By Pr.-Dr.-Ing.

Franklin Tchakounte

Introduction aux bases

de donnees
Modele Conceptuel de Donnees
Entite-Association, Modele Logique, Modele Physique

Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte

www.cycomai.com
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Au terme de ce tutoriel
• L’apprenant pourra
• Etablir un dictionnaire de données
• Formaliser un problème sous forme E-A
• Transformer un E-A en Modèle Logique de Donnees
• Décrire le modele physique de donnees
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Documents
• Ce tutoriel a été élaboré en s’appuyant sur les deux livres suivants

• ITL Education Solutions Limited : Introduction To Database Systems. Pearson India

(2010)

• Satinder Bal Gupta, Aditya Mittal : Introduction to Database Management System,

2nd Edition. University Science Press (2017)
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E-A
• 1970: Peter Chen (ou Peter Pin-Shan Chen), actuellement professeur à la
Carnegie-Mellon University de Pittsburgh, a développé les modèles entité-
association pour
• la conception de bases de données.
• la conception de systèmes d'information
• Réingénierie des processus métiers
• …
• Le Modèle Conceptuel de Données (MCD) a pour but
• d'écrire de façon formelle les données qui seront utilisées à l'aide d'entités et
associations
• Le Modèle E-A similaires au M E-R
• Il s’appuie sur les mêmes éléments que E-R (entités, propriétés/attributs, …
• permettent plusieurs types de cardinalités plus étendus que dans le cas des relations
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Dictionnaire de donnees (1)

• Outil nécessaire pour la construction du MCD. C’est la première étape de
l’élaboration du MCD
• Un document = Ensemble de rubriques
• Une rubrique = Ensemble de données élémentaires
• Donnée élémentaire = Donnée non décomposable
• Tableau qui regroupe toutes les données du SI, pour chaque donnée
identifiée. il faut préciser :
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Dictionnaire de donnees (2)

• Exemple : Soient les deux documents à étudier Commande et Facture
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Dictionnaire de donnees (3)

• Detaille
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Dictionnaire de donnees
Epuration du Dictionnaire de données brut
• Certaines données doivent être éliminées de ce dictionnaire.
• Les synonymes : noms différents pour une même valeur (Num-C
et Code-C ; Num-CL et Mat-CL)
• Les polysèmes : deux données sont polysèmes si elles ont le
même nom et expriment deux valeurs différentes
(le même nom « Quantité » pour deux données différentes :
Qté_cdé et Qté_fact). Il faut les renommer.
• Les redondances : chaque propriété identifiée, n’apparaît qu’une
seule fois dans le modèle.
• Supprimer les données calculées ;
• Ajouter les informations détectées par les règles de calcul :
Introduction de tauxTVA
• Décomposer les données concaténées : (Adresse : Rue, ville et
code postal)
• Remarque : certaines informations calculées nécessitent
d'être conservées, on parle d'informations calculées et
mémorisées (CM) ; exemple : N°client automatique
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Modelisations
• Modélisation directe :
• Elle consiste à identifier, à partir d’une description exprimée en langage naturel, les
entités et les associations en appliquant les règles suivantes :
• les noms deviennent des entités
• les verbes deviennent des associations
• Modélisation par analyse des Dépendances Fonctionnelles (DF)
• Cette méthode consiste à :
• Déterminer le dictionnaire de données épuré
• Rechercher les dépendances fonctionnelles entre les propriétés recensées à la première étape
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Modélisation directe
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Elements de l’E-A

• Entité: population d’individus n’ayant que des caractéristiques comparables.

• Dans une entreprise qui achète et vend des produits, nous avons l’entité client, l’entité
article et l’entité fournisseurs
• Association: lien entre plusieurs entités.
• Sous forme de verbe
• l’association acheter fait le lien entre les entités articles et clients
• l’association livrer fait le lien entre les entités articles et fournisseurs.
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Elements de l’E-A
• Attribut: propriété d’une entité ou d’une association.
• le prix unitaire est un attribut de l’entité article,
• le nom du client est un attribut de l’entité client.
• La quantité commandée est un attribut de l’association acheter,
• la date de livraison est un attribut de l’association livrer
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Elements de l’E-A
• Chaque individu d’une entité doit être identifiable de manière unique.
• C’est pourquoi les entités doivent posséder un attribut sans doublon : l’identifiant.
• Le numéro de client est l’identifiant de l’entité client

• Remarques :
• un attribut ne doit pas figurer dans deux entités ou associations différentes (donc il faut spécialiser l’attribut
nom en nom du client, nom du produit et nom du fournisseur) ;
• une entité possède au moins un attribut (son identifiant) ;
• une association peut ne pas posséder d’attribut.
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Elements de l’E-A
• Cardinalité d’un lien entre une entité et une association: le minimum et le
maximum de fois qu’un individu de l’entité peut être concerné par l’association.
• Un client a au moins acheté un article et peut acheter n articles (n étant indéterminisé),
• tandis qu’un article peut avoir été acheté entre 0 et n fois (même si ce n’est pas le même
n) et n’est livré que par 1 fournisseur.
• Remarque : Si une cardinalité est connue et vaut 2, 3, etc. on considère qu’elle
est indéterminisé (n), de telle sorte qu’on ne puisse avoir que des cardinalités 0,
1 ou n
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Elements de l’E-A
• Cardinalité d’un lien entre une entité et une
association

• Règle de gestion G1 : Un élève appartient à une seule

classe; RG2 : Une classe comporte au maximum 35 élèves

• Une voiture appartient à un modèle particulier. Les noms

sont : « voiture », « modèle ».
• Le verbe est : «appartient à »
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Elements de l’E-A
• Association binaire réflexive
• un employé est dirigé par un employé (sauf
le directeur général) et un employé peut
diriger plusieurs employés.
• Pour distinguer les deux liaisons, nous
utilisons la notion de rôle avec l’ajout
d’étiquettes (ici supérieur, personnel).
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Elements de l’E-A
• Association ternaire: dans
ce cas, un avion, un pilote ou
un aéroport peuvent être
utilisés 0 ou plusieurs fois par
l’ensemble des vols
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Elements de l’E-A
• Pour une pièce donnée, nous
avons de 0 à n couples
(ouvrier, date fabrication)
différents
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Elements de l’E-A
• Associations plurielles-
Plusieurs associations entre
deux mêmes entités : dans ce
cas, un être humain peut être
propriétaire, locataire et/ou
chargé de l’entretien. Nous
supposons qu’un être humain
ne loue qu’un logement au
maximum, qu’un logement
n’est occupé que par une
personne au maximum et
qu’un logement est entretenu
par une et une seule
personne
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Règles de normalisation
• Un bon schéma entité-
associations doit
répondre à différentes
règles.
• 1. Normalisation des
entités: Toutes les
entités qui sont
remplaçables par une
association doivent être
remplacées
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 21

Règles de normalisation
• Normalisation des noms
• Le nom d’une entités d’une
association ou d’un attribut doit
être unique.
• Remarque : lorsqu’il reste
plusieurs fois le même nom,
c’est parfois symptomatique
d’une modélisation qui n’est
pas terminée ou le signe
d’une redondance
• Si deux attributs contiennent les
mêmes informations, alors
• la redondance induit non
seulement un gaspillage
d’espace mais également un
grand risque d’incohérence :
ici, les adresses risquent de ne
pas être les mêmes et dans
ces conditions où faut-il livrer ?
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Règles de normalisation
• Normalisation des identifiants
• Chaque entité doit posséder un identifiant.
• Eviter les identifiants composés de plusieurs attributs (comme par exemple un
identifiant formé par les attributs nom et prénom), car d’une part c’est mauvais pour les
performances et d’autres part, l’unicité supposé par une telle démarche finit tôt ou tard
par être démentie ;
• Préférer un identifiant court pour rendre la recherche la plus rapide possible (éviter
notamment les chaînes de caractères comme un numéro de plaque d’immatriculation,
un numéro de sécurité sociale ou un code postal) ;
• Eviter également les identifiants susceptibles de changer au cours du temps (comme
les plaques d’immatriculation ou les numéros de sécurité sociale provisoires).
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 23

Règles de normalisation
• Normalisation des attributs
• Il faut remplacer les attributs en
plusieurs exemplaires en une
association supplémentaire de
cardinalités maximales n et il ne
faut pas ajouter d’attribut
calculable à partir d’autres
attributs.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 24

Règles de normalisation
• Normalisation des attributs
• Il faut remplacer les attributs en
plusieurs exemplaires en une
association supplémentaire de
cardinalités maximales n et il ne
faut pas ajouter d’attribut
calculable à partir d’autres
attributs.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 25

Règles de normalisation
• Normalisation des attributs des
associations
• Les attributs d’une association doivent
dépendre directement des identifiants
de toutes les entités en association.
• la quantité commandée dépend à la
fois du numéro de client et du numéro
d’article, par contre la date de
commande non. En effet la date
dépend du client et non d'un des
articles commandés. Il faut donc faire
une entité commandes à part, idem
pour les livraisons
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Règles de normalisation
• Normalisation des attributs des
associations
• Entre les entités livres et auteurs,
l’association écrire ne possède pas
d’attribut.
• Imaginez que vous ajoutiez un attribut
pourcentage qui contient le
pourcentage du livre écrit par chaque
auteur (du même livre).
• Comme cet attribut pourcentage
dépend à la fois du numéro de livre et
du numéro d’auteur, l’association
écrire est bien normalisée.
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Règles de normalisation
• Normalisation des attributs des
associations
• Autre conséquence de la normalisation
des attributs des associations : une
entité avec une cardinalité de 1,1 ou
0,1 aspire les attributs de l’association
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 28

Règles de normalisation
• Normalisation des associations
• Il faut éliminer les associations
fantômes

• Les cardinalités sont toutes 1,1 donc

c'est une association fantôme
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 29

Règles de normalisation
• Normalisation des associations
• Il faut éliminer les associations
redondantes

• Si un client ne peut pas régler la

facture d’un autre client, alors
l’association payer est inutile et doit
être supprimée (dans le cas contraire,
l’association payer doit être maintenue)
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 30

Règles de normalisation
• Normalisation des associations
• Il faut éliminer les associations en
plusieurs exemplaires.

• Exemple: Une association suffit pour

remplacer les 4 associations
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 31

Règles de normalisation
• Normalisation des cardinalités
• Une cardinalité minimale est toujours 0 ou 1 (et pas 2, 3 ou n) et une cardinalité maximale
est toujours 1 ou n (et pas 2, 3...).
• Cela signifie que si une cardinalité maximale est connue et vaut 2, 3 ou plus (un nombre
limité d’emprunts dans une bibliothèque par exemple),
• alors on considére quand même qu’elle est indéterminisé, et vaut n. Cela se justifie par le fait que même
si nous connaissons n au moment de la conception, il se peut que cette valeur évolue au cours du
temps. Il vaut donc mieux considérer n comme une inconnue dès le départ.

• Cela signifie également qu’on ne modélise pas les cardinalités minimales qui valent plus de
1 car ce genre de valeur est aussi mené à évoluer. Par ailleurs, avec une cardinalité
maximale de 0, l’association n’aurait aucune signification.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 32

Exemple
Dans le cadre de la planification des leçons de conduite d’une auto-
école, on a recensé les informations suivantes :
- Code moniteur - Nom et prénom du moniteur - N° immatriculation du
véhicule
- Marque du véhicule - Type véhicule - Code élève - Nom et prénom
élève
- Date inscription - Code et Durée leçon - Date et heure leçon
Une leçon de conduite est planifiée pour une durée donnée. Elle
concerne un élève, un moniteur et un véhicule pour une date et heure
prévues. On apprend aussi qu’un élève est toujours pris en charge par
un et un seul moniteur. Les moniteurs ont la possibilité de se spécialiser
sur un ou plusieurs modèles.
Questions:

• Etablir le dictionnaire de données.

• Établir le MCD correspondant.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 33

Exemple
Dans le cadre de la planification des leçons de conduite d’une auto-
école, on a recensé les informations suivantes :
- Code moniteur - Nom et prénom du moniteur - N° immatriculation du
véhicule
- Marque du véhicule - Type véhicule - Code élève - Nom et prénom
élève
- Date inscription - Code et Durée leçon - Date et heure leçon
Une leçon de conduite est planifiée pour une durée donnée. Elle
concerne un élève, un moniteur et un véhicule pour une date et heure
prévues. On apprend aussi qu’un élève est toujours pris en charge par
un et un seul moniteur. Les moniteurs ont la possibilité de se spécialiser
sur un ou plusieurs modèles.
Questions:

• Etablir le dictionnaire de données.

• Établir le MCD correspondant.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 34

Exemple
• Un vidéo club envisage de gérer la location des
cassettes à l’aide d’un SI. On vous communique
les quelques éléments d’information suivants : «
Les cassettes sont louées aux clients. Elles sont
achetées auprès d’éditeurs. Les films sont joués
par des acteurs. »
• Compléter le Modèle en y ajoutant les
associations et en indiquant les cardinalités.
Règles de gestion :
• Un film n’est commercialisé que par un seul éditeur.
• Un film comporte au moins un acteur
• Dans la base on souhaite conserver tous les acteurs
même s’ils n’ont tourné dans aucun des films
disponibles en cassettes au vidéoclub
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 35

Exemple
Un département caractérisé par un libellé et
une adresse dispense plusieurs formations.
Un étudiant ne peut s’inscrire qu’à une
formation à la fois. Une formation se compose
de plusieurs cours décrits par un Libellé et le
nom de l’enseignant responsable. Selon la
formation un cours lui attribué un coefficient.
Un cours peut être dispensé dans plusieurs
formations.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 36

Modélisation par analyse

des dépendances
fonctionnelles (DF)
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 37

Dependance fonctionnelle
• Une propriété B dépend fonctionnellement
d'une propriété A ssi à une seule valeur de
A, il n'est possible d'associer qu'une et une
seule valeur de B. On note A -> B, la
réciproque est fausse.
• Code_client -> Nom_client : Vraie mais
Nom_client -> code_client n’est pas vraie.

• Astuce : trouver les identifiants (clés) :

• Toutes les propriétés d’une entité « dépendent
fonctionnellement » de
l’identifiant -> Dépendances fonctionnelles
directes (éliminer la transitivité)
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 38

Dépendances fonctionnelles
composées
Deux possibilités :
• La propriété dépend fonctionnellement de plusieurs autres
propriétés : la dépendance fonctionnelle est composée.
Qté_cdé -> code_prd, num_commande ;
• L'information ne possède pas de dépendance, alors
l'information dépend fonctionnellement d'elle même.
Exemple: N_facture, N_produit.
• N_Magasin est un identifiant pour Magasin
• N_Facture n'est pas un identifiant pour Magasin : N_Magasin
dépend bien de N_Facture ( DF entre Identifiants) mais
nomMagasin dépend de N_Magasin
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 39

• Soit une base modélisant des entités « personne » et « voiture », et le

type d'association « possède » qui traduit le fait qu'une personne est
propriétaire d'une ou plusieurs voitures. Une personne est caractérisée
par un numéro de Sécurité Sociale (NSS), un nom, un prénom et une date
de naissance alors qu'une voiture est caractérisée par les attributs déjà
vus NV, MARQUE, TYPE, PUISSANCE et COULEUR. Chaque personne
est identifiée par une occurrence du numéro de Sécurité Sociale (NSS),
alors que chaque voiture est identifiée par un numéro de véhicule (NV). À
chaque occurrence d'association correspond par exemple une date
d'achat (DATE) et un prix d'achat (PRIX).
Non!
NV → COULEUR PUISSANCE → TYPE
TYPE → MARQUE TYPE → COULEUR
TYPE → PUISSANCE
(TYPE, MARQUE) → PUISSANCE
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 40

Fermeture transitive et couverture

minimale
À partir d'un ensemble de DF élémentaires, on peut composer par transitivité d'autres
DF élémentaires. On aboutit ainsi à la notion de fermeture transitive d'un ensemble F
de DF élémentaires : c'est l'ensemble des DF élémentaires considérées enrichi de
toutes les DF élémentaires déduites par transitivité.
Exemple, à partir de l'ensemble de DF :
F = { NV → TYPE ; TYPE → MARQUE ; TYPE → PUISSANCE ; NV → COULEUR}
On déduit la fermeture transitive :
F+ = F ∪ {NV → MARQUE ; NV → PUISSANCE}
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 41

Clé par les DF

Sous-ensemble X des attributs d'une relation R (A1, A2…,
A2) tel que :
• X → A1 A2 … An.
• Il n'existe pas de sous-ensemble Y ∈ X tel que Y → A1
A2 … An.

• Une clé est un ensemble minimal d'attributs qui détermine

tous les autres. Un ensemble d'attributs qui inclut une clé
est appelé superclé. Par exemple, NV est une clé de la
relation VOITURE, alors que (NV, TYPE) n'est pas une
clé, mais une superclé.
• Il peut y avoir plusieurs clés pour une même relation : on
en choisit en général une comme clé primaire. On parle
parfois de clé candidate pour désigner une clé
quelconque.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 42

Formes normales
• Les trois premières formes normales ont pour
objectif de permettre la décomposition de
relations sans perdre d'informations, à partir de
la notion de dépendance fonctionnelle.

• Première forme normale

• A un instant donné, dans une entité, pour un
individu, un attribut ne peut prendre qu’une valeur et
non pas un ensemble ou une liste de valeurs.
• Si un attribut prend plusieurs valeurs, alors ces
valeurs doivent faire l’objet d’une entité
supplémentaire, en association avec la première
• Par exemple, la relation PERSONNE(NOM,
PRENOMS) pourra être décomposée en
PERSONNE1(NOM, PRENOM1) et
PERSONNE2(NOM, PRENOM2) si l'on sait que les
personnes n'ont pas plus de deux prénoms.
Exemple de relation non en première forme normale
Une telle relation doit être décomposée en répétant les noms pour chaque profession
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 43

Formes normales
Deuxième Forme Normale
Permet d'assurer l'élimination de certaines
redondances en garantissant qu'aucun attribut n'est
déterminé seulement par une partie de la clé.
Une relation R est en deuxième forme normale si et Schéma de relation non en 2e forme normale

seulement si : K1 et K2 désignent deux parties de la clé K. Le

• Elle est en première forme. problème est que K2 à lui seul détermine Y : K2
→ Y. Donc Y dépend d'une partie de la clé
• Tout attribut n'appartenant pas à une clé ne dépend pas Une telle relation doit être décomposée en
d'une partie d'une clé. R1(K1,K2,X) et R2(K2,Y)
• Considérons la relation :
• FOURNISSEUR (NOM, ADRESSE, ARTICLE, PRIX)
• La clé est le couple (NOM, ARTICLE). Il existe les DF :
• (NOM, ARTICLE) → PRIX et NOM → ADRESSE
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 44

Formes normales
Deuxième Forme Normale
• Considérons la relation :
• FOURNISSEUR (NOM, ADRESSE, ARTICLE, PRIX)
• La clé est le couple (NOM, ARTICLE). Il existe les DF :
• (NOM, ARTICLE) → PRIX et NOM → ADRESSE Schéma de relation non en 2e forme normale

K1 et K2 désignent deux parties de la clé K. Le

• Par la suite, une partie de la clé (NOM) détermine un attribut problème est que K2 à lui seul détermine Y : K2
n'appartenant pas à la clé. Cette relation n'est donc pas en → Y. Donc Y dépend d'une partie de la clé
deuxième forme normale. Elle pourra être décomposée en Une telle relation doit être décomposée en
deux relations : R1(K1,K2,X) et R2(K2,Y)

• FOURNISSEUR (NOM, ADRESSE)

• PRODUIT (NOM, ARTICLE, PRIX)
• qui, quant à elles, sont en deuxième forme normale.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 45

Formes normales
• TROISIÈME FORME NORMALE
permet d'assurer l'élimination des redondances dues aux
dépendances transitives.
Une relation R est en troisième forme normale si et Schéma de relation non en 3e forme normale

seulement si :
• Elle est en deuxième forme. K est la clé de R. Le problème est que X à lui
seul détermine Z : X → Z. Donc Z dépend d'un
• Tout attribut n'appartenant pas à une clé ne dépend pas attribut non-clé
d'un autre attribut non-clé. Une telle relation doit être décomposée en
Si la relation possède une seule clé primaire, il est possible R1(K, X, Y) et R2(X, Z)
de donner une définition équivalente comme suit. Une
relation R est en troisième forme normale si et seulement
si :
• elle est en deuxième forme normale ;
• tout attribut n'appartenant pas à la clé ne dépend pas
transitivement de la clé.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 46

Formes normales
• TROISIÈME FORME NORMALE
permet d'assurer l'élimination des redondances dues aux
dépendances transitives.
Schéma de relation non en 3e forme normale
• Considérons la relation :
VOITURE (NV, MARQUE, TYPE, PUISSANCE, COULEUR) K est la clé de R. Le problème est que X à lui
seul détermine Z : X → Z. Donc Z dépend d'un
n'est pas en troisième forme normale. En effet, l'attribut non-clé TYPE attribut non-clé
détermine MARQUE et aussi PUISSANCE. Cette relation peut être Une telle relation doit être décomposée en
décomposée en deux relations :
R1(K, X, Y) et R2(X, Z)
VOITURE (NV, TYPE, COULEUR)
MODELE (TYPE, MARQUE, PUISSANCE).

Par exemple, dans la relation VOITURE, l'attribut MARQUE dépend

transitivement de la clé ainsi que l'attribut PUISSANCE :

NV → TYPE → PUISSANCE,
NV → TYPE → MARQUE.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 47

Formes normales
• TROISIÈME FORME NORMALE (Boyce-
Codd)
• Tous les attributs d’une entité doivent dépendre
directement de son identifiant et d’aucun autre
attribut.
• Si ce n’est pas le cas, il faut placer l’attribut
pathologique dans une entité séparée, mais en
association avec la première.
• L’entité avion dont les valeurs sont données
dans le tableau 1, n’est pas en troisième forme
normale de Boyce-Codd, car la capacité et le
constructeur d’un avion ne dépendant pas du
numéro d’avion mais de son modèle.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 48

Véhicule(NSS ,NV, Prenom, Nom, Couleur, Puissance,Type,Marque)

2FN: Cette relation sera décomposée en deux autres :

R1(NSS,Nom,Prenom) et R2(NV ,NSS ,Couleur,Puissance,Marque,Type)

3FN: Cette relation sera décomposée

comme suit :
R1(NSS,Nom,Prenom)
R2(NV,NSS,Couleur,Type)
R3(Type,Puissance,Marque)
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 49

Méthodologie
• Face à un problème procéder ainsi :
• 1. identifier les entités en présence ;
• 2. lister leurs attributs ;
• 3. ajouter les identifiants (numéro arbitraire et auto-incrémenté) ;
• 4. établir les associations binaires entre les entités ;
• 5. lister leurs attributs ;
• 6. calculer les cardinalités ;
• 7. vérifier les règles de normalisation et en particulier, la normalisation des entités (c’est à ce
stade qu’apparaissent les associations non binaires), des associations et de leurs attributs
ainsi que la troisième forme normale de Boyce-Cood ;
• 8. effectuer les corrections nécessaires.
• Le modèle doit être exhaustif (c’est-à-dire contenir toutes les informations
nécessaires) et éviter toute redondance (le prix unitaire d’un article n’a pas besoin
de figurer dans l’entité commandes) qui constitue une perte d’espace, une
démultiplication du travail de maintenance et un risque d’incohérence.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 50

Modèle logique de
données-MLD
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 51

Modèle logique de données-MLD

• Organisation en table dans laquelle les colonnes décrivent les attributs en
commun et les lignes contiennent les valeurs de ces attributs pour chaque n-
uplet.
• Les n-uplets d’une table doivent être uniques, cela signifie qu’un attribut (au
moins) doit servir de clé primaire. La clé primaire d’un n-uplet ne doit pas
changer au cours du temps, alors que les autres attributs le peuvent.
• Par convention, nous soulignons les clés primaires et nous faisons précéder
les clés étrangères d’un dièse # dans la description des attributs d’une table :
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 52

Modèle logique de données-MLD

• Remarques :
• une même table peut avoir plusieurs clés étrangères mais une seule clé primaire ;
• une clé étrangère peut aussi être primaire ;
• une clé étrangère peut être composée (c’est le cas si la clé primaire en liaison est
composée).
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 53

Modèle logique de données-MLD

• Pour traduire un MCD en un MLD, il suffit d’appliquer cinq règles.
• une association entre deux entités est de type :
• 1 : 1 si les deux cardinalités sont 0,1 ou 1,1;
• 1 : n si une des deux cardinalités est 0,n ou 1,n, l’autre cardinalité est 0,1 ou 1,1 ;
• n : m (plusieurs à plusieurs) si les deux cardinalités sont 0,n ou 1,n

Exemple d'une association de type 1:1

 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 54

Modèle logique de données-MLD

• Règle 1
• Toute entité devient une table
dans laquelle les attributs sont
ceux de l’entité. L’identifiant de
l’entité constitue alors la clé
primaire de la table.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 55

Modèle logique de données-MLD

• Règle 2
• Une association binaire de type
1 : n disparaît, au profit d’une clé
étrangère dans la table côté 0,1
ou 1,1 qui référence la clé
primaire de l’autre table. Cette
clé étrangère ne peut pas
recevoir la valeur vide si la
cardinalité est 1,1.
• Il ne devrait pas y avoir d’attribut
dans une association de type 1 :
n, mais s’il en reste, alors ils
glissent vers la table côté 1
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 56

Modèle logique de données-MLD

• Règle 3
• Une association binaire de type n :
m devient une table supplémentaire
(parfois appelée table de jonction,
table de jointure ou table
d’association) dont la clé primaire
est composée de deux clés
étrangères (qui référencent les
deux clés primaires des deux tables
en association).
• Les attributs de l’association
deviennent des attributs de cette
nouvelle table.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 57

Modèle logique de données-MLD

• Règle 4
• Une association binaire de type
1 : 1 disparaît, au profit d’une clé
étrangère dans la table côté 1,1
qui référence la clé primaire de
l’autre table.
• Cette clé étrangère ne peut pas
recevoir la valeur vide. Si les
deux côtés sont de cardinalité
0,1 alors la clé étrangère peut
être placée indifféremment dans
l’une des deux tables.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 58

Modèle logique de données-MLD

• Règle 5
• Pour une association réflexive,
nous avons deux cas :
• premier cas : pour une
association de type 1 : n, la clé
primaire de l’entité se dédouble
et devient une clé étrangère
dans la nouvelle table.
Exactement comme si l’entité se
dédoublait et était reliée par une
relation binaire 1 : n
• Par exemple, l’association
diriger est traduite par
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 59

Modèle logique de données-MLD

• Règle 5
• Pour une association réflexive,
nous avons deux cas :
• Deuxième cas : pour une
association de type n : m, de
même, tout se passe
exactement comme si l’entité se
dédoublait et était reliée par une
relation binaire n : m. Il y a donc
création d’une nouvelle table.
Association binaire de type n :m. Chaque personne a de 0 ou n
Par exemple, l’association descendants directs (enfants) et a aussi de 0 à n ascendants
parenté est traduite par : (parents)
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 60

Modèle logique de données-MLD

• Règle 6
• Une association non binaire est
traduite par une table
supplémentaire dont la clé primaire
est composée d’autant de clés
étrangères que d’entités en
association. Les attributs de
l’association deviennent des
attributs de cette nouvelle table.
• Par exemple, l’association vol
devient la table
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 61

Modèle physique de données

• Implémentation particulière du MLD pour un matériel, un environnement et un
logiciel donné
• S’intéresse au stockage des données à travers le type et la taille (en octets ou en
bits) des attributs du MCD
• Tient compte des limites matérielles et logicielles afin d’optimiser l’espace
consommé et d’optimiser le temps de calcul
• Choix du SGBD
• Oracle
• Mysql
• Access
• Dans le cas d’un SGBDR, le MPD définit les index et peut être amené à accepter
certaines redondances d’information afin d’accélérer les requêtes.
 By Pr.-Dr.-Ing. Franklin Tchakounte 62

Tell me
• What did you learn?
• Provide a list of key words
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Exercises
• Cf. Exercise Sheet