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2 - Exercices de Base Marche
2 - Exercices de Base Marche
Exercice 1)
70
Prix des souliers ($)
65
60
55
50
45
0 50 100 150 200 250 300
Quantité de souliers (paires)
10
Prix des sacs de patates ($)
4
2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 10000
Quantité de sacs de patates
La demande
Vrai ou faux :
Exemple 1 : La bière et la vodka sont des substituts. Donc, si les brasseurs décident
d’augmenter le prix de la bière (par exemple à cause d’une augmentation du prix du
houblon), la demande de vodka baisse. (TCEEPA)
Vrai Faux
Prix
5$ 22$
4$
D0 D0
Q1 Q0 Q0
Quantité Quantité
Vrai ou faux :
Q1 : Une diminution du revenu des consommateurs augmente la demande d’un bien (TCEEPA)
Vrai Faux
Prix
D0 = Demande0
Quantité
Vrai ou faux :
Vrai Faux
Prix
D0
Quantité
Vrai ou faux :
Q3 : L’arrivée d’une nouvelle mode augmente toujours la demande du bien en vogue (TCEEPA).
Un bien en vogue est un bien « hot ».
Vrai Faux
Prix
D0
Quantité
Vrai ou faux :
Vrai Faux
Prix
D0
Quantité
Vrai ou faux :
Q5 : Les hamburgers et les frites sont des compléments. Donc, si Burger Queen baisse le prix
des hamburgers (par exemple à cause d’une baisse du prix de la viande), la demande de
frites augmente. (TCEEPA)
Vrai Faux
Prix
4$
3$
D0 D0
Q0 Q1
Quantité Quantité
Vrai ou faux :
Q6 : Les ananas et les oranges sont des substituts. Donc, si le prix des ananas diminue (par
exemple à cause d’une belle météo au Costa-Rica), la demande d’orange diminue. (TCEEPA)
Vrai Faux
Prix
3$
2$
D0 D0
Q0 Q1 Quantité Quantité
a) Une baisse du prix des saucisses hot-dog augmentera la demande de pains à hot-dog.
b) La hausse du prix des automobiles déplacera vers la droite la demande de pneus.
c) Une baisse du prix des fraises ne fera pas varier la demande de fraises.
L’offre
Vrai ou faux :
Q8 : Une augmentation des coûts de production des lecteurs MP3 déplace l’offre vers la
droite. (TCEEPA)
Vrai Faux
O0
Prix
Quantité
O0
Prix
Quantité
Q10 : Parmi les énoncés suivants, lequel fait diminuer l’offre de crayons?
Quantité
Quantité
O0
Prix
Quantité
Les voitures compactes à l’agonie aux États-Unis
Luc Olinga et Nova Safo - Agence France-Presse --15 janvier 2019
L’avenir des voitures compactes, berlines et citadines est incertain aux États-Unis, où le
boom des 4X4 de ville et des camionnettes à plateau a poussé les champions locaux à
abandonner progressivement leur production faute de rentabilité.
Dopée par la flambée inédite des prix du pétrole en 2008 et la crise financière, la
demande pour ces « petites » voitures s’est complètement effondrée ces trois dernières
années, laissant les constructeurs avec des usines en surcapacité. Ce retournement du
marché s’observe actuellement au salon automobile de Detroit, où les annonces majeures
des fleurons du secteur portent essentiellement sur les VUS (véhicules utilitaires sport),
les pickups et les véhicules métis. Le groupe allemand Volkswagen fait partie des rares à
y présenter une berline, la Passat […].
« Les constructeurs automobiles admettent ainsi que le boom des métis et des VUS se
poursuit », en déduit Michelle Krebs, analyste chez AutoTrader. Les ventes des voitures
traditionnelles devraient s’effondrer et ne plus représenter que 21,5 % du marché
automobile américain d’ici 2025, selon le cabinet LMC Automotive. L’an dernier, elles
comptaient pour 31,2 % des nouvelles immatriculations, alors qu’elles représentaient
encore la moitié de la demande il y a six ans.
Leur brusque dégringolade a coïncidé avec la renaissance de l’automobile américaine et
la chute des prix de l’essence à la pompe, sur fond de reprise économique aux États-Unis.
Symbole de ce désamour, la Toyota Camry, la Honda Accord, la Ford Fusion, la Nissan
Altima, modèles populaires, ont vu leurs ventes plonger en 2018 de respectivement
11,3 %, 9,8 %, 17,2 % et 18 %. Les choses devraient empirer dans les prochains mois,
estiment les analystes. Dans le même temps, les ventes de VUS ont flambé de 87 %
depuis 2013, de sorte qu’ils devraient représenter environ 40 % du marché d’ici 2025,
selon LMC Automotive.
Pour coller aux goûts des consommateurs et tenter de résoudre les problèmes de
surcapacité, le « Big Three » américain a décidé d’appliquer une solution radicale. GM a
annoncé fin novembre renoncer à six modèles. Pour sa part, « Ford perd environ
800 millions de dollars par an en vendant des compactes en Amérique du Nord », justifie
Bob Shanks, le directeur financier du groupe.
Fiat Chrysler, dont le défunt p.-d. g. Sergio Marchionne avait été le premier à amorcer un
désengagement des voitures compactes dès 2016, en mettant fin à la production de la
Dodge Dart et de la Chrysler 200 pour se focaliser sur les VUS Jeep et les pickups RAM,
a vu son action flamber à la suite de ce pari. Elle a plus que doublé en trois ans. […]
Les constructeurs asiatiques, comme Toyota et Honda, croient, eux, que les « petites »
voitures ont encore leur place dans les usines américaines et maintiennent leur confiance.
« Il y a encore 5,2 millions de véhicules vendus sur ce créneau et ça reste un gros marché
sur le plan mondial et un sur lequel nous restons engagés », explique Robert Carter,
responsable des ventes chez Toyota.
https://www.ledevoir.com/economie/545539/automobile-les-voitures-compactes-a-l-agonie-aux-etats-unis