You are on page 1of 2

Rapport d’étonnement Maria Benbehouche TD1

I- Impression Pré-rentrée

Dans la jungle des études supérieures il est difficile de se faire une idée claire d’une
formation que l’on n’a jamais fait.
Dans mes critères de recherche c’était une formation professionnalisante mais adéquate
tout de même à la poursuite d’étude si l’on souhaite.
Une formation précise qui va droit au but et très pertinente vis-à-vis d’un projet
professionnel.
Le But GEA me paraissait être un bon compromis à une école de commerce chère et dont le
programme ne serait pas aussi solide au vu des échos sur la qualité d’une formation payante
mais sans réel fond.
La documentation autour du parcours GEA est très qualitative puisqu’il est très facile de
retrouver la plaquette du programme en détail et des enseignements.
Je me suis donc basé sur ces documents et les très bons retours de la part de mes amis en
but GEA et TC qui sont ravis de leur formation malgré la charge de travail lourde.
Je m’attendais donc à un volume horaire de cours impressionnant, à un nombre de travaux
incalculable à rendre (sae) mais aussi à un enseignement de qualité et surtout des examens
en contrôle continue.

II- Impression post-rentrée

Une fois une bonne semaine entamée, je me suis donnée le temps de revenir sur mes
impressions et de les confronter.
Trop tôt pour dire quoique ce soit sur la qualité des enseignements mais rien de négatif ne
m’est apparu concernant ce sujet jusqu’à maintenant (au moment où j’écris ce texte).
Le volume horaire n’était pas un mythe, enchaîner 5 jours consécutifs à commencer à 8h est
de loin la pire expérience de ma vie, et ne me fera pas oublier le jour de la signature du
contrat d’un travail de la sphère bureaucrate, de faire mention de ne jamais me faire
commencer à 8h si ce luxe décide de me tomber dessus.
De ce fait, le nombre incalculable de matières que nous avons me fait questionner pourquoi
nous arrivons à finir tard tous les jours sans vraiment dépasser les 3 heures par semaines
pour des matières fondamentales (excepté la comptabilité).
Je ne sais pas si l’amertume que dégage le mot déception est trop forte pour utiliser ce
terme mais je dois dire que je suis déçue du fait que les contrôles se fassent en partiels et
non pas en contrôle continue contrairement à ce qui a été mentionné.
La plupart des matières sont des découvertes pour moi étant donné que je suis issu de la
filière générale et que je me demande pourquoi j’ai atterri ici, je découvre donc le fait que le
monde ne tourne pas autour des longues dissertations et thèses mais aussi sur des
connaissances un peu plus pratique et concise suivant le schéma de la vie en entreprise.

1
Rapport d’étonnement Maria Benbehouche TD1

III- Impression fin de semestre

Après avoir passée un semestre ici voici ce que je peux dire ; je reviens sur mon obsession
avec l’emploi du temps, se lever aussi tôt sur le long terme détruit mon énergie surtout avec
l’arrivée de l’hiver coriace qui va seulement rajouter une couche à pourquoi je suis énervée
d’être lundi.
Outre mon aigreur (modérée bien sûr) je me rends bien compte de l’utilité des matières que
l’on ne gênera pas à désigner d’inutile lorsque l’envie de travailler est enfouie dans les
décombres de la morosité.
Elles sont comme le ciment qui vient consolider les briques qui sont les matières
fondamentales, la patience est de chef puisqu’il m’a fallu du temps pour me rendre compte
des acquis que m’ont procuré ces matières.
Dernière modalité un plus qu’importante, la pertinence de nos enseignements faits au lycée
n’est pas assez mise en avant à mon goût.
La polyvalence ventée de cette formation peut être négatif, dans un sens où l’importance
des math au lycée n’est pas assez mise en avant puisque la matière se base sur les
programmes vus en terminale par les math experts.
Cela n’est pas décourageant pour autant et totalement faisable avec une force de travail qui
est la clé du BUT

You might also like