Professional Documents
Culture Documents
D31 - BE E-CO - Juin 2021 - Sujet
D31 - BE E-CO - Juin 2021 - Sujet
UE D – EXPERTISE PROFESSIONNELLE
Durée : 6 heures
© Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2021
UC D31 - E-commerce - Sujet
UC D31 - ÉPREUVE ÉCRITE - E-COMMERCE
BARÈME DE NOTATION
Annexe 1 Quand l’e-commerce fait décoller les ventes en boutique ......................................... Pages 6-7
Annexe 2 Relation client, l’art de maintenir le lien : le cas Pyrex .................................................... Page 8
Annexe 3 L’art de maintenir le lien commercial malgré la crise sanitaire ................................ Pages 9-10
Annexe 4 Relation client : l’art du sur-mesure ........................................................................ Pages 11-12
Annexe 5 Captures d’écran du site e-commerce de Cristel .................................................... Pages 13-16
© Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2021 2/16
UC D31 - E-commerce - Sujet
Cristel
Le fabricant franc-comtois de casseroles a su gérer la crise sanitaire et utiliser ce temps suspendu pour former
son personnel aux nouveaux usages du digital. Il mise sur ses points de vente pour satisfaire l’appétit de ses
clients à des modèles design et innovants.
Si le fabricant de batteries de cuisine Cristel était un être humain, il serait diagnostiqué mieux
qu’asymptotique. La fermeture durant le confinement des magasins, qui pèsent 70 % du chiffre d’affaires
aurait dû mettre à mal la PME franc-comtoise. C’est tout le contraire qui s’est produit. Confinés, les ménages
dans le monde entier ont réinvesti leur cuisine et commandé casseroles et poêles sur Internet. Conséquence,
le chiffre d’affaires de Cristel devrait bondir de +25 % au-delà de 15 millions d’euros en 2020, dont 25 %
réalisés à l’international dans une quarantaine de pays.
Design et ergonomie
Mais pas question de profiter de ce boom inattendu en laissant sans réagir les magasins encaisser le choc de
la pandémie. « Il fallait être à leur écoute. Pour les aider à passer ce cap difficile, nous avons porté de 15 % à
20 % la commission perçue sur les ventes Internet », détaille Damien Dodane, directeur général délégué.
Durant le confinement, l’industriel a également proposé aux revendeurs des formations à distance pour
mieux communiquer sur les réseaux sociaux.
À l’écoute de l’air du temps, Cristel coche toutes les cases de la RSE, du made in France au développement
durable. « Mais on y croyait avant que cela ne devienne à la mode. » Et le fabricant se targue de faire plus
que la concurrence en ces domaines, proposant à ses clients de rechaper les produits, dont le revêtement est
usé plutôt que de les jeter.
Source : https://www.lesechos.fr
© Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2021 3/16
UC D31 - E-commerce - Sujet
⇨ Dossier 1 - Stratégie e-commerce et cadre légal de la vente en ligne et management de la relation
client
Question 1
À l’aide d’une matrice SWOT, effectuez une brève analyse stratégique de la marque Cristel.
Question 2
À partir de l’annexe 5 présentant les captures d’écran du site e-commerce de Cristel, précisez le
positionnement stratégique de la marque sur son site Internet : définissez ce que sont les DAS et
identifiez les DAS du site Internet en précisant la création de valeur que ces DAS apportent à la
marque.
Question 3
En vous aidant des exemples présentés dans les annexes, proposez à Cristel des techniques pour
fidéliser ses clients et faites des propositions pour les mettre en place sur le site Internet e-
commerce de la marque.
Question 4
À partir des captures d’écran du site Cristel présentées en annexe 5, montrez comment Cristel met
le client en confiance pour favoriser son achat.
Question 5
En vous aidant des captures d’écran du site Internet présentées en annexe 5, dites quelles
techniques d’animation commerciale sont mises en place pour favoriser l’achat d’impulsion des
internautes. Puis, vous en conseillerez d’autres à Cristel.
Question 6
Précisez les points importants de la réglementation des noms de domaines.
Question 7
Après avoir défini ce qu’est un « tunnel de conversion », dites quelle est son utilité.
Question 8
Conseilleriez-vous à Cristel d’adapter son site en ligne sur format mobile ? Justifiez votre réponse.
© Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2021 4/16
UC D31 - E-commerce - Sujet
⇨ Dossier 2 - Environnement technique et fonctionnel d’un site e-commerce et levier d’acquisition
de trafic
Question 1
Après avoir défini ce qu’est le gabarit d’une page de site e-commerce, analysez le gabarit de la
page de garde du site de Cristel présentée en annexe 5.
Question 2
Quelle est la différence entre un achat impulsif et un achat de besoin ?
Question 3
Après avoir défini ce qu’est la e-logistique, présentez les éléments clés d’une gestion logistique e-
commerce efficiente.
Question 4
Cristel souhaite être présente sur les réseaux sociaux afin de maintenir le lien entre la marque et les clients
en toutes circonstances.
En vous inspirant de Pyrex, conseillez Cristel dans le choix de ces médias sociaux.
Question 5
Quels autres leviers d’acquisition de trafic proposeriez-vous à Christel ? Justifiez votre choix.
© Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2021 5/16
UC D31 - E-commerce - Sujet
Annexe 1
Et si plus rien n’opposait les mondes online et offline, désormais unifiés autour d’une même ambition, la
satisfaction client et son corolaire, l’omnicanalité ?
Aujourd’hui, les deux canaux apparaissent en effet comme complémentaires.
L’e-commerce s’impose même comme un levier de croissance pour les magasins traditionnels : accès à la
donnée client pour un meilleur service, augmentation du nombre de visiteurs grâce au click & collect…
L’avenir du retail se conjugue au mode phygital. Entendez par là que la boutique traditionnelle ne peut plus
se passer de son complément digital (et inversement).
Le confinement a démontré toute l’importance de cette dualité en cas de crise majeure : les retailers qui se
sont appuyés sur le web pour maintenir le contact client sont parvenus à limiter la casse.
Selon l’étude trimestrielle Shopping Index de Salesforce, si le digital représentait 15 % du chiffre d’affaires
mondial des retailers au premier trimestre 2020, ce canal a enregistré une croissance de 71 % au deuxième
trimestre. Et ces nouveaux comportements semblent partis pour durer.
Selon une autre étude Salesforce, près d’un tiers des traditionnelles ventes de fin d’année (Cyber week, Noël)
devraient être réalisées en ligne en 2020. Un chiffre record qui s’explique par la crainte, chez les
consommateurs, de la seconde vague de la Covid-19.
Une tendance de fond qui modifie non seulement le parcours d’achat, mais aussi les attentes des clients.
Aujourd’hui, ces derniers ne font plus la différence entre achat online et shopping en boutique. La notion
même de canal de vente leur est étrangère : ils veulent interagir avec une marque ou un revendeur de
manière naturelle, fluide et sans effort, quel que soit le point de contact. Ils souhaitent être reconnus et
accueillis de manière personnalisée online et offline.
© Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2021 6/16
UC D31 - E-commerce - Sujet
Des ventes additionnelles boostées par le click & collect
Commander un article en ligne et le retirer en magasin dans l’heure ou dans la journée : en réunissant le
meilleur des deux mondes, le click & collect séduit de plus en plus de consommateurs. Un service qui profite
autant au site de e-commerce qu’aux magasins physiques auxquels il est rattaché. Selon l’étude Shopping
Index de Salesforce, les marques qui le proposent enregistrent une croissance de leur chiffre d’affaires online
de 127 % contre 54 % pour celles qui ne le proposent pas.
En drainant les acheteurs web vers le magasin physique, le click & collect accroit mécaniquement le nombre
de visites en boutique. Or, plus de visiteurs, c’est plus d’opportunités de ventes. La localisation du comptoir
de retrait au sein du magasin doit permettre au client de retirer facilement son produit tout en lui proposant
un parcours entre les rayons et ponctué de promotions, susceptible de déclencher un achat coup de cœur.
Même s’il est difficile de quantifier l’upsell lié au click & collect, les études tendent à prouver qu’il encourage
nettement les achats supplémentaires.
Le « ship from store » pour mieux gérer les stocks et dynamiser les points de vente
Les clients ont pris l’habitude de débuter leur shopping en s’informant sur le web. Selon une étude Ipsos
réalisée en juin 2020 pour Google au Royaume-Uni, 65 % des consommateurs envisagent de vérifier en ligne
la disponibilité des produits en magasin avant de s’y déplacer. Le défi pour le retailer consiste donc à unifier
son stock afin de le rendre disponible à l’ensemble du réseau physique et digital. C’est le principe du « ship
from store » qui transforme chaque magasin en entrepôt et en centre logistique. Les préparations de
commandes et les envois (livraison chez le client ou mise à disposition dans un point de retrait) sont exécutés
au sein de la boutique depuis son propre stock. Offre élargie, accélération des délais de livraison en jouant
sur la proximité géographique entre la boutique et le lieu de dépôt, gestion des stocks optimisés : le ship
from store permet d’améliorer la qualité de service au client et la rentabilité de l’enseigne. Il impose aux
retailers une complète refonte de leur organisation et la mise en place d’une plateforme digitale pour assurer
la communication entre les magasins-entrepôts et le site de e-commerce, et automatiser la gestion des
stocks. Un investissement à considérer avec attention alors que le « black Friday » et les fêtes de fin d’année
approchent à grands pas !
© Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2021 7/16
UC D31 - E-commerce - Sujet
Annexe 2
Depuis l’avènement des outils high tech, la relation client est l’une des lignes de front de la transformation
des entreprises. La crise sanitaire là encore soulignée : tant dans le BtoC que dans le BtoB les professionnels
ont dû faire assaut d’innovation pour maintenir le lien avec leur public et avec leur chaîne de valeur. La
personnalisation des actions commerciales et la fidélisation du client seront d’autant plus cruciales dans le
contexte mouvant et hyper concurrentiel de « l’après-Covid ». L’art de la vente n’a pas fini de se décliner en
mode numérique.
Pyrex, une marque lancée en 1915, est célèbre pour ses boîtes de conservation en verre
Concours de pâtisseries, recettes faciles à cuisiner en famille, astuces pour changer d’habitudes alimentaires,
par exemple en s’essayant au « batch cooking » (préparation de « repas groupés »)… Pendant le
confinement, Pyrex, vénérable marque d’ustensiles de cuisine en verre lancé en 1915, est restée aux côtés
des consommateurs, en endossant l’habit « d’apporteur de solutions ».
« La priorité étant la santé de tous, nous avons œuvré à notre niveau, en accompagnant et rassurant les
clients dans leur quotidien, et en essayant de rendre la vie plus jolie », résume Mélanie Le Branchu, directrice
marketing France de l’entreprise qui emploie 500 collaborateurs, réalise 100 millions d’euros de chiffre
d’affaires et exporte dans 146 pays.
Newsletters dématérialisées
Enfin, la façon de maintenir le lien entre la marque et les clients en toutes circonstances évolue elle aussi.
C’est via des newsletters dématérialisées et les réseaux sociaux (Facebook, Instagram…) que Pyrex reste à
l’écoute et partage ce qu’elle est. La marque y raconte tantôt l’origine de ses produits, tantôt l’expertise de
ses métiers ou un peu de son histoire. Ainsi, l’usine de Châteauroux, dans l’Indre, qui fête ses 50 ans cette
année, d’où sortent chaque année 44 millions de pièces en verre borosilicate résistant aux chocs thermiques,
a-t-elle déjà été mise à l’honneur. Tout comme son fameux four qui ne s’arrête jamais (de manière à ne pas
accélérer le processus de solidification) et qui a été reconstruit en 2017.
« Pyrex s’est toujours nourri des interactions avec le client. Ce qui en ressort aujourd’hui, c’est que le
consommateur de l’après-Covid ne sera plus tout à fait le même : nous allons l’écouter pour mieux
l’accompagner », conclut Mélanie Le Branchu.
L’incertitude et le désarroi générés par la crise sanitaire et économique ont mobilisé les entreprises aux côtés
des consommateurs, collaborateurs, fournisseurs… Autant de parties prenantes qu’il a fallu accompagner,
en révolutionnant au passage l’intention, le fond et la forme des interactions.
Un lien qualitatif
« Pas le cœur à pousser les ventes alors que la santé de tous était menacée », « hors de question de faire des
bénéfices sur le coronavirus »… En temps de confinement, pléthore de dirigeants ont assuré que la
transaction commerciale était le cadet de leur souci. Toutefois, se défaire de toute visée mercantile ne
signifie pas rompre le contact avec le consommateur ni avec l’écosystème élargi de l’entreprise. « La crise a
prouvé que la relation client n’a pas pour unique objectif de susciter un acte d’achat : le lien entre la marque
et le consommateur doit être qualitatif, en toutes circonstances, pour être durable », observe Federico Garcia-
Baena, spécialiste de la consommation, enseignant-chercheur et responsable d’un master en marketing à
l’Esdes, l’école de commerce lyonnaise.
La bienveillance et le « care »
Se poser en apporteur de solution semble être le mantra de l’expérience utilisateur, celle-ci étant par ailleurs
mâtinée d’un nouvel impératif : la bienveillance. « La crise du Covid-19 a exacerbé une tendance qui émerge
depuis quelques années : la montée en puissance du “care”, le soin porté à l’autre », observe Emmanuel
Richard, fondateur d’Extens Consulting, expert en relation client, rappelant les « j’espère que vous et vos
proches êtes en bonne santé » et autres « prenez soin de vous » qui émaillent désormais la plupart des
échanges. « La communication n’est plus centrée sur un service ou un produit, mais sur la personne », dit-il.
© Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2021 9/16
UC D31 - E-commerce - Sujet
Une communication omnicanale
Dans le climat anxiogène des semaines passées, ces fameuses valeurs ont imprégné la plupart des messages
diffusés, quel que soit le canal utilisé. « La crise a confirmé la pertinence et l’ancrage durable de l’omnicanal
dans les stratégies des entreprises. Magasins fermés et commerciaux confinés n’ont pas empêché les marques
de rester fortes dans l’esprit de leurs clients, prospects et partenaires, grâce aux outils numériques », pointe
Federico Garcia-Baena. Effectivement, les nouvelles technologies ont permis aux organisations de conserver
ce lien si précieux avec le terrain. « En temps normal, nous sommes au côté des clients, au sens propre comme
au sens figuré. Là, du fait du déconfinement progressif, ils organisent en priorité l’accueil de leurs salariés.
Mais nous restons malgré tout, chez eux, via les visioconférences et autres réunions dématérialisées », indique
Jean-Michel Picaud, insistant sur la mobilisation de toutes les équipes de RSM, « depuis l’associé jusqu’au
consultant junior ».
© Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2021 10/16
UC D31 - E-commerce - Sujet
Annexe 4
D’un côté, les marques lancées dans une hyper compétition, alimentée, entre autres, par les nouveaux
canaux de distribution et de communication numérique, de l’autre, des clients qui utilisent leurs outils
digitaux afin de faire jouer la concurrence, dans des proportions inédites et d’accroitre sans cesse leur niveau
d’exigence : plus que jamais la relation client « sur-mesure » est l’équivalent de la quête du Graal en matière
de marketing et de vente. Là encore, les outils digitaux changent la donne tant pour la personnalisation des
offres et des messages que pour le déploiement de l’omnicanal, de la stratégie et l’intensification de la
« conversation » avec le client.
Amaury Laparra, spécialiste des solutions de gestion de la relation client, enseignant à l’École internationale
de marketing du luxe (EIML Paris) et à l’École du Web, digital et communication audiovisuelle (ECITV), estime
que « tout est personnalisable ». « La culture de l’entreprise peut être valorisée auprès d’un certain public,
comme l’ADN familial de Disney. Le mode de paiement peut s’adapter à certaines cibles, comme avec le
portefeuille électronique, qui permet à Starbucks de satisfaire ses habitués les plus pressés. Même le produit
peut coller à une demande précise », comme Nike et l’offre estampillée « L. A. » de son magasin de Los
Angeles », détaille-t-il.
© Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2021 11/16
UC D31 - E-commerce - Sujet
Se différencier en proposant du sur-mesure suppose d’accéder à des données personnelles, ce qui soulève
la question de la vie privée. « À l’heure du RGPD, les marques sont sur une ligne de crête », alerte Catherine
Lejealle. Pourtant, une certaine acceptation existe de la part des consommateurs… « Une majorité d’entre
eux ont conscience que, pour accéder à un service à forte valeur ajoutée, ils doivent communiquer des données
personnelles : si le “tracking” est transparent et jugé légitime, le sentiment d’intrusion disparaît », pointe
Amaury Laparra.
Le marketing d’influence
Autre défi : veiller à l’équilibre « phygital » (tendance qui allie mode digital et monde physique), en
personnalisant tant les interactions virtuelles que les expériences en présentiel. « Une présentation de
produit en avant-première, une invitation à une dégustation ou à une soirée exceptionnelle renforce le côté
exclusif », poursuit Catherine Lejealle, qui étudie notamment le marketing d’influence. Selon elle, le succès
des nano-influenceurs, personnalités des réseaux sociaux qui comptent un nombre restreint de followers,
montre la volonté des marques de s’adresser à des communautés réduites, mais ciblées.
Le phénomène des influenceurs illustre aussi la fin du monopole de la communication directe de l’entreprise
vers le client. Utiliser un intermédiaire renforce la crédibilité du message. Fondateur de Teester, une
plateforme de vidéos de consommateurs, Julien Chevalier surfe sur l’engouement pour ce mode
d’interactions incarnées… par les clients eux-mêmes. « Que ce soit pour une démonstration, un partage
d’astuces, des conseils d’utilisation, la vidéo de consommateurs permet de nouer une relation plus
personnalisée et plus durable », indique le startuppeur, jugeant la connexion entre usagers pertinente pour
« apporter une touche d’authenticité ».
© Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2021 12/16
UC D31 - E-commerce - Sujet
Annexe 5
© Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2021 13/16
UC D31 - E-commerce - Sujet
© Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2021 14/16
UC D31 - E-commerce - Sujet
© Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2021 15/16
UC D31 - E-commerce - Sujet
Source : Cristel.fr - 2020
© Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2021 16/16
UC D31 - E-commerce - Sujet