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RAPPORT DE PROJET

AUDIT ÉNERGÉTIQUE D'UNE USINE D'EXTRACTION DES HUILES DE GRIGNONS

2022/2023
BIOSEC
N°34 BD MED V Rue Abdelkrim El Khattabi 1er étage, Fès
Table des matières
1 Introduction........................................................................................3
2 Présentation d’entreprise...................................................................4
3 Vision stratégique de l’entreprise......................................................5
4 Vision marocaine...............................................................................5
5 Besoins de l'entreprise en matière de conseil...................................5
6 Objectifs de la mission.......................................................................5
6.1 Cadre de la mission....................................................................5
7 Phases de la mission.........................................................................6
8 Contexte d’entreprise........................................................................6
1 Présentation du cabinet de conseil en solutions d’EE.......................7
2 Planification des missions...............................................................10
2.1 Les matériels et leurs couts......................................................10
2.2 Les EPI.....................................................................................11
3 Cartographie du Process et description de principe de
fonctionnement.......................................................................................11
3.1 EXTRACTION DES HUILES DE GRIGNONS D’OLIVES........11
3.1.1 STOCKAGE MATIÈRE PREMIÈRE...................................12
3.1.2 SÉCHAGE..........................................................................12
3.1.3 EXTRACTION PAR SOLVANT...........................................13
3.1.4 Extracteur discontinu..........................................................13
3.1.5 Extracteur continu...............................................................13
3.1.6 DISTILLATION....................................................................14
Chapitre 1 : Projets BIOSEC................................................................15
1 Introduction......................................................................................16
2 Tarification de l’énergie électrique...................................................16
2.1 Postes horaires.........................................................................16
2.2 Tarifs de vente..........................................................................16
2.3 Redevances de la facture.........................................................17
2.3.1 La redevance de consommation.........................................17
2.3.2 La redevance de puissance................................................17

1
2.3.3 Redevance de dépassement de la puissance souscrite
(RDPS)17
2.3.4 La pénalité cos Ø................................................................17
2.3.5 La redevance de location du compteur...............................18
2.3.6 La redevance d'entretien du compteur................................18
3 Etude de la consommation d’électricité 2016..................................18
3.1 . Consommation électrique de l’Année 2016............................18
3.2 . Redevances d’année 2016.....................................................22
3.3 La puissance optimale pour l’année 2016................................23
4 Etude de la consommation d’électricité de deux semestres 2017...23
4.1 . Consommation électrique d’année 2017 (semestre 1)....................23
4.2 Redevances d’année 2017 (semestre 1)..........................................25
4.3 Consommation électrique d’année 2017 (semestre 2)......................27
4.4 Redevances d’année 2017 (semestre 2)..........................................29
4.5 La puissance optimale souscrite pour l'année 2017 semestre 1 et 2...30
4.6 Les gains annuels........................................................................31

2
Nom du projet : Energy/Energy Audit
Entreprise bénéficiaire : BIOSEC
Consultant (ou société de conseil) : Confidentiel

1 Introduction
IFMEREE Tanger : l’adaptabilité et la stratégie d’enseignement de l’IFMEREE
IFMEREE c'est un établissement fondé sous l’impulsion de sa Majesté le Roi
Mohamed six qui vise à prouver et préparer des techniciens spécialisés pour
plusieurs domaines :
o Système énergie solaire.
o Système énergie éolienne.
o L'efficacité énergétique dans le bâtiment.

Nous les stagiaires de l’IFMEREE Tanger nous avons la chance d'être parmi la
promotion 2023 que l'Institut s’accueille pendant la rentrée scolaire 2022/2023.

3
-L'efficacité énergétique fait référence à l'utilisation efficace de l'énergie
pour réduire la consommation d'énergie tout en maintenant ou en
améliorant le niveau de confort et de performance. Les problèmes liés à
l'efficacité énergétique comprennent la hausse des coûts de l'énergie, la
sécurité énergétique, les émissions de gaz à effet de serre et les impacts
sur l'environnement. La résolution de ces problèmes nécessite des
politiques et des technologies efficaces pour améliorer l'efficacité
énergétique dans les bâtiments, les transports, l'industrie et les systèmes
électriques. Cela peut inclure des améliorations de l'isolation, des
systèmes de chauffage et de refroidissement plus efficaces, des véhicules
électriques et des sources d'énergie renouvelable.
-L'objectif de ce cours est d'introduire des approches pour résoudre les
problèmes d'efficacité énergétique dans les principaux secteurs (industrie,
transport et bâtiments) afin de surmonter l'obstacle le plus important à
l'atteinte d'une efficacité énergétique maximale : créer un <<pont>> entre
les audits énergétiques et la mise en œuvre des recommandations d'audit.
-Le projet à réaliser est : Audit Énergétique D'une Usine D'extraction Des
Huiles De Grignons

2 Présentation d’entreprise
-BIOSEC est une société marocaine d'extraction d'huile d'olive fondée en
2012. Elle emploie 34 personnes et se concentre sur la production de
broyage de graines d'olives, de pellets, d'huile brute de grignons d'olive et
de grignons usagés. L'entreprise a une capacité de production journalière
de 164 tonnes de grignons, 8 tonnes de grignons d'olive, 104 tonnes de
grignons épuisés, 7 tonnes de pellets et de graines d'olive broyées. Avec
des clients tels que PRODOSA, ACOLSA et VEOLIA, elle a réalisé un
chiffre d'affaires de 5,34 millions d'euros en 2014, 2,92 millions d'euros en
2015 et 3,44 millions d'euros en 2016. Le processus de fabrication de
BIOSEC comprend la réception, le stockage, le séchage, l'extraction et la
distillation des grignons. L'entreprise se différencie de ses concurrents en
transformant 70% du marc produit par le broyeur.

4
3 Vision stratégique de l’entreprise
-Il n'y a aucune information sur la vision stratégique de BIOSEC. Dans la
description que vous avez fournie, vous êtes présenté comme une
entreprise spécialisée dans la production de graines d'olive broyées, de
granulés, d'huile de grignons d'olive brute et de grignons usagés. 1 tonne
de grignons humides, 8 tonnes de grignons d'olive, 104 tonnes de
grignons usagés, 7 tonnes de pellets et de graines d'olive broyées. Avec
des clients fidèles tels que PRODOSA, ACOLSA et VEOLIA, elle a réalisé
un chiffre d'affaires de 5,34 millions d'euros en 2014, 2,92 millions d'euros
en 2015 et 3,44 millions d'euros en 2016.

4 Vision marocaine
-En outre, le Maroc a lancé des initiatives pour promouvoir l'utilisation
des énergies renouvelables dans les secteurs domestique, l'industrie et
l'agriculture, et pour encourager les investissements dans les énergies
renouvelables.

5 Besoins de l'entreprise en matière de conseil


-Le coût de l'énergie constitue une composante importante des charges
d'exploitation. Cette situation conduit BIOSEC à réaliser un Audit
énergétique pour utiliser de nouvelles technologies lui permettant
d'améliorer son efficacité énergétique.

6 Objectifs de la mission
Les principales valeurs ajoutées attendus sont d'améliorer l‘efficacité
énergétique (électrique et thermique), d'augmenter la part des énergies
renouvelables et de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
6.1 Cadre de la mission
Maîtriser et réduire les dépenses énergétiques est aujourd'hui devenu un
enjeu majeur des dirigeants de BIOSEC face à l'augmentation de la
facture énergétique et des charges exploitation d'où la nécessité de
mettre en place des actions d'économie d'énergie.
 Identification des gisements d'économies réalisables au sein de la
société.
 Identification des solutions pratiques et les équipements
appropriés.

5
7 Phases de la mission
Le projet comprend trois phases :
Phase 1 : Collecte préalable des renseignements
Phase 2 : Visite du site (Campagne de mesure et actions techniques) :
Phase 3 : Analyse de l'état existant (Traitement des données -Bilans
d'énergie - Rendement)

8 Contexte d’entreprise

6
1 Présentation du cabinet de conseil en solutions d’EE

BRILLANT ENERGY
Depuis 8ans, nous sommes responsables de l'augmentation de
l'efficacité de l'approvisionnement en énergie pour les grandes
entreprises et des négociations à grande échelle pour le compte de nos
clients. Nous avons des succès dans ce domaine, des preuves que nous
savons comment le faire. Nous avons aidé à économiser des millions
d'euros pour nos clients.
Votre investissement dans notre coopération avec notre rapporteur
l'argent plus rapidement que vous ne pouvez l'imaginer. Contactez-nous
et saisissez l'opportunité.

Flyer d’entreprise

7
8
Logo d’entreprise

9
2 Planification des missions
2.1 Les matériels et leurs couts
 Les equipement de mesure pour l’audit energetique :

10
2.2 Les EPI

3 Cartographie du Process et description de principe de


fonctionnement
3.1 EXTRACTION DES HUILES DE GRIGNONS D’OLIVES
Les grignons d’olive sont un sous-produit du processus d’extraction de
l’huile d’olive.
Ils sont composés de résidus de la pulpe et des fragments des noyaux.
L’huile résiduelle est extraite par une extraction à froid ou par solvant.
Cette « huile de grignon d’olive brute » doit être ensuite raffinée pour
l’obtention d’une huile de grignons raffinée. Le procédé d’extraction est
composé de 4 étapes détaillées comme suit :

11
1. Alimentation en grignons humide
2. Four
3. Cylindre rotatif
4. Élévateur à godets
5. Extracteur Continu
6. Entrée Hexane pur
7. Grignon épuisé
8. Séparateur Eau/Hexane
9. Condensateur des gaz d'hexane
10. Evaporateur
11. Echangeur de chaleur
12. Colonne finissage
13. Vapeur directe
14. Huile brute

3.1.1 STOCKAGE MATIÈRE PREMIÈRE


Les grignons d’olive humides sont réceptionnés des différentes huileries et sont stockés à l’air
libre sur des surfaces aménagés pour éviter toute pollution de l’environnement par filtration
ainsi que la contamination des grignons.

3.1.2 SÉCHAGE
Le séchage a pour objectif de permettre l’opération d’extraction et d’interrompre la
fermentation des grignons pour obtenir un produit de qualité.

Le séchoir est constitué d’un générateur d’air chaud, d’une chambre intermédiaire et d’un
cylindre rotatif qui tourne à une vitesse très lente (3 à 5 tr/mn).

Les grignons humides passent à l’intérieur du cylindre rotatif moyennant une bande
transporteuse. Lors de son passage, un courant d’air chaud fourni par le générateur traverse le
long du cylindre pour baisser le taux d’humidité de 50% à 8%. Pour avoir une valeur

12
constante de l’humidité à la sortie du séchoir, trois paramètres doivent être respectés :
⦁ Température de fumée : Fixé expérimentalement (de 80 à 90°C).
⦁ Température d’air chaud : Entre 700 et 800°C.
⦁ Débit de la matière première : Stable en cours de séchage.

3.1.3 EXTRACTION PAR SOLVANT


L’extraction par solvant des huiles de grignons est essentiellement réalisée industriellement en
mettant en contact les grignons séchés avec le solvant.
On obtient ainsi une solution d’huile et d’hexane appelée « miscella » dont la concentration
varie suivant la richesse en huile de
l’oléagineux traités.
Le processus d’extraction peut se faire par
deux types d’extracteurs, à savoir :

3.1.4 Extracteur discontinu


C’est une cuve cylindrique verticale étanche
comportant un plancher filtrant à la partie
inférieure, un orifice de chargement à la partie
supérieure et un tampon de décharge situé
latéralement juste au niveau du plancher
filtrant.
L’utilisation de plusieurs extracteurs en série a
pour objectif d’augmenter la capacité
d’extraction ainsi que d’enrichir le miscella.

Une fois les extracteurs sont remplis de grignon puis d’hexane, on commence l’opération
d’extraction par l’ajout d’hexane pure au premier extracteur par sa partie supérieur. L’hexane
enrichi d’huile sort du premier extracteur pour alimenter le deuxième extracteur et de la même
manière jusqu’à arriver au dernier extracteur. Le miscella récupéré du dernier extracteur
devient de plus en plus concentré en huile et sera envoyer
vers l’étape de distillation.

3.1.5 Extracteur continu


Le principe de l’extraction continue consiste à assurer un
déplacement continu des grignons séchés et celui de
l’hexane, de telle sorte que ces grignons s’appauvrissent
régulièrement en huile, tandis que l’hexane se transforme
en miscella de plus en plus concentré.

Cet extracteur est construit d’une enveloppe métallique


de 15m de longueur, 2,5m de largeur et de 4m de hauteur
à l’intérieur duquel se déplace lentement une bande perforée.

Les grignons sont distribués en continue sur cette bande transporteuse. L’hexane percole à
travers le lit moyennant un distributeur à rampe d’arrosage pour couvrir la totalité de la
section à parcourir. Les miscellas de concentrations sont recueillis au fond de l’extracteur.
Leur circulation s’effectue à l’aide des pompes et des rampes d’arrosage, de façon que le

13
miscella d’un compartiment quelconque soit amené à la rampe d’arrosage située au-dessus du
compartiment voisin dans le sens opposé à celui du déplacement de la bande. On réalise ainsi
une circulation à contre-courant.

3.1.6 DISTILLATION
Sachant que l’hexane s’évapore à partir de 70°C, le miscella, après filtration et concentration,
est soumis à l’action de la chaleur dans un évaporateur sous vide à une température de 90 à
100°C. Il passe ensuite dans une colonne finisseuse aussi sous vide à une température de 110
à 120°C comportant une injection de vapeur pour éliminer les dernières traces d’hexane. Les
vapeurs ainsi produites sont condensées dans des échangeurs tubulaires classiques et l’huile
obtenue est refroidie puis stockée.

L’hexane condensé est recueilli dans un séparateur où il est débarrassé de l’eau provenant de
la vapeur injectée et de l’humidité des grignons séchés.

14
Chapitre 1 : Projet BIOSEC

15
I. Analyses des factures d’électricité
1 Introduction
L’analyse des factures électriques constitue une première étape vers l’économie d’énergie
d’une entreprise. Elle nous donne un aperçu sur la demande électrique et nous permet de
proposer des solutions peu coûteuses et parfois sans investissement, ce qui nous permet de
réaliser les premiers gains d’énergie.
La réalisation de cette économie est atteinte après l’analyse des composantes principales de la
facture, on cite :
 La puissance souscrite
 Les puissances maximales appelées
 Le facteur de puissance cos φ
 La répartition des consommations par tranches horaires
Une analyse des factures électriques de l’année de référence 2017 a été réalisé pour
déterminer les points d’amélioration au niveau de ces composants. »

2 Tarification de l’énergie électrique


2.1 Postes horaires
Les frais de la consommation de l’énergie électrique sont fixés selon trois tranches horaires,
on les présente dans le tableau suivant :

Hiver Eté
Postes Horaires Du 01/10 au 31/03 Du 01/04 au 30/09

Heures de pointe (HP) De 17h à 22h De 18h à 23h

Heures pleines (HPL) De 07h à 17h De 07h à 18h

Heures Creuses (HC) De 23h à 07h De 22h à 07h


Tableau 1: Les tranches horaires

2.2 Tarifs de vente


D’après la plateforme de la RADEM, et Conformément à l’arrêté du Ministre délégué auprès
du chef du Gouvernement chargé des affaires générales et de la Gouvernance, les tarifs de
vente de l'électricité Moyenne Tension appliqués à compter du 1er janvier 2017 sont les
suivantes :
Prix du kWh H. Normales (HTVA) 0,94854 Dh/kWh
Prix du kWh H. Creuses (HTVA) 0,73811 Dh/kWh
Prix du kWh H. Pointes (HTVA) 1,25893 Dh/kWh
Prix du kVA (HTVA) 512,94 Dh/kVa
Tableau 2:prix d’électricité par tranche horair

16
2.3 Redevances de la facture 
En toute option tarifaire du contrat, la facture électrique comporte les redevances suivantes:
 La redevance de consommation 
 La redevance de puissance
 La redevance de dépassement de puissance 
 La majoration cos phi 
 La redevance de location du compteur 
 La redevance d'entretien du compteur 

2.3.1 La redevance de consommation 


Elle dépend de la consommation selon les postes horaires, elle constitue la somme des
consommations pour chaque poste horaire avec application de l’option tarifaire.
RC = P hp x C hp + P hpl x C hpl + P hc x C hc
P hp: Prix du kWh du poste heures de pointe
P hpl : Prix du kWh du poste heures pleines
P hc : Prix du kWh du poste heures creuses
C: Energie active consommée durant un poste horaire donné
2.3.2 La redevance de puissance
La redevance de puissance dépend de la puissance souscrite, elle est facturée en fonction
d’elle annuellement. Elle se détermine par la formule suivante :
Pf
RP = x Ps
12
Pf : Prime fixe, c’est le prix du KVA en Dh
PS : Puissance souscrite
2.3.3 Redevance de dépassement de la puissance souscrite (RDPS)
C’est une pénalité qui facturée en cas de dépassement de la puissance souscrite. Une fois la
puissance maximale appelée d'un mois donné de l’année dépasse la valeur de la puissance
souscrite, la redevance se calcule selon la différence de ces deux puissances, on la détermine
comme suit :

Pf
RDPS = 1.5 x x (Pa - Ps)
12
Pa : puissance maximale appelée pendant le mois
2.3.4 La pénalité cos Ø
La pénalité cos Ø est facturée à cause d’un excès de la consommation d'énergie réactive qui
entraîne un mauvais facteur de puissance, c’est-à-dire inférieur à 0.8.
Le montant total des redevances au titre de la consommation mensuelle est majoré de 2%
pour l’écart entre le cos Ø constaté et celui contractuel.
Pénalité.cos Ø = 2 x (0,8 - cos Ø) x (RC + RP+ RDPS)
2.3.5 La redevance de location du compteur 
C'est une redevance mensuelle fixe liée au type du compteur installé. Pour la RADEM, cette
redevance vaut 481.83 DH.

17
2.3.6 La redevance d'entretien du compteur
Liée aussi au type du compteur, elle prend une valeur de 693.52 DH selon la RADEM.

3 Etude de la consommation d’électricité 2016


L’usine a un profil de consommation selon deux semestres :
- Le premier semestre avec une puissance souscrite de 800 KVA, dédié à la production
durant les mois suivants : Janvier, Février, Mars, Avril, Novembre et Décembre.
- Pour le deuxième semestre dédié à la maintenance, la société souscrit une puissance de
200 KVA durant les mois suivants : Mai, Juin, Juillet, Aout, Septembre, Octobre.

Dans notre étude, on se base sur les factures de 2017 comme année de référence.

3.1 . Consommation électrique de l’Année 2016

On présente ci-dessous les consommations de la société et leurs répartitions selon les trois
tranches horaires, pour le premier semestre.

Année 2016
     
Consommation en kWh
Mois Heures Heures Heures Total kwh

18
de

Normales Pointe
Creuses
janv-16 17309,00 9580,00 8721,00 35610,00
févr-16 17309,00 9580,00 8721,00 35610,00
mars-16 18313,00 11319,00 8157,00 37789,00
avr-16 17753,00 8458,00 5919,00 32130,00
mai-16 18417,00 7996,00 5904,00 32317,00
juin-16 16664,00 7962,00 4085,00 28711,00
juil-16 12967,00 6162,00 5049,00 24178,00
août-16 21240,00 8569,00 7771,00 37580,00
sept-16 12498,00 6638,00 5473,00 24609,00
oct-16 15208,00 10367,00 8301,00 33876,00
nov-16 17066,00 12562,00 10139,00 39767,00
déc-16 18425,00 12375,00 10049,00 40849,00
111568,0 88289,0
TOTAL 203169,00 403026,00
0 0
Répartition % 50,41 27,68 21,91 100%

Tableau 3: la consommation total d’annee 2016

19
 La courbe de consommation
Consommation total
45000.00

40000.00 35610.00 40849.00


37789.00 39767.00
37580.00 33876.00
35000.00 32130.00
35610.00 32317.00
30000.00
28711.00
24178.00
25000.00 24609.00
20000.00

15000.00

10000.00

5000.00

0.00
Jan-16 Feb-16 Mar-16 Apr-16 May-16 Jun-16 Jul-16 Aug-16 Sep-16 Oct-16 Nov-16 Dec-16

 La répartition de cette consommation

Répartition de consommation par les heures

22%
Heures Normales
Heures Creuses
Heures de Pointe
50%

28%

 Les commentaires
 Ce graphe montre la consommation totale en kilowattheures (kWh) de chaque
mois de l'année 2016. Il est intéressant de noter que la consommation varie
considérablement d'un mois à l'autre, avec des pics en mars 37789 KWh, août
37580 KWh et décembre 40849 KWh et des creux en juin 24178 KWh et juillet
24609 KWh.

 Ces données indiquent la répartition des heures de consommation d'énergie au


cours d'une journée ou d'une semaine. Les heures normales représentent 50% du
temps, les heures creuses 28% et les heures de pointe 22%. Cela signifie que

20
pendant les heures normales, la consommation d'énergie est modérée, tandis que
pendant les heures de pointe, elle est inférieure et pendant les heures creuses, elle
est plus élevée.

Remarque
De ce fait, ont conclue qu’aucune amélioration potentielle n’est possible à apporter
principalement au niveau des répartitions horaires de la consommation pour l’année 2016.

Evoluti on de puissance appelee et cos phi


200 1
180 0.9
160 0.8
140 0.7
120 0.6
100 0.5
80 0.4
60 0.3
40 0.2
20 0.1
0 0
Jan-16 Feb-16 Mar-16 Apr-16 May-16 Jun-16 Jul-16 Aug-16 Sep-16 Oct-16 Nov-16 Dec-16

Series1 Series2

 Le commentaire
 Ce graphe montre l'évolution de la puissance appelée et du cos phi pour chaque
mois de l'année 2016. La puissance appelée représente la quantité d'énergie
effectivement utilisée à un moment donné, tandis que le cos phi mesure l'efficacité
de cette utilisation d'énergie.
 Il est intéressant de noter que la puissance appelée varie peu d'un mois à l'autre,
avec une valeur moyenne d'environ 160. Cependant, il serait utile de savoir dans
quel contexte ces données ont été collectées pour pouvoir mieux comprendre les
variations de la puissance appelée. De plus, le cos phi est relativement constant
tout au long de l'année, ce qui peut indiquer une utilisation efficace de l'énergie.

21
3.2 . Redevances d’année 2016
Les puissances appelées pour ce semestre varient de 163 KVa en 171 KVa pour le mois du
Janvier, avec Décembre.
Et puis que la majorité de cos Ø reste constante et ne varie pas, donc on a pas des pénalités.

Puissance appelée Facteur de


Mois
KVA Cos phi
janv-16 163 0,9
févr-16 163 0,9
mars-16 176 0,9
avr-16 149 0,9
mai-16 157 0,9
juin-16 138 0,9
juil-16 154 0,9
août-16 158 0,9
sept-16 163 0,9
oct-16 136 0,9
nov-16 166 0,9
déc-16 171 0,9
Moyenne 157,8333333 0,9

On distingue six types de redevances mentionnées ci-dessus dans la partie « Tarification de


l’énergie électrique ».
On représente en ce qui suit les redevances en consommation, en puissance et ses
dépassements, en majoration du cos Ø, ainsi que les redevances de la location du compteur et
son entretien.

Tableau 4: Les redevances et le net à payer pour l’année 2016

22
Pour cette année, on a un dépassement de la puissance souscrite dans tous les mois de 120
KVa a 176 KVa détecté, ainsi qu’on n’a pas de pénalité au niveau de cos phi qui reste
constante.
De ce fait, les tarifs à payer se présentent en consommation qui règne avec un montant de
393104,51 Dh prenant 81,3% comme répartition, en puissance d’un montant de 55922,47 Dh
avec un pourcentage de 11,57%, et finalement les tarifs de l’entretien du compteur de 5601,6
Dh avec un pourcentage 1,16 % et celles de la location du compteur de 2426,74 Dh avec un
pourcentage 0,5%.
Finalement, le net à payer pour ce semestre est un montant de 483502,01 Dh.

3.3 La puissance optimale pour l’année 2016

Commentaire
Selon nos calculs et nos analyses, nous devons choisir une puissance souscrite de 155 kVa car
elle plus additionnée a des équipements et les appareils électriques.

4 Etude de la consommation d’électricité de deux semestres


2017

4.1 . Consommation électrique d’année 2017 (semestre 1)

23
 La courbe de consommation du semestre 1

Consommation total S 1

49949.00
47990.00
46562.00
43701.00 43886.00
39315.00

30618.00

Jan-17 Feb-17 Mar-17 Apr-17 May-17 Jun-17 Jul-17

 La répartition de cette consommation

Répartition de consommation par les heures

21%
Heures Normales
Heures creuses
Heures de pointe
49%

30%

 Les commentaires
 Ce graphe montre la consommation totale en kilowattheures (kWh) de chaque
mois de l'année 2017 de semestre 1. On peut observer que la consommation varie
considérablement entre les différents mois, avec un pic en mars de 49949 KWh et
un creux en juin de 30618 KWh.
 Ces données indiquent la répartition de la consommation d'énergie en
kilowattheures (kWh) selon les différentes postes horaires. Il semble que la
majorité de la consommation ait lieu pendant les heures normales (49%), tandis
qu'une part plus petite se produit pendant les heures creuses (30%) et les heures de

24
pointe (21%). Cette information peut être utile pour comprendre la consommation
d'énergie à différents moments de la journée et pour établir des stratégies
d'optimisation de l'utilisation de l'énergie.

Evoluti on des puissances appelees et cos


phi
250 1
0.9
200 0.8
0.7
150 0.6
0.5
100 0.4
0.3
50 0.2
0.1
0 0
Jan-17 Feb-17 Mar-17 Apr-17 May-17 Jun-17 Jul-17

Puissance appelée kVA Facteur de Cos phi

 Le commentaire
 Ce graphe montre l'évolution de la puissance appelée et du cos phi pour les mois
de semestre 1 de l'année 2017. La puissance appelée représente la quantité
d'énergie effectivement utilisée à un moment donné, tandis que le cos phi mesure
l'efficacité de cette utilisation d'énergie.
 Il est intéressant de noter que la puissance appelée varie entre 152 kVA et 197
kVA, avec une tendance générale à augmenter au cours de l'année. Le cosinus phi
est relativement constant à 0,9 pour tous les mois.

4.2 Redevances d’année 2017 (semestre 1)

Les puissances appelées pour ce semestre varient de 152 KVa en 197 KVa pour le mois du
Janvier, avec Juillet.
Et puis que la majorité de cos Ø reste constante et ne varie pas, donc on a pas des pénalités.

25
-On distingue six types de redevances mentionnées ci-dessus dans la partie « Tarification de
l’énergie électrique ».
-On représente en ce qui suit les redevances en consommation, en puissance et ses
dépassements, en majoration du cos Ø, ainsi que les redevances de la location du compteur et
son entretien.

Pour cette année dans le semestre 1, on n’a pas un dépassement de la puissance souscrite,
ainsi qu’on n’a pas de pénalité au niveau de cos phi qui reste constante.
De ce fait, les tarifs à payer se présentent en consommation qui règne avec un montant de
292273,12 Dh prenant 81,48% comme répartition, en puissance d’un montant de 35883,67
Dh avec un pourcentage de 10 %, et finalement les tarifs de l’entretien du compteur de
3326,4 Dh avec un pourcentage 0,93 % et celles de la location du compteur de 1415,61 Dh
avec un pourcentage 00,39%.
Finalement, le net à payer pour ce semestre est un montant de 358722,22 Dh.

26
4.3 Consommation électrique d’année 2017 (semestre 2)

 La courbe de consommation du semestre 2

Consommation total S 2

95496.00 95496.00
89974.00
86515.00

68468.00

Aug-17 Sep-17 Oct-17 Nov-17 Dec-17

27
 La répartition de cette consommation semestre 2

Répartition de consommation par les heures

24%
Heures Normales
Heures creuses
Heures de pointe
51%

26%

 Les commentaires
 Ce graphe montre la consommation totale en kilowattheures (kWh) pour les mois
d'août à décembre de l'année 2017. On peut observer une variation significative de
la consommation d'énergie entre les mois, avec un pic en octobre de 89974 KWh
et une consommation relativement stable en novembre et décembre de 95496
KWh.

 Ce diagramme montre la répartition de la consommation d'énergie en


kilowattheures (kWh) selon les différentes plages horaires. Il semble que la
majorité de la consommation ait lieu pendant les heures normales (51%), tandis
qu'une part importante se produit également pendant les heures de pointe (23%).
Une part plus faible de la consommation se produit pendant les heures creuses
(26%).

28
Evoluti on des puissances appelees e t cos phi
semestre 2
210 1
0.9
200
0.8
0.7
190
0.6
180 0.5
0.4
170
0.3
0.2
160
0.1
150 0
Aug-17 Sep-17 Oct-17 Nov-17 Dec-17

Puissance appelée kVA Facteur de Cos phi

 Le commentaire
 Ce graphe montre l'évolution de la puissance appelée en kilovoltampères (kVA) et
du facteur de puissance (cos phi) pour les mois d'août à décembre de l'année 2017.
Il semble que la puissance appelée soit relativement stable, oscillant entre 175
kVA et 206 kVA. Le facteur de puissance est également relativement constant à
0,9 pour tous les mois.

4.4 Redevances d’année 2017 (semestre 2)


Les puissances appelées pour ce semestre varient de 174 KVa en 206 KVa pour le
mois de l’Aout, avec Décembre.
Et puis que la majorité de cos Ø reste constante et ne varie pas, donc on a pas des
pénalités

-On distingue six types de redevances mentionnées ci-dessus dans la partie « Tarification de
l’énergie électrique ».
-On représente en ce qui suit les redevances en consommation, en puissance et ses
dépassements, en majoration du cos Ø, ainsi que les redevances de la location du compteur et
son entretien.

29
Pour cette année dans le semestre 1, on a un dépassement de la puissance souscrite dans le
mois aout, ainsi qu’on n’a pas de pénalité au niveau de cos phi qui reste constante.
De ce fait, les tarifs à payer se présentent en consommation qui règne avec un montant de
217400,82 Dh prenant 82,38% comme répartition, en puissance d’un montant de 42712,65
Dh avec un pourcentage de 16,19 %, en dépassement de puissance souscrite d’un montant de
384,47 Dh avec un pourcentage de 0,15% finalement les tarifs de l’entretien du compteur de
2376 Dh avec un pourcentage 0,9 % et celles de la location du compteur de 1011,15 Dh avec
un pourcentage 0,38%.
Finalement, le net à payer pour ce semestre est un montant de 263891,08 Dh.

4.5 La puissance optimale souscrite pour l'année 2017 semestre 1 et 2

30
4.6 Les gains annuels

Commentaire :
Selon nos calculs, pour optimiser la puissance souscrite pour les deux semestres, nous avons
décidé de choisir une puissance de 175 KVa, car elle correspond aux équipements électriques,
et la puissance la plus adaptée a ses derniers

31
Chapitre 2 : Projet se familiariser avec les audits
énergétiques

32
Introduction
Afin d’appliquer une bonne gestion et optimisation de l’installation électrique, démarche qui
s’intègre dans le contexte de l’efficacité énergétique, on passe par une analyse de la qualité du
réseau électrique.

Les économies d’énergie coté électrique jouent un rôle très important face à l’augmentation
de la facture en énergie électrique ces années, et permettent l’amortissement rapide des couts
d’investissement de l’appareillage électrique tel que la compensation de l’énergie réactive.
Ainsi que les gains résultants d’une meilleure gestion énergétique assurent la compétitivité de
son entreprise.

De ce fait, les mesurent constituent un axe primordial pour la réussite de l’optimisation


énergétique, ce qui permet d’avoir une image précise des données du réseau nécessaire pour
analyser la qualité du réseau électrique.

Après l’observation et l’analyse des consommations électriques et les perturbations au niveau


de l’installation, on peut identifier facilement les anomalies et puis leurs solutions possibles.
Les instruments de mesure utilisés dans telles études sont:

 Analyseur de réseau Chauvin-Arnoux 8335


 Caméra thermographie infrarouge
 Pinces de puissance

Les solutions logicielles d’analyse communiquant avec ces systèmes d’acquisition de données
qui sont exploitées sont :

 Logiciel Power Analyser Transfer, PAT, en standard


 Logiciel PCIRMeter

Figure 1: Analyseur du réseau électrique Figure 2: Caméra thermographique infrarouge

33
1 Analyse du réseau électrique de l’huilerie
1.1 Contexte de l’analyse
Afin d’identifier les perturbations et les défaillances dans le réseau électrique de l’huilerie
BIOSEC, on se focalise sur une analyse globale de l’installation électrique pour l’objectif de
définir un plan d’actions correctif, qui vise à éliminer les causes de la surconsommation de
l’énergie et à avoir une bonne qualité du réseau.

Le concept est de faire une analyse du réseau électrique de l’usine sur 8 points de livraison.
De ce fait, on aura 8 prélèvements en pleine charge.

Les caractéristiques soulevées sont examinées et comparées par la Norme Européenne NF-
50160.

La Norme Européenne NF-50160 a été adoptée par le CENELEC (*) le 01/03/2010, elle
définit et spécifie les caractéristiques principales de tension fournie par un réseau public basse
tension, moyenne tension et haute tension AC dans des conditions normales d'exploitation.

Cette norme décrit les limites des caractéristiques de la tension attendues en chaque point de
livraison du réseau public.

On pratique, on place l’analyseur du réseau de type Chauvin-Arnoux Qualistar 8334 juste


après le transformateur MT/BT en nommant cet enregistrement par « le Général », suivi d’une
campagne de mesures qui permettent l’analyse de la distribution BT comprenant les points de
livraison les plus importants de l’usine.

Le tableau suivant présente les points de livraisons qui sont concernés par notre étude et la
durée d’enregistrement après l’emplacement de l’analyseur.

Emplacement Type du
brancheme
Date de départ Date de fin Nom de l'enregistrement
Chauvin-Arnoux nt
électrique
 Général 20/03 27/03   8335_215643_Enregistrement_BIOSEC G.icp
 Pieralise 27/03    29/03 8335_215643_Enregistrement_BIOSPIR2.icp
 Chaudière  29/03  03/04 8335_215643_Enregistrement_BIOCH2.icp
 Extraction  03/04  05/04 8335_215643_Enregistrement_BIOEXT2.icp
 Eclairage  05/04  05/04 8335_215643_Enregistrement_BIOECLAI.icp
 Triphasé
 Pompe incendie 05/04 06/04  8335_215643_Enregistrement_BIOETOU2.icp 5 fils 3V

 Pompe bassin  06/04  06/04 8335_215643_Enregistrement_BIOETPB.icp


• Armo
ire •  06 •  06/ • 8335_215643_Enregistrement_BIOET
Pieral /04 04 PER.icp
ise
Tableau 5: Les emplacements de l'analyseur réseau dans l'usine

34
On va présenter en ce qui suit les données fournies par le logiciel PAT de l’enregistrement
général ainsi que les résultats de l’analyse de l’ensemble des enregistrements par Excel sous
forme de courbes pour l’ensemble des caractéristiques suivantes :

• Tension entre phases : U12, U23 et U31


• Le taux de distorsion harmonique en courant THD I
• Le Taux de distorsion harmonique en tension THDU
• Le courant I
• Puissance apparente S 
• Puissance active P
• Puissance réactive Q
• Le facteur de puissance PF
• Le Flicker PST
• Les harmoniques de tension d’ordre 3, 5, 7, 9, 11, 13 et 15
• Les harmoniques de courant d’ordre 3,5, 7, 9, 11, 13 et 15
1.2 Schéma unifilaire du réseau électrique de l’huilerie
Après notre passage par une visite à l’huilerie en question, on a réussi à identifier l’ensemble
des départs électriques de l’usine pour les cartographier à l’aide du logiciel AUTOCAD pour
le dessin industriel. La figure ci-dessous représente le fruit de notre travail.

35
Figure 3: Schéma électrique unifilaire réseau de l'usine réalisé par AUTOCAD

2 Etude de compatibilité avec la norme NF EN-50160


En se basant sur la norme en question, le tableau suivant résume les valeurs limites
concernant l’écart entre les tensions enregistrées et la tension nominales 400V, le déséquilibre
de tension, le taux de distorsion harmonique en tension, le taux de distorsion harmonique en
courant, le facteur de puissance et le Flicker.

PF
Ecart Avec U
Caractéristiques THDU THDI cos PST
Unominale déséquilibre
phi
Limites des émissions de tension harmonique
< 10 % <3% <8% < 20 % > 0,8 <1
Référence: NF EN-50160

2.1 Tension entre phases : U12, U23 et U31


Dans des conditions normales d’exploitation, les variations de tension ne dépassent pas ±
10 % de la tension déclarée Uc considérée comme exigence.
Dans un réseau triphasé, on a idéalement des amplitudes de tension égales respectivement
sur chacune des trois phases avec un angle de phase de 120 degrés. Lorsque les tensions
présentent une différence d’amplitude, on constate qu’il y a un déséquilibre qui peut causer
des problèmes pour les équipements triphasés branchés au réseau.

Figure 4:La courbe des tensions entre phases au général

Valeur Moyenne et minimale :

Courbe Valeur moyenne Valeur minimale


Tension U12 392,9 V 380,4 V
Tension U23 390 V 377,8 V

36
Tension U31 390,9 V 379,2 V

Valeur maximale :

Courbe Instant Valeur maximale


Tension U12 25/03/2018 ; 07 :54 410,9 V
Tension U23 25/03/2018 ; 07 :54  406,5 V
Tension U31 25/03/2018 ; 07 :54 408,2 V

L’impact le plus courant du déséquilibre est la surchauffe des équipements ce qui conduit à la
dégradation de l’isolation électrique et la réduction de la durée de vie des équipements.
De ce fait, 95 % des valeurs efficaces moyennées sur 10 min de la composante inverse
(fondamentale) de la tension d’alimentation doivent se situer entre 0 % et 2 % de la
composante directe (fondamentale). On annonce ci-dessous la courbe des tensions entre
phase à la sortie du transformateur avec des valeurs moyennes, minimales et maximales.

Selon le Bulletin sur la qualité de l’électricité pour le déséquilibre de tension et de courant


Hydro Qébéc, la détection du problème du déséquilibre de tension se fait par les étapes
suivantes :
 Mesure des trois tensions phase-phase
 Calcul de la tension moyenne
 Détermination de la tension présentant le plus grand écart par rapport à la moyenne
 Calcul du rapport entre cet écart et la tension moyenne

On représente dans le tableau suivant le déséquilibre de tension entre phase.

Tension U12 U23 U31


Valeurs Moyennes 392 390 390
Moyenne 390.7
Tension Maximale 392
∆U ∆U = 392-390.7= 1.3 V
U Déséquilibre U Déséquilibre = ∆U/390.7 = 0.3 %

37
L’évolution de la tension entre phases pour tous les enregistrements :

U (V)
Emplacement
Chauvin-Arnoux U12 MOY U12 MAX U23 MOY U23 MAX U31 MOY U31 MAX
Général 393 411 390 406 390 408
Pieralise 386 398 387 400 385 396
Chaudière 399 412 396 408 397 409
Extraction 391 403 387 399 389 400
Éclairage 397 400 393 396 394 397
Pompe incendie 389 402 386 397 388 399
Pompe bassin 386 390 383 387 384 388
Armoire pieralise 399 403 395 399 396 400
400

398

396

394

392

390 U12 MOY


U23 MOY
388 U31 MOY
386

384

382

380
Général Pieralise Chaudière Extraction Éclairage Pompe Pompe Armoire
incendie bassin pieralise
Figure 5: Evolution des tensions entre phases pour chaque enregistrement

Commentaires :
Selon la norme EN-50160 :
L’analyse des tensions entre phases est un élément clé pour évaluer l'état du système
électrique et garantir son bon fonctionnement. D’après les différentes figures on constate
l’augmentation du tension confortement selon la norme et varie entre 0% et 5%.
2.2 Le taux de distorsion en courant THD I
La notion d’harmonique définit la déformation du signal mesuré.
La production des courants et tensions harmoniques est due à des charges non linéaires et
déformantes qui sont présentes au travers de nombreux dispositifs de l’électrotechnique
comme des variateurs de vitesse, des redresseurs, des onduleurs de tension, des fours à arc…
Les signaux déformés engendrent une variation du signal d’origine qui se compose du signal
fondamental et d’un certain nombre de sinusoïdes de fréquences et d’amplitudes différentes
appelées harmoniques.

38
Le taux de distorsion harmonique est le rapport entre la valeur efficace de l’harmonique d’un
signal (le courant) par rapport à la valeur efficace du même signal à la fréquence
fondamentale.

Avec :
An : la valeur efficace de l’harmonique au rang considéré
X : valeur efficace du signal
La mesure des courants harmoniques est la solution adaptée afin de détecter et de localiser
des sources d’harmoniques et d’établir un diagnostic sur les nuisances créées.

Figure 6: La courbe du taux de distorsion harmonique en courant au général

Valeur moyenne :
Courbe Valeur moyenne
Courant A1 THDr 4,3 % r
Courant A2 THDr 3,5 % r
Courant A3 THDr 3,2 % r
Courant N 0%r
Valeur maximale :

Courbe Instant Valeur maximale


Courant A1
21/03/2018 ; 10:52  31,1 %
THDr
Courant A2
21/03/2018 ; 10:52  27,8 %
THDr
Courant A3
21/03/2018 ; 10:52  27,9 %
THDr
Courant N - 0%r

L’évolution du taux de distorsion de courant pour tous les enregistrements :

Emplacement THD I (%r)


Chauvin-Arnoux THD I12 MAX THD I23 MAX THD I31 MAX THD IN MAX
Général 31.1 27.8 27.9 0

39
Pieralise 5 5.7 6.1 0
Chaudière 89 77.9 80.9 0
Extraction 5.9 6.5 6.2 0
Éclairage 8 28.7 11.4 33
Pompe incendie 4.8 5.2 4 0
Pompe bassin 4.8 5.8 4.3 0
Armoire pieralise 30.9 28.9 24.8 0

100
90
80
70
60
50
THD I12 MAX
40 THD I23 MAX
30 THD I31 MAX
THD IN MAX
20
10
0
se

ge
l

sin
die
ra

se
n
èr

tio
ali

ra

ali
as
di

en
lai
r

ac

r
Pie

au

eb

pie
inc
Éc
tr
Ch

mp
Ex

pe

re
Po

i
m

mo
Po

Ar

Figure 7: Evolution du taux de distorsion en courant pour chaque enregistrement

Commentaires:
Selon la norme EN-50160 :
Le taux de distorsion en courant pour chaque enregistrement est un indicateur important de
la qualité de l'alimentation électrique d'un système. le taux de distorsion en courant est élevé
pour un enregistrement donné, cela peut signifier qu'il y a des problèmes dans le système
électrique, tels que des charges non linéaires, des câblages défectueux ou des problèmes de
puissance. Cela peut également affecter les performances des équipements connectés au
système, tels que les ordinateurs, les équipements (chaudière) les appareils électroniques, etc.

2.3 Le Taux de distorsion harmonique en tension total : THDU


Le taux de distorsion harmonique est le rapport entre la valeur efficace de l’harmonique d’un
signal (la tension) par rapport à la valeur efficace du même signal à la fréquence
fondamentale.

40
Figure 8: La courbe du taux de distorsion harmonique en tension au général

Valeur moyenne :

Courbe Valeur moyenne (% r)


Tension U12 THDr 2.6
Tension U23 THDr 2.3
Tension U31 THDr 2

Valeur maximale :

Courbe Instant Valeur maximale (% r)

Tension U12 THDr 25/03/2018 ; 07:54 4.6


Tension U23 THDr 25/03/2018 ; 07:54 3.7
Tension U31 THDr 25/03/2018 ; 07:54 3.4

L’évolution du taux de distorsion en tension pour tous les enregistrements:

THD U (%r)
Emplacement
Chauvin-Arnoux THD U12 MOY THD U12 MAX THD U23 MOY THD U23 MAX THD U31 MOY THD U31 MAX

Général 2,6 4,6 2,3 3,7 2,06 3,4


Pieralise 1,9 2,9 2,4 3,8 2,2 3,1
Chaudière 3 5,6 2,6 4,9 2,2 4
Extraction 2,4 3,5 2,1 2,9 1,9 2,8
Éclairage 1,9 2,2 1,7 2 1,6 1,8
Pompe incendie 2,4 3,6 2,2 2,9 1,9 2,7
Pompe bassin 1,9 2,6 1,7 2,3 1,5 1,9
Armoire pieralise 3,5 3,9 2,9 3,2 2,6 2,8

41
3.8
3.6
3.4
3.2
3
2.8
2.6
2.4 THD U12 MOY
2.2 THD U23 MOY
2 THD U31 MOY
1.8
1.6
1.4
l

se

ge
re
ra

sin
die
n

se
ali

tio
d iè

ra

ali
as
en
lai
r

ac

Pie

au

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r
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Éc
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Ch

Ex

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mp

Po

mo
Po

Ar
Figure 9: Evolution du taux de distorsion en tension chaque enregistrement
Commentaires :
Selon la norme EN-50160 :
Le taux de distorsion en courant pour chaque enregistrement est un indicateur important de la
qualité de l'alimentation électrique d'un système. Le taux de distorsion en courant est élevé
pour un enregistrement donné, cela peut signifier qu'il y a des problèmes dans le système
électrique, tels que des charges non linéaires, des câblages défectueux ou des problèmes de
puissance. Cela peut également affecter les performances des équipements connectés au
système, tels que les ordinateurs, les équipements (chaudière) les appareils électroniques, etc.

2.4 Le courant I

Figure 10: La courbe du courant entre phases au général


Valeur moyenne :

Courbe Valeur moyenne (en A)


Courant A1 811,46
Courant A2 861,61
Courant A3 833,3
Courant N 0

42
Valeur maximale :

Courbe Instant Valeur maximale (en A)


Courant A1 26/03/2018 ; 08:22 1089,2
Courant A2 26/03/2018 ; 08:22 1131,4
Courant A3 23/03/2018 ; 20:29 1111,3
Courant N - 0
Commentaires:

L’évolution du courant pour tous les enregistrements :


1000

900

800

700

600
I12 MOY
500 I23 MOY
400 I31 MOY
IN MAX
300

200

100

0
Général Pieralise Chaudière Extraction Éclairage Pompe Pompe Armoire
incendie bassin pieralise

Figure 11: Evolution du courant pour chaque enregistrement

2.5 Puissance apparente S :

Figure 12: La courbe de Puissance apparente au général


Valeur moyenne :

43
Courbe Valeur moyenne
La puissance Apparente totale 564.86 KVA
Valeur maximale :
Courbe Valeur maximale
La puissance Apparente totale 741.24 KVA

Commentaires :

L’évolution de la puissance apparente pour tous les enregistrements :


S (KVA)
Emplacement Chauvin-Arnoux
S MOY S MAX
Général 564 741
Pieralise 293 326
Chaudière 19 74
Extraction 51 74
Éclairage 14 21
Pompe incendie 164 166
Pompe bassin 87 123
Armoire pieralise 21 34

44
800

700

600

500

400 S MOY
S MAX
300

200

100

0
Général Pieralise Chaudière Extraction Éclairage Pompe Pompe Armoire
incendie bassin pieralise
Figure 13: Evolution de la puissance apparente pour chaque enregistrement

2.6 Puissance active P

Figure 14: La courbe de Puissance active au général


Valeur moyenne :

Courbe Valeur moyenne


La puissance Active totale 510 KW

Valeur maximale:

Courbe Valeur maximale


La puissance Active totale 666 KW

45
Commentaires :
Selon la norme EN-50160 :
La puissance active on utilise pour la mesure de la puissance électrique réellement
consommée par un circuit électrique. Elle représente la quantité d'énergie qui est
effectivement convertie en travail,
D'après les données fournies, il semble y avoir une variation significative dans l'évolution de
la puissance active enregistrée pour différentes parties du système. La puissance active
générale enregistrée est passée de 510 à 666, ce qui représente une augmentation notable.
Cela pourrait être le résultat d'une augmentation de la consommation d'énergie ou d'une
augmentation de la production d'énergie.
En revanche, l'évolution de la puissance active enregistrée pour d'autres parties du système
semble être plus stable. Par exemple, l'évolution de la puissance active pour la pompe
incendie est restée relativement stable, passant de 142 à 143. Il est également intéressant de
noter que la puissance active pour l'éclairage est très faible par rapport aux autres parties du
système.

L’évolution de la puissance active pour l’ensemble des enregistrements :

Emplacement P (KW)
Chauvin-Arnoux P MOY P MAX
Général 510 666
Pieralise 233 265
Chaudière 16 62
Extraction 33 47
Éclairage 11 15
Pompe incendie 142 143
Pompe bassin 70 104
Armoire pieralise 11 23

700

600

500

400
P MOY
300 P MAX

200

100

0
Général Pieralise Chaudière Extraction Éclairage Pompe Pompe Armoire
incendie bassin pieralise
Figure 15: Evolution de la puissance active pour chaque enregistrement

46
2.7 Puissance réactive Q :

Figure 16: La courbe de Puissance réactive au général


Valeur moyenne :

Courbe Valeur moyenne


La puissance réactive totale 239,6 KVAR

Valeur maximale :

Courbe Valeur maximale


La puissance réactive totale 382,1 KVAR
Commentaires:
Selon la norme EN-50160 :
La puissance réactive est une mesure de la consommation ou de la production d'énergie qui ne
contribue pas directement à l'exécution du travail utile.
Les données présentées montrent l'évolution de la puissance réactive pour différents
enregistrements, tels que Pieralise, Chaudière, Extraction, Éclairage, Pompe incendie, Pompe
bassin et Armoire Pieralise. On observe des variations significatives de la puissance réactive
au fil du temps pour certains enregistrements, tandis que d'autres ont une puissance
relativement stable. Cela suggère que des ajustements ou des améliorations peuvent être
nécessaires pour optimiser l'utilisation de l'énergie électrique dans certains domaines. Il peut
être intéressant de mener une analyse plus approfondie de ces données pour comprendre les
causes des variations et explorer des moyens de les atténuer.

L’évolution de puissance réactive pour tous les enregistrements :

Emplacement Q (KVAR)
Chauvin-Arnoux Q MOY Q MAX
Général 239 382
Pieralise 175 190
Chaudière 7 39
Extraction 39 58
Éclairage 7 17
Pompe incendie 82 85

47
Pompe bassin 51 64
Armoire pieralise 16 24
450

400

350

300

250
Q MOY
200
Q MAX
150

100

50

0
Général Pieralise Chaudière Extraction Éclairage Pompe Pompe Armoire
incendie bassin pieralise

Figure 17: Evolution de la puissance réactive pour chaque enregistrement

2.8 Le facteur de puissance

Figure 18: La courbe du facteur de puissance au général

Courbe Valeur moyenne Valeur maximale


Le facteur de puissance total 0.906 0.977

L’évolution du facteur de puissance pour l’ensemble des enregistrements :

Emplacement Facteur de puissance


Chauvin-Arnoux PF MOY PF MAX
Général 0.906 0.977
Pieralise 0.797 0.816
Chaudière 0.822 0.923
Extraction 0.651 0.776
Éclairage 0.765 0.886
Pompe incendie 0.802 0.886

48
Pompe bassin 0.804 0.849
Armoire pieralise 0.524 0.688

1
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3 PF MOY
0.2 PF MAX
0.1
0
e

ge
l

die

n
ra

e
n
lis

èr

lis
ssi
tio

ra

ra

di

en

ra
ba
lai
ac

Pie

au

pie
nc
Éc
tr

pe
Ch

ei
Ex

ir e
m
mp

Po

mo
Po

Ar

Figure 19 : Evolution du facteur de puissance pour chaque enregistrement


Commentaires :
Selon la norme EN-50160 :
Le facteur de puissance (ou cosinus phi) est un paramètre électrique qui mesure l'efficacité de
l'utilisation de l'énergie électrique dans un circuit.
Un facteur de puissance élevé (proche de 1) signifie que l'équipement utilise efficacement
l'énergie électrique, tandis qu'un facteur de puissance bas (proche de 0) indique que
l'équipement gaspille de l'énergie.
On a la FP MOY 0,906 et la FP MAX 0,997 de la chaudière et élevé par apport les entre
enregistrement cela peut signifier que on a une chaleur perdue ou en pertes de transmission,
tels qu’extraction et l’éclairage et l’armoire pieralise non conforme de la norme par contre
pieralise et la chaudière et la
2.9 Le papillotement (flicker)
Les fluctuations de tension résultent des variations de luminance de l’éclairage en produisant
le phénomène du papillotement. Au-dessus du seuil 1, le papillotement devient gênant.
L’intensité de la gêne provoquée par le papillotement s’évalue comme le suit :
Papillotement de courte durée (Pst) : elle se mesure sur une période de 10 min.
Papillotement de longue durée (Plt) : se calcule à partir d’une séquence de douze valeurs
de Pst sur un intervalle de deux heures, selon la formule suivante :

49
Figure 20: La courbe du flicker au général

Courbe Instant Valeur maximale


PST 1 20/03/2018, 16:20; 16:21; 16:22 1.58
PST 2
20/03/2018, 16:20; 16:21; 16:22 1.55
PST 3 20/03/2018, 16:20; 16:21; 16:22; 16:23 5,57
L’évolution du Flicker pour chaque enregistrement:

Emplacement Flicker

Chauvin-Arnoux PSTMAX 1 PSTMAX 2 PSTMAX 3


Général 1.55 1.58 5.57
Pieralise 1.65 1.68 1.65
Chaudière 1.42 1.76 1.46
Extraction 0.43 0.51 0.46
Éclairage 1.23 2 1
Pompe incendie 1.42 1.74 1.74
Pompe bassin 2 4.25 8.36
Armoire pieralise 1.42 2.46 5.54

50
9

5
PSTMAX 1
4 PSTMAX 2
PSTMAX 3
3

0
Général Pieralise Chaudière Extraction Éclairage Pompe Pompe Armoire
incendie bassin pieralise
Figure 21: Evolution du Flicker pour chaque enregistrement
Commentaires:
Selon la norme EN-50160 :
Le flicker est une variation rapide de la luminosité de la lumière, qui peut être perçue par les
yeux. Selon les enregistrements fournis, les niveaux de flicker varient considérablement en
fonction de l'équipement enregistré.
En général, les niveaux de flicker sont relativement faibles, passant de 1,55 à 1,58 à 5,57.
Cependant, cela peut varier considérablement en fonction de l'équipement spécifique
enregistré.
Par exemple, l'équipement d'extraction a des niveaux de flicker très bas allant de 0,43 à 0,51 à
0,46. En revanche, la pompe de bassin a des niveaux de flicker beaucoup plus élevés allant de
2 à 4,25 à 8,36.
Ces niveaux de flicker peuvent être importants pour la santé et la sécurité, en particulier si les
niveaux de flicker sont très élevés et que les travailleurs y sont exposés sur de longues
périodes. Par conséquent, il peut être important de surveiller régulièrement les niveaux de
flicker pour s'assurer qu'ils restent dans les limites recommandées pour garantir la sécurité et
le bien-être des travailleurs.

2.10 Les harmoniques en tension :


Exigences de la norme NF EN-50160 pour les émissions de tension harmonique
La norme NF EN-50160 spécifie les limites pour les émissions de tension harmonique des
équipements industriels. Elles sont présentées dans le tableau suivant.

Caractéristiques Les harmoniques de tension


Limites des émissions de tension
H3 H5 H7 H9 H11 H13 H15
harmonique
Référence : NF EN-50160 5% 6% 5 % 1,5 % 3,5 % 3% 0,5 %

Remarque : La norme NF EN-50160 ne spécifie que les limites des émissions de tension
harmonique et pas celles des courants harmoniques. De ce fait, on s’est basé par la suite sur la

51
norme CEI 61000-3-4 pour la limitation des émissions de courants harmoniques dans notre
réseau.
Dans les tableaux ci-dessous, on présente les valeurs maximales des harmoniques en tension
enregistrés de l’ordre 3 à l’ordre 15.
A. Les harmoniques en tension d’ordre 3

Figure 22: Les harmoniques d’ordre 3 au gnéral

Courbe Valeur maximale


H3 U12 0.6 %r
H3 U23 0.4 %r
H3 U31 0.1 %r
L’évolution des harmoniques en tension d’ordre 3 pour tous les enregistrements:
Emplacement Chauvin- Harmoniques du Rang 3
Arnoux H3 U12 H3 U23 H3 U31
Général 0.6 0.4 0.5
Pieralise 0.3 0.4 0.3
Chaudière 0.6 0.4 0.5
Extraction 0.2 0 0.1
Éclairage 0.3 0.2 0.2
Pompe incendie 0.4 0.3 0.4
Pompe bassin 0.4 0.2 0.2
Armoire pieralise 0.5 0.2 0.2

52
0.7

0.6

0.5

0.4
H3 U12
0.3 H3 U23
H3 U31

0.2

0.1

0
Général Pieralise Chaudière Extraction Éclairage Pompe Pompe Armoire
incendie bassin pieralise
Figure 23: Evolution des harmoniques d’ordre 3 pour chaque enregistrement
Commentaires:
Les harmoniques en tension d'ordre 3 sont des composantes de fréquence électrique qui
apparaissent dans un système électrique et qui ont une fréquence trois fois supérieure à la
fréquence fondamentale du système.
Selon la norme EN-50160 :
Les données présentées représentent les évolutions des harmoniques d’ordre 3 pour différents
enregistrements. Chaque nombre représente une valeur entre 0 et 1 pour l'harmonique d'ordre
3 correspondante, où une valeur plus élevée indique une amplitude plus grande.
En examinant les données, il n'y a pas de tendance évidente dans l'évolution des harmoniques
d'ordre 3 pour chaque enregistrement. Certaines valeurs restent stables au fil du temps (par
exemple, l'enregistrement Éclairage), tandis que d'autres varient légèrement (par exemple,
l'enregistrement Pompe incendie).
Ces données pourraient être utiles pour évaluer la stabilité des harmoniques d'ordre 3 pour
différents enregistrements et pour détecter d'éventuelles variations anormales dans les valeurs.
Cependant, il faudrait disposer de données supplémentaires et d'analyses plus approfondies
pour tirer des conclusions plus précises.

B. Les harmoniques en tension d’ordre 5

Figure 24: Les harmoniques d’ordre 5 au général

53
Courbe Valeur maximale
H5 U12 3.7 %r
H5 U23 2.7 %r
H5 U31 3.2 %r
L’évolution des harmoniques en tension d’ordre 5 pour tous les enregistrements :
Emplacement Chauvin- Harmoniques du Rang 5
Arnoux H5 U12 H5 U23 H5 U31
Général 4.4 3.6 3.2
Pieralise 2.7 3.7 3
Chaudière 5.5 4.8 3.9
Extraction 3.4 2.7 2.5
Éclairage 2 1.8 1.5
Pompe incendie 3.5 2.8 2.5
Pompe bassin 2.3 2 1.6
Armoire pieralise 3.3 2.8 2.1

3 H5 U12
H5 U23
H5 U31
2

0
Général Pieralise Chaudière Extraction Éclairage Pompe Pompe Armoire
incendie bassin pieralise

Figure 25: Evolution des harmoniques d’ordre 5 pour chaque enregistrement

Commentaires
Les harmoniques en tension d'ordre 5 font référence à une composante de fréquence
spécifique qui est cinq fois plus élevée que la fréquence fondamentale dans un signal de
tension alternatif
Selon la norme EN-50160 :
D'après les valeurs fournies, on peut observer que les harmoniques en tension d'ordre 5 ont
des valeurs différentes pour chaque enregistrement. En général, les valeurs sont assez élevées,
avec une moyenne de 3,7. La chaudière est l'enregistrement qui présente les valeurs les plus
élevées avec une moyenne de 4,7, suivie de près par la générale avec une moyenne de 4,1. À
l'inverse, l'éclairage présente les valeurs les plus basses avec une moyenne de 1,8.

54
Il est important de noter que ces valeurs d'harmoniques en tension peuvent avoir un impact
sur le fonctionnement des équipements électriques. Les valeurs élevées peuvent entraîner une
surchauffe et une usure prématurée des composants électriques, tandis que les valeurs basses
peuvent affecter la qualité de l'énergie électrique. Il est donc important de surveiller les
niveaux d'harmoniques et de prendre les mesures nécessaires pour garantir un fonctionnement
fiable et efficace des équipements électriques.

C. En tension d’ordre 7

Figure 26: Les harmoniques d’ordre 7 au général

Courbe Valeur maximale


H7 U12 2.6 %r
H7 U23 1.4 %r
H7 U31 2.1 %r

L’évolution des harmoniques en tension d’ordre 7 pour tous les enregistrements :


Emplacement Harmoniques du Rang 7
Chauvin-Arnoux H7 U12 H7 U23 H7 U31
Général 2.6 1.4 2.1
Pieralise 0.8 0.8 0.3
Chaudière 2.8 1.1 2.4
Extraction 1.6 0.7 1.3
Éclairage 0.4 0.2 0.3
Pompe incendie 0.8 0.6 0.6
Pompe bassin 1.3 0.8 1.1
Armoire pieralise 2.1 1 1.8

55
3

2.5

1.5 H7 U12
H7 U23
H7 U31
1

0.5

0
Général Pieralise Chaudière Extraction Éclairage Pompe Pompe Armoire
incendie bassin pieralise
Figure 27 : Evolution des harmoniques d’ordre 7 pour chaque enregistrement
Commentaires:

D. Les harmoniques en tension d’ordre 9

Figure 28: Les harmoniques d’ordre 9 au général

Courbe Valeur maximale


H9 U12 0.5 %r
H9 U23 0.4 %r
H9 U31 0.3 %r

L’évolution des harmoniques en tension d’ordre 9 pour tous les enregistrements:

Emplacement Harmoniques du Rang 9


Chauvin-Arnoux H9 U12 H9 U23 H9 U31

Général 0.5 0.4 0.3


Pieralise 0.3 0.4 0.1

56
Chaudière 0.5 0.5 0.3
Extraction 0.4 0.3 0.4
Éclairage 0.3 0.1 0.2
Pompe incendie 0.4 0.1 0.3
Pompe bassin 0.3 0.2 0.3
Armoire pieralise 0.3 0.5 0.1

0.6

0.5

0.4

0.3 H9 U12
H9 U23
H9 U31
0.2

0.1

0
Général Pieralise Chaudière Extraction Éclairage Pompe Pompe Armoire
incendie bassin pieralise
Figure 29: Evolution des harmoniques d’ordre 9 pour chaque enregistrement

Commentaires:
Selon la norme EN-50160 :
Les limites maximales admissibles pour les harmoniques d'ordre 9 de tension dans un système
électrique varient en fonction de la tension nominale du système et du type de charge
électrique. En général, ces limites sont spécifiées en pourcentage de la tension nominale du
système.
En examinant les valeurs fournies pour les harmoniques d'ordre 9 dans différents équipements
et charges, on peut observer que les valeurs sont inférieures aux limites maximales
admissibles selon la norme EN-50160. Cela suggère que la qualité de l'alimentation électrique
dans le système est globalement acceptable et ne devrait pas causer de problèmes de qualité
d'alimentation électrique significatifs pour les équipements connectés.

57
E. Les harmoniques en tension d’ordre 11

Figure 30: Les harmoniques d’ordre 11 au général

Courbe Valeur maximale


H11 U12 0.8 %r
H11 U23 0.7 %r
H11 U31 1 %r

L’évolution des harmoniques en tension d’ordre 11 pour tous les enregistrements:


Emplacement Chauvin- Harmoniques du Rang 11
Arnoux H11 U12 H11 U23 H11 U31
Général 0,8 1 0,7
Pieralise 0,4 0,6 0,8
Chaudière 0,8 1,3 1,1
Extraction 0,8 0,8 0,5
Éclairage 0,6 0,5 0,2
Pompe incendie 0,5 0,7 0,4
Pompe bassin 0,3 0,7 0,4
Armoire pieralise 0,3 1,1 0,8

58
1.4

1.2

0.8
H11 U12
0.6 H11 U23
H11 U31

0.4

0.2

0
Général Pieralise Chaudière Extraction Éclairage Pompe Pompe Armoire
incendie bassin pieralise
Figure 31: Evolution des harmoniques d’ordre 11 pour chaque enregistrement

Commentaires:
Les harmoniques en tension d'ordre 11 sont des composantes sinusoïdales de la tension
électrique qui ont une fréquence égale à 11 fois la fréquence fondamentale du système
électrique. Les valeurs maximales des harmoniques d'ordre 11 enregistrées pour chaque
emplacement sont respectivement de 0,8 %, 0,7 % et 1 % de la valeur efficace de la tension.
Selon la norme EN-50160, les niveaux d'harmoniques de tension d'ordre 11 ne doivent pas
dépasser certaines limites pour assurer une qualité de l'alimentation électrique acceptable. Les
limites applicables dépendent du type d'installation électrique et de la tension nominale du
système électrique.
Pour les installations basse tension, la limite applicable pour les harmoniques de tension
d'ordre 11 est généralement de 5 % de la valeur efficace de la tension. Pour les installations
haute tension, la limite peut être inférieure, par exemple de 3 % ou moins.
Les mesures enregistrées montrent que pour l'emplacement "Général", les niveaux
d'harmoniques de tension d'ordre 11 sont inférieurs à la limite acceptable de 5 %, mais que
pour les emplacements "Pieralise", "Chaudière" et "Armoire Pieralise", les niveaux
d'harmoniques d'ordre 11 dépassent la limite acceptable.
Il est donc recommandé de prendre des mesures correctives pour réduire les niveaux
d'harmoniques d'ordre 11 pour ces emplacements afin d'améliorer la qualité de l'alimentation
électrique et prévenir les effets négatifs potentiels tels que les surchauffes, les pertes de
rendement, les vibrations, les bruits, les interférences électromagnétiques.

59
F. Les harmoniques en tension d’ordre 13

Figure 32: Les harmoniques d’ordre 13 au gnéral

Courbe Valeur maximale


H13 U12 0.8 %r
H13 U23 0.9 %r
H13 U31 1.1 %r

L’évolution des harmoniques en tension d’ordre 13 pour tous les enregistrements :


Emplacement Harmoniques du Rang 13
Chauvin-Arnoux H13 U12 H13 U23 H13 U31
Général 0.8 0.9 1.1
Pieralise 1 0.7 0.8
Chaudière 1 0.9 1.2
Extraction 0.8 0.9 1.3
Éclairage 0.8 0.7 1.1
Pompe incendie 0.7 0.8 1.1
Pompe bassin 0.3 0.7 0.9
Armoire pieralise 0.1 0.3 0.3

60
1.4

1.2

0.8
H13 U12
0.6 H13 U23
H13 U31

0.4

0.2

0
Général Pieralise Chaudière Extraction Éclairage Pompe Pompe Armoire
incendie bassin pieralise
Figure 33: Evolution des harmoniques d’ordre 13 pour chaque enregistrement

Commentaires:
Selon la norme EN-50160 :
Les harmoniques en tension d'ordre 13 ne doivent pas dépasser 0,8% pour le niveau général et
1,5% pour les autres emplacements. Les résultats montrent que pour le niveau général, la
valeur maximale est de 0,8% pour H13 U12, ce qui est conforme à la norme. Cependant, pour
les autres emplacements, les valeurs maximales dépassent la limite de la norme, en particulier
pour l'emplacement Extraction où les valeurs sont de 0,8%, 0,9%, et 1,3% respectivement
pour H13 U12, H13 U23, et H13 U31. Les autres emplacements ont également des valeurs
supérieures à la limite de la norme, mais pas autant que l'emplacement Extraction. Par
conséquent, il est recommandé d'investiguer les raisons de ces valeurs élevées et de prendre
les mesures nécessaires pour les réduire afin de respecter les limites fixées par la norme EN-
50160.

G. Les harmoniques en tension d’ordre 15

Figure 34: Les harmoniques d’ordre 15 au gnéral

61
Courbe Valeur maximale
H15 U12 0.1 %r
H15 U23 0.1 %r
H15 U31 2 %r

L’évolution des harmoniques en tension d’ordre 15 pour tous les enregistrements :

Emplacement Chauvin- Harmoniques du Rang 15


Arnoux H15 U12 H15 U23 H15 U31
Général 0.1 0.1 0.2
Pieralise 0.2 0.1 0.2
Chaudière 0.1 0.2 0.3
Extraction 0.1 0.2 0.3
Éclairage 0.1 0,2 0.3
Pompe incendie 0.1 0.1 0.2
Pompe bassin 0 0.1 0.1
Armoire pieralise 0 0 0

0.35

0.3

0.25

0.2
H15 U12
0.15 H15 U23
H15 U31

0.1

0.05

0
Général Pieralise Chaudière Extraction Éclairage Pompe Pompe Armoire
incendie bassin pieralise
Figure 35: Evolution des harmoniques d’ordre 15 pour chaque enregistrement

Commentaires:
Selon la norme EN-50160 :
La valeur maximale recommandée pour les harmoniques de rang 15 est de 3% en
tension. Les résultats montrent que la plupart des valeurs enregistrées dans les
différents emplacements sont inférieures à cette valeur limite recommandée.
Cependant, la valeur maximale enregistrée pour l'harmonique de rang 15 est de 2%
en Chauvin-Arnoux, Chaudière, Extraction et Éclairage, ce qui est proche de la limite
recommandée. Il est donc important de surveiller attentivement ces valeurs pour
éviter tout problème potentiel. En outre, les harmoniques de rang 15 sont les plus

62
élevées pour les pompes incendie et bassin dans la plupart des emplacements, mais
elles restent en dessous de la limite recommandée. En conclusion, les résultats
indiquent que les harmoniques de rang 15 ne sont pas un problème majeur dans les
différents emplacements, mais il est toujours important de surveiller ces valeurs et de
prendre les mesures nécessaires si elles augmentent au-delà de la limite
recommandée.

2.11 Les harmoniques en courant


En passant par les mêmes étapes poursuivies dans la partie précédente pour les harmoniques
en tension, on obtient les résultats d’analyse des harmoniques en courant dans le tableau à la
page suivante.
Remarque : Les graphes prélevées par le logiciel PAT sont représentés dans l’annexe intitulé
« ANALYSE DU RESEAU ELECTRIQUE ».
Voir le fichier ci-joint intitulé « ANALYSE RESEAU ELECTRIQUE A3 » sous format de
A3 pour une meilleure visibilité

3 Résumé de l’analyse du réseau électrique de l’huilerie


3.1 Recommandations pour les anomalies constatées
Diminution du facteur de puissance
Les batteries de condensateur sont recommandées pour effectuer le relèvement du facteur de
puissance de l’installation. D’où, l’usine doit renforcer sa compensation d’énergie réactive en
mettant en œuvre ces batteries.
Les condensateurs sont des systèmes les plus économiques pour la compensation de la
puissance réactive dans les installations électriques.
Pour le calcul des batteries de condensateurs à installer, on se base en pratique sur les factures
ou bien sur les mesures relevées du réseau.
Dans notre étude, En va se baser sur les prélèvements de l’analyseur réseau.

Figure 36: Diagramme de puissance


Avec :
P : Puissance active
S et S’: puissances apparentes avant et après compensation
Q : puissance réactive sans condensateur
Q’ : puissance réactive avec condensateur
Qc : puissance réactive du condensateur

On déduit dans un tableau les puissances des batteries à installer pour les trois départs en se
basant sur la puissance active moyenne, le facteur de puissance moyen et celui désiré, selon la
relation suivante :

63
Qc = Pactive x (tg ø mesurée - tg ø à obtenir)

Emplacement tg ø FP cos ø à
P (KW) FP cos ø tg ø à obtenir
Chauvin-Arnoux mesurée obtenir Qc (KVAR)
chaudière 16.51 0.91 0.4 2.47
éclairage 11.64 0.84 0.62 0.97 0.25 4.3
pieralise 223.918 0.79 0.75 116.95
Tableau 6: Détermination des puissances des batteries de condensateur

Recommandation :
Installation de batteries de condensateurs : Comme mentionné précédemment, les
batteries de condensateurs sont recommandées pour améliorer le facteur de
puissance de l'installation.
Calcul des besoins en puissance réactive : Pour déterminer le nombre et la
puissance des batteries de condensateurs à installer, il est recommandé de se baser
sur les mesures du réseau.
Considérez les facteurs de charge : assurez-vous de prendre en compte les facteurs
de charge lors du calcul.

3.2 Etude technico-économique sur les batteries de condensation


 Au niveau du départ :
On aura besoin pour ce départ, une batterie de compensation de 30 KVAR de référence
V3040CB.
Lors de la réduction du tan ( φ )à 0,25 pour uncos φ de 0,97 , on remarque qu’on aura une
nouvelle puissance apparente réduite déterminée selon la relation suivante :
' P 33
S= = =34 kVA
0.97 0.97

Le gain sur la puissance souscrite s’identifie comme le suit :


'
S−S =51−34=17 k
Les harmoniques de courant
Une charge linéaire a un courant absorbé d’une forme sinusoïdale quand elle est alimentée par
une tension sinusoïdale. Elle ne génère pas d’harmoniques.

Figure 37: Forme d’onde d’une charge linéaire

La charge non linéaire ou déformante a un courant absorbé qui n’est pas sinusoïdale quand
elle est alimentée par une tension sinusoïdale. Ce type de récepteur est générateur
d’harmoniques.

64
 Dans ce cas la puissance de la batterie est 30kVAR.
 La nouvelle puissance apparente réduite est S’=33kW/0,93=34kVAR.
 Le gain sur la puissance souscrite est 51kVA-34kVA=17kVA.
 le cout unitaire du KVA selon la facture est 408.79DH
 le gain annuelle en DH est 63444 DH.
 Le cout d’achat des batteries pour chaque départ est 42663.85DH.
 Le retour sur Investissement est 11 mois.
Les harmoniques de courant
Une charge linéaire a un courant absorbé d’une forme sinusoïdal quand elle est alimentée par
une tension sinusoïdale. Elle ne génère pas d’harmoniques.

Figure 38: Forme d’onde d’une charge linéaire

La charge non linéaire ou déformante a un courant absorbé qui n’est pas sinusoïdale quand
elle est alimentée par une tension sinusoïdale. Ce type de récepteur est générateur
d’harmoniques.

Figure 39: Forme d’onde d’une charge non linéaire

Les courants harmoniques quimcirculent dans les transformateurs ont comme conséquence
l’augmentation des pertes dans les bobinages par effet Joule ainsi qu’au niveau des
conducteurs.
La pollution harmonique a un impact économique négatif à long terme dans l’installation,
citant :
 L’augmentation des dépenses énergétiques
 Le vieillissement accéléré du matériel
 Mauvais fonctionnement et parfois arrêt des machines
 Les vibrations dans les moteurs.

Présence du courant dans le neutre


Le courant dans le neutre est différent de la valeur zéro est dû au déséquilibre des charges.
En effet, dans un système triphasé la tension est déphasée de 120° lorsque les charges sont

65
égales, d’où le courant résultant dans le neutre est nul. Mais, lorsque les charges ne sont pas
équilibrées, la résultante de la somme des courants de retour se retrouve dans le neutre.

Le papillotement
On a constaté que le papillotement ne respecte pas la valeur de la norme NF-EN50160 au
niveau : …………………………….

Recommandation :
 Dans les conditions normales d’exploitation, pour chaque période d’une semaine, il est
recommandé que le niveau de sévérité du papillotement de longue durée Plt lié aux fluctuations
de la tension, soit inférieur ou égal à 1 pendant 95 % du temps.

4 Partie 2 : Amélioration des performances énergétiques du


processus par la thermographie infrarouge

Introduction :
Selon le Document « Technique, Thermographie Infrarouge, Contrôle d’installations
électriques », le contrôle par thermographie infrarouge est effectué par un opérateur titulaire
d’une attestation de compétence en cours de validité délivrée par le CNPP. Cette attestation
garantit la compétence de l’opérateur dans les domaines de la prévention incendie et de la
thermographie appliquée au contrôle d’installations électriques et de l’électricité.
La thermographie infrarouge permet la mesure des températures à l’aide d’une caméra
infrarouge à haute définition, c’est une opération effectuée sans arrêt des installations.
Les thermogrammes obtenus sont analysés et interprétés après un traitement des images
enregistrées, tout en faisant apparaître les températures anormales dans des endroits de
connexions desserrées par exemple, ou oxydées, au niveau des câbles sous-dimensionnés ou
détériorés, de disjoncteurs mal calibrés ou défectueux, de porte-fusibles usés.
L’analyse thermographique permet au niveau des installations électriques :
 La recherche des températures anormales et de ses variations excessives sur les
installations, les équipements et le matériel.
 L’identification des défauts du matériel pour éviter sa dégradation, le court-circuit, les
débuts d’incendie et les arrêts de production.
La mission de contrôle thermographique est primordiale, elle ne se substitue en aucun cas, ni
aux missions de vérification périodique réglementaire des installations électriques, ni aux
vérifications annuelles qui permettent la délivrance du compte-rendu de vérification
périodique des installations électriques Q18 qui signale les dangers d’incendie ou d’explosion
que présente l’installation électrique, ni aux opérations de maintenance.

66
I. Thermographie de l’installation électrique
1. Objectif de l’étude :
Lors du déplacement vers l’usine, notre analyse thermographique avait comme objectif
principale la prévention des détériorations et l’identification des anomalie au niveau des
équipements électriques.
Une analyse de 67 enregistrements est faite par le logiciel PCIRMETER et une fiche de
saisie Excel.
La liste des équipements concernés et les images enregistrées traitées sont présentées dans les
annexes.

2. Analyse thermographique de l’installation électrique :


Après l’analyse des 67 enregistrements, on a constaté 8 anomalies dont on les représente ci-
dessous.

 Anomalie N°1 :
Identification
Caméra Thermogramme

Emplacement : G pompe 1 (1)


Equipement : Contacteur

Température (°C)
P1= 305.5 P3 = 97.7
P2 = 106.3  
Anomalies:
×

Recommandations:

67
On remarque une élévation de température dans la première phase.
Cela peut indiquer un problème de surcharge ou de mauvaise ventilation du transformateur,
qui doit être résolu pour éviter des dommages au transformateur ou des risques de sécurité.

 Anomalie N°2 
Identification
Caméra Thermogramme

Emplacement : G pompe 1 (2)


Equipement : Contacteur

Température (°C)
P1= 120.6 P3 = 76.5
P2 = 83.3  
Anomalies:
×

Recommandations:
La température dans la 3 phase dans le transformateur très grand :
Si le refroidissement du transformateur est inefficace, cela peut entraîner une élévation de la
température dans toutes les phases, y compris la troisième phase. Le refroidissement peut
être affecté par divers facteurs, tels que des ventilateurs défectueux, une faible quantité
d'huile isolante dans le transformateur ou une obstruction du flux d'air.

68
 Anomalie N°3 :
Identification
Caméra Thermogramme

Emplacement : pompe incendie


Equipement : entrée de disjoncteur

Température (°C)
P1= 31.6 P3 = 66.2
P2 = 64.4 P4 = 92.9
Anomalies:
× P4

Recommandations:
 Changement LES CABLE DE ENTREE DE DISJONCTEUR

 Anomalie N°4 :

Identification
Caméra Thermogramme

69
Equipement : étage des batteries condensateur (1)

Température (°C)
P1= 58.5 P3 = 50.3
P2 = 43.3 P4 = 59.6
Anomalies:
× LES CABLE

Recommandations:

 Anomalie N°5 :

Identification
Caméra Thermogramme

Equipement : disjoncteur général de pompe

Température (°C)
P1= 50.8 P3 = 76.1
P2 = 72.3 P4 = 76
Anomalies: P2 ET P3 ET P4
×

Recommandations:
 Changement disjoncteur

 Anomalie N°6 :

70
Identification
Caméra Thermogramme

Emplacement : pompe d’incendie


Equipement : disjoncteur

Température (°C)
P1= 63.5 P3 = 88.5
P2 = 63.9 P4 = 42.9
Anomalies:
×

Recommandations:

 Anomalie N°7 :
Identification
Caméra Thermogramme

Emplacement : G pompe 2 (1)

71
Equipement : Contacteur

Température (°C)
P1= 44.4 P3 = 48.2
P2 = 57.7 P4 = 59
Anomalies:
×

Recommandations: changement LE CONTACTEUR


 Anomalie N°8 :

Identification
Caméra Thermogramme

Equipement : Entrée disjoncteur 20180406_0497

Température (°C)
P1= 62.5 P3 = 91.8
P2 = 62.4 P4 = 97
Anomalies:
× P3

Recommandations:
 Nous avons une charge importante au niveau de la phase 3

72
II. Thermographie du circuit vapeur :
Le calorifugeage de quelques surfaces où les présences des fuites joue un rôle très important
pour effectuer des économies d’énergie.
On présente ci-dessous quelques anomalies rencontrées lors de l’état des lieux de l’usine.
 Anomalie N°1 :
Identification
Caméra Thermogramme

Emplacement : Circuit vapeur

Anomalies:
×

Recommandations:
 Nous n'avons pas d'isolation

 Anomalie N°2:
Identification
Caméra Thermogramme

73
Emplacement : Circuit vapeur

Anomalies:
×

Recommandations:

 Anomalie N°3:
Identification
Caméra Thermogramme

74
Emplacement : Tronçons de la conduite principale

Anomalies:
×

Recommandations:

III. Anomalies au niveau des purgeurs vapeur :


Toute industrie est concernée par l’amélioration du circuit de vapeur. L’industrie de
pétrochimie a besoin d’une vapeur propre et d’un réseau efficace.
Convertir l’eau en vapeur exige beaucoup d’énergie, on comprend donc que la vapeur est un
fluide caloporteur qui coute cher, d’où il faut le considérer comme un investissement qui est
très important de le préserver.
En passant de la chaufferie à l’utilisation, la vapeur subit un certain refroidissement, les
condensats qui en résultent qui sont l’air et les polluants doivent absolument être évacués
pour maintenir la qualité de la vapeur, c’est le rôle des dites purgeurs.

Les purgeurs vapeur sont des vannes automatiques qui s’ouvrent pour évacuer l’air et les
condensats du circuit et qui se ferme pour conserver la vapeur le plus possible.

Figure 40: Purgeur en mode évacuation des condensats

Les principaux constructeurs des purgeurs admettent qu’en moyenne 30% des purgeurs sont
défaillants si on ne procède pas leur control régulier, et c’est le cas de notre installation
étudiée.
Comme recommandation, la mesure ultrasonore constitue la meilleure stratégie de
surveillance des purgeurs vapeur.
Pendant son cycle complet, le purgeur accumule les condensats, ouvre son orifice de décharge
et les élimine, puis il referme cet orifice, les ultrasons permettent l’écoute de chacune de ces
phases qui peut être enregistrées en signal dynamique et ensuite visualisé dans le domaine
temporel.
Le diagnostic est facile, on entend clairement le cycle tout ou rien du purgeur, soit que le
purgeur est fermé et le signal est faible, soit que le purgeur s’ouvre et dans ce cas le signal est
puissant pour redevenir faible lorsqu’il se ferme.

75
Figure 41: Diagnostic d'un purgeur par un ultrason

 Lorsqu’on détecte un signal relativement constant, la mesure de la température est


utile pour déceler si le purgeur est défaillant fermé ou défaillant ouvert.
 Lorsqu’un purgeur est défaillant en position fermé, les condensats s’accumulent en
amont et la conséquence est la diminution des performances énergétiques de
l’installation qui affecte la qualité et le bon fonctionnement du processus, cette
accumulation des condensats est responsable aussi du coup de bélier.
 Lorsqu’un purgeur est défaillant en position ouvert, il est responsable d’une perte
considérable de l’énergie

Recommandation :
En tenant compte du cout élevé de la production de la vapeur au sein de l’usine, un
programme de surveillance des purgeurs vapeurs constituera une source d’une économie
d’énergie importante.

IV. Plan d’action pour l’économie d’énergie au sein de l’huilerie


Descriptif Action Economie (DH)

Semestre 1 PROPOSEZ LES ACTIONS CALCULER LE GAIN


Facturation
électrique
Semestre 2 PROPOSEZ LES ACTIONS CALCULER LE GAIN

Départ EXTRACTION PROPOSEZ LES ACTIONS CALCULER LE GAIN

Départ ECLAIRAGE PROPOSEZ LES ACTIONS CALCULER LE GAIN


Réseau électrique
 
PROPOSEZ LES ACTIONS CALCULER LE GAIN
Départ ARMOIRE
PIERALISE
TOTAL CALCULER LE GAIN

76

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