Audit des stocks

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 Selon la nature d’activité de l’entreprise, les
éléments de stocks sont de nature différente. Ils
pourront comprendre :
- des marchandises qui peuvent être vendues en
l’état;
- des matières qui sont destinées à être incorporées
dans les produits à fabriquer (matières premières)
ou qui sont destinées à contribuer indirectement à
cette fabrication (matières consommables).

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- Des produits se situant à un stade intermédiaire
(produits semi-fini et produits en cours);
- Des travaux réalisés par l’entreprise et non
encore achevés (travaux en cours);
- Des déchets et des rebuts.

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I- Contrôle interne des valeurs
d’exploitation

• Principes comptables relatifs aux valeurs

d’exploitation :
1- les stocks figurant au bilan doivent être la
propriété effective de l’entreprise.
2- règles d’évaluation des stocks :
- les stocks sont évalués au coût de revient ou au
cours du jours de la clôture de l’exercice si ce cours
est inférieur au coût de revient.
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- le coût d’achat est un coût direct réel : il se
décompose en trois éléments directement liés à
l’achat : le prix d’achat, les frais accessoires
d’achat et les frais d’approvisionnement.
- le coût de production à retenir est un coût réel :
comprenant le coût d’achat augmenté de toutes
les charges directes et indirectes de production.

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- constitution de provisions pour dépréciation des
stocks : en application du principe de prudence,
lorsque la valeur actuelle d’un bien est inférieure
à son coût d’achat ou de production, il convient
de constituer une provision si la dépréciation
n’est pas définitive.

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3- Travaux en cours et contrats à LT.
4- Emballages : il convient de distinguer d’une part
le matériel d’emballage et d’autre part les
emballages commerciaux.
▪ Contrôle interne :
1- Conditions de base : Le CI doit pourvoir donner
l’assurance que les conditions de base sont
réunies.
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Il s’agit d’un certain nombre de facteurs qui sont à la
fois humains et matériels. Un personnel parfaitement
intègre et compétent en lequel les responsables de la
société aient toute la confiance.
Les facteurs d’ordre humain ne sont pas suffisants, il
faut les compléter par des facteurs d’ordre matériel :
lieu de stockage adéquat, matériel de manutention
adapté, éventuellement outil informatique.

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2- les mouvements de stocks font l’objet d’autorisations
appropriées :
Tout mouvement de stock doit être autorisé par une
personne compétente appartenant soit :
- au service des achats : réception des matières
premières et autres fournitures;
- au service de fabrication : entrée dans les travaux en
cours;
- au service des ventes : expédition de produits finis.

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En outre, toute entrée ou toute sortie de stock doit
être matérialisée par un document écrit, signé par
le magasinier.
A cet égard, les procédures suivantes sont
nécessaires :
a- A l’entrée :
- rapprochement des quantités reçues avec celles
mentionnées sur les BL ou les états de
productions;

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- rapprochement des retours clients avec les
documents justificatifs d’approbation;
- contrôle de qualité des marchandises reçues.
b- A la sortie :
- établissement systématique de bons de sortie. Leur
prénumérotation permet des contrôles ultérieurs,
leur signature, à la fois par le requérant et par le
magasinier confirme la sortie;
- contrôle des sorties, soit aux portes de l’usine, soit
au chargement des véhicules.

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3- Les stocks sont protégés de manière suffisante
contre les pertes provenant de vols, gaspillages,
prélèvements non autorisés et contre les risques
divers :
Les éléments du CI sont :
- prendre des dispositions pour faciliter
l’identification et le rangement convenable des
stocks;
- rendre les magasiniers responsables des
quantités placées sous leur contrôle;
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- protéger les stocks contre les risques de
détérioration (humidité, incendie, etc.);
- revoir périodiquement les valeurs pour lesquelles
les stocks sont assurés.

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4- Des mesures sont prises pour assurer un
recensement correct des stocks :
Selon la taille et l’organisation de l’entreprise, ces
mesures se dérouleront, en général, sous deux
formes :
- le comptage de tous les produits à la clôture de
l’exercice;
- les contrôles tournants répartis tout au long de
l’exercice sur la base d’un inventaire permanent.

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➢ La préparation de l’inventaire annuel doit recueillir
toute l’intention de l’entreprise :
- le but de l’inventaire physique, son importance, sa
date;
- la désignation des lieux et locaux où l’inventaire aura
lieu;
- les stocks à inventorier et ceux qui ne le seront pas;
- les noms des personnes affectées à l’inventaire et
leurs responsabilités respectives;

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- la nature des imprimés et leur mode d’emploi;
- les méthodes de comptage et d’enregistrement des
quantités (double comptage en cas de divergence);
- les vérifications à opérer pour détecter les omissions
et déterminer si tous les articles inventoriés ont bien
été collationnés sur les listes d’inventaire;
- le traitement particulier des stocks en consignation.

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5- Les stocks sont correctement évalués : les
procédures de l’entreprise doivent définir de
manière précise les méthodes à retenir ainsi que
les coûts et les quotités incorporables.
6- Informations et contrôle de l’information : les
comptes d’exploitation mensuels fournissent les
éléments généraux sur les coûts de production
ou les coûts des ventes.
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Des diagnostics périodiques sur les stocks (stocks
à rotation lente, stocks périmés, stocks
détériorés) peuvent conduire une direction à
revoir les conditions de stockage, à envisager des
actions commerciales particulières (abaissement
de certains prix, ventes promotionnelles, etc.).

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De même, une analyse des écarts d’inventaire
peut conduire à décider une amélioration des
procédures de contrôle.

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• Présentation des états financiers : dans le bilan
et le compte de résultat, les différentes natures
de stock doivent être correctement ventilées.
D’autre part, il ne doit pas y avoir de
compensation entre la valeur brute des stocks et
des provisions pour dépréciation.

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Des informations suffisantes doivent être données
sur les méthodes d’évaluation des stocks.
Des informations sont nécessaires lorsque les
méthodes d’évaluation ont été modifiées.
Si des stocks sont remis en gage, il est nécessaire
de les faire apparaître dans les engagements hors
bilan.

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II – Démarrage de l’audit :
En examinant les opérations relatives aux stocks telles
qu’elles apparaissent dans les états financiers, l’auditeur
doit atteindre certains objectifs principaux :
- Obtenir l’assurance que tous les stocks appartenant à
l’entreprise apparaissent dans l’inventaire à la clôture de
l’exercice (exhaustivité des enregistrements);
- Obtenir l’assurance que tous les stocks figurant dans
l’inventaire et au bilan sont bien la propriété de
l’entreprise (réalité des enregistrements);

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- Obtenir l’assurance de la bonne coupure des
enregistrements;
- Obtenir l’assurance que les stocks sont
correctement évalués;
- S’assurer du caractère vraisemblable du solde des
comptes.

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• Evaluation du contrôle interne :
1- Exhaustivité :
Dispositions de détection des risques :
➢ Tous les mouvements de stocks repris ci-après
doivent être saisis en informatique sur les
documents standards au moment où ils ont lieu :
- réceptions des matières premières;
- transferts vers la production;

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- transferts inter-ateliers et inter-magasins;
- transferts de la production vers les magasins des
produits finis;
- expéditions;
➢Tous ces documents doivent être prénumérotés
et utilisés pour mettre à jour les fiches de stocks
et pour mouvementer l’inventaire permanent.

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➢ La séquence numérique de ces documents doit être
utilisée pour vérifier :
- qu’ils sont tous transmis aux personnes chargées
d’enregistrer les mouvements;
- que tous les mouvements sont enregistrés.
➢ Les quantités en stocks figurant sur les fiches de
stocks et dans l’inventaire permanent doivent être
régulièrement rapprochées des existants physiques.
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➢Les stocks détériorés et périmés doivent être
identifiés régulièrement. Les informations
correspondantes doivent être saisies
immédiatement sur les fiches de stocks et dans
l’inventaire permanent.

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2- Réalité :
Dispositifs de détection des risques :
➢ Les conditions de stockage doivent être satisfaisantes
afin d’éviter les détériorations et l’accès par des
personnes non autorisées;
➢ Tous les stocks doivent être comptés physiquement
au moins une fois par an (matières premières et
fournitures, encours de fabrication, produits finis et
commandes en cours d’exécution;

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➢Si l’inventaire est réalisé une seule fois l’an, les
procédures d’inventaire doivent être précises et
fiables.
➢Les quantités comptées doivent être rapprochées
des quantités issues de l’inventaire permanent.

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➢ Si des inventaires tournant sont effectués :
- un programme doit exister pour permettre de
suivre l’avancement des comptages;
- les procédures utilisées doivent fournir l’assurance
que tous les stocks d’un même produit sont
comptés en une seule fois;
- les mouvements comptables et physiques doivent
être arrêtés simultanément pour chaque produit
compté;
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➢ Les écarts doivent être expliqués et enregistrés sur
les fiches de stocks après autorisation par un
responsable;
➢ Les stocks détenus par des tiers doivent être suivis
sur des fiches de stocks et contrôlés régulièrement;
➢ Les stocks détenus pour le compte de tiers doivent
être isolés et confirmés régulièrement aux tiers.

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3- Coupure :
Dispositifs de détection des risques :
A la clôture de l’exercice, la comptabilité doit obtenir la
liste des bons de réception pour lesquels les factures
ne sont pas encore parvenues à l’entreprise ou non
encore approuvées et, inversement établir la liste des
factures correspondant aux marchandises non encore
réceptionnées.

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4- Evaluation des comptes du bilan :
Dispositifs de détection des risques :
➢ Des fiches de production et/ou de chantier doivent
être utilisées pour suivre et contrôler le stade
d’avancement des fabrications et commandes en
cours d’exécution;
➢ Les coûts de production des stocks doivent
incorporer les charges directes et éventuellement les
charges indirectes;
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➢ Les charges indirectes imputées dans le coût de
revient doivent être justifiées et les clefs de
répartition utilisées doivent être réalistes;
➢ Les charges directes imputées à la production doivent
être rapprochées de la comptabilité générale;
➢ Les coûts standards doivent être :
- déterminés sur la base des formules de fabrication;

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- établis en tenant compte de conditions normales
d’activité et d’un niveau réaliste de production;
- comparés avec les fiches de fabrication;
- mis à jour au moins une fois par an.
➢ Les écarts entre coûts standards et coûts réels
doivent être saisis régulièrement, analysés,
communiqués à la direction et réintégrés à la valeur
des stocks pour obtenir le coût de production réel.

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➢La politique de dépréciation des stocks doit être
clairement définie et réaliste compte tenu des
conditions d’exploitation des stocks;
➢Le système de suivi des stocks doit permettre
d’identifier régulièrement les stocks détériorés, à
rotation lente et leur dépréciation.

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