Professional Documents
Culture Documents
Quel Business Model Pour Mon Entreprise
Quel Business Model Pour Mon Entreprise
Éditions d’Organisation
Groupe Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions-organisation.com
www.editions-eyrolles.com
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
ISBN : 978-2-212-54211-0
Début Lequeux Page III Vendredi, 3. octobre 2008 4:10 16
Cet ouvrage est dédié à ma mère qui, à 90 ans, a toujours une mémoire
phénoménale. Que ce livre lui soit dédié en guise d'amour et d'éternelle
reconnaissance.
Mélissa Saadoun
Que ce livre soit dédié à mon beau-père Jean-Joseph, qui nous a quittés
en 2001. Son idéal de liberté l’a conduit à traverser les continents. Puis, il a
consacré sa vie à sa famille, à sa passion de l’équipement automobile et à son
entreprise. Qu’il soit aussi dédié à ma tante Jacqueline et à mon oncle
Martin Zani, eux aussi professionnels de cette industrie, à laquelle ils ont
consacré chacun plus de quarante ans de leur savoir-faire, de leur passion et
de leur dévouement, c’est-à-dire de leur vie.
Jean Louis Lequeux
© Groupe Eyrolles
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Début Lequeux Page VI Vendredi, 3. octobre 2008 4:10 16
Début Lequeux Page VII Vendredi, 3. octobre 2008 4:10 16
REMERCIEMENTS
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
1. BBS : Bulletin Board System… le seul vrai pré-Web ! Conçu lors du grand bliz-
zard de 1978 à Chicago par Ward Christensen, le BBS permettait, par liaison
modem, de faire communiquer des utilisateurs de PC avec un site géré par un
SysOp (system operator). Il rendait possible la communication, le téléchargement
de fichiers, l’échange de documents graphiques de qualité professionnelle, bien
sûr selon les standards de l’époque. Les premières communautés techniques et
© Groupe Eyrolles
d’intérêts professionnels ont été créées sur les BBS. Très populaires en Améri-
que du Nord, les BBS ont vécu jusqu’au milieu de la décennie 1990. Puis leurs
utilisateurs ont progressivement et naturellement basculé vers Internet, le sigle
BBS continuant à désigner les communautés d’intérêt technique du Web.
Début Lequeux Page IX Vendredi, 3. octobre 2008 4:10 16
SOMMAIRE
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Avertissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Introduction et présentation de l’ouvrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Sommaire XI
Sommaire XIII
Sommaire XV
© Groupe Eyrolles
Lequeux_240708.fm Page 1 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
AVERTISSEMENT
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
© Groupe Eyrolles
Lequeux_240708.fm Page 3 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
INTRODUCTION ET PRÉSENTATION
DE L’OUVRAGE
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
framework
L’entreprise pilotée par l’activité commerciale « business driven
enterprise » est abordée ici, ainsi que les qualités demandées à un
Lequeux_240708.fm Page 4 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
models. Une telle approche doit faire l’objet d’un autre ouvrage.
© Groupe Eyrolles
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Lequeux_240708.fm Page 6 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Lequeux_240708.fm Page 7 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Chapitre 1
Qu’est-ce qu’un business model ?
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
les plus prestigieuses ont subsisté, ces dernières ayant pu s’appuyer sur un busi-
ness model solide et pérenne. Le crack des valeurs de la « Net economy », égale-
ment appelé « explosion de la bulle Internet », a marqué la fin de cette époque
héroïque.
Lequeux_240708.fm Page 8 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
• de savoir-faire ;
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
1. Attention : la confusion est souvent faite entre business plan et business model,
alors que le premier n’est qu’une des parties du business pattern généré par le
second, comme explicité ultérieurement dans cet ouvrage.
Lequeux_240708.fm Page 10 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Visiteurs
Prospects
Animation Attraction Besoins Clients
Front-office
Objectifs Moyens Missions +
Promoteurs :
• Tiers
Analyse • Partenaires
• Influenceurs
Identité
12 QUEL BUSINESS MODEL POUR MON ENTREPRISE
Lequeux_240708.fm Page 12 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Évaluation Marché
Business :
• Produits Membres :
Back-office : • Services • Créateurs
• Administration • Différentiateurs • Actionnaires
• Fournisseurs • Employés
• Intermédiaires
© Groupe Eyrolles
Lequeux_240708.fm Page 13 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
La culture économique
La culture économique inclut les us et coutumes, les aspects religieux
(obligations et interdits), enfin les relations entre les individus.
au Moyen-Orient.
a. SPAM : Spiced Pork And Meat. Ce sigle pourrait être à l’origine du terme « spam »
pour les courriels non sollicités.
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
© Groupe Eyrolles
Modèle économique
Pays de l'UE
France
Lequeux_240708.fm Page 15 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
BM
Ch
France
Marchés publics
Qu’est-ce qu’un business model ?
Les réglementations
Il s’agit de :
• lois sociales (salaires, congés, jours fériés locaux) ;
• règles commerciales (taxes, taux de remises, relations clients/four-
nisseurs, garanties) ;
• aspects normatifs (normes techniques, d’hygiène) ;
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
La politique monétaire
Cette politique englobe les moyens de paiement et les taux de
change. Le facteur monétaire est extrêmement sensible sur les
marges touchées en bien ou en mal par les valeurs relatives des
monnaies.
dent.
Le carrier a un business model de production/vente. Le potier, lui,
adopte un business model d’achat/transformation/vente. Enfin, les
marchands ont un business model de négoce ou d’achat/revente.
Ces modèles sont simples, clairs et linéaires. Il était donc facile de se
caler implicitement sur un business model.
Chapitre 2
Business model et business framework
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Business activities
Comme nous venons de le voir dans l’exemple précédent, la mise en
œuvre des business patterns engage des activités, que l’on appellera
business activities ou BA, différentes. Ces BA comprennent :
• des actions de promotion ;
© Groupe Eyrolles
lée à son « business » (on est dans une approche « business driven
enterprise » et l’entreprise est assimilée à son business) s’adresse au
client (consommateur).
Dans le modèle B-to-B ou B2B (Business to Business), l’entreprise
s’adresse à une autre entreprise qui est son client, son partenaire ou
son fournisseur.
Enfin, dans le B-to-I ou B2I (Business to Investor), l’entreprise
s’adresse aux investisseurs.
Ils sont très souvent appelés à tort business models. En fait, ce sont à
la fois des « modèles de portail » et des types généraux d’échanges.
Dans la pratique, un consommateur peut être à la fois un particulier,
un acteur représentant une organisation cliente et un « investisseur »,
car il peut souhaiter acheter des actions. Il peut aussi avoir l’intention
de postuler pour un emploi. Ainsi, le portail Web devrait idéalement
inclure une section B-to-B, une section B-to-C, éventuellement une
section B-to-I, une section B-to-E ou B2E (Business to Employee)
réservée aux postes à pourvoir, le reste de la partie B-to-E apparte-
nant à un site Intranet. On peut le constater directement en visitant
tout site de grande entreprise, par exemple ceux de constructeurs
automobiles.
La pérennité
La pérennité d’un business model s’applique à ses composantes et
présente les deux caractéristiques suivantes.
Tout d’abord, le business model reprend la qualité de pérennité de
ses composantes. Ainsi, dans le business model de distribution de
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Caractéristiques
En fait, ce sont les caractéristiques de ces produits et services qui sont
primordiaux pour l’élaboration du business model. À quels clients
sont destinés ces produits et services ? Les prix proposés correspon-
dent-ils aux possibilités économiques de la clientèle potentielle ?
Le Business Model formalise les relations et les interactions entre les composantes.
Banques ?
Fournisseurs ? Moyens de paiement ?
Partenaires ? Revendeurs ?
Acteurs
La liste des acteurs
Elle inclut les membres de l’entreprise, les clients, les fournisseurs et
les partenaires.
BUSINESS CONCEPTS
Il est nécessaire de livrer un certain nombre de concepts gravitant
autour des business models, qui sont résumés dans la figure ci-après.
Lequeux_240708.fm Page 29 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Business Rules
Business
Business Framework Business Activities
Model
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Business
Business Framework Pattern Business Activities
Business Plan
T1 T2 T3 T4 Total An 1
Pertes - 66 000 €
Son chiffre d’affaire pour la première année sera de 135 000 euros.
Ses charges de fonctionnement opérationnel et commercial s’accroîtront
au fil des quatre trimestres, car sa clientèle grossit. DémAgri entrevoit, à
juste titre, un troisième trimestre faible au niveau de ses ventes. La société
subira une perte de 66 000 euros la première année, mais son business
plan sur trois ans montre qu’elle engrangera des bénéfices dès la troi-
sième année. Elle ne fait confiance qu’à la vente directe. Son fondateur
connaît parfaitement le milieu des exploitants agricoles.
© Groupe Eyrolles
…/…
bles à prévoir, dit et pense son dirigeant). Le business plan aurait pu être
complètement différent si le fondateur de DémAgri appliquait le business
model classique du réseau de distribution. En fait, même en s’appuyant sur
une stratégie de vente directe, ses perspectives pourraient être différentes
s’il raisonnait à partir d’un business model. Voici le business plan qu’il pour-
rait présenter à sa banque s’il acceptait d’appliquer un business model du
même type que celui donné dans l’exemple précédent du constructeur de
voiturettes, agrémenté d’un minimum de ventes directes destinées à amor-
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
cer une première clientèle, par la suite offerte aux distributeurs recrutés.
Tableau 3 – Ce que serait la première année de DémAgri
avec un business model de distribution
T1 T2 T3 T4 Total An 1
Bénéfices + 2 000 €
Business strategy
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
La business strategy, notée BS, désigne la stratégie qui doit être mise
en place pour pouvoir appliquer le business model choisi.
Business policy
La business policy (Bpo) désigne la politique d’affaire, comprenant
l’ensemble des procédures qui régissent la conduite des affaires. Elle
s’applique aux quatre types d’acteurs qui participent au business
model.
Le réseau de partenaires
Il nécessite de définir deux types de règles.
Lequeux_240708.fm Page 33 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Les fournisseurs
L’entreprise doit leur imposer une charte définissant la qualité, les
délais de livraison, les conditions de paiement ainsi que tout autre
élément pertinent.
Les clients
Ils supposent que l’on définisse :
• les conditions générales de vente ;
• un modèle adaptable pour les éventuelles conditions particulières ;
• les conditions d’après-vente applicables au retour d’articles, à la
garantie et à la maintenance.
La business policy doit être un préalable à l’activité d’affaire. Elle
dépend fortement du business model adopté. L’absence de business
policy sera néfaste à la relation d’affaire vis-à-vis de l’ensemble des
acteurs du business model.
Les acteurs
Ce sont les mêmes que ceux du business model en « descendant »
dans le détail des fonctions des acteurs :
• membres de l’entreprise, par exemple commercial, technico-
commercial, administrateur des ventes, comptable ;
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Les flux
Ils sont établis entre les acteurs générés soit par des BA, qui sont des
activités métier, soit par des business transactions (BT) qui sont des
opérations commerciales.
model DémAgri est bien « business driven », car toutes les activités vers
l’externe sont centrées sur le recrutement du concessionnaire et le point
de départ du BPr est le commercial de DémAgri.
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
© Groupe Eyrolles
Concessionnaire
R8 R20
R2 R3 R9 R17
R1 R4
Lequeux_240708.fm Page 35 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
R5 R6
Commercial Activité Administration
GoodStart Transmet Commerciale
R14 R11
Business
Activité Activité Process
Rémunèrer Comptabilité Interne
R12 Enregistrer R15
R13 R18
Service Paie Service expéditions
Business model et business framework
Business flows
Les business activities génèrent des business flows, notés BFl ou flux
d’affaires. Une illustration en est donnée sur la figure précédente,
entre les activités.
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Business rules
Les business rules, notées BR, sont les « règles métier » qui gouver-
nent l’ensemble des business activities et, nous insistons sur le « et »,
des business flows de l’entreprise. Une erreur très fréquente est de
considérer que les BR ne s’appliquent qu’aux business flows.
Dans l’exemple de DémAgri, nous avons noté « Ri » pour les flèches :
le R est utilisé car chaque activité, en amont et en aval, est régie par
des business rules. Ces règles métiers formalisent tout d’abord des
ordres de routage. Il s’agit de déterminer d’une part vers qui des
informations doivent être renvoyées (quelles informations et quel
format) et d’autre part quand et comment l’action suivante doit être
entreprise.
Ces règles formalisent aussi :
• des formules de calculs de montants (rémunération du commer-
© Groupe Eyrolles
Business intelligence
La business intelligence1, notée BI, souvent traduite mot à mot par
« intelligence économique », expression sémantiquement incohérente
1. Dans « business intelligence » le mot « intelligence » est utilisé dans son sens
© Groupe Eyrolles
T1 T2 T3 T4 Total An 1
Bénéfices + 203 €
Business risk
Le business risk, noté BRi, désigne le « risque commercial ». Le busi-
ness risk management, noté BRM, correspond à la gestion du risque
global de l’entreprise.
Dans une approche moderne de management, il est indispensable de
détecter les risques qui peuvent peser sur l’activité de l’entreprise, de
son organisation et donc, finalement de son business model. En trou-
vant des mesures pour éviter ces risques, l’entrepreneur pourra
s’appuyer avec plus de confiance sur son business model.
Nous l’avons vu dans l’exemple de DémAgri, les ventes directes de
cette entreprise ont été affectées par des incidents de paiement, dans
une proportion anormale du bon fonctionnement des affaires. Ce
n’est pas là le seul risque que doit affronter l’entreprise. La méthode
suivante représente la base de la mise en œuvre d’une gestion effi-
cace des risques d’entreprises. Elle comporte quatre phases.
La première phase sert à détecter les risques possibles : en déclinant
son business model, l’entrepreneur identifie immédiatement les
risques qu’il encourt à chaque activité, chaque process.
Puis vient la classification des risques :
• risques fournisseurs : retard ou défection d’un fournisseur pour
une commande ; disparition d’un fournisseur ;
© Groupe Eyrolles
Business cycle
Le business cycle, noté BC, est le cycle économique. La situation
économique de tout domaine d’activité subit des cycles.
Expansion
En période d’expansion, en particulier quand elle est généralisée,
tout « marche très bien ». Pourquoi alors se poser des problèmes et
imaginer un business model ? La réponse est donnée ci-après.
Stagnation
L’expansion est suivie d’une période de stagnation. C’est dans cette
phase-là que le différentiel s’accentue entre les entreprises qui ont
mis en place un business model destiné à faire face à la conjoncture,
à continuer à progresser et à investir dans des domaines connexes
dans l’attente de la période suivante, et celles qui n’ont pas entrepris
cette démarche.
Régression
© Groupe Eyrolles
Dans cette période, malheur à ceux qui n’ont pas enrichi leur busi-
ness model et développé une activité susceptible de leur assurer une
évolution au-delà de ce cycle difficile à passer !
Lequeux_240708.fm Page 43 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Reprise
Dans cette quatrième période, les entreprises qui subsistent et les
nouvelles venues repartent dans des conditions différentes : les
facteurs économiques, socioculturels et technologiques ont complè-
tement évolué. Parfois, les périodes de stagnation et de régression se
concentrent en un point d’effondrement pur et simple. L’exemple
typique est celui de l’« explosion de la bulle Internet » au début des
années 2000.
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
ERP1 :
• gestion commerciale ;
• gestion comptable ;
• gestion des ressources humaines.
Il s’agit d’autre part de l’informatique des services :
• techniques ;
• de design ;
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
• de production.
Adéquation du BIS
Ce n’est pas parce que cette liste est longue que le BIS est obligatoi-
rement complexe. En effet, il ne s’agit pas de mettre en œuvre des
systèmes lourds et surabondants en fonctionnalités, mais de coller
aux besoins imposés par le business model. Par exemple, pour la
plupart des flux, une simple messagerie suffit. La gestion du back
office doit être en phase avec la dimension de l’activité de l’entre-
prise.
BR Fonction BR
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Chapitre 3
Impacts du business model
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
sur l’entreprise
IMPACTS INTERNES
Les impacts internes influent sur l’organisation interne de l’entreprise.
Il faut garder à l’esprit que la mise en place de cette organisation doit
faciliter la mise en œuvre du business model, donc l’optimisation de
l’efficacité de la performance commerciale de l’entreprise.
Les objectifs à atteindre peuvent se résumer en quatre axes :
• le raccourcissement des délais de fourniture des services ou
produits aux clients ;
• l’augmentation du niveau de satisfaction des clients ;
• la possibilité de pratiquer le prix le moins élevé possible ;
• l’assurance de la meilleure qualité des services et produits fournis.
© Groupe Eyrolles
IMPACTS EXTERNES
Les fournisseurs
Quel que soit le business model adopté par l’entreprise, cette
dernière a des prestataires externes qui lui sont indispensables pour
son activité. Il est plus difficile pour l’entrepreneur de contrôler ces
liens externes, dont les évolutions ne sont pas totalement de son
ressort. Par exemple, un très bon fournisseur peut subir des change-
ments à conséquences négatives pour l’entreprise et qui sont indé-
pendants de sa volonté, comme les conséquences d’un sinistre ou
d’un accident du dirigeant.
Il est nécessaire pour l’entrepreneur de piloter sa relation avec les
fournisseurs à deux niveaux : de façon individuelle, fournisseur par
fournisseur ; de façon globale, en répartissant les fournisseurs par
© Groupe Eyrolles
Fournisseur 1, 1
Client 1
Fournisseur 1, j Suivi
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Les clients
Les incidents avec certains clients peuvent également perturber le
business model de l’entreprise en monopolisant les forces de l’entre-
prise pour elles au détriment des autres clients. L’entreprise dispose
dans ce cas de trois possibilités.
Dans le premier cas, ces clients constituent la plus grande partie des
revenus de l’entreprise. Par conséquent, des mesures devront être
prises au niveau de l’organisation de l’entreprise pour corriger les
problèmes à l’origine de l’insatisfaction de cette clientèle. Il faudra
peut-être aussi envisager de réviser le business model s’il n’est pas
adapté à la demande de cette population de clients.
Dans le deuxième cas, ces clients ne constituent qu’une part faible
© Groupe Eyrolles
Grandes enseignes 4 65 %
Détaillants 41 35 %
Après analyse, le dirigeant d’ArtMen S.A. se rend compte que les ache-
teurs des quatre grandes enseignes n’expriment pas une satisfaction à la
hauteur de la part qu’elles représentent dans les revenus de l’entreprise.
Les motifs de manque de satisfaction sont les suivants :
– le manque de connaissance des commerciaux par rapport à la culture
d’entreprise client ;
– l’absence d’attitude cohérente des commerciaux dans leur réseau
d’enseigne ;
© Groupe Eyrolles
…/…
Les enseignes représentent un potentiel : on en compte douze grandes
dans les cinq départements où travaille ArtMen S.A. Sur les six majeures,
l’une est déjà cliente et sur les six de taille plus petite, trois sont déjà
clientes. ArtMen S.A. ne fournit qu’un quart des magasins des quatre
grandes enseignes déjà clientes.
Quant à la clientèle des détaillants, si elle s’avère fort satisfaite, elle reste
frileuse pour les nouveautés et n’achète pratiquement que sur demande
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
de ses clients. Les commandes sont donc sporadiques. Mais elle repré-
sente tout de même 35 % des revenus
Nous sommes ici dans le cas 3. La direction d’ArtMen S.A. a intérêt à
réviser son business model pour pouvoir accroître son marché. Le nou-
veau business model est le suivant.
Tout d’abord, les grandes enseignes sont suivies individuellement par un
commercial responsable de son ou de ses enseignes sur l’ensemble des
cinq départements. Il est le seul interface de ses clients. Son objectif est
d’accroître les ventes dans sa ou ses enseignes. Les commerciaux peu-
vent vendre à leurs enseignes, au-delà des cinq départements. Trois des
commerciaux sont affectés aux grandes enseignes : les deux grandes
enseignes qui commandent le plus ont droit chacune à un commercial
exclusivement dédié, sur les cinq départements ; les autres grandes
enseignes sont gérées par un commercial unique.
Par ailleurs, les détaillants et les prospects sont traités par deux commer-
ciaux se partageant le territoire en un secteur nord et un secteur sud.
Enfin, les dirigeants d’ArtMen S.A. œuvrent de leur côté à la prospection
des autres grandes enseignes, avec pour objectif d’affecter l’un des com-
merciaux dès qu’une nouvelle grande enseigne sera cliente.
…/…
ses environs immédiats, assorti d’un objectif annuel et renouvelable en
exclusivité si l’objectif est atteint, en non-exclusivité dans le cas contraire ;
d’autre part une commission pour la première commande de l’enseigne E.
ArtMen S.A. affecte le commercial du secteur nord où plusieurs maga-
sins de l’enseigne E sont en phase de négociation avancée, comme
attaché unique de l’enseigne E sur l’ensemble des cinq départements, y
compris Marseille.
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
socio-économique.
La mondialisation
C’est la mondialisation qui produit l’effet le plus visible sur la péren-
nité des business models des entreprises.
Elle force les entreprises à réviser à la fois leur mode de production
et leur modèle de vente.
Elle contribue à insérer des acteurs non européens dans la chaîne de
valeurs de l’entreprise et de son écosystème.
© Groupe Eyrolles
Union
BM BM
Européenne
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Marchés
Mondialisation monétaires
& financiers
BM
Évolutions Évolutions
socioculturelles technologiques
BM
plus loin).
public.
Ainsi, certaines marques se sont positionnées dans une image de
luxe soutenue par des célébrités accompagnées de connotations du
show-business comme le cinéma tandis que d’autres ont résolument
pris le chemin inverse en offrant des prix accessibles au consomma-
teur moyen.
Ces entreprises fondées sur des business models traditionnels ont
perduré, mais ce sont des exceptions. Le plus grand nombre, fondé
sur un réel savoir-faire, ne bénéficie cependant pas de la même
exemplarité et unicité de ses produits et doit faire face à des problè-
mes qui peuvent conduire à terme au déclin de l’entreprise si les diri-
geants ne sont pas à même d’imaginer et de manager l’évolution de
leur business model.
les sous-traitants agréés par les constructeurs. Par ailleurs, les prix
s’avèrent très avantageux et nettement inférieurs à ceux des équipe-
ments neufs. Enfin, ils bénéficient d’une disponibilité immédiate
Lequeux_240708.fm Page 61 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Chapitre 4
Panorama des business models
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
marchands
• le mode de commercialisation ;
• les actions de promotion des ventes, de détection de la clientèle,
de qualification des besoins clients ;
Lequeux_240708.fm Page 64 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Moyens
Les moyens à adopter comprennent d’une part une information
approfondie/formation aux procédures d’attribution des marchés
publics :
• phase d’annonces au BOAMP (Bulletin Officiel des Annonces des
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Marchés Publics) ;
• les types de marché et les règles s’appliquant à chacun d’eux
(marché à commandes, marché en négociation de gré à gré,
marché à appel d’offres restreint, marché à appel d’offre ouvert,
marché à appel d’offres européen) ;
• les aspects contractuels : CCTP (Cahier des charges et des Clauses
Techniques Particulières), CCAP (Cahier des Clauses Administrati-
ves Particulières) ;
• les procédures de présentation d’offre, de dépouillement des
offres et d’attribution des marchés.
Les moyens comprennent d’autre part la mise en œuvre des outils
adéquats pour mener à bien cette activité : outils bureautiques, outil
de PAO (Publication Assistée par Ordinateur).
Organisation
L’organisation mise en place par Tony et Paul prévoit l’embauche
d’un commercial, spécialiste des marchés public et le pilotage direct
de l’activité par eux.
Activités et actions
Elles comprennent trois phases.
La phase 1 prévoit le démarchage des services techniques des admi-
nistrations territoriales et des centres techniques locaux d’administra-
© Groupe Eyrolles
Résultats
Les résultats de ces activités touchent fortement ELI Automobile. Ils
sont résumés ci-après.
Signalons tout d’abord une extension géographique : au bout de
deux ans, ELI Automobile dispose d’un champ d’action régional. Elle
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
tes du secteur privé, son patron fondateur, Iain Whyte, prend l’initia-
tive d’aborder les marchés publics.
Dans une première phase, le dirigeant de l’entreprise fait une étude
du marché de l’interprétariat et de la traduction pour les organismes
de l’État.
Puis lors d’une deuxième phase, le personnel du cabinet Iain Whyte
suit une formation qui lui donne les clés du fonctionnement des
services de l’État ainsi que les procédures d’attribution des marchés
publics.
Enfin lors d’une troisième et dernière phase, Iain Whyte attache
également une grande importance aux marchés intracommunautaire
de l’UE, où la totalité des documents doit être produite dans l’ensem-
ble des langues de l’Union.
Les avantages de ce modèle ont déjà été largement présentés dans les
chapitres précédents au travers de plusieurs exemples.
Tout d’abord, il n’y a aucun effet de levier puisque le stock n’est pas
payé par le distributeur, restant à la charge de l’entreprise. Par
ailleurs, selon les termes du contrat, le gestionnaire du dépôt aura
une remise plus ou moins conséquente et une obligation de perfor-
mance de vente minimum sur une période déterminée. En outre, ce
modèle de distribution est le seul dépourvu de toute contre-indica-
tion de cohabitation avec un modèle de vente directe. Enfin, l’intérêt
du modèle à réseau de dépôts-ventes doit être autre que celui de la
distribution, sinon il n’a pas lieu d’être, par exemple :
• aider au démarrage d’un marché dans un secteur géographique
particulier ;
• disposer d’un dépôt de stocks proche d’une clientèle déjà existante ;
• favoriser l’écoulement de marchandises non critiques pour l’entre-
prise tout en n’occupant pas d’emplacements utiles aux stocks ;
• assurer la liquidation de modèles de collections antérieures dont
la présence n’est pas souhaitable dans les surfaces de vente prin-
cipales de l’entreprise.
Remarquez que dans toutes les déclinaisons précédentes, les revendeurs
peuvent être des structures autonomes créées par l’entreprise et gérées
exactement comme les revendeurs indépendants de l’entreprise.
Points de vente
Dans certains secteurs géographiques où ELI Automobile ne dispose
pas de partenaires, les dirigeants décident d’implanter des points de
© Groupe Eyrolles
vente. Ces derniers ont la même fonction que les partenaires décrits
ci-dessus. La seule différence est qu’ils appartiennent directement à
ELI Automobile.
Lequeux_240708.fm Page 74 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Services administratifs
Comptabilité
Atelier de rénovation
Atelier de peinture
Atelier de fabrication
Points de vente 5
Dépôts-vente partenaires 7
Franchisés 2
Solution informatique
En 2001, la direction demande à l’informaticienne d’ELI Automobile
de résoudre le problème de mise à disposition et de partage des
dossiers par l’ensemble des établissements. Ces derniers doivent
© Groupe Eyrolles
Les opportunités
Parmi les opportunités qui se sont présentées et qui ont déclenché
© Groupe Eyrolles
cette activité de revente, citons tout d’abord les demandes des admi-
nistrations territoriales pour certains équipements spécifiés dans les
appels et dans des gammes d’équipements non produits directement
Lequeux_240708.fm Page 78 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
par ELI Automobile. Celle-ci doit les proposer en tant que revendeur
sous peine de ne pas être retenue pour ces marchés, bien qu’ils ne
constituent qu’une partie mineure des lots demandés.
Une autre opportunité est ici la demande des professionnels hors de
l’électromécanique automobile, mais pour des produits équivalents à
l’offre traditionnelle d’ELI Automobile, dans une région liée à l’agri-
culture et aux activités nautiques, par exemple les courroies, les
démarreurs et les alternateurs.
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Les objectifs
Dans le but de s’appuyer sur une organisation efficace, les dirigeants
se fixent les objectifs suivants.
Il faut tout d’abord répondre rapidement et avec les meilleures condi-
tions aux demandes afin de gagner de nouveaux marchés.
Il convient en outre d’obtenir des fabricants et des grossistes les
meilleures conditions possibles, en étant extrêmement sensible aux
conditions de paiement, car les marchés publics français imposent à
leurs fournisseurs des délais de règlement longs.
Enfin, il faut prendre des initiatives de recherche de produits fabri-
qués à l’étranger, dans ou hors de l’UE, au même niveau de qualité et
vendus moins cher.
Les activités
Cette démarche débouche sur deux activités. Ainsi, l’entreprise
adhère à une centrale d’achat syndicale professionnelle,
ELI Automobile regroupant également les achats de son propre
réseau de partenaires, points de vente et de ses deux franchisés, dans
le cadre d’un Groupement d’Intérêt Économique (GIE), afin de repré-
senter un pôle plus large au sein de la centrale d’achat.
Par ailleurs, elle coopte un nouvel associé minoritaire, John, spécia-
liste de l’import/export en équipement automobile. Dans un premier
temps, ce dernier familiarise l’entreprise avec le salon professionnel
Équip Auto, qui a lieu tous les deux ans. Il détecte pour
© Groupe Eyrolles
Les conséquences
Les conséquences sur le business model sont au nombre de trois.
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
L’évolution informatique
L’informaticienne de l’entreprise doit compléter son système informa-
tique avec les solutions suivantes :
• prise des commandes des partenaires et regroupement des
commandes pour les achats ;
• enrichissement de la base de nomenclature de l’entreprise et inté-
gration des codifications des nouveaux fournisseurs ;
• intégration de la gestion des taux de TVA intra-communautaires ;
• généralisation des outils d’accès à Internet à même de mener une
veille technologique et de maîtriser l’utilisation des outils de
© Groupe Eyrolles
recherche.
ELI Automobile commence ainsi à se positionner sur le marché des
équipements importés.
Lequeux_240708.fm Page 80 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
…/…
– fidélisation de la clientèle par un service supplémentaire offert aux
clients qui n’ont pas à aller chercher ailleurs les produits dont ils ont
besoin ;
– établissement d’une connivence avec les clients qui sont à même de
mieux maquetter les dossiers confiés ;
– élargissement du cercle des fournisseurs traditionnels ;
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Avantages et contraintes
Ce modèle présente l’avantage d’assurer de meilleures marges brutes,
car l’entreprise vend au détail. Cependant, ce business model néces-
site une infrastructure plus conséquente composée de magasins et
personnels divers (vendeurs, caissiers, magasiniers). Il apporte aussi
la connaissance de la clientèle utilisatrice des produits.
Quant aux contraintes, elles résident dans la nécessité de drainer la
clientèle vers les points de vente ainsi que l’obligation de gérer direc-
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
riser les cinq points de vente qu’ils possèdent à en faire autant, aussi
bien pour les produits fabriqués par ELI Automobile que pour les
produits de revente. Cette décision n’a pas de conséquence sur leurs
relations avec les autres partenaires puisque ces points de vente ont
été créés dans des zones géographiques où l’entreprise n’avait pas de
partenaires commerciaux.
Ils décident en outre de ne pas faire de vente directe aux particuliers
depuis leur établissement principal et siège social, pour plusieurs
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
raisons :
• ne pas perturber le relationnel de l’entreprise avec les partenaires ;
• ne pas alourdir ni complexifier la structure principale ;
• conserver le business model existant de l’établissement qui est
performant et donne entière satisfaction.
Description du cas
Les dirigeants d’ELI Automobile fixent à leurs points de vente deux
objectifs : respecter la politique tarifaire définie pour le réseau de
revendeurs, sans aucune condition spécifique ; prévoir et budgéter
toutes les actions en vue d’acquérir la clientèle nécessaire pour
atteindre les quotas de vente définis par la direction.
Les activités entreprises par les points de vente sont les suivantes :
• équipement d’infrastructures pour accueillir les particuliers
(rayonnage et comptoir) ;
• recrutement ou réaffectation de personnels pour les postes de
vendeur, caissier et magasinier.
Le système d’information adopté est enrichi pour assurer la vente
directe. Dans ce cadre, l’informaticienne d’ELI Automobile équipe les
points de vente des solutions suivantes :
• terminaux point de vente (TPV) pour les paiements par carte
bancaire ;
© Groupe Eyrolles
Démarches et motivations
Chaque fois qu’une demande exprimée paraît réalisable, les diri-
geants examinent, après une courte étude, la faisabilité du projet.
Bien que cette activité reste marginale au niveau de sa part dans les
revenus de l’entreprise, elle présente les caractéristiques suivantes.
Tout d’abord, les marges sont élevées. Par ailleurs, elle a toujours
permis la fidélisation des clients du secteur agricole et des travaux
publics. De plus, dans le domaine nautique, la clientèle de particu-
liers est composée en grande majorité de décideurs. Enfin, cette acti-
vité contribue à l’image de marque de l’entreprise.
Les motivations des entrepreneurs d’ELI Automobile dans le domaine
nautique ne sont pas exclusivement fondées sur une démarche
d’affaires, mais également sur leur savoir-faire technique dans ce
domaine.
Solution informatique
Les outils de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) sont enrichis
et adaptés aux besoins, en particulier la mise à jour des logiciels inté-
grant les fonctionnalités 3D indispensables.
Développement
Betty ayant une formation de styliste, elle reste à l’écoute de ses
clients qui expriment des besoins plus complexes. Ainsi, suite à un
nombre élevé de demande, se présente l’opportunité pour
Betty Patch de démarrer un troisième atelier dédié à la rectification.
Cette activité va au-delà de la simple retouche et suppose de remo-
deler des vêtements. Elle s’adresse à une clientèle de particuliers.
La gestion des trois ateliers ne posant pas de problèmes particuliers,
Betty démarre ensuite une activité de confection à façon, dont les
premières clientes sont celles qui viennent pour les retouches.
Dans un premier temps, elle conçoit des modèles adaptables aux
demandes personnalisées de ses clientes, les expose et reçoit les
premières commandes. Betty affecte la meilleure de ses couturières
de l’atelier de rectification à la partie « réalisation » de cette activité.
Un local est dédié à la confection sur mesure pour le choix des tissus
et les essayages. Enfin, Betty se dote d’échantillons de matériaux
pour ses clients.
Cette activité haut de gamme, source d’excellentes marges, confère à
Betty Patch une image de marque et draine dans son magasin une
clientèle de particuliers plus aisés.
Pourquoi externaliser ?
Externaliser, c’est confier à des sous-traitants tout ou partie du travail
d’habitude effectué par les employés de l’entreprise, à des sociétés
externes. Bien entendu, cela ne concerne que les missions qui sont
susceptibles d’être prises en charge par du personnel extérieur.
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
• l’externalisation de la production ;
• l’externalisation de l’informatique ;
Intermédiation inversée
Le business model d’externalisation globale est une forme d’intermé-
diation, mais elle est inversée pour trois raisons.
Lequeux_240708.fm Page 90 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
sés par des écrits, des musiques, des dossiers de conception, enfin
des films. Ce modèle présente la caractéristique de mettre en œuvre
deux triptyques.
Au niveau des acteurs, on trouve le propriétaire des droits (de tout
type) ou son mandataire, l’exploitant des droits et le consommateur
ou client. Au niveau des effets, la propriété immatérielle s’applique
d’une part à des produits, supports de diffusion de ces musiques,
écrits, images, qui peuvent être des livres, des CD-ROMS, des DVD-
ROM ou tout autre objet (vêtements, articles de ménage, bibelots,
souvenirs, etc.) qui véhiculent des images ou des représentations
dont les droits sont protégés. Elle s’applique d’autre part à des servi-
ces tels que la projection d’œuvres musicales ou cinématographi-
ques.
Ce modèle est linéaire : le propriétaire des droits cède, par contrat,
sur une durée limitée, de façon exclusive ou non, dans des condi-
tions prédéfinies, à un exploitant les droits de commercialisation du
support de ces droits à des clients.
Dans ce modèle, l’exploitant prend le risque de la production et de la
commercialisation des objets, en appliquant un business model de
diffusion de ces derniers qui lui est propre.
Cher lecteur, vous tenez entre vos mains un livre représentant concrète-
ment l’objet d’un tel modèle. En effet, les auteurs de cet ouvrage ont
confié à leur éditeur l’exploitation de leurs droits.
Lequeux_240708.fm Page 93 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
• finances, capitaux ;
• droits divers liés à l’exploitation de l’image, littéraires ou artisti-
ques.
Lequeux_240708.fm Page 94 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
grande chaîne d’hypermarché a décidé d’arrêter ces ventes pour lutter contre
l’obésité. Le chiffre d’affaires national de ce type de vente représentait pour cette
chaîne 5 millions d’euros en 2007, même si cela reste une part de revenu extrê-
mement faible (de l’ordre de 0,01 %).
Lequeux_240708.fm Page 98 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Exemple de co-branding
En achetant avec une carte de crédit C, les produits et les services des
marques M1, M2, M3, Mn, etc., le client accumule des points. À l’issue
d’une période déterminée, le cumul des points permet au client de béné-
ficier de cadeaux ou de voyages gratuits quand la carte de crédit C est
jumelée avec un transporteur T.
© Groupe Eyrolles
Lequeux_240708.fm Page 103 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Hiérarchisation du réseau
Les particuliers recrutés vont eux-mêmes recruter d’autres particu-
liers, dont ils deviennent les grossistes. Il existe donc ici une hiérar-
chisation du réseau, avec un effet de chaîne, les particuliers les plus
en amont cumulant les commissions sur les ventes.
Fidélisation
La fidélisation spécifique de ce type de modèle est obtenue par
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Fonctionnement
Il se fait par des démonstrations chez l’habitant, assurant ainsi une
convivialité, voire une intimité propice à la génération des ventes ;
l’absence complète de stocks, pris en charge par le réseau hiérarchisé
d’adhérents ; enfin la possibilité d’une quasi-absence d’employés.
…/…
prochaine commande de tout produit ; de même, le nouvel adhérent
bénéficie d’une réduction de 15 % sur sa première commande. Ainsi,
Geert et Grete obtiennent-ils une promotion à la fois de leur club et la
commercialisation, à faible échelle, des produits bio de leur domaine.
Werner et Traudi, leur fils et leur bru, ont le projet de réaliser un site Inter-
net pour transférer ce modèle au mode Internet, en s’inspirant de sites
issus d’expériences équivalentes dans d’autres pays mais en y ajoutant
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
ou indirect et les deux modes cohabitent sans problème car les cata-
logues et les prix peuvent être différentiés. Il s’adresse aussi bien aux
particuliers qu’aux professionnels : on trouve des spécialistes de la
Lequeux_240708.fm Page 108 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
les articles.
La version CD-ROM séduit plus particulièrement les entreprises
vendant des produits très techniques utilisant un système de nomen-
clature complexe et nécessitant parfois des séquences de démonstra-
tion animées. Le catalogue gagne alors à être multimédia. C’est tout
particulièrement le cas de l’industrie automobile.
La télévision est aussi un support utilisé par la VPC. Mais on ne peut
pas vraiment parler de catalogue puisque le client ne peut pas revoir
les produits ou rejouer la séquence de démonstration. On reste bien
dans le cadre de la vente à distance mais sur décision instantanée des
clients.
Et bien sûr Internet devient le support préférentiel pour les catalo-
gues, donnant les moyens d’aller au-delà du multimédia en offrant
l’interactivité aux clients. La vente à distance par Internet est traitée
dans le chapitre suivant.
Les avantages
Ce modèle consiste simplement en la mise à disposition d’un bien ou
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
loueurs.
Par exemple, pour les locataires d’un bail de location-achat, le loca-
taire et client ne paie pas ses loyers « à perte », puisqu’il ne versera
Lequeux_240708.fm Page 112 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Chapitre 5
Les business models de l’Internet
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
1. On songe bien sûr au système développé à l’origine par une coopération entre
© Groupe Eyrolles
Mais il ne faut pas oublier que c’est l’utilisation du Web marchand qui
a donné naissance à la notion de business model. On peut dire que
le Web a été et reste le fondement d’un grand nombre de modèles.
En effet, les sites Web ayant permis d’initialiser de nouveaux usages
chez les particuliers, de nouvelles méthodes de vente sont apparues
(présentations et catalogues multimédias, interactivité offerte à l’utili-
sateur).
Par ailleurs, les possibilités offertes par Internet ont pu susciter de
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
dessous).
Sur Internet, front office et back office s’appellent « front end » et
« back end », ce qui est plus représentatif puisque ce sont des systè-
Lequeux_240708.fm Page 117 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Exemples
En France, le célèbre hebdomadaire français Le Monde Informatique a
changé de business model en octobre 2007, passant en modèle
« freenews » électronique, distribué par courriel. Aux États-Unis, le
New York Times, tout en conservant le mode de vente du quotidien sous
format papier, a ajouté une distribution en mode « freenews » pour les
internautes.
© Groupe Eyrolles
plus, les internautes doivent reconnaître que le site fait partie des
meilleurs dans son domaine, ce qui implique un passage obligé à ce
site par les usagers. Enfin, l’offre doit se voir élargie dans la vie du
site : par exemple, Google a commencé comme un moteur de
recherche puissant, puis le site a permis de référencer les autres sites
en indexant leurs pages Web.
Référencement
Le courtage financier
Il comprend deux domaines.
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Les méta-intermédiaires
Ils facilitent les transactions entre vendeur/acheteur sans toutefois se
charger des transactions physiques proprement dites qui relèvent de
la responsabilité exclusive du vendeur.
Des aides
Les acteurs de l’intermédiation peuvent aussi apporter des aides au
© Groupe Eyrolles
• de potentiel de la demande.
Il peut aussi d’agir d’incitations marketing comme des opérations
promotionnelles et leurs relais ou encore des suggestions de produits
d’accompagnement après analyse des achats des internautes, par
exemple les informations du type « Les clients ayant acheté le
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
La méga-boutique
© Groupe Eyrolles
Catégorie 1
Ce sont celles dont Internet est le seul média de support de vente.
Les majors, par exemple Amazon, ont toujours innové dans le
© Groupe Eyrolles
leurs clients (notes attribuées par les utilisateurs avec leurs commen-
taires, revente de produits d’occasion).
Certains vendeurs de produits informatiques et multimédias ne
vendent que par leur magasin virtuel, la clientèle de ces produits
faisant partie, par ailleurs, des utilisateurs les plus avertis du Web.
Citons enfin tout autre type de commerçant ayant choisi Internet
comme unique média de support à la vente : voyagistes, transpor-
teurs, marchands d’art, de vin, de voitures, etc. Ces catégories de
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Catégorie 2
Il s’agit des entreprises dont la part des revenus provenant d’Internet
est destinée à s’accroître de plus en plus. Cette catégorie comprend
les grandes marques de la VPC dont la part de clients Internet
s’accroît de façon assez parallèle avec le taux d’équipement des
ménages en accès au Web.
Ce sont aussi les spécialistes de la vente à distance de consommables
et de produits bureautiques destinés aux entreprises pour qui les
commandes par Internet remplacent de plus en plus celles envoyées
par fax.
Enfin, citons les commerces de loisirs culturels, spécialistes en vente
de livres, multimédia, photo, hi-fi, dont le mode de commercialisa-
tion par Internet devient un vecteur de vente privilégié.
Catégorie 3
© Groupe Eyrolles
Exemple :
Le logiciel de Giancarlo-Renzo Itzax
…/…
Un volet public d’accès gratuit vise les particuliers qui veulent télécharger
le gratuiciel et l’utiliser personnellement. Il inclut, dans ces pages gratui-
tes, des publicités pour les établissements privés et discothèques qu’il a
contactés et qui acceptent de passer un encart publicitaire dans ses
pages ainsi que des liens obtenus auprès de grands affiliateurs qui ven-
dent en ligne des produits multimédia, dont Amazon. Le second volet,
professionnel, vise les partagiciels et comprend la vente en ligne des
logiciels pour les professionnels et la souscription au support technique et
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
à la mise à jour de ses logiciels. Ainsi, GcRitzx a-t-il pu générer les reve-
nus nécessaires aux développements et au support de son gratuiciel.
Les conditions
Ce business model doit comporter les éléments suivants.
Lequeux_240708.fm Page 134 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Trois catégories
Nous classons ces providers en trois catégories.
Les fournisseurs d’infrastructure, outre l’accès de base à Internet,
fournissent d’autres services tels que L’hébergement de site ET L’attri-
bution et la conservation de nom de domaine.
Les fournisseurs d’outils pour communiquer ou échanger sur le Web
son par exemple :
• téléphonie sur le Web ;
• messagerie instantanée ;
• messagerie Web Mail ;
• outils de travail collaboratif et de partage documentaire ;
• espace de stockage de données.
Enfin, les fournisseurs de services proposent, entre autres des servi-
© Groupe Eyrolles
Le mode de fonctionnement
Il peut être fondé sur la gratuité (voir les paragraphes précédents trai-
tant de ce thème) ou sur la souscription avec, au choix, paiement au
débit, à l’abonnement forfaitaire, à la location d’espace occupé ou
encore à la consommation (films visionnés par exemple).
La figure 11 ci-après présente en noir les providers et en gris les
autres sites.
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Providers de services
Providers d ’outils
Entreprise/Particulier
Autres communautés
Ces communautés autres, associations de fait (pas de jure) sont des
groupes ou des clubs informels fonctionnant sur le Web, souvent de
façon éphémère.
d’ELI Automobile.
Enfin, les outils de bureautique à distance et d’accès aux documents
évitent ainsi à certains collaborateurs se déplaçant sur les points de
vente d’avoir à amener des ordinateurs portables ou des disques
durs, avec le risque de perdre les données. Un poste de travail est en
effet toujours disponible dans les établissements visités. Ces moyens
comprennent l’utilisation de Google Docs©, qui donne à ces collabo-
rateurs une indépendance par rapport aux outils bureautiques des
partenaires, et celle de coffres électroniques pour l’hébergement de
documents spécifiques que l’utilisateur souhaite amener avec lui. Les
documents d’entreprise restant sur un serveur Microsoft Sharepoint©
accessible à distance.
À l’issue de cette phase, tout employé ayant une responsabilité dans
l’entreprise dispose, sur son poste de travail, de l’accès à Internet.
• créer des commandes types pour les clients ayant des demandes
répétitives ou standardisées ;
• offrir à cette clientèle un « plus » technique par des échanges sur
le site Extranet entre eux et avec le support technique
d’ELI Automobile.
La gamme de produits ciblés n’est qu’un extrait du catalogue qui se
limite aux marques les plus demandées par la clientèle ciblée et à
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
1. Alors que le blog offre à tout utilisateur la possibilité de tenir un journal person-
nel, le forum, régulé par un modérateur, permet des échanges entre utilisateurs.
Lequeux_240708.fm Page 145 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
che, ces derniers ont tous pour caractéristique première une démar-
che « bottom up » (de la base au sommet), c’est-à-dire qu’ils
s’adressent d’abord au plus grand nombre avant d’aborder une clien-
tèle professionnelle ou d’entreprise.
Cette approche a débuté bien longtemps avant le Web 2.0. Prenons
le cas historique et exemplaire de la banque en ligne française
ZE BANK : dès 2001, un site collaboratif nommé ZE PROJEKT était
lancé, invitant les internautes à échanger des idées sur des forums et
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
à proposer leur avis pour une nouvelle banque en ligne sur Internet.
Ces échanges communautaires ont donné lieu à des spécifications
venant enrichir le cahier des charges. Il y avait là, en avance de
phase, les prémices de l’élaboration d’un business model que nous
pouvons qualifier de conforme aux usages du Web 2.0
De même, les fondements des business models de l’Internet restent
les mêmes que ceux de la génération précédente, telle que nous
l’avons présentée dans les paragraphes précédents. Aussi, quand on
examine les sites des grands acteurs du Web, on constate qu’une
partie des sites ne met pas en œuvre des technologies de deuxième
génération, alors que d’autres les utilisent partiellement, et d’autres
encore sont entièrement de deuxième génération. Certains acteurs,
très novateurs, en sont déjà à la troisième génération. Par ailleurs, par
le jeu des regroupements résultant d’offres publiques d’achats, de
fusions ou d’alliances, la plupart des grands sites couvrent plusieurs
générations technologiques.
C’est le cas de Google : en mars 2008, le site principal qui présente la
fonction de recherche est encore en génération Web 1.0, ce qui n’a
rien à voir avec les performances de cette fonction, ni avec la techno-
logie mise en œuvre. En revanche, à cette même date, Google Docs
adopte complètement le Web 2.0. Google met en ligne également
des applications en version bêta dans Google Labs : plusieurs de ces
applications anticipent les usages du Web 3.0.
C’est aussi le cas des sites de Microsoft, très engagé dans les techno-
© Groupe Eyrolles
Ces services SaaS sont d’ores et déjà disponibles pour les utilisateurs
individuels et pour les entreprises. C’est le cas avec Google Docs ou
Gmail chez Google ou avec MS-Exchange et Office Live chez Microsoft.
Lequeux_240708.fm Page 148 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Les acteurs
Ce business model de provider peut fonctionner avec deux ou trois
pôles d’acteurs : le consommateur de services et le provider d’appli-
cations, plus éventuellement un prestataire de service intermédiaire
pour l’hébergement des données ou d’autres fonctions du système
d’information. Il apparaît clairement comme un modèle menaçant le
marché des hébergeurs classiques ou des outsourceurs.
Néanmoins, ces derniers doivent développer et enrichir un business
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
model qui leur permettra d’apporter leur valeur ajoutée dans une
configuration à trois acteurs. C’est d’ores et déjà le cas dans le
domaine des Systèmes d’Informations Géographiques (SIG), où la
plus grande partie de l’offre des fonds cartographiques, de photogra-
phies satellites et de photographies aériennes est aujourd’hui dispo-
nible en mode SaaS auprès des premiers maillons de la chaîne que
sont les acteurs mondiaux Google, avec Google Earth, Microsoft avec
Live Virtual Earth et Yahoo Maps. Deuxième maillon de la chaîne,
des sociétés de service informatique fournissent des applications
géographiques ainsi que les données (positionnement de conduites
d’eau, de gaz, d’électricité, données géo-démographiques, résultats
géostatistiques, coordonnées de géo-localisation). Ils hébergent
éventuellement ces données pour le troisième maillon que sont les
entreprises ou les organisations utilisatrices.
Donc, à partir de la deuxième génération du Web, le progiciel peut
devenir un service à la demande, ouvrant aux utilisateurs la perspec-
tive d’éviter la gestion des montées en version ainsi que le paiement
de licences non utilisées en totalité.
En revanche, ce n’est pas un service susceptible de customisation
fonctionnelle, bien qu’offrant un minimum de personnalisation. Plus
le provider dispose de progiciels, plus l’utilisateur aura un choix de
services. La réelle personnalisation est possible dans un modèle à
trois pôles d’acteurs comme expliqué plus haut.
© Groupe Eyrolles
aisée et plus rapide que par le passé (boîtier spécial nécessaire pour
la location de films à distance via la télévision ou location de DVD
nécessitant un déplacement à une borne).
Lequeux_240708.fm Page 151 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
1. Les business models illicites existent, certes, mais ils ne sont pas particulière-
ment générés par Internet. De tout temps, de tels modèles ont existé. Il est
cependant indéniable que le Web a permis à de nouveaux modèles illicites de
naître.
Lequeux_240708.fm Page 152 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Pour les sites Web, ce qui a rendu possible le business model d’auto-
édition, comme tous les modèles s’adressant à des clients individuels
achetant en faible quantité, c’est d’abord une technologie : le paie-
ment électronique sécurisé sur Internet, qui existe cependant depuis
plus de dix ans via des systèmes tels que Digicash, PayPal ou Cyber-
Cash.
Mais ce n’est pas suffisant. En effet, jusqu’à récemment, les achats
concernés devaient soit atteindre un certain montant, soit concerner
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
1. Nous désignons par « carte de paiement », à la fois les cartes de crédit (par
exemple la carte American Express) et les cartes de débit (par exemple la carte
Visa).
Lequeux_240708.fm Page 155 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
1. Les clusters, s’appuyant sur les réseaux locaux (LAN, i.e. Local Area Network) ou
WAN (Wide Area Network), sont une catégorie de maillage qui met en œuvre un
couplage fort des machines.
Lequeux_240708.fm Page 156 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Maillage de la connaissance
Le maillage de la connaissance est, contrairement au « gridding » et
au « mash-up », purement humain. En effet, les technologies Internet
de deuxième génération, en facilitant le travail collaboratif généralisé,
sont à l’origine du tissage de réseaux de connaissance par l’enrichis-
sement des contenus des sites participants.
Une autre source de maillage de la connaissance est, bien sûr, la mise
en commun des sites et des pages Web par l’ensemble des technolo-
gies décrites ci-dessus.
© Groupe Eyrolles
Lequeux_240708.fm Page 157 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Historique
Historiquement, les réseaux sociaux ont commencé par le remplace-
ment des annuaires d’anciens (« alumni » en anglais) de diverses
organisations (universités, écoles, entreprises, administrations) par
leurs équivalents sur Internet. À l’origine, ils étaient donc tous privés
et les seuls accès possibles étaient, et restent encore la cooptation
plus l’appartenance, à une époque de sa carrière, à l’organisation.
Naturellement, le basculement sur Internet a donné une autre dimen-
sion à ces annuaires en s’enrichissant de photos au-delà de celles du
trombinoscope, téléchargées par les membres, d’animations de
forums, d’espaces d’échanges et d’informations tant sur les affaires et
les offres et recherches d’emplois que sur des sujets plus personnels
liant les divers membres du site. Ces sites historiques restent actifs et
fermés.
Des sites de réseaux sociaux ouverts à tout public sont apparus. Il est
à noter que le réseau social Facebook était au départ celui des
© Groupe Eyrolles
Fonctionnement
On peut résumer le fonctionnement des réseaux sociaux ouverts par
une organisation en cercles concentriques. À partir du moment où un
utilisateur s’inscrit, les étapes sont les suivantes.
Il s’enregistre d’abord dans des communautés de type territorial
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Revenus
© Groupe Eyrolles
Les revenus de ces sites sont assurés par la publicité pour les réseaux
ouverts ainsi que les dons et parfois les cotisations des membres
pour les réseaux fermés. Certains sites peuvent avoir des clients
Lequeux_240708.fm Page 160 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
…/…
internautes volontaires). Les œuvres photographiques et récits sélection-
nés sont publiés ensuite respectivement dans deux magazines payants,
classiques édités sur papier glacé : JPG Magazine et Everywhere
Magazine. Les auteurs des œuvres sélectionnées sont rémunérés par
8020 Publishing. Le passage par le site permet bien évidemment à
l’exploitant du site de savoir quelles œuvres ont été le plus regardées ou
lues, assurant de fait, le succès des ventes des deux magazines.
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
sions par ses propres clients ainsi qu’une fonction de recherche très
intéressante, « Search Inside », c’est-à-dire une recherche sur le
contenu des livres qui ont été indexés.
Lequeux_240708.fm Page 163 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
L’opportunité
L’opportunité se présente lors d’un besoin de changement d’une
© Groupe Eyrolles
Les outils
Les outils utilisés doivent être ceux des deux parties, clients et four-
nisseurs, qui n’ont d’ailleurs pas eu besoin de compatibilité enter
leurs moyens informatiques. En revanche, John ne dispose que de
son ordinateur portable, relié à Internet, depuis sa chambre d’hôtel.
La solution adoptée a consisté à utiliser des ressources internes par
Tony et Paul, n’employant que des outils simples de Microsoft ainsi
que la CAO Autocad©.
Entre Tony et Paul d’un côté et John de l’autre, c’est Facebook qui est
utilisé, avec l’activation d’une application de « mash-up » pour la
gestion de projet, MyOffice. Cette application permet de gérer des
tâches, en en affectant avec une date limite de livraison pour les trois
collaborateurs (Tony, Paul et John). Elle permet aussi le dépôt dans
le répertoire partagé de MyOffice des documents demandés par le
constructeur, comme un abaque de montée en puissance versus la
© Groupe Eyrolles
Toute activité sur MyOffice est signalée par un message envoyé aux
trois membres du projet. Par ailleurs, John généralise son usage de
Facebook en ajoutant un « mash-up » pour son Web mail,
Yahoo! Mail, afin de pouvoir disposer d’une interface unique, celle
de Facebook, d’où il voit ses courriels et l’avancement du projet. Il
utilise également ce site pour échanger personnellement avec sa
famille : commentaires, photos et également échange de documents,
car il profite de ses longues soirées à l’hôtel pour aider aux devoirs
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
de ses enfants.
Entre John et Michigan Wheel, le seul outil est le courriel, John se
contentant de reverser dans MyOffice les documents fournis par
Michigan Wheel en demandant leur vérification et leur validation par
ses associés et en précisant les délais. De même, John récupère les
documents validés dans MyOffice, y ajoute les éléments qui sont de
son ressort ainsi que les documents commerciaux d’accompagne-
ment avant d’envoyer l’ensemble à Michigan Wheel.
Ce cas concret démontre une utilisation professionnelle et simple
d’outils du Web 2.0 qui ont suffi pour conduire à bien un projet.
1. Dont les publications suivantes : dès 1984, dans le cadre de la 75e convention
annuelle de la Society of Exploration Geophysicists (SEG) à Washington, DC,
États-Unis : « Enhancement of the perception of Seismic Facies by Image Analysis
© Groupe Eyrolles
Techniques », Sibille, G., Keskes, N., Fontaine, J.-M., Lanaud, R., Lequeux, J.-L. ;
et en 1999, dans le cadre du « workshop » « Virtual Reality and Prototyping » :
« Virtual Manufacturing and its Implications », Saadoun, M., Sandoval, V. (Insti-
tut de l’éducation et de l’impact des technologies de l’École Centrale de Paris).
Lequeux_240708.fm Page 167 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Quand à aux « Sims 2 », le jeu simule des modèles divers, dont par
exemple la construction d’une maison virtuelle revendable ensuite à
une famille virtuelle, grâce à des outils quasi-professionnels. Le
joueur dispose d’un budget qu’il doit gérer.
Les business models encapsulés dans des jeux existaient avant les
jeux électroniques. Dans une certaine mesure, on peut dire que le
Monopoly dispose d’un business model basé sur une gestion immo-
bilière fictive. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que le Web 2.0 ait
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
permis de lancer des sites de virtualité sociale liée à des jeux, tels que
Cyworld et Second Life. Ces deux sites drainent des millions de
membres. Ce n’est plus un épiphénomène. En 2008, par exemple,
vingt millions de Coréens étaient abonnés à des sites de virtualité
sociale.
Ces derniers attirent une audience qui apprécie l’absence de chal-
lenge, alors qu’il y en a dans les jeux. Tout participant peut devenir
dans un univers virtuel, et par l’intermédiaire de l’avatar qu’il s’est
choisi, celui qu’il ne sera jamais dans la réalité. Indépendamment de
cet aspect psychologique, ces espaces de virtualité se développent
sans contrainte.
Dans ces sites de virtualité sociale, cohabitent trois business models :
• celui de l’exploitant du site, rigoureusement conforme aux princi-
paux business models des autres sites Internet ;
• les business models virtuels où chacun est libre de simuler les BR
qu’il désire ;
• les business models bien réels de ceux des participants qui créent
et vendent, via leurs avatars, les objets virtuels qu’ils conçoivent
en reversant à l’opérateur du site des redevances.
Secteur de métiers
Il s’exerce dans des domaines économiques spécifiques, par exemple
les business models de formation, ceux de conseil, etc.
Secteur économique
Citons notamment, les business models de l’industrie pharmaceuti-
que, de l’industrie du transport ou encore de l’industrie automobile et
de ses diverses branches – voir l’exemple d’ELI Automobile, qui a
accompagné nos propos dans l’ensemble de ce panorama.
À l’instar des compagnies « low cost » chez les transporteurs aériens,
dans chacun de ces secteurs, de nouveaux joueurs (new players) arri-
vent continuellement sur le marché et mettent en œuvre de
nouveaux business models pour pouvoir développer leurs affaires.
Ces nouveaux modèles ne sont pas forcément pilotés uniquement
par les prix. Prenons comme exemple, dans le domaine automobile,
tous les novateurs venant d’autres industries qui sont en train de
© Groupe Eyrolles
La labellisation
Comme pour le plus grand nombre d’activités, l’un et l’autre de
ces deux entrepreneurs devront obtenir une labellisation, indis-
Lequeux_240708.fm Page 174 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
pensable pour leurs activités. Le label peut être appelé, selon les
milieux professionnels, certification, homologation ou encore
agrément.
La labellisation est une mesure de régulation et de contrôle qualité
portant tantôt :
• sur des produits ou des services ;
• sur l’expertise et la connaissance de l’intervenant ;
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Chapitre 6
Business models non marchands
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Ce chapitre est consacré aux business models qui sont mis en œuvre
dans les organisations à but non lucratif, les organismes de l’État
autre que les Établissements Publics Industriels et Commerciaux
(ÉPIC). Nous préférons utiliser le terme de « non marchand » à celui
de « non commercial ».
Usagers ou clients ?
Quand il s’agit de l’administration, on parle tantôt de clients, tantôt
d’usagers. En fait, ayant exclu de ce chapitre les ÉPIC, dont les busi-
ness models applicables sont ceux des domaines marchands, les
bénéficiaires des services sont bien des usagers. Cependant, la notion
de client existe également, tout à fait en parallèle de celle d’usager,
car certaines administrations ou agences de l’État ont d’un côté des
usagers et de l’autre des clients.
On voit donc, à travers cet exemple qu’il existe une notion d’usager
et une autre de client. L’un et l’autre peuvent bénéficier de services
Lequeux_240708.fm Page 179 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
• la politique du gouvernement ;
• la situation internationale ;
• le budget alloué !
Le cadre politico-économique
Il faut distinguer les périodes de paix des périodes de conflit. Le
modèle politico-économique déterminé par les gouvernements
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
permet de définir des « war models », qui sont en fait des modèles de
gestion de crise, avec une spécification des degrés de criticité. Ces
« war models » ont considérablement évolué depuis 1950.
Juste après la Seconde Guerre mondiale et jusqu’à l’implosion de
l’Union Soviétique en 1991, le « war model » était la Guerre Froide,
modèle permanent et continu, applicable en période de paix. Les
gouvernements sont ensuite passés à un modèle de conflit sporadi-
que et localisé. Mais dès le début des années 2000, le « war model » a
dû s’adapter à la menace terroriste, ajoutant à nouveau la nécessité
de gérer un modèle permanent et continu, se superposant à la
période de paix, et le modèle de conflits sporadiques et localisés.
L’impact technologique
Maîtriser la haute technologie n’est pas une fin en soi. En effet, cela
n’évite ni les blessés ni les morts. Il s’agit donc d’être conscient de ses
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
L’asymétrie
Les attentats du 11 septembre 2001 ont clos une période durant
laquelle les États-Unis perfectionnaient leur approche de la « guerre à
zéro mort », qui promettait de réduire au minimum les pertes1 de vies
américaines dans les conflits futurs, tout en infligeant des dommages
© Groupe Eyrolles
1. Qui est le modèle des légions romaines qui devaient fonctionner en minimum
de pertes en vies humaines.
Lequeux_240708.fm Page 184 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
expliquer qu’il s’agissait de défendre les États-Unis non pas contre les
autres puissances nucléaires, mais contre certains « États voyous »,
ou, pire, contre des groupes capables de tirer des missiles en direc-
tion des intérêts américains, sur son sol et partout dans le monde.
Enfin, le concept d’asymétrie doit être distingué de celui de dissymé-
trie. Celui-ci indique une différence quantitative entre les forces ou la
puissance des belligérants : un État fort face à un État faible, les États-
Unis face à l’Irak par exemple. En revanche, l’asymétrie souligne les
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
communication, etc.).
Là encore, le business model doit tenir compte de ce nouveau contexte
qui suppose que les forces armées deviennent polyvalentes, soient
Lequeux_240708.fm Page 186 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
et américaine
Un chef d’état-major de l’armée de terre française, a affirmé que
« l’industrie européenne de Défense et son concurrent américain
Lequeux_240708.fm Page 187 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
prototypes concurrents ».
L’économie aidée
Ce type de business model nécessite l’existence d’un modèle socio-
économique qui définit le cadre de fonctionnement. C’est le cas en
France, où l’on rencontre plusieurs cas de figure : les secteurs d’acti-
vité aidés par l’État et les secteurs fonctionnant sur la base de l’utilisa-
tion des cotisations versées par divers acteurs sociaux.
Il en résulte que les cas sont le plus souvent soit étroitement liés à la
politique sociale de l’État ; soit directement ou indirectement liés au
secteur de la santé.
© Groupe Eyrolles
une société qui produit et qui vend (business model marchand). Mais
elle dispose d’une composante sociale, parce qu’elle peut résulter du
rachat d’une entreprise par ses employés suite à des problèmes
Lequeux_240708.fm Page 193 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Points communs
L’ensemble de ces coopératives partagent des points communs.
Ainsi, les grandes décisions sont adoptées par vote, sous la forme
d’un(e) homme (femme) égale une voix. Le partage des revenus est
égalitaire et pour les coopératives qui sont également des SA ou
SARL, les actions sont réparties à égalité entre chaque salarié/action-
naire. Par ailleurs, les salaires ne sont pas égalitaires et suivent les
pratiques du marché du travail. Le gérant ou P-DG ou président est
élu par l’assemblée générale des adhérents. Enfin, elles sont toutes
sources de motivation pour l’ensemble de leurs membres qui parta-
gent une partie de la propriété commune.
Avec l’importance progressive prise par l’économie durable (voir
chapitre 7), le modèle coopératif particulièrement adapté se dévelop-
pera considérablement.
© Groupe Eyrolles
Lequeux_240708.fm Page 194 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
ves.
L’idéal, bien sûr, est une organisation binaire du secteur. Cela peut se
faire en obligeant les acteurs à appartenir à l’un ou à l’autre des
Lequeux_240708.fm Page 197 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Exemples spécifiques
En France, de nombreux exemples peuvent être cités. Ainsi, dans le
domaine de la santé, nous trouvons les hôpitaux publics et les clini-
ques privées. Les officines pharmaceutiques peuvent vendre libre-
ment des soins paramédicaux et d’hygiène. Mais comme elles sont
© Groupe Eyrolles
Chapitre 7
Business models primordiaux
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Il est donc indispensable que l’éthique soit respectée dans tout busi-
ness model. Dans cet ouvrage, nous avons déjà introduit la notion de
« business policy ». Il convient donc qu’une « charte d’éthique » en
fasse partie intégrante. Bien évidemment, cette charte d’éthique défi-
nit les règles d’échanges équitables et de déontologie profession-
nelle. Pour cela, elle se base sur le code de déontologie quand il
existe dans les professions concernées, ou en établit un pour l’entre-
prise… et l’applique !
Une fois adopté, ce code d’éthique aura des conséquences sur les BR
de l’entreprise et fera partie des documents directeurs qu’il convien-
dra de respecter pour l’établissement de ces BR.
Au-delà de la charte d’éthique, le comportement de l’ensemble des
acteurs doit être en phase avec la morale sociale et professionnelle.
Les responsables de l’entreprise doivent s’appuyer et utiliser la notion
de « business ethics » pour gouverner leur entreprise. On ne peut
donc concevoir de business model sans avoir conscience de la
« business ethics », partie intégrante du business framework.
1. En 2007, la fortune totalisée des cinq citoyens indiens les plus riches d’Inde
dépassait les 100 milliards de dollars US, à comparer aux 800 milliards de dollars
US du PNB de ce pays de 1,5 milliard d’habitants en 2005 (parmi lesquels sont
comptabilisées les fortunes des « petits » milliardaires en dollars !).
Lequeux_240708.fm Page 204 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
…/…
de mettre en place un centre de compétences destiné à créer une syner-
gie entreprise/formation/innovation/recherche/développement afin de
jouer un rôle dynamique pour d’une part développer des télé-services
« offshore » et d’autre part entraîner l’émergence de masses critiques de
compétences africaines, en particulier dans le domaine de la technolo-
gie, à même de favoriser le développement économique des :
– technologies de l’information (informatique, électronique, télécommuni-
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
cations) ;
– biotechnologie ;
– procédés agroalimentaires ;
– pharmacologie, etc. ;
– conversion d’énergie ;
– exploitation des ressources naturelles et environnementales.
• de nouvelles technologies ;
• de nouveaux usages et habitudes de vie ;
Un coût équivalent
Cette nouvelle façon de concevoir un business model en fonction de
trois axes n’est certainement pas plus chère qu’une vision exclusive-
ment financière. En effet, il s’agit surtout d’opter entre plusieurs solu-
© Groupe Eyrolles
tions et les plus écologiques ne sont pas forcément les plus chères.
De plus, avoir des objectifs répartis sur ces trois axes permet aussi de
s’assurer que son entreprise sera durable et qu’elle s’insérera dans le
Lequeux_240708.fm Page 212 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
© Groupe Eyrolles
Lequeux_240708.fm Page 213 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Chapitre 8
Quel est votre business model ?
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Quelle définition ?
Cette dernière expression a deux sens. Il peut s’agir de formaliser
une analyse fonctionnelle selon une méthodologie donnée en vue de
spécifier les besoins informatiques. Le second sens signifie analyser :
• les fondements du fonctionnement de l’entreprise dans tous les
axes qui définissent ses activités ;
• ses forces et ses faiblesses commerciales et organisationnelles ;
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
• son écosystème ;
• sa clientèle.
Ici, il s’agit de la seconde définition.
De nombreux avantages
Les avantages de la démarche de business analysis sont nombreux.
Au niveau de la connaissance de l’entreprise, elle permet d’expliciter
le business model de l’entreprise pour mieux comprendre son posi-
tionnement sur le marché et aussi de disposer ainsi de moyens pour
comprendre la concurrence et les business models adverses.
Au niveau concurrentiel, elle aide à repositionner l’entreprise, redy-
namiser ses actions, enfin valoriser ses acquis.
Phase 3 : reconstruction
Cette phase permet de redéfinir le business model de façon explicite,
soit en le faisant évoluer ou en aménageant le business model
existant ; soit, si cela s’avère nécessaire, en mettant en œuvre un
nouveau business model. Dans ce cas, on est ramené au business
model engineering.
produits et services.
Lequeux_240708.fm Page 216 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Visiteurs Animation
Prospects
Clients Attraction
Front-office :
Besoins • Tiers
• Partenaires
• Influenceurs
Front-office
Business :
• Produits
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
• Services
• Différentiateur
Objectifs s
Middle-office Moyens
Missions
Back-office
Back-office :
• Administration
• Fournisseurs
• Intermédiaires
univers virtuel.
Cependant, un business model doit être valorisé, c’est-à-dire qu’il
doit pouvoir faire apparaître clairement la valeur de chacun de ses
composants. C’est pourquoi une démarche de business analysis doit
être accompagnée de la chaîne de valeur de l’entreprise.
Valorisation
En dehors de l’aspect financier, d’autres notions sont importantes
pour cette valorisation. La première est la typologie de la valeur :
• notoriété de l’entreprise ;
• image de marque de certains de ses produits ;
• qualité de la clientèle.
La deuxième notion est la potentialité de la valeur. Par exemple, la
© Groupe Eyrolles
Évaluation
Il est communément admis qu’une échelle sur cinq échelons, analo-
gue à l’approche de « Capability Maturity Model Integration »
(CMMI), est idéale pour cette évaluation. Pour chaque maillon de la
chaîne, il faut définir quel stade de maturité permet d’atteindre le
niveau en question puis quel risque est encouru si la valeur se situe
au-dessous de la valeur moyenne. Il est conseillé de définir le niveau
de risque de la manière suivante :
• niveau a (le moins élevé) : risque de perte sur une ou quelques
affaires ;
• niveau b : risque de perte d’un « business » ou d’une ligne de
produit ;
• niveau c (risque majeur) : il met en danger l’existence de l’entre-
prise.
© Groupe Eyrolles
Lequeux_240708.fm Page 219 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Niveaux de risque
1 Valeur reconnue
2 Valeur moyenne
3 Bonne valeur
4 Excellence
5 Top
jj/mm/aa M1
jj/mm/aa Mn
Même une valorisation élevée (par exemple une note 4) peut présen-
ter un risque quand le maillon concerné avait une notation 5 ! Cette
valorisation est faite à un instant donné et n’est valable qu’à la date
de l’audit de business value assessment.
Suite à un audit de valorisation, il faudra fixer des objectifs pour
remonter éventuellement la valeur de certains maillons ; prendre les
mesures correctives pour remonter les notes les plus basses ; enfin
maintenir cette valorisation dans le temps pour conserver un avan-
© Groupe Eyrolles
CONCLUSION
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
© Groupe Eyrolles
Lequeux_240708.fm Page 225 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
GLOSSAIRE
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
BM Business model.
partenaires.
Glossaire 227
IP Internet protocole.
Open source Mode de diffusion de logiciel offrant l’accès au code source. Les
droits d’auteur appartiennent aux communautés qui développent
ces logiciels. Il y a donc un droit de licence. En général, l’utilisation
non professionnelle est gratuite, mais ce n’est pas toujours le cas.
Shareware Partagiciel.
© Groupe Eyrolles
Lequeux_240708.fm Page 229 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
BIBLIOGRAPHIE COMMENTÉE
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
OUVRAGES EN FRANÇAIS
Livres dédiés aux business models
Il existe très peu d’ouvrage en français sur les business models. On peut
citer les quatre ouvrages suivants, dont une traduction.
Aladjidi, G., Maître, B., Les business models de la nouvelle économie, Dunod
1999.
Assadi, D., Les 7 modèles économiques d’Internet, Gualino, 2004.
Boutain, F, Monteiro da Rocha, P., Net entreprises, réussir online : des busi-
ness models pour faire fortune, Campus Press 2000.
Moore, G., Sur la ligne de faille : les nouveaux business models et la création
de valeur à l’ère d’Internet, Maxima, 2001.
Ces ouvrages ne traitent que des business models Internet, qui par ailleurs
évoluent extrêmement vite.
Sion, M., Brault, D., Réussir son business plan : méthode, outils et astuces,
Dunod, 2006.
Certains ouvrages sur la création d’entreprise consacrent quelques lignes à
la notion de business models, à l’exemple de :
Lequeux_240708.fm Page 230 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
OUVRAGES EN ANGLAIS
L’approche par business model est très courante dans le monde anglo-
saxon. Deux types d’ouvrages peuvent être cités : ceux traitant des busi-
ness models dans le domaine général ainsi que les ouvrages sectoriels
concernant toutes sortes d’industries et de secteurs (les transports
aériens, la chimie, les assurances et le secteur banque et finance). Nous
ne citons ci-après que les ouvrages en anglais relatifs aux business
© Groupe Eyrolles
models. Ils sont classés par année de publication, dans l’ordre décrois-
sant.
Harvard Business School, Building a Business Model and Strategy: How
They Work Together, Harvard Business School Press, 2007.
Lequeux_240708.fm Page 231 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Jansen, W., Steenbakkers, W., Jägers, H., New Business Models for the
Knowledge Economy, Gower Publishing, 2007.
Lee, I., E-Business Models, Services and Communications, Mathematics Insti-
tute of Ukraine, 2007.
Magretta, J., Why Business Models Matter, HBR Edition, 2007.
Sweeney, J., Successful Business Models For Filmmakers, Authorhouse, 2007.
Chesbrough, H., Open Business Models: How to Thrive in the New Innova-
tion Landscape, Harvard Business School Press, 2006.
Debelak, D., Business Models made easy, Entrepreneur Press, 2006.
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
Demaio, H., B2B and Beyond: New Business Models Built on Trust, John
Wiley & Sons, 2001.
Eisenmann, T., Internet Business Models, McGraw-Hill, 2001.
Fingar, P., Aronica, R., The Death of "e" and the Birth of the Real New
Economy: Business Models, Technologies and Strategies for the 21st
Century, Meghan Kiffer, 2001.
Suntop Media, The A-Z Directory of e-Business Models - Meet the Companies
that Built the New Economy, SunTop, 2001.
Yankee Group, Optimal IT Service Provider Business Models, Yankee Group,
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
2001.
Barnes, S., Hunt, B. E-Commerce and V-Business: Business Models for Global
Success, Butterworth-Heinemann, 2000.
Eriksson, H.-E., Penker, M., Business Modeling with UML: Business Pattern at
Works, John Wiley & Sons, 2000.
Hoque, F., E-Enterprise: Business Models, Architecture and Components,
Cambridge University Press, 2000.
Timmers, P., Electronic Commerce: Strategies and Models for Business-to-
Business Trading, John Wiley & Sons 2000.
© Groupe Eyrolles
Lequeux_240708.fm Page 233 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
INDEX
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
A
à façon 85
achat 17, 72, 74, 77, 78, 81, 96, 102, 110, 111, 120, 123, 134, 166, 192
affiliation 121, 126, 143
B
business plan 9, 29, 38, 40, 42, 211, 220
business process 33, 34, 47, 54, 215, 221
Business Rules 64
business rules 36, 54, 169, 170, 203, 215, 220
C
clientèle 13, 16, 17, 20, 22, 23, 25, 27, 30, 31, 32, 33, 38, 41, 47, 49, 51, 53, 58, 60,
61, 63, 65, 67, 68, 71, 72, 80, 82, 85, 102, 105, 116, 119, 125, 128, 134, 138,
139, 142, 145, 146, 152, 159, 164, 168, 171, 173, 175, 178, 181, 187, 191, 205,
214, 216
commerce 7, 13, 21, 73, 80, 104, 126, 202
communauté 37, 136, 137, 144, 156, 181
comptoir 61, 81, 83, 86, 117, 139
consommateur 21, 59, 70, 92, 96, 148
crowdsourcing 160
D
distribution 20, 22, 23, 24, 31, 34, 37, 71, 78, 90, 97, 99, 102, 116, 118, 123, 209
E
écologie 106, 204, 209, 211
e-commerce 7, 122, 124, 126, 129
Lequeux_240708.fm Page 237 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Index 237
F
fabricant 14, 17, 23, 34, 79, 133
fidélisation 47, 85, 102, 106
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
fournisseurs 16, 17, 27, 33, 41, 48, 53, 65, 68, 77, 79, 81, 95, 116, 120, 135, 138,
164, 166, 175, 178, 179, 180, 188, 214
franchise 70
G
gratuité 101, 118, 136, 137, 145, 154, 192
H
hébergeur 91
I
in-sourcing 198
Internet 7, 9, 56, 57, 61, 64, 67, 79, 81, 91, 100, 104, 107, 109, 115, 116, 119, 120,
124, 125, 126, 127, 130, 132, 135, 136, 137, 142, 143, 147, 149, 151, 153, 156,
161, 164, 168, 185, 189, 191, 197, 215
L
low cost 102
M
magasin 13, 81, 86, 96, 99, 128, 129, 130
Management 220
management 41
mandatement 93, 115, 174
© Groupe Eyrolles
Manufacturier 133
marchand 17, 106, 116, 121, 128, 137, 140, 175, 177, 180, 188, 192, 196
marché 8, 13, 16, 19, 23, 25, 38, 51, 52, 54, 55, 61, 65, 66, 68, 71, 79, 101, 121,
123, 126, 140, 148, 149, 157, 161, 163, 171, 180, 187, 193, 213, 215, 217, 219
Lequeux_240708.fm Page 238 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
N
négoce 17, 76, 153
non marchand 4, 28, 137, 178
O
off-shore 87, 96, 126, 202
Open Source 37
open source 117, 137, 227
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26
out-sourcing 198
P
payant 119, 120, 131, 179
prix 17, 25, 26, 27, 41, 47, 56, 59, 60, 65, 74, 76, 79, 81, 87, 91, 100, 103, 108, 110,
120, 123, 128, 134, 172, 208
producteur 17, 152
production 13, 17, 44, 54, 55, 67, 80, 81, 87, 88, 89, 92, 95, 106, 151, 171, 192,
202, 207, 210
produit 14, 17, 23, 30, 48, 57, 59, 76, 81, 84, 101, 107, 119, 120, 124, 134, 166,
175, 180, 192, 202, 204, 216, 218
Provider 91
R
référencement 121, 126, 143
réseau 20, 22, 23, 24, 28, 31, 32, 34, 50, 57, 68, 69, 70, 71, 74, 75, 76, 78, 82, 90,
92, 97, 105, 112, 129, 137, 155, 156, 158, 174
S
services 13, 17, 23, 25, 26, 27, 36, 44, 47, 49, 57, 61, 66, 68, 70, 73, 77, 79, 87, 91,
95, 96, 98, 100, 103, 111, 117, 118, 120, 123, 124, 126, 127, 129, 131, 134,
137, 142, 145, 147, 156, 160, 161, 169, 173, 177, 181, 182, 188, 189, 191, 195,
202, 208, 215
souscription 42, 131
T
transformation 17, 80, 145, 202, 211
© Groupe Eyrolles
V
vente directe 30, 40, 50, 68, 71, 81, 82, 83, 104, 116
Lequeux_240708.fm Page 239 Vendredi, 3. octobre 2008 4:11 16
Index 239
W
Web 7, 13, 17, 21, 22, 56, 57, 91, 104, 110, 115, 117, 118, 120, 122, 124, 126, 129,
130, 135, 138, 141, 143, 145, 148, 153, 156, 160, 161, 163, 165, 168, 170, 172,
191, 197
webmestre 127
Ce document est la propriété exclusive de xeromed xeromed (xeromed@hotmail.com) - 17 Janvier 2009 à 21:26