SAMUEL PRUNEAU

L’adolescent, l’adulte et le processus éducatif

EDU2304 Gr.01

L’intelligence, c’est quoi?

Travail présenté à Élizabeth de France

Le 24 novembre 2011
 Dans la vie, certaines choses sont claires, on peut les toucher, les mesurer, les
dénombrer. D'autres, par contre, restent nébuleuses et il est justifié d’en questionner notre
évaluation. L’intelligence, qu'est-ce qui fait que quelqu’un est intelligent. Pourquoi certaines
personnes le sont-elles plus que d'autres et peut-on réellement dire qu’un individu est plus
intelligent qu’un autre? Comment mesure-t-on le niveau d’intelligence d’un individu et les
mêmes critères peuvent-ils s’appliquer à tous? Le test de quotient intellectuel est un outil
utilisé pour mesurer le niveau d’intelligence, mais à quel point ses résultats peuvent-ils être
précis et valables?

Le texte de l’entrevue avec Albert Jacquard parle d’intelligence. On y découvre le

point de vue de l’homme sur plusieurs sujets touchant au domaine de l’intelligence. Dans le
texte qui suit, je vous parlerai de mon appréciation de l’article et de comment je suis d’accord
avec certains propos tout en me trouvant en opposition avec plusieurs de ses idéaux.

Dès le début du texte, Albert spécifie qu’au départ chaque homme est écale et que
c’est à nous d’utiliser ou non le potentiel qui est caché en nous. Je suis bien d’accord cette
idée. Selon moi, mis à part des différences physiques et des problèmes psychologiques pour
certains, nous avons tous le même potentiel de réussite. J’aime bien me dire que n’importe qui
peut faire n’importe quoi s’il y met les efforts nécessaires. Il est par exemple facile de dire
que Céline Dion chante mieux que nous, ou que nous ne sommes pas assez intelligents pour
devenir médecins ou encore astronautes. Mais si l’on se penche un peu sur la question et que
l’on observe les efforts que ces personnes ont dû déployer pour en arriver jusque-là, je suis
presque certain qu’on peut en conclure qu’avec le même niveau de dévotion nous pourrions
tous en arriver au même résultat.

Mr Jacquard met aussi beaucoup l’accent sur le fait qu’il n’en tient qu’à chaque
individu de se prendre en main et de développer son intelligence. Il dit que l’intelligence n’est
pas un don, mais bien quelque chose que l’on construit soi-même. Je suis en accord et en
désaccord avec ce propos. D’accord parce que l’intelligence dépend, premièrement, du niveau
de volonté à apprendre de l’individu, mais selon moi, c’est par la suite un don. Un don de
notre environnement, de nos parents, amis, professeurs, un don de tout ce qui nous entoure et
nous façonne en tant que personne unique dans un monde ou près de 7 milliards de personnes
sont partis du même point.
 Un autre sujet sur lequel je trouve intéressant de revoir l’opinion d’Albert est
l’éducation. Si l’on y pense rapidement, pour être intelligent il faut avoir des connaissances et
ses connaissances, d’où viennent-elles? De notre éducation, qu’il s’agisse de celle donnée par
nos parents, nos pairs ou bien l’école. Ici, il s’agit bien sûr du système scolaire. Selon Albert,
ce système ne propose qu’une éducation linéaire de laque, il est mal vu de déroger. Sur ce
point, je dois avouer être assez d’accord.

Selon moi, le système d’éducation ne nous offre qu’un seul cheminement en œillère.
Tels les chevaux qui ne peuvent plus être distrait par ce qui les entours nous avançons en ligne
droite vers une destination qui a été choisie pour nous. Je trouve que l’éducation c’est bien.
Mais, il faut avouer qu’il est rare que l’on nous y incite à sortir des sentiers battus, à prendre
de l’initiative ou à chercher à apprendre des choses qui ne sont pas au programme.

Très souvent, et même trop souvent, nous nous en tenons au plan de cours. Nous
apprenons ce qui sera à l’examen, car c’est ce que nous devons faire pour avancer dans notre
cheminement. Mais quand serait-il si nous orientions nos apprentissages vers nos centres
d’intérêt, vers ce qui nous stimule  ? N’en serions-nous pas plus efficaces dans nos
apprentissages  ? Notre capacité à retenir l’information n’en serait-elle pas accrue du fait que
ladite information possède une valeur ajoutée à nos yeux  ? Je crois que oui, cependant il en
résulte un système d’éducation beaucoup trop complexe pour qu’aucun gouvernement ne
veuille s’y aventurer.

En conclusion, je dois avouer que même si je suis en accord avec plusieurs de ses
idées je n’aime pas vraiment la personne qu’est Albert Jacquard. Même s’il ne cesse de dire
que tout le monde est égal et qu’il se dit porte-parole des sous doués, je trouve qu’il ne
manque pas la moindre occasion d’enchérir sur son intelligence et de dénigrer celle de ceux
qui la cultivent. Je trouve ce comportement assez immature. Je comprends que passer
tellement d’années à la cherche de l’intelligence puisse nous en dégouter, mais selon moi le
savoir acquis devrait au moins nous permettre de bien le faire.