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COLONNE CERVICALE

Anamnèse :
- infos de base (âge, sexe, profession,..)
- douleur : où (irradiation arrière tête ou plus loin (cervical sup), douleur dans
nuque et cou (cervical moy), irradiation douleur vers omoplate ou
interscapulaire (cervical inf) ? quand ? type de douleur (sourde, picottements,
brulante, ..) ? intensité (de 1 à 10) ? depuis quand ? y a-t-il eu un élément
déclencheur ou est-ce survenu subitement (conditions d’apparition) ? quels
mouvements déclenchent la douleur et par quoi est-elle soulagée ? position
antalgique ?
- modification récente de l’intensité de votre travail/sport ?
- symptomes associés : céphalée, nausée, vertige, trouble sensitif des MI ?
- progression après un effort ? évolution diurne ?
- médicaments ?
- antécédents ?
- examen complémentaire ?
- traitement déjà effectué auparavant ?

Exclure RED FLAGS:


Age > 55 ans ou < 20 ans
Contexte fébrile
Altération de l’état général
Recrudescence nocturne
Absence de réponse aux AINS et antalgiques
Antécédents cancéreux

Présence de yellow flags ?

Inspection : Se fait dès l’entrée du P dans le cabinet. Position de la tête et cou au


repos, recherche de position antalgique éventuelle ou d’une exagération de
courbure, vérifier les aspects musculaires, la manière de se déshabiller.

Palpation de la région pour mettre en évidence les zones/points douloureux.

Examen fonctionnel :
Tester la sensibilité des différentes racines (C5=face externe bras, C6=face externe
AB, C8=face interne AB, TH1=face interne bras).
Recherche de déficit moteur pour mettre en évidence une lésion neurologique (C1-
C2=flexion tête, C3=inclinaison tête, C4=élévation épaule, C5=abd épaule,
C6=flexion coude et extension poignet, C7=extension coude et flexion poignet,
C8=extension pouce et inclinaison ulnaire, TH1=intrinsèques de la main :abd,add).
Tester les réflexes des deux côtés (réflexe bicipital=C5, réflexe styloradial=C6 et
réflexe tricipital=C7).

- Mouvements actifs : flexion, extension, rotation, inclinaison => pour observer


les mouvements et amplitudes douloureuses. Comparer G/D.
- Mouvements passifs : même mouvements mais en décharge => pour
évaluer l’amplitude max, si présence de limitation et le moment d’apparition de
la douleur. À éviter si post traumatique immédiat.
- Mouvements contre résistance : peu discriminant (lésions muscu rares) et
douloureux donc j’évite.
- Testing spécifique : tester l’intégrité disco-radiculaire : test de compression
(+ si douleur), traction (+ si soulage), spurling test (+ si symptômes
reproduits), étirement du MS (+ si douleur).
Test de déglutition (si difficulté, protubérances osseuses/gonflements tissus
mous/infection)
Manœuvre de Vasalva (si hernie discale : augmentation douleur cervicale et
irradiation possible).
Test de Kleyn pour tester artère vertébrale en cas de nausées, vertige,
malaise général (à éviter : poser des questions dans l’anamnèse pour savoir
quels mouvement enclenchent ces symptômes)

Interprétation :
Hypothèse 1 :
Hypothèse 2 :

Pour l’arthrose : douleur lié au mouvement, avec limitation symétrique. Flexion


normale et extension limitée, limitation symétrique des rotations et inclinaisons, fin de
course dure, douleurs dans les mouvements extrêmes.

Pour torticolis aigu : douleur lié au mouvement, avec limitation asymétrique.


Douleur subite quand mouvements brusques, hypertonie SCM et trapèze,
impossibilité de maintien de la tête en position neutre (si douleur droite=tête en rot
gauche et inclinaison droite), limitation unilatérale d’inclinaison, de rotation et
d’extension. Testing musculaire à éviter car trop douloureux. Rechercher des signes
de compression médullaire/d’irritation radiculaire/méningée.

Pour syndrome cervical local : douleur lié au mouvement, avec limitation


asymétrique. Fait suite à plusieurs torticolis antérieurs récidivants, capable de
maintenir tête en position neutre le plus souvent, hypertonie musculaire modérée par
rapport au torticolis aigu, mobilisations passives douloureuses mais moins limitées
en position extrême.

Pour cervicalgie aspécifique : douleur lié au mouvement, avec limitation


asymétrique. Mouvements douloureux en position extrême sans limitation de
mobilité, douleur au niveau des plans paramédians/médians de long de la colonne
cervicale, irradiation trapèze-occiput-interscapulaire. Douleur est discontinue et
évolue vers continue.
Le traitement consistera en une stabilisation en position neutre et une fois que la
douleur sera diminuée, exercices + mobilisations.
Circonstance d’apparition : maintien prolongé position allongée, difficultés
d’endormissement, laxité articulaire, dégénérescence discale, trauma

Pour syndrome radiculaire : paresthésie, trouble de la sensibilité/motricité par


compression nerveuse. La douleur est aggravée par la toux, effort.
Pour P de 35 ans, plusieurs épisodes de torticolis aigus antérieurs
Si <50 ans, suspicion lésion discale
Si >50 ans, suspicion ostéophytose
Si douleur sur plusieurs niveaux : polyradiculonévrite ou tumeur

Pour syndromes méningés : dû à une irritation des méninges de par une


inflammation/hémorragie, douleur augmente à la lumière et au bruit.
Les signes de Kernig (élévation MI) et de Brudzinski (flexion coude) sont +.
Affections graves, le traitement n’est pas de l’ordre du kiné.

Pour syndrome de compression médullaire : signe de Lhermitte (décharge


éléectrique le long de la colonne vertébrale quand flexion de tête) et Babinsky
(extension hallux quand stimulaton de la plante du pied) sont +. Paresthésie
bilatérale mains/pieds, paralysie trapèze-SCM-diaphragme, « fourmis dans les
pieds », hoquet, spasticité, atteinte muscles sphinctériens.
L’étiologie peut être : HD, trauma, tumeur, …
Affection grave

Pour cervicalgie + symptomes vasculaires prépondérants : nausée, vertige,


chute sans perte de connaissance, trouble de coordination/visuel, paralysie faciale à
compression de l’artère vertébrale ou spasme vasculaire.

Pour syndrome défile thoracobrachial : femme++, compression ou étirement du


plexus brachial, aggravé par position bras levé ou par le port de charges lourdes.
Symptomes à prédominance nocturne, céphalées, fourmillement mains, fatigue,
lourdeur dans le bras. Le plus souvent, combinaison de facteurs endogènes
(anatomie, attitue, hypertrophie) et exogènes (maintien bras levé, port de charges
lourdes, remaniement post fracture clavicule).
Les tests de recherche de lésion vasculaire :
Adson (bras en abd+RE+ext, profonde inspiration et rotation tête vers le bras
mobilisé : + si pouls diminue) , Eden (inclinaison latérale P et traction sur bras
opposé : + si pouls diminue ou lourdeur ou fourmillements) et Wright (P en DD,
élévation max du bras : + si pouls diminue ou lourdeur ou fourmillement) sont positifs
=> compression de l’artère sous-clavière par diminution du pouls radial.

COLONNE THORACIQUE

Anamnèse :
- infos de base (âge, sexe, profession,..)
- douleur : où ? quand ? intensité (de 1 à 10) ? depuis quand ? il y a-t-il eu
un élément déclencheur ou est-ce survenu subitement (mode d’apparition) ?
quels mouvements déclenchent la douleur et par quoi est-elle soulagée ?
position antalgique ? type de douleur (sourde, transfixiante, brûlante, ..) ?
- il y a t-il eu une modification récente de l’intensité de votre travail/sport ?
- progression après effort ou trauma ? évolution diurne ?
- médicaments ?
- antécédents ?
- autre pathologie connue (cœur, poumons, ..) ?
Inspection : se fait dès l’entrée du P dans le cabinet, lors de son déshabillage.
Apprécier les courbures (cyphose, forme thorax), rechercher présence éventuelle de
scoliose-gibbosité, de méplats, de déformation costale.

Palper au niveau des épineuses, interépineuses, paravertébraux, ainsi que la région


costo-vertébrale, chondro-sternale et costo-transversaire.

Examen fonctionnel :
Vérifier l’ampliation thoracique par une inspiration profonde (normal= +6 – 10cm) : il
doit y avoir une symétrie de mouvement. Peut être diminuée en cas d’emphysème,
de SPA, vieillissement.
- Mouvements actifs : flexion, extension, inclinaison, rotation pour observer la
limitation de mouvement et les amplitudes douloureuses. Comparer G/D.
- Mouvements passifs : mêmes mouvements pour la recherche de limitation et
de douleur : se fait en assis, en DL. Test de Schepelman (P assis et
inclinaison lat + extension)

Interprétation :
Hypothèse 1 :
Hypothèse 2 :

Pour dorsalgie par déminéralisation : ostéoporose, femme âgée.


Ostéopathie décalcifiante : le plus souvent non douloureuse sauf si tassement
vertébral ou irritation racine nerveuse. Douleur chronique + poussées aigues.

Pour dorsalgie arthrosique : fréquente et rarement douloureuse, de rythme


mécanique liée à l’activité physique. Si ostéophytes => irritation racine nerveuse.

Pour dorsalgie aigue : à la suite d’un effort, avec évolution favorable en quelques
jours.

Pour SPA : maladie inflammatoire touchant squelette axial + articulations


périphériques. Douleurs épisodiques, crises, sans localisation précise ou facteur
déclenchant, bonne réponse aux AINS.

Pour zona : hyperalgie centrée sur un ou plusieurs métamères unilatéraux, avec une
manifestations cutanées. Érythème (12-24h), vésicules puis bulles (5-7jours)
croûtelles (10ème jour).

Pour maladie de Scheuerman : hernie de schmorl via infiltration matériel nucléaire


dans l’os spongieux, le P présente des courbures dorsales et lombaires exagérées
avec une perte de mobilité dorso-lombaire. Les symptomes sont liés aux
déformations du squelette à l’âge adulte.

Pour dorsalgie fonctionnelle : hyper sollicitation de la région dorsale, avec douleurs


musculaires diffuse, sans point douloureux à la palpation, pas d’irradiations
radiculaires. Evolution favorable mais parfois lente.
COLONNE LOMBO-SACREE

Anamnèse :
- infos de base (âge, sexe, profession,..)
- douleur : où ? quand ? trajet de la douleur ? type de douleur (perforante,
sourde, fourmillement,..) ? intensité (de 1 à 10) ? depuis quand ? y a-t-il eu
un élément déclencheur ou est-ce survenu subitement ? quels mouvements
déclenchent la douleur et par quoi est-elle soulagée ? position antalgique ?
troubles mictionnels/sexuels ?
- avez vous une pathologie connue (affection œsophage, estomac, cœur,.. ) ?
- médicaments ?
- antécédents ?
- modification récente de l’intensité de votre travail/sport ?
- examen complémentaire ?
- traitement déjà effectué auparavant ?

L’inspection se fait dès l’entrée du P dans le cabinet : attitude, positions antalgiques,


façon de marcher, manière de se déshabiller. Posture (déviation colonne ? attitude
scoliotique ou vraie scoliose ? alignement des ceintures ?), examen tissu cutané
(touffe de poil ? lipome ? neurofibrome ?), position du bassin : vérifier position des
ailes iliaques et l’horizontalité, hauteur des EIPS et EIAS, hauteur des crêtes
iliaques, les membres sont-ils de même longueur ?

Palpation des processus épineux, de la sacro-iliaque pour mettre en évidence le


point/zone douloureuse, vérifier le tonus musculaire (fessiers, muscles de gouttières,
carré des lombes, masse sacrée).

Examen fonctionnel :

- Mobilité globale: debout et assis pour comparer (éliminer problème lié à


inégalité membres/malposition bassin/affection hanches). Evaluer donc la
flexion et l’extension (test de Schober : debout et flexion antérieure), la
rotation, l’inclinaison.
- Examen étagé : rechercher niveau douloureux ou hypomobilité en faisant des
pressions sur les épineuses, palpation processus transverses, percussion
avec marteau réflexe sur épineuses, adhérence tissus cutané.
- Test d’instabilité lombaire : recherche de niveau instable : pieds au sol puis
relevés (contraction muscles lombaores, si spondylolysthésis : diminution des
symptômes)
- Mouvements contre résistance : P en décubitus dorsal : flexion de hanche
(psoas L2), adduction (add L3), flexion dorsale pied(TA L4), extension hallux
(LEH L5), pronation pied (fibulaires S1). P en décubitus ventral : flexion genou
(IJ L5-S3), extension genou (QF L2-L4), contraction fessiers (fessiers L4-S2).
- Testing spécifique neurologique : recherche HD : Lasègue (pour voir si
lésion sciatique : douleur dans toute la jambe quand élévation jambe tendue.
Si limité à la cuisse=douleur lombaire basse(lombalgie commune)), Bragard
(=lasègue+flexion dorsale pied. Pour différencier lésion sciatique et
musculaire), Néri ou Slump test (recherche de lésion dure-mère au niveau
sciatique si douleur augmente quand flexion cou en plus).
Chercher une irritation méningée en effectuant la manœuvre de Kernig (P en
DD, flexion tête vers poitrine. Si douleur cervicale/lombaire/jambes = suspicion
irritation méningée ou compression racine nerveuse).
Signe de Babinsky (érection hallux quand stimulation bord externe plante de
pied en partant du calca vers hallux) permet de mettre en évidence une lésion
cérébrale. Tester le nerf fémoral en effectuant le test de Léri (extension
pasisve de hanche en DV. Si douleur : suspicion lésion L3, névrite ou
irritation mécanique)

Tester la sensibilité des différentes racines (L4=face antéro-med jambe+pied bord


med, L5=face antéro-lat jambe, S1=face lat pied).
Tester les différents réflexes : réflexe rotulien L4, réflexe achilléen S1.
Faire marcher mon P sur les talons pour tester L4-L5 (long ext hallux et tibial ant) et
sur pointes de pieds pour S1-S2 (jumeaux et soléaire).

Interprétation :
Hypothèse 1 :
Hypothèse 2 :

Pour lombalgie sur lésion discale avec radiculalgie : HD : attitude antalgique de


flexion et déviation du tronc, avec une hypertonie des paravertébraux. Apparition
brutale ou lente.
Examen clinique : Lasègue+, Bragard+ et Néri+, une diminution de la sensibilité, une
abolition de réflexe. Arc douloureux quand flexion et extension tronc, limitation
inclinaison contro-lat et extension (=signe de dérange interne=>lésion discale
possible). Douleur lombaire ainsi qu’une irradiation du MI qui augmente lors de la
toux et effort, diminuant au repos. Il se plaint de faiblesse, de sensation de
picottements, de brûlure. IRM ou scanner : prolapsus discal.

Je suspecte une lésion discale lorsqu’il y a eu une douleur très intense à la suite d’un
mouvement dans une position de flex+rot, lors d’une apparition progressive (long
trajet voiture), quand la douleur est mécanique, et mon P ressent des fourmillements,
une diminution de la force et de la sensibilité. Possibilité de compression de plusieurs
racines (queue de cheval).
L’évolution est lente, et 95% sont spontanément résolutive. Mon traitement visera à
remettre mon P en mouvement progressif et de prévenir les récidives.

Pour spondylolisthésis : douleur lors de la marche et en position debout prolongée.


Les douleurs peuvent évoluer vers une sciatique. Hyperlordose compensatrice avec
un test d’instabilité lombaire. Chez enfant : peu de symptômes mais troubles de la
posture. Chez ado : douleurs lombaires basses quand poussées de croissance
accentuées par sport et diminue au repos. Chez adulte : spondylolyse : le plus
souvent pas de symptomes.

Pour spondylarthrite ankylosante : de rythme inflammatoire et bonne réponse aux


AINS quand poussées, douleur dans fesse unilatéral à prédominence nocturne,
disparaît 30min après mouvement. Cette douleur évolue durant la journée en
alternant les deux côtés, dorsalgie, cervicalgie. Des signes tels que tendinite, arthrite,
colite, tatalgie fréquente peuvent être associés. Syndrome de type capsulaire : perte
de mobilité (ext++) avec limitation symétrique d’inclinaison, diminution de l’ampliation
thoracique.
Test articulation sacro-iliaque : douleur région fessière

Pour sténose canal lombaire : Douleur, fourmillement dans MI augmentant à la


marche. Douleur aggravée debout et en lordose, et soulagée en assis, couché ou
quand se baisse car favorise ouverture du canal (=claudication
neurogène=syndrome queue de cheval).

Pour lombocruralgie : nerf fémoral (L2-L4). Vise surtout les hommes ++ entre 50 et
60 ans, antécédents de lumbago, installation rapide et intense, sensation de brûlure.
Douleur dans tout le trajet du dermatome (L3 ou L4), associé à des troubles sensitifs,
Léri+, douleur nocturne fréquente, déficit de force du QF et réflexe rotulien.

Pour lombalgie aspécifique : très fréquente, peuvent être aigue (<6semaines),


subaigue (6-12sem) ou chronique(>12sem).
En aigu : douleurs basses qui diminuent en DD, hanches fléchies, délordose et
augmentent quand toux, défécation, mouvement. Le P avec plusieurs lombalgie
basses et se trouve en position antalgique de flexion avec une limitaiton de mobilité.
On évite du repos de longue durée (doit être le plus bref), reprise de l’activité selon la
douleur, mobilisation de la colonne vertébrale proposé + traitement préventif.
En chronique : antécédents de lumbago multiples, la prise en charge doit être
pluridisciplinaire. Limitation mobilité, douleur irradiant dans la partie postérieure
cuisse, point douloureux processus épineux et transverses.
En tant que kiné, on va travailler le renforcement musculaire, ergonomie, exercices
journaliers à domicile et correction de la statique.

Pour articulation sacro-iliaque :


- mise en evidence d’hypomobilité/douleur via : gillet, distraction, poussée sur
sternum, test de provocation pelvien post, test compression, gaenslen, faber,
menell.
- Mise en évidence d’hypermobilité/instabilité : test provocation pelv post,
élévation MI jambes tendues, test de stabilisation pelvienne, storke.

Pour syndrome du piriforme : ressemble à une sciatique !!!!! douleurs fessières


pouvant aller jusque MI. Atteinte du muscle lui-même ou compression du tronc du
nerf sciatique à son niveau. La douleur est sourde, profonde, au niveau de la fesse
pouvant aller jusqu’au mollet et augmente en position assise/debout prolongée. Elle
est déclenchée par un effort répété et intense (cyclisme, tennis)/chute
violente/inégalité MI/lordose lombaire, flexum de hanche.
Mis en évidence par les tests de flexion-add-RI (douleur reproduite entre piriforme et
sciatique), Signe de Bonnet (hanche fléchie >90°, abd passive cuisse qui augmente
douleur et amplitude diminuée. RE pour augmenter tension du muscle), mobilisation
passive de la hanche en position neutre augmente la douleur, manœuvre de Pace et
Nagle (abd isométrique : reproduit douleur si conflit entre muscle et sciatique).
BASSIN – HANCHE

Anamnèse :
- infos de base (âge, sexe, profession,..)
- douleur : localisation? type de douleur ? intensité (de 1 à 10) ? depuis
quand ? il y a-t-il eu un élément déclencheur ou est-ce survenu
subitement ? quels mouvements déclenchent la douleur et par quoi est-elle
soulagée ? position antalgique ?
- avez-vous d’autres symptomes tels que enraidissement matinal ?
fourmillement et perte de force ? troubles de défécation ?
- médicaments ?
- antécédents ? présence d’autre pathologie connue ?
- modification récente de l’intensité de votre travail/sport ?

Inspection :
Dès l’entrée du P dans le cabinet, observer la statique et la démarche. P debout,
obersever se présence d’anomalies de la colonne, du bassin et MI, regarder les
reliefs musculaires, l’aspect des téguments du MI. Présence d’hyperlordose signifiant
une paralysie abdominale/flexum de hanche ?
Observer fossettes au dessus EIPS.
Observer la marche (problème du moyen fessier (signe de tredelenbourg), paralysie
grand fessier ?)

Examen fonctionnel :
D’abord exclure lésions de la colonne vertébrale, donc la tester rapidement (flex, ext,
inclinaison, mesure doigts-sol) en bloquant hanches et bassin en position assise,
faire Lasègue. Test de Tredelenbourg (appui unipodal et bassin doit s’élever de
l’autre côté) pour tester le moyen fessier.
- Mouvements passifs :
flexion hanche 90° si impossible, faire add jusque crête opposée :si douleur =
patho de hanche
flexion hanche à 130° (chercher amplitude max et si douleur),
extension hanche
rotations interne et externe en extension (chercher raideur)
rotations interne et externe genou fléchi
abduction 50° (chercher douleur dans aine)
adduction 20° (chercher si douleur à la compression aine)
test de Thomas (mettre en évidence raccourcissmeent psoas)
test d’Ober (pour voir si hypoextensibilité TFL)
Flex+RI+pression axiale pour mettre en évidence lésion labrum/arthrose
- Mouvements contre résistance : flexion hanche (psoas nerf fémoral L1-L3),
extension hanche (nerf sciatique S1), rotations, abduction (L5), adduction
(pour nerf obturateur L2-L4), extension genou (L2-L4), flexion genou (S1-S2).

Examen comparatif en position couchée :


-si antéversion de hanche, limitation de la RE, pieds en dedans, marche en canard
-si rétroversion de hanche, limitation de la RI, marche avec pieds en dehors

Interpretation :
Hypothèse 1 :
Hypothèse 2 :

Pour coxarthrose : entre 40 et 70 ans, femme ++. Secondaire à trauma,


épiphysiolyse. Attitude antalgique en flexion-RE-abduction. Douleur d’intensité
progressive au niveau inguinal, face antérieur cuisse, genou. Rythme mécanique
avec raideur matinale cédant rapidement. Limitation de mobilité dans les 3 plans.
Stade avancé : douleur nocturne, boiterie, amyotrophie.
Rx ; pincement articulaire, condensation, ostéophytose.

Pour coxarthrite : limitation capsulaire. Secondaire à une infection bactérienne,


goutte. Avec une limitation de type articulaire+pyrexie, de rythme inflammatoire.

Pour coxite ou rhume de hanche : limitation capsulaire. Enfant <10ans, douleur au


niveau de l’aine, parfois genou avec boiterie et crampes musculaires. Limitation de
RI, avec attitude antalgique : hanche fléchie, évite l’appui. Le traitement consiste en
du repos et décharge pendant plusieurs semaines.

Pour coxa vara Legg Perthes: limitation capsulaire. Raideur de hanche améliorée
par repos, boiterie + RE hanche. La douleur irradie vers l’antéro-int cuisse jusque
genou. Limitation de la RI, inégalité de membre si unilat.

Pour inflammation: limitation non capsulaire, douleur en flexion car inflammation de


l’aine ou de la cuisse

Pour corps étranger: limitaiton non capsulaire, limitation de RE, ext et/ou flex/add.
Sensation d’avoir quelque chose qui bloque. Origine inconnue (arthrose ? trauma ?)

Pour bursite : amplitude passive normale mais douleur sans limitation de


mouvement, douleur quand contraction max. Peut être confondue avec une
sciatalgie.
Bursite trochantérienne quand douleur à la palpation et en DL
Bursite ischiatique : douleur en position assise
Buriste au niveau du grand glutéal ou psoas : douleur dans aine ou cuisse

Pour tendinite d’insertion : douleur sans limitation de mouvement.


Droit fémoral : douleur dans aine qui augmente : en flexion passive de la hanche,
extension passive hanche + flexion genou, extension genou contre résistance.
Souvent apparaît lors d’un surmenage ou trauma. Possibilité d’arrachement
tendineux au niveau de EIAS si douleur post traumatique.

Psoas : douleur quand : flexion passive de hanche, extension passive de hanche


sans flexion de genou, contraction contre résistance.

Long adducteur : douleur dans aine qui augmente : par la flexion passive de hanche,
abduction passive de hanche, adduction contre résistance. Apparaît après un grand
écart, coup de pied bloqué avec la jambe en abduction.

Gracile : en abduction, douleur diminue si genou fléchi.


!! suspicion ostéite pubienne si douleur s’intensifie avec irradiation bas ventre !
Pour lésion musculaire : douleur sans limitation de mouvement. Douleur très
intense qui est une conséquence d’un effort musculaire intense. Masqué par
hématome. Le testing en contre résistance est fort douloureux voir impossible à
réaliser. Mise en évidence en étirant le muscle suspect, et en demandant au P de
faire une contraction volontaire dans cette position : si la douleur augmente par
rapport à celle notifiée pendant l’étirement, alors je suspecte bien une lésion
myotendineuse.

GENOU

Anamnèse :
- infos de base (âge, sexe, profession,..)
- douleur : où ? quand ? type de douleur ? intensité(de 1 à 10) ? depuis
quand ? il y a-t-il eu un élément déclencheur (si oui, circonstances et
évolution immédiate?) ou est-ce survenu subitement ? quels mouvements
déclenchent la douleur et par quoi est-elle soulagée ? position antalgique ?
- sensation de blocage ? passer au travers ? => lésions méniscales, souris
- médicaments ?
- antécédents ?
- il y a t-il eu une modification récente de l’intensité de votre travail/sport ?

Inspection : dès l’entrée du P dans le cabinet. Analyser marche, la qualité de ses


appuis, comment se tient P debout : examen des jambes et pieds, position rotule,
présence d’atrophie musculaire ?
Vérifier si présence d’inflammation : flex/ext limitée, rougeur, chaleur (en comparant
avec l’autre genou) ? Tester rapidement présence d’épanchement en faisant le signe
du glaçon ou test de fluctuation => faire avant et après examen fonctionnel.

Je palpe rapidement les structures osseuses, musculaires pour voir si présence


d’anormalité et l’endroit douloureux.

Examen fonctionnel :
- Mouvements passifs : recherche amplitude max et sensation en position
extrême : ferme ? dure ? élastique ?. Tester la flexion, l’extension, les
rotations interne et externe.
Test du valgus et varus pour tester LCM et LCL respectivement => recherche
douleur ou hyperlaxité. Test du tiroir ant via test de Lachman et Macintosh
pour le LCA, et tiroir post via hyperextension passive et test du tiroir post pour
le LCP.
- Mouvements contre résistance : flexion (L4-S2) et associé à de la RI pour
cibler Semi-Membraneux et Semi-Tendineux et à de la RE pour cibler Biceps
Fémoral, extension (L2-L4). Si douleur en flexion ou extension, peut être aussi
dû à une lésion méniscale à faire alors différents tests tels que McMurray,
Appley pour confirmer/infirmer lésion méniscale.
Comparer avec côté sain.
- Testing spécifique : test de provocation et grinding test pour mettre en
évidence un problème au niveau de l’articulation fémoro-patellaire.

Interprétation :
Hypothèse 1,
Hypothèse 2,

Pour l’arthrose : limitation de type capsulaire. Flexion limitée ++, raideurs < 30min,
douleur à la palpation, crépitation lorsque j’effectue des mobilisations. Associé à une
faiblesse musculaire. Facteurs de risques : obésité, antécédents blessure, travail
lourd.

Pour gonarthrite : œdème + chaleur + rougeur

Pour l’arthropathie partielle : causes : lésions méniscales, souris. Limitation de type


non capsulaire. P se plaint de passer au travers, qu’il y a quelque chose qui bloque,
l’extension très limitée.

Pour lésion ligamentaire complète : mobilisation passive douloureuse sans


limitation d’amplitude. Genou instable, phase aigue avec limitation
capsulaire+œdème.

Pour lésion LCA : test du tiroir antérieur, de Lachman et de Macintosh positifs.

Pour lésion LCP : test du tiroir postérieur, test d’hyper extension (+si extension
importante jambe tendue) et test de la gravité (+si abaissement du tibia) positifs.

Pour lésion ligamentaire partielle : douleur quand ligament sous tension. Si lésion
LCM=douleur en valgus, LCL=douleur en varus, LCA=douleur quand tiroir ant,
LCP=douleur quand tiroir post.

Pour articulation fémoro-patellaire : augmentation douleur à la montée d’escaliers,


effort à vélo, saut, accroupissement, parfois bilatéral, craquement sous la rotule.
L’extension contre résistance est douloureuse ainsi que parfois en flexion passive.
Le test de provocation (appui unipodal combiné à une légère flexion, et douleur
augmente quand K appuie sur rotule en plus) est +, ainsi que le grinding test (P en
DD, pression patella vers le bas, contraction volontaire QF + opposition ascension
rotule => si surface rugeuse : crépitements, douleur ou gène) est + , qui mettent en
avant problème fémoro-patellaire.
- Soit luxation traumatique
- Soit subluxation récidivante dû à une malformation de la trochlée (test de vigilance
musculaire +)
- Soit tendinite d’insertion : dû à des efforts répétés en extension : douleur en
position accroupie, en extension contre résistance, en flexion passive du genou et
quand palpation sommet rotule.
- Soit chondromalacie de la rotule : grinding test +.

Pour lésions méniscales : sensation de blocage/passer au travers, douleur à la


palpation interligne quand genou à 90°, ressaut quand flexion-extension.
McMurray + (flexion max en DD + rotations de la cheville. Ensuite étendre
progressivement genou doucement en valgus ou varus, palper les interlignes et voir
si ressaut (RE + valgus pour ménisque interne et RI + varus pour ménisque externe)
Appley + (DV, genou à 90°, rotation du pied et pression. Si douleur en RE = lésion
ménisque interne, si douleur en RI = lésion ménisque externe)
Steinmann + (RE et RI genou fléchi, si douleur médiale lors de la RE lésion du
ménisque interne et si douleur latérale lors de la RI lésion ménisque externe)

Pour différencier lésion méniscale et ligamentaire : P en DV et genou fléchi à 90° : je


bloque cuisse du P avec mon genou, et je provoque RI et RE + traction de la jambe.
Si douleur=lésion ligamentaire, si pas de douleur=lésion méniscale.

CHEVILLE ET PIED

Anamnèse :
- infos de base (âge, sexe, profession,..)
- douleur : où ? quand ? type de douleur ? intensité(de 1 à 10) ? depuis
quand ? évolution douleur ? quels mouvements déclenchent la douleur et
par quoi est-elle soulagée ? position antalgique ? => type de lésion : face
latérale = traumatisme (entorse), face médiale = surmenage, pied plat, région
postérieure = lésion tendon d’Achille
- mécanisme lésionnel : y’a-t-il eu un élément déclencheur ou est-ce survenu
subitement ?
- médicaments ?
- semelles ou pathologie connue ?
- antécédents ?
- il y a t-il eu une modification récente de l’intensité de votre travail/sport ?

Inspection : dès l’entrée du P dans le cabinet, analyser P debout : colonne, bassin,


longueur MI, genoux et pieds. Forme des orteils ? plante de pieds ? position du
calcanéus : valgus ou varus ?
Observer P marcher, son déroulement de pied, la pose du talon, y’a-il des
compensations ou mauvais appui ?

Je palpe ensuite les différentes structures osseuses, musculaires, ligamentaires pour


voir les points/endroit douloureux.

Examen clinique :
- Mouvements actifs : flexion plantaire (assis talons, marche sur pointes de
pieds S1), flexion dorsale (marche sur talons L5), l’abduction (marche sur bord
interne pied) et l’adduction (marche sur bord externe pied).
- Mouvements passifs : flexion plantaire (50°) et dorsale (20°) de cheville =>
limité si œdème ou contracture partie post capsule, varus et valgus pour tester
la sous-talaire. Flexion, extension, abduction, adduction, pronation, supination
de la medio-tarsienne. Flexion (45°) et extension (70-90°) des orteils pour la
métatarso-phalangienne
Inversion (FP cheville + varus sous talaire + supination-adduction-FP médio
tarse) et éversion (FD cheville + valgus sous talaire + pronation-abduction-FD
médio tarse) passive pour mettre en avant une inflammation des gaines des
tendons => si douleur, décomposer le mouvement pour savoir quelle
articulation est touchée.
- Mouvements contre résistance : flexion dorsale (L4-S1), flexion plantaire
(L4-S1), adduction, abduction, pronation (L5-S2), supination (L4-L5).
Si douleur à l’étiration=lésion lig, si douleur quand contraction=lésion
tendineuse ou musculaire.
- Test stabilité de cheville : tiroir ant (pour chef ant LCL), inversion imposé
(pour lésion lig talo fibulaire et calcanéo-fibulaire=entorse lat), éversion
imposée (pour lésion LCM=entorse med), varus forcé (pour voir degré de
séverité rupture LCL), clic test en varus (pour stabilité lig tibio-fibulaire inf),
squeeze test (pour lig tibio fibulaire inf)

Interpretation :
Hypothèse 1 :
Hypothèse 2 :

Pour claquage de mollet : douleur intense, gonflement, ecchymose. Flexion dorsale


et plantaire contre résistance très douloureuses.

Pour lésion Achille : contraction contre résistance douloureuse, douleur palpation


tendon, signe thompson +, incapacité de marcher sur pointes des pieds.

Pour bursite :
Pour bursite rétro calcanéenne : douleur lors de la palpation des tissus mous en
avant du tendon
Pour bursite sous calcannée : Limitation RI hanche lors du pas, pied en RE en fin de
phase oscillatoire, dévéloppement épine au niveau de la tubérosité post calca,
douleur avec altération marche et quand on surélève peau en arrière du talon.

Pour tatalgies : douleur face inférieure du talon augmentant à la palpation. =>


origine : aponévrosite ou douleur projettée.

Pour entorse cheville : tiroir ant+, inversion imposée+, varus forcé+. Douleur
exquise à la palpation, impossibilité d’appui, aspect bleuâtre.

Pour luxation tendons fibulaires : douleur et œdème rétro-malléolaire.

Pour face médiale de la cheville:


Pied plat valgus: laxité ++, souvent associé à genou valgus
Pied creux: pronation de l’avant pied ++, orteils en griffe, associé à genou varus

Pour l’avant pied:


Hallux valgus: abduction du gros orteil, complication : arthrose, oigon
Hallux rigidus: blocage articulation métatarse-phalangienne de l’hallux, P évite appui
sur le gros orteil, marche altérée, appui bord externe du pied, douleur aponévrose
plantaire, contracte autres orteils, démarche douloureuse
Crise de goutte: inflammation donc douleurs nocturnes, pied chaud, rouge et gonflé
EPAULE

Anamnèse :
- infos de base (âge, sexe, profession,..)
- douleur : où ? quand ? type de douleur ? intensité(de 1 à 10) ? depuis
quand ? quels mouvements déclenchent la douleur et par quoi est-elle
soulagée ? position antalgique ?
- mécanisme lésionnel : y’a-t-il eu un élément déclencheur (trauma,
surmenage, immobilisation) ou est-ce survenu subitement ?
- symptômes associés : fourmillements, douleur dans autres articulations,
phénomènes vasovégétatitfs ?
- médicaments ?
- antécédents ?
- il y a t-il eu une modification récente de l’intensité de votre travail/sport ?

Inspection : dès l’entrée du P dans le cabinet, regarder position du bras, manière de


se déshabiller, position tête, position antalgique. Analyser la colonne vertébrale,
scapulas, reliefs musculaire, l’intégrité anatomique.
Si luxation antérieure, bras en abd et rotation interne à risque de lésion nerf
circonflexe C5

Je palpe ensuite les muscles de la coiffe (test de RENT : extension passive+rotation


pour palper tendons), muscles sur trochiter, bourse sous acromiale et sous
deltoidienne (bord ext de l’acromion, entre deltoide et coiffeà bursite si douleur) à la
recherche de douleur.

Examen fonctionnel :
Je teste la sensibilité des racines : C4=articulation sterno-claviculaire et acromio-
claviculaire, C5=face externe bras, TH1=face interne bras, TH2=aisselle jusque
manubrium.
Exclure lésion d’origine cervicale en faisant mouvements de tête (flexion, extension,
inclinaisons, rotations)
- Mouvements actifs : abduction, adduction, flexion, extension, rotation interne
et externe. Possibilité de les coupler : Appley (RE+abd) ou (RI+add)
- Mouvements passifs : évaluer sensation en fin de course, amplitude max.
rechercher angle douloureux en abd.
- Mouvements contre résistance : flexion (coracobrachial, deltoide ant),
extension (gd rond, gd dorsal, deltoide post), abd (deltoide moy, supra
épineux), add (gd pectoral, gd dorsal, gd rond, petit rond, deltoide ant),
rotation externe (infra épineux, petit rond), rotation interne (subscapulaire),
élévation épaule (trapèze, élévateur scapula), rétraction scapulaire
(rhomboides), protraction scapulaire (grand dentelé)
- Testing spécifique : palm up test (pour lésion CLBB et SLAP), signe de
Yergason (pour stabilité CLBB), signe de la chute (pour coiffe), manœuvre de
Jobe (pour intégrité du SE), Patte (pour intégrité IE et petit rond), lift off test
(pour intégrité subscapulaire), test d’appréhension (pour risque de luxation).

Suspicion d’origine ceinture scapulaire: si douleur lors de mouvement de bras,


élévation > 90° difficile, décubitus latéral douloureux => réveil
Suspicion d’origine cervicale: si douleur lors de mouvement de la tête
Suspicion de lésion d’origine viscérale : si douleur non liée au mouvement

Interprétation :
Hypothèse 1 :
Hypothèse 2 :

Pour arthrose : limitation de type capsulaire, rotation externe passive + limitée que
abduction passive, petite diminution de la rotation interne. (RE>abd>RI).

Pour arthrite : limitation de type capsulaire, rotation externe passive + limitée que
abduction passive, petite diminution de la rotation interne. (RE>abd>RI).

Pour épaule gelée : limitation de type capsulaire (=capsulite), limitation mobi active
et passive, rotation externe passive + limitée que abduction passive, petite diminution
de la rotation interne (RE>abd>RI). Pas de mouvement de la gléno humérale, abd
possible par mouvement de sonnette. D’abord douleur avec sensation de brûlures,
recrudescence nocturne, mobi douloureuse, rougeur, gonflement. Puis évolue vers
une impotence fonctionnelle majeure, et récupération en quelques mois (parfois
incomplète).

Pour algodystrophie : peut être à l’origine de capsulite. Douleur brutale, diffuse et


profonde, de type décharge/brûlure, augmentée à la moindre stimulation, au chaud
ou froid, aux mouvements. Impotence fonctionnelle > douleur : risque
d’enraidissement articulaire.

Pour tendinite muscle de la coiffe des rotateurs :


1e stade : impingement syndrome : ± 40 ans, douleur entre 60-120° d’élévation,
Jobbe douloureuse mais force normale. => tendinite SE ou bursite sous delto
2e stade : tendinite dégénérative : ±50 ans, douleur sourde et imprécise de l’épaule,
souvent nocturne, abduction peu diminuée par la douleur, pas de limitation de
mobilité passive mais présence d’un arc douloureux en élévation, Test coiffe
douloureux , supra épineux et long biceps ++.
3e stade : rupture de la coiffe : Complète : faiblesse dans le bras + douleur :
limitation mobilisation active, pas de limitation mobilisation passive, Signe de la
Chute +.
Partielle : diagnostic difficile, diminution force des muscles de la coiffe ainsi que
amyotrophie, limitation mobi actives +++ et pas de limitation passive, douleur
persistante plusieurs semaines ( >8 semaines)

Pour tendinite calcifiante de la coiffe : association fréquente avec diabète, muscles


atteints : supra épineux>infra épineux> sous scapulaire

Pour bursite sous acromiale aigue : limitation de type non capsulaire. Douleur
dans le bras s’intensifiant en quelques jours, gonflement, rougeur, sommeil
impossible, analgésiques inefficaces. Abduction impossible et rot ext moins limitée.
Douleur diminue quand contraction isométrique en traction.

Pour bursite sous achromiale chronique: limitation de type non capsulaire. Arc
douloureux, abduction impossible et limitation de la rotation externe passive,
compression bourse. Parfois douleur en fin de mouvement passif et quand
contraction isométrique. Calcification en plus.

Pour SLAP : lésion du labrum, douleur très intense augmente au mouvement de


flexion- lancer, sensation d’instabilité de l’articulation gléno humérale. Test Obrien
(flexion 90° coude tendu, add horizontale de 10 ° et rot int maximale de l’épaule,
résistance vers le bas + même chose en rot ext) est +, c’est-à-dire que douleur en rot
int soulagée en rot ext.
SLAP : douleur en profondeur, à l’interieur de l’epaule (vs AC=douleur sur AC).

Pour présence d’un arc douloureux : lésion péri-capsulaire, lors de l’élévation des
bras, espace sous acromial diminue entre 60-90° puis réaugmente au-delà =>
compression d’une structure douloureuse (bourse sous acromiale ou insertion
tendineuse sur trochin ou trochiter)

Pour lésion musculaire et/ou tendineuse : abduction isométrique douloureuse =


lésion supra épineux, deltoïde. Rotation interne isométrique douloureuse = lésion
subscapulaire+++, gd rond, gd dorsal, gd pectoral. Rotation externe isométrique
douloureuse = lésion infra épineux, petit rond.
Diagnostic différentiel bursite et lésion musculaire/ tendineuse : test de traction bras :
étiration tendon + ouverture espace sous acromial. Si douleur diminue: bursite
probable.

Pour lésion de l’articulation acromio-claviculaire (AC) : dûe à un traumatisme/


hyperactivité. Douleur quand palpation de l’AC, avec éventuelle irradiation vers le
trapèze. Douleur : en position extrême (mvnts passifs), quand adduction contre
résistance ou passive à l’horizontale car étirement du ligament acromio claviculaire.
Test d’Obrien (=flexion à 90° coude tendu, adduction horizontale de 10 ° et rot int
maximale de l’épaule, résistance vers le bas + même chose en rot ext) est + si
douleur en RI soulagée en RE.
Pour différencier SLAP de AC : si AC, douleur sur AC. Si SLAP: douleur en
profondeur, à l’intérieur de l’épaule.

Pour lésions articulation acromio claviculaire :


Soit inflammation du lig acromio claviculaire: Douleur irradiant vers le cou au départ
de l’articulation (dermatome C4), adduction horizontale limitée et arc douloureux.
Soit arthrose
Soit déchirure traumatique ligaments conoide et trapézoide => touche de piano

COUDE

Anamnèse :
- infos de base (âge, sexe, profession,..)
- douleur : où ? quand ? type de douleur ? intensité(de 1 à 10) ? depuis
quand ? quels mouvements déclenchent la douleur et par quoi est-elle
soulagée ? position antalgique ?
- mécanisme lésionnel : y’a-t-il eu un élément déclencheur (trauma,
surmenage) ou est-ce survenu subitement ?
- symptômes associés : blocage, gonflement rougeur, douleur pluriarticulaire ?
- signes neurologies : fourmillement ?
- médicaments ?
- antécédents ?
- il y a t-il eu une modification récente de l’intensité de votre travail/sport ?

Inspection : dès l’entrée du P dans le cabinet. Regarder l’angle de portée


(valgus/varus), présence de tuméfaction (œdème, gonflement bourse olécrânienne,
bursite).

Je palpe les structures osseuses et musculaires, pour mettre en évidence une


éventuelle douleur/anomalie.

Examen fonctionnel :
Je teste la sensibilité des racines : C5=nerf circonflexe, C6=nerf musculo-cutané,
TH1= nerf cutanée AB, TH2= nerf cutané bras.
Je teste ensuite les réflexes des deux côtés: réflexe bicipital=C5, réflexe stylo
radial=C6, réflexe tricipital=C7.
- Mouvements actifs : flexion (145°), extension (0°, parfois -5°), supination
(90°), pronation (90°).
- Mouvements passifs pour voir limitation, douleur et sensation en position
extrême : flexion (sensation fin de course molle car muscles), extension
(sensation fin de course dure car butée olécrâne), pronation, supination.
- Mouvements contre résistance : flexion (BB et brachial C5-C6), extension
(triceps C7), pronation (rond pronateur C6, carré pronateur C8-TH1),
supination (BB et court supinateur C6), flexion poignet (fléchisseur radial C7 et
fléchisseur ulnaire C8-TH1 du carpe), extension poignet (LERC et CERC C6-
C7, extenseur ulnaire carpe C7)
- Testing spécifique : épreuve de stabilité ligamentaire : test LCU et LCR
(coude tendu avec une pression et demander une légère flexion
(LCU :pression int => valgus et LCR :pression ext => varus)). Signe de tinel
(percussion entre olécrâne et épitrochlée => + si douleur ou décharge dans
l’AB)

Interprétation :
Hypothèse 1 :
Hypothèse 2 :

Pour arthrose/arthrite : limitation de type capsulaire, flexion limitée ++ > ext, pas de
limitation en pronation et supination mais mouvements douloureux en position
extrême.

Pour douleur projetée : examen clinique négatif, faut alors vérifier CV et épaule.

Pour limitation de type non capsulaire : flexion et extension passives limitées.


Soit fracture mal consolidée
Soit corps étrangers intra-articulaire
Soit myosite ossifiante muscle brachial
Pour lésions musculaires : contractions contre résistance douloureuse.
Flexion douloureuse : lésion BB ou brachial
Pronation douloureuse : lésion rond pronateur (rare) => épitrochléite
Flexion poignet douloureuse : lésion fléchisseur radial et ulnaire du carpe, pronation
douloureuse aussi => golfer elbow si douleur au niveau épitrochlée
Supination douloureuse : lésion court supinateur ou BB => épicondylite
Extension poignet douloureuse : lésion CERC et LERC, supination douloureuse
aussi => tennis elbow

Pour tennis elbow : P entre 30 et 55ans, hyperactivité des extenseurs du poignet,


traumatisme direct, douleur à la face externe du coude et irradiation dans l’avant
bras et parfois la main, diminue avec le repos.
Examens : inclinaison ulnaire contre résistance non douloureuse, inclinaison radiale
contre résistance et extension des doigts contre résistance douloureux, supination
contre résistance parfois douloureux. Étiration passive extenseurs des doigts
douloureux (douleur ++ si ajoute flexion poignet et pronation)
Diagnostic différentiel avec corps étranger (douleur fulgurante et sensation de
blocage), neuropathie de compression du nerf radial (pas de traumatisme ou d’hyper
sollicitation) et atteinte de la région cervicale.

Pour golfer elbow : douleur au niveau de l’épitrochlée (insertion des tendons


fléchisseurs), origine traumatique ou de surmenage avec poignet en flexion, douleur
en flexion et pronation contre résistance, ainsi qu’en extension et supination
passives.
Diagnostic différentiel avec des douleurs post traumatiques (flexion poignet
contrariée douloureuse), neuropathie de compression du nerf médian et atteinte de
la région cervicale.

Pour arthropathie post-traumatique : origine traumatique (chute sur le coude),


douleur dans tout le coude, gonflement, oedème, limitation en flexion ++ et extension
mais pas de limitation en pronation et supination.

Pour souris intra-articulaire : douleur lancinante, sensation de blocage


disparaissant après secouement, origine traumatique ou arthrosique

Pour pronation douloureuse : subluxation de la tête radiale chez le jeune enfant


après traction importante sur le bras, extension limitée, enfant n’utilise plus son bras
et le maintien plié à 90°

Pour tendinite biceps brachial : d’origine hyperactivité ou surmenage en flexion


forcée du coude, douleur face antérieure coude, flexion et supination contre
résistance douloureuses (parfois pronation passive douloureuse = lésion insertion)

Pour bursite olécrânienne : gonflement au niveau de l’olécrane, souvent non


douloureuse, origine traumatique ou inflammatoire, limitation extension.

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