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Audit ENERGITIQUE
Audit ENERGITIQUE
Réalisé par :
MAZINE BOUHALTIT
Dédicaces
Au dieu tout puissant notre créateur.
A mes chers parents symbole de sacrifice, de
tendresse et d’amour, quoi que nous fassions, nous ne
pourrons jamais vous récompenser pour les grands
sacrifices que vous avez faits.
A ma sœur pour tous ces moments de soutien. Nous
vous souhaitons tout le bonheur et le succès du
monde.
A ma famille, que ce travail soit votre fierté et
l’aboutissement de votre soutien.
A mes amis , pour témoigner de la fraternité qui
nous a associée.
Nous dédions ce modeste travail.
MAZINE BOUHALTIT
Résumé
Contrairement à la dernière décennie, nous entrons dans une période
où la gestion efficace de l’énergie est une obligation. En effet, les
coûts d’énergie ont augmenté de façon considérable et ont un impact
direct sur le prix de revient des produits. L’utilisation rationnelle de
l’énergie est au coeur des objectifs des entreprises.
C’est dans cette perspective que s’inscrit le présent travail, réalisé au
sein du Complexe Hydromettalurgique de Guemmasa. En effet,
l’objectif de cette étude est la réduction de la facture énergétique des
usines de CTT.
Ce travail a été élaboré en trois phases. Il s’agit dans un premier temps
de superviser l’énergie consommée par le site, qui est d’une nécessité
majeure dans toute politique de gestion efficace d’énergie. Une
deuxième phase est consacrée à l’évaluation et l’analyse de la facture
énergétique. Finalement j’ai dégagé les possibilités d’économie
d’énergie, tout en étudiant la faisabilité des solutions proposées tant
sur le plan technique qu’économique.
Abstract
Unlike the last decade, we are entering a period where the effective
energy management is an obligation. In fact, energy costs have
increased dramatically and have a direct impact on the cost of
products. Rational use of energy is at the heart of business goals.
It’s in this perspective that fits the present work, performed within
CTT .Infact, the objective of this study is to reduce the energy bill of
CTT copper factory. This work was developed in three phases. The
first step is to install a monitoring system, which is a major
requirement in any policy of efficient energy management. A second
phase is devoted to the evaluation and analysis of the energy bill.
Finally we reached the energy-saving opportunities, and we studied
the technical and economic feasibility of this solutions.
Liste de tableaux
Introduction générale
La production énergétique mondiale provient à 80 % des combustibles fossiles.
Ces combustibles sont épuisables, en contrepartie la consommation énergétique
ne cesse d’augmenter. La gestion rationnelle d’énergie est une nécessité.
Cette rationalisation, ou audit énergétique ne signifie pas son élimination totale
et ne doit pas être conçue comme un arrêt d’approvisionnement en sources
d’énergie. C’est plutôt une activité structurée ayant pour objectif l’utilisation
efficace de l’énergie, en identifiant les sources des pertes à partir d’une analyse
de la consommation et du diagnostic des installations électriques. Et cela sans
réduction du niveau de production ni sacrifice des normes de qualité, de sécurité
ou de protection de l’environnement. Le principe de base de cette rationalisation
est donc la rentabilité, c'est-à-dire, que tout projet visant l’économie d’énergie
ne doit être entreprit que lorsqu’elle est financièrement justifiée, exactement
comme n’importe quel autre projet d’investissement.
L’audit énergétique nécessite donc une évaluation de la faisabilité aussi bien
technique qu’économique. Plus important encore, pour qu’un tel projet
d’optimisation de la consommation puisse aboutir à ses fins, il faut que le
consommateur industriel en question soit convaincu de son utilité et qu’il soit
prêt à investir dans l’amélioration de ses procédés de fabrication. En plus, il est
fortement recommandé d’effectuer un suivi continu qui cible, oriente et critique
la démarche électrique choisie.
Dans ce contexte, la Réduction de la consommation énergétique et la
minimisation des pertes sont actuellement parmi les soucis majeurs de toute
entreprise visant à assurer, l’amélioration de sa qualité, son expansion, sa
compétitivité, et sa survie dans le marché.
C’est dans ce cadre que s’inscrit ce projet de fin d’études, que nous avons réalisé
au sein du Complexe hydromettalurgique de Guemassa, dont l’objet est de
réduire la facture énergétique et l’évaluation du potentiel d’économie d’énergie.
Première partie
Chapitre 1 : Présentation générale
et mesure de la performance
énergétique
I. Al Mada
Al Mada est l’un des plus grands fonds d’investissements à capitaux privés de la scène
panafricaine, composée de plusieurs actionnaires impliquant des fonds d’investissements
marocains, des entreprises marocaines, et de quelques entreprises étrangères, dont le principal
actionnaire est Siger. La Société Nationale d’Investissement est présente dans plusieurs
secteurs de l’économie marocaine, notamment la distribution, l’immobilier, la construction,
les télécoms, l’énergie, la finance ou l’extraction minière.
Managem, filiale du groupe Al Mada, est un groupe intégré sur l’ensemble de la chaîne de
valeur de l’activité minière. Il opère sur un portefeuille de ressources minérales diversifié,
orienté pour l’essentiel sur les métaux précieux, les métaux de base, le Cobalt et la Fluorine.
Managem s’est érigé au fil des années en acteur de référence de l’industrie minière et hydro-
métallurgique au Maroc, puis a entamé son expansion à travers le continent africain.
Le groupe emploie 5 660 collaborateurs à travers l’ensemble de ses filiales sur 11 pays. Au-
delà du Maroc, le groupe Managem est présent sur 8 autres pays africains, en plus des
activités de commercialisation, basées en Suisse et aux Emirats Arabes Unis.
Créée en 1928, la Compagnie de Tifnout Tighanimine (CTT) est implantée à 120 km au sud
de la ville d’Ouarzazate et exploite Bou-Azzer, la plus ancienne mine de Managem. Son
activité consiste en la recherche, l’exploitation et le traitement du Cobalt primaire. Elle fournit
les usines hydrométallurgiques de Guemassa pour l’essentiel de leur approvisionnement en
Cobalt concentré ou en haldes de Cobalt.
✓ L’unité de grillage, qui est la première unité métallurgique à partir de laquelle sont
produits le Trioxyde d’arsenic (As2O3) ainsi que du concentré grillé provenant du
minerai de concentré de Cobalt de Bou-Azzer.
✓ L’unité hydro 1 où sont traités le concentré grillé ainsi que l’hydroxyde de Cobalt de
Bou-Azzer, donnant lieu à la production de Cathode de Cobalt, d’hydroxyde de nickel
et de carbonates de Cobalt.
Le stérile rejeté contient de l’Or.
✓ L’usine Or traite ce stérile du concentré grillé qui permet la production de lingots d’Or
ajoutée au traitement des haldes, et de l’Or de la région de Bleida.
✓ L’unité hydro 2 traite les haldes de Bou-Azzer pour la production d’hydroxyde de
Cobalt.
✓ L’usine de Cuivre produit du Sulfate de Cuivre à partir de carbonates de Cuivre et de
concentrés des mines de Bouskour et Tazelakht par un procédé de cristallisation.
✓ L’usine de Calamine : c’est une unité qui traite la calamine, minerai de zinc oxydé,
pour produire de
✓ l’oxyde de zinc.
✓ Enfin, l’usine d’acide sulfurique traite la pyrrhotine contenue dans les rejets de la mine
de Guemassa
La roue de Deming
Mesurer Analyser
Executer Planifier
VIII. Conclusion
Ce chapitre présente l’ensemble des activités et les informations de base sur l’organisme
d’accueil, ainsi que la vision générale du projet et la stratégie proposée. Le chapitre suivant traite
la première partie qui concerne l’analyse approfondie de la facture énergétique du complexe
hydrométallurgique de Guemassa.
Deuxième partie
Chapitre 2 : Analyse approfondie
de la facture énergétique du
complexe hydro métallurgique de
Guemassa.
Introduction :
L’évaluation et l’analyse de la consommation énergétique d’une unité industrielle constitue le
premier pas à l’économie de l’énergie. L’analyse des différents aspects de la demande
énergétique permet d’aboutir aux premiers gains en économie d’énergie à zéro ou à faible
coût, car les différents enjeux de l’économie sont soit contractuels, ou liés à la bonne gestion
de la consommation.
L’analyse est portée principalement sur les composantes principales de la facture, à savoir :
✓ La puissance souscrite avec l’ONE ;
✓ La puissance maximale appelée ;
✓ Le cos ;
✓ La consommation en énergie électrique
1. Puissance souscrite :
La puissance souscrite est une caractéristique du contrat de fourniture d'électricité. Il s'agit
d'une indication de puissance maximale qui ne doit pas être franchie ou dont les dépassements
seront facturés. Cette puissance est exprimée en kVA et non en kW, car elle prend en
considération l'énergie réactive (ou plus exactement la puissance réactive). Certains contrats
pour les professionnels comportent trois puissances souscrites qui sont définies pour les
heures de pointe, les heures pleines et les heures creuses.
Saisons et postes de travail :
Hiver Eté
heures heures
pleines pleines
37%
42% 37%
42%
heures de heures de
pointe pointe
heures
21% heures
creuses 21%
creuses
7000
6500
6000
5500
5000
3 Facteur de puissance :
Tous les récepteurs fonctionnant en courant alternatif qui comportent des dispositifs
Électromagnétiques ou des enroulements couplés magnétiquement, consomment plus ou
moins des courants réactifs pour créer les flux magnétiques. Les plus communs de ces
récepteurs sont les transformateurs (et les réactances), les moteurs et les lampes à décharge
(avec ballasts magnétiques).
Le facteur de puissance est le rapport entre la puissance active (en kW) et la puissance
apparente (en kVA). Si au cours d’un mois donné, la quantité d’énergie réactive consommée
donne lieu à une valeur inférieure à 0,9 du cos moyen mensuel, le montant total des
redevances dues par le client au titre de sa consommation mensuelle (redevance de la
puissance souscrite, redevance de dépassement éventuel de la puissance souscrite et
redevance de consommation) sera majoré de 2% pour chaque centième d’insuffisance du
cos constaté. Dans la pratique, il vaut mieux avoir un cosφ proche de 1 pour réduire
l’énergie réactive consommée.
Je constate que la valeur du facteur de puissance est dans les normes (une valeur moyenne de
0.93), bien que cette dernière ait parfois baissé, mais cela est dû seulement à une panne dans
les batteries de compensation. Donc un bon entretien et une maintenance préventive des
batteries de condensateur, assurera forcement l’évitement d’une pénalité de cos phi.
4 Consommation électrique :
Cette partie sera consacrée à l’étude de la consommation en énergie électrique, en vue
d’étudier les possibilités de sa répartition sur les différentes tranches horaires.
Consommation electrique
5000000
4500000
4000000
3500000
3000000
2500000 2016
2000000
2017
1500000
1000000 2018
500000
0
Pour une meilleure comparaison entre les périodes mensuelles, j’ai élaboré un graphique sous
forme de diagramme en bâton. L’aspect général de ce diagramme montre bien que la
consommation en énergie électrique en 2018 a connu une légère chute par rapport à 2017,
cela est dû essentiellement à la clôture de la production de cobalt dans Hydro 2. On remarque
aussi une fluctuation au niveau de la consommation, car celle-ci monte significativement
pendant la période situé entre le mois 3 et 7. Cette fluctuation de la puissance peut être
C =HP+ HPL+ HC
RPS=1618.74* Ps/12
RDps=1.5* 1618.74(∆HP+0.6*∆HPL+0.4*∆HC)/12
Pcosφ=2/(1-cosφ)*(Rps+RDps+0,7604*HP+0.5873*HPL+0.4961*HC)
FONE=0,7604*HP+0.5873*HPL+0.4961*HC+Rps+RDps+Rdl+Pcosφ
RPS= 417,07*Ps/12
RDps=1.5*417.07*(∆HP+0.6 ∆HPL +0.4∆HC)
Pcosφ=2/(1-cosφ)*(Rps+RDps+1.588*HPONE+0.824*HPLONE+0.57605*HCONE)
FONE=1.588*HP+0.824*HPL+0.57605*HC+Rps+RDps+Rdl+Pcosφ
❖ On pose :
HPNAREVA = (HP-HPONE)
HPLNAREVA = (HPL-HPLONE)
HCNAREVA = (HC-HCONE)
FNAREVA=1.114*HPNAREVA+0.572*HPLNAREVA+0.336*HCNAREVA
{FTOTALE=FONE+FNAREVA}
900000
800000
700000
600000
500000
400000
300000
200000
100000
0
0 20 40 60 80 100 120
Figure 6 : Influence du taux d’énergie que NAREVA fournie sur la facture totale.
On peut conclure de ce graphe qu’on a intérêt que NAREVA fournie 100% de la
consommation d’CTT.
Consommation limite
4,000,000
3,500,000
Consommation limite
3,000,000
2,500,000
2,000,000
1,500,000
1,000,000
500,000
0
0.21 0.21 0.21 0.21 0.22 0.22 0.22 0.22
% HP
Consommation limite
4,000,000
3,500,000
Consommation limite
3,000,000
2,500,000
2,000,000
1,500,000
1,000,000
500,000
0
0.39 0.40 0.41 0.42 0.43 0.44 0.45 0.46 0.47
% HPL
On remarque la consommation limite diminue quand celle des HP augmente. Quand la grande
partie de la consommation est durant les HPL, la consommation limite diminue
4,000,000
3,500,000
Consommation limite en Kwh
3,000,000
2,500,000
2,000,000
1,500,000
1,000,000
500,000
0
4200 4400 4600 4800 5000 5200 5400 5600 5800 6000 6200 6400
Puissance souscrite en kVA
Remarque :
▪ En matière de redevance de puissance souscrite et de redevance de dépassement de la
puissance le mode de tarification ONE-NAREVA est largement meilleur.
▪ Les dépassements dans les heures de pointe engendrent une plus grande pénalité.
5. Conclusion :
L’achat de l’énergie de NAREVA est plus rentable si on arrive à réduire la consommation du
complexe au-dessous d’une consommation limite. En outre cette consommation limite
augmente si on diminue la consommation dans les heures de pointe, ce qu’est rentable sur
différents axes.
répartition de la répartition de la
consommation en KWh consommation en DH
11%
7%
Consommation
Rps + autres frais
82% Red de transit
Figure 12: Évolution de la consommation électrique de l’unité calamine au cours des années 2016-2017
Année 2017 : L’énergie électrique de l’usine calamine varie en fonction des mois. Le mois 2
a connu une faible consommation (346 000 KWh). Par contre, le mois 6 a enregistré le pic
d’appel d’énergie de l’année 2016 (613 600 KWh).
2. Hydro 2 :(MSP-Compresseurs-Sablage-SX-Redresseurs)
L’énergie électrique des usines Hydro varie en fonction des mois. Les mois 2 et 11 ont connu
une faible consommation (1 693977KWh). Par contre, les autres mois ont enregistré une
consommation forte d’énergie de l’année 2017 (2 188730 KWh). Ceci peut être expliqué par
plusieurs facteurs :
• une forte production de cobalt
• Arrêt des parties de l’usine ...
3. Usine Acide :
L’énergie électrique de l’usine d’acide varie en fonction des mois. Le mois 8 a connu une
faible consommation (920 500 KWh). Par contre, le mois 6 a enregistré le pic d’appel
d’énergie de l’année 2016 (1 386 300 KWh).
Ceci peut être expliqué par plusieurs facteurs :
• une forte production d’acide sulfurique et d’oxyde de fer
• moteurs qui consomment beaucoup d’énergie
• Arrêt des parties de l’usine ...
4. Usine grillage :
Consommation annuel grillage en KWh
600 000
500 000
400 000
300 000
200 000
100 000
L’énergie électrique de l’usine grillage varie en fonction des mois. Le mois 9 a connu
unefaible consommation (347 992 KWh). Par contre, le mois 6 a enregistré le pic d’appel
d’énergie de l’année 2016 (493003 KWh).
2
1.8
1.6
1.4
1.2
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
600
500
y = 10.544x + 357.91
400
300
200
100
0
290 260 412 310 298 212 450 498 540 520 700 723
Tonnage
D’après cette régression linéaire, la consommation électrique est liée à la production par
l’équation théorique suivante :
Consommation = 10.544 x Production + 357.91
Même si cette analyse est complétement théorique, mais ça montre l’existence d’une
consommation qui n’est pas liée à la production, cette partie fixe (375.91), reflète le
fonctionnement de certains convoyeurs, des compresseurs à vide, de certaines pompes, de
l’éclairage,.., cette consommation fixe doit être diminué au maximum dans une politique de
gestion énergétique efficace.
0.8
0.7
0.6
0.5 y = 0.8394e-0.023x
0.4
0.3
0.2
0.1
0
523 502 503 600 610 613 625 670 700 720 694 760
Tonnage
La courbe donnée sur la figure, nous montre que la tendance de la consommation spécifique
(kWh/t) est dégressive en fonction de la production. Ici se joue la question de la productivité.
Plus une chaîne de production présente une productivité élevée et plus sa consommation
spécifique diminue. Dans une politique d’amélioration continue, la courbe de tendance doit
s’infléchir et donner des points de valeurs proches de la courbe.
Pour conclure, l’élaboration de ratios de consommations spécifiques est une démarche
intéressante dans un but de comparaison, à la fois dans le temps et entre différents sites de
caractéristiques similaires. La précision et la pertinence de ce type de ratios réside dans la
définition d’indicateurs clés de performance (KPI), afin de traduire de la manière la plus
fidèle possible la tendance d’évolution des consommations. Ce type d’analyse doit ainsi être
poursuivi, mais aussi intégré dans une démarche de suivi et d’amélioration continue. La mise
en place d’un système de gestion de l’énergie et de plans de comptages davantage ciblés
permettrait d’en améliorer la pertinence.
Conclusion :
L’étude que nous avons menée dans ce chapitre nous a permis d’avoir une idée sur la situation
énergétique à CTT, et d’analyser les différents aspects de consommation énergétique en
analysant la facture et la demande électrique, ce qui nous a aidé à proposer des actions pour
réaliser des économies à zéro coût d’investissement qui peuvent atteindre 283 780 DH/an, en
redimensionnant la puissance souscrite. Et avec une gestion optimale des tranches horaires en
Les actions que nous avons proposées sont les suivantes :
• Redimensionner la puissance souscrite ;
• Déplacer Une partie de la consommation pendant les heures de pointe vers les heures
creuses :
D’autre part, nous avons procédé à l’établissement d’un bilan énergétique dans le but
d’identifier les systèmes énergivores.
Chapitre 3 : Surdimensionnement
des moteurs électriques
90%
√3 ∗ 𝑈𝑚 ∗ 𝐼𝑚 ∗ 𝑐𝑜𝑠𝜑𝑚
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 =
√3 ∗ 𝑈𝑛 ∗ 𝐼𝑛 ∗ 𝑐𝑜𝑠𝜑𝑛
Une compagne de mesures dans l’ensemble des usines de CTT m’as permis de déterminer
l’ensemble des moteurs qui représentent un surdimensionnement considérable. L’ensemble
des systèmes motorisés dont le taux de charge est inférieur à 60% sont représenté dans le
tableau ci-dessous et dans les annexes :
Usine calamine :
Selon la courbe de rendement des moteurs asynchrones, on peut déduire que le rendement de
moteur dans ces conditions d’exploitation est 0.90. Donc on peut déduire la puissance
mécanique Pm à la sortie du moteur :
Pm = Pe =*0.90=11.4kW
Si on fait le choix d’un autre moteur de 3eme génération IEE3 qui est plus adapté à cette
fonctionnalité, et qui représente un taux de charge supérieur à 60% :
P e = P m/ 0.60 = 19 kW
On peut choisir un moteur de 22kW par exemple. Dans ce cas le rendement de nouveau
moteur sera de 0.93, ce qui correspond à une puissance d’entrée de :
P e = P m/ = / 0.93 = kW annuelle de :
Eco = (20-11.4)*11.6*365 =38360.71kWh / an
Avec un prix de 0.79DH/kWh, l’économie annuelle en DH s’élève à 30305 DH
Donc le projet est rentable pour tout taux de rendement inférieur à 68%.
Détermination de la VAN :
On retient un taux de rentabilité acceptable minimum (TRAM) de 10%.
On peut étaler la durée de vie de ce projet sur 10 ans (observation sur des moteurs déjà
existant dans l’usine de Calamine).
On calcule la VAN :
8
𝐶𝑎𝑠ℎ − 𝐹𝑙𝑜𝑤
𝑉𝐴𝑁 = − 𝐼𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
ሺ1 + 𝑇𝑅𝐴𝑀ሻ𝑖
𝑖=1
8 30305 44442,5062 0
9 30305 43157,2783 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-10000
10 30305 41988,8894 -20000
11 30305 40926,7176
-30000
12 30305 39961,1069
Figure 21 : évolution de flux cumulé
Donc on obtient une VAN=42002,7448 > 0, donc le projet est rentable est on a un temps de
retour sur investissement qui ne dépasse pas 1 ans.
Les données électriques mesurées à l’entrée du moteur de la pompe PA440 sont les suivants :
Tension mesuré : 387V
• Courant mesurée : 20 A
• Facteur de puissance mesuré : 0.93
D’où le taux de charge :
Selon la courbe de rendement des moteurs asynchrones, on peut déduire que le rendement de
moteur dans ces conditions d’exploitation est 0.86. Donc on peut déduire la puissance
mécanique Pm à la sortie du moteur :
Pm = Pe =*0.86=11.18 kW
Si on fait le choix d’un autre moteur de 3eme génération IEE3 qui est plus adapté à cette
fonctionnalité, et qui représente un taux de charge supérieur à 60% :
P e = P m/ 0.60 = 11.18/60=18.63 kW
On peut choisir un moteur de 18kW par exemple. Dans ce cas le rendement de nouveau
moteur sera de 0.93, ce qui correspond à une puissance d’entrée de :
P e = P m/ = / 0.93 = kW annuelle de :
Eco = (13.04-12.1)*24*365 =8234 kWh / an
Avec un prix de 0.79DH/kWh, l’économie annuelle en DH s’élève à 6505.17 DH
IV. Conclusion :
Pour la généralisation de l’étude sur les autres moteurs présentant un faible taux de charge,
j’ai développé un tableau de bord à l’aide de l’Excel. Ce Tableau permet de vérifier si le
moteur est surdimensionné, la bonne puissance nominale du moteur à utiliser, ainsi qu’une
évaluation des gains que ce bon dimensionnement va engendrer.
Chapitre 4 : Amélioration de
l’efficacité énergétique des
systèmes de pompage
Introduction :
Les systèmes de pompage représentent 20% de la demande énergétique mondiale, entre 25% et
50% de l’énergie utilisée dans l’industrie. A CTT, dans la section de lixiviation à titre d’exemple,
les pompes représentent 27% de la puissance installé, l’installation de ces pompes dans la majorité
des cas, et le choix de ces pompes se fait par voie empirique, ou l’expérience de l’opérateur et son
jugement qui détermine la pompe à utiliser, ce qui entraine des choix archaïque, qui ne prend pas
en considération les points de fonctionnement optimaux de la pompe. Donc ces systèmes de
pompage représentent un vaste champ d’optimisation énergétique. Dans cette section nous ferons
l’étude des systèmes de pompages, tout en dégagent les possibilités d’optimisation énergétique.
1. Types de pompes
Les pompes de regroupent dans 2 catégories principales, les pompes centrifuges et volumétriques.
Pompes
Centrifuges Volumétriques
La hauteur totale du système inclut les pressions différentielles dues aux trois facteurs
suivants.
Les pertes par frottement et par inertie de l’écoulement du fluide dans les tuyaux et les
raccords ou tête de friction (hauteur équivalente de perte de charge).
La hauteur mesurée entre la surface du liquide d’alimentation et la surface libre du
refoulement.
Les pressions des surfaces du liquide d’alimentation et la surface libre du refoulement.
Les pressions des surfaces du liquide d’alimentation et du lieu de distinction.
La tête de friction d’un système donné est proportionnelle au carré du débit. La somme
algébrique des pressions produites par la différence de hauteur et de pression des surfaces
n’est pas reliée et est appelée hauteur statique.
Si l’on connait la tête de friction d’un système pour un débit donné, la tête de friction d’un
autre débit peut être calculée à l’aide de l’équation suivante.
𝑸𝟏 𝟐
𝑯𝐝𝐟𝟐 = 𝑯𝐝𝐟𝟏 × ( )
𝑸𝟏
La hauteur manométrique totale d’’une pompe est égale à la hauteur totale du système pour un
débit donné et comprend les hauteurs suivantes :
• La hauteur statique d’aspiration
• La hauteur de refoulement
• La tête de friction (la hauteur équivalente de perte de charge).
La hauteur totale de la pompe représente l’effet net de ces hauteurs sur la différence de
pression entre l’aspiration et le refoulement de la pompe
6. Courbes d’application
On entende par courbes d’application (figure), les courbes de hauteur de charges du système
et de la pompe tracées sur le même graphique
7. Variateur de vitesse
Principe de la variation de vitesse
Le but est de faire varier la vitesse du moteur tout en gardant le couple maximal disponible.
Pour cela, une action sur la fréquence et la tension d’alimentation du moteur est nécessaire.
Un variateur de vitesse fournit à partir du réseau alternatif à fréquence fixe f = 50Hz, une
tension alternative triphasée de valeur efficace et de fréquence variable. Il se compose de deux
modules :
- module de contrôle,
- module de puissance.
Le module de contrôle permet de commander toutes les fonctions du variateur grâce à un
microprocesseur. Ce dernier exploite les réglages et les ordres de l’opérateur ou de
l’automate, ainsi que les résultats de mesures telles que vitesse, courant, tension… Il gère
également les rampes d’accélération ou de décélération, la limitation de courant, et surtout
génère la commande du module de puissance.
Celui-ci est constitué d’un redresseur et d’un onduleur. Le redresseur est un pont de Graëtz
suivi d’un circuit de filtrage. Il transforme la tension réseau alternative en tension continue.
L’onduleur est composé de six semi-conducteurs et de six diodes de récupération en
antiparallèles. Les semi-conducteurs sont des interrupteurs statiques de puissance (IGBT),
fonctionnant en tout ou rien et prenant les états : bloqué ou saturé.
La génération de la tension de sortie est obtenue par découpage de la tension redressée au
moyen d’impulsions. Celles-ci sont de durée et donc de largeur variable et sont modulées de
manière à ce que le courant de sortie généré se rapproche le plus d’une sinusoïde. Cette
méthode est plus connue sous le nom de MLI, Modulation de Largeur d’Impulsion ou PWM
en anglais. Ces impulsions sont des ordres de commande calculés au préalable, puis envoyés
sur le pont onduleur afin d’obtenir la tension de sortie souhaitée.
Point de
fonctionnement
Tension ➔ 402.6
Intensité de courant ➔47.9
Facteur de puissance ➔0.99
D’où la pompe ne fonctionne pas à sa vitesse nominale, donc il faut réduire sa vitesse
de 952tr/mn à 870tr/mn. Selon les lois de similitude la réduction de la vitesse de
rotation de cette pompe grâce à un VV qui contrôlera d’une manière efficace la
pompe on peut déduire la nouvelle consommation de la pompe comme suit :
𝑉2 2 870 2
Pelec2 = 𝑃𝑒𝑙𝑒𝑐1 ∗ ሺ ሻ = 33 ∗ ( ) = 25𝐾𝑊
𝑉1 952
Le projet après 5 ans seulement affiche un TRI de 53%, ce qui est un taux
relativement élevé par rapport à un taux de rentabilité acceptable minimal (TRAM)
de 10% qui est suffisant pour ce genre de projet.
(Règle de décision : on ne met en œuvre que les projets présentant un TRI supérieur
ou égal au taux de rendement exigé par un investisseur rationnel pour ce type
d’investissement).
Donc le projet est rentable pour tout taux de rendement inférieur à 53% avec une
durée de 5 ans et à 59% pour une durée de 8 ans.
Détermination de la VAN :
La valeur actuelle nette est un indicateur de rentabilité de projet qui tient compte de
la dépendance de la valeur de l’argent du temps, elle détermine les gains réels
qu’engendre un projet. Une VAN positive est un indicateur de la rentabilité d’un
projet.
7 48441 155831,076
0
8 48441 178429,16 0 1 2 3 4 5 6 7 8
0 -80000 -80000 -50000
1 48441 -35962,7273
2 48441 4071,15703 -100000
3 48441 40465,5973
Figure 27 : évolution de flux cumulé
Conclusion :
L’installation d’un variateur de vitesse pour la pompe PW205 est un projet économiquement
rentable,
qui permettre de réduire la consommation de cette pompe de 24%, avec un retour sur
investissement (ROI) qui ne dépasse pas 2 ans.
habituellement être arrêtées pendant période d’été et les pompes à eau de refroidissement de
procédés peuvent souvent être arrêtées lorsque le procédé ne fonctionne pas.
▪ Programme d’entretien
Quotidiennement : surveiller les bruits suspects de la pompe, la température des paliers, les
fuites des boîtes de garniture ou des joints mécaniques et relever les lectures des jauges et des
appareils de mesure.
Semi annuellement : vérifier le mouvement libre des joints de presse-étoupe, les garnitures,
l’alignement de la pompe et de l’entraînement, drainer les paliers lubrifiés et les remplir de
nouveau d’huile, vérifier la quantité et la consistance de la graisse dans les paliers lubrifiés et
les remplir de nouveau d’huile, vérifier la quantité et la consistance de la graisse dans les
paliers lubrifiés et lubrifier les boulons des joints presse-étoupe.
Annuellement : nettoyer, vérifier et lubrifier les paliers et leurs joints, examiner la garniture et
le manchon de l’arbre, vérifier le centrage des accouplements et le mouvement de l’arbre,
vérifier et nettoyer les systèmes auxiliaires comme les canalisations de liquide d’étanchéité,
les filtres et leurs refroidisseurs, régler de nouveau tous les appareils de mesure et comparer le
rendement de la pompe aux caractéristiques nominales.
Remplacer les composants usés lorsque les vérifications indiquent une perte de rendement.
Régler le jeu de la roue de pompe lorsque les vérifications indiquent une perte de rendement.
Tenir à jour les données relatives au rendement, à la consommation électrique et à la
réparation de toutes les pompes.
Le personnel d’entretien doit être en mesure de pouvoir entretenir, réparer et vérifier le
fonctionnement des pompes et des systèmes de distribution. On recommande de le former
lorsqu’il y a de nouveaux équipements, lorsque des changements sont apportés à l’installation
et lors de l’application de nouvelles méthodes.
Chapitre 5 : Amélioration de
l’efficacité énergétique du système
d’air comprimé
Introduction :
Comme on sait, l’air comprimé est une des formes les plus anciennes de l’énergie que l’homme
utilise pour suppléer à ses forces physiques.
Depuis des millénaires l’air est connu en tenant que fluide – c’est l’un des quatre éléments admis
par les anciens. On s’en est servi, consciemment ou non.
Donc l’amélioration de l’efficacité énergétique des systèmes de production de l’air comprimé
se révèle être un point très important, puisque ce denier présente la forme d’énergie la plus
coûteuse (1kWh d’air comprimé équivaut à près de 10 KWh électrique), ce qui exige une
utilisation rationnelle de cette énergie.
Compresseurs
Volumétriques Turbocompresseurs
3. Conditions d’aspiration
La température et la pression de l’air à l’aspiration du compresseur ont un effet direct sur la
performance de celui-ci. A mesure que baisse la température, la densité de l’air augmente. Il faut
alors que l’air d’entrée d’un compresseur soit aussi froid que possible. Lorsque la densité de l’air
d’entrée est plus élevée, une plus grande quantité d’air est comprimée pour un volume donnée. En
appliquant l’équation relative à la loi générale des gaz lorsque la pression d’entrée est constante
(P1=P2), on obtient :
𝑄1 × 𝑇2
𝑄2 =
𝑇1
Comparons la compression d’un débit initial de 1 l/s d’air extérieur à 25°c et l’air ambiant
d’une usine à 40°c refoulé par un compresseur volumétrique asservi à un manostat et
fonctionnant par intermittence. Si les deux sources d’alimentation en air atteignent le
compresseur à la même pression
(P1=P2), on peut calculer le débit d’air effectif provenant de l’usine comme suit
1 × 313.15
𝑄2 = = 1.05
298.15
Le compresseur exige 5% plus de volume d’air d’entrée à 40°C qu’à 25°C pour refouler un
débit d’air donné à la même pression de refoulement. Le compresseur doit alors fonctionner
plus souvent et par conséquent, consomme une plus grande quantité d’énergie.
Un compresseur consomme moins d’énergie lorsque la restriction du débit d’air d’entrée est
réduite au minimum. Puisqu’il faut une perte de charge pour déplacer l’air, il faut choisir des
grilles d’admission d’air, un réseau de gaines et des filtres qui minimisent la résistance.
Lorsque la température d’entrée est constante (T1=T2), on peut évaluer l’effet de la perte de
charge à l’aspiration de ces appareils à l’aide de l’équation suivante :
𝑄1 × 𝑃1
𝑄2 =
𝑃2
Examinons l’effet des pressions d’aspiration initiale et corrigée suivantes sur la performance
d’un compresseur.
• La perte de charge dans la tuyauterie d’admission est de 2 kPa ; ce qui donne une pression
nette initiale de l’air d’entrée (P1) de 97.5 kPa.
• Le débit d’air initial à l’aspiration Q1 est de 1 L/s.
• La tuyauterie d’admission e été modifiée pour réduire la perte de charge à zéro pour une
pression d’aspiration nette corrigée (P2) de 99.5 kPa.
1 × 97.5
𝑄2 = = 0.98 𝑙/𝑠
99.5
Lorsqu’il n’y a pas de perte de charge dans le réseau de tuyauteries d’admission, 2% moins
d’air sont aspirés dans le compresseur pour assurer un même débit de refoulement.
Distribution de l’air comprimé :
Les réseaux de distribution de l’air comprimé comportent généralement des conduites
transportant l’air comprimé, de même que des accessoires comme des coudes, raccords en T,
réducteurs et robinets. Parmi les autres composantes comprises dans un réseau de distribution
de l’air comprimé, nous mentionnons :
• Boyaux et raccords flexibles : une des principales sources de fuites d’air ;
• Accessoires en cuivre ou en laiton : cause de fuites possibles en raison des filetages faussés ;
• Filtres à air : installés en amont d’appareils comme instruments pour assurer la filtration de
l’air ;
• Graisseurs automatiques : installés en amont d’appareils comme les vérins pneumatiques
pour assurer le graissage ;
• Régulateurs d’air : utilisés pour diminuer la pression à l’intérieur du réseau de façon à
répondre aux besoins spécifique d’un appareil ou d’un dispositif.
Les éléments de base dont il faut tenir compte lors de la mise en oeuvre d’un réseau de
distribution de l’air comprimé sont :
• Pour assurer un débit d’air suffisant dans un réseau, il est préférable de placer les
équipements et outils nécessitant une plus forte consommation d'air le plus près du
compresseur et les équipements aux débits restreints ou occasionnels, le plus loin du
compresseur.
• Le réseau en boucle fermée permet l'approvisionnement stable en air comprimé à un poste
de travail ou à un équipement pneumatique par plusieurs chemins à la fois.
• Une conduite d'air comprimé s'installe toujours en hauteur, non seulement pour des raisons
d'encombrement, mais surtout pour éviter l'engorgement des tuyaux par de l'eau de
condensation.
• Les dérivations en partance de la boucle ou de la canalisation principale doivent d'abord
partir vers le haut, puis descendre. L'eau de condensation reste ainsi dans la boucle et sera
évacuée par des purgeurs.
• Le circuit doit présenter une légère pente (1 à 2%, 7 mm/m minimum) dans le sens
d'écoulement de l'air pour permettre l'écoulement de l'eau de condensation.
• Utilisez de préférence les canalisations en acier carbone, acier galvanisé, cuivre, acier
inoxydable ou l'aluminium anodisé.
• Prévoir à intervalles réguliers des robinets de fermeture pour pouvoir isoler une partie du
circuit (travaux d'extension, réparations).
• Éviter d'installer des prises d'air multiple sur la même descente de réseau. Utilisez de
MAZINE BOUHALTIT 2017-2018 53
Projets de fin d’études
• SEC energy cost : coût énergie consommée, par la centrale de production d’air comprimé,
en DH par Nm3 d’air comprimé produit.
𝑐𝑜û𝑡 𝑑 é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚é𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑙𝑒
𝑆𝐸𝐶𝑐𝑜𝑠𝑡 =
𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑑 𝑎𝑖𝑟
Cette consommation spécifique sort de la norme en dépassant la barre de 150 Wh / Nm3, ce qui
est expliqué par le faible taux de charge annuelle (36%). Ce paramètre révèle la nécessité
d’effectuer un diagnostic au système de production d’air comprimé pour pouvoir adapter la
production au besoin de la consommation en air comprimé.
En somme, le tableau ci-après résume les différents indicateurs de performance cités
précédemment.
1. Dysfonctionnements recensés :
À la lumière d’un diagnostic effectué sur le système de l’air comprimé, nous en avons tiré les
remarques suivantes :
✓ Au niveau de la centrale d’air comprimé :
▪ La grille d’aspiration du compresseur contient filtre en mauvaise état, ce qui diminue son
rendement et sa durée de vie.
▪ Le filtre à la sortie du réservoir et à l’entrée du sécheur n’est pas utilisé ce qui diminue le
rendement du sécheur et la qualité d’air.
▪ Le réservoir a une capacité plus petite ce qui provoque des variations rapides de la
pression et le redémarrage compresseur, ce qui diminue sa durée de vie et augmente le coût de
maintenance.
▪ Le compresseur n’ai pas toujours arrêté pendant les heures d’arrêt de production ce qui
engendre une surconsommation énergétique importante.
▪ Le local est poussiéreux, ce qui diminue la durée de vie des filtres et augmente les pertes
de charges à l’aspiration des compresseurs.
✓ Au niveau du réseau de distribution :
▪ Le réseau de distribution est relativement long, ce qui implique nécessairement des pertes
de charge importantes.
▪ Manque des manomètres au niveau de réseau de distribution rend le suivi de son état
délicat.
▪ Le nombre très important des coudes et des Té dans le circuit ce qui augmente les pertes
de charge
▪ Les tuyauteries reliant le compresseur et les circuits de distribution des différentes unités
de filtration ont des pentes montantes, ce sens des pentes n’est pas du tout conforme, et il
n’existe pas de purgeurs ce qui laisse entrevoir des accumulations de condensation.
Ainsi, les condensations qui s’y forment ont tendance à refluer vers l’arrière. Mais le courant
d’air comprimé a pour effet de contrarier ce retour en arrière. Ainsi le courant d’eau sera
happé et véhiculé vers l’aval à une vitesse obéissant aux caprices de vitesse de l’air, pour y
former des amplitudes progressives, ainsi provoquer des coups de bélier dangereux. Du reste,
ce balayage continu de l’eau par le courant d’air a pour effet d’humidifier ce dernier. D’où
l’impératif de monter sur les tuyauteries des séparateur d’eau, des purgeurs et augmenter la
section des tuyauteries pour diminuer la vitesse d’air.
2. Possibilités de maintenance
Les possibilités de maintenance sont des initiatives d’économie d’énergie exécutées de façon
périodique, au moins une fois par année. En voici quelques exemples :
1. Vérifier les fuites des systèmes pneumatiques.
2. Vérifier le fonctionnement des refroidisseurs des systèmes de compression d’air et nettoyer
régulièrement les surfaces d’échange thermique.
3. Alimenter les compresseurs avec l’air le plus froid possible.
4. Mettre en application un programme d’inspection et d’entretien planifié pour minimiser les
pannes des composants du système.
5. Régler le taux de bruits et de vibration des compresseurs pour assurer un fonctionnement
uniforme et efficace.
6. Vérifier et régler les entraînements régulièrement pour s’assurer que les courroies sont bien
tendues et les poulies et les couplages bien alignés.
7. Arrêter les compresseurs lorsqu’il n’y a pas de demande en air comprimé provenant de
l’usine ou des procédés.
8. Nettoyer ou remplacer régulièrement les filtres d’admission d’air du compresseur pour
empêcher l’usure prématurée des composants mobiles et la restriction du débit d’air.
9. Régler les systèmes de commande de manière qu’ils fonctionnent aux plus bas niveaux de
pression et le débit possibles.
Exemples concrets de maintenance
décharge, remplacer les filtres à l’huile, examiner les couplages d’arbre, vérifier si tous les
raccords et les boulons exposés sont bien serrés et vérifier l’état de l’équipement auxiliaire.
Annuellement : régler tous les appareils de mesure, vérifier le rendement du compresseur et le
réparer au besoin, vérifier en profondeur tout l’équipement auxiliaire et nettoyer, examiner et
lubrifier tous les paliers accessibles.
Chapitre 6 : Réduction de la
consommation électrique des
bâtiments UH
I. Dimensionnement
1 Données météorologiques
A partir de l’annexe 5, on remarque que les conditions climatiques du gisement de Hajar sont
idéales pour la production d'énergie solaire photovoltaïque. Le rayonnement atteint une
moyenne de 6,3 kW/m² par jour avec plus de 300 jours d’ensoleillement par an. Un kWc
produit en moyenne 1600 kWh/an sous une inclinaison des modules de 30°. La température
de la ville est de 18.2°C en moyenne avec un vent humide qui souffle régulièrement de
l’Ouest vers l’Est. Les données sont prises du PVGIS.
Pour déterminer la puissance crête à installer, on doit calculer l’énergie annuelle consommée
par les prises de courant et les climatiseurs.
A partir des compteurs de consommation on trouve :
juin-17 juil-17 août-17 sept-17 oct-17 nov-17 déc-17 janv-18 févr-18 Consommation
mensuelle en
KWH
2014
Prise de 30 593,40 46 820,90 52 802,10 32 075,10 33 794,90 34 776,80 34 783,30 39 426,40 37 278,80 38 039,08
courants
+ climatiseurs
Tableau 7 : Consommation mensuelle en KWH
On a:
❖ C= 342 351,70 kWh/an
❖ Ps= 1600 kWh/ kWc
❖ Fc= 1 (annexe6)
214000
𝑁= 315
= 680 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢𝑥
Imax
Nombre de chaînes en parallèle = E ( )
Icc
D'après le calcul, le nombre de chaînes photovoltaïques, par entrée, doit être égal à :
➢ 3 pour les 2 entrées de l’onduleur STP 25000TL
➢ 3 pour les 2 entrées de l’onduleur STP 20000TL
Cette configuration maximale (3 chaînes de 19 modules, par tracker) présente donc 114
modules sur un onduleur. Cela correspond à une puissance installée de 114 × 315 = 35910Wc.
Cette puissance installée est supérieure à la puissance maximale admissible par l’onduleur
STP 25000 TL (Pmax = 25550 Wc).
Nous décidons de retirer 6 module sur chaque chaîne des Trackers afin d'obtenir une
configuration comprenant 3 chaînes de 13 modules sur chaque tracker pour le reste des
onduleurs. Cette nouvelle configuration présente donc 78 modules, ce qui correspond à une
puissance installée de 78 × 315 = 24570Wc.
Cette puissance installée est compatible avec la puissance maximale admissible en entrée
de l'onduleur STP 25000 TL. Nous utiliserons donc un onduleur STP 25000 TL raccordé à
un groupe photovoltaïque de 78 modules photovoltaïques configuré de la façon suivante : 3
chaînes de 13 modules en série, par tracker.
Nous avions, au départ, 680 modules photovoltaïques à installer.
Cette puissance installée est compatible avec la puissance maximale admissible en entrée de
l'onduleur STP 20000TL. Nous utiliserons donc un onduleur STP 20000 TL raccordé à un
groupe photovoltaïque de 56 modules photovoltaïques configuré de la façon suivante : 2
chaîne de 19 modules en série, pour l’entrée A et 1 chaîne de 18 modules en série pour
l’entrée B.
Remarque
Les longueurs de câbles à considérer, dans le calcul de la chute de tension, sont toutes les
longueurs de câbles, entre deux points du circuit, sauf les câbles propres des modules. En effet, la
chute de tension dans les câbles des modules est déjà prise en compte dans les propriétés
électriques des modules.
L’estimation du prix nécessaire pour l’achat des matériels et les charges relatives au projet est
présentée dans le tableau au-dessous
Coût de maintenance :
Maintenance (2%)=71381.19 DH HT
➢ COUT TOTAL =4 386 652.68
Production moyenne annuelle (1 600 kWh/kWc) :
PA=213.97×1600 =342 352kWh/an (6.63)
La durée de vie de l’installation étant 25 ans, donc la production totale serait :
342 352×25=8 558 800 kWh (6.64)
Le coût du kWh est donné d’après le distributeur d’électricité, il vaut 0,8 Dhs/kWh
Gain escompté
Le gain escompté est alors de 0.8× 8 558 800 = 6 847 040 DH.
Investissement
Le montant que nous devons investir est alors : 4 386 652.68 DH..
V. Etude environnementale
Les émissions de CO2 ont un impact négatif sur l'équilibre climatique de la planète.
Connaissant les répercussions d'un tel bouleversement, tels qu'inondations, sécheresses,
tornades, élévation du niveau de la mer, extension géographique des maladies infectieuses,
pollution des réserves d'eau potable. Il est primordial de tout mettre en oeuvre pour réduire au
plus vite les émissions de CO2. Le recours accru à l'énergie solaire photovoltaïque permet de
réduire ces émissions de manière significative.
Chaque MWh produit à partir l’installation photovoltaïque évite 0,7 tonne de CO2.
On a : 8 558 800 KWh =8 558,800 MWh
➢ Alors, l’installation photovoltaïque dimensionnée (8 558,800 MWh) évité.
Conclusion
L’étude menée porte, dans un premier temps, sur l’amélioration de la production de la turbine.
La solution proposée permet de réaliser un gain annuel de 4 690 191,6Dh/an
Par ailleurs, pour la conception et le dimensionnement des modules photovoltaïques pour
l’électrification de la partie : prise de courant + climatiseurs nous permet de réaliser un gain
de 6 847 040 DH. Ainsi, elles permettent d’éviter 5 991.16 tonnes de CO2
Conclusion générale
Ce travail s’inscrit dans le cadre d’un audit énergétique. Il a pour objectif de réduire la facture
énergétique du complexe hydrométallurgique de Guemassa.
Nous avons adopté une démarche consistant en première étape à mettre en place un système
de supervision énergétique permettant le contrôle et le suivi de la consommation énergétique,
ce système constitue une phase primordiale dans toute démarche de gestion efficace de
l’énergie. Puis nous avons effectué des analyses approfondies sur la facture énergétique afin
de choisir le mode de tarification le plus rentable. Ce diagnostic a permis de dégager un
ensemble de niches d’amélioration. Ensuite, nous avons étudié la possibilité de mettre en
œuvre ces solutions d’amélioration sur le plan technique et économique.
Après l’établissement d’un plan d’action visant la réduction de la facture électrique, nous
avons étudié la possibilité de réduire la facture de propane en exploitant le potentiel solaire de
la région.
L’établissement des propositions de ce projet prend toute son ampleur via des actions dont
une partie ne nécessite aucun investissement .En effet, L’économie annuelle minimale à
réaliser grâce aux actions proposées est de l’ordre de 1,7 MMAD.
Au cours de ce projet, nous avons compris que la réduction de la consommation d’énergie
nécessite une collaboration entre les différents services (service maintenance, production,
finance,..).
Enfin, il reste à signaler que le domaine de l’audit énergétique est très vaste, avec des atouts et
des actions innombrables. Le point contraignant par rapport à cela est bien évidemment le
coût initial d’investissement. Toutefois, et avec la conjoncture actuel et la flambée des prix
que connaissent les sources classiques d’énergie, la mise en oeuvre des politiques d’efficacité
énergétique deviendra incontournable
Bibliographie
, Annexes
Mois Consommation heures pleines Consommation heures pointes Consommation heures creuses
janv-17 6740 6920 6530
févr-17 5930 6430 6800
mars-17 6660 6870 6640
avr-17 6930 5650 6820
mai-17 6660 6970 6400
juin-17 6 912 6 999 6 664
juil-17 6463 6497 6624
aout 2017 6768 6330 7096
sept-17 6 716 6 284 6 543
oct-17 6 480 6 445 6 739
nov-17 5 593 5 956 6 215
déc-17 7 341 6 764 6 382
janv-18 6 313 6 538 6 630
févr-18 6 760 6 750 6 670
Annexe1 : Répartition de la puissance maximale appelée selon les tranches horaires
Consommation
Facture DH EEM Facture DH ONEE KWh
janv-17 2 058 559 524 231 3155430
févr-17 1 552 124 434 093 2371060
mars-17 1 881 885 516 881 2973550
avr-17 2 009 109 526 221 3159640
mai-17 2 058 466 540 673 3217060
juin-17 1 712 970 830 245 3017410
juil-17 2 331 300 553 729 3670020
aout
2 357 351 574 873 3 703 080
2017
sept-17 2 094 155 526 196 3 300 530
oct-17 2 195 426 541 503 3 504 330
nov-17 1 738 098 472 064 2 774 040
déc-17 2 236 265 582 617 3 572 510
Annexe 3 : la comparaison de consommation electrique selon la nature de facture
REPERE MCC CELLULE FOLIO PUISSANCE NOMINAL COURANT NOMINAL COURANT MESUREE TENSION MESUREE PUISSANCE MESUREE Taux de charge Rendement PUISSANCE MECANIQUE PUISSANCE ELECTRIQUE >60%
AG DS601 2 E07 66 7,5 15 385
AG201 1 E03 24 11 22 20 385 7238 66% 91% 6586,58 10977,63333
AG202 1 E03 25 11 22 18 385 6514,2 59% 91% 5895,351 9825,585
AG203 1 E02 26 18,5 37 30 385 10857 59% 92% 9988,44 16647,4
AG204 1 E22 28 15 28 385 0 0% 0 0
AG301 1 E10 100 4 8 5,6 385 2026,64 51% 90% 1823,976 3039,96
AG303 1 E10 102 7,5 15 14,9 385 5392,31 72% 92% 4933,96365 8223,27275
AG351 1 E10 115 7,5 15 10 385 3619 48% 89% 3220,91 5368,183333
AG352 1 E10 116 7,5 15 11 385 3980,9 53% 90% 3582,81 5971,35
AG353 1 E10 117 8,4 15,4 15 385 5428,5 65% 91% 4939,935 8233,225
AG401 2 E26 212 7,5 15 10 385 3619 48% 89% 3220,91 5368,183333
AG402 1 E10 128 7,5 15 11 385 3980,9 53% 90% 3582,81 5971,35
AG451 2 E15 175 22 41,5 31 385 11218,9 51% 90% 10097,01 16828,35
AG452 2 E15 158 22 41,5 29 385 10495,1 48% 89% 9340,639 15567,73167
AG453 1 E05 52 7,5 15 10 385 3619 48% 89% 3220,91 5368,183333
AG454 2 E15 173 7,5 15 11 385 3980,9 53% 90% 3582,81 5971,35
AG501 2 E03 10 1,1 2,6 385 0 0% 0 0
AG502 2 E03 12 7,5 15 8 385 2895,2 39% 85% 2460,92 4101,533333
AG901 2 E10 104 4 8 5 385 1809,5 45% 88% 1592,36 2653,933333
AG911 2 E10 105 1,1 2,6 1,7 385 615,23 56% 90% 553,707 922,845
AG961 2 E10 133 1,1 2,6 385 0 0% 0 0
AV651 2 E03 24 2,2 4,6 2,5 385 904,75 41% 86% 778,085 1296,808333
AV652 2 E03 25 2,2 4,6 2,9 385 1049,51 48% 89% 934,0639 1556,773167
AV654 2 E14 167 2,2 4,6 385 0 0% 0 0
DS601 2 E19 67 5,5 11 10,2 385 3691,38 67% 91% 3359,1558 5598,593
EP602 2 E05 79 9 18 14 385 5066,6 56% 90% 4580,2064 7633,677333
FB201 1 E21 27 37 67 55 385 19904,5 54% 90% 17914,05 29856,75
FB451 1 E17 54 15 28,5 22 385 7961,8 53% 90% 7165,62 11942,7
MR201 1 E03 34 0,37 1,25 0,78 385 282,282 76% 92% 259,69944 432,8324
MR451 1 E06 71 0,18 0,55 385 0 12% 0 0
PA201 1 E18 22 110 200 195 385 70570,5 64% 91% 64219,155 107031,925
PA301 1 E08 107 45 83,6 385 0 0% 0 0
PA351 1 E05 81 45 83,6 52 385 18818,8 42% 86% 16184,168 26973,61333
PA352 2 E07 60 30 56 385 0 0% #VALEUR! #VALEUR!
PA451 1 E05 60 75 134 110 385 39809 53% 90% 35828,1 59713,5
PC201 1 E22 10 22 41,5 385 0 0% 0 0
PC202 1 E22 11 15 28 23 385 8323,7 55% 90% 7491,33 12485,55
PC203 1 E20 12 7,5 15 13 385 4704,7 63% 91% 4281,277 7135,461667
PC204 1 E20 13 7,5 15 16 385 5790,4 77% 92% 5327,168 8878,613333
PC205 1 E03 14 7,5 15 11 385 3980,9 53% 90% 3582,81 5971,35
MD304 2,2 1500 4,8 MCC 1 E 19 13 V 2,2 10A 3,2 51,40% 90%
MD311 2,2 1500 4,8 MCC 1 E 16 60 V 2,2 10A 3,9 62,65% 92%
MD312 2,2 1500 4,8 MCC 1 E 16 61 V 2,2 10A 4,2 67,47% 92%
MD321 2,2 1500 4,8 MCC 1 E 16 62 V 2,2 10A 3,5 56,22% 90%
MD322 2,2 1500 4,8 MCC 1 E 16 63 V 2,2 10A 2,7 43,37% 88%
MD331 2,2 1500 4,8 MCC 1 E 16 64 V 2,2 10A 2,6 41,77% 86%
MD332 2,2 1500 4,8 MCC 1 E6 65 V 2,2 10A 2,4 38,55% 85%
MD341 2,2 1500 4,8 MCC 1 E 20 14 V 2,2 10A 2,8 44,98% 89%
MD351 2,2 1500 4,8 MCC 1 E 10 100 V 2,2 10A 3,5 56,22% 90%
LIEUX PUISSANCE COURANT COURANT VITESSE TYPE DE PUISSANCE réglage CALIBRE CALIBRE DE COURANT PUISSANCE TAUX DE
DE
CELLULE FOLIO MESSURE VARIATEUR MESUREE MESUREE
DiSJON
VARIATEUR (Kw) In (A) E I (A) (Tr/min) DEPART (Kw) thermique (A) FUSIB (A) (A) (W) CHARGE %
E14 78 45/30 85/63 1500/1000 2 VITESS 100 52 18376,8 61,26%
E21 98 18,5 30 1500 D 50 19 6714,6 36,30%
E10A L2/E10A 45 87,1 1500 V 45 125 0 0,00%
E14 77 45/30 86/63 1500/1000 2 VITESS 125 0 #VALEUR!
E03 12 45 85/66 1500 1 VITESS 125 49 17316,6 38,48%
E04 29A 11 22 1500 D 50 16 5654,4 51,40%
E15 131C 1.5 3 1500 D 1/3,2 0 #VALEUR!
E03 13 15 28,5 1500 D 50 19 6714,6 44,76%
E04 29B 15 30 1500 D 32 0 0,00%
E03 22 37 70,2 1500 D 125 51 18023,4 48,71%
E19 90 15 28 1500 D 32 19 6714,6 44,76%
E19 91 7,5 15 1500 D 20 8 2827,2 37,70%
E04 23 11 21,5 1500 D 32 17 6007,8 54,62%
E24 24+23 15 29,5 1500 L23 V 11 32 17,9 6325,86 42,17%
E21 66 15 30 1500 D 50 21 7421,4 49,48%
E18 53 132 235 1500/1000 V 250 226 79868,4 60,51%
E09 54 15 28,2 1500 D 50 18 6361,2 42,41%
E18 72 115/80 215/160 1500/1000 V 250 101 35693,4 44,62%
E06 73 37 70,2 1500 D 125 49 17316,6 46,80%
E19 RES D 0 #DIV/0!
E08 76 15 28,2 1500 D 17 6007,8 40,05%
E08 77 7,5 15 1500 D 40 9 3180,6 42,41%
E21 61 45/30 85/63 1500/1000 D 125 60 21204 #VALEUR!
E21 62 7,5 14,6 1500 D 25 9 3180,6 42,41%
ATELIER SECHAGE/BROYAGE
DESIGNATION REPERE PUISSANCE (KW) Courant (A) Courant (A) MESUREE TENSION (V) PUISSANCE MESUREE (KW) Taux de charge % Rendement %
broyeur BA 101 30 58 44 380 15,5496 51,83% 90%
SECHEUR SR 101 11 22 9 380 3,1806 28,91% 79%
BRULEUR BR 101 2,2 4,5 2,5 380 0,8835 40,16% 85%
VENTILATEUR FM 101 VE 101 45 90 52 380 18,3768 40,84% 85%
VENTILATEUR FM 102 VE 104 55 110 60 380 21,204 38,55% 85%
VENTILATEUR VE 203 7,5 15 11 380 3,8874 51,83% 90%
BANDE BE 101 2,2 5,5 3,5 380 1,2369 56,22% 90%
BANDE BE 102 2,2 5,5 3,6 380 1,27224 57,83% 91%
BANDE BE 103 3 6,4 3 380 1,0602 35,34% 83%
BANDE TU 101 1,1 2,6 1,5 380 0,5301 48,19% 89%
FOUR
DESIGNATION REPERE PUISSANCE (KW) Courant(A) Courant(A) MESUREE TENSION (V) PUISSANCE MESUREE (KW) Taux de charge % Rendement %
SOUFLANTE VA 201 75 148 63 380 22,2642 29,69% 79%
SOUFLANTE VA 202 75 148 66 380 23,3244 31,10% 79%
SOUFLANTE VA 204 30 58 25 380 8,835 29,45% 78,50%
VENTILATEUR VE 301 30 58 40 380 14,136 47,12% 89%
VENTILATEUR VE 302 30 58 42 380 14,8428 49,48% 89,50%
STATION DE POMPAGE
DESIGNATION REPERE PUISSANCE (KW) Courant(A) Courant(A) MESUREE TENSION (V) PUISSANCE MESUREE (KW) Taux de charge % Rendement %
POMPE PC 601 18,5 36 18 380 6,3612 34,38% 78%
POMPE PC 602 7,5 15 11 380 3,8874 51,83% 90%
POMPE PC 603 3 6 1,9 380 0,67146 22,38% 72%
POMPE/INCENDIE *** 11 21,5 16 380 5,6544 51,40% 90%
POMPE/INCENDIE *** 75 150 68 380 24,0312 32,04% 80%
ATELIER ENFUTAGE
DESIGNATION REPERE PUISSANCE (KW) Courant(A) Courant(A) MESUREE TENSION (V) PUISSANCE MESUREE (KW) Taux de charge % Rendement %
VENTILATEUR VE 407 160 325 160 380 56,544 35,34% 81%
VENTILATEUR VE 404 90 181 94 380 33,2196 36,91% 82%
VENTILATEUR VE 405 90 180 91 380 32,1594 35,73% 81%
VENTILATEUR VE 406 30 58 52 380 18,3768 61,26% 91%
VENTILATEUR VE 501 30 58 56 380 19,7904 65,97% 91%
VENTILATEUR VE 502 11 21,5 16 380 5,6544 51,40% 90%
POMPE A VIDE PA 501 11 21,5 17,2 380 6,07848 55,26% 90%
VENTILATEUR VE 1000 30 58 36 380 12,7224 42,41% 89%
VENTILATEUR M 150 18,5 36 15,5 380 5,4777 29,61% 79%
DENSIFIEUR DS 501 4 8 3 380 1,0602 26,51% 75%
DENSIFIEUR DS 502 4 8 4,1 380 1,44894 36,22% 82%
COMPRESSEURS
DESIGNATION REPERE PUISSANCE (KW) Courant(A) Courant(A) MESUREE TENSION (V) PUISSANCE MESUREE (KW) Taux de charge % Rendement %
COMPRESSEUR VP 701 75 148 60 380 21,204 28,27% 78%
COMPRESSEUR VP 702 75 148 68,5 380 24,2079 32,28% 80%
COMPRESSEUR VP 703 63 125 80 380 28,272 44,88% 89%
Item TAG Equipement MARQUE TYPE/MODEL KW A V B3/B5 n° SERIE Vitesse DEMARRAGE CELLUL DEPAR COURANT PUISSANCE TAUX DE RENDEMENT
MCC TAG CH E T MESUREE (A) MESUREE (V) CHARGE %
1 103 chargeur de disque Y2-160M-6 7,5 17,5 380 2976 970 103D AA29 D4 14 380 66,68% 90,50%
Séparateur
2 105
électromagnétique 105D AA29 380 #DIV/0!
3 106 Tamis vibrant Y2-160M4 11 22,5 380 8003 1460 106D AA29 D1 20 380 64,95% 90,50%
4 107 Concasseur à percussion YAE200L-4 30 56,8 380 9218 1470 107D AA29 D8 48 380 57,15% 90,00%
pont roulant de type
5 101A
GRAB 380 #DIV/0!
Moteur translation1 WEIHUA YZR160M1-6 5,5 15 380 20111581 935 7,2 380 46,76% 89,00%
Moteur translation2 WEIHUA YZR160M1-6 5,5 15 380 20111580 935 7,3 380 47,41% 89,00%
Moteur MD WEIHUA YZR180L-6 15 33,8 380 20111572 962 34 380 80,97% 92,00%
Moteur OF WEIHUA YZR180L-6 15 33,8 380 20111574 962 32 380 76,20%
Moteur translation
WEIHUA YZR132M-6 3,7 9,2 380 20111577 908
chariot 4,9 380 47,30%
pont roulant de type
101B
GRAB 380 #DIV/0!
Moteur translation1 WEIHUA YZR160M1-6 5,5 15 380 935 380 0,00%
Moteur translation2 WEIHUA YZR160M1-6 5,5 15 380 935 380 0,00%
Moteur MD WEIHUA YZR180L-6 15 33,8 380 962 380 0,00%
Moteur OF WEIHUA YZR180L-6 15 33,8 380 962 380 0,00%
Moteur translation
WEIHUA YZR132M-6 3,7 9,2 380 908
chariot 380 0,00%
26 104-1 convyeur a bande TDY 4 7,9 64568 1m/s 104-1D AA29 D3 7 380 62,51%
27 104-2 convyeur a bande TDY 4 7,9 S467 1m/s 104-2D AA29 D2 4,5 380 40,19%
28 104-3 convyeur a bande TDY 4 7,9 S4802 1m/s 104-3D AA29 D5 4,6 380 41,08%
29 108-1 convyeur a bande TDY 4 7,9 S4566 1m/s 108-1D AA29 D6 7,3 380 65,19%
30 108-2 convyeur a bande TDY 7,5 15 S4637 1m/s 108-2D AA29 D7 6,2 380 29,53%
31 108-3 convyeur a bande 380 #DIV/0!
33 215A pompe gasoil MINLI Y100L1-4 2,2 5 380 295695 1430 215AD AA27 D5 380 0,00%
34 215C ventilateur bruleur four T.P.A.M Y160M2-2 15 29,4 380 125124 2930 215CD AA27 D3 380 0,00%
5-50Hz
8 202 convoyeur entree four YVP132-S4 5,5 12,7 380 41283
variable Variateur 202D AA26 D1 3,8 380 24,68%
50 C203a ventilateur FOUR SIMO Y4503-2 450 31,7 10Kv G108001 2975 Variateur 21 380 1,67%
C203b ventilateur FOUR SIMO Y4503-2 450 31,7 10Kv G108002 2975 Variateur 6,5 380 0,52%
convoyeur a bande retour
15 212
scorie 212D AA27 D1 380 #DIV/0!
pompe a boue lavage des
16 213a HB Y2-132S1-2 5,5 11,1 380 1109336 2900
gaz RF 380 0,00%
pompe a boue lavage des
213b HB Y2-132S1-2 5,5 11,1 380 1109329 2900
gaz RF 380 0,00%
ventilateur lavage des gas Changyao
17 220 Y132M-4 7,5 15,4 380 010559 1470
RF electrical 5MCC75AA27 D2 380 0,00%
pompe eau refroidissment
18 214a SBL Y2-160L-4 15 30 380 YK3582 1460
tombour 604BD AA28 D4 380 0,00%
pompe eau refroidissment
214b SBL Y2-160L-4 15 30 380 YK3583 1460
tombour 604AD A27 D4 380 0,00%
Ventilateur de la tour de
19
refroidissement at four 380 #DIV/0!
216a pompe de recyclage 90 kw ZHONGAI Y280M-2 90 167 380 0056 2970 380 0,00%
216b pompe de recyclage 90 kw ZHONGAI Y280M-2 90 167 380 0055 2970 380 0,00%
217a pompe1 NAPO4 YS1134 0,55 1,55/? 380/220 B 1400 380 0,00%
217b pompe2 NAPO4 YS1134 0,55 1,55/? 380/220 B 1400 380 0,00%
218 ventilateur acetyline XPC-1100 1,1 2,8 380 P 2800 380 0,00%
moteur distributeur
219 YS6314 0,12 0,76/0,44 220/380 B 1400 380 0,00%
acetyline
sas de decharge 1
SS205A SN Y100L2-4 3 6,8 380 P 11288 1430
chaudiere 603D AA28 D3 380 0,00%
sas de decharge 1
SS205B SN Y100L2-4 3 6,8 380 P 11292 1430
chaudiere XF002 AA25 D5 380 0,00%
sas de decharge 1
SS205C SN Y100L2-4 3 6,8 380 P 01211 1430
chaudiere XF001 AA25 D2 380 0,00%
modèle puissanc nombr Dimensio surfac prix Couraprix Tensio poid Courant Tensio
e e ns e total unitaire nt total n s de n de
unitaire Nomin Nomin unit court- circuit
w al al circuit ouvert
Imppt Vmppt Icc Uco
Suniva 285 751 1,66*0,99 1233,8 2903,37 2179768 8.93 31.9 18 9.71 38.9
OPT285- *0,034 1859 ,7
60-4-
100
Silver
Mono
Solar
Panel
250W 250 856 1,652*0,9 1399,7 2451,82 2098467 8,12 30,8 20 8.66 37.90
module 9*0,035 7462 5 ,98
Schott
PERFOR
M-POLY-
250 poly
Astroner 315 680 1,956 1322,0 2951,75 2007196 8.8 35.83 23 6.98 41.
gy *0,994*0, 9952 95 ,46
ASM661 050
2P-315
Silver
Poly
Solar
Panel
Annexe 14 : Comparaison entre plusieurs modules PV