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SCIENCE PO ee ng ma g aZine wns Cerveau et durée de vie Pe] SNe 5 ae Pehle! eaten dépendrait de DEVE nos neurones TOUR DU 200 INNOVATIONS UNE GROTTE DE 30.000 ANS enfouie au fond de la mer MICROALGUES ad [Lafont | ee Cems Exe L’editeur sympa ! 80 magazines passionnants pour chaque centre d’intéréts LESIDEESLes PLus Foes POURFAIREFORTUNE eae AES ees Peete cee Abonnez-vou fonde en oe a pete du mnagaineEnteprencra et mene Enuezeres *t: ] Ou, senate an seni svn : Toncompletedemagay : Naeatne 9 & forte affinité. seeeee € Magazine 4° € Total de ma commande € Prénom Date de naissance Adresse Code postal Courriel 1-1 “eae bev Via we ELE LLL Expire le CLIT (Enireprendre est cot. 2 aghes akc ar amare Entreprendre (Lafont presse) ves Dee F tat fr 3 : ; 20056 - b lout est lie ; notre longevite US i LIACTUALITE DE LA SCIENCE wenn teins LE CERVEAU ET LAVIE Une molécule qui contrte notre durée Une solution pour restaurer la mémoire? Ce que nous voyons esti vraiment La Bali? nnn Une techiqu pour ur comme jamais profnders du ceveau INNOVATION: DE DEMA The nterceptorTM le bateau qui stoppe la pollution plastique des rvires InnovaFeed: une solution durable pour nourir le monde de demain .. La frtisain microbienne comment dire engrais chimiques et pescides = Twido : une solution durable eau chaude MICROALGUES : ENERGIE DU FUTUR os INTERVIEW : LE PREMIER TOUR DU MONDE EN BATEAU VOLANT ! PIERRES PRECIEUSES : DANS LES SECRETS DES PROFONDEURS DE LA TERRE LAGROTTE COSQUER : 30 000 ANS D'HISTOIRE AU FOND DE LA MER. LES LIVRES DE LASCIENCE LE FORUM DES LECTEURS .... oa Rese Re naESCoETow dneonanlin mniesar PoaananSanne ein La RR Tae eee e a {de rte par Cheque bancalre ou postal a ordre de 53 rue du Chemin Vert - CS 20056 - 92772 Boulogn rca Baeare visa orn orate emp tn us tomes Léévénement “ 2 > ‘est chez votre marchand moet ‘dejournaux ou sur | Smwmumanncinra www lafontpresse.f wun lafontpresse.tr is ol Le magazine prefere des entrepreneurs Pionnier de la presse économique et d’entreprises, en 1984, le magazine de référence des entrepreneurs et cadres dirigeants est devenu la bible du développe- ment économique. Un magazine sans équivalent. Ne manquez aucun numéro et faites abonner votre entreprise.(déductible des dépenses de formation). 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Une molécule qui controle notre durée de vie et pour- rait lallonger, une nouvelle technique pour étudier le cerveau en profondeur et qui nous révélera des struc- tures jamais observées ‘ouvertes sur cet organe mystérieux se multiplient, tant au niveau de la santé que de la perception, mettant d jour des mécanismes les La molécule en question, utile lors du développement embryonnaire, © particulitrement efficace & adulte : elle permettrait un sauvetage des di ronaux, de la locomotion et de la longévité ! Quant & la technique nouvellement étudiée pour sonder les détails, les plus ténus du cerveau, elle va naturellement modi- fier nos connaissances, peut-étre de maniére considé- rable, sur le fonctionnement de cet organe- uts neu- s le domaine médical, les liens entre cerveau et intestin deviennent de plus en plus évidents, avec par- fois des questionnements pour déterminer lequel influ le plus sur l'autre. Méme interrogation dans le cadre du vieillissement. Avec lige, lactivité physique et les capacités cognitives diminuent : est-ce le manque activité qui les fait décliner, ou au contraire notre cer- veaui qui nous incite & la sédentarité ? Enfin, et cela nous intéresse tous, comment notre cerveau nous in- dique-t-il que nous avons assez mangé ? Un systéme de « plaquettes de frein » assure cette fonction, qui de consomma: étonnamment ne s’enclenche pas en c tion de graisses. Au niveau perceptif, chaque nouvelle étude nous apporte également un élément de plus pour mieux comprendre ce qui se passe dans notre téte et nos inte- actions avec notre environnement. Comment le cer: veau protége-t-il nos réves ” Accordons-nous trop tot notre confiance & notre perception de la réalité ? Entre le réel et ce que nous croyons étre vrai, pouvons-nous nous fier A notre jugement ? Nous verrons que la musique a aussi un rble crucial sur le développement extraordinaire de nos aptitudes co- gnitives. Des études faites sur des enfants jouant dans un orchestre ont révélé des résultats époustouflants, sur la mémoire, lempathie, l'autonomie, la flexibilité cognitive : celles-ci étaient multipliées par cing au bout de deux & trois ans ! Enfin, la recherche avance constamment en matigre de maladies neurodégénératives, notamment dans Alzhei mer. Une équipe de scientifiques frangais est & Yorigine de la mise en lumigre d'un simple acide aminé capable de diminer la perte de la mémoire. Son utilisation pou rait s'étendre & bien des pathologies. Un nouvel espoir pour des millions de personnes Sacha Lorens Pourquoi nous ne sommes pas tous égaux face au coronavirus f, ; “A Existe-til des differences d'immunité face au coronavirus responsable du Covid-19 selon les régions géographiques ? La ré ponse est dans nos gines.. Pour trouver la variabilité génétique de Vim- unit, il faut tudier le HLA (les antigenes des leucocytes humains). Les molécules produites par ces génes se placent la surface des cellules, Lorsqu'un Virus infecte Vorganisme, ses protéines sont abord découpeéesen petits fragments appelés peptides. Les molécules HLA se lient alors ces fragments et les exposent a la surface des cellules,ce qui déclenche une cascade de séactions immunitires pou éliminer le virus. nes du systéme Des scientifiques de l'Université de Gentve (UNIGE), en collaboration avee Institut ‘Max Planck de Jéna (Allemagne) et I'Uni versitéd’Adélaide (Australie),ontcherehé a identifier, parmi les quelques 450 molécules HLAlespluscommunes, celles capables de se Tiere plus fortement aux peptides du nouveau ‘coronavirus SARS-CoV-2. Mas plus de 7000 peptides peuvent étre dérivés de Vensemble des protéines viales de ce coronavirus. Des outils bioinformatiques ont permis de prédire des forces de liaison entre les mo- Iécules HLA et les peptides en fonction de leurs proprigtésphysico-chimiques. Puis des modeles statistiques ont permis de comparer les fréqueneces de ces variants dans les dif rentes populations humaines, Enelassantles quelques 450 mokécules HLA selon leur eapacité plus ou moins forte & se lier avec les peptides du coronavirus, étude «4 fourni un inventaite de 16 pour identifier les susceptbiltés ou les résis- tances génétiques plus ou moins grandes des individus ice virus. Ele montre aussi que la fréquence dees variants HLA diffee de ma- gnificatve d une population & autre. ance essentel Ans les chercheurs ont tésurpris de const ter que les populations natives d’Amérique présentaient la fois les fréquences les plus levees des variants HLA qui se lient le plus magazine 0°68 aux peptides et es fréquences les plus basses de ceux qui se lient le moins, Attention ce pendant sux conclusions htives. En effet, si Jes molécules HLA participent& la réponse immunitare,ellesne sont pas du tout es seuls \éments permettant de prédire une résistance efficace ou non i un virus. Dalleurs, sur le terrain, les populations natives d’Amérique re sont pas moins touchées que les autres par le Covid-19. Aucoursdecettem me étude, les auteurs ont galement analysé les lisisons HLA-peptides pour la totalité des protéines de 6 autres virus capables de répande des pandémies: 2 autres pe, et le virus HIV-1 du SIDA. Il en est ressort que de lier fortement aux peptides de ensemble des 7 virus 6tudigs, Etdautres font de méme pour tous les virus de type respiratoire (corona fie quil existe de coronavirus, 3 virus influenza de I ombreux variants HLA peuvent se nombreuses molécules HLA généralistes, cfficaces contre de nombreux vius différents, Les différences entre les populations ob- servées dans cette étude seraient done des ifférences de fréquence de variants HLA sénéraliste: pécifique- ment au coronavirus mais aussi A d'autres pathogenes, Les scientifiques estiment que les différences aetuelles entre populations sont le résultat 'adaptations passées & des pressions pathogéniques différentes. Celaest trés informatif pour comprendre Tévolution génétique de notre espoce. ui ne se lient Pou {quels sont les peptides du coronavirus qui sont le plus fortement igs aux molécules HLA..Ce la suite,il sera nécessaire de déterminer sont eux qui auront les plus fortes chances de déclencher une réaction immaunitaieefficace Et les identifier sera essentiel pour le déve loppement dun vacein, La perte d'un outil en orbite ! ee Uae IO Ou coc effectuaient leur premiere sortie extravéhiculaire pour remplacer les batteries et améliorer les systémes d'alimentation de la structure Starboard-6 de la Station spatiale PE URS ue Rese eR ec Ce Cee Oe Ca eset ue Cee hears Cee ns La premiére sortie a été marquée par la perte d'un petit miroir, qui s'est détaché de eo ee a eee mee eune ig d'améliorer le champ visuel de I’astronaute pour effectuer les différentes taches. II fait partie a présent des millions de débris spatiaux en orbite. Le Soleil t Premier satelite a prendre des images du leil 4 haute résolution spatiale, au plus prés de notre étoile,Solar Orbiter a dévoilé cet 6les premidresd'entre elles. Des vues exceptionnel La premitre campagne dimagerie de la nouvelle sonde dexploration du T'Agence spatiale européenne est un grand succes, Ja i photographig «aussi pres, Solar Orbiter sest approché de 1uiA77 millions de km, soitenviron la moitié de la distance entre notre éoile et la Terre. Mais la sonde se rapprochera beaucoup plus par la suite, le temps dajuster progressive: ment son orbite. Lorsquellearrivera dans sa ‘hase scientifique fin 2021, elle ira jusqu’a seulement 42 millions de km de notre éto Ce qui Yaménera & Vintérieur de Vorbite de Mercure! Les opérateurs dela sonde incline- Soleil de isle Soleil n'a ‘ont progressivement son orbite pour pouvoir ‘observer correctement, pour la premitre fois, les ples du Solel Lancée en février dernier, Solar Orbiter est cen route pour une croisitre denv ‘une mission scientifique de 5&9 ans. Cette mission européenne de TESA, avec une forte contibution de laNASA, a pour objecif ex- plorer le vent solare et de comprenale act Vité de notre étoile. Elle permettra de micux ccaractériser les phénomenes érupifs du Soleil cetde comprendre comment ce demier contre son environnement et le milieu magnétique interplanstaire, appelé héliosphére. Grice & son expertise, la France a contribue (via le NES, le CNRS et le CEA) Ia réalisation de 6 des 10 instruments équipant la charge utile, Cette mission permettra notamment de relier les mesures in stu aux phénomenes solaires observés avec les instruments de telédétection contre le vieillissement possible d'éliminer les cellules nulent dans Vorga- lir? Passistircarellesont uneautre uit. de nombs ‘Au cours du veillissement, s fonctions de Vorganisme se détériorent et des pathologies liges lige apparassent. La vue, Touie, les fonctions musculaires,cardiagues ‘ourénales déelinent. Tandis que les risques de ‘cancer, de maladies cardio-vasculaires ou en: ressent a fil du temps. mulation elles sénescentes,c'est-a-cire incapables, edivisercarelles ont perdu leur fonction. Elles peuvent entrainer une inflammation et la production de résidus oxydés toxiques mination devrait Dans les tissus,on observe une a de de pour lorganisme. Le done permettre de réduire inflammation et de restaurer le fonctionnement des tssus et onganes : cette stratégie thérapeutique est considérée comme intéressante et des médi cours de développement pour liminer les facteurs de survie de ces celles, Cependant, avant de tuer ces celles, une <équipe menée pur Dmitry Bulavin,chercheur Inserm 1 Institut de recherche sur te veillissement (Inserm/CNRS Université Céte d'Azur), estimé nécessaire de mieux ‘comprendre leurs conséquences surorganisme ;ceci afin rergence de ces celules et «Cai si leur élimination n'aurait pas des effets néfasts, Les scientifiques ont observé que les pre. es cellules sénescentes apparaiss if is ik Jement et en grande quantité au ni plus spécifiquement au sein de cellulessituges. la surface decet organe, Ces cellulesjouent un rte majeur dans ladétoxi cation de Torganisme puisgu’elles permettent le passage de déchets moléculaires du sang vers le foie oils sont alors dégradés puis éli- mings. «Au départ la sénescence n'entraine pasde conséquences sur activité defilrrage qui continue @ fonctionner correctement », cexplique Dmitry Bulavin. « Cependant avec letemps, cette fonction diminue etdesrésidus toxiques induisans du stress oxydatif com- ‘mencentis'accumuler dans Vorganisme.Ce ‘mécanisme qui survient précocement pour- ait éire un déclencheur du viellissement et de Vapparition des maladies lies age ». ‘Aussi les chercheurs se son-ilsfocalisés sur ce tissu pour étudierTimpact de Fétimination spontanée des cellules sénescentes. ‘yeas da foi Tis ont pu constater que lorsque des cellules. Inépatiquessénescentes étaient éliminges, état de santé se dégradait. Avec non seulement un faut de plaquettes sanguines, prédictfs de _moralitéprécoce, mais également des fibroses Dnépatiques (du tissu cicatriciel au niveau du foie). « Hs'agitd'un mécanisme de réparation nocif pour les tissus, qui détériorent encore plus rapidement sa fonction que Capparition progressive de ces cellules sénescentes », poursuit le chercheur, Lilimination de ces cellules nest done pas la solution. chee) I audraitpluét trouver des moyens de retar- der Vet de la sénescence. Cette demitre se caractérise par des marques épigénétiques, «des modifications chimiques altérantefone- tionnement de TADN, mais pas saséquence, ‘empéchant Fexpression de nombreux genes. « Nous allons désormais explorer une piste ‘qui semble prometieuse :reprogrammer les ACTUALITES F cellules sénescentes pour leur faire perdre leur caractore sénescent et les rendre & nouveau fonctionnelles », conclut Dmitry Bulavin, La guérison semble en effet préférable une destruction massive ! Les antibiotiques tout aussi efficaces en moins grand nombre L'augmentation de la résistance aux anti- biotiques et le manque de nouvelles molé= cules représentent un probléme majeur de la santé mondiale. Or, les traitements, relativement longs sont courants, méme s'ilssemblent tenir plus dela tradition que découler de preuves scientifiques solides. Aussi des médecins susses* ont voulu véifier siuntraitement pluscourt,etdone moins sus- ceptible de créer desrésitances, état possible, Ils ont mis sur pied une étude large échelle, portant sur $04 patents sur deux années, Lstude fut faite dans Ie cadre desbactérigmies, des infections du sang dont la plupartrésaltent «une infection urinaire ou pulmonaire due & plusieurs types de bactéres. Ces infections sévéres sonttrésfréquenteschez lespersonnes Agées et doivent éte traitées efficacement pour prévenir toute évolution critique. Cest pourquoi les médecins preseriventsystém: tiquement un antibiotique pendant 14 jours, smémeen cas d'amélioration rapide de Tétat da patient. Malheureusement,on ne dispose pour cela que diuncatalogue limité dantbiotiques, dont efficacitéesten constantedirsinution. I extdone essentiel de préserver ces ressources, cetdone les utiliser de manire parcimonieuse. Les chercheurs ont alors tents de démontrer 4qu/un traitement plus court ne causat pas de {ort au rétabissement des patients, Depuis les années 90, le développement de nouveaux antibiotiques a subi un net coup art cause du peu dintérét de la part de Hindustrie pharmaceutique :ces médicaments sont peu rentables et aucune nouvelle cible thérapeutique ntait define. Sur les 504 patients eerutés dans trois hépi- taux suisses, le premier groupe aregule régime Seienet ragazine 0°68 hhabituel «'antibiotiques d'une durée de 14 jours. Le second a regu le méme antibiotique ‘pendant seulement 7 jours. Bt le troisiéme a vu son traitement adapté chaque jour selon le niveau d'nflammation de chague patient. Le résultat est sans ape ; le traitement a eu groupes ! Une lela durée de traitement la méme efficacté dans les 3 diminution de moi _2énére donc un résultat clinique identique. Et une personalisation du traitement faitenvi sable. Il suffit de mesurer chaque jourle niveau de CRP, une protéine présente dans le sang marquant Inflammation. Cet ‘examen de routine est réalisé systématique- ‘ment en eas de bactériémie. Ds que leur niveau individuel de CRP avait diminué de 75% par rapport au pie dinflammation, les _m&decins avaient en effet are Tetraitement chez les patients du 3* groupe, aprés un mini mum de 5 jours 'antibiotiques. Lessciemifiques ont également idemtifig cer tains facteurs de risque comme lige élevé et lepathogne impliqué. Par exemple, Esche vichia coli est plus facilement éliminge que

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