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Cours P1.1 Chapitre 4
Cours P1.1 Chapitre 4
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Analyse du système d’information comptable SIC
Référentiel :
Rappel Synthétique
Un flux économique est un mouvement de biens, ou de prestations de service ou de monnaie, qui se réalise dans un
intervalle de temps déterminé.
Une entreprise échange avec ses différents partenaires. Ces échanges s'appellent des flux.
On distingue 2 types de flux :
les flux physiques concernant les biens et les services,
les flux monétaires relatifs à l'argent (règlements des clients, des salariés...).
Les opérations entre l’entreprise et ses partenaires se traduisent par des flux d’informations, des flux physiques de
biens et services, et des flux monétaires.
Seuls les flux physiques et monétaires font l’objet d’enregistrements comptables.
Chaque opération entre l’entreprise et ses partenaires donne lieu à deux flux de sens opposé enregistrés dans les
comptes en unité monétaire.
Chacun de ces flux a une origine (O) et une destination (D). Par convention, on met toujours l’origine du flux sortant
à droite et la destination du flux entrant à gauche.
Flux sortant de l’entreprise pour qui l’on fait la comptabilité = ressource = crédit
Flux entrant dans l’entreprise pour qui l’on fait la comptabilité = emploi = débit
Rappel Synthétique
Les numéros et intitulés des comptes sont normalisés par le Plan Comptable Général.
Les comptes sont répartis en classes et chaque classe est subdivisée en sous-classes.
Une écriture comptable est constituée d’au moins deux lignes dont les montants sont obligatoirement équilibrés.
Généralement, une écriture comptable mouvemente à la fois des comptes de bilan et à la fois des comptes de
charges ou de produits.
C. Documents de synthèse
Le système de base : qui doit être tenu par les entreprises de moyenne et de grande taille (c’est la
présentation légale normale). Le système de base comprend la présentation du bilan (avant et après
répartition), du comte de résultat (en liste ou en tableau) ainsi que de l’annexe.
Le système abrégé : qui concerne les entreprises dont la taille ne justifie pas l’application du système de
base (c’est la présentation légale simplifiée qui vous est expliqué plus bas). Le système abrégé doit
présenter le bilan et le compte de résultat (en liste ou en tableau).
Le système développé permet notamment à l’entreprise de suivre et d’orienter l’évolution de son activité.
Les entreprises d’une certaine taille peuvent aussi établir un tableau de financement (emplois et ressources) afin
d’améliorer leur gestion financière.
Les documents comptables présentent la situation financière de l’entreprise à chaque clôture d’exercice.
Ils comprennent trois états :
le bilan,
le compte de résultat,
l’annexe.
Rappel Synthétique
Le bilan est un document de synthèse qui récapitule l’ensemble des biens et des dettes qui composent le patrimoine
de l’entreprise à un instant T.
Le bilan présente la liste des biens de l'entreprise (l'actif) et la liste des dettes de l'entreprise (le passif).
La différence entre les biens et les dettes (sauf les capitaux propres) détermine le patrimoine net (appelé aussi
situation nette ou capitaux propres) de l'entreprise.
L’annexe a pour objectif d’expliquer les deux documents de synthèse comptable que sont le bilan et le compte de
résultat. En fonction de la taille de l’entreprise, elle peut être complète, simplifiée ou abrégée.
L’annexe mentionne des informations comptables obligatoires, dont la liste non exhaustive comporte des précisions
sur :
o Les frais d’établissement, les dépenses immobilisées et le fonds de commerce
o Les reprises exceptionnelles d’amortissements
o Les charges à payer et les produits à recevoir
o Les crédits-bails
o Les produits et charges affectés à un autre exercice comptable, etc.
L’annexe doit également communiquer des informations d’importance significative pour la gestion de la
comptabilité, notamment :
o Les méthodes retenues par l’expert-comptable pour évaluer les postes du bilan et du compte de
résultat
o Les méthodes de calcul des amortissements, des provisions et des dépréciations
o Les variations des immobilisations…
Ces pièces sont élaborées sur la base des enregistrements comptables effectués au cours de l’exercice.
Bien que leur production fasse partie des obligations légales des entreprises, les documents de synthèse sont
également un outil de gestion de la comptabilité essentiel.
Le bilan présente, sous la forme d'un tableau, la liste des biens de l'entreprise (l'actif ou les emplois) et la
liste des dettes de l'entreprise (le passif ou les ressources).
La différence entre les biens et les dettes (sauf les capitaux propres) détermine le patrimoine net (appelé
aussi situation nette ou capitaux propres) de l'entreprise. Ce patrimoine net correspond aux droits des
propriétaires de l'entreprise.
Sur une période de 12 mois, le patrimoine net d'une entreprise peut augmenter (bénéfice, enrichissement
net) ou diminuer (perte, appauvrissement net).
Le compte de résultat permet de mesurer la variation du patrimoine net.
Il est composé des charges (emplois) et des produits (ressources).
Le compte de résultat présente une vision claire de la rentabilité de l’entreprise et répond aux questions
telles que : la production génère-t-elle des profits suffisants ? La marge obtenue est-elle satisfaisante ? Les
charges de fonctionnement sont-elles maîtrisées ?
Rappel Synthétique
Pour toute opération enregistrée dans la comptabilité d’une entreprise, il y a obligatoirement égalité entre le
montant inscrit au débit (emploi) et le montant inscrit au crédit (ressource) : c'est le principe de la partie double.
Le mécanisme fondamental consiste à accomplir une procédure d’enregistrement des écritures comptables, laquelle
doit aboutir à l’équilibre des comptes à la fin de la saisie comptable.
Chaque opération et transaction réalisée par l’entreprise engendre des flux internes et externes qui seront
regroupés dans des comptes spécifiques.
Dans chacun de ces comptes figurent deux colonnes, l’une étant le débit et l’autre le crédit.
Rappel Synthétique
Il est possible de représenter schématiquement un compte comptable en « compte en T » sous la forme d’un tableau
divisé en deux parties :
La partie gauche appelée Débit ; on y enregistre uniquement des Emplois ;
La partie droite appelée Crédit ; on y enregistre uniquement des Ressources.
Ils permettent d’enregistrer les opérations comptables, d’éditer les documents de synthèse, d’effectuer les
déclarations fiscales, de gérer sa trésorerie.
Ils peuvent être acquis en « famille » et offrent ainsi des services plus étendus grâce à différents modules :
la gestion commerciale pour réaliser les factures de vente,
la gestion de la paie pour réaliser les bulletins de salaire,
la gestion des immobilisations…
Mais les progiciels de gestion comptable ne permettent pas autant d’intégration que le PGI.
Par exemple, ils ne permettent pas d’intégrer la gestion de la fabrication.
Or, les organisations souhaitent de plus en plus intégrer les différentes fonctions de l’organisation pour créer un
système d’information plus cohérent et global.
Exemple : CIEL COMPTA ou encore SAGE 100
L’utilisation des progiciels de gestion comptable est encore très répandue dans les TPE et PME, pour qui
l’utilisation d’un PGI est difficile à mettre en place car cela nécessite un investissement important tant au niveau
financier qu’au niveau humain.
Un PGI, ou ERP (Enterprise Resource Planning), est une application qui permet de créer, à partir d’une base
unique de données, un système d’information intégrant l’ensemble des processus de l’organisation (gestion
comptable, gestion des approvisionnements, gestion commerciale, gestion des ressources humaines, gestion de
la production…).
Ainsi, le PGI est un ensemble de modules indépendants prenant en charge les différentes fonctions de
l’organisation et facilitant la communication des données entre ces fonctions.
Par exemple, lorsqu’un devis génère une vente, le stock est automatiquement mis à jour au niveau de la fiche
produit et la facture est directement enregistrée en comptabilité.
De ce fait, le PGI permet de gagner du temps et de limiter les erreurs de saisie puisque les données sont saisies
une seule fois.
De plus, il permet d’automatiser certaines tâches comme les écritures comptables, qui sont générées
automatiquement.
Exemple : CEGID, OPENERP.
La mise en place d’un PGI nécessite d’importants investissements pour le paramétrage du PGI, la réorganisation
des processus de travail, la formation du personnel…
La notion d’archivage correspond à la mise en place d’un processus complet qui permet de collecter, classer,
conserver et consulter tous les documents comptables nécessaires en respectant les durées de conservation
imposées par la loi.
Selon l’article L211-1 du Code de patrimoine : « Les archives sont l’ensemble des documents, y compris les données,
quelle que soit la date, le lieu de conservation, la forme et le support, produits ou reçus par toute personne physique
ou morale et par tout service ou organisme public ou privé dans l’exercice de leur activité ».
Les entreprises peuvent ainsi assurer une meilleure gestion de leur comptabilité, satisfaire aux obligations légales et
faire valoir leurs droits en cas de litiges.
Une fois traitées, les données sont classées selon un ordre établi, de façon à garantir leur intégrité et leur traçabilité.
Les archives courantes : elles concernent les affaires en cours et sont consultables à tout moment par le
personnel compétent.
Un premier tri est effectué afin de se débarrasser des copies de document ou des notes sans valeur ajoutée.
Les archives intermédiaires : à ce stade, les dossiers sont clos, mais l’entreprise est tenue de les garder pour
se conformer à une obligation légale ou pour des besoins administratifs.
Leurs délais de conservation sont fixés à 6 ans, selon le Livre des procédures fiscales, et à 10 ans après la clôture de
l’exercice comptable en cours, si l’on se réfère au Code de commerce.
Il s’agit des :
Pour préserver un système d’archivage de sa comptabilité dans la durée, l’entreprise s’informe et veille à le faire
évoluer pour être en conformité avec la loi et les normes en vigueur.
Elle procède également à la destruction des données si celles-ci ne présentent plus aucune utilité et si le délai légal
de conservation est dépassé. Dans le cas des documents comptables (pièces justificatives, livre-journal…), à l’issue
d’une durée de 10 ans, il convient de décider s’il faut détruire les archives devenues obsolètes.
Cette action doit alors être menée en toute sécurité afin d’éviter la diffusion d’informations confidentielles.
L’entreprise prendra toutes les mesures nécessaires pour veiller à son bon déroulement en ayant recours, par
exemple, aux services de sociétés spécialisées.