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COMMENTAIRE DE LA PREMIERE PITRE DE S. JEAN SOURCES CHRETIENNES Diveatenre-fondaterre: H. de Labae,.j et J. Danian, j Directeur +, Moniéret, ej SAINT AUGUSTIN COMMENTAIRE DE LA PREMIERE EPITRE DE S. JEAN TEXTE LATIN, INTRODUCTION, TRADUCTION BT NOTES Paul AGABSSE, s.j. Padi ane Ue concours da Aweociation dee Amie da Sonrces Chretennes EDITIONS DU CERF, 29, ap oe Lavou1-Mavsouro, PARIS 1061 © 106 by ter Baions de Cerf Lyon, te 20 seit $000 UW. RONDET, 5. |. © MONDRSERT, ej Paris, 24 ser 3050 P. DURANUAVIRL, 6: Prusp, Prov: Prasiae Hari, te 3 jain 900 3. Horror INTRODUCTION 1. DATE EY CIRCONSTANCES Saint Angostin nous apprend lukméme, au débnt de eetto sicie de sermons, & quelle occasion torent préchés ces Prac- faius in Fpistalan Joainis ad Parihes. 1 avait entrepts, epuis quolques mois deja, Vexplication de VEvanaite de falnt Jean, Korsgue Jes fetes paseales Vobligrent. 4 tnter- Fompre som commentaire, TI élait d'usage en effet de line Pendant celle ectare lee toxtos Gvangeliques. qui se rap- portent_am miystére dela Resurrection”, Anguatin résolut Huss d'expliquor [MEptize de saint Joan 2 te sujet de cette Epitte convent len & la joie dos f2es paseales et le com- inentaire pouvait en etme agnevé en shx ot sept jours, cTest= feairs pendant octave. ‘De it les six premiers traltés furent préché sbx jours ceonséeitify. Audebut des tenités UL, 1V, Vet VI, Augustin re Sole en oflet see auditeurs nu serinon qu'il a doom la rele % Si, comme il est probable, le second fraetafus fat pric Ie som CERO 1 (PE 98, 37) 4 Sere CEST, 1 PL 38 vente, quod ot orb intentaas convenioia» (id, W, 2); «Si memintsts, Se A urs el es te 5 isznopuenies Jal 1 faut conchore que ces sx pemlers sermons tuent ‘ronnie dimaneno au Sendredl de Paguen ais, contre sco prévisions, Augustin saliva pas en ex sic jou le commen sire de Pept. Il ant protongr exp lion dens quatre autres traits oul se succrent & ate fadence moins rapide, fs reunlons lturaiqoesrayent plus Tien que te samedi et le emanche, Sur la date des tele, tis VITet VIET, nous a'avons pas nileation précis non Sons seulement quis furent prondocts pendant le temps Basch, comme en fole maton chant tk Aa Lari coielderent avee Ia ectue se leisy du Sermon Sula montagne, trees do VEvangile te saint Metthtar® Par contre, il semble povable de determiner 4 quis dates Incent pesnonees Is draiersssnmons. Le rolatus TX pare Mane incon dea lat eta see ft ie acts Xft propane’ lo js euivant& Btent dont Tee longs dévelonpentens qt Atgusti consacte dansee ee: dA tat dime soon, Aug suas epee fee isa ae eparton ehi aedetDanas Sarecien. penta Toriave'de Paquee. tt susabl, Dass soe Ree GERXRML 1 10, Aequitas Senglgue Semen AKIN nt Uoidy Lt) at dane lo termoa COXENI Se (id, 1150, anunore seseimat Mattie, Lae Man et Sean Pag de alae tines Tose.» st eet ent el senso Se ah inns ou Aagustis weosnen GFSpice to st Sarno wianene ‘ett, Aft allusion kT Eons e Mars Mester Cad 1 B.D) GND drone ce Dn Hee cont ce ee se Le A195 I ns Le 24,9040) tem Maro 18) mere Jou Ie Jour svete, Ch. Senphis Zana, carneloga Tact ‘pnem Jems Atel dans Mo PL IO pare pr cineoxsrances ° {folas X avi mystére de Ascension, on peut 1éitimement penser que oes deux derniere sermons furent préehés Je sa- neal et Je dimanche dans Poctave de VAscension. ‘Lioxpliention de l/Bpitre 'arréte an versot 2 du chapitre V, cet coinme tous les manuscrits so terminent avec le dixie lalate, 11 semble qo Augustin n'ait Jamals uehevé Ye con montaire de PEpire ies indieations sont présieuses. Elles nous apprennent qu ees dix sermons ont élé prononeés en un temps trés court, nize Paques ot In Pentecoie, ce qul est une garantie de Manilé dinspiration gui g animé saint Augustin, Lest plus ci cite de déterminer Yannés au cours de Jax quclle et liew cette prédication, Dom Huyben opte pour 118 4 le R. P. Zarb pour 13 4, le P. Le Landais pour 415 *. Malgté lee reserves des eaactenrs du Corpus Christianoruin, ‘nous semble que les argaments appertés per le P. Le Lan= dale a Veppul ce sa thése sont Aéasits *.Hnous est impossible fle résumer, Gans cette introduction, cette discussion sermée (qui vat a la fois par la préciston du détall et par la comy ence de preuves appuyses sur das eonsidérations extreme ment verses, Toulefols, au risque de les alfaiblir en les ‘Ustachant du contexte of ils sont Inséres, Nous Fappeliorans fel les arguments majeurs qui permettent au P. Le Landais de situer Ia prédication de ces Tractatus in Episelamn Jour his apres 414 et avant 416, e'eat-A-dire en 416. ‘Un point est ors de conteste. Ces dx sermons sinter= alent entre les frasletus XII et XIIT du Commentaire sur 5. Dow J. Hynes «De Semnéensa over bt vangaie vam Jenne. Iaficuce rate ehvonsae tam aegis were ous Often 3. Nsurich i LasDAis « Deux anaes de précation de saist Augustin» nse lates eres ue, 195 be 899. Caro cram, ers etna, XVI Ca Jf’ Boo eke x. rei ss aE vs es a Sa ecevee sal rape est pen munnede Sertane azgurnents Tide atkant is pect are Os ders Getto se Bangle font Tupa ong me ew pe Snotien Aa SMe a0 xskonnerox Boansile de saint Jone Cleet dane en essayant do déter- nine 4 quslies stes fat oammencé et acheve Ye ecxnmer= taire de PEvangilo quo "on aura qualque ebanes de pouvoir fixer ta dats du commentaire de PEpitre, Le terminus ad gem du commentaire ae V&venle est Gabli par un argument solide, dé pressenti par THlemont ft mis en velour pat le B. Zar % Dans Lum das derniers tree= als le Uaité CXX du commentaire de VEvenaile, Augustin! pare pour [a premiere fo, comme d'un évenement recent, Us Je découverte eu corps de saint Btionne ot do Nicocéme 8 ‘téconverte faite en Palestine en décembre 415 et connie A Hippone au cous de U616 116. Or, dans tous Loe trates pré- ‘lens ol sont mentionnes les noms de Nicodéme (act, XX 5 KUL XXXII, 2; NCL, 2) ot do saint Buienne (tract C1, ), it wrest jamais fait allusion & la découverte palestinienne, Lrautre part, cette Gécowverte semble avoir moillis Vopia aoa qu’ Augustin se falt de Nicodéme : jusqw alors i} Vevait Yeni pour un Homme tmoré, hesitant, souciaus de ne es) seconpromcttic et resté AI'écart de Ventourage du Maitre 4) Dials cesormats i le range pari Tes dseples ces. 1) = plique qua, veau une premio foie de nuit auprés de Jesus, Nicaceie west revent plusieurs fois ensuite pour Pcouter ch se faire con sesple, comma cata ressort de 1a recente Aeoouverte da carps de saint Etienne, comiue presque dt dionile tout entier > C'est done entse la compasiiion ail lreclalas CIX ot eelle db trastatus OXX que saint Augustin Appr: Pévenement, eets-cire av cours de Y6t6 416, deta 4 laquelle Ta noavelle avait 616 eoanue & Hippone. Divert inlees permettant «value le ternps 6eoulé entre Ia préil- 1, tA Zath ole, Le Landa vot Sct uc pola. dant nice SE fat atu Le etoreption ataio reel XIN, 1 2 BE eran, Dreuee put Wo Cxieay SU poten tout pe suche (ie cpanel El Seimete oe ddeppenent ce Ses prin: bir hei e ie dana peel Tn foam Hoang, OX, 4 (PE 35,050) isnt urceme eats Hace, C1, 2 (PL 981917) da fans Bangs ree CX, 4 (PL A808) q bate or cinaossrances 1 cation dos taitse XXL et C1X, on pout alfiemer de fagan povelse que Ie Wallé XXXIT, postétieur an commentaire He FEpitre, Mit préené en aeut-septembre 415. Le commen aire de PEptize do saint Joan out dane lou avant eotto dats. 1 sémple plus oiMelie de Méterminer & quelle date fut commenoé Ie eoramontaire de L'Evengile, Le 2, Zetb, pré= chés peridant Peotave do Ascension, ile cont do véeitables homies sir le yslére, Sans doute is commentent quelques verscts de FEptere, mais on inestant sur des perspectives propres & la féte de Ascension : la ponsée du ele! et la fon Gation de 'Zatise, it n'y a pas proprement digression, en. ce ‘Sens que ces développements sont iacorporés au commentaire ot ne Zorment pas un tont separé : nésnmoins His argissent Ta pecspoctive et donnent & certeing vorsets un reliet quis avaiont pas dint TEplive. Crest ee qul espildue d’ailews ‘oue coe fcelalts commientent aa si pelit nombre de versa. Test 4 remnarguer que ces développement, qui sembent suggérés par des circonstances fertuites et des rencontzes de Tiasard, no sont jaanais de pures digressions valent en quelque sorts pour ellos mame Is étafient Iecomupentaire pins qu'ils ne Vinterrompent. L'exemple Ie plus signiieatif eat le long fexorde cit tracts 1, dans lequel saint Augustin commen'e Ie dornler chapitte de l’Evangile de saint Lue. Il semblerait 2 premlare vite que ee frasitis se compese de deux parties bien distinetes ot cane relation Pane avse laatro : une petite ome sur 1Byanglle du jour gul eceupe te Gers du éru:= fatus (Il, 1-8), une reprise assez abrapte au commentalre dde PEpitre qui se poursuit dans les deux autres tiers (UT, 413), Ca terait Une Yoe BAe, eat cette apparente digres. sion s'instxe trds naturellement dans le commentaire. Quel fensckgnement en eflet Augustin retiret-l de la lecture du demsier chapitve de I'Evansile de saint Lue ? 0 sovligne tout anova que, pon saire cormprendre ses disciples 1e sens de Ja Passion f do la Résurreetion, Je Christ fait appel aux Heritures, proave que les fells eux-iadines, pour Bkre spiti- ‘welloment intelligiblos, doivent Gere commentés par 18 pa sole ds Dieu et compris dans la umire de Ta fol, Or, catto 2 remoouertex lage 2 #té longuement développée dans te sermon précédent, Jorequs saint Augustin e oxpliqué lo vereet «Bt viditous et testes sums; el annuntiamus vobis...» (1, 29), Daulre Dart, les pareles du Christ, dans les darnlers versots de 'ivan= ‘Ale de stint Lucy montrent Te lien cui extole entre Ja Tidsur estion el Ia fondation de /Pgiise, née # Jérusalein et lestl- ange h sétondre jaequtaux extrémitss do la ter. Le mariage tu Gheist avec la chair avcompll le four de Macarntion Aoviont le mariage du Chriet aveo Elise aecemplt le jot ela Resurrection (If, 29). Or, ce Uibine de VEalise 2 le ‘Agja développé dans los derniexs ehapitros dn posession trae- atus, Test Nain de voulolr Sere ual au Christ sion se sépare fe FiEgose twaverselte (hy 12-13) ‘Ainsi, par un jen @harmoniques qui se grelTeat eur Je ‘theme fonvlamental, eet exorde deviert en fall tine reprise dss idées G€veloppées dans Te sermon de Ta weille et forme final vine veritable (ransition avee ec qu sit, Pélagasie fonple, naturel ot gevanto 8 Ja fois. Augustin sait quo cer lies rites, surtent lorsqutelles son exposées oraleanent, font becein d'étze répstées, expliquéss ce nouveau; mais, our que cette répétition ae soit pas Jastidiuse, Hl est bon fivelles soien! protentees sons tm aire éelaicage, 4 Wooes- son de Ta lecture d'un texte différent. Les auditeurs so ontont pome quis entendent Ie meme enseignement, parce qu'il est exposé de fagon nove, Sans doute le proctaé est-l pas pleime!ment eonstienl ches Augustin, Hy reeourt par une torte de démazehe quasi instinctive, parce quill Ehne a devetopper cortalnes kdées qui Iwi sant chéres et ausst parce qu'il sont la nézassité de convainere set ancitaurs, IL Ie fait avee une sorte d'akandon, natarelloment et sans ‘ifort. Ainsi, le commentaire repait une coloration neuvelle [ardge aus allusions & d'autres textes de I'Rariture ou gece 2 Yamblance spiritual eréée par une fete Iiturgique + en rrevanche ces textes ou es cizconstancee sont interprétés dans la mouvance da rarmentalre, asaires par Iul et partisipent au mouvement de Peosemble 2. La méthode d’exégtse- — Une autre forme @éler~ gissement du commentaire vient de 1a méthode texegisa fomiliées & Augustin, U1 luk axrive fe6quemmont, lorsqu'l owsne corninan, cy exolique Eeriture, non seulement a'éelaver wn passage par Sin auize passage, mie plus soavent encore d'opposer un exte A wa. autre qb est en apparente contradiction avec Te Jeumier, Do ealte métnoce nove Wouvons u moins cing Sxomples dans le comanentaire de 1"Epftes, Nous nons con- fentona do eiter eas exter qu €opposen:, sas fare ellasion fia solution gue donne Agustin. fa) «Saxdazam nova dedi vobis, UL vos Inycent dite igalis Gin 133) ct ~ Dileotiedimi, mon mandatumy no- ‘yum seribo ook, Sed mandavim quod hebebalis ay nite» {rat 2,7), Comment le mnéme sommandement petit etre 2 Je fois ancien et nouveau ? La sclutlon est donnée dans Te Iraclalue 1,16 1) = Qui nabis est ex Deo non peceat » (L Jn 3,0) ob «$i ltixesinus quia peoeatuan nen hapors, nbs Ipsos soducins be veritas in nobis non eat» (IJ 1,8). Le prabléme, né de ‘confrontation de ees certs textos, est post 4 ka On du ire= talus TY (IY, 12), Avgustio demande & oe aucitours de price ude releehit pour chereherta solation. Treprend et résout Ta ‘auestion dns la premibe pact du fracatee suivant (W, 1-7), 1) « Dileetio €x Des es (TJ 4,7) ob « Dilectio Deus ost» (ibia, 8). Los dows vertote 39 eaivent dans YEpitre. Comment Ta diction peutwlle & la fois élxe Dieu ot venir de Dieu ? Question posée ot nésolue an VIL, 6. 1) «Pravceplana nobis est datum, ut allgarous iovicam > (LJ 328) ot «Si enien dugnts eos qu vos ailiguat, quam tereedem habebitis? Norne publicent hee fachunt 2» (fat, 5,16). Joan semble metive la partection de la charité dans Pataour fraternel, Je Christ la raat dans Pamour des ennemis Les deme preceptes sopposent-ils 1 La question est poste dans Ie trcelatus VI, 4. Presque tout le tralle ext employe Atorésostdre. La epense n'est donnée qu/aux chapitres 10-11 6) « Timor non oes im earitate, sed perfects carllas foras imittit timorem » (1 Jn 4.18) e€ « Timor Dominl eastus, por fanene in steculonh essen» (8 18,10). Sie cizinte ne Subsite pas dans amour parfait, comment peut-lle demeu for dans les sceles doe sidales 7 a question poste est & Yori fine Wan long et beaw développement qui est bien en har monte avee esprit le ce sermon préehé dans Voctave de VAséension (IX, 5-8) eye ee a rssnonveriox ‘fp Bion quil ne #agie pas e’tne contradietion 8 prepre- mat paster et qt Augustin paste brievement, on peut encore Teter Vopposition enite ces deux Lextes : «Specioeas form eae i poxsinuns, dina ost gratia tn abi tls » (- y sy ci x Vidimus ex et non habebat speciom neque deco gen > (Is. 8.2). Question teaitée au trartalas IX, iin Ghasune de ees confrontations Jee textes semblent 36 contredite, Mais lo postulat fordamental d’Angustin ost que Pionears tout entre, étant inepirdo par te sonMe cu xnéime Fast, ne peut étre en cesaccord avec elleméae, «11 n'y 9 Javan seul Esprit, bien qutily at deux meres, deux Doucles, dim longuet., Si, emplies par le méme expt, Je veux dire Gare meme soul, deus ies sont en consonance, comment Tax voix, empiies par PEsprit de Dieu, pourrstent-elles re Gratssonance 2 » (IX, 5) ne peut done ere question de cokee eure tes deux textes, de rotonir Fun ent ¢lbininant Pauly, Sils ee trouvent an opposition, «Pest qu'la présertent eeu aspects eonstrastés Page méme verte qui uporte de seen. Rea minite meta la flexion, rien ne donne meus Pes ds miyatdre, ue cette perplezité ali Pesprit se oure ‘cx Jace de textes qui [ul présentent une anere vériLé sons fies lettres contradioeoires. C'est 1A une des formes privé: [fees do "intellects fdei, Soumise dla parole de Diew qu'elle Se peal pas songor & mettre en dobte, VinlsTigence humaine ddipoose 623 evidences immédiates, peine en cherehants ay ren A connatire Diet «n trouvant. Mais cette reenerche Propose wm long cheminement. Larrive que 10 ters da trae. seen soit employs a resoudre Ia diiculté (V, 1-7 5 WLLL 414 5 Toe 3), bes vescts ainsi eoramentés prennent an relif que front pos ceux get sont Inteigbles & premiere Lecture 2}, La conjoneture historique, — Si sovcioux qu'il sll de guttacher Bla leire de PEpitre, Augostin ye prétend spas fadto un commontalre selentiGue a Ya mantre les ext, Ties craujourd'hl, Hl eadrosse & des auotteurs précis, of st seyacds Lames. Nl yebt éclairer leur fo}, 1h ot lle est mne- Bea aecariger Teara moours, qgoand olles ne sent pa? COD Jegnes AT exungie. La situation historique expiique doae dual iasste sur certeins enselgnenments de Epttre ot leur ‘Tone on eéveloppement qui serait, on d’aatres eirconstances eR LIPTERAIRE 2 alone pes des nes Ld 239). Ma Len styles pes tent ls dt ae 2 a eco 18s Yh 325 (DL 35,9410-3204 oe 1007 4497), aon jm, ne ae per tba t puto fewest =, 3} Cn anes Aor, Ara nt en tear» [12 i a aL 26 stnopvcno% sfaopuient aur In Ouale de PEvangie de Lee (Le 2446-47) Ster'a‘n taveur Cane digression (1) 25 et %, 410), Tal qhehne thenlogique ans} mie en valour par Angaatin 20 fauna gaa To tone do Pepto, puisque ta ctholiste 1g sive et uno vanstamence de Plnearation ot un eal tei chased trtarmllo, mais ele preciso esvstémetis wo SEcGenemenc qu reste imple dave ent de sant Je Tian ruitetment et ce tagon pits vol, la cootrovere donate ext peas & oniae do ertainsdbvelopoctoen Sera shove. puso eps fe youvoir ii ante Slow" pour essayer de reali Vorcre. Kn 401, Acguain Fla guve tavrabie a cells intervenbion aa powvo all wits Gacations rliaooees. alate les vioenees des done {hese et maton es cirancelicns, qui pilaion,incenetalent GG. tuteat famensront a change d opinion, Saw REP iamanaecen eberts ct maneustate 9 ce0x dal deat ogc Dappiguac ics ols cout es donatiste * ai iPmbgeass nccares leaitimes, parce qwllos assent a(t AUC dew soiqass et Uerté es donates dee qe renter tats Vag Néanmoios 1 avewravee Laan Je Geeques eatnotqass aceelakont etto intervention Aa se eee acai pas cant sextalicr corals donate Senydoutenae ete suaion aig gl mie # Ae sacs dévcloppements vt fa ferelé fla Hzveue ql Eipocat te cnarie antnentgue (VTL, 8; VIL, 11 53% 73 Pe qsvelopraments e rerattachent en eet quessez Hahectoment au texte de HEpitr, par Te Beis ae ta mise veer do Pintentan qu sete permet de Joss ui ation Th one, ue prio eboety une portee aes générale, Néan a iatante no gusts VEE monte bien 4's Vaane me poate qvauguetin i ya le soe de dissge™ le ottances de repote ue calommee, expliqur comment seer ae compatipi avec In chante Ta coke nl te Seinen cepentant ele combat da bee t dee sles pou Bon: cx iit et Ox (PE 9050.51) 2 epee conse 7 Pe Ste) Mal fe ee a Sve gets ze» cox eave, 7 Aefendee son nid (VET, 11), Lea donatistos no sontils pas les fenvabtesenes ls domaine da Ghilst 2 Maio iy @ la contropartio, Dans ce climat de wielonee ot fae meactre qotavall dévelonpé le sohisme, les catholiques risquaiont ce se lalseer onvants par la haine, de pewrie des senlimeots de yongeence, do suspecler indistinotement 1a Jponno for de tous las sehismatiques, a toute mois la rete rer queloue oxgueil de VintGgvité et de la Addlité de lour foi. {Ls trastatur VIX sue Pamovr des enneimis, ul est en marge da commentaze de PEpitee |, est introduit, il est vrai, par Jesonei de concer les exhortations de salnt Tean sur Varnour fralernel avec le présepte da Solgneur eur Lamour des enicnis, Mais Augustin auralt-l sonleyé le question ow {du moins Faureic-il aevelappee avec autsnt @ampleur, sl avail ou a cceur dlairer see fdAles sur Palutude quis flevalen® avoir envers Int dematisies ? 1) se gerd de (outs allusion trop présiee, Mais Hl ost signileatit qu’avant do ré Dondre a question posée, 1) tnsiste Tong uement sur Bes dis positions de bienvellanee ct dhumilité que suppose Ia yraic harité (VITT, 3-9). Ge n'est pos Ta dlgression, mals pedago~ fic + Augustin vout enéer dans ses quditenrs cette attitude ame qui les préparera A conmrendre la solution. Ce ach fonpéehs Ie enstlien de reconnattve dans son enremt an tre, fe sont sans doute Tes injustices de cet ennemi, mais cest Janis son propre oxguent phanisarque, son zpproprlacion de Ja foi et des dons de Diew, sa méccnnaissance de Ta gratuits dela enanite. En rappelant en fir de sermon Panne 0 bon Paster pour la brebit égarée, Angostin invite ses aucitoars A comprencre 4 la fos qivils sont sauvés par un amour atuit ot guile doivent partioiper 2 eet amour en simant fratultement lears intres égarés (VINL, £4) ous voyons dene comment, tout ati long de ee cormen- tare, Pan des soucis majeurs d?Angustia est de ddfinit Jos eonilitions conerstes dune veritaale pox seligieas>. ponr mettre fin 4 un schisme gui, depuis plus Wan siéetey divisait MEglise e’Amique, La solucign, Illa trouve dans eatse chats tho te Mira! — 8 sanoocens me on sou i ion ne acorn Tales, sess Sons onan, ones 8 ae ocetiques. amour de Vrunité ce 1 lige ot I'arnour dee sensmatinet a rtaas mabe at ancnenice chat Beers ea Hi pox o Wb komt ot catia ca = yo anc eat on carts — AuCHED on aati ik SS ce oe Seah ate vay seme aa ee | Hiosanation gre emilee He san, ty yan calito (WEED Cantata UG sratgaimeadat haee Rpistola» (Vs 4) Suen taka; cacitatr a Be Foe naa ts decade OS ma Oma th Sou earner ad coment sats ol ne 78 Pascoe pte de Epes is sconce Pepe la premio, TIO eee aiad arrive @’amorcer Of pant ts te as, dep 1 ‘ hea liens a can 1, 0 agence qn exten Tagen beaucoup plas siete tn cetil sar Jeo ipsa Eplstols. maxi cexne Lirrenane % ‘exemple Te plus sigaifleatit est Ie commentaire des wer- sete « Qui est menteur, sinen eelut qul nie que Jésus est le Christ? » I Jr 2,22) ef «Tout exprit qui ne confesse pas que STesus est vern duns Ja chair west pas Diew» (I Jn 4, Dimiention de Jean est claire : il comvaine crherésie cen (gu, comme Cerinthe, nlent que Jésus soit le Fis de Diev, 22 ai revlent. & nier VInearsation. Mais Avgusiin souligne que nombre @*heréthques confessent ia divinité dv Christ ot, Bptus forte raizon, des sebismatiqoes comme les aonatistes, 1 pourrait. montrer que leur foi est suspecte, parea quis Gonmont & leur affection un zens qul trabit V'Berltare ou {ui est en opposition avec Yenseignomant de lEplis. Mais fb a’est pat Cans eette Vole qu'il Seagaae. A Ta favour dan yerset de seint Paul, il remarguc que la fo) n’est sincere que ‘Sloe est an accord avec Ia vie. Airmer que Jésus est File fle Dieu, eest vouleis Vimter et se conformer 4 ses enseie fmements Or, le Flls de Dieu s'est inearaé afin do mourir pour nous ef news donner ainsi le ¢apreme (énolgiege Gramout + c'est donc la charité qui est le motif do Linear pation. Mais Vhérétique qo se sépare da V¥gise dechire le corps du Christ ef efit entre la ehaeité. I! nie done pretl- (quement quo Jesus soit vend dans la chair CII 6-8 et VL, {24i), Autre exemple. Jean éerit: «Celul qui pretend ae nourer en Tal dott marcher ful assicomme Celoil2 a march (Jn 30}. Sean vout dize que Pebservation des commsnd tnonts attefol sa perfection dans Viitation du Christ, Augus~ tin préciae:ootte perfotien est le charit¢ ot ln perfeelion ce ia charité est Lamour des eanemis, dont Je Christ nous a donné exemple sur Ia Cro (L, 8). De mime encore, I inkezprete le yerstl + Quiconqus est ag de Dieu ne comraet pas le péche » U1 jn 3), a poche contre Ia chante fralzraalle CY, 1-1. Ges extattses ne svat pas oontreires & Vosprit de MEpitre, loin de (hast bien vrai que Ia choritS est Ix plenitude d= a Loi, que celui qué aime son frdve eonnatt Dion ct denteure tn Ibi, qne PTnearnation est le Uaoignage de la gratuité de Pamour de Diew pour nous. Mais, on interprétant ta preinidre parte de Vpiire & la Inmléxe de Is seconde ot en insistant ‘hop exchisivement se Je ¢neme dela eharité, Augustin o- Aife Péquilibre de Pécrit johannigue et rend moins saisis- fable Je paralletiome des developpaments a 30 smo vortox 1 fat ajouter cepeniiant qu‘en systématisent Ia pentée de Saint Jean autour de co theme, Angustin coptribue nen coulomant a nous évéler Ja prefondour de ect enseignement for la ebaeite, mais aussi 4 n0US faire nyleux sais Yimplice Gon ae ta fol. de Vamnour. Gar, pour Aagustin conime pour SEnt oan, co qui est premier, ces, Yamour dont te Pere bus ames alors que nous « Peee ont.. eivitates das amores dan terrensm sellieet anporem. sai ad contemplara Dei, easlestan vero emor Dot usque ad ant tne) ae eat sameeren ontme pr ah ont Ineeduton a dade dectt hans Grigio, 7, fete Bel pain et TL Died Carle, de oT secular laid fe TO 2 r7nonuerion contempt snl 4» Gelte mimo antithtse se retroure dans Je somninontaire ée |-Bpitee ol sont opposés amer Bei ct ame puna (Lt, &, amor ferranus ot armor divinus (11, 8) amare, fCovporalia et i cefernir vivre cum Dep (1, 10), amare ist (ertity et orure Creatorem (EE, 1, emere murda ot amaze reser (¥, 8) amare avaritiam, honarea. et amare Dean Oy Ip Cen deus sortes amour sexeluent cl. ne sont pat compas tes? eats maintenant ce soullgner (238 cee pas sur le masine plan, comme deux forees antagor sted Ja euraient chacune leur autonome, L’amour du monde og ee theature, lorequ'il ext dete est Ja perversion a cet sda qul est mouvement de Lame vers Dieu, L’hoome qu Stine ln oceature A Dieu est compers & la danede qui pré vere ya tineus dor Gonnés pat le fants au faneé Yul mémel Groot poanjuot eet amour est qualié o’adurtere t, L’amow fhes slees exéées ost logisime, pulssius Dieu Jes a faites 5 mal Je muéme qvel'stnour qui dovraitaller au fiancé ne dolt. pas < te in bague gege de son amour, de mene Vameur qul Belt ader a Dien ne doit pas 20 Oxer ans les biens créés ani donne‘, b, Dileetio, — Le mot dieetio, remarque Augustin, sume habitude Yarnour des réalites splritelles :« Dilect Stim magis sotet in melioribus rebus, ici, in mellorbi sens C¥ItE, 8). Ge xin apeioribus. doit senteodre x w Rable seception. D'uae part, Ja dilectio est un amour bo Gel e YEsprt-Scint pour principe *; d’autre part ells aie ‘fsonnes, Dieu ou Jes homme, pout objet *. A ee te, el Paplique la bienvoillanee, car une personne na pout etre Wal tov comme aa moyen, et Fon ne saurelt dire won ae le 4b Couoranes potersaes oro Deum, 3 St ences Grater cetera deputation! » 0} ee ea cs nat vt na9eeee ad Loveeaine gunn gums ia lection Stam succes» TE, 6) «Nan ee a hos opt Soi sets In home, at te Tet eat» (0E Se ge again a! ast Den, vel ga gt tr enn 7H VOcARULAIRE we La enanere Ea ee ee ite tna ge age po cas sculement l'amour que nows avons pour Dien ov ane “ cate te mn aa aoe lan ace atl oo Ss eee eae Ser hasan Sar Svs ignete nad are Sree reins, atte cece cee ee er tie meee Se eee ee ale Se cn bey Savy et ne shes, gusts nts oo ost ES A Oe Se eS confess as ra Gt Hlloctis Patri in ee « (I Jn 2.15). eben 5 swenoncerion: ati biom qu'il substitu ansilat expression emorearnalis ovr se conformer & Psage CYTE, H. 4. Caritas, — Augustin Klentie explicitement carttas et cavectio «ean pihil ait liad earitas quam dilectio® I ate que los deux riots iraduisent également 2e gree txéen® entietre toutefois, plus encore que dilelia Je mot caritas Tain apie A aesigmer, en son acception fondamentale, Ta Seth ibcolowele A laquolle en feangals nous xéservons le n0™ Yo charite 1+ Caritatem voce motum anim ad truendum Dep eeopter ipsum, et oo abque proximo propler Deum. Cupiel- error etent, motaan enitnt ad fruendnin se et proximo et hobo: cerpors non prapter Deum » De fai, dans Te com= sGttaire ie TBpitre, jamiais Je mot conifos n'est tealié pee. the edjectt ow un détarininatif qui lui donnovait we wanes pajorative «+ Caritas de qua nll will potest procedere see gaint Angostin tans le chapftze maine 08 1! oppose amor muna ob amor Dei (Ly ®). ‘Pourtant Ecillson slgnale que, dans wa sermon, Augastin istindoe cherité divine et chiité humaine ot préeise que cerredemnitre peut etre lite ou ulleite & Mais i est asser Sfauideatit gue, dans ta soite du développement, lorsqu'fl ex Sane 2 parler de cette eharté iicite, Augustin substitue 1e set gmt eibisiium arnorem cavoto +> et iL oppose dilectia mreperiels A dégia earitae *, Lors meme qu'il radimet on theo Fer Amhatin repugie & eaxployer Jo mot exras pour dési Som MILNES enti 0 ta ta sSirm, con 1 PL SE). Spe cat 10a (LS, Damo tee cri Fea ier pocinoatoorDrh ae poe cian el Ser cpa Witt» Haair, 2% 2 Sie Wien saat, ee Peso ua ee eee ES GL sos¥080. CHB Oxsesy 9p: 5. To 3 CE 99,4590). 0. tie, APL 888680) ‘VOCAMILAIRE DE LA eHanené a5 ‘svat pas rare qui appeloohavté amon netirel ot lisite i in de faire Véloge de la charité spirituene aan pure * justin vent présenter eorame um caractine ec veut tare catential de 18 | Datsuns on put roe dee ssn ee eee arcs pn eget ed ea ctu ats ee eee eee ee ee sire ete eas opt le gly eo Dies of Fernie es ovine eens epistal oc Teen ura Tene Hate at acne cough a Sone fagoa plas ou moins latente, distingn jie + isimgnall le tradition patrse tors Pini nba sod irondale oor ato sedge 2 paige ae atone Sr, 30 Fa cos con Toru Cost ea cn energie oo en ee 36 remopveno : argu cate St TPougue) ext rope aveo ass, poral cette <8: sonea ho ann en ian La ions ans ane anoles repose expitenent Agung Lrege i diate et ee ae eree ne ditina yaw ene eso tonne j aie etre ol anor signe ia wart pias ene ‘que coux ot dilectio prend pore Pedr goin i wen eaten ent gwen ead rts eapunantaen ld dae airy aed et IV. LA DOCTRINE, ‘In iste Bpisiola.. maxime caritas commendatar > (Pre- logue}, Prisque Angestin, en Uissnt et en expliquaint cette Epitre, a surtout retern Pengeignoront qu'elle denne sar lo cherité, est sutour de cette nection centrale que tious grow prone noe remarves, maintenant que nous rows proposons fe iggager la docizine sprituelle ql inspite ce commentaire Getto. systematisation Isissera ohapper le mouvement propre & chaque dractus, Lonité de ehague sermon, eomane (laillears cells da Yensomble, rompt avee 1 1ogique «un eale sonnement bien construit. Sachent eombien Fame dit tre Pride powr sais Ia verits, Augustin est surtout soucleax {le anger chon s28 anciteurs cote attitude eattente ot diac. fhe! al ks Olspese & receveie la nourtitars qu'il Tear die- pense, L’enselgnement Ip plas préciews est pent.2tre moins ‘dans Tes ebnolusions formulées que Gens Te va-ct-vient do la raiitation qu y aehemine, Il reste neanmoins quo es eom. pientaire est bisn ur Uallé spintuel sur la cherits tos par- pechives peuvent etry divergentes, elles 'ordonnient 2 partix e ce foyer de Tumitre. A. Dieu est Amour. Lo texte major, qui eat au centre de Fpitre at qu elsire tout le commeritaive, ext Vaffinnation deus fois Snonese par hint Jean qus «Dieu est Amour s (I Ja 48 ct 10) ‘Saint Agustin sémervoille. Il semble presque que eo texte ‘es potir Ini uns saves de aéconverte et ¢e nouveau, comme {ile isait pour Ja premigre fois ov dl moins comme #) aupa- avant il nen avatt pas compris Loute la profonden. De fail, G, Maligren remarque que dans los cits antérienrs nYan00, Cosietedire cans les Confessions ellessmémes, Augustin ne — 98 serRoouctio8 tat pas allusion 2 catie parole de saint Jean, Ten explique jet dean. sons Virtuence de la pbilosopbie antique, Auaustin ve pale dane Vamout 1a tendance qui perte un gére encore TEManict A chereher con achvernent dans wo. autre, It vt ait done difheile de dire ct de penser que Dien £01 par es: eae Nchanit, puisguo «Le d6sit et Mapplration dont alle et Siurge sont’ Incompatible avec la perfection sur laquelle sroeke 1a notion philesophiqne ce Diow?». 31 semble done Tab a pote de Saint Jean — vérité révelée,wedltés, pres eerie Gté pour Augustin Voeeasion dun renversement de penste, la prise de conscienso dane nouvelle conception Ge Pvoue ot da (a ebarite, On ne saurait préciser 2 quelle sea eu celts humibro. Du moins fale noter Vndistanos sess jnquolla, cans son commentaire, il souligno Je prix d’une Serine yal egt objet do fot et gui ne nous est pas d’exblse tovoeible, Cotte parole est parole de Dien, elle a autorité ans le monde entier (NUL, 2). Parole bréve, mais dont le see sfeinépulsable (IX, 1). Quand bian méme aucane autre page de cette Hpilre, aucune autre page de a sainte Keri: Paes fe pirleréitde la charité, co eeul texte sffiralt. a. nous en faire connaitte Ie prix (WIT, 4). ‘Tne ctiose dee lore mows éeoone. Chae fois que ev texte est ité [Vi1, 4; VIII, 143 IX, 1) IL ameree non pas, comme oo pourra #y attondre, un développement sur Dieu ot tu Ja do tinitaire, mais une exhortation 4 pratiqner Ia chasité ‘fatsanelle, Dane la phease de salnl Jean, Augustin vott moins Mae seviladon aur Tessence de Dion qu’ane verité qui fonde see pnmandemant ster Sous des formes verses, 18 iuime des développemente qui se greftent sur Te verset do Set Jenn ext Ie sulvant aimer sen frée, est avoir en sof sehanitéy ory colle ehacité par laquelle on alm son feére, Gest Dieu meme; one quiconque aiine son frére demeute tibieus auisongwe n’cime pas son frére nest pas uni a Dice ene ie sonmatt pas Tl est done vain do eexcuser en dsant coe ee st gas tui vosorqe 6 HSE, SOR didomebFoxpeon rin | ears 839 a Seana ate enatn pu Due io que ce ee i et Oy ge Toe tla per by oven.» a pocrnise 20 sGlctt contre un nome que ja plche quand Je v’alme pas mon frére...; péeber contre un homme est chose legére ; contre Dieu set) prssje ne pas pécher # (VTE 5). Sila oar THEE ext Dieu, pécter contre la chante fratemnolle, «est péchar contre Dien (VMi, 5)5 vivre ie l'amour featernel, c'est con rnaitre Dien st dsmonror on Lat (VIL, 4). ‘Le conamentaire est dane plus pastoral que doamatique. On ne saureit sen étonner, pisgue Ie DUL que poursill Aue ‘gustin dans oes fractals est Wamener les fddles & e’simor ‘nize eu tom ce les ine reAéchle sur essence dine eb Sur Je dome de la Trinité, En eda d’ailieure i ost fidelo commentateur do samt Jean qui, Gaus ce passage, ne pré= fond pas donner une défnition dé Dicu, mais vent taire as- tonvrir 2 ses disiples le prix et a néoessilé de amour fra- temel (I Jn 7 ct 8). Leengelomement du commentaire est dien Te méme que eelol de Epitre : cet amour fratern:! oui fapparerament, unit seulement Vhomme a Vhomme, en rea Tite unit Vhomae & Dieu, cax Diew est substantilleraent oot amour doct Vhomme parteipe ep alrant son tere 1, Liamour en Dien, — Les Traelofus ¥en Uenment dons a Vafirmation que Diev est amour, ais il nest pas amutile pour Vintaligance (STI: 1A Doers “a Waimable en Iai Si Diew prond initiative du salut de Phomtae, est qui apyartiont a Vameur de comanencer, de n'étre pas détermaing par autro chose que Ta-méme, mais de ‘tronver en sof le principe le son acte, Non quill soit avensle, HTest an contraire tout pénéiré do sagesse, mais il est 2 Inte ‘name su propre clarté et sa propre justification, son magrite Ce st Pécompons, éon principe et sa fio. L'amour en Diew frest pes determine par le besoin ou le manqus =e trouve faucun avantage utilitaies en ealué qui en est objet, IL mest ‘pas moyen pour obtenir autre chose, poue atteindre une per~ fection qui ie eerait pas dja postédse Cat amour est 2 lul- bine sa propre caison détre. Saint Augustin va jusqu’’ dire aque cette gratuits et cette sorts dindépendance de amour {aplique sue Dieu so ls veai maltr, le eal mattze. $a rans- feondance fupreme steele d'un amour qui alive pour almer, fans titer aucun avantage de ooux qui sont ames = : il Ya tronvee ot, jayeus, Pa rapportee sar seb epsules La brabls ctaltelie neceesaire au berger of non pas pla:st le borgor 1a brebis + (Su, 14), Le second treit dea gratuite cst que Diew ne nbus dorne pes soulement vn bien quelsanqie, snals se deane luiemagme, L'Inearnalon on eat lo témoignads. Car cette Incarnation fest foallsée par le sacrifice du Christ et par sa aport sar la croix quit oat la eupréme amenifostation da Varaour + n'est pes de plus grand amour que de donner s8 vie pour ccux {won sime, Pourquoi en effet le Fis cle Len s'est inearné TLsest fait chair afin de mowrir pour nous : « Diow ne pou ‘wait imourit, Ia chair pouviall mautre si done Diew est yenu ans Ja chein, cleat pour roourir pour nous» (Vi, 13). Saint ‘Acjgustin re mame argument de ce fait pour sterner ceux ‘qui vreiment crojent & Y facaration, Il ne safht pas en effet fe dire: Je els que le Mis de Diew est yenu dans le chair. Cotte pretendac confession pownratt n'étre qu'un vain bruit fe parle, Gest aux geuvres qu'on reconnall Pauthenticts 1 sttneuse anfete posite, [ana 9 lad pias, rie acs nyse «(OH 7) Blew noura aide puch 1X10. a rsmnopusTon as la foi, Quiconque ne prasique pas ta charité, cuiconque Sratine pas comme Disa a airaé on monrant pour nous, celal- fe no eroit pas Yeaimen’ que Dieu est ves dang la chair, puisgu'l nla pasa charité ot que e%est Ia elarité qui a ameng fe ils de Diev 2 se faire homme (VT, 12). ais ce n'ect pas seulement ie FUs, lz seconde Personne, {gui se dome alnsi a sous, Tne faut pas éire cupe de Yimege Gul noay ferait voir dant la Redemption an acte d'amour fu Tils Néchissant le colére du Piro qui serait ex quelgue forty le justicior. L“inititive rédemplzice appartient au Pe. Jrasnou? que nous communique Ie Fils, est celal qu'il reget Gu Pore. Fr Golo de Te parcle de saint Jean : «L'amour de Dien vest manifeslé on ee que Dieu a envoyé son Pils dan fp mnonde, ay que cus Viviens par lois, saint: Augustin rapoalle la paole da same Paul: « Lul qui ava pas épergné fon Fils, mals Pa livré pour nous tous, comment see Tol jpous auraitil pes tout denné ? + (Rom. 8,02), Commentant bes testes, Augustin explique quo Yacte av Pére tyrant son hic, Pate du Tils se livtant pour nous me sont qu'an scul eLiitiae acts qui a pour priaelpe Ia enacité, par opposition [Avante de Judas qul livre son wattre pour de Fargent. « Dieu vail en yoo notre salut en nous cachetant; Judas avait on ‘gue Vargent en livrant son maltre. Le Fus avait on vue le prix qu'il donavsat pow nous > Jucas avait en. vas le prix {gw Tecevralt en le vendant» (NIL, 7), (Go don du Dive at dt Fils ache vent dans Ie don da Saint april. ba grdce nfest pas un bion que Dien nous Gownoralt ‘omarne une Feslité qu TW) serall Ghranaire, Le gre, cor Theil, Don ds Dieu et Dion lolameme. ‘tant la charlté fubstentiote, 1 communion ineffable du Pare et du Fils, cot opel qui nous est donne met en nes equrs Ta clasité : | cLeeusro au Seint-Eaprit dans Vhomme, est de rnettre en Jui le dilection of la eharite» (VT, 9). C'est en ce seus que, faint Agustin entend le verset de YEpitro aux Komains Saultay Dei diffasa est In cordibus ostris per Spiritam Tenet gui dalus est eble» (Rom. 5,5). Catto wcartas Det, selon Vextse ql propose et qul west plus eslle gui prévact aujoure’bu, n'est pas Pamour que Diet a pour nous, raie bion Wsmour que neus avons pour Dios. Quelaue a Chtable que soit eethe intorprétation, elle montre 4 Tévidenee LA pooraine: as gus sles em nso de ht lo on Spat Coat on so cmnart A Vowove qe Dien donne toute de Vala, doll rendre ameur poe oma O04 Cammpresons mix Abs Jor le «prlar leit nos» Pour Sontag ans Diea, Zl ne nove ait Ie Dreier > Grit. Dew na pa seuement Tnitative em amon a fel Yomins rependeut pac tn ammoot font sera en {ieiqueserte ie pcge susan ees encore pa un omour uit seit Ge Diet ue Thome pest rgponare ana due Dieu pour Io eit remparque nou aie pele le dernier tell par lee se carctcte In galls de Tamosr do Diet, ibd, trots limant, nog rend semables ah ou du ois tend yous vendre Gables & hs Wace de bere aise le thamp ire & a gree, Nous cons péchowy of Dicu nous tims ilove quo ows etions pecker saree ars qui 1's avall set clonal en ons, fen qo plese re en tons Chyet de cemplaiane, Capendant ee Wee pas en tant de échours que Dieu anus aime maison tat qu fle do {or pecheus ses aris, bas nowt ames pac. Nal tous acl oinés posbowe poar quo nous demenios Stews» TH, 10) Bur Rinows comprenon le seus = tn puissance do iamour ds Dies, Dis ne nous ale pas on tots abandonment wise pee. Ce sal wn amour aut is, A al dive nifrence st mepis Ot guna hws gendonnes mais elt un penton te taps al toh now par paridoaton cet stor al e9 Die et (Sige, Dieu justi, non pce cu Sent do nop or thane, nt mnie paces quests en qi se nee tivement, mals por qu'on nose eommaciquent la chants {West sh Vee son Sve, ino rend semble 4 “Sone nobis ut igre cao» [0% 63 «Ips poe fat nos, ot donavle bls igre» OX £0). Cet amour Chchbve done dave te reaprodte ul sane date r= Pak the dgaie ans qu copendanl esl tie communion et tne atpation Pour expliguer celle ation divin, Ja comparazon als ute pos Augustin et ale sete qui trouve ui ls Brat dans la feet G2 bol, laine, 900 pes tl qu) spate fn vue de onvie qv wet fave en vie dla sate qu 19 ragnveriox 4 ne Tota, Ivy ol IV, 1 (PE. O6 ot 1050, 2 nas A 5A CPL § Toe NEF, 102 (PE 808 ra poms: ” ‘Gest bien la perspaotive sur Taquelies'zehbve le huitidme eacadesy dana les demnitces lignes duqaol saint Augustin esuarveme de Ia gratuité fe Vamour de Dieu : «Ne sovex pas ingeaie envare Vimmente grace de eelul qui, ayant un Fils unique, n'a pas voula qu'l fit seul; mais pour qu'il sit dee freres, i adopté pout Tul dvs enfants qui, avec uly pusent posséder le vie Gtemnelle» (WIIL, 14). Co n'est pas {que nous soyons agaux au Verbe de Dieu : nous evenons par grace es qu'il est de droit, par nature. Néanvaoins, en Fert d'un amour qui est antetlenr 4 tence cause et qutaue Cone justification no pout rojoindee pour lat subetituer wne explication fine, le Pere acus assucle & son Ps et nous rend Semblables & lei, mon seulement en nous zimant, cals en has coramuniquant cet amour qui est sa propre vie, B. La charité dans rhomme. 1. La charité vertu théologale, — Quand Augustin patie de la eharité de I’homme, il entend a la fols, comme le Huggers le texte dc saint Matihien, 2237-40, amour que ‘Abus avons pour Disa et Famer que nous avons pour Te Drochal, Mats, remarque-tl dans le disdimo livre dude Tet Dido, Dien qu'il y all dens eommanenents auxcuels se zaitecheat la Loi ct los Prephblos — amour de Distt et YYamour di proch) —"Bsiiture saiate en maentionte sou vent q’on pour los dou, eoramo ele étaient insdperabtes AC mpliquatent mutuelemert 2, Comubent faut- eoneevoir ‘otte relation oalre let dene comamandements 7 La réponse 2 cette question est d'autant plas interessante walle parmat de déeeler une évelutioa Mans la pense a Ave fustin. Dans ses premices coavres, singwli8eoment dans Je {le nerds, amour du prochaala ayparalt comme une sorte aseése qa xédait en novs Pengucil of Mégotsme, devenant fins «Ip dogré te plus stir pour sever & Pamnour de Diew”», «Ges actes par lesqutle nous eimons le prochain sont comme le hereean de Yamour de Dieu *.> Lamour du prochain est Be Tru, Vint, 730 (PE 42956951) 2 Demuth, I i6a8 (E93. 3 Bigs t ahs0 (Px S255 8 eumenunox dons suporterat a Yanour de Die ext on ewes cori ce aoyer do oy exercer. Mole oat «exereled» et cone bmn ie thie morale, dont Phomne ea a sour et Te principe, ot gut mons pevpare et quelque sorte néaatve: fait A famous de Diet, lequel no neu ect conne Ne Dar ge. Iya dooe comme tnevuptieenize ces deux amour: five dina auiourctnd que Pon cst une vert moral Be eturelloTaatre une vot rélogale et aanaturele. «tx Sous WAugustin, eet GHaltgren, Ja dence ent Tamowr ao Dieu et Famonr du prochain réside en evs} cme Panour Ge Diou dans son tae da perfection tovt al Thutna soe Yieuoro du Saint-Esprit stents par uo mys tisoaw acta do grace diving Cand que ate Ou prochala peat tue realae par Thomo Immo etre € ers amas Eecdoots do Ja apidte hamsiae.. Cet amour la prochain {Sc tltunain» non oalmeat pare ql ait d' amom four [ee homes ate ace paren Ql eat un acle proore Je Mheaniae, de mine que i ahenes do Dieu est «avine 8 pa selene fares quil Cait d'un atioar pour Dis mai] ass! paree us cole chante dens fous 84 forme paral firemen de Dien > Dans te commtentane de YEpitre 20 contra, de méiae que ting les wees gui en soot contempereies, comme le Hoje lnve du de Peale oo bccepine Gacots Je Tin Jeane is peapestves com tout auras, Sans doute ‘ugastn gostinue do woie dans le chart fraternele une Jiniiation ogee aul nous prépare @ voir et 3 nner Bou, mate Any # pe alscontulé nl rupluce ene lee eon smotcs : Ta ct Pout vienmont ala mene s00Tee, far et Pate ent pour suet premier Dica laianno gu Aone A Pomme Ueloer soa tere comme fT donne Ce porte 8 soy aout. Les slsous de Vevoution Aust Toit snvo douto somes, ana a meaitaion de UEDIITe fenbie avoir été dehive, Car chaawe Sols qu ateree de utes cower amour de lew est hogilgue das Faniour itaterte Aveistin, pts ov eins eatoment, ft allusion fa sera do FEpiie# «Cet gu nate poe son ae ull Seil ne sponte incr Dion qwil ne volt pars (C Jn 4,20) 1G. muagemy op tly 9.70. Us nostalxe 49 Ce toxle amoree un double cenéme. de adseloppement : ‘Cone part In extnaisance de Dien, autre pat Femour te Dieu sont cnvekpés dans ta chante tratemele 1) A'vtl aie I verte ete pablo poo de connaisance e Dic, Bis sats de le eapprorher de et autre erst ‘CAN ql wale pas iva pat ooo Dice, eat Dou et amour » (Ja, 48), pour sespliquer le raisonnernent PAu fist. Aine son fre, eat ndceesizement conale, pat tno torte efoxpésienee sntéioure, Pemout par reel sine Nats quel est et amour 7 Este tn wontinent, un Imouvement neteret que Vhomme Grerit-do sor pete Tons Pon past ear cet amour mest ni sacs tae a etex large pont ¥csndae 8 so0s os fre. Now vervnay en fl, aque la eharté faterele enalobe Lamour es envenis. et Stavesse, dans Thome, ae quil ya de plu itércus ct plas each audi des quails of dea Gons malar. Cet umour vent la Die, Blom plos et amour eat Dion mime, puitque Dieu et ameer. Pour que neds arto as sins nies ek sans aafatanc, stat que bioa nous fsss part siper ts propre vi. Dien est dong comma par sa prvenes Jmmarente Tacs e’shnet, «leis conn (eo te Are qed est aime), parce qu pls pedtent; mieux comma, pee as bins ikéicur; mieux conn, pare que plas ertsin Sans Aitewestce pas lt une connaissance de type sblect 08 empirst: Diew est coon comme Pamour qu nous fate sri nize tres, come ja tour vivants ot hamédiave de Pacts os par clu qui aie. Celle Gonnalssonce tonto est as conoie, elle ext eptouvee, esperimontée, sale emese tn présenolntsicute, dimes dle este ebucure et sl foi seule nous pert de donner A est Amour son sre som Diet transforme lo eonmalssanten le flsont party & se Propre abte Walser eh I est conn non pas tant some She ae oaaisare quo sone met ls ina Rows mémes que nowramémess de Yacte que nous. porons Agustin ast done en droit do conclare: Situ ames ton Fre que Uu vols, pr Ie fat bin att) 40 Yoras ass ‘osinum debs ut pote, Dawn > (EP 3415, De itn, VITA 61a (ALES Sadat Aaya. ‘ . rstopucnioN “ 1 pocrnst 5t ‘et ql se pasta doxpliestion ? No $l se pie lection ? Noes zis aux analyses Dew, car ba vorras la chant et Dien habite en elle» (Ws 7)4 Pibalaa dilection voit Dien, car Dieu est dileetion » (1%, 10) vi wexsplique slots que eet amour sot parifealesr. Th ne sragit ua corns Gans Ie de rortbus, une ascse nathrelle: en eatice naga, arice auqual Phone s‘habituerait a aoe etn soi Végokemne ot rédulrai ainsi en Int 1s obstacles walomptenent eaimner Dian I s'9git Tune invasion trans pegante de Diba en nous, d'une présence active pat laquelle ica ats lees, nous rend semblables Atul en nove imitiant aac Grepre aete calmer et nous préparo 28 vision faco & Jone Gatte coanaissance est encore obscure, clic eat PaseeD> ‘blo de progres, car In chavité nest pas parfait en pout Sintwente gt de meme nature que la vision Déatifique, paisa Fret ia source de cbt acto qui depasse. nos foross att pare te Tat est homogene, eomse In grace est omogtae| wie bite, ear, roéme dane Veu-del8, Yhommae ne verna Diet dives partisipant A son acte Wainer, Diou mest pas comme ere et ani apparatt dane vn sea oit Ml c'éiait pas et aul cMrammoncevaie alore 2 etre conn. Non, La connaissance de seemett tie & la purification et 2 Ya transtormaton du eo: assent ot ia vision sera parfaite quand 1a ressemblance da Thaw avec Dieu, par la eretssance cn elle de Ia ooautte, sed ‘devonve. paréaite (IY, §)- Voll pourqnol Tes snécliants qeurront te voit. Au jugement, is verront le Corie, mals pommpadition de serviteur, non en za condition de Diet ee postum ip forma Dei, Verbam Dei, Unica Patil, sposeunt videre mall (IV, 8). Le eohime de reiexion par Iequel Augustin pronve a Lenous a Dieu — je veus alee l'amour que mows scons pour Disa — est bepllaue dans To charité eraternes 159=9 port to meine mouvemient a> pansée. « Quoi done! qui ata cat ates aime Dieu ? Néceasairoment me Dieu, néeeseth cement i aime Yamour meme. Penlil aimor oon free s4 cect amour ? Nécessairernont il aime Vamour, Mals quot Sutait qu'il ane Vamour, Sensnitail qa aime Diet ? Oa soa thndisn atmant Famowny i! aime Diew.. Si Diewest ame Pirzongno aime Faraour sims Dieu» OX, 10), pdt dap de 99 eisarnemen peut pareits ctr=ng Qurescce dono que cot «amour de Yemen's qi Augnsl GeSie sametize comme one experience évicente, pei mit itso cee yt can ee exto d’one pens¢e clirSLiewne, de la théorie plato icienne et. plolintenne selon laquelle l'amour du Bi aboot fet impigal ca toute ennaisanes et ca font vou Mis tain. Mats tans que’ Plone que es Elen absaty, & polsse connallre ow almer les étres qui procedent do Jul Ie Révélation ehrétienne identif suanvle Dies Gaaas ile "Amour ». Par 1 sont assur = ‘srsiment, au sens spiritucl du terme, gu’s Tapporiant 4 ce Dien ial qu eaten meine rps otis et Ace eau Geil sot Juste "om pésheur ext mosied par eet-AmoUr bse aul oo ns ton als et Stour hl ee near uismaéme et que nous aimons pom lu-méme, seat acon ie Gv ate ea sen felt, eI et pele 8 Pee Crest done que Famour de !’Amour est imapliqné dans V te cae: nous a¥ons pour notre frare. Sa yea visque Dieu West pas ceulement perfaction shordine, mals amour que novs avons pour notre frére, cence Cest-t-dire Ye poavotr que Diew ap Ata jerteion, de nom comtnuer von prope ated ‘er, non pas une fois pour toutes, meis a eh: Pe instant ob Ber eee reine eae

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