoir des moyens de recherche « libres » = collecter les moyens financiers nécessaires a toutes ces actions ; ~ Feprésenter les différentes parties et négocier avec les pouvol 8 (CODEMA) L’association Santé-Cancer (Clermont-Ferrand) A Vorigine, début 1980, quelques personnes atteintes d’un cancer Se rencontrent & occasion de leur traite: ment, a Clermont Ferrand Elles apprécient de pouvoir parler ensemble libre- ment de leur état, de se soutenir le moral et de s'appor- ter des informations utiles, dans un esprit d’ouverture et avec le souci de prendre en charge leur propre santé Au cours de l'année, le groupe s’élargit, se retrouve plusigus fos, et decide de spstématiser son action au ence notamment autres cancer et de lets pro En janvier 1981. le groupe prend ainsi la forme d’une association loi 1901, Tassoclation Santé-Cancer, qui compte, en mai 1983, plus de 250 adhérents. ‘Ses objectifs sont les suivants rermetire aux cancéreux, anciens cancéreux et tours'proches deve rencontrer, promouvoir l'entraide et le soutien entre eux, sur tous es plans et par tous les moyens ~ favoriser chez les cancéreux et anciens cancéreux la prise de conscience qu'ils peuvent agir sur leur pro- pre santé j favoriser leur réinsertion sociale : ~ rassembler et diffuser toute information sur les problemes ligs & la santé et au cancer, notamment fa prévention ‘coniribuer a 1a promotion de recherches ayant pour but la guérison des cancéreux. ‘A cette fin, Santé-Cancer s'adresse 1. Aux personnes atteintes ou guéries d'un cancer ou leurs proches pour qu’elles puissent rompre leur iste- meal, parler ensemble de ce qu’elles vivent, et s’entrai- der de facon réciproque ou collective Ce soutien psychologique et une meilleure informa- tion sur les traitements amenent ces personnes ase prendre en charge et participer ainsi a l’amélioration Eetour sane Des reunions sont réguliérement organisées dans ce but, par et pour des cancéreux ou ancienscancéreux A toute personne intéressée par les différents aspects lesa fa santé et au cancer oréventice han, pies, recherches, digtétique.., afin de mettre’ le isposition le maximum informations dans. un esprit ouverture, de tolérance et d'indépendance vis-a-vis de tout groupe ou tendance. Sur le plan médical, nolam, ment, Santé-Cancer ne rejette a priori aucune théra- pic, aucune recherche dés lors qu'elle est facteur de uérison ou d’amélioration de santé, ne ful-ce que pour quelques personnes: PAGE 16 - CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985, A cet effet, V'association propose, dune part, une documentation réguligrement mise a jour et, d'autre art, des soirées-débats autour d’un ou plusieurs spécia- lists. Elle a ainsi regu depuis sa création plus d'un ving- taine d'intervenants (cancérologues, chercheurs, digté- ticiens, psychologues...) & » o %, = nan rd Des membres de Santé-Cancer ont été invités & don- ner leur témoignage et des informations sur le cancer, notamment sur la prévention a des groupes divers (€leves, travailleurs sociaux, centres sociaux... association Santé-Caneer mene, dans le méme esprit, toute action qu'elle estime nécessaire, afin améliorer la situation des personnes en traitement ou gueries Crest ainsi qu'elle a mené une action auprés des pou- voirs publics afin de faire modifier les textes legislatifs et réglementaires relatifs & acces des cancereux A des Postes de travail dans la fonction publique association Santé-Cancer a participé activement & Ja Concertation nationale sur fe eaneer tant sur le plan régional que national. Ses réflexions et suggestions sur les différents themes (recherche, information, inégali- tés, réinsertion, médecines paralléles, ete.) sont regrou- pées dans un rapport qui peut étre consulié & la perma- Depuis le mois d’avril 1982, des permanences d’ac- ccucl sont assurées tous les lundis H convient de noter que les animateurs et enimat ees de Santé-Cancer, qui sont pour la plupart eux. mémes en traitement ou guéris, sont actuellement tous bénévoles. ‘Association Santé-Cancer, place Bergson, 63000 Clermont-Ferrand, Permanences : lundis de 14h @ 16h (sauf vacances scolaires), tél. : 73-27 30.41 Voir page 2 une liste Association « Choisis la vie » (Rhéne) Cette association eg créée par des malades et leurs familles pour des malades atteints de: cancer, selene en plagues, polyathrte ete Prassoeiation pour but principal donguniser Ten- trae sous touts ses formes“ ct information mutuele, concernant les maladies Evoquées plus hawt, Ele pre: poser et paricipera par ses actions & tou ce qui pout ‘contribuer d la solution de ces maladies i “Toute personne physique ayant auheré a association béniciera de se services. Certains ects services ag Rouurcont exe obtemus que sur presentation de Fonginl dea prescription (notamment pour is BS) Un des aspects de l'information consistera a orienter les malades vers des prescripteurs de méthodes ayant fait la preuve de leur efficacité (médecines paraliéles entre autres). Une permanence est assurée au sidge de l'association Je samedi de 14 h 30 18 heures. Pour tout probléme, éerire de préférence. Lassociation est gérée par des bénévoles. Aider-les & bien vous servir. « Choisis la vie», La Grange Dodien, 69440 Mor- nant. Tél. : (7) 844.08.83, Comment se procurer les remédes ? Un certain nombre dassociations (voir encadré) dif- fusent des remédes que Ion ne trouve pas en pharmacie parce qu'ils n’ont pas regu TAMM (autorisation de mise sur Je marché). Ce sont des associations de mala- des qui gérent le conditionnement, le stockage et la dif. fusion de remédes dont ils ont besoin, et qui ne les di tribuent gue sur ordonnance médicale Tres souvent, les associations ont a faire face A des demandes d'adresses de médecins pratiquant les méde- cines alternatives, Mais il faut savoir que ~ primo : la loi interdit de faire de la publicité pour les médecins. Rien n'interdit, bien entendu, de trans- mettre des informations « de bouche 4 oreille» : cela se pratique couramment. Mais, officiellement, les méde- cins qui bénéficieraient d'une publicité particulitre pourraient etre poursuivis par le Conseil de TOrdre : secundo : pour faire avancer la cause des médeci- nes alternatives, il faut_que les patients arrivent a convainere leur médecin traitant, La documentation — notamment les fiches thérapeutiques — disponibles dans les associations doit étre transmise a votre médecin hhabituel. Cest a tui, dans la mesure du possible, de s'informer et de faire les ordonnances s'il le juge utile ilen a légalement le droit. Les associations vous fourni ront alors les produits prescrits, dans la mesure de dis. pponibilité des stocks. Les associations n'ont, certes, pas le droit legal de distribuer des médicaments. En effet, Plusicurs d'entre elles ont été poursuivies pour exerciee illegal de ta pharmacie, sans suite jusqu’a présent Mais il s'agit 18, souvent, de vie ou de mort "ou, en tout cas, du bien-éire des malades ~ et la loi autorise toute action destiné a protéger les « personnes en dan- ger >. La jurisprudence devrait évoluer dans ce sens, ct C'est un des objectifs que nous visons, En outre, par leur caractére particulier, les associations de malades bénéficient d'une certaine tolérance officielle. Quoi qu'il en soit, les malades et les médecins pres- cripteurs constituent un groupe de pression important. Alors, & vous de jouer... A vous dinformer et — pour. quoi pas? ~ d’« éduquer » votre médecin... Associations diffusant des remédes, notamment ~ Physiatrons Solomides « Choisis la vie, L2 Grange Dodiew, 69440 Mornant Fondation pour la défense des malades, Mou- lins-sur-Céphons, 36110 Levroux. CDUM, 8, av; Constance, 91200 A.this-Mons ~ Extrats de plantes africaines (mis au point | parle Dr Tubéry ec la pharmacienne Jacqueline | a) Fondation Solidarité de Toulouse, 4, rue Agen, 31500 Toulous Fondation Solidarité de Paris 133, Général-de-Gaulle, 92170 Vanves. Fondation Solidarité de Lens : 44, rue d’Arson- | | val,62300 tens | Les anticorps tissulaires de Thomas (équiva- {ents des Sérocytols) sont disponibles & la Fonda- mn Solidarité de Lens. r Le Pr Emile Pinel nous a quittés LoPr Emile Pinel est décédé le 10 mal 1985, dans sa 79" année. | Ancien collaborateur d'Einsiein, i a tenté d'appliquer la relatvté@ la biologie, ce Gut Tamena a rétude dela régulation cellulaire, dela notion de terrain ot og coc {éressa Vivement a ses travaux, devenant Dans son livre Vie et Mort, il éxprime sa philosophies pour ior ‘Nous reviendrons dans un prochain numéro sur les travaux du Pr Pinel. CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1986 - PAGE 17 Courrier Cette page est celle de tous nos lecteurs. Envoyez-nous vos témoignages, vos réflexions, vos sug. gestions, vos iques. Dans ce premier numéro, nous publions quelques extraits de lettres adressées au CODEMA ces demiers mois. Ce sont quelques exemples significatifs parmi beaucoup d'autres. Elles donnent notamment le ton des milier CODEMA et des associations. « Aptis son opération de estomac, les médecins et chirurgiens, tous unanimes, n’ont donné & ma mére que six mois, maximum, a vivre, avec comme solution, pour apaiser ies douleurs qu’elle ne manquerait d’avoir, Vad- ministration de morphine. C'est alors que nous nous sommes tournés vers les produits du Dr Solomides. Ces médicaments (c'est ainsi qu'il convient de les appeler, men déplaise aux médecins de TOrdre), ui omt été administrés sans qu'elle en connaisse réellement Pusage. Pour notre plus grand plaisir, notre mére a pu retrouver une vie normale pendant plus de 18 mois, profitant de la vie, et nous dele, lus longtemps Elle @st décédée le 21 juillet, sans soulfrance, ce qui, vous fen conviendrer avec moi, est la moindre des choses que Yon souhaite pour ceux qu’on aime quand ils sont & V'ar- ticle de la mort. Cette tranche de vie supplémentaire, cette mort digne, sont, toute ma famille en est certaine, les résultats des produits Solomides. » GG. (Paris) = Suite & l'appel pour la défense et Pexpérimentation des médecines paralléles paru dans le journal Libéra- tion du 27 janvier 1985, jai tenu vous éerire pour me joindre 8 la protestation et vous apporter ici un témoi- gnage. Ma fille, qui a 19 ans, est atteinte depuis mai 1982 de thrombocythémie essentille ou hyperplaquet- tose, maladie peu connue et jamais constatée chez une jeune fille de cet age (17 ans & I’époque) par les plus grands professcurs consultés, « Melaic rave, avee un taux de plaquettes sangui nes & 2 100 000 (Ia. normale est de 300 000) ; ma fille risquait la paralysie et, au pire, de perdre la vie. Un hématologue consulté & Phépital de Chambéry, oi nous résidons, nous 2 envoyé consulter un professeur & Lyon, puis, le plus grand professeur en France dans ce domaine, le professeur Caen a 'hopital Lariboisiére & Paris. = Tous étaient d’accord pour ta traiter au plus vite pat chimiothérapie, sans connaitre Tes causes exactes Ge'ta maladie, mi sans que le résultat soit garanti, A Paris, le professeur nous a dit qu'ls étudiaiemt toujours sur e¢s problemes «Ceest alors qu'un ami nous @ donné adresse d'un radiesthésiste professionnel irés renommé (Tun des plus sgrands de France). Nous Pavons, bien sir, contacte. Il nous a affirmé pouvoir quelque’ chose, il a done pris notre fille en mains, en lui donnant un traitement hhoméopathique, moditié chaque mois en fonction des résultats des analyses de sang pratiquées une fois par mois. PAGE 18 - CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985 8 de lettres qui ont été adressées au ministére de la Santé a lapel du « Au bout de deux mois, ila fait chuter tes plaguet- tes de 500 000, puis le mois suivant 400 000, ensuite la baisse a continué plus lentement, notre fille ayant moins de risques. Aujourd’hui, elle a un taux de pla- quettes & 800 000 et n'est plus en danger. Ce résultat dobtenu en deux ans est admirable. Nous lui avons évité une chimiothérapie et ne regrettons pas de nous étre ‘opposés (non sans difficultés) & ce traitement agressif qui n’était pas sir de réussir. L’hématologue & qui je ‘communique toujours chaque mois les résultats ne peut que sincliner devant ceux-ci; il sait ce que nous fai- sons ; il était, bien sir, totalement contre, mais, aujourhu, nos rt de continue. = C'est pourquoi je veux me battre avec vous pour defendre les mésecins parailies et également pour que les pratiques (...) non reconnues le soient un jour pro- chain, comme eles le sont dans bien des pays, comme PAllemagne, car si un jour, ces gens (..) pouvaient vailler en commun avec la médecine traditionnelle, ils arriveraient & faire ensemble des choses formidables pour Phumanité. » Mme G. . (Savoie) «Agée de 29 ans, je suis atteinte d'une leucémie. Ayant perdu Lespoir en la médecine scientifique, j'ai eu recours & des thérapeutiques dites paralléles. J'uti lise les P.S, Solomid’s depuis plus d'un an. J’ai retrouvé un regain de développement et un équilibre physique incontestable. Mme M.G. (Meurthe-et-Moselle) « Aueint d'un cancer de la prostate décelé en 1976, réconforté et soigné par mon médecin traitant au cou- rant des thérapeutiques Solomides, grice aux dossiers de certains de ses confréres, je fais des cures de P.S. 70-80 et, cela, depuis huit ans. » ALL. (Lens) Je voudrais vous apporter mon témoignage : ma mére qui, atteinte d’un cancer dit incurable par la médecine officielle, s'est tournée vers les médecines dites paralléles et, en Foccurrence, pout les physiatrons synthétiques du Dr Solomidés. Cette medication prise Par la malade depuis trois ans lui permet de se mainte nir dans un état de santé tout 2 fait satisfaizant, sans aucune manifestation metastasique (Qa grande stupe- Taction de son médecin eancérologue). » Mme MS. Livres Cancer : les usagers s’en métent par la Fédération nationale des groupes d'usagers de la santé (FENGUS), avec la collaboration de Roland Hatzenberger (éditions Epi) Aavee ce livre, nous avons donné la parole & cette nou- velle génération de patients, qui se reconnaissent comme usagers de la santé et non pas comme consom: mateurs Crest une premitre, car bien quis soient nombreux et qu'ls commencent & se constituer en associations, les grands médias ne leur ouvrent pas encore leurs coion- nes, ni le petit éeran ne les accueille. Mais la prise de conscience existe bel et bien, et les usagers sont décidés 16t ou tard & faire entendre leur parole Ce premier ouvrage concerne le cancer, parce que est une maladie qut fait peur viseéralement, la mala- die od tout bascule L’ouvrage comporte deux parties. La premigre est un recucil de témoignages, Ie vécu de ceux qui, un jour, cont appris qu'ils ont un cancer. Ces documents authen ligues'suivent Titingraire du malade apres Te choc, comment sortir indemne moralement pour avoir la volonté de guérir ou pour mieux vivre avec la maladie En rencontrant d'autres malades, les gens ont ose regarder le cancer en face, et retrouver le sens de la Voici ce que disent les usagers dans leur charte « La maladie ne s‘oppose pas a la santé: signal ou tape, elle peut étre pour fa personne un processus de formation, d’apprentissage permanent, permettant une prise de conscience de soi.» La deuxitme partie est un répertoire des principaux moyens de diagnostic et de traitement du cancer, pré- sentant en detail les thérapies de la médecine classique et de celle qu’on appelle « douce », faux clivage en fait, hérité d’habitudes mentales devenues archaiques et dé jeux de pouvoir dissimulés derritre le drapeau de la seiemificié Cette « boite & outils» est un moyen pour le malade de comprendre, de faire un choix, d'étre responsable Linstitution médicale doit « autoriser » le malade & savoir et & exprimer clairement ce qu'il est et ce quill Sent. Le concept de consentement éclairé doit simposer dans la relation médecin-malade. Cela d'une part pour que le médecin négocie sa frustration autrement quien Prenant de la distance par rapport au malade, d'autre part pour que le malade ne se sente plus infantilisé et se batte avee son médecin pour vainere la maladie. ‘Avoir un cancer, c'est se retrower brutalement et sans préparation devant les grandes questions de la ‘La vie nest elle pas une constante recherche d’équi- ere joveux et la mort qui en est incomprehensible aboutissement ? ’ pee Travail du corps, cheminement de la conscience, découverte et wilisation des énergies spirituelles. acte d'amour et de re-connaissance de soi-méme... la mala~ die est un langage qu'il nous faut déchiffrer. Nous ‘avons & découvrir son sens, sa signification. Le savoir sur le corps est devenu un savoir statique, théorique. Notre démarche d'usagers est précisément de reconstituer un savoir pratique, des habitudes et des coutumes qui nous permettent d'agir dans le bon sens de la vie Deux bonnes années nauront pas suffi d rendre clai- res, transmissibles comme nous laurions souhaité, les paroles dusoers de malades, omantes de riches. ses dans leur diversité. Avec des thérapeutiques se blabtes, des itinerires prockes. les unt guerirot les autres non, certains progresseront sans Jamats Décoder des expériences afin d’en extraire les idées forces. pour proposer une démarche thérapeutique ‘accessible aux usagers, tel éalt notre Objectif de départ! A qui adresser le message ? Spécialistes ? Usagers déja sensibilisés ” La rencontre avec les edi tions de Epi nous a permis de nous adresser & un public trés large. Ce livre est un itinéraire dans la maladie cancé- 1! na pas la prétention d'apporter de solutions ‘magiques. Il retrace la gendse de la maladie vue cote patient, I! n'est pas question ici de science mais d'un Savoir acquis, celul de experience. ‘Au risque de décevoir certains rédacteurs de cet ouvrage — certains groupes méme ! ~, nous avons pris option de choisir les itinéraires qui nous paraissaient les plus accessibles, pour inviter & faire une premiere démarche de « prise en main » de son cancer lana lyse, nous avons souvent préféré garder la vie du témoignage et laisser ainsi au lecteur le soin de « déco- der » pour transcrire le message dans son propre lan- gage. La deuxiéme partie, c'est la gamme des tests et thé- rapies nécessaires & connaitre pour, peut-étre, les faire connaitre au thérapeute choisi pour nous accompagner dans la maladie, Ne cherchons pas 1a Fouvrage sclen- tifique qui va apporter toutes les explications techni- uch doailcee, Les therapies déchtes (Fensenble West pas une liste exhaustive) sont utilisées par les ‘malades des groupes. Elles ont vocation d'information et doivent toujours étres utilisées sous autorité d'un ‘médecin ‘Nous souhaitons que cet ouvrage soit un outil de dialogue, qui nous permetie, en fonction de 'éeho recu, de reprendre nas plumes et de réfléchir quelque temips encore a d ‘autres approches Ce travail de réflesion et aerture collective es riche denseignement de vie. I! nous aura appris que Fen est jamais simple dans fa maladie, dant les the rrapies, Rien n'est jamais définitif, chaque itinéraire est unique. Pour nous qui pensions au début de la rédaction avoir les idées claires, ce texte nous renvoie & la modestie, devant l'immensité des questions que chaque chapitre a ouvert dans nos tétes, dans nos corps, dans nos coburs ‘Nous restons sur une interrogation : tsi vivre autre- ment sa maladie était un facteur déterminant dans evolution t la guérison du cancer ? (Disponible en librairie ou 8 la FENGUS, 18, rue Victor-Massé, 75009 Paris, ou @ I'Impaticnt, 9, rue Saulnier. 75009 Paris.) CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985 - PAGE 19 La Guerre du cru par Guy-Claude Burger (éditions Roger Faloci), illustré par Frapar On eroit que homme a perdu son instinct alimen- {aire au profit du développement de-son intelligence Guy-Claude Burger nous démontre non sans humour le contraire nos aneétres ont utilisé leur intelligence pour tromper leur instinet & travers toutes sortes d'artifices culinaires. Ils sont alors tombés dans le pidge de la c sine et dans Tenfer des maladies. La science saura elle nous affranchir de cet encombrant heritage ? Ce livre ne manquera pas d'étonner, de choquer, de faire rire, de passionner. Personne n'a encore ose emettre en question les traditions culinaires ni les dogmes médicaux comme 'a fait cet ancien physicien, atteint d'un cancer 4 Page de 26 ans, et qui des lors consacra sa vie a essayer dy voir clair... Avec Ini découvrez la veritable » nouvelle cuisine», celle de nos origines, et du meme coup la vraie santé Ls instinctothérapie » est un moyen de « guérir par le plaisir, plaisir d'absorber les seuls aliments dont nous avons réellement besoin, ainsi que nous Tindique notre instinct retrouve. [Note de la Rédaction: Les découvertes fondamen- tales de Guy-Claude Burger sont suffisamnient impor- tantes pour qu'on lui pardonne d'attaquer, dans son livre, d'autres démarches alimentaires (le végétarisme, Ja macrobiotique) qui répondent & d'autres criteres logiques et dont, néanmoins, bien des malades ont éprowvé les effets positifs. De méme, nous ne saurions confondre les options scientifiques — qui ont valeur générale ~ et les options philosophiques et morales qui sont du domaine de la conscience personnelle de cha- cun] Graines germées, jeunes pousses une révolution dans lalimentation (ditions Soleil) Nos amis de la Fondation Soleil de Genave (38, che- min du Bois-des-Arts, CH-1225 Chéne-Bourg) nous offrent une nouvelle version du livee Apprendre a faire xgermer des graines et a cultiver les Jeunes. pousses, complétée par une préface de I'Aga Khan et un joli conte persan. La méthode des graines germées ct un enrichissement pour toutes les approches alimentaires (crudivore, végétarienne, eéréalienne..) La Fondation Soleil ~ dont la device est « La santé, ¢a S'apprend » ~ présente ainsi la méthode qu'elle qua Tifie de « révolution économique pour notre planéte et Pour notre budget » + Apprenez a remplacer les aliments qui coiitent cher A votre porte-monnate et a votre santé par des aliments eu codteux, énergétiques et savourcux. « Découvrez les ressources prodigieuses des ces ) CHOISINLA VE 1 -JuLLET 198/-PAGE21 Sf Changer de médecin Jean-Jacques Rocca itions Encre) Le Monde, 28 septembre 1983 ; « Prés de la moitié des malades’ ne suivent pas les prescriptions de leur médecin, ‘Le Monde. 26 mai 1984: « L’Union fédérale des consommateurs demande V'interdiction en France de neuf médicaments et de deux anti-inflammatoires que TU.P.C. accuse d'etre toxiques. » « Le sccrétariat a'Etat & la Santé va restreindre Pusage de certains anti- inflammatoires gui comportent des risques de toxicité dans les domaines sanguin, hépatique, digestif et Le Monde, septembre 1984: « Des tranquillisants gui rendent amnésiques. » « Les praticiens les adminis- trent trop systématiquement & la place des antidépres- seurs auxquels ils ne peuvent nullement se substituer. » Le Monde, 31 mai 1984: «Les effets indésirabies ddes médicaments devront étre déclarés par les méde- eins.» « Le décret publié au Journal officiel du 30 mai 1984 précise que « tout médecin, chirurgien, dentiste ou sage-femme ayant constaté un effet inattendu ou toxique susceptible d’étre di & un médicament qu'il a prescrit, doit en faire Ia déclaration immeédiate au cen- {re régional de pharmacovigilance ».» ‘Le Monde, 12 octobre 1984: « Le Comité national @éthique demande une réglementation des essais médi- ‘eaux sur homme. » Pour celui qui it la presse, c'est presque chaque jour quiune infornation est donnée au public sur les effets Secondaires ct toxiques des médicaments utilisés parla medecine classique. De plus en plus de malades crai- nent ou refusent les antrinflammatoires, la cortisone, fes béta-bloquants et-méme les antibioiques ; ils les refusent alors que ce sont, bien souvent, les seules, frmes dont dispose allopathie a Mheure actuelle. Mais, 2 c0té de cette «médecine de choc », des médecins travaillent dans d'autres spécialités - homéo- pathie, acupuncture, phytotherapc,oigotherapie, thermalisme, thalassoihérapie, neuralthérapie, médeci- hes manuelles,auriculothérapie, etc. ~ ob les remédes Gui sont presets nvont pas detfetsiatropenes a démarche de ces médecins est également trés dif- féremte les consultations sont plus longues, ear ils ne se contentent pas de soigner des maladies, d’en effacer jes symptomes «is soignent des malades, Ces médeci- nes demandent du temps et du dévouement ear ce sont des médecines d'écoute “Jean-Jacques Rocea enquéte depuis sept ans dans le domaine des médecines naturelle. Ila fondé, en octo- bre 1981, le magazine Medecines douces quil a dirigé pendant ies deux premiéres années. Depuls cette épo- fe, bien des choses ont change ja faculté de médecine de Bobigny a ouvert un enseignement de médecine naturelle couronné par un diplome universitaire, le DUMENAT (plus de 1 200 eves se sont inserits cette année, dont une grande par- tie de médecins) “es doyens des facultés de médecine ont demandé au mois d'zoit 1983 que Phomeopathie et Pacupunc- ture soient enseignées 4 Tuniversité ‘Ces médecines commencent done aujourd’hui & étre reconnus officiellement et il est devent possible & cha- Cun de choisir sa médecine ct d'en changer si Ton veut Gviter les effets secondaires indésirables des traite- PAGE 22 - CHOISIR LA VIE N° 1 - JUILLET 1985 ments classigues. Le Pr Perrault n’crvalsl pas que «dans les pays évolués, un quart & un tiers des patients hospitaiod We sont pour des affections origin lato meet Resi pas temps de changer de médecine? Corps malade et Corps érotique ouvrage collectif dirigé par Michel Fain et Christophe Dejours (éditions Masson) Cet ouvrage asser technique, réservé & ceux qui sin téressent a approche psychosomatique de la maladie, rassemble des textes sur le theme de opposition entre corps érotique et corps malade. Le « corps érotique » (corps de la sexualité, du plaisir et du desir) s'efface quand surgit le « corps malade » (corps de Ia douleur, de la souffrance, du processus pathologique organ que). II s'agit [& de la contradiction entre deux fonc- ons du corps, In fonction psychosexelle, une part et la fonction ‘biologique, d'autre part. Il se pourrait que la « santé» telle qu'on l'appréhende en médecine Gkige toujours que le fontion grotique du corps (dont pourtant les médecins ne se préoccupent guére) soit en activité, conférant au corps un role dans la relation & autre.’La dissolution du corps érotique suceéde sou- vent & la perte de l'objet d’amour et laisse Ia fonction biologique du corps sans soutien ni relais mental. C'est dans cette situation qu’on voit souvent surgir des mala- dies somatiques. ‘Les questions posées dans cet ouvrage sont précisé- ment centrées sur les relations entre corps érotique et corps malade, tant au cours des processus de désorgani- sation du corps érotique (processus de somatisation) quiau cours des processus de réorganisation (dans les traitements psychothérapiques). ‘Ces relations sont étudiées chez des nourrissons et chez des adultes. On y aborde aussi les questions de la technique dans ie champ des psychothérapies en psy- chosomatique (psychothérapic psychanalytique ct relaxation) et les questions théoriques. Ce volume est le premier qui soit publié collective- ‘ment par les praticiens de I'Ecole psychosomatique de Paris ‘A cdté des textes signés par des psychanalystes répu- 1g (P. Marty, M. Fain, D. Braunschweig), on trouvera des textes cliniques de D. L’Heureux-Le-Beuf, C Zimeray, R. Debray, L. Résaré sur la clinique’ des nourrissons et des enfanis présentant respectivement tune encoprésic, un eezéma, des affections ORL, un mal de Pott. La clinique de Tadulte est présentée par étude de plusieurs cas de recto-colite hémorragigue par A. Fine, et de polyarthrite rhumatoide par J.P. Obadia. Enfin, deux textes sur la technique psychothé- rapique signés par R. Herzberg-Poloniecka et G. de M'Uzan, concernent la pratique du psychanalyste dans les services de réanimation et dans la relaxation avec des patients atteints de maladies physiques. Notre lutte : la santé pour tous Notre arme : la liberté thérapeutique

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