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AVANT–PROPOS

Au terme de notre expérience professionnelle, il nous est précieux de commencer ce rapport


de stage par remercier infiniment tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à
notre formation au cours de ce stage.

Nous tenons à remercier en premier lieu, Notre Seigneur Jésus-Christ pour le souffle de vie et
sa protection envers nous ;

Nous tenons à présenter nos gratitudes, les plus sincères à Monsieur Michel NKFUTELA;
Directeur provincial de l’Office Congolais de Contrôle, siège de la province Orientale
démembrée à Kisangani (O.C.C/Kisangani) pour la faveur qu’il a portée à notre égard ; de
nous accepter au titre de stagiaire au sein de l’O.C.C /Kisangani ;

Aussi nous remercions les responsables de toutes les divisions et services de


l’O.C.C/Kisangani, en particulier Monsieur Aimé CHUVI ; Daniel MUTEBA ; Joseph
LIHANDA ; Hervé BELAKO.

Nous remercions également l’ensemble des agents de l’O.C.C/Kisangani, pour l’hospitalité,


l’assistance et les conseils qu’ils nous ont prodigués au cours de ce stage d’un mois ; nous
pensons en particulier à monsieur Joseph LOLEKE ; Ben DILENGA ; Papy MBUYAYA et
les autres.

Nous ne pouvons tourner cette page sans pour autant remercier les autorités académiques de
l’Institut Facultaire des sciences Agronomiques de Yangambi à Kisangani (I.F.A-
Ybi/Kisangani), ainsi qu’à tous les professeurs, chefs de travaux, assistants et tous les autres
personnels de l’I.F.A-Ybi/Kisangani.

Nos remerciements à nos parents ; Emmanuel AYOGA et Jeannine NDIWA pour leur
affection envers nous ;

Notre profonde gratitude s’adresse à notre famille, pour son soutien tant matériel, spirituel que
morale ;

Nos remerciements s’adressent en fin à nos compagnons de stage et de lutte en science, avec
qui nous avons travaillé parfois dans des bons et mauvais moments. Particulièrement nous
pensons à Patrick AZWA ; Trésor YENGA ; Bonheur BALUMISA Monique LITITIYO ;
Charline KAHAMBU ; Héritier NGALAKPA ; Antoinette SANAKUTA ; Martine
AKOBANONO ; Serge DRAMANI ; Merveille KAMARA ; Crépin BOSAKO ;
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Lister BAFINDA ; Jean-Louis MADIMBORI ; Jean-Paul LUSI ; Claude MOZIGA ; Joël


AMAKPELE ; Jean-Louis LOSASE.

Enfin, que tous ceux qui nous ont aidé tant moralement que matériellement trouvent ici nos
sentiments de gratitude.

Augustin AYOGA MATUKA


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INTRODUCTION

Pour bien marier les théories apprises à l’université à la pratique, le législateur congolais a
prévu dans le programme de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (E.SU) que les
étudiants de chaque fin de cycle passent un stage de professionnalisation. Ce stage permet non
seulement d’associer la théorie à la pratique, mais également d’initier les étudiants futurs
cadres, à découvrir les réalités du monde professionnel, qu’ils auront à affronter dans un futur
proche.

Tout le monde parle de la qualité de tel ou tel produit ; en effet, nous partageons tous la même
vision que, consommer les produits de bonne qualité que ça soit alimentaire ou autres est le
souci majeur de tous. En R.D.Congo le service de l’Etat qui est doté du pouvoir de procéder
au contrôle de la qualité, de la quantité, et de la conformité c’est l’Office Congolais de
Contrôle (O.C.C); il a un rôle clé à jouer à cet égard.

C’est pourquoi, tenant compte de notre étude universitaire en cours de formation en sciences
agronomiques au département d’économie agricole, nous avons jugé bon d’effectuer notre
stage de professionnalisation d’un mois au sein de l’O.C.C/Kisangani pour une meilleure
formation et pour la mise en application des activités en conformité avec notre domaine.

Notre intérêt pour le choix de cet établissement public à caractère scientifique et technique qui
est l’O.C.C est né de notre souci majeur de vouloir comprendre aux mieux l’O.C.C, et
comment il fonctionne pour remplir en bien sa mission principale qui est de procéder aux
contrôles de la qualité, de la quantité et de la conformité en fin d’assurer la protection de la
population.

Notre stage au sein de l’O.C.C/Kisangani a eu une durée d’un mois allant, du 29 Mars au 10
Mai 2018 (30 jours ouvrables)

Hormis l’introduction, la conclusion et quelques suggestions, ce rapport comprend deux


chapitres, dont le premier parle de la présentation de l’O.C.C/Kisangani et le second parle du
déroulement de stage proprement dit.
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE


SIEGE DE KISANGANI

Ce présent chapitre parle de l’historique, de la situation géographique, de l’objet, des


objectifs, de la vision, des valeurs, et des missions de l’Office Congolais de Contrôle,
direction de province Orientale démembrée/Kisangani

I.1. Situation géographique


L’Office Congolais de Contrôle/ Direction de la Province Orientale démembrée/Kisangani est
situé au numéro 28 de l’avenue lac Kisale, quartier commercial, dans la commune de la
Makiso. Il est borné :
 Au nord par le bureau de liaison de l’Institut National d’Etude et de Recherche
Agronomiques (INERA-YANGAMBI) ;
 Au sud par l’ancienne société IKOMBELE ;
 A l’Est par le dépôt de la BRALIMA ;
 A l’Ouest par l’ex société AFUNET, actuelle U.A.C.

I.2. Historique de l’O.C.C


En 1949 fut implanté une branche locale de la Société Générale de Surveillance (SGS),
considéré à tort ou à raison comme ancêtre de l’O.C.C ; elle était une firme Belge qui
contrôlais la quantité et qualité des produits. Ce n’est ne qu’à l’époque du règne du feu
président Mobutu que la SGS a été commué à l’Office Zaïrois de Contrôle (OZAC) par
l’ordonnance loi N° 74/013 du 10 Janvier 1974. L’OZAC fut créé parce que la gestion
financière de la SGS échappait au contrôle du gouvernement zaïrois.

A Kisangani, l’O.C.C fut implanté sur demande de la Société Textile de Kisangani


(SOTEXKI), c’est lors de l’installation de la SOTEXKI en Juillet 1974 que l’O.C.C a été
implanté à Kisangani, suite à la demande des assureurs étrangers voulant finaliser les dossiers
des avaries des matériels à l’importation. La mission traditionnelle de l’O.C.C était de
procéder au contrôle des exportations, des importations et de la production locale.
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L’histoire de l’O.C.C est marquée par trois phases que voici :

1ère phase : de 1949 à 1974

Pendant cette période le contrôle se faisait de gré à gré, c’était à la demande et non une
obligation. En 1975 on avait instauré le contrôle avant embarquement en sigle « C.A.E »,
pour des contrôles de change et de protection sanitaire.

2ème phase : de 1974 à 2005

Ici le contrôle ne se faisait plus à la demande de l’opérateur économique, mais était devenu
obligatoire tant à l’importation qu’à l’exportation sous la responsabilité de l’O.C.C et la
vérification avant embarquement des marchandises importés était organisé en partenariat avec
la SGS dont le siège se situait à Genève, en Suisse. Pour importer, il fallait souscrire à une
licence à la banque ou déclaration préalable à l’importation. C’est cette licence qui permet à
l’opérateur économique d’importer les marchandises.

L’opérateur économique après avoir souscrit la licence, cela permet à l’O.C.C de


communiquer avec son partenaire la SGS par la délivrance d’une Attestation de Vérification
(A.V), après contrôle des marchandises. L’utilité de l’A.V était pour faire savoir la vraie
quantité des marchandises ; les différentes marchandises qui se trouvent à la cargaison ; la
valeur des marchandises ainsi que la qualité.

3ème phase : de 2005 à nos jours

L’O.C.C entre dans la conquête plurielle d’accréditation à l’échelle internationale suivant les
normes internationales. Actuellement l’O.C.C est membre correspondant de l’Organisation
Internationale de Normalisation (I.S.O) ; il est membre du programme des pays affiliés à la
Commission Electrotechnique Internationale (C.E.I) ; il est aussi membre de l’Organisation
Régionale Africaine de Normalisation (O.R.A.N), toutes ces organisations sont régies par des
normes.

L’O.C.C change des partenaires ; son nouveau partenaire s’appelle Bureau International de
Vérification en Afrique Centrale (BIVAC), pour les vérifications avant embarquement des
Importations. Il est également affilié à VERITASSE, qui est une société de surveillance en
France.
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L’O.C.C s’autofinance à travers ses différentes prestations et se base du principe selon


lequel ; pas de perception sans prestation.

I.3. Vision de l’O.C.C


La vision de l’O.C.C est d’être un organisme LEADER reconnu internationalement pour
soutenir les efforts du développement économique, industriel et de progrès social en
République Démocratique du Congo.
I.4. Mission de l’O.C.C
L’Office Congolais de contrôle a pour mission de :
 Préserver les intérêts économiques en assurant les contrôles de qualité, de quantité et
de conformité de toutes les marchandises ;
 Analyser les échantillons et produits pour protéger les clients ;
 Garantir la sécurité des installations, machine, appareils, travaux, et étalonnages ;
 Prévenir les sinistres et procéder au constat des dommages ou des avaries ; et
 Exercer toutes opérations quelconques se rapportant directement ou indirectement à
son activité légale, sauf les opérations d’achat en vue de la revente.

I.5. Objet de l’O.C.C


L’O.C.C a pour objet de procéder au contrôle de la quantité, de la qualité, et de la conformité
pour assurer la protection des consommateurs.

I.5. Objectifs de l’O.C.C


Les objectifs sont de procéder en tant que tierce partie à l’évaluation de la conformité, à
l’occurrence l’inspection, la certification, les analyses et la métrologie, en se référant aux
standards nationaux et internationaux. A cet effet, l’Office Congolais de Contrôle effectue
notamment :
 Le contrôle de tous les produits fabriqués localement ;
 Le contrôle de la qualité de toute marchandise à l’importation et à l’exportation ;
 Le contrôle technique de tous les appareils et travaux ;
 La vérification et l’étalonnage des instruments des mesures ;
 La certification de la qualité des produits autres que les matières précieuses ;
 La prévention et constat des sinistres et avaries.
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I.6. Valeurs de l’O.C.C


Les valeurs de l’O.C.C se résument sur l’écoute clients ; l’O.C.C existe grâce aux clients, il
doit en permanence comprendre et anticiper leurs besoins/attentes et aller au-delà des
exigences exprimées. Il doit également créer la confiance par la compétence, l’intégrité,
l’honnêteté, la transparence, l’impartialité et l’indépendance prouvées dans une organisation
de qualité.

I.7. Statut de l’O.C.C


Autre fois, lors de sa création par l’ordonnance loi N° 74/013 du 10 Janvier 1974, l’O.C.C
était une entreprise publique à caractère technique et commercial, mais lors de la réforme des
entreprises en 2009, l’O.C.C est devenu un établissement public à caractère scientifique et
technique par le décret N° 42/09, doté de la personnalité juridique, et placé sous la tutelle du
ministère de commerce.

I.8. Organisation administrative et organigramme de l’O.C.C/Kisangani


Le siège de la Direction de la Province Orientale englobe les Divisions ci-après :
 Division Administrative et Financière ;
 Division Inspection des Produits à l’Importation
 Division Inspection des Produits à l’Exportation ;
 Division contrôle des systèmes information ;
 Division Coordination des Agences et Suivi ;
 Division contrôle de l’environnement ;
 Division Laboratoire ;
 Division contrôles techniques ;
 Division contrôle des hydrocarbures.
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ORGANIGRAMME DE L’OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE DE LA PROVINCE DE LA THSOPO/KISANGANI

Direction Provinciale

Secrétariat

Service juridique
Sce Statistiques & Sce Médico-social Sce Relation Publique
Archives

Division Division des syste. Division Cont. Division Division


Division Division Adm. Division Cont.
D’information Insp. Prod.
Division
LABO Coordination & Fin Des hydrocarbures Envir. Insp. Prod. à
à l’Export Contrôle
l’Import
Techniques
Sce Prod. s
Sce Assist. Sce Manag.,
Chim& Génie Suivi Adm. Sce Admin. Sce Import Sce
Tech.,supp aux Regl, Sce
Chique & Fin utilisat
&Dév.durab Export Métrologie
Sce Contr
Amont Pétr le
Sce Suivi
Sce Sce Prod.
Sce Syst.Rés.& Sce Controles
Microbiologie Sce Fiscalité Sce Marpol Emissions Locale
Exploratoire Techniques
Télecom Documents
Sce Contrôle
Sce Agro- Aval Pétr. Sce Dév. & Sce Insp.
Sce Insp. & Sce Commis.
alimentaire Intégration des d’Avaries Prod.
Sce Audit Envir.
Applic. Minier
Logistique
Sce Réception Sce Contrôle
et Traitement
Sce Prév.et Sce suivi Sce Emission
Soutage& Avit. Gestion des
des Mouvement Documents
échantillons risques March.
Sce Prod.
Pharma &
Cosmétique

Source : OCC-Kisangani, (2018)


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CHAPITRE DEUXIEME : DEROULEMENT DE STAGE PROPREMENT DIT

Dans ce chapitre, nous parlons du déroulement de notre stage à l’Office Congolais de


Contrôle, siège de la province Orientale démembré. Nous parlons du déroulement du stage en
expliquant comment fonctionne l’Office, tel qu’il nous a été expliqué auprès de différents
agents des divisions, services, sections et postes que nous avons passé.

Le stage que nous avions effectué avait une durée de 30 jours ouvrables allant du 29 Mars
2018 au 10 Mai 2018.

II.1. CALENDRIER DE STAGE


Pour une bonne harmonisation du déroulement de stage, il nous a été donné un planning de
stage académique par le service administratif ; les activités a réalisées étais reparti de la
manière suivante :

I. DIVISION INSPECTION DES PRODUITS A L’IMPORTATION : 10 Jours


 SIPIA : 1 jour
 Mouvement Marchandises : 2 jours
 Post Dokolo : 1 jour
 Cellule BIVAC : 1 jour
 Section Centre-Ville : 2 jours
 Poste ONATRA : 1 jour
 Service Hydrocarbure : 1 jour
 Entrepôt Public : 1 jour
II. DIVISION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE : 8 Jours
 Service Financier : 4 jours
 Service Logistique : 1 jour
 Service Administratif : 3 jours
III. DIVISION INSPECTION DES PRODUITS A L’EXPORTATION : 5 Jours
 SIPE : 1 jour
 Production Locale : 2 jours
 Section BRALIMA : 2 jours
IV. SERVICE JURIDIQUE : 1 jour
V. SERVICES EMISSION DOCUMENTS : 1 jour
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VI. DIVISION COORDINATION DES AGENCES ET SUIVI : 3 jours


 Service Suivi Exploitation : 1 jour
 Service Suivi Administration et Financier : 2 jours
VII. DIVISION LABORATOIRE : 1 jour
VIII. DIVISION CONTROLE TECHNIQUE : 1 jour

II.2. DIVISION ADMINISRATIVE ET FINANCIERE


Cette division est dirigée par le Directeur Administratif et Financier (D.A.F), il est suivi par le
Directeur Administratif Adjoint (D.A.F.A), le D.A.F coordonne donc tous le service de cette
division. Elle est composée des services suivants :

 Service administratif ;
 Le service financier ;
 Service logistique.

II.2.1.SERVICE ADMINISTRATIF (SAD)


Ce service est chapeauté par le Chef de Service ayant comme appellation (SAD) et un Chef de
Bureau appelé (BAD) c’est-à-dire Chef de Bureau Administratif, ceux-ci ont une tâche
principale, la gestion du personnel et l’administration.

1. Les principales attributions


 Exécuter les attributions reçues du Chef de la Direction et de la Division ;
 Veiller à la gestion du personnel de l'Office en vue de garantir la paix sociale par une
bonne application des dispositions légales et conventionnelles en matière du travail et
par une politique saine (rationnelle) et objective en matière de la gestion du personnel;
 Procéder à la paie et dresser le rapport relatif à la hiérarchie ;
 Traiter le document administratif selon l’annotation du DAF ;
 Appliquer la politique sociale de l’Office ;
 Veiller à la discipline, ponctualité et à la régularité des agents (personnel) ;
 Contrôler la présence des agents en dressant une liste sur laquelle chaque Agent signe
à l’arrivée tout comme au départ (soit de 8h00 à 16h00) ;
 Fournir les éléments nécessaires à l’élaboration de prévision budgétaire ;
 Programmer l’encadrement de stagiaire dans l’entité ;
 Dresser le rapport mensuel ;
 Préparer et finaliser les fiches de cotation des Agents ;
 Préparer et finaliser le planning et les attestations de congé annuel;
 Initier le BED (bon d’engagement de dépense) ;
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 Tenir le classement des différents rapports administratifs ainsi que les différentes
correspondances (internes, reçues et expédiées) ;
 Préparer le relevé de présence mensuelle et IK (Indemnité Kilométrique) ou IAV
(Indemnité Amortissement Véhicule) puis le remettre à la Direction Générale pour
calculer le salaire des Agents.

Voici les différents documents de travail utilisé au Service Administratif :

 Liste de présences ;
 La convention collective de l’entreprise ;

CATEGORIES GRADES
Catégorie 1 C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8 C9
Catégorie 2 M1 M2 M3 X X X X X X
Catégorie 3 CS1 CS2 CS3 X X X X X X
Catégorie 4 FP FPP X X X X X X X
Catégorie 5 S/D DIR ADJ DIR X X X X X X
 Le bon de soin médicaux sociaux et ;
 Le code de travail
Ce Service détient certains classeurs,

 Classeur de lettres reçues de la direction générale et de tierces personnes ;


 Classeur de lettres expédiées ;
 Classeur de notes de service ;
 Classeur de correspondances internes ;
 Classeur de stage des étudiants ;
 Classeur de dossier disciplinaire.

2. Les Grades à l’Office Congolais de Contrôle


A. Nomenclature des grades à l’Office Congolais de Contrôle
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A. CATEGORIE DE GRADE

Il y a cinq catégories de grades


 Echelonnée: tout agent qui n’a pas un diplôme d’état ;
 Maitrise : tout agent qui a un diplôme d’Etat ou son équivalent ;
 Cadre Subalterne (CS)
 CS1 : Diplôme de graduat ;
 CS2 : Diplôme de Licence ;
 CS3 : Diplôme de Thèse
 Cadre Supérieur
Fondé de Pouvoir(FP) : lorsqu’un agent a une promotion c’est-à-dire une augmentation de
grade suivant les anciennetés.
Fondé de Pouvoir Principale (FPP)
 Cadre de Direction

3. LES CONGES

Type de congé
 Congé annuel ou congé de reconstitution physique c’est un congé qui est accordé
lorsqu’un agent preste pendant une année. Les employés bénéficient d’un congé dont
la durée est fixée à l’article 59 de la convention collective de l’entreprise.

 Les employés de commande et de direction ont une durée de 32 jours ouvrables de


congé augmenté de 3jours par tranche de 5ans d’ancienneté sans pouvoir dépasser
une durée maximum.
 Les employés de Maitrise et de collaboration ou cadres subalternes ont une durée
de 30jours ouvrables de congé augmenté de 3jours de 5ans d’ancienneté sans
pouvoir dépasser une durée maximum de 15jours.
 Les employés d’exécution ou échelonné ont une durée de 25jours ouvrables de
congé augmenté de 3jours par tranche de 5ans d’ancienneté sans pouvoir dépasser
une durée maximum de 15jours.

 Congé de circonstance :

 Congé de Maternité ;
 Congé de mariage d’un agent ou de l’enfant d’un agent;
 Congé de déménagement
 Congé en cas de décès (5jours en cas de décès d’un membre de famille proche,
2jours en cas de décès d’un membre de famille élargie) ;
 Congé de Maladie.

Le service administratif est là pour faire respecter la convention collective de l’entreprise.


Tout agent ne doit pas agir à la contre de la convention.
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II.2.2. SERVICE FINANCIER


Le service financier comprend à son sein 4 bureaux que voici :

 Bureau fiscalité ;
 Bureau facturation et recouvrement ;
 Bureau comptabilité
 Bureau budget

II.2.1.1. BUREAU FISCALITE

A. Identification du poste

Le service financier dépend du D.A.F, il entretient de relation hiérarchique directe avec le


D.A.F ; ce service entretient une relation verticale c'est-à-dire supervision sur les agents se
trouvant dans le même service et des relations horizontales c'est-à-dire avec d’autres division
et services.

B. Description du poste

Ce service a comme tâches :

 Exécuté les instructions du D.A.F ;


 Traiter les dossiers liés à la comptabilité et à l’exploitation ;
 Procéder à la facturation de toutes les prestations de l’O.C.C
 Tenir (gérer) les fiches de l’Institut National de Préparation Professionnelle (I.NP.P) et
Institut National de Sécurité Sociale (I.N.S.S) ;
 S’occupe de suivi de paiement de service de l’Etat (I.N.S.S ; I.N.P.P), moyennant
réception des preuves;
 Rendre compte régulièrement de l’évolution des activités ;
 Exécuter d’autres tâches relatives à son emploi à la demande de la hiérarchie.
C. Définitions de quelques concepts
 Fiscalité : désigne l’ensemble de lois, mesures qui régissent le domaine fiscal d’un
pays,

La fiscalité joue un rôle important et déterminant dans l’économie et développement d’un


pays. Elle participe en effet au financement de besoin de l’Etat.

 Impôts : il peut être compris par ces 4 éléments :


 C’est un prélèvement pécuniaire ;
 C’est un prélèvement obligatoire effectué par voie d’autorité, par l’administration
sur le fondement de ses prérogatives de puissance publique ;
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 Prélèvement effectué à titre définitif ;


 Prélèvement sans contre-parti immédiat.

Pour exister l’Etat a besoin de l’argent, à cet effet il y a plusieurs sources de financement
de caisse de l’Etat entre autre les paiements de taxes et des impôts, Cotisation sociale.

Ce sont aussi de prélèvements obligatoires mais avec contrepartie ; en R.D.C, c’est le cas
de l’Institut National de Sécurité Sociale (I.N.S.S) et l’Institut National de Préparation
Professionnelle (I.N.P.P).

L’I.N.S.S est un établissement public qui s’occupe des fonctionnaires retraités en R.D.C

L’I.N.P.P c’est aussi un établissement public de renforcement de capacités des agents des
établissements public et privés, à travers les formations et stages.

Autres ressources :

 Les redevances : c’est une rente, somme payable à termes fixes, généralement en
contrepartie d’un service ;
 Recettes administratives (DGRAD) ;
 Revenus des entreprises publiques de l’Etat (Ministère de portefeuille) : C’est celui
qui gère les entreprises de l’Etat.
 T.V.A : la T.V.A a remplacé la contribution sur le chiffre d’affaire (C.C.A), c’est un
impôt indirect sur la consommation des biens et services. Elle s’applique aux activités
économiques à titre onéreux et exercée de manière indépendante.

Le montant de la T.V.A est proportionnelle au prix de hors taxes de 16%.

N.B : Les importations sont frappées de T.V.A, mais les exportations sont exemptées de la
T.V.A.

Extraction de T.V.A a l’O.C.C

Les documents de base qu’on donne lorsque quelqu’un paye à l’O.C.C sont les reçues-caisses
et les factures.

Le montant se trouvant sur les reçus est la valeur brute et on extrait la valeur nette par les
formules suivantes :

Vnette
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T.V.A

Vbrute = + T.V.A

A titre illustratif nous avons fait l’exercice suivant :

A la date de 2 Janvier, l’operateur BUSIRA LOMAMI avait payé 932.500 CDF, calculer la
valeur nette, T.V.A et la valeur brute.

Solution

= CDF 128620, 69; Valeur brute = CDF 803879, 31+ CDF 128620, 69 = CDF 932500

II.2.1.2. BUREAU FACTURATION ET RECOUVREMENT

A. Facturation

La facturation vient de mot facture, qui est un document repère pour dire que tel client doit à
l’O.C.C.

Il y a 2 sortes de facture à l’O.C.C :

 La facture comptant
 La facture à terme
1. Facture comptant

C’est lorsque le paiement se fais cach, accompagné de l’émission d’un reçu caisse dont le
numéro de ce reçu est répercuté sur la facture pour témoigner de la mention cache.

2. Facture à terme

C’est lorsque le paiement est à crédit, naturellement moyennant l’échéancier de 8 jours. Pour
que le bureau de facturation arrive à facturé, on reçoit les données de 4 divisions qui sont :

 La division laboratoire ;
 La division inspection de produit à l’importation ;
 La DIPE ;
 La division technique ou métrologique.
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Exemple 1 : la division laboratoire envoie les analyses du savon Tembo, elle dit que l’analyse
coute 90 dollars.
~ 15 ~

90 100

X 16

Exemple 2 : l’eau Aquakis, les analyses disent que c’est 120 $

120 100

X 16

Apres facturation, le bureau facturation envoi les factures au bureau recouvrement.

B. Recouvrement

Ici, on fait le suivi de toutes les créances de l’O.C.C ; le bureau recouvrement reçoit les
factures de bureau facturation, accuse réception et le transcrit dans le carnet de transmission,
en suite le chargé de recouvrement va le déposé auprès de client, moyennant accusé de
réception et enfin ils se conviennent sur l’échéancier que la facture sera honoré c'est-à-dire
que la date à laquelle la dette sera payée ; et à la fin du mois on établit le rapport mensuel
qu’on appelle en courts clients.

Ce rapport se fait mensuellement, trimestriellement, semestriellement et annuellement.

II.2.1.3. BUREAU COMPTABILITE

Il est dirigé par un chef de bureau comptabilité, ce service est chargé de l’application des
instructions financières et assure la réalisation optimale de tous les problèmes d’ordre
financier du siège et des agences.

La comptabilité reçoit le BED (Bon d’Engagement des Dépenses) pour les imputations
(attribuer un numéro de compte sur le BED)

La liste de numéro de compte qui est tirés dans le plan comptable générale du système
OHADA.

Ces numéros de compte et sous compte sont les suivants :

Compte de classe 2 : c’est le compte d’investissement et immobilisation

 Compte 23 : Bâtiment, installation et aménagement


 Sous compte 238010 : aménagement bâtiment
~ 16 ~

 Compte 24 : matériels
 Sous compte 244110 : matériels de bureau
 Sous compte 244210 : matériels informatiques
 Sous compte 244410 : mobilier de bureau

Compte de classe 4 :

 Compte 40 : fournisseur
 Sous compte 422101 : nette à payer/salaire
 Sous compte 421310 : prêt scolaire
 Compte 43 : organismes sociaux
 Sous compte 431351 : I.N.S.S (Institut National de Sécurité Sociale).
 Sous compte 431381 : I.N.P.P (Institut National De préparation Professionnelle)
 Compte 44 : Etat
 Sous compte : 447201 : impôt personnel sur le revenu
 Sous compte : 444101 : T.V.A. du

Compte de classe 5 :

 Compte 58 : virement de fond


 Sous compte 585001 : virement de fond de caisse a banque

La classe 6

 Compte 60 : achat et variation de stock


 Sous compte 6042 : matériels combustibles
 Sous compte 603202 : fourniture laboratoire
 Sous compte 603301 : fourniture de bureau
 Sous compte 603302 : fourniture informatique
 Sous compte 603305 : petit matériels et outillage
 Sous compte 603306 : produit d’entretient
 Sous compte 603307 : pièce de rechange
 Sous compte 603308 : tenu et habits
 Sous compte 605101 : eau bâtiment
 Compte 61 : transport consommé
 Sous compte 6181 : frais de voyage et de déplacement
 Sous compte 614001 : course de service agent
 Sous compte 616002 : expédition courrier
 Sous compte 614002 : course de service cadres
 Compte 62 : service extérieur A
 Sous compte 621 : sous-traitance
 Sous compte 624 : entretien, réparation et maintenance
 Sous compte 625 : prime d’assurance
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 Sous compte 627 : publicité, publication, relation publique et promotion


 Sous compte : 6222 : loyer et charge locative
 Sous compte : 6223 : location matériel et outillage
 Sous compte : 628101 : frais de téléphone et communication
 Sous compte : 628301 : frais photocopie, reliure et reproduction
 Compte 63 : service extérieur B
 Sous compte 637 : rémunération personnelle extérieur a l’entreprise
 Sous compte 6318 : frais bancaire
 Sous compte 6324 : honoraire
 Sous compte 6384 : frais de mission
 Sous compte 632501 : frais acte de justice et notariat
 Sous compte 638301 : frais de restauration
 Sous compte 638303 : frais d’hôtel
 Compte 64 : impôts et taxes
 Sous compte 641801 : redevances, page et autres taxes
 Sous compte 646301 : impôts sur véhicule
 Compte 65 : autres charges
 Sous compte 658103 : émoluments mandataires
 Sous compte 654201 : rafraichissement et collation
 Compte 66 : charge du personnel
 Sous compte 6614 : décompte finale
 Sous compte 661702 : colis aux agents (cadeaux)
 Sous compte 663861 : frais de mutation
 Sous compte 668101 : délégation syndicale
 Sous compte 668401 : soins médicaux
 Sous compte 668402 : produits pharmaceutique
 Sous compte 668403 : frais lunette médical
 Sous compte 668405 : frais de funéraires
 Compte 67 : autres frais financier et charge assimilé
 Sous compte 674101 : intérêt débiteur

Classe 8 :

 Compte 83 : charge hors activités ordinaires


 Sous compte 831002 : activités sportives
 Sous compte 831003 : manifestation, fête et anniversaire O.C.C
 Sous compte 831004 : aide financière (en cas de décès par exemple)
 Sous compte 831005 : prime de naissance et mariage
 Sous compte 831007 : eau et électricité cadre
 Sous compte 836001 : don et libéralité
~ 18 ~

A la fin de chaque mois le bureau comptabilité reçoit les documents (pièces) comptables, ces
documents sont :

 Le bon d’engagement de dépenses


 Reçu de caisse
 Bon de caisse
 Le bordereau de retrait et de versement
 Les copies de livres (journaux) de caisse

ETAPE DE REGROUPEMENT

On fait le regroupement de toutes les pièces comptable en sous compte ; une fois regroupé, on
établit la balance de vérification.

Les éléments qui constituent la Balance de Vérification (B.V) sont :

 Le solde antérieur
 Encaissement
 Décaissement
 Le solde du mois

Formules des éléments de la balance de vérification :

 Encaissement = Solde antérieur + Compte 58


 Décaissement =  compte de charge + les comptes de charge
 Solde du mois = Encaissement Décaissement

La balance de vérification c’est un exercice documentaire très important de la comptabilité,


car elle dégage un solde réel, elle vérifie s’il y a eu erreur, manquant de fond ou si le fond
était mal comptabilisé.

ETABLISSEMENT DES ETIQUETES

Les éléments qui constitue les étiquètes sont :

 Le numéro des journaux


 La date
 L’identité
 CDF ou USD
 Débit ou crédit

Après avoir reçu ses éléments cité ci-haut, on procède à la vérification de pièces de
justification, après on tire les photocopies de toutes pièces et ensuite intervient le triage. Les
~ 19 ~

pièces de justifications originales sont envoyées à la direction générale à Kinshasa pour le


dernier contrôle et les copies sont gardées aux archives.

LE RAPPORT D’ACTIVITE

Le rapport est fait sur base de tous le compte et sous compte opérant au cours du mois dont le
montant chiffré sont convertis en USD par le taux moyen qui s’obtient au plafond et le plus
bas divisé par 2 ; ensuite l’opération de 2 mouvement intervient c'est-à-dire encaissement 
décaissement, pour trouver le solde de la réalisation.

La vérification de chaque compte et sous compte de la prévision budgétaire annuel et ensuite


la réalisation.

En cas de dépenses de compte et sous compte les explications sont fournies sous forme de
commentaire pour démontrer les causes occasionnant ses déséquilibres par rapport à la
prévision annuelle ou mensuel dû à la réalisation.

ACTIVITES BANCAIRE

L’O.C.C loge se font dans 5 banques :

1. BCDC
2. FBNbank
3. BIAC
4. TMB
5. Rawbank

Il a 2 types de compte :

 Compte production (recette)


 Compte fonctionnement

Et il a 2 sortes de compte :

 Compte en USD et
 Compte en CDF

Les éléments qui constituent les activités bancaires sont :

 Extrait de compte : c’est un document bancaire qui renseigne tous le mouvement et


toutes opérations ayant été effectué de manière journalière et hebdomadaire ;
 Virement : c’est le mouvement de fond de la caisse vers la banque et vice-versa
 Transfert : c’est un mouvement de fond ou virement de fond d’une entité a autres ;
~ 20 ~

 Nivellement : signifie débiter un compte pour créditer un autre compte dans une
même banque ;
 Bordereau de retrait, bordereau de versement

Une fois que le bureau comptabilité reçoit les documents bancaires, on fait la passation de
l’écriture dans le livre de banque.

Pour une bonne compréhension nous avions fait un exercice sur la balance de vérification
d’un mois pris au hasard, l’exercice est le suivant :

Soient les données ci-après d’un mois :

Solde antérieur : CDF 582.018, 18

Encaissement : CDF ?

Décaissement : CDF ?

Solde du mois : CDF ?

23

58 .125.000, 00

60 FC 2. 769. 332, 00

61 FC 3. 780. 600, 00

62 FC 2. 404. 460, 00

63 FC 3. 236. 200, 00

64 FC 84. 000, 00

65 FC 2. 646. 400, 00

66 FC 4. 923. 284, 00

83 FC 1. 227. 550, 20

Résolution

Encaissement = ?

Encaissement = Solde antérieur + Compte 58 des recettes


~ 21 ~

Encaissement = CDF 582.018,18 + CDF 22.125.0001.00

= 22.707.018,18

Décaissement = ?

Décaissement =  compte de charge

Décaissement

Solde du mois = CDF 22.707.018,18  CDF 2.148.782.6, 20

= CDF 1.219.191,98

II.2.1.4. BUREAU BUDJET

1. Définition du budget

Le budget est un état prévisionnel des recettes et des dépenses, chiffrés et déterminés pour
l’année prochaine.

2. Rôle du budget
Il joue deux rôles à savoir :
 Saisie de la production ;
 Autorisation des dépenses.
3. Type des budgets
 Le budget de production ;
 Le budget des charges d’exploitation : qui comprend toute les charges lié au
fonctionnement de l’OCC ;
 Le budget d’investissement : qui concerne le bien durable dont l’utilisation est étalée à
moyen et long terme ;
 Le budget de trésorerie : qui comprend les encaissements (recettes) et les
décaissements (dépenses).

4. Finalité du budget

Le budget effectue son travail au quotidien et constitue un outil prévisionnel.


~ 22 ~

Le Budget a pour finalité :

 Prévision ;

 Piloter ;

 Contrôler les activités au cours d’une période donnée ;

5. Elaboration du budget
 L’élaboration à un aspect théorique et pratique ;
 L’élaboration du budget est annuelle dont l’exécution est mensuelle :
 Principe de l’élaboration : les chiffres contenus dans le budget doivent être
chiffrées respecter la réalité c’est-à-dire ils doivent tenir compte de
l’environnement, tenir des indicateurs macroéconomiques et sociaux.
 Comment élaborer le budget ?

Le budget est élaboré sur base de réalisation jusqu’à la fin septembre et vous allez estimer à
l’aide d’une formule les réalisations jusque fin Décembre. A l’aide de la projection à la fin
Décembre que vous allez obtenir les prévisions n+1.
Pour obtenir les prévisions n+1, il y a deux démarches à savoir :
 Estimer au hasard un coefficient multiplicateur qui doit tenir compte des
opportunités et menaces ;

 Déterminer au préalable la prévision n+1 que vous allez diviser avec la projection
fin Décembre pour obtenir le coefficient multiplicateur

 Recommandations de l’élaboration
Lors de l’élaboration, il faut déterminer le taux de réalisation voir même les écarts. Le taux de
réalisation permet de savoir si le plafond ou plancher approuvé par la direction générale a été
respecté.
6. Evaluation
Elle peut être trimestrielle, semestrielle ou jusqu’à fin septembre. L’évaluation du budget
consiste à procéder à faire le contrôle budgétaire au cours d’une période donnée afin de
ressortir les écarts ainsi que leurs causes. L’écart peut être positif ou négatif. L’évaluation
budgétaire consiste à la comparaison de prévisions budgétaires aux réalisations.
Généralement l’évaluation s’effectue pour tous les types de budget et de la manière suivante :
 Budget de production
L’écart est positif signifie que l’entreprise a produit plus c’est-à-dire qu’il a dépassé les
assignations budgétaires approuvées par la Direction Générale ;
~ 23 ~

L’écart est négatif : signifie que l’entreprise a produit moins c’est-à-dire qu’il n’a pas atteint
les assignations budgétaires.

 Budget de charges d’exploitation


L’écart est positif signifie que l’entreprise a réalisé plus de charges par rapport à ce qui a été
prévue c’est-à-dire qu’il a dépassé le plafond assigné.

L’écart est négatif signifie que l’entreprise a enregistré moins de charges c’est-à-dire il n’y a
pas eu dépassement de plafond assigné.

 Budget d’investissement
L’écart est positif signifie que l’entreprise a réalisé plus d’investissement.

L’écart est négatif signifie que l’entreprise a réalisé moins d’investissement.

 Budget de trésorerie
 Encaissement
L’écart est positif signifie que l’entreprise a dépassé le plancher des encaissements c’est-à-
dire il a plus encaissé par rapport à ce qui a été prévue.

L’écart est négatif signifie que l’entreprise a engagé moins de recettes c’est-à-dire qu’il a
moins encaissé ;

 Décaissement
L’écart est positif signifie que l’entreprise a engagé plus des dépenses ;

L’écart est négatif signifie que l’entreprise a engagé moins de dépenses.


Apres avoir dégagé les écarts et les causes interviennent les corrections en terme de nouvelles
décisions pour pourvoir remédier une situation donnée dans le souci d’améliorer.
7. Logiciel de gestion de crédit budgétaire et les engagements de dépenses (LGCBED)

 Ce logiciel a été conçu par le Chef de Service Adjoint Budget de la Division


Budget au sein de la Direction Générale.
 Ce logiciel permet d’exécuter le budget de charge d’exploitation et
d’investissement ;
 Ce logiciel permet de donner l’historique de toutes les opérations ou mouvement
durant une période donnée ;

 A travers son application de gestion des affichages et impression, il permet


d’obtenir la liste de compte, la prévision budgétaire annuelle ainsi que les charges
saisies en amont et réalisées en aval ;
~ 24 ~

 Il permet de donner le rapport mensuel et annuel ;

 Il permet d’appliquer la rigueur lors de d’exécution du budget.

8. Engagement de dépenses à l’OCC

Avant d’aborder ce point, il convient d’expliciter les concepts ci-après :


Engagement : c’est l’expression d’un besoin qui se rapporte au besoin de fonctionnement ;

Charges : l’engagement devient charges lorsque le Chef de Direction et le Chef de Division


Administrative et Financier donne leur approbation.

Dépenses : lorsqu’il y a décaissement ou paiement.


8.1. Circuit de circulation de BED
 Le Service Emetteur comprend :
 Le Service Logistique ;
 Le Service Administratif ou Bureau Administratif ;
 Bureau relation publique ;
 Bureau médico-sociaux ;
 La comptabilité : imputable comptable ;

 Budget

 Imputation budgétaire

 Enregistrement en amont dans le logiciel et en aval dans le registre ;


L’enregistrement en amont : C’est le contrôle budgétaire qui comprend les éléments suivant :

 Crédit mensuel ;
 Engagement antérieur ;
 Engagement demandé ;
 Le solde

Lors de contrôle budgétaire :

Si le crédit mensuel ou solde provisoire est supérieur au crédit demandé, le budget autorise les
dépenses.

 Si le crédit mensuel ou solde provisoire est inférieur au crédit demandé il y a deux


possibilité soit le budget renvoie l’exécution de la charge au mois prochain soit le
budget fait la rallonge de crédit budgétaire. La rallonge consiste à faire un appel au
crédit supplémentaire susceptible d’autoriser une dépense. La rallonge peut être de
1, 2, 3 et 4 mois.
~ 25 ~

Le Circuit de circulation de document à l’OCC donne les éclaircissements sur l’autorisation


de dépense à l’OCC.

 Bon d’engagement de dépense (BED) : c’est un imprimé de valeur qui permet à l’OCC
d’engager les dépenses

Le circuit de circulation de BED

II.2.3. SERVICE LOGISTIQUE

La logistique est compris comme étant l’ensemble de méthodes et des moyens relatifs à
l’organisation d’un service, d’une entreprise aussi comprenant les manutentions, les
transports, les conditionnements et parfois les comportements.
~ 26 ~

1. Composition

Le service Logistique est composé :

 D’un chef de service(SELO) et un chef de service adjoint ;


 D’un chef de bureau approvisionnement et ;
 D’un chef de bureau charroi automobile.

2. Relation
 Relation hiérarchique : le service logistique dépend du chef de la division administrative et
financière (DAF) ;
 Relation verticale : commande le chef de bureau de son service
 Relation horizontale : collabore avec les autres chefs de service.

3. Attributions
 Exécuter les instructions reçus du chef de sa division ;
 Entretenir les matériels, machines et autre appareil ;
 Assurer la maintenance de biens mobiliers et immobiliers ;
 Emettre le bon de commande et/ou bons de demande des travaux ;
 Acheter en cas de besoin les articles dont l’entité a besoin ;
 Dresser les rapports mensuels ;
 Rendre compte régulièrement de l’évolution de ses activités à son chef direct;
 Exécuter toutes tâches relatives à son emploi sur demande de la hiérarchie.

4. COMMENT ENGAGER UNE DEPENSE

Prenons le cas de l’entretien et la réparation d’un véhicule de service en panne :

 Le chauffeur fait rapport au chef de bureau charroi et celui-ci au chef de service logistique. Ce
dernier à la DAF.
 Le Chef de Service logistique reçoit les instructions du DAF et amène le véhicule au garage
pour réparation ;
 Le mécanicien (garage) établit une réquisition et suivi d’une facture Pro-forma ;
 La facture doit être approuvé par le Service Logistique et déposer au Secrétariat pour
introduire à la Direction ; de la Direction au Budget pour contrôle budgétaire (Imputation) et
le Budget transmet à la DAF pour demande d’établissement de B.E.D qui est le document
autorisant l’engagement des dépenses.

Voici le circuit de circulation de « B.E.D » :


~ 27 ~

5. CIRCUIT DE CIRCULATION DE BED

II .3. DIVISION INSPECTION DES PRODUITS A L’IMPORTATION


Cette division est dirigée par un chef de division et il est suivi d’un chef de division adjoint.

Cette division comprend les services suivants :

 Inspection des Produits à l’Importation et Avaries (SIPIA)


 Service Suivi Mouvement Marchandise.

A part ces 2 services cette division comprend également une cellule qu’on appelle Bureau
International pour Vérification en Afrique Centrale (BIVAC).

II.3.1. CELLULE BIVAC


La cellule BIVAC est animée par un personnel chef de service, à qui nous avons reçu tous les
détails liés au fonctionnement de celle-ci.

 Programme de Vérification des importations en RDC

Le gouvernement de la RDC a désigné BIVAC international le 01/02/2016 pour l’exécution


du nouveau programme de vérification des importations. Le BIVAC international a été créé
en 1828, cette société a existée déjà avant que le gouvernement de la RDC lui confie la
responsabilité de vérifié les importations au niveau de l’étranger pour sa part.

Depuis sa création, BIVAC international intervient comme prestataire de service dans le


programme de vérification des importations sur 5 continents. Filiale du groupe bureau
Veritas, BIVAC international est un leader mondial du contrôle et de l’inspection.
~ 28 ~

Par le biais de ses interventions, BIVAC international contribue à faciliter le commerce


international et en promouvoir le développement des pays qui utilisent ses services. En
réalisant l’inspection des marchandises avant embarquement, pour la douane BIVAC
international offre à ses clients le niveau d’assurance correspondant à leurs attentes. Le bureau
Veritas est l’une de société française le plus représentée à l’international. Son réseau mondial
représente plus de 1200 bureaux et laboratoire et 52000 collaborateurs dans 150 pays du
monde.

 Procédure
1. Pour la République Démocratique du Congo
a. License d’importation de biens (LIB)

L’importateur doit se rendre dans une banque agréée muni de sa facture pro-forma afin
d’ouvrir une licence d’importation de bien « LIB ». La facture pro-forma doit comporter
obligatoirement les coordonnées de l’exportateur (indispensable pour organiser l’inspection),
ainsi que le détail des produits et des valeurs. Les rabais, commissions et autres service relatif
à l’importation doivent être également indiqués. La licence d’importions des biens « LIB » est
remise au bureau de liaison BIVAC par la cellule D.G.D.A/O.C.C. Le bureau de liaison ouvre
le dossier du contrôle avant embarquement et lui attribue un numéro, qui restera la référence
unique jusqu'à l’émission de l’Attestation de Vérification, sur laquelle elle figure.

Les données de licence d’importation des biens « LIB » et de la facture pro-forma sont
enregistrées et transmises au Centre Régional du bureau Veritas (CR) (Centre de Relations
avec les exportateurs) qui sera responsable de l’organisation de l’inspection Physique le plus
proche. Il revient à l’importateur prévenir son fournisseur que toute importation en R.D.C est
subordonnée au contrôle obligatoire avant embarquement et qu’il devra fournir les documents
exigés par la société d’inspection.

2. Pays d’exportation
a. Contact avec l’exportateur

Dès réception des données transmises par le bureau de liaison BIVAC en R.D.C, le CR prend
contact avec l’exportateur pour organiser l’inspection des marchandises.

b. Inspection physique

L’inspection vérifie physiquement les marchandises enfin de s’assurer que celles-ci


correspondent au détail noté sur la facture pro-forma et la licence d’importation des biens
« LIB ». L’inspection se déroule en présence du représentant de l’exportateur qui consigne le
rapport. Au moment de l’inspection ou après, l’exportateur remettra : la facture finale, la liste
de colisage, le document de transport, les factures des frets et d’assurance-transport (d’autres
documents peuvent être nécessaires selon la nature des marchandises) afin que l’Attestation
de Vérification soit émise.
~ 29 ~

 Vérification documentaire/vérification de prix/classement tarifaire

Les experts du CR vérifient les prix des marchandises (conformité avec les méthodes de
comparaison de prix décrites dans les accords du GATT de 1994).

 Attestation de vérification

Lorsque la quantité, la qualité et le prix des marchandises sont conformes, ou lorsque celles-ci
fait l’Object de mesures correctives en cas d’anomalies, le CR émet une Attestation de
Vérification (AV). Les données de l’AV sont saisies par le CR et transmises au bureau de
liaison BIVAC en RDC pour impression sur papier sécurité, avant remise aux importations.

 Fourniture de l’Attestation de Vérification (AV)

L’Attestation de Vérification doit être représentée avec la déclaration en douane la facture


finale pour le dédouanement de la marchandise. Si l’inspection révèle de non-conformité non
corrigées, un avis de refus d’Attestation (ARA) est émis en lieu et place de l’AV et
l’information est transmise aux autorités compétentes.

II.3.2. SERVICE D’INSPECTION DE PRODUITS A L’IMPORTATION ET AVARIES


(SIPIA)

Ce service est dirigé par un chef de service qui est le SIPIA ; ce service s’occupe de
l’inspection des produits et d’avarie. Il est composé des sections suivantes :

 Section Quai ;
 Section Point Kilométrique 23 (PK23).
A. Section Quai

La section quai est dirigée par un chef de section ; cette section s’occupe de tout ce qui se
passe au bord du fleuve Congo. Elle est composée des postes ci-après :

 Entrepôt Public ;
 Poste de port public, appelé poste ONATRA et ;
 Poste des ports privés, appelé poste DOKOLO.

A.1. Poste de l’entrepôt Public

Il est dirigé par un chef de poste ; dans ce poste on utilise un logiciel appelé SYDONIA ++,
qui est sous forme de guichet unique.
~ 30 ~

Selon la définition qui nous a été donnée par le chef de poste, un entrepôt c’est un endroit où
on met les marchandises sous douane.

Selon Larousse, un entrepôt c’est un lieu où les marchandises peuvent rester déposées jusqu'à
ce qu’on les exporte ou qu’on en acquitte les droits.

Les marchandises sous douane, sont celles dont on pas encore payé les frais de douane.
L’entrepôt comme lieu d’entreposage public, accueil les produits et marchandises à
l’importation qui n’ont pas subi les déclarations au niveau de la douane passant par le système
commercial qu’on appelle système déclaratif SYDONIA ++.

La présence de l’O.C.C à l’entrepôt équivaut à celle de leurs agents œuvrant à la frontière du


pays ou dans des douanes congolaises.

On distingue 2 sortes de déclarations :

 Déclaration à IM4 : c’est une déclaration définitive a libre parcourt ; définitive parce
que l’operateur a tous fais au niveau de la frontière. A part la déclaration a IM4,
l’operateur doit avoir d’autres documents tel que : le bon de sorti ; le bon a enlevé ;
et le bulletin de liquidation.
 Déclaration à TR8 : c’est une déclaration de transfert qui s’obtient au cas où
l’operateur n’a pas reçu la déclaration à IM4 à la frontière.

 FACTURATION DES MARCHANDISES


1. FRAIS DE CONTROLE
a. Marchandises dont la valeur FOB est supérieur à 10.000 USD, mais couverte
d’une A.V ; on calcule le 2 % de la valeur CIF
b. Marchandises dont la valeur est supérieur à 10.000 USD, mais sans A.V ; on
calcule le 4 % de la valeur CIF.
c. Marchandises dont la valeur FOB est inferieur a 10.000 USD, se facture de la
manière suivante :
 Entre 0-500 USD, on paye 25 USD
 Entre 501-1000 USD, on paye 50 USD
 Entre 1001-2499 USD, on paye 100 USD
 Et ; entre 2500-10.000 USD, on paye 400 USD
~ 31 ~

2. QUELQUES ABREVIATIONS
 FOB : Prix d’achat
 Fret : Frais de transport
 AV : Attestation de Vérification
 AS : Assurance
 CIF : FOB + AS+ FRET
3. CALCULS

Nous avions pris un exemple de facturation de frais de contrôle parmi tant d’autres pour nous
faire bien comprendre comment se calcul la facturation des marchandises. Pour ce faire nous
avions pris un exemple où un opérateur avait importé les marchandises dont la valeur FOB
était de 28600 USD et Fret1 : 2000 USD, Fret2 : 1500 USD, l’assurance 400 USD. On calcule
la valeur CIF et le frais de contrôle.

Solutions:

F1+F2 = 3500 USD

Assurance = 400 USD

FOB = 28600 USD

Total = 32500 USD ; donc la valeur CIF est de 32500 USD

Formules

Frais de contrôle

Sur le 2 %, BIVAC prend 0.75 % ; d’où BIVAC

Frais de l’O.C.C = Frais de contrôle  BIVAC

 Calcule de frais de contrôle en cas d’importation régulière

On sait que la valeur CIF = 32500 USD, pour trouver le frais de contrôle on calcule le 2 % de
la valeur CIF.

Le frais de BIVAC =
~ 32 ~

Frais de l’O.CC = 650 USD  214.5 USD

= 435.5 USD

 La T.V.A sur le frais de contrôle

On calcule le 16 % de frais de contrôle

 La totalité de frais de contrôle = Frais O.C.C + BIVAC + T.V.A

= 754 USD

A.2. Post de Port ONATRA

Il est dirigé par un chef de poste ; dans ce poste on procède à 3 sortes de contrôle :

1) Contrôle quantitatif au déchargement, qui se fais de barge à camion, en outre on


parle de transbordement directe barge-camion ;
2) Contrôle quantitatif au chargement ;
3) Empotage conteneur ou dépotage conteneur

Avant de procédé au contrôle, on demande d’abord les documents et on vérifie le numéro de


plomb s’il s’agit d’un conteneur. Parmi les documents on trouve également la liste de colisage
; après avoir vérifié les documents et si l’operateur est en ordre on procède en fin au contrôle.

A.3. Post DOKOLO

Ce poste est également dirigé par un chef de poste ; il est à signaler que le chef de ce poste ne
contrôle pas seulement le Beach Dokolo, mais il contrôle également tous les autres Beach
privés.

A travers l’intervention de l’O.C.C, dès que le bateau arrive au Beach, la première chose que
fais l’agent de l’O.C.C c’est de demandé la lettre de transport fluviale auprès de gérant du
~ 33 ~

bateau, pour copié chaque lettre enfin de savoir le contenu des marchandises transportées ;
après ça on procède au déchargement.

Le contrôle quantitatif se fait :

1) Au chargement
2) Et au déchargement

Le chargement bateau se fais lorsqu’on décharge le véhicule, on charge la barge ; et lors de


déchargement bateau on fait le déchargement barge et mise directe sur camion.

Le contrôle quantitatif lors de chargement ou déchargement se fait au moyen de pointage par


les agents de l’O.C.C.

En cas des marchandises avariées, l’agent de l’O.C.C signale a la hiérarchie enfin de faire un
certificat d’avarie, et il est a signalé que ce certificat d’avarie se fais au cas où l’opérateur
économique a assuré ses marchandises auprès d’une compagnie d’assurance, c’est par
exemple le cas de SONAS en R.D. Congo.

II.3.3. SERVICE SUIVI MOUVEMENT MARCHANDISE

Ce service est superviser par un chef de service, il a pour tâche de veillé sur tous les entrés des
marchandises à l’intérieur de la province de la Tshopo pour l’inspection, et en fin il élabore
des rapports a sa hiérarchie.

Le service suivi mouvement marchandise n’a qu’une seule section, qui est la Section Centre-
Ville, et celle-ci est dirigée par un chef de section et cette section a à son tour 3 postes que
voici :

 Poste axe ACKIS ;


 Poste parking ITURI ;
 Poste 8° armée.

II.3.3.1. CONTROLE DES IMPORTATIONS

Lors des importations on procède aux contrôles suivants :

 Contrôle avant embarquement ;


 Contrôle à l’arrivé ;
 Les notes informatives
~ 34 ~

 Les ferries.

Le contrôle avant embarquement : il se fait par l’intermédiaire de BIVAC, qui est un


partenaire de l’O.C.C au niveau de l’étranger.

Le contrôle à l’arrivé : quand la marchandise arrive avant qu’on ouvre l’O.C.C intervient :

 Sur le plan documentaire (documents commerciales)


 Sur le plan commercial ; on vérifie le produit en prenant les échantillons pour les
analyses au laboratoire.

II.3.3.2. TYPES D’IMPORTATION

L’obligation de faire vérifier la marchandise au débarquement et avant embarquement est née


de la loi n° 074/014 du 10 Juillet 1974, modifiant et complétant la loi n° 73/009 du 05 Janvier
1973, particulièrement sur le commerce ainsi que de la réglementation de change édicté par la
banque centrale du Congo. A son article 20 de la loi du 10 Juillet, stipule que : « le contrôle
au lieu d’embarquement et de débarquement de la quantité, de la qualité, et du prix des
marchandises et produits exporté (e)s et importées en R.D. Congo est obligatoire. »

On distingue 2 types d’importations :

 Importation régulière
 Et importation irrégulière
1) IMPORTATION REGULIERE

Les importations régulières sont celles qui sont couvertes par une licence ou déclaration de
change modèle (I.B) dument validé par une banque agréée. A cet effet la licence doit être
accompagnée des documents suivants :

 Le contrant commercial et/ou la facture pro format


 Et tout autre document exigé dans le commerce

Il convient de noté à cet effet qu’une déclaration validé par une banque agréée vaut
l’autorisation d’importé et/ou d’effectué le paiement en faveur du fournisseur étranger. Elle a
une validité de 12 mois, elle peut être prorogé d’office par la banque intervenante à la
demande du client pour une période ne dépassant pas 6 mois. Il existe plusieurs sortes
d’importation qui varie selon le mode de financement et la durée de la spécification de produit
~ 35 ~

ou selon les dispositions de la réglementation de la charge ; dans la catégorie des importations


nous avons :

 L’importation avec achat des devises ;


 L’importation sans achat des devises ;
 L’importation définitive ;
 L’importation temporelle ;
 L’importation à l’entrepôt sous douane ;
 L’importation soumise à l’autorisation de l’administration publique importante ;
 L’importation soumise exempté ou dispensé de la souscription préalable de la licence
modèle I.B. (Les importations sont soumises aux contrôles avant embarquement soit à
l’arrivé, une importation est soumise au contrôle avant embarquement lorsque la
marchandise importée à une valeur F.O.B est supérieur ou égale à 2500 USD à l’issu
de la quelle elle doit être accompagnée par une Attestation de Vérification (A.V),
certificat que le contrôle de conformité, de la quantité, de la qualité et du prix a été
soigneusement effectué avant embarquement par le mandataire de l’O.C.C qui est
BIVAC.
a. Principes

Le principe est simple, un gouvernement mandante le bureau VERITASSE (BIVAC


International) pour 3 choses :

 L’inspection des marchandises ;


 La vérification des prix ;
 La classification douanière.
b. Objectifs

L’inspection physique permet de vérifier que les marchandises sont conformes à la


description sur la facture pro-forma. Elle permet aussi d’apporter les informations
complémentaires enfin que les experts puissent accomplir leurs expertises correctement en
signalant notamment toute irrégularité, divergence ou un cas suspect ; l’inspection est
effectuée par les inspecteurs (Bureau VERITASSE).
~ 36 ~

2) IMPORTATION IRREGULIERE

Elles sont réalisées en dehors du circuit bancaire, elles ne sont pas couvertes ni par la licence
de modèle I.B, ni par les Attestations de Vérification (A.V) de mandataire de l’O.C.C elles
sont d’office soumise au contrôle à l’arrivé et au tally au débarquement.

LA PROCEDURE :

 Exigé aux clients l’instruction de contrôler la marchandise ;


 Réclamer la présentation des documents requis ;
 La facture définitive
 La lettre de transport (B.L ; L.T.A) ;
 Autres documents (Bill of entry ; liste de colisage) ;
 La liste de colisage.

AUTRES TACHES A FAIRE :

 Procéder au contrôle documentaire ;


 Procéder au tally au débarquement ;
 Procéder à l’échantillonnage pour les produits sensibles ;
 Facturer tous les frais O.C.C.

REMARQUES

 L’appréciation de la valeur de la marchandise se fais sur base de la banque des


données de prix, qui est consolidé à partir de ceux des Attestations des Vérifications
(A.V) émise par le mandataire de l’O.C.C (BIVAC) ;
 En cas d’excédent de colis constaté lors du tally au déchargement ou de la vérification
du poids, une facture supplémentaire doit être effectué et payé à la caisse O.C.C de
l’entité concerné. Signalons qu’actuellement la facturation de frais O.C.C se fait au
guichet unique pour le cas des importations irrégulières.
 On peut encore signaler en outre que toute les importations avec licence de modèle I.B
ayant échappé aux contrôles avant embarquement sont considérés d’office comme
importation irrégulière et la procédure de contrôle à l’arrivé devrait être mise en
application.
~ 37 ~

II.3.3.3. LA CONFORMITE

Les différentes activités de la conformité sont :

 L’inspection ;
 Le contrôle à l’importation ;
 Le contrôle à l’exportation ;
 Le contrôle métrologique ;
 Le contrôle technique ;
 Le contrôle de la prévention et constant des avaries, certification ;
 L’analyse ou essai au laboratoire ;
 Le contrôle sur la normalisation et gestion de silo.
a) Contrôle

C’est une évaluation de la conformité par l’observation et jugement professionnel qui


s’accompagne avec le test, essai et calibrage.

b) Qualité

C’est l’aptitude, la capacité qu’a un produit à satisfaire à des exigences données.

c) La conformité

C’est la satisfaction aux exigences spécifique déterminé par des normes standards. On
distingue 2 normes ; standards nationaux et internationaux.

d) La non-conformité

C’est le non satisfaction aux exigences.

II.3.3.4. TYPES D’EVALUATION DE LA CONFORMITE

 L’auto-évaluation : Elle est faite par le producteur c'est-à-dire par le fabriquant lui-
même
 L’évaluation par la seconde partie : Elle faite par le consommateur (les clients)
 L’évaluation par la tierce partie : Elle est faite par l’Office Congolais de Contrôle,
ce dernier n’a pas de partie pris c'est-à-dire il est ni pour les clients, ni pour les
producteurs, il est neutre.
~ 38 ~

II.3.3.5. LE CONTROLE DE LA TRANSACTION LOCALE

C’est l’échange commercial conduisant la circulation de produit et marchandise entre les


provinces ; exemple : les produits qui quittent la province de la Tshopo vers Goma, Ituri,…

N.B : Le contrôle de la transaction était de gré à gré c'est-à-dire par négociation ou par
entendement. Elle est devenu obligatoire lorsqu’il y a eu un arrêter ou un édit provinciale
signé par le gouverneur ou à l’assemblée provinciale. Au cas contraire la circulation des
marchandises sera en libre parcourt pour le cas de la province de la Tshopo, nous avons un
arrêter provinciale n° 01/JIT/003/CAB/PRO GOU/P.TSH/2017 portant institution de contrôle
obligatoire de la transaction locale de tous produits et marchandises divers entrant et sortant
en province de la Tshopo destiné à la consommation ou à la commercialisation locale.

II.3.3.6. LE CONTROLE QUANTITATIF

Le contrôle quantitatif s’effectue de plusieurs manières ; par le pointage ou dénombrement


(tally) ; et en vérifiant les documents commerciaux de la marchandise.

Les documents commerciaux sont :

 Bill of loading ;
 La lettre de transport ;
 Le manifeste ;
 Le bordereau de transfert ;
 La liste de colisage ;
 Le document de transit (check list ou packing list) ;
 La facture ;
 L’attestation ;
 Le bulletin d’analyse ;
 Le permis d’importation/exportation ;
 Le certificat vital sanitaire.
 Le déchargement proprement dit

Les différents types des produits qu’on décharge sont :

 Les produits secs ; exemple : le biscuit, le riz ;


 Le produit humide ; exemple : le poulet, le sel ;
~ 39 ~

 Le produit liquide ; exemple : le lait de beauté, le pétrole ;


 Le produit ligné ; exemple : le bois ;
 Le produits sensibles ; il y a plusieurs types des produits sensibles :
 Denrée alimentaire
 Le produit pharmaceutique ;
 Le produit cosmétique
 Le produit chimique.

Lorsqu’on est devant une cargaison des produits sensible, l’attention de l’inspecteur de
conformité se base sur le nom de produit, sa nature et son état physique, le nom de fabriquant,
le pays d’origine et de provenance, la date de fabrication et d’expiration, la quantité et qualité
de produit et le numéro de lot.

Toutes ces notifications doivent être claire, visible, compréhensible tout en évitant la
confusion. Il existe aussi des produits alimentaires ou la date de péremption n’a pas
d’exigence tel que : les fruits et légumes fruits, le vinaigre, le vin et liqueur, le sel alimentaire,
la boisson alcoolisée de 10 %, le sucre a l’état solide, le chewing-gum.

 Le pesage de colis

Il y a 3 sortes de pesage de colis à savoir :

 Le pesage partiel : c’est lorsqu’on pèse un certain nombre de colis de la marchandise ;


 Le pesage intégral : lorsqu’on pèse colis par colis, c'est-à-dire l’ensemble de
marchandise ;
 Le pesage automatique : lorsqu’il y a usage des étalons de poids.

II.3.3.7. LE CONTROLE QUALITATIF

Pour effectuer en générale le contrôle de qualité c'est-à-dire la mesure de caractéristique


souhaité de différente matière (produit) il faut disposer pour chacune d’elle d’un échantillon
qui soit non seulement sous la forme permettant d’effectué les essaies et le contrôle requis,
mais surtout le plus représentatif possible du lot de la matière dont il est issu.

B. LES ECHANTILLONS

Suivant la norme ISO CE/17025, l’échantillon est une procédure définie par laquelle une
partie d’une substance, matériaux ou produit est prélevé pour fournir a de fait d’essai ou
~ 40 ~

d’étalonnage, un échantillon représentatif de la totalité. Il constitue une opération essentielle


dans la détermination de la qualité d’un produit au niveau de l’inspection, un échantillonnage
adéquat permet souvent de déceler les anomalies pouvant construire au reflet d’un lot. Les
analyses de labo quant à elles ne peuvent donner les résultats fiables que si les échantillons
ont été réalisés selon les règles de l’art.

Les méthodes d’échantillonnage sont conçus de façon a observé que des pratiques
d’échantillonnage loyale et valide la conformité d’un produit a une norme spécifique.

Ainsi, la plus part de procédure d’échantillonnage suppose le choix d’un (échantillon ou des
plusieurs échantillons) dans un lot, le contrôle ou l’analyse de l’échantillon et la décision
concernant le lot (acceptation ou rejet) selon les résultats du contrôles de l’analyse ou de
l’échantillon.

Pour atteindre cet objectif, des plans d’échantillonnage sont nécessaire pour garantir que des
procédures objective sont valables et sont l’objet de contrôle de conformité, à une norme des
produits donnés. Il existe de nombreux plan d’échantillonnage, le 5 retenu à l’O.C.C sont :

1. Echantillonnage sélectif

Il est le plus souvent effectué à la suite d’une suspicion d’une plainte d’un consommateur, le
constant d’un inspecteur échantillonneur ou d’autres indicateurs. Il est opéré de manière à
confirmer certains faits connus.

2 Echantillonnage par grappillage

Il consiste a prélevé des quantités petites et a peu près égal a des points repartis au hasard ou
à des intervalles régulier a la surface du lot.

3 Echantillonnage au hasard

Comme le nom l’indique, les prélèvements sont effectués au hasard, mais sont déterminés
suivant le cas par une règle fixe rigide.

4 Echantillonnage systématique

Dans ce cas, le prélèvement ne sont pas laissé au hasard, mais sont déterminé suivant le cas
par une règle fixe et rigide.
~ 41 ~

5 Echantillonnage stratifié

Le lot est subdivisé à un nombre quelconque de fraction en strate, chaque strate, faisant l’objet
d’un échantillonnage, séparé par une des 3 méthodes dernières décrites ci-dessus.

Le prélèvement de l’échantillon doit être effectué par une des personnes dument formées à la
technique de collecte des échantillons, les personnes mandatées à l’exécution de cette tache
doivent avoir une base d’étude supérieure ou universitaire. Il ne doit être soumis à aucune
pression commerciale, financière ou autre pouvant influencer son jugement (travail).

Tout prélèvement des échantillons doit être accompagné des documents suivants :

 D’un P.V de consignation ou billet de consignation ;


 D’un rapport d’échantillonnage ;
 D’un rapport d’essai (émis par le laboratoire, après analyse)

II.3.4. SERVICE DES HYDROCARBURES

Ce service concerne surtout le pétrole, le mot pétrole vient étymologiquement de latin Petra
oléum qui signifie l’huile de pierre.

II.2.4.1. GENERALITE SUR LE PRTROLE

L’huile de pierre provient de l’écorce sédimentaire de la terre, il se crée à partir des arbres et
des fruits dégradés après plusieurs années, le déchet de cadavre et différents autres déchets.

II.3.4.2. DEFINITIONS DE QUELQUES CONCEPTS

 Kérogène : c’est une couche sédimentaire de la roche mère qui se décompose sous le
fait de la chaleur et qui produit le pétrole brut.
 Les hydrocarbures : sont de mélange de carbone avec l’oxygène associé à des
proportions variables.
 Piège du pétrole : c’est l’endroit où le pétrole n’arrive pas à faire naturellement la
surface.

II.3.4.3. RECHERCHE DE PETROLE

On distingue 3 méthodes de recherche de pétrole qui sont :

 Méthode géologique ;
~ 42 ~

 Méthode géophysique ou sismique ;


 Méthode de forage.
 Méthode géologique

C’est une méthode naturelle qui consiste a mené les études sur les roches ou sur les
différentes couches pour détecter le pétrole.

 Méthode géophysique

C’est une méthode artificielle, elle se fait au moyen des camions vibreur qui prennent des
photos sur les roches mères et on amène les clichés au laboratoire pour l’interprétation.

 Méthode de forage

C’est la méthode qui consiste a creusé la terre jusqu'à trouver la sédimentation de pétrole. On
distingue 2 sortes de forage dont :

 Le forage d’exploration et
 Le forage de d’exploitation
 On appelle forage d’exploration : celui dont on procède aux recherches pour découvrir
le lieu où se trouve le pétro le forage d’exploitation : c’est la mise en place de
gisement après avoir trouvé le pétrole.

II.3.4.4. PROCEDURE DE LA QUANTIFICATION DE PRODUIT

Les matériels qu’on utilise pour la quantification de pétrole sont :

 Le tir échantillon : C’est un instrument métallique qui permet à l’inspecteur pétrolier


de prendre l’échantillon.
 Le décamètre jaugeur : C’est un instrument métallique qui permet à l’inspecteur de
conformité de mesurer la profondeur de tank pour connaitre le volume de produit
pétrolier transporté par l’opérateur économique.
 Le thermomètre : C’est instrument qui permet à l’inspecteur de mesuré la température
des produits pétrolier enfin de le convertir à 15° C pour bien connaitre le vrai volume
du produit.
 La densimétrie : C’est instrument qui permet à l’inspecteur de différencier la masse
volumique de l’eau par rapport à la masse volumique du produit pétrolier enfin de
connaitre la nature du produit pétrolier.
~ 43 ~

Par exemple : pour connaitre la nature de mogasse (essence), il faut que sa masse volumique
soit compris entre 700-750.

Les tenues que doit porter l’inspecteur de conformité pour sa sécurité sont :

 Salopette à coton ;
 Les bottes ;
 Un casque ;
 Cache nez ;
 Les gants.

II.3.4.5. LE CONTROLE DOCUMENTAIRE

A l’exploitation de l’article 5 de la note circulaire inter ministériel n° 001/CAB/MIN


HID/MKL/2012 ; N° 001/CAB/MIN/EC/COM/2012 et n° 001/CAB/2012 du 26 Avril 2012,
portant fixation du rôle de l’O.C.C dans la procédure et les modalités de chargement de
produit pétrolier a fourniture, en importation ou en transite en R.D. Congo qui stipule que :
« Le fournisseur ou l’importateur agrée déclare auprès de l’O.C.C et les autres services
attitrés, la nature, la quantité, l’origine et la destination des produits en fourniture, en
importation ou en transite, sur base des documents ci-dessous :

Pour les voies d’entré de l’Est et du Sud ; on demande :

 La lettre de transport (voie terrestre, voie ferré, voie fluviale, voie lacustre) ;
 Le contrat de fourniture de produit pétrolier (pour le fournisseur) ;
 La déclaration d’importation de model I.B ;
 La facture définitive pour les importateurs ;
 Le rapport d’embarquement ;
 Le certificat d’analyse d’origine ;
 La table de jauge ou certificat d’talonnage des tanks en cours de validé. »

Ces documents précités doit obligatoirement accompagner le produit et doivent par


conséquent être présenté à l’inspecteur pétrolier de l’O.C.C et les agents d’autres services
attitrés.
~ 44 ~

II.3.4.6. ETHIQUE ET DEONTOLOGIE DE L’INSPECTEUR PETROLIER

L’éthique dont il est question ici tire son origine de la bible, donc éthique de conviction ;
et il est résumé par le verset biblique ci-après :

 Exode : 23/8
 Deutéronome : 16/19
 Ecclésiaste : 7/7

II.4. DIVISION INSPECTION DES PRODUITS A L’EXPORTATION (DIPE)


Cette division est dirigée par un chef de division, le DIPE ; il supervise tous le service, section
et poste de cette division. La division a pour mission d’assurer l’exécution optimale de toutes
les opérations de quantité et de conformité des produits à l’exportation ainsi que de la
production locale.

Elle est subdivisée en 4 services suivants :

1. Service inspection des produits à l’exportation (SIPE) ;


2. Service chargé de la production locale ;
3. Service inspection des produits miniers (à pourvoir)
4. Service émission documents (à pourvoir)

II.4.1. SERVICE INSPECTION DES PRODUITS A L’EXPORTATION


Ce service est animé par un chef de service, le SIPE

A. Description du poste
 Recevoir les instructions du DIPE et le répercuter auprès de différente sections et
postes ;
 Présenter le rapport périodique des activités a la DIPE ;
 Procéder périodiquement à la ronde des sections et postes en vue de connaitre leurs
difficultés et leurs obligations ;
 Soumettre à la DIPE toutes propositions visant à accroitre le rendement de son service
et améliorer son fonctionnement ;
 Repartir les taches aux différentes sections et postes ;
 Veiller à l’établissement de rapport journalier ainsi qu’au prélèvement des échantillons
et vérifié tous les rapports journalier ;
~ 45 ~

 Communiquer avec le Service Document (SEDOC) pour la remise de rapport


manuscrit de contrôle pour finalisation ;
 Fournir les éléments nécessaires à l’élaboration des prévisions budgétaire

B. PROFIL

Pour être chef de service il faut :

 Avoir fait les études : être gradué ou l’équivalent ; soit être licencié ou l’équivalent ;
 Expérience : 5 ans au minimum à l’exploitation ;

C. LES EXPORTATIONS

C.1. Définition

Une exportation signifie tout produit qui doit quitter un pays pour l’étranger et dont la valeur
F.O.B est supérieur à 2500 USD.

C.2. Généralité

Un opérateur économique qui veut exporter les biens s’adresse à l’O.C.C (Direction ou
agence) sa lettre d’intention de réaliser une exportation et demande que l’O.C.C procède au
contrôle de la qualité et quantité des produits à exporter.

Les documents exigés sont :

 Contrant de vente ;
 La facture ;
 La liste du lot du produit près à l’exportation ;
 Permis d’exploitation (cas de bois) ;
 Certificat de qualité (cas de café) ;
 Autorisation de ministère concerné (cas des divers produits et essence
protégé/certificat cités) ;
 Autorisation d’exportation ;
 Le certificat phytosanitaire.

Domaine d’intervention

Selon la nature de la marchandise ou du produit :

 Mesurage (dénombrement, pesage, cubage, pointage, prélèvement d’index) ;


~ 46 ~

 Echantillonnage ;
 Jaugeage ;
 Analyse au laboratoire ;
 Rapport d’inspection du lot pour l’exportation ;
 Empotage ;
 Etablissement de Certificat de Vérification à l’Embarquement et à l’exportation
(C.V.E.E).
 Procédures
 A la réception de la lettre d’intention d’exportation, l’O.C.C procède au contrôle de la
quantité et de la qualité des biens et marchandises à exporter ;
 La Direction provinciale ou l’Agence désigne un inspecteur de conformité en fin de
procéder au contrôle au lieu indiqué ;
 Au vue du dossier des biens et marchandises a exportés, l’inspecteur de conformité
procède à la vérification documentaire de quantité, de poids ; il prélève, au cas
échéant, les échantillons pour des essaies au labo ;
 A l’issu de rapport d’essai y relatif (bulletin d’essai), l’entité O.C.C concerné établie le
rapport d’inspection du lot prêt à l’exportation qui résume tous les résultats de
prestations effectuées à l’O.C.C, et le remet au client ou l’exportateur ;
 L’exportateur ou son délégué, dépose ce rapport d’inspection du lot prêt à
l’exportation a sa banque commerciale pour souscrire la déclaration d’exportation
modèle (E.B), anciennement dénommée « licence » d’exportation ;
 Dès que la banque commerciale valide la déclaration modèle E.B, l’exportateur ou son
délégué la retire et revient avec cette dernière a l’O.C.C pour les ultimes vérifications,
notamment celle du prix porté sur la facture au regard de la mercuriale avant le
payement des frais de contrôle. la souscription et la validation du modèle E.B, peuvent
s’obtenir également par internet via le logiciel ISYS-DDR (Système Intégré pour les
déclarations de dépense et revenu) de la banque centrale du Congo ;
 L’opération ultime de vérification est sanctionné par le rapport de pontage et (en
conteneur, wagon, en camion, sur navire, etc.) lequel signal si l’exportation est de
partielle ou totale ;
 L’inspecteur de conformité procède à l’empotage et assiste au plombage ;
~ 47 ~

 Apres le plombage l’O.C.C vise la déclaration en apposant son cachet. Il établit le


certificat de vérification à l’exportation et à l’embarquement (C.V.E.E) et le remet à
l’exportateur et a son délégué pour faire voyager le produit vers la frontière ;
 L’inspecteur de conformité affecté à la frontière établie le rapport d’embarquement ou
de mise définitive, le cas échéant.

II.4.2. PRODUCTION LOCALE


La production locale est l’un de service de la DIPE, il est dirigé par un chef de service.

Au niveau de la production locale on procède à 2 types d’inspections (contrôle) :

 Inspection quantitative ;
 Inspection quantitative.

A ce qui concerne le contrôle quantitatif, le dénombrement se fait en fonction de chaque type


de produits concernés.

Pour la facturation on se réfère à un document référentiel qui reprend le taux de tarif de


chaque produit.

Procédure de la facturation

Par exemple, pour la BRALIMA la facturation se fais sur base de casier et on facture
également sur le chiffre d’affaire, cette facturation se fais sur base de prix hors taxe.

Pour les brasseries on applique est taux de 0,35 % + 16 % de la T.V.A.

Exemple : la BRALIMA a produit 16.926 casiers pour la Primus 72 Cl, le prix unitaire est de
12.911,93 CDF

Chiffre d’affaire = CDF16.926 × CDF 12.911,13

= CDF 218533786,38

Frais de contrôle O.C.C = CDF 218533786 × 0,35


100

II.4.3. SECTION BRALIMA

II.2.3.1. Mission de l’O.C.C a la BRALIMA

Le rôle de l’O.C.C a la BRALIMA est de :


~ 48 ~

 Faire le contrôle quantitatif de la production ;


 Prélever les échantillons des boissons pour les essaies au laboratoire.
A. Echantillonnage

Lors de production de la bière, tel que Primus (PR), Turbo King (TK), Légende ; le service
O.C.C en place procède à l’échantillonnage des différentes boissons produites.

On distingue 2 gammes de produit lors de prélèvement des échantillons :

 Il y a la gamme des boissons alcooliques et


 Celle des boissons gazeuses

Dans des conges comme les cuves pour les boissons alcooliques.

On fait le prélèvement de 4 bouteilles par cuve pour chaque gamme de produit. On appelle
cuve, un grand récipient en forme de tank dans lequel on stock la bière. Parmi les 4 bouteilles
prélevées, 2 bouteilles sont remis au laboratoire de la BRALIMA et le 2 autres seront
transmises à celui de l’O.C.C.

Chaque prélèvement est accompagné d’un numéro d’échantillonnage, par exemple :


098/04/TK/018, heure : 20h 32’, cuve 121, Date : le 20/04/2018, nom de l’échantillonneur :
Makengo, il en est de même pour les boissons gazeuses. Comparativement aux boissons
alcooliques sont stockés

B. Contrôle quantitatif de la production

C’est vers la fin de la production qu’on se réfère dans le conteur de la douane pour connaitre
le nombre de bouteille produite pour tel ou tel gamme de produit et cela permet enfin à l’agent
de l’O.C.C de taxé par rapport à la quantité produite.

II.5. SEVICE JURIDIQUE


Selon la structure de l’OCC, chaque Division a de services qui dépendent de cette dernière
sauf que certains services dépendent directement de la Direction, notamment :
 Service juridique ;

 Secrétariat de la direction ;

 Service émissions des documents ;

 Service relation publique.


~ 49 ~

L’OCC a une personnalité juridique. Le conseiller juridique collabore avec le cabinet des
avocats conseils de l’OCC qui plaident pour les intérêts de l’Office. Le conseiller apprête les
éléments nécessaires chez l’avocat conseil qui va défendre les causes devant les cours et
tribunaux.

Ce service est patronné par un conseiller juridique qui est un licencié en Droit.

A la Direction Générale, il y a le Département juridique par les Directions provinciales contrôle les
différents services juridiques.

Le conseiller juridique :
- travaille à l’interne et à l’externe c’est-à-dire il est à l’interface entre l’OCC à l’extérieur ;

- gère tout ce qui a trait au juridique ;

- gère le partenariat entre l’OCC et le cabinet d’Avocats conseils de l’Office.


Attributions
 Exécuter les instructions reçues de la direction provinciale ;
 Diriger les réunions au sein de son service ;
 Fournir des éléments nécessaires à l’élaboration des prévisions budgétaires par
rapport à son service ;
 A chaque fois qu’il y a réunions de staff dirigeant, le conseiller juridique participe
à toutes les réunions et fait office de rapporteur. En cela il dresse le procès-verbal
et le compte rendu de cette réunion. Tout en participant aussi à plusieurs
commissions instituées ;
 Veiller à la bonne conservation des archives (textes légaux, notes de services,…) ;
 Dresser le rapport mensuel d’activité à la hiérarchie. Ce rapport comprend les
dossiers en continuation, les dossiers finis et les dossiers devant les cours et
tribunaux ;
 Etudier les dossiers relatifs aux contentieux .A travers un memo le conseiller relate
Les faits et donne ses conclusions ;
 Il est l’interface entre l’OC C et l’extérieur ;
 Veille à la sécurisation juridique de l’Office ;
 Préserver les intérêts juridiques de l’Office ;
 Émettre les avis pour éclaircir la direction provinciale dans les règlements de
litiges qui opposent l’Office à des tiers ;
~ 50 ~

 Participer à l’élaboration des projets de contrat ou simple convention comprise par


l’Office ;
 Assurer les suivis des dossiers judiciaires devant les cours et tribunaux ;
 Assiste d’autres structures de l’Office congolais de contrôle dans la résolution des
problèmes à caractère juridique ;
 Dispose les éléments nécessaires à soumettre au cabinet d’avocat conseil de
l’Office ;

 Gestion de partenariat avec le cabinet d’avocat conseil de l’Office ;

 Les correspondances reçues et initier aussi d’autres correspondances.

II.6. SERVICE STATISTIQUE ETEMISSIONS DOCUMENTS

Il est dirigé par un chef de service, il est aussi un service qui ne dépend d’aucune division
comme le service juridique, mais plutôt directement de la direction provinciale.

II.6.1. PROFIL
Le chef de service doit avoir un profil c'est-à-dire être licencié ou avoir un diplôme
équivalent, un gradué ou diplômé d’état peut y travaillé, mais de préférence avoir un diplôme
de licence.
 Qu’est-ce qu’on fait dans ce service ?

Le chef de service veille à la finalisation de rapport de contrôle et a l’établissement de


statistique. Il touche les importations, la production locale, les exportations, les transactions,
les analyses de laboratoire, les avaries, etc.

Pour tous ces services précédemment cité, le chef de service doit trouver les documents
statistiques, il trouve toutes ces informations dans les différents registres qu’on trouve dans
les différents services.

Une fois le prélèvement des données terminé, on les saisis et on les imprime, une fois fini le
chef de service les transmet au secrétariat pour être présenter auprès de Directeur provincial
pour qu’il appose sa signature.

II.7. DIVISION COORDINATION DES AGENCES ET SUIVI


La présente division est dirigée par un chef de division qu’on appelle DICAS, ce dernier
supervise tous le service de cette division. La division coordonne toute les divisions de
~ 51 ~

l’O.C.C siège de la province Orientale démembrée et le 3 agences dont ; de Bunia, de Buta et


d’Isiro.

II.7.1. LES ATTRIBUTIONS DE LA DIVISION


Elle a pour mission essentielle de coordonner et d’assurer les suivis des activités des agences,
sur le plan exploitation et hydrocarbure dans le strict respect des instructions au sein de
l’office.

Les différentes agences de l’O.C.C se trouvant en province Orientale sont :

 Agence de Bunia ;
 Agence de Buta et ;
 Agence d’Isiro.

Les taches qu’a la division pour atteindre sa mission sont :

 Veiller à la consolidation de tous le rapport nécessaire, élaboration de rapport


périodique des activités de la direction provinciale (mensuel, trimestriel, semestriel,
annuel), enfin de l’envoyé au département coordination.
 Analyser toutes correspondance émanent des agences et en mettre tout observation
utile ;
 Assurer le suivi de la réception par les directions provinciales de différentes demande
de service le concernant et de leurs transmissions des agences, il en est de même pour
les nouveaux textes légaux et réglementaires ;
 Transmettre les doléances des agences a la direction provinciale et assuré la suivi de
leur solution ;
 Veiller à l’application des instructions données par le département central. Ces
instructions sont données aux directions provinciales et aux agences, décelé les
problèmes posés par leur particularité et en propose des cas échéants des solutions ou
l’harmonisation et surtout leur niveau d’exécution ;
 Procéder à l’étude de faisabilité de poste à ouvrir et de rentabilité de ce qui existe et en
faire de rapport au chef de la direction provinciale ;
 Assurer la suivi de la transmission à la direction provinciale, des rapports mensuels de
réalisation de différentes agences, les analysés et en faire des synthèses à
communiquer à la direction provinciale ;
~ 52 ~

 Effectué des missions périodique et ponctuel en vue d’assurer l’exactitude et de


l’exhaustivité des données produites par les agences ;
 Assurer le suivi de processus et d’évaluation de mouvement des carrières des agents
œuvrant des entités provinciales

En conclusion, cette division constitue l’interface entre la direction provinciale et les agences
d’un part et autre le département coordination et la direction provinciale d’autres part.

Elle est animée par un chef de division, elle comporte 2 services :

 Service administratif et financier et


 Service suivi exploitation.

II.7.2. SERVICE SUIVI ADMINISTRATIF ET FINACIER


Il est dirigé par un chef de service. Au niveau de ce service on fait la copulation des données
reçu des différentes divisions et les agences en vue de faire un rapport d’activités périodiques.
Les différentes directions sont censées donner leurs rapports avant le 05.

Les rapports d’activité se fait toujours suivant une période bien déterminé c'est-à-dire
(mensuel, trimestriel, semestriel et annuel)

Ce rapport comprend :

 Des documents administratifs


 Des documents de l’exploitation et
 Les documents financiers
1. Du point de vue administratif

En ce qui concerne la copulation des données, le service fait le suivi de matériel et


immobilier, participe à l’inventaire, à l’élaboration avec le service, il fait aussi le suivi des
ressources humaines notamment :

 L’effectif de personnel (nombre, identification, situation familiale,…), le mouvement


du personnel (engagement, mutation, affectation, décès, mise en disponibilité,
promotion, intégration, retraite,…) ; congé (maternité, rendez-vous médicale, sanction
disciplinaire, mission de service (reçu et effectué) ; la formation des agents ; rapport
de paye.
2. Du point de vue suivi exploitation
~ 53 ~

Ce service analyse les différents éléments générateurs de recette, présenté à 4 rubriques :

a. Importation :
 Contrôle avant embarquement ;
 Contrôle à l’arrivé ;
 Contrôle de l’activité de commerce frontalier et
 Contrôle de produit pétrolier.
b. Exportation :
 Matière précieuse ;
 Redevance produit minier ;
 Contrôle à l’exportation ;
c. Prestation locale
 Métrologie ;
 Contrôle technique ;
 Analyse laboratoire ;
 Production locale ;
 Constant d’avarie ; etc.
d. Produit accessoires
 Autres produits et transites
 Contrôle de l’afféré

II.7.3. SERVICE SUIVI EXPLOITATION


Le service suivi exploitation a comme attributions :
- Dépendre de son chef direct ;
- Exécuter toutes les orientations ou toutes les instructions reçus par son chef ;
- Analyser et faire rapport au chef de tous les dossiers liés ou tous les dossiers concernant
l’exploitation ;
- Faire le suivi de dossier lié à l’exploitation du début jusqu’à sa finalité ;
- Collaborer avec la DIPI, DIPE, DILABO, DICT et le DAF.

II.8. DIVISION LABORATOIRE


La division laboratoire est dirigée par un chef de division, le DILABO. Le laboratoire
effectue le contrôle de qualité et de conformité en procédant aux analyses des échantillons.
~ 54 ~

II.8.1. ANALYSE DE QUALITE


La qualité c’est l’aptitude d’un ensemble des caractéristiques intrinsèques à satisfaire des
exigences.

Il y a 3 sortes de qualité :

 Qualité organoleptique ;
 Qualité intrinsèque ;
 Qualité hygiénique.

A partir des 3 sortes de qualité on fait 3 types d’analyse de qualité.

1. Analyse organoleptique

C’est une analyse qui consiste à apprécier un échantillon à partir des organes de sens, cette
analyse ne pas objective.

2. Analyse physico-chimique

Elle consiste à déterminer la teneur, la structure, la taille et la forme d’un échantillon à partir
des matériels et réactifs chimiques.

3. Analyse microbiologique

Elle consiste à déterminer la stérilité ou la contamination d’un échantillon en procédant au test


de réductase et aux cultures microbiologiques.

Il est a précisé que le laboratoire de l’O.C.C n’est pas un laboratoire de recherche, mais de
vérification.

LA CONFORMITE

Lorsque les exigences de la qualité sont remplies, c’est la conformité


~ 55 ~

Type de produit a analysés

 BO : Boissons ; on distingue 4 types des boissons dont, boisson alcoolique ; boisson


sans alcool ; boisson gazeuse ; et boisson minérale.
 V.F : Vivres Frais ;
 D.A : Divers Alimentaires (produits manufacturés alimentaires) ;
 H.A : Huiles Alimentaires ;
 P.A : Produits Agricoles ;
 G.C : produits de Génie Chimique ;
 C.H : Produits Chimiques
 P.C : Produits Cosmétiques ;
 M.E : Médicaments ;
 P.P : Produits Pétroliers
 T.X : Produits Textiles ;
 P.M : Produits Miniers

STRUCURE DE LABORATOIRE

Cette division est dirigée par un chef de Division laboratoire (DILABO), elle a 4 services :

 Service réception, traitement des échantillons et gestion des dossiers ;


 Service agroalimentaires ;
 Service chimie et génie chimique ;
 Service microbiologie.

Services collaborateurs de l’O.C.C sont :

 Service d’hygiène ;
 Parquet ;
 Environnement ;
 A.N.R, etc.

II.9. DIVISION CONTROLE TECHNIQUE


Comme d’autres divisions, la division contrôle technique est dirigé par un chef de
division.
~ 56 ~

Elle comprend 2 branches :

 Contrôle technique
 Et la métrologie

II.9.1. LA METROLOGIE
La métrologie consiste a vérifié la conformité et la qualité des éléments de pesage, les
instruments de volume, etc.

A ce qui concerne les instruments de pesage, nous avons par exemple la balance, dont on
utilise le poids étalon, le pont bascule ; et pour les instruments de volume on a par exemple le
distillateur d’essence, la vérification se fait au moyen d’un jauge qui permet de vérifié dans
les stations d’essence si le vendeur vole ses clients ou s’il vend à perte.

Au niveau de ce service, on procède également au contrôle des appareils, les installations


électriques des maisons (hôtel, entreprise publique et privé par exemple),… dans les lieux de
travail, enfin d’assurer la sécurité sur le lieur du travail.

II.9.2. CONTROLE TECHNIQUE


Dans ce service on fait le contrôle des installations techniques, des matériels anti-incendie,
des engins de levage (tout engin qui sert a soulevé un produit quelconque) en fait on fait
également le contrôle des engins d’élevages qui ont vieilli, le pourquoi de ce contrôle est pour
éviter les dégâts,

On fait le contrôle électrique pour voir si toutes les machines sont protégé par mise à la
terre. D’après les normes on recommande que la mise à la terre soit comprise entre 0-10
Ohm.

Après contrôle, on facture les frais de contrôle de l’O.C.C en y ajoutant le frais


d’homologation qui est le frais qu’on donne au ministère de travail et il est de 5 %.

L’inspection de contrôle technique se fait périodiquement et c’est souvent semestriel et


annuel.
~ 57 ~

CONCLUSION ET SUGESTIONS
En guise de conclusion, le stage que nous avons effectué à l’O.C.C/Kisangani allant du 29
Mars au 10 Mai 2018 a été un moment très bénéfique pour nous car, il y a eu une multitude de
découvertes dans notre domaine d’étude et dans d’autres ; les explications et encadrement
avec les différents responsables des divisions, services, bureau, section et poste nous a ajouté
un plus dans notre bagage intellectuel et les descentes sur terrain dans d’autres services,
exploitation notamment nous a permis également de découvrir plusieurs choses et nous a
donné certains expériences.

Ce stage nous a été très avantageux et nous a permis de concilier la théorie à la pratique et
nous a familiarisé aux activités de la vie professionnelle. Beaucoup de notions ignorées dans
la théorie sont parfois rappelée au cours des exercices de professionnalisation.

Ce stage nous permis également de recadrer d’autres notions qui ont été initialement mal
comprises à la théorie, trouvent sur terrain leur application la plus concrète et claire ; malgré
quelque difficulté que nous avons rencontré au sein de l’Office pour être accueilli et encadré
par les agents d’autres services. Qu’à cela ne tienne, ce stage a fait que nous soyons à mesure
de défendre la formation reçue partout où nous serions appelés à exercer une fonction
quelconque.

Eu égard de tous ce que nous avons appris à l’O.C.C/Kisangani nous suggérons ce qui suit :

 Que l’Etat puisse subventionner l’O.C.C, enfin de permettre l’amélioration de qualité


de travail ; et il doit songer à la réhabilitation des infrastructures de l’Office ;
 Que l’O.C.C puisse engager les nouveaux agents car, nous avons remarqué que
certains postes sont sans animateurs et alors s’ils sont c’est pour une ou deux
personnes pour toute une division ou service;
 Que le gouvernement puisse appuyer l’Office Congolais de Contrôle siège de
Kisangani à un laboratoire moderne pouvant aider l’O.C.C de bien accomplir la
mission qui lui conféré par le législateur congolais.
~ 58 ~

TABLE DES MATIERES


AVANT–PROPOS.................................................................................................................................. i
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 1
CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DE L’OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE SIEGE
DE KISANGANI .................................................................................................................................... 2
I.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ................................................................................. 2
I.2. HISTORIQUE DE L’O.C.C ......................................................................................... 2
I.3. VISION DE L’O.C.C ..................................................................................................... 4
I.4. MISSION DE L’O.C.C .................................................................................................. 4
I.5. OBJET DE L’O.C.C ...................................................................................................... 4
I.5. OBJETIFS DE L’O.C.C ................................................................................................ 4
I.6. VALEURS DE L’O.C.C ................................................................................................ 5
I.7. STATUT DE L’O.C.C ................................................................................................... 5
I.8. ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET ORGANIGRAMME DE
L’O.C.C/KISANGANI ......................................................................................................... 5
ORGANIGRAMME DE L’OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE DE LA
PROVINCE DE LA THSOPO/KISANGANI .................................................................... 6
CHAPITRE DEUXIEME : DEROULEMENT DE STAGE PROPREMENT DIT ............................... 7
II.1. CALENDRIER DE STAGE ........................................................................................ 7
II.2. DIVISION ADMINISRATIVE ET FINANCIERE .................................................. 8
II.2.1.SERVICE ADMINISTRATIF (SAD) ................................................................................... 8
II.2.2. SERVICE FINANCIER ..................................................................................................... 11
II.2.3. SERVICE LOGISTIQUE................................................................................................ 25
II .3. DIVISION INSPECTION DES PRODUITS A L’IMPORTATION .................... 27
II.3.1. CELLULE BIVAC ............................................................................................................. 27
II.3.2. SERVICE D’INSPECTION DE PRODUITS A L’IMPORTATION ET AVARIES (SIPIA)
....................................................................................................................................................... 29
II.3.4. SERVICE DES HYDROCARBURES ............................................................................... 41
II.4. DIVISION INSPECTION DES PRODUITS A L’EXPORTATION (DIPE) ....... 44
II.4.1. SERVICE INSPECTION DES PRODUITS A L’EXPORTATION .................................. 44
II.4.2. PRODUCTION LOCALE .................................................................................................. 47
II.4.3. SECTION BRALIMA ........................................................................................................ 47
II.5. SEVICE JURIDIQUE ................................................................................................ 48
II.6. SERVICE STATISTIQUE ETEMISSIONS DOCUMENTS ................................. 50
II.7. DIVISION COORDINATION DES AGENCES ET SUIVI .................................. 50
~ 59 ~

II.7.1. LES ATTRIBUTIONS DE LA DIVISION ........................................................................ 51


II.7.2. SERVICE SUIVI ADMINISTRATIF ET FINACIER ....................................................... 52
II.7.3. SERVICE SUIVI EXPLOITATION .................................................................................. 53
II.8. DIVISION LABORATOIRE .................................................................................... 53
II.8.1. ANALYSE DE QUALITE ................................................................................................. 54
II.9. DIVISION CONTROLE TECHNIQUE .................................................................. 55
II.9.1. LA METROLOGIE ............................................................................................................ 56
II.9.2. CONTROLE TECHNIQUE ............................................................................................... 56
CONCLUSION ET SUGESTIONS ...................................................................................................... 57
TABLE DES MATIERES..................................................................................................................... 58

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