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Mais je me sentais parfois bien dépourvue dans cette prise en charge, où je


suis confrontée à de nombreux échecs ou rechutes. De plus je me rends bien
compte que le problème n’ est pas que « là ».
Lors de ma formation pour le DU de nutrition, nous avions eu des cours
avec le Dr Zermati et le Dr Apfeldorfer, où cette problématique avait été
abordée. Ils nous ont exposé des théories de prise en charge du comportement
alimentaire bien éloignées de la nutrition, mais pas moins passionnantes
(comme « manger en pleine conscience »). Je manquais alors d’outil pour les
mettre en place. C’est ainsi que j ’ai envisagé d’introduire l’hypnose dans ma
prise en charge afin d’offrir cet outil supplémentaire et différent, associé aux
mesures hygiéno -diététiques.

Au début de notre formation, j’avais imaginé mettre en place des


séances d’hypnose à la clinique de nutrition, sous forme d’atelier en groupe.
Je voulais le faire pour la préparation de ce mémoire, mais je n’ai pas eu
l’autorisation de la clinique ; pour des raisons d’organisation (pas de créneau,
ni de lieu). Toutefois j’ai pu organiser des séances d’hypnose au cabinet, de
manière individuelle, pour des patients suivis en nutrition.

En effet l‘hypnose est utilisée comme traitement du surpoids et des


troubles du comportement alimentaire, et des auteurs comme le Dr Léon
Chertok et le Dr Jean Marc Benhaiem l’utilisent et l’ont largement commenté.
Le Dr Jean Marc Benhaiem précise « qu’il est important de recentrer les
personnes sur leur corps et en particulier sur les sensations de leur œsophage
et de leur estomac, pour ressentir la présence de ces organes, ressentir la
satiété, tout en explorant les saveurs. »

L’objectif de cette prise en c harge est d’essayer de provoquer un déclic


chez ces patients, lors de suggestions hypnotiques susceptibles d’augmenter
la motivation au changement et de modifier leurs comportements, afin de
restaurer un contrôle principalement sensor iel du comportement al imentaire.

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