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1.

L’état de choc :

a. Peut être défini actuellement par une insuffisance respiratoire tissulaire aiguë
b. Peut être défini par une inefficacité circulatoire ou arrêt circulatoire
c. Peut être défini par une insuffisance circulatoire aiguë
d. Est à rapprocher du collapsus cardio-vasculaire
e. Est à rapprocher de l’insuffisance cardiaque

2. Le choc hypovolémique vrai peut être d'origine :

a. Hémolytique
b. Toxique
c. Neurologique
d. Hypoprotidique
e. Par déshydratation aiguë

3. Le choc cardiogénique par altération de la contractilité myocardique se voit au cours de toutes


les situations suivantes sauf :

a. Infarctus du myocarde
b. Cardiomyopathies non obstructives
c. Délabrements valvulaires
d. Syndromes de bas débit cardiaque
e. Embolie pulmonaire massive

4. Le choc cardiogénique par insuffisance de remplissage ventriculaire se voit au cours de :


a. Embolie pulmonaire massive
b. Péricardite
c. Tachycardies
d. Bradycardies
e. Embolies gazeuses

5. Le choc septique est dû le plus souvent aux :

a. bactéries à Gram négatif


b. bactéries à Gram positif
c. germes anaérobies
d. bactéries à Gram négatif, plus rarement aux bactéries à Gram positif et aux germes anaérobies
e. bactéries à Gram positif, plus rarement aux bactéries à Gram négatif et aux germes anaérobies

6. Concernant le choc anaphylactique, les propositions suivantes sont correctes sauf :

a. il suppose une sensibilisation préalable


b. présence d’anticorps circulants
c. traitement fait appel surtout aux corticoïdes et à l’adrénaline

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d. traitement fait appel aux corticoïdes et surtout à l’adrénaline
e. Peut être d'origine diverse : médicaments, anesthésiques, vaccins, venins, produits radio-iodés

7. Au cours d’un état de choc, le diagnostic fait appel au monitorage de la pression veineuse
centrale (PVC) qui est :

a. Normalement de 5 à 10 cm d’eau
b. Normalement supérieure à 10 cm d'eau
c. Normalement inférieure à 5 cm d'eau
d. Le reflet fidèle de la pression de remplissage du ventricule gauche
e. Basse en cas de choc cardiogénique

8. En présence d’un état de choc, tous les signes suivants peuvent orienter vers le diagnostic de
choc septique, sauf :

a. Une pâleur des conjonctives


b. Des frissons intenses
c. La poussée thermique initiale peut être remplacée par une hypothermie
d. Des marbrures violacées des genoux
e. Un effondrement tensionnel

9. Dans le choc hémorragique, tous les signes suivants sont constamment observés sauf :

a. Une hémorragie extériorisée


b. Un pincement de la pression artérielle différentielle
c. Une oligurie
d. Une pâleur extrême
e. Des veines collabées

10. Dans le choc hémorragique par hémorragie digestive haute aiguë, le critère le plus précis pour
apprécier l’importance de la spoliation sanguine est :

a. L’hématocrite
b. Le volume de sang aspiré par la sonde gastrique
c. Le nombre d’unités de sang et de solutés perfusés pour maintenir l’hémodynamique
d. La baisse de la pression artérielle
e. La pression veineuse centrale (PVC) initiale

11. Le coma est caractérisé par :

a. L’abolition de la conscience
b. L’abolition de la vigilance
c. L'abolition simultanée de la conscience et de la vigilance
d. Avant tout un trouble de la conscience
e. Diffère peu du sommeil

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12. Concernant les troubles de la vigilance, les propositions suivantes sont correctes sauf :

a. troubles de l’éveil cortical


b. troubles de l’éveil sous-cortical
c. Peuvent impliquer une lésion de la formation réticulée activatrice ascendante (FRAA) du tronc
cérébral
d. Peuvent impliquer un dysfonctionnement de la FRAA du tronc cérébral
e. Impliquent l'activation des mécanismes assurant l'éveil

13. Au cours d’un coma, l’engagement central transtentoriel évolue chronologiquement selon les
quatre (4) stades suivants :

a. Stade diencéphalique, mésencéphalique, protubérantiel puis bulbaire


b. Stade diencéphalique, protubérantiel, mésencéphalique puis bulbaire
c. Stade diencéphalique, mésencéphalique, bulbaire puis protubérantiel
d. Stade bulbaire, diencéphalique, mésencéphalique puis protubérantiel
e. Stade bulbaire, protubérentiel, diencéphalique puis mésencéphalique

14. Concernant les comas toxiques :

a. Une étiologie toxique ou médicamenteuse doit être envisagée devant tout coma inexpliqué
b. Il y a nécessité de confirmer le diagnostic par la mise en évidence du toxique dans l’urine ou le
sang
c. Dans l’intoxication narcotique, les pupilles sont punctiformes
d. Dans l’intoxication narcotique, l'état respiratoire et circulatoire peut être amélioré par
l'administration de naloxone
e. Toutes ces propositions sont justes

15. Définition de l’état comateux et des troubles de la vigilance :

a. Le coma est caractérisé par l’abolition successive de la conscience puis de la vigilance


b. L’état végétatif est caractérisé par un comportement vigil avec activité consciente décelable
c. La confusion mentale est caractérisée par un état avec altération isolée de la conscience avec
désorientation dans le temps et dans l’espace
d. Dans l’obnubilation, il est encore possible d’obtenir des réponses verbales rares mais précises
e. Dans la stupeur, les réponses verbales sont présentes

16. Dans les comas métaboliques :

a. Le coma est brutal, avec signes de localisation


b. Le coma est progressif, précédé d’une phase de confusion
c. Les pupilles sont petites, aréactives
d. Les pupilles sont dilatées, aréactives
e. Les encéphalopathies métaboliques sont totalement irréversibles même quand le traitement
des désordres biologiques est précoce

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17. Dans le score de Glasgow :

a. La somme des chiffres relevés dans les 3 items est normalement à 15 et le minimum à zéro
b. La somme des chiffres relevés dans les 3 items est normalement à 15 et le minimum à 3
c. Pour une somme comprise entre 0 et 3, on parle de coma
d. Pour une somme comprise entre 3 et 7, on parle de coma
e. Pour une somme comprise entre 8 et 13, on parle de somnolence, de confusion

18. Concernant les mesures spécifiques neurologiques de prise en charge d’un comateux, les
propositions suivantes sont correctes sauf :

a. contrôle de l’hypertension intra-crânienne


b. contrôle des convulsions
c. protection cérébrale
d. médicaments utilisés feront appel à l’osmothérapie, aux diurétiques et barbituriques intra
veineux
e. médicaments utilisés feront appel à l’osmothérapie, aux antibiotiques et barbituriques intra-
veineux

19. Lors de l'admission en urgence d'un patient dont on ne connaît ni les antécédents, ni le
traitement et présentant des troubles de la conscience, le premier examen paraclinique à réaliser
en urgence est :

a. radiographie du crâne
b. glycémie capillaire (ou dextrostix)
c. scanner cérébral
d. électroencéphalogramme
e. ponction lombaire

20. La première mesure à prendre devant un traumatisé crânien comateux est :

a. Demander des clichés radiologiques du crâne


b. Demander des clichés radiologiques du rachis cervical
c. Demander un scanner cérébral
d. Intubation et ventilation contrôlée si le score de Glasgow est inférieur à 8
e. Perfuser avec du sérum glucosé à 5 %

21. Après un arrêt cardio-respiratoire, on observe chronologiquement :

a. lésions cérébrales irréversibles après 3 mn


b. lésions rénales à partir de 10 mn
c. lésions hépatiques en 60 à 120 mn
d. lésions cardiaques entre 30 et 120 mn
e. Toutes les propositions sont justes

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22. Le diagnostic d’un arrêt cardio-respiratoire repose sur la constatation de :

a. patient en état de mort apparente


b. disparition des pouls carotidiens ou fémoraux
c. inégalité respiratoire
d. convulsions
e. cyanose

23. Dans l’arrêt cardio-respiratoire secondaire à une fibrillation ventriculaire (FV), le premier geste
à faire est :

a. traitement antiarythmique en intra-veineux


b. assistance respiratoire
c. défibrillation par choc électrique externe
d. remplissage vasculaire
e. Toutes ces propositions sont justes

24. Le diagnostic d’un arrêt cardio-respiratoire est :

a. Clinique
b. Electrique
c. Clinique et électrique
d. Clinique et biologique
e. Clinique, électrique et biologique

25. Devant un arrêt cardio-respiratoire, les gestes élémentaires de survie à accomplir dans l’ordre
chronologique sont :

a. enregistrement d’un ECG, massage cardiaque externe et assistance respiratoire


b. administration intra-veineuse d’adrénaline, massage cardiaque externe et assistance
respiratoire
c. alcalinisation par sérum bicarbonaté, massage cardiaque externe et assistance respiratoire
d. massage cardiaque externe, assistance respiratoire et mise en place d’une voie veineuse
périphérique ou centrale
e. massage cardiaque externe, assistance respiratoire et prélèvement sanguin

26. En cas d’arrêt cardio-respiratoire prolongé, l’alcalinisation doit :

a. Corriger l’acidose sinon les drogues utilisées seront inefficaces


b. Corriger l’acidose sinon le cœur sera impossible à défibriller
c. Corriger éventuellement une hyperkaliémie
d. Faire appel à la perfusion de bicarbonaté de sodium molaire à 84 ‰
e. Toutes ces propositions sont justes

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27. Au cours des manœuvres de réanimation cardio-respiratoires et devant la constatation d’un
tracé plat à l’ECG, la drogue utilisée de préférence est :

a. soprénaline (Isuprel®) : 2 ampoules en intra-veineux direct (IVD) puis en perfusion rapide


b. adrénaline : 1 ampoule à 1 mg en IVD à répéter au besoin jusqu’à obtention d’une activité
cardiaque
c. adrénaline : 1 ampoule à 1 mg en injection intra-cardiaque
d. sulfate de magnésium : 1 à 2 g en IVD
e. chlorure de calcium : 1 g en IVD

28. La poursuite de la réanimation cardio-respiratoire sera envisagée :

a. D’autant plus que le sujet est âgé


b. D’autant plus que l’état antérieur cardio-vasculaire était déficient
c. En normothermie après habituellement 45 minutes d’une réanimation bien conduite
d. En hypothermie accidentelle, thérapeutique ou au cours des grandes intoxications barbituriques
e. Toutes ces propositions sont justes

29. Un massage cardiaque externe correctement réalisé :

a. Peut entraîner des lésions traumatiques, costales ou viscérales


b. Peut entraîner des embolies graisseuses
c. Peut entraîner un œdème aigu du poumon
d. Peut entraîner toutes ces complications
e. Ne devrait entraîner aucune de ces complications

30. Concernant la réanimation cardio-respiratoire, toutes les propositions suivantes sont justes,
sauf :

a. Elle doit et sera une expérience que tout Médecin devra affronter un jour
b. Elle est avant tout l’affaire des Médecins Urgentistes et Réanimateurs
c. Elle nécessite la mise en œuvre d’un certain nombre de gestes diagnostiques et thérapeutiques
d. Ces gestes doivent se dérouler dans un ordre chronologique précis
e. L’objectif étant de ramener à la vie un maximum de malades

31. Les intoxications aiguës :

a. Sont le plus souvent accidentelles


b. Sont le plus souvent volontaires, dans un but d’autolyse
c. Nécessitent d’abord une réanimation spécifique puis symptomatique
d. Nécessitent toujours l’évacuation du toxique par voie digestive
e. Toutes ces propositions sont justes

32. Au cours des intoxications aiguës, le coma :

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a. Est grave par lui-même
b. Est grave par ses effets indirects sur les fonctions vitales
c. Nécessite un lavage gastrique avant intubation trachéale et ventilation assistée
d. S’accompagne toujours de signes neurologiques de localisation
e. Toutes ces propositions sont justes

33. Dans les intoxications aiguës, les troubles respiratoires peuvent être dus à :

a. des lésions alvéolo-capillaires par inhalation de gaz toxique


b. l’obstruction des voies aériennes
c. une dépression centrale
d. un syndrome de Mendelson
e. Toutes ces propositions sont correctes

34. Les troubles cardio-circulatoires observés lors des intoxications aiguës peuvent être :

a. collapsus
b. état de choc, par action toxique directe ou indirecte
c. troubles de l’excitabilité
d. troubles de la conduction
e. Toutes ces propositions sont justes

35. Concernant l’insuffisance rénale aiguë secondaire à une intoxication aiguë, les propositions
suivantes sont correctes, sauf :

a. insuffisance circulatoire aiguë par surcharge hydrique


b. insuffisance circulatoire aiguë par hypovolémie ou déshydratation
c. atteinte toxique par métaux lourds
d. atteinte toxique par hémolysants
e. atteinte toxique par certains antibiotiques

36. Complication(s) hématologique(s) pouvant être observée(s) au cours des intoxications aiguës :

a. anémie hémolytique
b. méthémoglobinémie
c. aplasie médullaire
d. hémorragie
e. Toutes ces propositions sont justes

37. Les différentes techniques d’épuration extra-rénale d’un toxique sont les suivantes sauf :

a. hémodialyse
b. dialyse péritonéale
c. diurèse forcée
d. exsanguino-transfusion

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e. hémoperfusion sur colonne de charbon activé

38. Lors de l’ingestion de caustiques :

a. On administre des antidotes per os


b. On met en place une sonde naso-gastrique pour laver l’estomac
c. Une opacification digestive est nécessaire
d. Une endoscopie digestive est nécessaire
e. Toutes ces propositions sont justes

39. Les intoxications aiguës aux organo-phosphorés :

a. Sont dues à des dérivés des produits de l’agriculture


b. Autrefois surtout vues en milieu rural mais actuellement de plus en plus en milieu citadin en
Algérie
c. Peuvent associer signes muscariniques, nicotiniques et centraux
d. Le traitement spécifique fait appel à la pralidoxime ( Contrathion® )
e. Toutes ces propositions sont justes

40. Concernant l’intoxication médicamenteuse par les salicylés :

a. Est plus fréquente et grave chez l’adulte que chez l’enfant


b. Les troubles respiratoires à type de bradypnée dominent le tableau clinique
c. Le traitement comporte une alcalinisation en cas d’alcalose métabolique
d. Le traitement peut faire appel à l’épuration extra-rénale en cas de salicylémie très importante
e. Toutes ces propositions sont justes

41. Mécanisme(s) physiopathologique(s) de la noyade :

a. immersion ou noyade primitive


b. immersion ou noyade secondaire
c. hydrocution ou noyade primitive
d. hydrocution ou noyade secondaire
e. accident de plongée

42. Dans le mécanisme de la noyade primitive :

a. Le sujet ne peut se maintenir à la surface de l'eau car il ne sait pas nager


b. Le sujet ne peut se maintenir à la surface de l'eau car il est épuisé
c. Le sujet est victime d'un accident ou malaise alors qu'il est dans l'eau : incarcération dans une
voiture ou un bateau, crise comitiale …
d. Le sujet présente une syncope lors de son entrée dans l'eau
e. Le sujet est victime d'un accident de plongée

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43. Concernant la physiopathologie de la noyade primitive, toutes les propositions suivantes sont
justes sauf :

a. Au contact de l'eau, les cordes vocales s'ouvrent


b. Au contact de l'eau, les cordes vocales se ferment
c. Sous l'eau, s'installe rapidement un syndrome asphyxique avec hypoxie, hypercapnie et coma
d. La durée de cette phase varie car en s'agitant, le sujet peut, par moments, réémerger hors de
l'eau
e. Dans la 3ème phase, le réflexe de fermeture des cordes vocales disparaît et l'eau pénètre dans les
poumons

44. Concernant la physiopathologie de l'hydrocution, la syncope, premier élément responsable de


la noyade, peut avoir toutes les causes suivantes sauf :

a. Un choc traumatique : épigastrique, oculaire, génital, rachidien …


b. Une décompression brutale
c. Une syncope réflexe d'origine muqueuse par irruption d'eau dans le carrefour pharyngo-
laryngé ou sur la muqueuse nasale
d. Un choc allergique : par l'eau froide (urticaire au froid), par végétaux aquatiques (algues), par
hydroallergie
e. Un choc thermique ou syncope thermo-différentielle : accident d'autant plus probable que la
rentrée dans l'eau est brutale

45. Concernant noyade et influence de la nature de l'eau :

a. L'eau douce est hypotonique au plasma sanguin


b. L'eau douce est hypertonique au plasma sanguin
c. L'eau de mer est hypotonique au plasma sanguin
d. L'eau de mer est hypertonique au plasma sanguin
e. Dans les deux cas, noyade en eau douce comme noyade en eau de mer, on observe un œdème
aigue du poumon dont la nature est avant tout lésionnelle

46. Au cours de la noyade :

a. L’inhalation d’eau douce provoquera une hypervolémie avec hémodilution et risque d’hémolyse
b. L’inhalation d’eau douce provoquera une hypovolémie avec hémoconcentration
c. L’inhalation d’eau de mer provoquera une hypovolémie avec hémoconcentration
d. L’inhalation d’eau de mer provoquera hypervolémie avec hémodilution et risque d’hémolyse
e. Quelle que soit la nature de l’eau inhalée, le poumon sera, en pratique, le siège d’un œdème
lésionnel

47. Tableau(x) clinique(s) catégorisant un noyé :

a. Aquastress : simple immersion sans inhalation d’eau


b. Petit hypoxique : pénétration d’eau dans l’arbre respiratoire mais conséquences réduites

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c. Grand hypoxique : troubles de la conscience avec détresse respiratoire sévère
d. Anoxique : état de mort apparente avec arrêt cardio-respiratoire
e. Toutes ces propositions sont justes

48. Dans la prise en charge d’un noyé, toutes les propositions suivantes sont correctes sauf :

a. Commence sur les lieux-mêmes de la noyade


b. Se poursuit par une mise en condition sur place puis un transport médicalisé vers une structure
hospitalière disposant d’une unité de réanimation
c. Commande d’hospitaliser rapidement toutes les noyades à l’exclusion des moins graves
initialement
d. Souligne la difficulté à évaluer précisément le tableau initial
e. Doit faire garder à l’esprit le risque d’aggravation secondaire

49. Concernant le traitement hospitalier d’un noyé, les propositions suivantes sont correctes sauf :

a. L’aquastress sera surveillé pendant au moins 24 heures


b. Le petit hypoxique sera hospitalisé en unité de soins intensifs pendant au moins 48 heures
c. Grand hypoxique et anoxique relèvent exclusivement d’un service de réanimation pour maintien
des fonctions vitales
d. Un traitement hospitalier parfaitement conduit pourra faire régresser des lésions anoxiques
initiales
e. La souffrance cérébrale est le déterminant principal du pronostic

50. Morsures et envenimation :

a. Peuvent être très graves et poser alors des problèmes de réanimation


b. En Algérie, c'est l'envenimation scorpionique qui demeure une préoccupation majeure
c. D'autres types d'animaux peuvent être responsables d'accidents mortels (serpents,
hyménoptères)
d. Il peut exister des morsures suspectes de rage
e. Toutes ces propositions sont justes

51. Concernant l’envenimation scorpionique, les propositions suivantes sont correctes sauf :

a. est un problème de santé publique dans certaines Wilayas classées en 4 zones à risque léthal
b. a identifié le scorpion noir comme étant l’espèce la plus dangereuse
c. Les taux de létalité les plus importants concernent l’adulte jeune
d. est redoutable surtout pendant la saison chaude
e. a le plus fort taux de piqûre enregistré surtout le soir

52. Concernant l'envenimation scorpionique, toutes les propositions suivantes sont correctes sauf :

a. scorpion jaune représente l'espèce la plus dangereuse


b. adulte jeune est le plus souvent touché par les piqûres

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c. taux de létalité les plus importants concernent les âges extrêmes de la vie
d. quantité de venin inoculée peut être proportionnelle à la taille du scorpion
e. piqûre est plus dangereuse dans les régions vascularisées

53. Concernant les facteurs d’aggravation de l’envenimation scorpionique, toutes les propositions
suivantes sont correctes sauf :

a. signes locaux
b. espèce et la taille des scorpions
c. âges extrêmes de la vie
d. siège anatomique d’inoculation
e. tares associées

54. Principe(s) recommandé(s) devant une envenimation scorpionique :

a. Tenir compte de la région géographique concernée


b. pose d’un garrot
c. mise en observation 4 à 6 heures puis sortie en l’absence de signes inquiétants pour la classe 1
d. sérum antitétanique
e. sérum anti-scorpionique même après 6 heures sans signes cliniques

55. Concernant les morsures de serpents, toutes les propositions suivantes sont correctes sauf :

a. 10 % des morsures sont suivies d’une envenimation


b. 10 % des envenimations sont graves
c. L’absence d’œdème 2 heures après la morsure n’écarte pas en principe l’envenimation
d. C’est l’œdème qui signe l’envenimation
e. Les enfants, les femmes enceintes et les patients porteurs de tares viscérales sont les sujets à
risque

56. Après morsure de serpent, le venin combine en général plusieurs actions, sauf :

a. troubles de la perméabilité vasculaire


b. paralysie par atteinte de la jonction neuro-musculaire
c. hémolyse
d. troubles de la coagulation
e. troubles du rythme cardiaque et une hypertension artérielle

57. Dans les piqûres d’hyménoptères (guêpes, abeilles, fourmis) :

a. Le venin d’abeille ou de guêpe est hémolytique, neurotoxique et possède une action


histaminique
b. La guêpe porte un aiguillon barbelé qui reste fixé dans le derme après la piqûre et mourra
c. L’abeille possède un aiguillon peu barbelé et peut donc piquer plusieurs fois
d. En cas d’inhalation, on s’expose à un œdème pharyngo-laryngé

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e. Chez les individus sensibilisés, plusieurs piqûres sont nécessaires pour provoquer un choc
anaphylactique

58. Une piqûre d'hyménoptères (guêpes, abeilles, fourmis) peut entraîner :

a. Douleur aiguë
b. Erythème, gonflement local et prurit intense
c. Chez les individus sensibilisés, une seule piqûre peut provoquer un choc anaphylactique
d. Œdème pharyngo-laryngé en cas d'inhalation
e. Toutes ces propositions sont justes

59. Les morsures :

a. Par araignées sont, dans nos régions, peu dangereuses


b. Par tiques peuvent, exceptionnellement, transmettre paralysie ascendante et
polyradiculonévrite
c. Par méduses sont urticariantes
d. Suspectes de rage doivent être traitées par vaccination antirabique
e. Toutes ces propositions sont exactes

60. Les analgésiques morphiniques peuvent être administrés par voie :

a. Orale
b. Parentérale
c. Péridurale, intrathécale et intraventriculaire
d. Implantable à l’aide de pompes
e. Toutes ces propositions sont justes

61. Parmi les caractéristiques des morphiniques, toutes les propositions suivantes sont correctes
sauf :

a. se fixent au niveau du SNC sur les récepteurs morphiniques


b. antagonisent l’action des endorphines
c. miment l’action des endorphines
d. modifient le retentissement affectif de la douleur, entraînant sédation et euphorie
e. ont une action périphérique moins importante

62. Les actions respiratoires de la morphine sont caractérisées par :

a. polypnée puis une apnée centrale


b. rigidité thoracique
c. broncho-dilatation
d. accentuation de la toux
e. Toutes ces propositions sont justes

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63. Concernant les analgésiques centraux :

a. morphiniques sont inscrits au tableau B


b. morphiniques sont inscrits au tableau A
c. opiacés mineurs sont inscrits au tableau B
d. opiacés mineurs sont inscrits au tableau A
e. antimorphiniques sont inscrits au tableau A

64. Parmi les antimorphiniques :

a. buprénorphine ou Temgésic® est un agoniste-antagoniste


b. pentazocine ou Fortal® est un antagoniste pur
c. naloxone ou Narcan® est un agoniste-antagoniste
d. nalorphine est un antagoniste pur
e. Toutes ces propositions sont justes

65. Le Paracétamol :

a. Est contre-indiqué chez le nourrisson


b. Est contre-indiqué chez la femme enceinte
c. Est un dérivé du para-aminophénol
d. N'est pas hépatotoxique
e. Possède de puissantes propriétés anti-inflammatoires.

66. Les anti-dépresseurs tricycliques (type ANAFRANIL°) peuvent provoquer tous les effets suivants
sauf :

a. hypersalivation
b. risque de rétention d'urine
c. trouble de l'accomodation
d. hypotension orthostatique
e. constipation

67. Les salicylés ont toutes les propriétés suivantes sauf :

a. Ont une activité antalgique, antipyrétique et anti-inflammatoire


b. Peuvent provoquer des réactions allergiques d’intensité variable
c. Peuvent provoquer des troubles digestifs de gravité et de risque de survenue augmentant avec
la dose et la fréquence de l’administration
d. A fortes doses, peuvent induire bourdonnements d’oreille, vertiges et plus rarement surdité
réversible
e. A fortes doses, ont un pouvoir anti-agrégant plaquettaire

68. Parmi les médicaments suivants, indiquez celui ou ceux qui appartien (nen)t à la catégorie des
anti-inflammatoires non stéroïdiens :

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a. Kétoprofène (PROFENID®)
b. Paracétamol (EFFERALGAN®)
c. Dextropropoxyphène (ANTALVIC®)
d. Fentanyl
e. Buprénorphine (TEMGESIC®)

69. Les règles d’utilisation des analgésiques reposent sur les principes suivants :

a. L’administration des antalgiques doit être régulière, à des horaires fixes et par paliers
b. Leur dose doit être ajustée à la douleur et diminuée dès que le patient est soulagé
c. On peut utiliser plusieurs médicaments du même groupe en même temps
d. Si un antalgique cesse d’être efficace, on lui associera un autre du groupe supérieur
e. Toutes ces propositions sont justes

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