You are on page 1of 32

0:::: :z: :z:

= wwo
1- :z:
:z: <:(
<:( (_)
:::r::
(_) L-n:: w
[ :::> u
[ 11>0
~ 1- z
[B <C <
w ...J
[ w a:
[_Qu.
page
1. FRERE JACQUES Gustav Malher 5
2. GELOBET SEI Jean-Sébastien Bach 6
3. DONA NOBIS PACEM aiwnyme 7
4. WHEN V AND I Henry Purcell 8
5. ALLELUIA William Hayes 9
6. PRAISE GOD Thomas Tallis 10
7. TI TRAIN LONGTEMPS Jules Joron 11
8. CHE GUSTO E MAI QUESTO Antonio Caldara 12
9. OU L'ON ME VERSE DU BON VIN anonyme 14
\1 10. SIGNOR ABBATE Ludwig Van Beethoven 15
11. A MOY! TOUT EST PERDU François Couperin 14
12. LAUDATE DOMINUM anonyme 17
13. VIVA LA BOTTIGLIA Antonio Salieri 18
14. OTOBIAS Ludwig Van Beethoven 20
15. COME! FOLLOW ME! John Hilton 21
16. lIS WOMEN MAKES US LOVE Henry Purcell 22
17. NON NOBIS DOMINE William Byrd 23
18. TO PORTSMOUTH David Melvill 24
19. WENN KUMMER HÂTTE ZU TÔTEN Johannes Brahms 25
20. 0 BACCHUS Laurent Gervais 26
21. 0 YOUTH IS THE SEASON traditionnel 27
22. BIBITORES Giovanni Battista Martini 28
23. VERBUM DOMINI Adam Gumpelzhaimer 29
24. OLUX William Byrd 30
25. RÉ MI FA SOL LA Luigi Cherubini 31
26. DOMINE DEUS Michael Haydn 32
Le CANON (du grec Kavwv =règle) sert à désigner la forme la plus stricte de composition polyphonique en IMITATION, dans laquelle deux voix, ou davantage, se re-
produisent rigoureusement du point de vue mélodique, et souvent rythmique, à des moments différents, et parfois également à des hauteurs différentes, en respectant des règles. Les
m6lodies, ainsi décalées les unes par rapport aux autres, se superposent en se contrepointant mutuellement. Le premier thème ou «antécédent» est repris successivement à inter-
volles plus ou moins rapprochés et réguliers par d'autres voix appelées «conséquent>>. Tant qu'une modification du thème ne prépare pas la cadence finale où toutes les voix se re-
trouvent, chacune d'entre elles à son tour, reprend le thème au début: c'est le canon AD INFINIT'UM.

On attribue à PEROTIN (1187-1238), d'avoir usé pour la première fois de l'imitation, qui est le principe sur lequel est édifiée toute la polyphonie des siècles à venir et,
ponlcull~rement, le CANON et la FUGUE. Les premiers canons remontent au Xllème siècle, (certaines civilisations non européennes connaissant depuis très longtemps des. procé-
dés uppnrent6s). Les plus anciens canons européens reposent sur le principe de l'échange des voix. La CHACE française et la CACCIA italienne sont les premiers genres dans les-
quels le COilon se développe à partir de thèmes comme : la chasse (ainsi que son nom l'indique), très en vogue au XIVème, puis la pêche, l'incendie, les cris de rues, l'amour etc ... et
s'uppcllern selon : caccia, rota, ronde, chace, fuga ... A cette époque, le canon est écrit à deux voix aigues (en imitation), auxquelles est ajoutée une TENEUR instrumentale en va-
leurs longues.

Apr~s 1400 le canon, selon un processus constant qui fait évoluer toutes les formes musicales, s'éloigne de sa première destination, et devient un élément technique es-
sentiel de la grande composition polyphonique dans la messe et le motet, tout particulièrement sous les formes savantes du canon d'intervane et du canon de mensuration, acquérant
souvent une valeur symbolique. Bien qu'au XYième, certaines tendances, un peu compliquées, tendent à effacer .Ja forme canon, des messes ou des fragments de messes cano-
niques continuent à !tre composés. Au XVIlème, de nombreuses œuvres renouent avec les techniques canoniques savantes, dans un but didactique. Alors que le XVillème et le
XlXbme oublient partiellement le canon au profit de la musique expressive, ou s'en servent comme une technique d'enseignement du contrepoint, le XXème redonne un nouvel élan
à la technique canonique.

En Angleterre, le CANON, ou CATCH, ou ROUND, est issu du canon de la chasse française et de la caccia italienne. Il constitue une manifestation typique de l'humour
britannique. Depuis 1761, il existe à Londres, un Catch Club qui décerne des prix pour encourager la culture de ce genre. C'est le triomphe de la fantaisie, de la liberté stylistique,
du jeu des acrobaties contrapuntiques.

On peut distinguer .sept sortes principales de canons

1. CANON CIRCUIAIRE ou CANON PERPETUUS : les différentes voix retournent à leur commencement.de telle sorte que la pièce peut se poursuivre théoriquement sans fin.
2. CANON D'INTER.VA/LE ET CIRCUIAIRE: les voix fonctionnent comme le 1, mais démarrent à dès intervalles différents (à la~uarte, à la quinte, à l'octave... ).
3. CANON EN SPIRALE ou CANON PER TONOS : les voix retournent également à leur commencement mais à une hauteur différente, parcourant ainsi un cycle de modulations.
4. CANON A L'ÉCREVISSE ou RÉTROGRADE ou PAR RÉCURRENCE : le chant à l'écrevisse consiste à reproduire une phrase musicale en commençant par la fin et en allant
à reculons, le début des voix se faisant ensemble en règle générale.
S. CANON EN MIROIR : les voix présentent le chant en miroir; ce type de canon renverse les intervalles, non dans leur succession, mais dans leur échelle de hauteurs.
6. CANON EN MIROIR ET A L'ÉCREVISSE : c'est la combinaison du 4. et du 5.
7. CANON DE MENSURATION ou CANON DE PROPORTION: les différentes voix sont.identiques au point de vue mélodique mais différentes par le rythme. Le CANON EN
AUGMENTATION et le CANON EN DIMINUTION sont des exemples où les valeurs de durée des voix maintiennent un rapport fixe déterminé lors de la composition.

Roland LEMÊTRE
R
arement objet de concert, le canon est généralement utilisé comme divertissement ou - mais l'un n'empêche pas l'autre - comme outil pédagogique:
"antichambre", en quelque sorte, de la pratique polyphonique. La brièveté du canon et la rigueur de son écriture (les plus grands maitres - on peut
le constater ici une fois de plus - en ont imaginés) en font des musiques de grande consommation. Utilisons le canon sans modération, mais en le
maniant avec précaution, non à cause du danger qu'il représente, mais en raison d'une facilité qui n'est souvent qu'apparente ... Ce troisième recuei~
comme les précédents de la série, ne recherche pas l'unité de style, ni l'unité de niveau d'exécution. Le parti pris est celui de l'anthologie ou du florilège.
Enseigner et divertir dans la diversité, tel en est le but. St·ephane ca1'llat

Le CANON (du grec Kavrov =règle) sert à désigner la forme la plus stricte de composition polyphonique en IMITATION, dans laquelle deux voix, ou davantage, se reproduisent rigou-
reusement du point de vue mélodique, et souvent rythmique, à des moments différents, et parfois également à des hauteurs différentes, en respectant des règles. Les mélodies, ainsi décalées les
unes par rapport aux autres, se superposent en se contrepointaot mutuellement. Le premier thème ou antécédent est repris successivement à intervalles plus ou moins rapprochés et réguliers par
d'autres voix appelées conséquent. Tant qu'une modification du thème ne prépare pas la cadence finale où toutes les voix se retrouvent, chacune d'entre elles à son tour, reprend le thème au début:
c'est le canon AD TNFTNITUM .
On peut distinguer sept sortes principales de canons :
1. CANON CIRCUIAIRE ou CANON PERPETUUS: les différentes voix retournent à leur commencement de telle sorte que la pièce peut se poursuivre théoriquement sans fin.
2. CANON D'INTERVALLE ET CIRCUIAIRE: les voix fonctionnent comme le!, mais démarrent à des intervalles différents (à la quarte, à la quinte. à l'octave ...).
3. CANON EN SPIRALE ou CANON PER TONOS: les voix retournent également à leur commencement mais à une hauteur différente, parcourant ainsi un cycle de modulations.
4. CANON EN MIROIR ou en RENVERSEMENT: les voix présentent le chant en miroir; ce type de canon renverse les intervalles, non dans leur succession, mais dans leur échelle de hauteurs.
5. CANON A L'ÉCREVISSE ou RÉTROGRADE ou PAR RÉCURRENCE: le chant à l'écrevisse consiste à reproduire une phrase musicale en commençant par la fin et en allant
à reculons, le début des voix se faisant ensemble en règle générale.
6. CANON EN MIROIR ET A L'ÉCREVISSE ou RÉTROGRADE DU RENVERSEMENT : c'est la combinaison du 4. et du 5.
7. CANON DE MENSURATION ou CANON DE PROPORTION: les différentes voix sont identiques au point de vue mélodique mais différentes par le rythme. Le CANON EN
AUGMENTAT/ON et le CANON EN DIMINUTION sont des exemples où les valeurs de durée des voix maintiennent un rapport fixe déterminé lors de la composition.

NOTES POUR L'EXÉCUTION


•Les départs de chaque voix sont indiqués par des chiffres encerclés.
•Le ou les /7'> indiquent les endroits où le canon peut se terminer.
•Le premier/"';'. indique l'arrêt de la dernière voix entrée, et par conséquence, le dernierr."I indique l'arrêt de la première voix entrée; il n'y a que cette der-
nière qui finira en jouant le thème en entier dans le cas où son point d'orgue se trouve sur la dernière note.
•Lorsque le canon ne comporte qu'un seul /"';'. à la fin du thème, on ne peut finir sur un accord; les différentes parties ont le choix entre :
- s'attendfè mutuellement en gardant la note sur ce point d'orgue final,
- s'arrêter en laissant la dernière partie entrée tenniner seule.
•L'absence de /"';'. indique l'arrêt successif de chaque voix
•La plupart des canons étant à reprises, le nombre de fois à jouer est laissé à l'initiative de chaque ensemble.
•D'une manière générale, tous les canons peuvent aussi être joués soit avec un ou plusieurs instruments d'une même famille, chaque partie pouvant être
doublée à volonté, ou bien exécutée par des instruments de familles différentes, en respectant les tonalités correspondantes.
•Pour les canons à entrées mlxtes, dont les départs sont à hauteurs ou à durées différentes, il est convenu de respecter rigoureusement l'indication des en-
trées (S, A, T, B), avec l'intervalle proposé (quarte, quinte, octave... ) et l'unité de temps choisi (divisio~ =division, temps= temps ... ).
Roland LEMÊTRE

l,
5

1. FRÈRE JACQUES

© 1992, by Editions MUSILUC


© 2010, by Editions DELATOUR FRANCE
Le vallier F-07120 SAMPZON
www.editions-delatour.com DLT2011 Tous droits réseNés pour tous pays.
6

2. GELOBET SEI
LoUÉ SOIT DIEU

Jean-Sébastien Bach (1685 -1750)

CD lt:°'I

Ge lo bet sei, Ge - lo bet sei, der Herr mein Gott


@ lt:'\J

Ge - lo bet sei, Ge - lo bet sei, der Herr mein Gott


0 (t:'\J

Ge - lo - bet, Ge - lo - bet Ge -----=-----


lo bet sei, der Herc mein Gott.

Que soit loué le Seigneur, mon Dieu.

DLT2011
7

3. DONA NOBIS PACEM


DONNE-NOUS LA PAIX

•-·
•• . CD
anonyme

••
lr.-.1

"-....; LJr 1~
~
J J IJ J IF EJ4 J If" i J llldJ IJ

1: Do - na no - bis pa - cem, pa - cem, Do - na_ no - bis pa - cem,

•• @
j 1J J IF r Ir r 1
~lr.-.1
1 J.

•• IA
Do
@
na no - bis pa - cem,

F J
Do - na

r
no - bis

1J j
pa
~lr.-.1

J1
-

J
cem,

•• Ir
[} 1 1 F
Do na no " bis_ pa - cem, Do - na no - bis pa cem.

Donne-nous la paix.

DLT2011
rr

4. WHEN V AND 1
QUAND TOI ET MOI

Henry Purcell (1659 - 1695)

ll";'\J
J Ir J IJ J 1J •r Ir llr IF J 1r tJ Ir @r Ir
When V and I to - ge - ther meet, We make up 6 in_ house or Street.
0 ll";'\I

@r Ir r IF J IJ J 1J J IJ J 1CJ J 1J
~ 1t
Yet I and V may meet once more, And then we 2 can make but 4
CD Il';'\)

r 1r @r 16] F 1flr IF r 1J J lf}J IJ r:


-..__;
But when that V_from I_are gone, A las! poor l_can make but_

Quand toi (V) et moi(/) nous rencontrons, nous sommes 6 à la maison comme dans la rue (VI).
Cependant moi et toi pouvons nous rencontrer à nouveau et là, à 2 nous ne ferons que quatre (IV);
Mais quand nous nous séparons, hélas, pauvre de moi, je ne suis plus qu'/.

V (=5) mis pour Y (you, vous) I (=!)mis pour I (moi) Prononcer V=[vi:]"' "thee" [ài:]=toi

DLT2011
9
5.ALLELUIA William Hayes (1707 - 1777)
·~Il (Ïî ,..----.._

eJ
Al - le - lu ia, Al le - lu - ia, Al
• ~Il CD
--
---
Al le - lu ia, Al le - lu - ia, Al - le - lu ia, Al - le -

~~ Al le - lu - ia, Al le - lu - ia, Al - le - lu ia,


1
Al-le-
(4)

~ -~ -~ ?)" -J-- + - -----.


Al - le - lu ia, Al le - lu - ia, Al le

---....... ~ Ir."!

4•·TF
~-
F
le - lu
' - ia,
1

le lu

~
- ia,
lt:"I

-:J:_
ia, - Je _ lu ia, Al le lu ia,
lr.:-1

1
le _ lu ia, Al - le - lu ia,
l t:"I

~ 1
lu ia, Al - le _ lu ia, Al le lu - . ja.

DLT2011
IO

6. PRAISE GOD
LoUEZDIEU

Thomas Tallis (1505 - 1585)

CD lr."I 0 lr."I G) . (r."I © lr."I

IJ J J J 1J j J j
F Ir r F F l(f)
Praise God from whom all bles - sings flow; praise him ail crea - tures here be - low;
Lou - ez - Le sur la terr(e); lou - ez - Le dans le ciel: lou - ez _ _ Dieu!
0 (!';'\) @
' l~I 0 (!';'\) ® (!';'\)

J J 1J j
J IJ F •
praise him a - bove, ye heaven - Iy host; praise Fa - ther, Son and Ho - ly Ghost.
Lou - ez le Pèr(e), Lou - ez le Fils, Lou - ez le Saint - Es - prit; A - men!

Louez Dieu de qui viennent toutes les bénédictions; Louez-le, vous, toutes les créatures te"estres;
Louez-le dans les cieux, vous, hôtes célestes; Louez le Père, le Fils et le Saint Esprit.

DLT2011
11

7. TI TRAIN LONGTEMPS

Jules Joron
Séga (Ile de la Réunion)

.. .
(iî lr:°'I
"
., ......... --
• • + ..__...,•
Di_à moin si ti con nais corn - ment té y fé le ti train long - temps ô - té ...
(2) lr:°'l
"
.,
La pi ca - pab' pi ca - pab' pi ca - pab' jis - qu'à la gar'_ Saint - Louis
(3) lr:'\J
"
., 1 1 1 1 ,- ,--- l

Tiou! Tiou! Tiou! Tiou! Tiou! Tiou! Tiou! Tiou!


.. " (4) (r:'\J

., 1 ~
J IJ J 3..__.,1' J lj
Li - té y march' doue' - ment mais quand mêm' ça l'i té con - tent!
Dis·moi est-ce que tu sais comment faisait le petit train d'autrefois :
"La pi capab'... lje n'y arrive plus), jusqu'à la gtlre Saint Louis
"Tiou, tiou, tiou, tiou! Tiou, tiou, tiou, tiou!"
Il allait lentement mais malgré tout il était content.

DLT2011
12

8. CHE GUSTO E MAI QUESTO


A TABLE, COMPERE!

Antonio Caldara (167~ - 1736)

CD
~
Che gu sto è mai que - sto corn - pa - re: mag
A ta - ble, corn pè rel à boi re corn
@
,r
Mag
Man
I~
~
ne
geons!
~
sa
mo,
J
be
Bu
-
I~>
ve
vons!
mo,
J
be - ve
fait
- mo,
si
Il

Al le - gri si Corn pa re, chia - me mo la Corn


Jo yeu - se ment, corn pè re, ap pe Ions no tre corn

DLT2011
13

lr.--1

F r F IF J J IJ J J J IJ
e be - ver ben pre - sto quan - do fà cal - do ben.
A ta - ble, com - pè - re pour no - tre plus grand bien!
lr.--1

che pà__ bal - le - re - mo,_ bal - le re - mo,_ bal- le - re mo.


Bu - vans! _____ Man - geons!_._ _ __ A - près nous_ dan - se - rons!
lr.--l

ma re, che bal le - rà, _ _ _ _ _ _ _ _ __ che bal - le~)- rà con nù.


mè re pour qu 'el le chan te et dan sea - vec nous!

Quel plaisir est ceci, compère: manger et boire bien vite quand il fait bien chaud,
Mangeons, buvons, puis ensuite nous danserons. Tout joyewr:, compère, appelons notre commère pour qu'elle danse avec nous.

DLT2011

14

9. OÙ L'ON ME VERSE DU BON VIN

anqnyme

9 • CD 1 -11";'11
x ! t Ill '"j _
lJ - , w-J- --- 1 1
1 ;J J 1
1 J
1
d
1 1 1
1 61 a
1
1 J1

Où l'on me ver - se du bon vin,


"' ,,--a-
~.
•mr F
'V

vo - lon
ILf
:==-

tiers,_
r F
vo - Ion
IF F ;
----

tiers,_
~

je
lu u FIF
~ (1";'1) ,
J J J
fe - rai Ion - gue pau - se, corn - me les
~ ~
LJ !j1~1
3

~- •1 mJJ J .J J 1 J J J J J J J 3 1 J. ~ f ~
3 3
1
1
F1 r :Il
fleurs de mon jar - clin, corn - me les fleurs de mon jar - din, je prends ra - cine où l'on m'ar - ro - se.

DLT2011
15

10. SIGNOR ABBATE


MONSIEUR L'ABBÉ Ludwig Van Beethoven (1770- 1827)

gnor Ab ba te! Io so no, io


sieur l'Ab bé, je suis, je

Pa dre __ vie ni e da te mi la
Pè 1e ve - nez ve nez, bé - nis sez

Ho!'_ Sie der Teu - fel wenn Sie nicht kom - men, ho!' Sie der
Al : lez au dia ble, al - lez · au dia hie, al - lez au
1/';'1

so - no, io so no am ma la to ...
je suis ma la de.
1/';'1

be ne - di zi 0 ne, la be - ne - di - zi - o _ _ __ ne!
moi, hé- nis sez moi, Très Saint Pè re hé - nis sez moi!
......-- (!';'\)

Teu - fel wenn Sie nicht kom - men, ho!' Sie der Teu fel!
dia ble al - lez au dia hie si vous ne ve nez pas!
Monsieur /'Abbé, je suis malade. Saint-Père, venez et donnez-moi la bénédiction. Allez au diable si vous ne venez pas!

DLT2011
r··~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~-

16

11. A MOY! TOUT EST PERDU!


François Couperin (1668 - 1733)
Gravement
CD
+
A moy! Tout est per - du! Mo-ment fa - tal! Af - freux dé - bris Je suc-combe à ma dou-
(})
w

i"p r
Hé quoy! Que dis-tu? T'es-tu fait mal? Quels cris!
0 +
w
l 'lp r
Hé quoy! Que dis-tu? T'es - tu fait mal? Quels cris!

., lt:"I

1 +
1 ' leur. Cru - el le des né e!
~ + lt:"I

c.::
mal- heur! Dé plo - ra ble jour - né e!
,...--.... ..-- ,,..--.... + lt:"I

Quel mal- heur! Ma bou teille _ _ ·est _ _ cas sé e!

DLT2011
17

12. LAUDATE DOMINUM


LoUFZ LE SEIGNEUR

anonyme

1t:\1

Do - mi - num, Lau - da te, lau - da te, lau - da - te Do - mi - num!


1t:\)

'--'
Lau - da te, lau - da te, lau - da te, lau - da - te Do - mi - nurn.
1r.-1

> > >


Lau - da - te, lau - da - te, lau - lau - - te, lau - da - te Do-mi - num.

Louez le Seigneur!

DLT2011
18
13. VIVA,VIVA LA BOTTIGLIA Antonio Salieri (1750 - 1825)

Vi va la__ bot ti glia, vi va, --


vi va, vi - ve la hou teil le, vi va, -··

La__ bot ti - glia


La _ _ hou teil - le

Vi - va
Vi va

vi va l'ai le gri a, no, più bel - la corn - pa


vi va vi ve la joie, non, au monde il n'y a

l'ai le gri a, no, più bel - la corn - pa


vi ve la joie, non non, au monde il n'y a

vi va no no no
Vi va non non non
DLT2011
19

gni
J
- a
J jJ

nel
tJ
gran
iezr
mon -
LJ
do _ _
-
non
J
si
1r,,1
IJ

pas plus bel - le corn - pa - gne que cel le là!

J J J g· If@ lb[]' J J
1r,,1
.1 J
gni a nel gran mon - do _ _ non si dà
pas plus bel - le corn - pa gne que cel - le là!
1r,,1

no,
J
il gran
Ir
mon
1 do
J
non
J
ci
IJ
da
plus bel - le corn - pagne il n'.Y a pas!

Vive, vive la bouteille, vive, vive la joie, le vaste monde ne nous donne pas de plus belle compagnie
Vive, vive, non, non, non, non, le vaste monde ne nous donne pas de plus belle compagnie.

DLT2011
['1

20
14. OTOBIAS
Ludwig Van Beethoven (1770 - 1827)

0 To - bi as! 0 To - bi - as, To - b~ - as, To - bi - as, To -


,,,...:--

0 To - bi - as! . 0 To - bi - as Do - mi - nus Has -

0 To - bi - as! O To - bi - as Do - mi - nus Has

lr.-.1

bi - as, To - bi - as, To - bi - as, To - bi - as Do - mi - nus Has - lin - ger, O! or


(r.-.1

- lin - ger, O! O!
lr.-.1

lin - ger, O! O! 0 To - bi - as!


(canon à l'octave, 3ème voix ajoutée; peut être chanté à 3 voix
égales en montant d'une octave les voix de ténor et de basse)

DLT2011
21

15. COME! FOLLOW ME!


VIENS! SUIS-MOI!

John Hilton bs99 ·~ 1657)

CD (r,"1)

Come fol - low, fol - low, fol - low, fol low, fol - low fol - low me!
Viens! Suis - moi, suis - moi, suis - moi, suis moi, suis - moi, loin d'i ci!
@ lr."1)

fol - low, fol low, fol - low, wi - ther shall 1 fol - low, fol low thee?
Jus - qu 'où te sui - vrai - je, te sui vrai - je, jus - qu'où te sui - vrai - je, mon a - mi(e)?
G) lr."11

To the green - wood, to the green - wood, to the green - wood fol - low me!
Jus qu'à la pré, jus qu'à la pré, jus qu'à la prai - rie fieu rie!

Viens, suis-moi! Jusqu'où te suivrai-je? Suis-moi jusqu'à la verte forêt!

DLT2011
']'

22

16. 'TIS ·WOMEN MAIŒS US LOVE


LA FEMME NOUS REND AMOUREUX

Henry Purcell (1659 - 1695)


lt:'\I
J Ir F If F J 1 r'= Jr
Tis wo - men makes us love,
femm(e) nous rend a - mou reux,
lt:'\I
1J J 1 J J 1 J. 36
love that makes us sad,--------
L'a mour nous rend sou cieux,
G)
~!';'\}
tJ IJ J 1 [' F If------- r
Tis sad - ness makes us drink,
Les sou - cis font boir(e) beau coup,
© lt:'\l

F IJ J IJ J 11~. l1
And drin - king makes us mad.
Et boi - re nous rend fous!

Ce sont les femmes qui nous rendent amoureux, C'est l'amour qui nous rend triste, C'est la tristesse qui nous fait boire, Et c'est le boire qui nous rend fous.

DLT2011
23

17. NON NOBIS DOMINE


PAS À NOUS, SEIGNEUR

William Byrd (1543 - 1623)

Non no - bis Do - mi - ne, non no bis, sed no-mi - ni tu o da glo ri-am,

Non no - bis Do - mi - ne, non no bis, sed no-mi·ni tu 0 da glo - ri -

Non no - bis Do - mi - ne, non no bis sed no-mi-ni tu


lt -1 rz--··,,;)l

sed no-mi-ni tu o da glo ri-am. Non no - bis Do - mi-ne, non Do - mi-ne.


1 12 i r.'11 1

...__,,
am, sed no-mi-ni tu 0 da glo - ri - am. Non no - bis Do - mi - no - bis.
1 12 _ l l";"\I

o da glo ri - am, sed no-mi-ni tu o da glo - ri - am. Non am. ____

Pas à nous, Seigneur, mais à ton nom donne la gloire.


(canon à la quinte)
DLT2011
I'

24

18. TO PORTSMOUTH
A PORTSMOUTH

David Melvill

CD (r.--J

~~E J Ir j J Ir j J Ir
j

.i
To
@
J
Ports

1J j
-
J J
mouth! To

F 1J
Ports

quart
-
j
mouth!

J
wine
it

r F 1r
with a
is

out - meg
a

F 1
brown,
-
gal - lant

Did- die
town!
lr.--1

down!
And there we will have a of
0 (l';'\J

~~E J 1J. ;) J J IJ J J IJ J J J
The gal - lant Ship, the Mer - maid, the Li - on, han - ging stout,
(l';'\J
©
~~le F
Did make us to spend there our six - teen pence ail out.

A Portsmouth! C'est une ville superbe! Là, nous aurons un quart <le vin avec une noix de muscade dorée.
Le beau bateau, la Sirène, le Lion accrochés solidement, sauront nous y faire dépenser nos soixante pence.

"Book of Roundels" 1612

DLT2011
25

19. WENN KUMMER HÂTTE ZU TÔTEN


Si LA SOUFFRANCE POUVAIT TUER
Andante espressivo Johannes Brahms (1833 - 1897)
3

Kum mer hiit te _ _ zu to ten, zu

dies Herz _ __ _ _ _ durch - bob ren; und liess' _ _ _ _

mein Seuf zen hiitt'

l~I

....____ __.!!.;
ten Macht, ____ _ _ __ _ er müss - te toot lich
l r.'11

Glück _ _ sich zu - rück _ __ __ be - schwo ren,


lr.'11

es zu - rück __3 be - schwo ren.


Si la souffrance pouvait tuer, elle me ferait mourir; que de ma plainte renaisse le bonheur.

DLT2011
11

26

20. 0 BACCHUS

Laurent Gervais (Gervais de Rouen)

CD +
~
0 Bac - chus, que ton di - vin jus me pa - raît ai - ma ble;
2

~
Quel _ _ _ __ plai sir nous goft - tons à ta ble;
® +
'1)
Plus de pei nes, pfüs de sou - cis de - meu - rons - y, chers ___ . a - mis.

Edition originale, Paris 1744.

DLT2011

~..__........._ _iiiiiiiiiiiiiOoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii_ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _. . . . .
27
21. 0 YOUTH IS THE SEASON
0 JEUNESSE TU ES LA SAISON . •.
traditionnel

la la la la la la la la la la la la la la la la

0 youth is the sea son for dan cing and


Jeu nes se tu es la sai son de la

Let's be gay while we may, hey


Pour au - jour d'hui, chan tons, dan

u n E ) 1J. )1 J 10 n F 10 u 0
lr.-1
1J,
la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la. _ _
lr.-1
J IF J J. ) J J,
J J F r Ir F 1 1

joy, so corne lad - dies and las - sies your spring - lime em - ploy. _ _
le prin temps, jeu nes fil les, n'est pas tou - jours là.! _ _
lr.- 1
J 1 J. )> J IJ J J 1 J,
Jay, To - mor - row brings 0 ther things, DOW dance and play! _ _
sons! De main nous ver - rons la nou - vel le saï son ... _

La jeunesse est la saison de la danse et de la joie; aussi, jeunes garçons et jeunes filles, venez. profitez de votre printemps;
soyons gais tant que nous le pouvons, demain nous apportera d'autres choses, dansez et jouez aujourd'hui.

DLT2011
28

22. BIBITORES
Martini (1706- 1784)
CD

Bi bi to res ex ul te mus, ex ul
0

'-....._....
ad re quan tes con <lem

---
0

in e ter na tri sti ti - a. A

3
(r.'11

Vi - num bo num im - bi be mus cum bi - ba mus,


lr.'11

ne mus
(r.'11

men, A men, A-...__/ - men, A (men). men.


Réjouissons-nous buveurs; buvons et imprégnons-nous de bon vin; condamnons ainsi la tristesse pour toujours. Amen.

DLT2011

l.
29

23. VERBUM DOMINI


LA PAROLE DU SEIGNEUR

Adam Gumpelzhaimer (1559 - 1625)

CD @

(-.;..}
Ver bum Do mi-ni ma
(t;'\}
G) ©
J 1

(~I (..:.il
net in œ - ter num, in
S) 1 là4 ,~5~~~~~~~~~~~
(t;'\}

~
œ - ter num. num.

La Parole du Seigneur est éternelle.

DLT2011

...
1"
30
24. OLUX
OLUMIERE
William Byrd (1543 - 1623)
0
s
A
1

--
0 Lux --
be
.,
a - --
ta
-u-
Tri -
-u-
ni
0
B 19: IJ&b e - r
A

(!";'\ )

{!";'\)

--
tas, be --
a ta Tri ni --
tas.
{~ l {r:'\)

0 Lumière, bienheureuse· Trinité.

(canon à la quinte, en augmentation)

DLT2011
31

25. RÉ MI FA SOL LA
Luigi Cherubini (1760- 1842)
CD

mi fa sol

fa, chan - tez plus jus - te mon a - mi, fi - lez les sons, por - tez la
0
E
-.
mieux; ren - for - cez la voix en mon - tant,

(t;'\I

If Ef •
si do ré do si la sol
jt;'\)

J J J IJ g3 •
Al lons ce n'est pas
l
mal, re - corn - men - cez et_ chan - tez

~
a - dou - cis sez en des - cen - dant, At - ten - ti - on!

DLT2011
32

26. DOMINE DEUS


SEIGNEUR Dœu

Michael Haydn (1737 -1806)

~ - erCD LJ 1r J
1 1
lr.-1

J 1J F Jq l1 , 1
,
Do - mi-ne D~ - us sa - lu-tis mé df
- - re in - e cla-ma - vi et noc-te co-ram te: _ __
.. JI @ lr.-1

.J - - , ---- -- -- --- , ''-----'7


~
1 -T y 1
, , 1 , • ')!:...____"îi , 1
in - tret, in - tret o-ra - tJ. -o me - a in con - spe - ctu tli - o,_ Do-mi-ne

~.,,,fil.
lt;-.I

Dé - us, _
B 1r J
Dé - us
1J CJ F 1F1
,
J r 1@r· ~
me - re_
El 1r· ; J r Ir J J J 1§
Do-mi-ne cla - ma-vi co-ram te: _ _
sa-lu - tis Do-mi-ne,_
© (r.'\)

~-e1Jr, 3 11Jr311r r81J~rw1r J J 1r Li 'CJ J J i J.


,
indi-e et no-cte cla-ma-vi_ co - ram te, cla - ma - vi, cla - ma - vi_ co - ram te, DO-mi-ne.

Seigneur Dieu, je t'ai acclamé nuit et jour pour mon salut. Que ma prière trouve gr/ù:e devant tes yeux.

DLT2011

You might also like