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2EXe ae | ip rn PHYTOTHERAPIE ET ie 7 fi! iN fier 2am ETUDE DE L’7EFFET DU CHRYSANTHELLUM AMERICANUM SUR LA LITHIASE RENALE Tone toon aCe a aoe aa LCT otherapy :: Mean NT E Ector Elude de efit ou Chrysarthellum Amencanum sur la Ithiase rénale — D' Pree DUBERNARD Chef du Service dursagie ‘Factbon et innovation Hop‘ Sai:Lue (yon) 2c MORTIER ST Cte a GUA ‘al Faculté de Prarmacie de Nancy Phermacodynamie des D FLEURENTIN extats de Centre des Soarces de 4 lafamila oes apocynacées TEcionnerrent - Miz 2? F’ Odete FOUSSAAD-SLANPIN san BAETAJOEAL, mate de conferences - Faculté de Oo |e sommalre Aramatnrap prévent ve Pharmace de Tous des suiiecions chez ls oo brorchteux chonigues: évaluaton Syndrome de Bud rir staique en rien insttton "The a sonnates 8 te paca chez les eunes Guadelouptens JAP. FEALEY, N, POUTIGNAT, DR. BONNET, service de gastro D. ZMIFOU, ¥. AZZOPARD, enlarge - Paina’ Pire F BALDUCCI Guace coupe CAREPS CU Grenoble D'H. LORET service de oéciatie CHAUPPR -Pomied Pie Guat lence de pincipes acts ds a panies sur les fonctions Phytatash 1 3 des twomboojes hurans Paul GOETZ, chargé ce ours au P-Hans D. REUTER Bpattement c& Phytera Nedngcne Uriverstatkiik aout de Mélcine de Bobigny | de Cologne (RF4) (Pars ie EWE TRMESTAELLE EXCLUSV@VENT DESTINEE AU CORPS MEDICAL Date de xb in 1962 carious en Che = ondons sbonremert Paul BELAIC 3A a captal de 250, Zone rane 200 F TIC 48, tua Aree, 07 Pas racer 20 F TIC Ta (AT 4620-020 Souter SOF TC Sees Taesene. 4/64 2507 Cora area Nowale aa Pix a suméra 4erri ALDEOUE Se ae Zone franc 50 FF cel BENEAUK ranger oor PaulXavr POU Nogwen VAN UKEN Antcrs WINTER Dies de oarston ras, un, septembre, décembre Socrtate ve réaction Pape SOL CCommason partaye: 68 735 ape eg rate 86 Publis exceu sev caicoue Kura Plates miss se” (Grune, SOCIETE O-MPRESSION OU ROLLORNAIS Cempostion revsscr paSogrure 1 Phytotherapy COMITE D’HONNEUR COMITE NATIONAL Professour G. BALANSARD (Marselle) Professeur A.A. BEN-BADIS (Paris) Professeur ADJANOHOUN (Bordeaux) Professour L. BEZANGER-BEAUQUESNE Lille) Professeur P. BLANQUET (Bordeaux) Professeur P. BRAQUET (Le Plessy Robinson) Professeur CABANIEU (Bordeaux) Professeur J.-P. CHAUMONT (Besancon) Professeur P. CORNILLOT Drecteur U.E.R. Bobigny Professeur J. FLEURENTIN (Metz) J. GARNERO ancien Directeur scientiique des Ets Robertet. Grasse Professeur L. GIRRE (Rennes) Mole M.F. HARMAND Docteur es Seionces Bordeaux Professeur A. JARDIN (Paris) Professeur J. JOLIVET (Angers) Professeur S. KHOURY (Paris) Docteur V. LUMBROSO (Versailles) M.P. MAGHAMI Directeur de Pnsttut Tech- nigue des Plantes Médicinales Aromatiques ct industrielles (Milly-ia-Forét) Professeur R. MESTRES (Montpelier) Professeur J. MICHAUD (Bordeaux) Professeur R. MICHEL Université René Descartes (Paris) Professeur F. MORTIER (Nancy) Professeur R. PARIS (Paris) Professeur J. PELLECUER (Montpellier) Professeur A. RAYNAL-ROQUES Museum d'Histotre Naturelle (Paris) Professeur Y. de ROECK-HOLTZHAUER (Nantes) Professeur J. ROGE (Paris) Professeur J. SEBAOUN (Paris) Professeur R. SLAMA (Paris) Docteur A. VANSTEENBRUGGHE (Paris) Profasseur D. ZAHAN (Paris) COMITE INTERNATIONAL Docteur Ph. ANTOINE (Bruxelles) Professeur J. BELIVEAU Phermacognosie - Université de Montréal (Canada) Professeur J.-P BRETTES (Abidjan) Professeur R.F. CHANDLER Pharmacognosy - Dalhousie University - Halifax (Canada) Professeur W.E. COURT Pharmacognosy - Bradiort University (Grande-Bretagne) Professeur J.N. GASSITA Directeur de Ins- tttut de Phamacopée et Médecines tradition- nnelles (Gabon) Professeur JAM (Téhéran) Professeur Hans D. REUTER Medizinische Universitatsklinik 1 - Kain (R.F.A,) Professeur E.J, SHELLARD Emeritus Profes- sor of Pharmacognosy ~ London University (Grande-Bretagne) Professeur H. SCHILCHER (Berlin) Professeur C. SIRTORI Président de la Fon- dation CARLO-ERBA (Milan) Profosseur P. TETENY Instiut de Recherche des Plantes Médicinales (Hongrie) Professeur M. VANHAELEN (Bruxelles) Phytotherapy EDITORIAL réalisées en milieu hospitalier, expérimentations effectuées hytothérapy rapporte deux expérimentations cliniques f selon les méthodes habituelles de randomisation Il est intéressant de souligner la percée hospitaligre des agents thérapeutiques de phytothérapie et de constater que les médecins hospitaliers sont de plus en plus intéressés & découvrir le bien fondé de ces thérapeutiques exercées en clientéle de ville ll me semble totalement injuste que la phytothérapie n’ait pas encore droit de cité a I'hépital. En effet, une forme galénique issue dune plante médicinale, définie par un fondamentaliste, est un médicament comme un autre qui ne demande qu’a faire ses preuves. L'injustice porte également sur l'assuré social qui cotise obligatoirement et qui se trouve privé du droit au libre choix en consultation hospitaliére. Quelles sont donc ces raisons majeures qui empéchent de créer a I'hdpital des consultations de phytothérapie puisque tel est le désir d'un trés grand nombre de consommateurs. Assortie de toutes les garanties nécessaires au bon déraulement d'une telle consultation et en évitant des dérives thérapeutiques, grace 4 un encadrement adeéquat, ce projet, s'il voyait enfin le jour, répondrait aux voeux de tres nombreux assurés sociaux. Paul BELAICHE a a ne Phytotherapy TRADITION ET INNOVATION 8 pharmacopées traditionnelles I ont livré a la médecine moderne {ce nombreuses drogues dont les principes actits sont venus enrichirar- senal thérapeutique Or s' las recherches ethnobotaniques et Pharmacologiues permettent encore de trouver los structures originales, est curieux de constater que certaines lespéces vogstales ont parcouru les sié- les et sont toujours d'actualits, Iivrant sucoessivement ala science de nouvel- les moléeules qui viennent satisfaire aux ‘exigences du moment. Cas plantes pos- sédent ainsi des potentiates therapeu- tiques qui s'exprimeront selon 'époque, "gistilant™ lours secrets au cours dé "evolution therapeutique. Ainsi des plantes trés banales, consa- crées pat la tradition puis par la méde- cine savent encore nous intéresser par es principes actits nouveaux ou par la mise en valeur de ces structures gréce 2 Vévelution des techniques. ‘Acol égard il est possibe d'llustrer ce ropes par trois exemples. est ainsi que le coton, Gossypium barbadense, dont on connait lullisa- tion dans l'industrie textile a été utlisé ‘en phytotnérapie au XVIli siécle ou 'on reconnaissalt&'5es leurs des vertus vul- néraires et ses graines débarrassées des poils facteurs trouvalent une appl- cation dans V'asthme et a toux. ‘Mais ces graines de coton ont toujours #8 considérées comme des produits Interessants pour leur usage médicinal et constituaient un matériel d'échange ‘commercial, Ainsi Alexandre do Macé- doin avait Phabitude de transporter ces graines de coton lors de ses cam pagnes miltaires. Cas graines trouvent ‘encore leur utilisation au début du XIx° siécle ol elles étaient mélangess avec la nourrture et considérées comme fer- tilsant, C'est és certainement leur Fichesse en protéines, comme c'est le ‘cas pour de nombrouses graines, qui lui Faculté de Pharmaci P°F. MORTIER: ie Nancy [ De P. FLEURFNTIN Centre des Sciences de MEnvircemement - Metz Ghanwre cultve. Cannabis savas Phytotherapy valut son usage dans lalimentation du beta. Malheureusement fas animaux alimen 185 avec une noutrilure kop riche en graine de coton mouravent ou prasen- talent des signes d intoxication sévera Cas intoxications seraient dues & une substance trouvée en 1886 : Ie gossy- pol quiest un composé polyphénolique bisesquiterpanique. La preuve semble tre faile et on avait irouva agent res: Ponsable des intoxications. Mais I'his- toire nest pas aussi simple, la toxicits 0 ce produit est variable selon Vespoce animale ot ila 6té démontré que 'acti- vite toxique du gossypol serait potentiay lisée par d'autres substances, Toujours stil que les différentes commissions intemationalas demandent a ce quo ie ‘aux de gossypol ne denasse pas 0,06% cans “alimentation pour le beta. Or en 1950 des chercheurs chinois décou- ‘rent gue I ingestion prolongée de plats ‘uisinés & huile de graine de caton pro- voquait une sterilité masculine. En 1978, un article publié dans le “Chinese Med cal Journal rapporie que 4 000 hommes ayant regu par voie orale du gossypol voyaiant le nombre des sper- atozoides tomer a 4 millions et pre- sontaient ainsi une stérilté masculine a 39.89%. A Theure actuelle, 8 500 Chinois ont fait les frais de celle expe rience ce qui permet des études statis- ‘iques intéressantes, et on a également essayé de préciser le made daction de ce produ En effet, ot sans entrer dans fas détails, ‘ce gossjpol agirat essantiollomente en inhibant des systémes enzymatiques jouant un réle primordial dans le méta- bolisme aérobie ot anaérobie des sper- ‘matozoides ot les collules germinales males. Ce gossypol est utlise ala dose de 20 mgijour pendant 60 jours puis & 60 mg/semaine. De plus, ce méme >s5ypol entaine une perte dela mob'- lité des spermatozoides et bloquerait sificacement les activités de l'acrosine ‘at préacrosing, enzyme protéolytique nécessaire & la penetration du sperma tozoide sur lovule, ce qui pourrait faire dde ce gossypol un contraceplif vaginal. Ainsi cette molécute mise a "Vindex” et reléquée au rang des substances tox ‘ques pourra--eile un jour trouver sa place dans la therapeutique. Le douxiéme exemple est calul du chanvre, nom commun désignant ta Plante du genre Cannabis, espéce ‘sativa, Véostal connu depuis fort ongue dale du fait de ses propriétés Indbrian- tes, médicinales et industrielles. Son lieu d'origine se situerait entre ta mer Caspienne et le lac Barkal. De 1a son extension vers le Sud le conduieit vers Inde et la Chine. Plante traditionnelia s'il an fut, 'Empe- ‘eur de Chine en 2700 avant J.C, déeri- valle chanvre comme un “libérataur de échés'” et un “fournsssaur de dices” ft son emploi aux Indes a cette mame Spoque lui roconnaissait des vertus spasmoytiques, nypnotiques, analgési {ques et des traubies mentaux. Au cours du Moyen-Ace. usage du Cannabis se répandit dans tout le monde arabe et le ‘continent afticain. De ia i fut introdtuit par les conquistadores en Amérique du Sud puis en Amerigue Centrale, Le monde semblait tout connaitre de cello plants ot de ses préparations “divines”. Ns'agit la du chanvre résine ou chan vre drogue, Par contre Ia prograssion du chanvre ar 'ovest ef le nord ne se limita qu’a “exploitation du chanva @ fibra ou chanvre textile dont Ia France ful une grande productrice, eta rheure actuelle Notre pays cultive encore 11 000 hec- tares qui sorvent @ la production de papier bible ot papier & cigarette, Or ce chanwre indion, c'esté-cire le chanvre crogue, est utilisé encore off ciellament jusquien 1965, date a laquelle il est égalomont offciellement supprimé a fa VIll édition do la Pharma- copie frangaise. Ce qui mettait un lemme 2 utilisation de ce chanvre en qualité de piante cu de préparation mécicinale, En effet, le chanvra inclen contient Notamment une molécula = te A 9 te trahydrocannabinol molecule psychoac- tive cui se volt frapper d'interdiction pour ies raisons que l'on salt. Le poten- liel therapeutique du chanwre Indien tant asé sur cette molécule, la plus active physiologiquement, se trouvait devant una fin "de non-recevoir” signant ’arrét de mort da cette plante. 1, cette plante “ait appel, et ce: grdee 4 une découverte fortute au début des années 1970. En atfet on note une activité anti-nauséause et antiémeé- tique sroduite par la consommation de marijuana chez de jeunes patients sous chimiothérapie. On sat que l'adminise ‘ration de drogues anlicancéreuses entraine o'importantes nausées ot vomissements chez presque tous les malades ; cat étal pouvant conduire cor- tains patients 4 retuser la poursuite du traitement. La marijuana allat-olle venir a leur secours ? C'est effectivement le cas et par mimétisme chimique des laboratoi- res. synthétisent un cannabinoide en sSinspirant du modbie orginal le Js @ THC. Ce produit est commercialise au Canada et en Grande-Bretagne sous le nom de NABILONE, produit qui se révéle étre un puissant entiémetique Us dans los chimiothérapies antican ‘Déreuses et offre une excellente altar. native pour les patients rétactaires aux antiématiques connus ; se monirant & ‘égard plus puissant quele A 9 THC. sans en avoir les inconvenient, Mais les recherches sur cas cannabinoi- des ne s'arrétent oas la et le caractere onginal de la molécule THC laissait sup- poser que d'autres cannabincides de ‘synths pouvaient également etre réax lises el possédent d'autres propristés. Crest ainsi que l'on met au point Ie LEVONANTRADOL qui est un analgé- sique puissant, 20 @ 100 fois plus cue le THC etde 24 7 fois plus puissant que la morphing. &% curieusement, comme les opiacées, celte structure possede Jes activités anttussives et antigiarrhé\- ues bien que ses sites récepteurs ne soient pas ceux de la morphine, Enfin parmi ces cannabinoities de synthéso, Il faut citer le NABITAN qui osséde une activité antiglaucome. La Aussi une constalation fortuite a permis de conclure que le fait de fumer de la ‘marijuana abaissait la P.LO...co qui fut cconfirmé parla sutte lors injections de 4.9 THC qui semblait étre le responsa ble de ceite activité et qui conduisit les chercheurs & modifier cette molécule Pour cliver ses activités et ne consarver que catte action spécifique, On devrait assister dans los prociiaines années & la mise sur le marché de nouvelles molécules de la classe des cannasinoi- des, ce qui serait une rehabilitation de ces molécules interdies, Enfin, le troisidmo oxemple permettant llustrer ces propos est celui du Ricin. Le Ricin, Ricinus communis, appar: lient & la famille des Euphorbiacses. Plante orginsira d'Ethiapie, elle s'est repandue dans tout le bassin méditer randon ot est dotée d'une grande sou- plesse écologique. Ce wageial se trouve Sgalement sous nos climats tempérés Plante annuelle en Europe, elle devient vivace dans les pays tropicaux el ce ricin est une plante également trés poly- morphe, elle peut élre une horbe, ‘arbuste ou arbre suivant les conditions limatiques. {A l'instar de son polymorphisme, Ihis- toire du Ricin a suivi une rajactore des plus sinueuses. En effet cotto planto est connu depuis jongiemps el Hérodote mentionne les grains de Ricin comme foumisseurs c'une huile tr¢s employée par les Egyp- tiens, pour brdler dans les lampes, mais ‘aussi servant de base pour la contec- tion d’onguent, Les Hindous, les Hébreux, puis tes Grecs et jes Romains reconnaissaient OI Phytotherapy les propriétés purgatives de cette hulle gui dovient un médicamont comme le signalent Hippocrate, Théophraste et Dioscoride, Le Ricin acquiert ses lettres de noblesse, son usage est introdult en Europe. En France, Thuile de ricin fut res employée pendant le Moyen-Age puis complétement abanconnée aa in du XVP siecle, Crest orace a Canvane et 4 Odier que cette huile reprend cu sorvice et sa place de médicament pur ‘aif dans les oficines des Apothicaires vers 1776, Puls on reconnail dans cette hulle le principe actit qu'est un acice gras, | acide ricinolaique. Mais rapide- rent son usage en qualité de laxalil va s'estomper devant 'arrivée ce laxati's Modernes et plus elficaces. Une molé- cule chasse l'autre, cest la loi cu modernisme. Mais c’était cans compter Sut les ressources de cet acide ricino- Igique qui, & "instar de la grande sou- plese ecologique de la plante mare, Su s'acelimater & Vere industrielle Tout d'abord dans Industrie phar cceutique, cette hulle peut servir dex: pient pour preparations injectables e: ssert de véhicule médicamenteux longue durée aprés transformation en hulles polyaxysthylénéss el uiiséa également pour la fabrication de orilantine, ‘Quant & acide ricinoléique, sa destinge industr elle est imporante, par réduction ‘on obtient un aleoal qui sera transformé en sulfoncinate, agent lensio acti at détergent rentrent dans ta fabrication des dentirices. Par hydrogenation de ce méme acide, on obtient une cire bian- ‘che permettant lobtention do rouge & levres et par cracking, cette moiéeule en (Cu nous donne doux structures on C, (acide undecylenique) possedant les propriétés antifongiques. Quant 2 la molgeule en C:, il s'agit dun aldehyde, Vhepianal, utilisé en parfumerie et en cosmétologie et pour lobiention de divers parfums aux odeurs varies comme la noix de coco, le jasmin ou la Violette Toujours & partir de cet acide ricinolé!- que, on peut abtenir 'acide sébacique Qui apres polymerisation fournit des plastiques. Quant a acide uncecylen- ‘Que, par amination et polymerisation, i sera aorigine du Riisan et du Nylon Il, Ainsi cette plante a su fournir a "indus- trie des substances qui, une fois “tra- vaillées” sont & lerigine des textiles synthatiques. Mais le icin n’a pas fini de nous éton: rer. Cette plante utlisée depuis des mil lenaires contient dans ses graines une substance redoutable dont Ia nature proteique fut démontrée depuis 1388. Bion que ne connaissant pes cette subs: lance, les trad-praliciens savant ies cfets toxiques de cette graine dont la structure de la toxine ne fut établie quien 1978. Il 2 fall touto la patience {dss Japonais pour déterminer les cit. rentes séquences des acides aminés qui constituent catia structure. C'est ainsi que la Ricing ast iormée de 2 chai- nes A ef B reliéas entre alles par un point disulfure. Une telle protéine est d'une offroyable toxicté puisque la DL 150 est d'environ 60 nanogrammes chez lasouris. Cette ricine se fixe rapidement dans certains organes comme le rein, Ja coeur, et surtout le foie, déterminant lune attainte hépatique et renale iréver- sible, Le mode d'action est maintenant bien connu, cele ricine se fire sur les récepleurs galaclosylés des membre- nes puls par endecytose va péndtrer dansla collule, la vésicule ainsi formse vase lier avec un lycosome et los enzy- mes lysosomiales vont onsuite couper les deux chaines inérant la chaine A qui ita perturbar los Ribosomes cellulaires interdisant toule synthese protéique ot condussant ainsi ala mort cellulaire. Une molécule de Ricine tuant une cellule, nous avions alfaire au plus eftroyable toxique qui devait ére relégué au musée des horreurs. 1 était dlficilement concevable ou’ une ‘elle molecule pu'sse un jour avoir une Utlite et ne devaittinir sa carriére que comme monsire de foie Mais maintenant on fait “rimer'" Fe nom de Ricing avec immunotoxine, médica- ment de l'avenir dans la lutte contre le cancer. En effet, dans cotte terrible maladie, le but de la chimiothérapie est <ée detruite les cellules malades en épar- ‘gnant les cellules saines. Or, sur les ce iules tumorales, il existe des signaux moléculaires que sont les antigenes ce tumeurs et qui ne se trouvent pas & la surface des cellules saines. Avec la eécouverte des antigenes monocio- aux, on dispose d'un oul performant ‘qui reconnait un antigene de surface spécifique d’un cancer. Lidée était one de greiter sur ces anticorps une ‘molicula de Ricine réalisant ainsi une veritable fusée a téte chercheuse, en Voccutrence |'anticorps qui reconnara spécifiquement la cellule malade, et de lui agjoindre une charge explosive a savoir la Ricine. On realise ainsi des immunotoxines hybrides entre la chaine {A Gola Rein et des antcorps spc Listat actuel das recherches dans ce domaine petmet d’espérer beaucoup de ‘ee nouveau mode de thérapeutique, i ne s'agit plus du “'reméde" contre le ccancor mais plutét d'une arme suppie- ‘mentaire améliorant arsenal antitume- ral o6ja disponible. Silas ressources de ia flare terse ot marine risquent encore de nous appor- ler de nombreuses molecules intéres- santos, ino faut pas mettre au bane de Vintamie certains principes actifs pour cause de toxicité, ou enfermer, menot tes aux mains dans les prisons du tableau 8, dos mokécules interditos. Toutes ces structures no doivent pas obligatoirement subir le sort de M. Lesurque dans Pafiaire du courrier de Lyon, c'estdire leur couper la (ete avant qu'elles n’aient au fini de s'2x- primer. AROMATHERAPII SURINFECTIONS CHEZ LE! EVALUATION STATISTIQUI CONTRI Une expérience clinique contrélée par un groupe témoin a été menée durant I’hiver 1985-86 auprés de 182 bronchiteux chroniques placés en milieu institutionnel en vue d’évaluer l’efficacité des Gouttes aux Essences*, aromathérapie réputée préventive des surinfections bronchiques. Si le nombre global des surintections présentées et leur caractéristiques n’ont pas été modifies par la prise du traitement, en revanche la fréquence des récidives est apparue significativement plus faible dans le groupe traité que dans le groupe témoin. Mots-clés : Aromathérapie, phytothérapie, évaluation clinique, bronchite chronique. INTRODUCTION ullisation de la_phytothérapio I pour Iai la bronchite chronique fa fat objet de quelques publica {ions se rapportant a des études d 6va- luation non controlées (1, 2,3, 4). Dans le domaine de la ohytoiherapie et de "aromathérapie, les essais clin ques contr6lés par un groupe igmoin restent rates dans la literature scientifique rélé- rencéa (5, 6). Une étude multicentrique contrdlée a ets mende durant Ihiver 1985-86 aupras de 182 sujets sdjournant dans des Stablissements de soins ou des ‘maisons de retraite de la région Rhdnes- Alpes. Son objectif ait d évaluer Netti cacité d'une aromathérapie : Goultes aux Essences” dans le traitement pré- ventif des infections bronchiques. MATERIEL ET METHODES tune population de bronchiteux chrani- ques séjournant dans 14 hospices, hdpk taux ruraux ou généraux (services de long séjour), 6 maisons de retraite et 3 ‘centres de Cure pour affections respira- loires, Cos établissements étaient situés cans les départements de I'is&r2, du Rhone, de a Dréme et de la Savole, 27 ‘médecins exercant & lamps complet ou a tomps parlel dans cas cantras ont 6 associés a I'stude, Sujets éligibles : Laligibilté était prononcée au terme «d'un bilan initial (interrogatoire ot exa- men clinique). Etait éligible toute per- Sonne das ceux sexes présentant une bronchite chronique, définie parla répé- tition depuis deux années au moins d'épisodes de surintection bronchique durant une période fatale superieure a 3 mois, Ont 6l6 exclus las melades pré- Sentant une delicience immunitaire ou une affection gastrique. Etalent agaie- ment exclus les malades places sous antibictherapie préventive, sous traile- ment immuno-stimulant ou sous Waite ‘ment préventt des surinfections bronchi- ‘ques. La vaccination anligriopale par ‘contre, r’étal pas un facteur d'exciusion. ‘Traitement Les Gouttes aux Essences’, ullisdes en aromathérapie réponcent & la formule suivanie Essence de menthe 150.9 Essence de girofle 0509 Essence de thy ‘050 9 Essence de cannollo 0509 Essence de lavance 050 g Alcool Q.S.P. 100 g (1) CAREPS - Centre Alpin de Recherche Epidémiologique et de Prévention Sanitaire - CHU Grenoble - Pavillon D1 - BP 217 X 38063 GRENOBLE CEDEX - Tel, 7642.81.21 poste 58.38 * Gouttes aux Essences, production Laboratoires PHYTAROMA, rue Claude Berard, Bourg de Thisy - 68240 Thisy. 8 Phytotherapy PREVENTIVE DES BRONCHITEUX CHRONIQUES EN MILIEU INSTITUTIONNEL PLACEBO WP La solution était administtée a la dose preventive de 20 gouttes, 3 fois par jour. La surveillance de la prise du produit talt assurée par le personnel médical el paramédical du cantre. Ce traitement ‘2819 poursuivi pencant 5 mois environ (décembre 1985 a avril 1986), en dou- ble aveugio, un groupe recevant le pro- Gull acti" (94 sujots), un autre groupe recevant un placebo de méme apoa- rence (86 culets) Le tage au sort a 66 effeciue en debut etude allintérieur de chaque contre, Critéres de jugement Cotficacite cu tratemient préventif était en premier leu estimee par le nombre moyen de surinfections aigués obser- voos dans chacun dos deux groupes Une suriafection était définie par un ensemble de signes cliniques : tompé- ralure rectale supéricure ou égale @ 38°, toux, expectoration mucopurulente, até- ration do état général, cignes d'auscu- {ation pulmonaire. Une récidive ne pou- vail Ble considérée comme un second @pisode que si une rémission dau ‘moins 6 jours la séparait de la fn du pre- ier épssode. La fin d'un épisode était elle-méme definie par le retour, en absence d'antiayrétiques, & une tem- pérature roctale inforioure & 37°B, amné- Tioration de Vétat général at le retour & Un niveau habituel de Ia toux et de expectoration, La durée ef intensita cchague surinfection ont également ge tudiods. Ces elements étaient notés par le médecin responsable du service ou ses adjoints.. Méthodes d’analyse : Nous nous sommes placés en attitude unilatérale, 'hypothése testée etant colle d'une elficacité du produit supérieure a celle du placebo, FERLEY (), N. POUTIGNAT (), D. ZMIROU (), AZZOPARD (1), F. BALDUC Le eritre principal de jugement (nam- bre moyen o'episodas) a ete teslé par Ie est de Student unilateral (compara ‘son de deux moyennes) ou le test F de Fisher (comparaison do. plusieurs moyennes). Cette comparaison 2 616 ajusiée sur les diférents niveaux des factours pronosticues identifés (test d'heterogensité entre les. strates F ety. test de comparaison de deux moines ajustées : Fy, OU K est le nombre de niveau du faeur étude) La comparalson des pourcentagos de Sujets indomnos 2 ot6rBalisés au mayon du tost de"scart récut unilatrel.Enfin, Ia comoaraison de ces pourcentages en fonction de leur vclution dans ia temps ae tudiée par i test ou log-rank. RESULTATS |= CARACTERISTIQUES DE LA POPULATION 1. Données démographiques +» Réparttion par sexe ~masculin - 101 sujets (655 %) = féminin : 8 sujets (44.5 98) +» Repartition par Age : £60 ans : 14 sujats (7.7 9%) 60-74 ans : 42 sets (23,1 56) 375 ans : 126 sulets (632 9) 2. Antécédents pulmonaires La gravité de la bronchite chronique était Svaluée parle médecin traitant.IIs'acis- salt dans la trés grande majorté des cas de bronchites chroniques rvayant pas. alteint le stade de I'insutfisance Cardio-respiratcire = bronehite chronique simple : 54,6 % —bronchite chronique obstructive 34.2% —Dronehlie chronique avec insuffi ance respiratoire 158 9% — bronchite chronique avec ratentisse- ment cardiaque 124% La pathologie était le plus souvent ins: tallée depuis plus de 10 ans (69,7 %), vaire méme plus de 20 ans (258 %6). Le nombre annue! moyen de surinfections (caleulé sur les deux hivers précédents) Stat supérieur 43 dans 62,7 % des cas. 3. Couverture thérapeutique 387 % des sujets seulement bénét: Ciaient un traitement a visée pulmo- naire au long cours et 88,1 99 evaient te vaeciné contre la grippe. IU. NOMBRE D'EPISODES ET DETERMINATION DES FACTEURS PRONOSTIQUES 157 suriniactions ont été notifiées, Parm’ cwlles-ci 54 (24,4 %) elaient des é des secondaires. 103 sujets ont présenté ‘au moins une sutinfection au cours de 'hiver (666 2a) of 47 en ont présenté plu- sleurs (258 %). Le nombre moyen d'épi- sodes était de O86 + 007 parsujel. Ce nombre ne ciférait pas signticalvement Jorequ'on I'studiait en fonction du sexe, de age, de ancienneté de la bronchite chronique ou d'autres facteurs tels gue la consommation actuelle de tabac ou Faulonomie du sujet (grabelaire/non dgrabataire). Pour 4 autres facteurs en revanche, on a pu cbserver des difigrences significa tives dans la fréquence des surintec- tions. Tel état le cas lorsqu'on stuctai le nombre des episodes presents en fonction de la gravité de la bronchite chronique (B.C. simple, &C. obstructive ‘ou BC, avec retentissement cardi: pulmonaire), de la prise d'un tratement systématique a visée pulmonaire, de ia vaccination antigripealo ot enfin de ia fréquence habituelle des épisodes: 9 durant hiver (inférioure ou égale & 3 ou superieure a 3) Il est logique d’obsor- vver que les surinfections sont plus nom- breuses chaz les sujets poreurs d'une bronchite chronique obstructive ou ayant allein! Ie slade de linsuttisance respiratoire, de méme que chez les sujets présentant habiuellement de nombreux épisodes durant I'hiver. On constate par ailleurs que les surintec- tions sont moins nombreuses chez les sujets ne béndficiant pas d'un trate ment systématique a visée pulmonaire ‘ou d'une protection vaccinale contre la gripe, ce qui temoigne probablemient de la bénignité de la bronchite chroni- ‘que chez ces personnes sans couver- ture thérapeutique. Nous prendrons systématiquement on comple ces 4 facteurs pronostiques identifies dans la suite de analyse, Il - EFFICACITE DU TRAITEMENT 1. Proportion de sujets indemnes de surinfections 43.4% des sujets n'ont présenté aucune surinfection durant la période diétude. Cette proportion n'est pas modifige par la prise du traitement (tableau 1 © = 0,23 non signiticatif), Tableau | : Nombre de sujets (et pour- centages) indemnes de surinfections en fonction du traitement regu. Gouttes aux Pact Caer nen Suniesos 0 B18 4048 (31 43 (557) 54 (67.4) Elle reste par ailleurs comparable dans les deux groupes tout au long de étude et ne varie donc pas en fonction de Ia durée du traitement préventif (figure 1) Le test cu log-rank qui permet de com- paarer I'évolution dans le temps des 2 Courbes d'incidence est non significatif (= 0:05), 10 Phytotherapy Figure 1 : Courbe actuarielte de survenui d'une surintection bronchique en fonction du traitement (Intervalle de Conflance 95 9%) Tues sctuariet ge sidees Tacomas (3) =P ‘i a é af nn ie pote ea Frequence habituelle ‘<5 ipods m = O87 + 055 m= 087 + 0.95 ree m= 138 + 092 m = 087 + 0.25 trogen enbe es ste :F1, = 1.44 - NS Comparaison ajustée t, 2 1,665: p = 0.06 Tableau Ill: Nombre moyen d’épisodes selon le traitement apres ajustement sur lu fréquence habltuelle des surinfections. 2. Nombre d'épisodes recensi Le critare principal de jugement est le compre moyen <'épisades par individu. est égal A 0.96 + 0,07 et ne différe pas signficalivement enire les 2 grou- os (tableau Il tyyy = 0,671 - NS) Tableau II: Nombre moyen d'épiso- des selon ie traitement FF Gounes aux Pace Essenest* = ns ore og2 17 og + se Cette conclusion reste Inchangee Jorsqu’n ajuste sur las 3 premiers fac- teuts pronostiques identifies. Cepen- dant a prise en compte de la frequence habituelle des surintections au cours das hivers précédents conduit & un résultal trés proche du seuil de signifi cation (lableau I= p = 0,06) fo On observe done & ce stade que la prom podion de sujets ayant passe Vives Sans présenter de surinfection bronchi que ne dépend pas du traitement regu alors que le nombre episodes enregis- {1és,lorsqu'on tnt compte de cetsins facteurs pronestiques, appara ols fai ble dans le groupe traté par Gouttes ‘aux Essences”. Ces récultats semblent indiquer que les sujets ayant fait des Surinfeciions ont sn moyenne présente moins de réicives dans le groupe trata ‘que dans le groupe placebo. Ceci est Confirm pares données du tableau iV ‘04 /a comparaison du nomisre moyen depisoses observés chez les seuls ‘ujes attents fait apperatre une dité- fence signiicalive ene les 2 groupes (or = 1.858; p 0,05). Tableau IV: Nombre moyen d'épiso- des présentés par les sujets aiteints de surinfections (N = 103) Pucoto coues aux Placebo Essences fee Moyanne é iares va) WOE OI7 148 4 Gt 3. Sévérité des épisodes present a. Durée des épisodes Elle n’apparait pas. significativament plus courte dans le groupe traité par le produit actif que dans te groupe temoin (tableau V:t)43 = 0,487 ; NS). Tableau V : Durée moyenne des épl- odes (en jours) ‘Goutes aux Placebo i $2 Esenes Moyenne 3 Hea) etd foes oe Ge résuitat reste inchangé lorscu'on prend en compte les dférents facteurs pronostiques identifies 'b, Importance de la fievre La température a dépassé 98,9° dans 60,4 % des cas. I n'a pas é16 mis en evidence de différence significative centre le groupe traité par Goulles aux Essences” (58.1 %) et le groupe témon (62,3 %), . Altération de l'état général Colle-ci a été constalée dans 60,5 % ces cas et la encore de maniére tout & fait comparable chez les sujets traités parle produit actif (60,0 9) et chaz coux {Gul ont recu le placebo (61,0 8). 4d, Recours & une antibiothérapie Un traitement antibiotique a 618 entre: pris dans 85,4 Se des cas, La dilérence fentre les 2 groupes, bien qu’apparente, n'a pu Otro statistiquement. établic (abloau Vive = 1.247; p = 0.11). Tableau VI: Nombre d’éplsodes (et 94) ayant nécessité un recours a une antibjothérapie Gautes aux Paoebo ; meee Essenoes n= 7 u1(69(68.5) 50 (013) Antoloterape NOW atte) 14 (186) IV - TOLERANCE Le traitement. été interrompu avant ia fin de 'hiver chez 27 patients. Dans 10 ‘cas, II s'agissall d'une mutation ou d'un aces, dans 11 cas il s‘agissalt d'un abandon le ala lourdeur dela prescrip- lion, Enfin 6 manifestations 'intole- rance digestive ont &é notées : 4 dans le groupe wraité et 2 dans le groupe temoin, CONCLUSIONS Bien quill soit impossible au vu do cos résultats de conclure a une efficacite manifest du produit testé, il_n'en domeure pas moins que lexpérimenta: tion controle a laquelle catte aromathe- Taple a 6t@ soumise permet de decager certains éléments en sa faveur. En effet, Si la proportion de sujels atteints: de surinfactions reste identique dans les deux groupes, de méme que le nombre moyens 0’épisodes recensds, en revan: cche la prise on compte dans cette der- riére comparaison du nombre des ép: ‘sodes précentés habituelloment conduit un resultat tr85 proche du seuil de signification : cher les sujets présentant habituallement plus de 3 épisodes par hiver, la nombre moyan de surinfactions fst 1.6 fois plus seve dans le groupe témoin que dans le groupe traité (p = (0,06). Toutofots cette comparaison ajus- tée n’a porté que sur 76 dossiers pour lesquels nous avions l'information, soit moins de la moitié de notre population d'etuce, ‘On appar ailleurs observé une réduction significative du nombre de récidves ‘dans le groupe traité par Gouttos aux Essences" Par contro la prise du traitemont ne moditie pas [evolution d'un épisoce (durée, fievre, allécalion de l'état gene- fal, nécessite dune antibiotherapie}. (On est cependant frappé par le faible nombre de surinfections observées {moins d'une par malade dans le grouse temoin) alors que 63 % des sujets pré- ‘sentaiont habituellement plus ce 3 ep)- ‘sodes curant Ihiver. Ii est probable que la détiniion de la surinfection que nous avions propose dans ce protoccie était plus stricte que celle ulllsée habitual fement par les praticiens qui ont colla- bord & cette étude ‘Au torme de cotte expérimentation I ‘semble done que la seule efficacite du produit testé réside dans une diminution ‘6u nombre de récidives chez las sujets ppréseniant habituellement des sur niec- tions 6pétées. Co résultat est d’autant plus interessant qu'l s'agit i de l'une des premiéres tentatives c’évaluation ccontrélée de ce type de thérapie dans cette indication. La mutiplication ¢'étu- des portant sur ces produits et leur publication devreienl permetire d'appré- Cie’ Ia justification d'une telle approche thérapeutique. . BIBLIOGRAPHIE 4) KA. TRESKUNOY, A.V. ANTO: NOV" Prylotherapy of vespeatony ‘iact aiseases, Mec. Sestia, 187. 12, 36, 58 2) W. WEEDE : Crvanie bronchitis Well otrated Leatment free from ‘dp offecs wt a piylopharmacou: ‘ical 1988, 35, 67605765 3) N.A. DIKAL, E. A. MIAGKOVA = Dhytotherapy dt cnldra with Bron chopuimanaty aiseases, Med. Ses- tra, 1982, 41, 1720. 4)F, KLOSTERMEIR : Zur phytoine- ‘apie. ces bronchis syndrams, 2 Allg Med , 1978, 52,53. 1200-1202 5) J. FLAMM, H, KIESSWETTER, M. ENGLISCH ! an yrocynamic tidy of patios with phytotherspy or testosterone, Wien _Klim Wochene= 1875, 16,81, 672.627, 6) 7. HANAK : ahytotnerapy in car iological general pracice crossed double blind study Z Alig. Med.. 1000, $6, 4, 276-283, 4 Phytotherapy INFLUENCE DE PRINCIPES ACTIFS DE PLANTES SUR LES FONCTIONS DES THROMBOCYTES HUMAINS Medizinische Universiatskinik | de Cologne, RFA - Président Mots elés : Inhibi Professeur Hans D, REUTER fe ba Gosllschlt fie Pstotherapie (9) n de l’agrégation plaquettaire, action de I’ail et des substances isolées de Mail, de huile cessentielle de muscade et, de ses composants MECANISMES DE L’AGREGATION PLAQUETTAIRE AY Role des Lipides Liathéromatose est la maladie systémi- que la plus tréquente des vaisseaux ‘sanguins ayant pour base des change- ‘ments progressits de la parol arérclle Lune des causes de la modification athologique de la parci vasculaire est représentée parle dépét de cholestérol, dacides gras, de sels calciques et de plaqueties. C'est pourquoi dans ta pathogénésie de lathérosciérose la Composition sanguine en lipides et activité fonetionnelle des plaquettes Jouent un réle essentiel I faut a ce pro- bos rappeler les mécanismes par les- uols ces facteurs affectent integrté de la parci vasculaire, entrainant des alté- rations vaseulaires, linfarctus myocar- dique ou encore ictus. existe quatre classes de lipoprotgines ssériques : les chylomicrons, les very low density lipopiotsines (VLDL), les low Gensity lipopiotéines (LDL), ies hight density ipoprotéines (HOL) qui sont tou- tes faites de phospholipides, de trigly- cérides, de protéines ot de cholesterol, Les diférentes ipoproteines se aiféren: des autres par leur poten. \erogene et leur faculté de pro- voquer des modifications athéroscléro- ‘atques au nivoau des ealulos endothé liles des vaisseaux. Les chylomicrons. | font un potentelathérogere lable alors | ‘que celuides VLDL et des LDL est 16s fleve. Las LDL tagriquees par ia 018 ct ransportées par ce biais 4 intérieur 60s collules par endocytose. La les LOL aménent du cholestérol. Par ces dénéts. | de cholesiérol la structure endotheliaie est changes de telle maniére & ce que les plaquettes sciont capables d’adhé- rer et d'occasionner des modifications fengendrant le processus athéromiateux Ces modifications dues aux LOL peu- vveni sire ampachées voire remodifiees par les HDL. Les HDL ont une atfinits pour les récepteurs vasculaires supé- fieure 4 cello des LDL. C'est pourquoi par phénoméne de compdtitivite olles Inhibent Ia liaison des LDL et donc le dapat de cholestéral dans les cellules, ‘Sous forma de HDL, sllas peuvent auss: prendre dela cellule du cholesterol sous la forme d'esters de cholesterol. Ces esters da cholestérol sont transporiés vers le foie, scinds, et le cholesterol est excréte avec la bile, Les plaquettes circulantes sont préson tes sous la forme de collules discoides chargées négativement. Cotte charge ‘nagalive ampéche les plaquettes ce for. wer des agregals ainsi cue d'achsrer 2 la paroi vasculaire qui porte aussi une iarge négative. 8) Facteurs d'agrégation plaquettaire Sil'endothelium vasculaire est endom- ‘mage, on assiste a une hémostase pri- rmeire par les plaquettes qui adherent aux lésions. Les plaqusttes font partie d'un mécanisme de réparation physio- logique. Avant de couvoir adhérer a la parol vasculaire, elles se transforment de plaquettes circulantes discoides en plaquettes activées avec pseudopodes. Les plaquettes circulantes peuvent aussi adhérer a des parcis falblement allérées comme par exemple par des depots cholestéroliques. Le mécanisma dadhérence a la parai pathologique ast | le méme que celui de Ihémostase. D’autres plaqueties s'accrochent aux Plaquottes adhérant la paroi, des agré- ‘gals se forment et au cours de ce pro- cessus les facteurs augmentant 'agré- Ggation sont libérés par ies piaqueties et pénétrent a cellule endotheliele oi ks Induisent la prolilération de I'endothé- lium, Par ce fait, la lumiére vasculaire est considérablement réduite, la pres- aia] “ADP. ADRENALIN | COLLAGEN ARACHIDONSAURE (CVCLOGKY GENASE - 4 i 4 ' THROMBOXAN A, «— PGH, (PGG,) ADP SHT Figure 1 - Image synoptique de ta fonction plaquettaire et des mécanismes de agréga- ton plaquettaire et de Vetfet d"induoteure experimentaux ssion sanguine s‘accroit at par cette | 07 prostagianciino-endoperoxydes cycl importante usure amene de nouvelles | ques PGG2 et PGH2. Ce passage est calalysé par la cyclooxygenase. La thromboxane A2 formes & parti" de PGH2 so linére de la piaquette at en se Hiant & un récepteur spécifique induit ia translocation du calcium five intracellu- laire, Les ions calciquas par activation de ATPase libérent I'ADP et la séroto- ‘ine des plaquettes. L’ADP peut se fixer ala plaquette porpétuant ainsi la réac- tion par laquelle Ia thromboxane AZ ost syntnétisee. A cété de son ettet agre- gant, la thromboxane AZ entraine la Contraction des vaisseaux. Les effets de la thromboxane A2 sont contrecarrés parla prostaglandine PGI2 quis forma 2 partir de acide arachidonique dans Vendothslium. La PGI2 inhibe 'agréga- tion en activant 'adénylatecyclase, enzyme qui égle la formation de AMP cyclique. Lors de hautes concentrations plaquelies a enirer au contact de le paaroi oW elles adhdrent, provoquent des agrégations ot la libération de consti tuants plaquettaires. Enfin elles entra rent acclusion complete d'oi résultent thrombose, infarctus myocardique ou accident vasculalre cérébral La fonction principale des plaquettes impliquées dans Tathérogénése est Vagrégation. Calle-ci peut étre induite par différentes substances comme ADP. Vépinéphrine, ia sérotonine et le collagéne (FIGURE 1). Ces inducteurs de |'agrégation selient & des récepleurs spéciiques de Ia paroi vasculaire, act- vent ainsi la phospholipase A2 qui peu! Ccatalyser Ia séparation dos phosphol- ides de la membrane plaquettaire. Lors ge cette réaction, il y a liberation de "acide arachidonique qui ast transformé 4 Phytotherapy Graphique 1 - Courba Selon induction par en AMPé agrégation ast inhibée, alors Que de basses concentrations la favor sent Lagrégation peut 6 quantfie parla mesure de te variation de la transmis: '30n dela lumiare dans un plasma riche en plequettes apres addition d'un induc tour de 'agrogation comme epingph rine ou le Sallagene. Le graphique (1) ‘monte cus le changement de a trans: mission a feu en deux phases. La pre mmiére phase est induite par "ADP exo- gene ou Fépinéphrine, alors que la euxidme phase relételalibération de substances plaquettaites entrainant Vagregation La prévention das lésions athéromateu- ses peut 6 realisee ens opposent sot aux medications pelhologiquess de la composition sanguine en ipides ou des tauxde cholesterol ou de triglycerides, sit par inhibition des fonctions plaquet- taires & diferents niveau, soit encore fn intervenant sur les dou. Ces dernigres années, on a développe plusieurs médeat ons hypolisémantes bu inhibitices des plaqueties comme Tracie acetylsalicyique, ie suinpyra- zone et le dipyridamole. Quoicue ces rogues scien es actives en abaissant respectivement le taux aerique desl agrogation plaque Fe Nepinophrine ‘en double phase | et Il (courbe A et B) des ot agrégation plaquettalre, elles ‘ont aussi le désavantage d'un fort taux dlelfels secondaires. ACTION INHIBITRICE DE L’AGREGATION PAR LES SUBSTANCES NATURELLES ‘A) Action des substances isolées de rAIL VAIL ou ALLIUM SAT. est une drogue vegsiale de Ia médecine populaire qui est ulllisée dans la pravention da ath roselérose et de Viniarolus cu myo- carde. lly a quelques années, nous avons essayé diisoler ie principe inhib’~ teur des plaqueites se trouvant dans Vai, et nous pimes isoler une subs- tance qui inhibe Vagregation plaquet- {aire incuite par ADP ot épinéphrine ainsi que dans une proportion moindre celle induite par le collagéne. En y ajou tant de l'adénosine-désaminase a la substance isolée de ail rai effet inhi- biteur ost annulé, Nous conclimes qu’ stagissait de l'adénasine. A cote de adérosine, ail contient certaines autres molécules actives inhibitrices de Vagrégation plaquettaire. V'alicine, ras ponsable de I'adeurtypique de l'ail, fotme & parti de! alline dans une réac- lion calalysée par 'alinase quand l'ail a été hache. L’lline peut ete Isolée par extraction & ethanol & 0°C, Ilse forme un dially'sulfide (figure 2). L'inedore alline n'a pas d'action sur 'agragation Plaquettaire. Dans une solution aqueuse, l'aliino so décompase aver une durée de demie vio denviron 4 heures. Block et col. ont montré qu’a partir de 3 molécules d'alline se forment 2 stero- isoméres d'ajoéne. Cette substance inhibe lagregation placuetiairo on Jouant sur la cyclooxyganase et on empechant la formation de throm boxane A2. Récernment Wagner a mor. 118 que 25 Voll d'ajoéne inhibent la cyclooxygénase & 95%. La lipooxyaé- nase, elle aussi, est inhibée par Vajo@ne. Lors d’une autre réaction chi- mique, deux composes cyctiquos se for- ment 2 partir a@ Tallicine. Ces vinylei- thignes inhibent aussi 'agrégation des plaquettes quoique bealcoup moins ‘ue ajoene (Figure 3} De ces données expérimentales, il eat lair que ¢’ autres préparations pharma- ccautiques de I'ail bar extraction ou des: sication peuvent étre des inhibiteurs de Vagregation. Qn a aussi démontré qu'un extrait aqueux dal ais inhibe I'agré- gagion indulte par le collagéne ou sp néphrine, Quoique Iallicine soit rapica- ment décomposée, activité inhibitrice vis-Awvis de épinéphrine reste presente aprés un mois. A cette date plus aucune allicing ne peut Sire détectée dans la préparation li convient de rappeler les expériences de BORDIA (1885). Trenta patients, dont 20 souffraient de pathologis careiaque, furent traités par des doses quotidien- nes de 1116 mg dune macération hu! leuse dail pendant trois mois. A la fin ‘Gas trois mois Tachésion plaquettaire fut iduile de facon significative, De memo vation plaquettaite mesurée parle test de Wu ful significativement réduit Tableau 1) Action de Vall sur le test de Wu (activation des plaquettes) before treatm. | after 1 month after 2 months | after 3 months Jafter 4 months 0,77 40.05 | 1,0 + 0.05 1.0 4007 1.0 4 0.09 | 0.87 + 0,04 Le paramétro de ce sest est Ia propor. tion de plaguettes activées. Un chiffro autour de 1 signifie qui n'y a pas dacti valion des plaquettes. circulantes (ableau 1), La dutee du traitement a ele prolonge per un mois de prise d'un pla- ‘cebe. A Fevidenco, apres 4 mois 'adné- sion et lagrégation plaguetiaies avaient & nouveau auginenté (tableau 2) En autre, on détermina Vette de Vall sur la fibrinalyse. Au bout de 3 mois I'act- vile fbrinolytique de Tal s tail accrue, alors qu’au bout c'un mois de placebo, elle decroissait (tableau 3). La modification sous ail de la compost tion des lisides sériques est represen tée dans le tableau (4). Pendant que le taux de ohclectérol diminuait significs twement aprés 3 mois et remontait apres lun mois de placebo, la proportion d’HDL augmenial puis décroissait dans le méme toms. B) Action des terpenes et des composants de I'huile essenticlle lu MUSCADE Une autre classe ce substances innibt- | tricas des plaquettas est representée par les terpenes qui sont presenis dans | HE Ge nombreuses drogues vegeiales. Les terpenes sont fails d’isoprens ot sont ipophiles. A cél3s des terpenes des substances phénaliques se sont révé- ies actives cars Inhibition de 'agre- gation plaquottaire Phyto Tableau 2) Action de Vail sur 'adhésivité plaqueltaire teforotesinert | ater" menth | afar 2marths | ater 3 nants | ater ¢ mons wissa | asso | assess | aresr | erossa P< 004 oct ol gale on tine aevty (Uns) wseas | sesess | mse72 | sezeas | sareds oly oo 2 Gh=CH=Ciy-S-CH-CH-COO" + HO ° ay Figure 2) Formation de Fallicine & partir de Valine et structure du diallyldi- sulfide de Mallicine et de Valliine. er Afignn nes rac i er em eae c lees. weeds eye 0 FAT Ne Thala 1 Propane = : Son eta co : | | memiamt | eet i oye 1 4 Jenks sas Vinyl |e Hj-Ldunin— 3-Viey- (4H 1.2-auniia joene, de 2-vinyl (3H)-1,3-dithiine et de 2-vinyl (4H)-1,2-dithiine. |S 4) Transformation et décomposition de 'alicine avec formation de cis- et trans 16 Phytotherapy Jatleau «) Moafication du taux de cholesterol, triglycerides et HDL sous prise ‘all, etre treatm. | after 1 marth | afer 2 months | alter 8 mans | alla 4 montis Chol, e+ 20298 | 2075491 | 220284 | 2604 101 | p< O05 Til. g6ar66 | 105277 | 6481 | Horses | 106s 62 Hol aigs4t | setae | seeds | aes | a5 240 p< 005 ‘Tableau 5) Constituants de HE de Muscade et acti ité inhibitrice de 'agréga- ichidonique. tion plaquettaire induite par l'acide ara CConsiets ofthe essortal ol of nae Eugenol MG: 1530 | Isoeugenot 153.0 Satrel 1742 Myristicin 183,0 Elimicin 208.2 Limonene 136,2 Indomethacin 3678 Inhiaton of arachiconc ac induced aggregation Gs -2,9.10-7 moi 6.6.10-7 molt 9,8.10-§ molt 2,6:10-4 moti 4.1.10-4 moll 8,5.10-4 mot 8,7.10- moll Aggregation was induces by 3,3 10-4 moles! arachidonic acid Tableau 6) Activité de 'eugénol, de leug et de 'HE de muscade (MG essenti oil) sur Nagrégation plaquettaire induite par I'ADN, l'épinéphrine et le collagene. iénolacétate, de I'eugenol-methyléther 4.01 agin | seittiion | min-max vais) Eugercie 6 | mares 23-062 Egeoaeae | 3 | seaera | (110-369) Exgerokmetnyaiter] 8 | St ¢ 108 (-40-203 seaman nGesenistot | 4 | aes me | tia-asn Eugerl 8 43 488 es. Euperoteeze | 5 185 445 (123 we Eugerolmethtrer] 5 83451 er wGeseniaol | 4 | 209+ 126 es. Eapenl 8 |) mas fas-227) Eaperoacee | 6 | 2083 101 78-383) : Exgenotmethylether) 8 18s BE 80-405), eae Wooremid at | 4 | 180228 28-485) Inibion of tasoveacion epnagtine AP colaganind age Eugen ae 36 ot genet 8a 46 a8 Exgpe-natyener a8 au a8 | NGessenial al 4 | a a4 | (umber of est persons wit 199 95 tition ot 36 reaction ofthe pallets Los recherches sur letter des consti- tuants de I'HE de la NOIX DE MUS. CADE sur lagrégation plaquettaire induite par l'acide arachidonique ont montré que les molécules les plus act vves sont 'sugencl ou 2-méthoxy 4-allyl- phénol et isoeugénol avec des valeurs 49.28 10-7 ol de5 10-7 moles! suivies par le safral (méthyléne-éthar du 8.4-dinydrogally-benzéne), la myristicine, Iélimicine et le limonéne (tableau 5). Nous avons exploré les offets ce Vougénol, de eugénolacstate, de eugénol-metnylether ot de HE d'une preparation pharmaceutique, Ia KLOS- TERFRAU MELISSENGEIST® sur Vagregation par epinephrine, 'ADP et ie collagéne, Alors que leugenol mon- tre la plus forte acivilé en face de Tepe népheine, Feugéno-iélhylether n’a pas effet innioieur. est evident que Yacti- vii inhibitrice de eugeno) repose sur Feffet inhibiteur du terpene sur la ‘deuxidme phase de 'agrégation, tandis que la phase | ne subit aucune influence. La phase II tut inhibée dans tous es tests (tableau 6) Lagrégation & V'ADP est influencée co facon similaire, Lactivta inhibitrice des substances testes fut plus faible et a seconde phase fut tolalement inhibée par Veugénol chez 3 personnes sur 6 (tableau 6) ‘Au contraire des agrégations prevo- quées par I'épinéphrine ot ADP. colle induite par le collagene ne fut pas atlec: to par leugénol ou toute auire subs- tance tesiée (tableau 6). Les terpanes ‘font pes d'action non plus sur ce type dagrégation plaquellare CONCLUSION En conclusion, 'agrégation plaguettalre peut étre inhibée par dos composants de drogues végetales qui appartiennent & des classes chimiques différentes. Des principas actifs & sulture de lal et Jas larpanas trouves dans las HE de nombrauses planes agissent par inhi- bilion de la eyclacxygenase 7 Traduction : D' Gootz Paul BIBLIOGRAPHIE 1) BELAICNEP.etcoborteurs Phsene ere 122011) DiBLDERE., AHMAD 2, Ja M.,cPE- eety nw.” Anrecasino, W cnGe, Ms ae 2) BGROIA A. LAEKENAN G.. TOTTE 3. WUTNGR A) Henan A haw Eat Tea aio 38 e80 S)AABKEeD a. LABtEMan G., TOTTE J Natsta a2 8p nn DyRevTERND. Cer Avarer2. 2 Senaaa ane) | REUTER, wnvaisnes st | RRR ne BIWEIL I REUTER H.O.: Zetsene Pratnrat 9 2603 080) v7 COMMUNIQUE LE GINSENG ROUGE SEMI-SAUVAGE DE CHINE ; UNE THERAPEUTIQUE PHYTOTHERAPIQUE ADAPTEE AUX TRAITEMENTS DES DEFICITS IMMUNITAIRES UNE PLANTE MEDICAMENT DEJA EN VENTE Ent PHARWACIE Ere oir aterer an vei a tarmace ‘ues a ginseng rouge sarceauvaze de Ca, ‘enpouste spose au es ture gue autsaen marche costings 6 erie ins On aisle dens cote arid de ginseng une saponine sue siacenarcecu on demos ypu ‘nom cure esoactee 8 smile” la pnageeyicue ‘ya i onside de Conor beset En ne substances exryaer corsagabiomont let rponeos lrnantares de o'genome Dang iss 20 Saderneres anes, es savans china ‘otters jana st uneeet0 so} apples Scene to Soreatan etl rasporsabie our fede ate pants mas one p ‘Soir jnweng On et a pialur valde de sen) SHAN SAENS) Lit SHEN, Bal SEN MENG shal SHEN Surtou on dsingust le ineerg ‘age appe'e HONG SMEN au state wre Pus Fe Sputatam nen unirase niu Las fete Experiment Se neson reno ue rk gna (lee Tazcur dent ‘Acivalomant on magure avec aio action sno Slate arate gid oie. Dsante syslome phages, lor to lee Uioprocie, a seroaor sat madre es rane {Ines nteréeaes Su onsymes Yeosomaur Les ets 3 las ulees sont eto do Brana ae lu [ee de be-laminescance do Alen ou ‘raion &38 Tymphesyes. [Caution aur gst ra.culeensoindia ‘ee leg rejeraes mmuntars, cnt aoedicr Elomuregbuire —scrn Estea daa pablo, ib Tyepch a Pagucton des yrphueyles et mule le arsomaner doe hmprobistes spose rover eeu sauce o cane sa sham tzu srusuuassss ous ee ea Seontieet minuets Saino de Chr en ation aque cakes a Les coun son soumes perlitement es itt seeecoe soya eas dnote one singer ate mre inte re anemacren tas rakatexy. ea eperrmueia item iaropetee ti eremesnimen miersa rset iaoeatiterar eres eerperfommmarens Giacnw a igorceeeeeetearer nhs Aeerumes ners cree eeeicimcanselr earl rece Se met ga sh Se ce tee oomnre wes cen vais enoemraos Reiciareaumd aimaraeaa (Sven ee cnn sarc ‘Saran ares sera SECT eae ness teneaencatce Someta sang ante Seem Severe ee BoreEs dah Biome months expszimantalemert daucrenir im pragcoyess du Sistemerstcnccensiisiescheriescel ues 1 | 2872, Proce NEVER, expt ot sate Ririste doa Sore Puthaue 3 compursie geserg fouge tom-sauraga se Chine iu gnans ssn cue be Corda comparaon tate oui un ext acooseibie Gia 3 Greagaine smiaree ‘we sou 2s Ehawsoccawes = MSN ES ‘seams we SBS. Ls angeng rouge som sauyago do China eat done afaertdceret fe ben ies Sones LE GINSENG SEM saUVAGE ROUGE De CHINE the Cana Barone Proone’upeaere une pla Su ngs cous ns fee n none cheat cama ofan Gee gu shot ahure ee 185 rag ees oe abiatare tee pre Dace or Parmesan sre paar oe mast saith China won re Se alone ce Giese Texpvmenaion monte qu la pou ‘iusegncang rouge sorvoawape se CAEN SO Tune pate non pase oneness BEEN BaD octew Guy Lanive 18 Phytotherapy ETUDE DE L’EFFET DU CHRYSANTHELLUM AMERICANUM. SUR LA LITHIASE RENALE (A PROPOS D’UNE SERIE DE 22 OBSERVATIONS) INTRODUCTION a lithiase rénale est une affection [Lie eet fconsidérablement augmenté au cours des toutes demidres. années. Diaprés certaines sources, cette aug mentation serait de 60 %. La lthiase rénale atteindrait 2 9% de la population, soit encore entre 50.000 et 100 000 calculs excrétés ou operas en France chaque année. Lihomme est de deux & quatre fois plus fouché que la femme et 40 % des patients sont porteurs de lthiases bila {érales, 75 % des lthiasiques observés avec un racul de plus de vingt-cing ans ‘dsveloppant un second calcul Face & ces quelques données dpidémio- ogiques générales, on a assiste depuis moins de dix ans, al'avenement de nou- velles techniques thérapeutiques qui ‘constituent un bouloversement et un ‘acquis majaur dans le traitement de la Ithiase rénale et réno-uretérale Par contre, le progrés a été pratique- ‘ment inexistant dans le domaine du tra tement médical. C'est dira la curiosité et 'intgrét avec lesquels |e spécialiste ‘ot le praticien accueillent tout médica- ‘ment nouveau pouvant faire preuve d'efficacité dans la lithiaso «énale. Crest ainsi que, devant la constatation objective de la dispasition de volumi- Dr Pierre M. DUBERNARD* Assistant des hapitaus de Lyon (Chet de clinique urologique & la Faculté pial Seint-Luc LYON neux caleuls du rein gauche chez une paliente traitée par Chrysanthellum americanum (observation intiale n® 1), nous avons studié une serie de 21 aulres patients présentant une lithiase renale Ges patients ont st traités en ambular toire sur une petiode de trois meis, Nous avens analysé pendant ot au terme de ce traitement son effet sur la taille des calculs appréciée par une ‘exploration radiologique et échographi- ‘que et égaloment sur les taux sanguine ‘2 urinaires de calcium, phosphore et acide urique. MATERIEL D’ETUDE -Ont 16 inclus dans cette série, 22 patients do plus do 18 ans (11 femmes ‘et 11 hommes) portours d'une lithiase rénale, qu'elle ‘soit radio-opaque ou radiottansparente, sans insulisance rénale ni malformation ou obstruction dos voies excrétrices, ‘Ont été exclus les patients poursuivant tun autre traitement de a ithiaae urinaire et les femmes enceintes. = Ont até également exclus les calouls situs dans l'urelére a exception d'un as (observation n° 8} PROTOCOLE D’ETUDE La posolagie proposée a até de deux gélules par jour pendant trois mois avec Un bilan initial avant traitement puis & 45 jours et & 90 jours, compartant un ‘examen cytobactériologique des urines, lune radiographie simple de I'abdomen, lune echographie rénale avoe mesure précise du ou des calculs et un dosage ‘sanguin du calcium, du phosphore et de VFacide urique ainsi que de leur elimina: tion urinaire sur 24 heures, OBSERVATION INITIALE (N° 1) ‘Madame OUM... Yvonne, 97 ans. = Néphteciomie droite en 1970 pour malformation rénale. ‘Antécédents de eoliques néphrétiques avec élimination de calculs dont analyse chimique a précisé leur com- position cystinique. = Coliques néphrétiques gauches en janvier 1985, = L'urographie intra-veineuse objective un volumineux ealeul comme un “cout de pigeon” dans le bassinet et deux autres caleuls comme des "grains de mals” dans les calices moyen et intériour. Traitement par Chryeanthellum ameri- ‘canum + Dix mois plus tard, le bilan radiologi- que mentre la disparition complete des 19 calculs a Vetage rénal et existence un petit calcul enclavé au niveau de Puretére pelvien gauche. - Une chromatogrephie des acides ami rnés urinaires met en évidence une cyst ‘urie & 3.804 miero-moles par 24 hou ‘28 solt plus de 20 fois le taux normal Cette observation a retenu notre etten- tion et nous a conduit a étudier une série 0 21 aulros cas, ANALYSE DE LA SERIE 1 - ETUDE RADIOLOGIQUE ~Sur21 calculs, 18 sont redioopaques ‘et 3 sont radio transparents, Il. ETUDE ECHOGRAPHIQUE = Parmi las 18 calculs radio-opaques 4 nont pas été décelés par l'echogra- hie, 14 ont sté decelés ef mesures de facon précise. Parmi les 2 calculs racio-ransparents 11a diminué de taille, 1 n’a pas bougé. {I na et6 constate aucune dispantion totale des calouls ranaux Il. EXAMEN CYTOBACTERIOLOGI- ‘QUE DES URINES Sur 21 ECB.U, 17 étaient steriie of lo sont restée 1 etait sterile et ost devenu infects (proteus), 2 ataient infectés ot ont td stériisés par un traitement antiseptique urinaire adjuvant. +1 ait infect6 ot lest rost6 (protéus) ‘malgré le traitement antbiotique com- plémentaira IV - BILAN PHOSPHO-CALCIQUE SANGUIN ET URINAIRE 41) Sur 80 caleémies : 12 ont dimious solt 40 % 2) Sur 25 calciuries : 11 ont diminué soit 44 9% 3) Sur 29 phospnoremies : 16 ont di- minus soit 55,2 % 4) Sur 24 phosphoruries : 11 ont dimi- nue. . soit 45,8 5) Sur 26 uricémies :11 ont diminué soit 42,3 % 6) Sur 24 uricuris: 10 ont diminue soit 41,7 % ANALYSE DES RESULTATS = Sur une série de 22 patients porteurs de calculs "tout venant” radio-opaques ‘ou radio-transparents, nous avons cons- Dre Je Ma tal6 la cisparition complete des calculs ans 2 cas sot 9,1 86, - L’élude radiologique a monteé la dim ution de la taille des caleuls dans un cas seulement soit 5,6 %, - L’étude échographique, a priori plus précise, a objective une diminution appréciable (quelques miliméires) de ia taille des calculs dans 6 cas sur 16 ‘sit 97,5 Sa, 1u aucune incidence fection urinaire. = Le traitement a’ particuliére sur = effet du traitement ne semble pas avoir été sensible sur les chiftres du taux sanguin du calcium, du phosphore, de acide urique ainsi que de leur éiimina- tion urinaire sur 24 heures. CONCLUSIONS Le traitement par Chrysanthellum americanum est apparu efficace dans Chrysanthetlum Americanum Ln cas de lthiase eystinique et dans un cas de lithiage urigue. - L'analyse radiologique et échographi que des malades soumis & un tralte- ‘Ment de 90 jours a montré un effet non négligeable sur la diminution de la taille es caleuls quelqu'en soit la nature, = Compte-tenu de sa tolérance parfaite, ce absence d'sfist secondaira et de Fisque toxique méme a trés fortes coses, le Chrysanthellum americanum peut étre envisagé comme un traitement adjuvant au régime et a visée prophy- lactique de Ia lthiase rénale. = ll est suggéré de mettre en place un traitement prolongs sur six mois au lieu a trois avec uns posalogia dou- biée - quatre gélules par jour en deux prises. La poursuite de notre élude sur Un certain nombre de nouveaux cas devrait permettre de verifier at de con- ‘firmer Naspect curatf de cette plante sur les lthiases cystiniques, rares mais gra- Vissimes, ef sans coute préventif sur les Iithiases oxaliques. o 20 PHARMACODYNAMIE DES ALCALOIDES EXTRAITS DE PLANTES APPARTENANT A LA FAMILLE DES APOCYNACEES (Odette FOUSSARD-BLANPIN et Jean BRETAUDEAU Faculté de Pharmacie de Tours Par la diversité de ses plantes riches en principes actils, la famille des Apocynacées constitue une mine d'or pour les pharmacologues. D’abord connue pour ses hétérosides cardiotoniques, elle a acquis un regain d’importance par ses plantes a alcaloides dont Jes propriétés ont révolutionné la thérapeutique dans divers domaines. DANS LE DOMAINE CARDIOVASCULAIRE Etudiant les effets de towums alcaloidi- ques et de divers alcaloides isolés ot uriliés par GOUTAREL sur cifférents ‘madeles, nous avons constata que : — Les propriétés toniques sur le eozur ne semblent pas aire apanage das hetérosides (strophantine, ouabaine, thévétine, oléandri — et que la plupart des alcalcides sem- blent hypotenseurs. ‘Aux propriétés bradycardisantes, le plus souvent rencontrées, s’ajoulent des effets inctropes posits ou négatits. Compte tenu de leur structure stéroidi- ‘ue, il n'est pas etonnant que la funtu- mine, le funtumisina, 'holarrhénine at | surtout rmitiphyline possident des propristes cardiotoniques_(miliphyl line = 2 fois la digitaline). Et pourtant, d'autres alcaloides stéroidiques (hola. ‘ming, holephyline, holaphyllamine) sont inactifs ou meme capables, comme a conessine, d'exercer des effets dépres- seurs sur le cour. Divers alcaloldes non stéroidiques s'avérent doues de oropriés inatropes positives (yoacamine, voacorine), voire tardiotoniques (Iracanthine dont 'act- vite équivaul au 1/25 de calle de Pous- bine), tandis que d'autres (vobtusine, vorcangine, ibogaine, rangaline, rauva’ nine) dépriment la fonction cardiaque. Sicertaines Apocynacées exercent des ettels toniques sur le coeur (outre les strophantus, Thevella, Quabaia, Apocy- ‘hums, Laurier rose, | Holar*hena mitis, le Yoacanga africana dans lequel les tals tonicues de la vorcamine et do la voacorine remportent sur les effets dépresseurs de la voacangine et de la vobtusine), d'autres plantes diminuent la puissance contractilo et la fréquence des battements carciaques (ll s'agit par exemple ces Rauwolfia serpentina et vomitoria et du Tabernanthe iboga dans lequol les effets dépresseurs de Iibo- gaine s'ajoutent & ceux de la voacan- fine), ‘Saul exception (voacorine) les alcalct des des Apocynacées abaissent le niveau Ge la pression artérielle de fagon assez inégale. es effets cardiovasculaires résultent fon partio, dune activité propre sur lo myocarde, mais aussi d'une interven- tion, de sens variable, sur le systeme nerveux aulonome, la vasomotricilé ccoronarienne et les résistances vascu- laires périphériques. Ans es alcaloides de la petite pervenche, potentielloment 22 Phytotherapy dépresseurs sur le copur isolé, sontils ‘capables d'augmenter la fréquence des Contractions cardiaques du faitde leurs proprietés gangliopiégiques. ACTION SUR LE SYSTEME NERVEUX AUTONOME La plupart des alcalcides des Apocyna ‘C608 réduisent I'activte du sympathique fn intervenant a \'étage cantral, gan- slionnaire etvou péripherique. Ces pro- priétés sympatholytiques s'assortis- sent le plus souvent de proprietes : — adrénolytiques (a yohimbine, fun- tumine, funtumidine) = ganglioplegiques (vincamine raugalline) — parasympathomimétiques (réser- pine, voacamine, rauvanine) Peperasympatholyaues (woxcerine) — 8 bloquantes (ibogaine, voacan- gine, aimaline, serpentine) {toutes propriétés. olus ou moins accen- les qui moculent les effets cardiaques et rencent compte ¢’effets spasmolyt- {ques et vasocilatataurs (vincarina, fun. umine} ou contracturants sur les fibres lisses intestinales et bronchiques (oacanga). ACTION SUR LE _ SYSTEME NERVEUX Si pratiquement tous les alcaloides des Apocynacées (exception pour la voacar ‘mine, la tracenthina) sont douds de propriétés anesthésiques locales non négligeables (vincamine = 3/4 cocaine), 1! est classique d’opposer les propriétes sédatives des Rauwolias aux effets psychostimulants de Iiboga ‘Au début das années 50, les cherchours des laboratorres suisses CIBA s'intéres- sorent a 'efficacite du Rauwollia ser- Dentina altribuéa depuis des siécles par les habitants de Inde contre les mau de loule sorte allant de la morsure du cobra aux troubles mentaux. C'est ainsi gu’est né un médicament majeur actit 2 la ‘ois contre I hypertension et certai ines psychoses : la rSeerpine aujourd'hui ‘Supplanige per d'autres naurolepriques. Al'oppose, les usages que faisalent les indigenes o'Atrique équatoriaie de la racine d'iboga, cans beaucoup de cére- monies fétichistes et de pratiques de sorcellarie ains! que par les guerriers et les chasseurs pour se tenir évelllés 2u ‘cours des effils de nut, rencent compto oft stimulant sure systema nerveux central En fait, la plante contient plusieurs ales- loides (ibogaine, voacangine, tabernan- thine, ibogamine, iboxygaine). C'est Pourquoi les alcaioides totaux n'exer- ‘cent pas exactement les mémes elfels que I'ibogaine sur les contres inférieurs ft supsrieurs, Enire les offets neuroleptiquas de ta reserpine el les effets psychostimulants de l'ibogaine il ast possible de rencon- trer tous les intermédiaires — si la plupart des alcaloides des Apocynacées exercent des offets s6da- tls attenués sur le comportement: ainsi ‘en estul de ensemble des alealcides du \Voacanga africana, dela funtumine, de la funtumidine, de ia triacanthine at meme de la rauvanina, isomare de ta réserplline et qui ne présente qua de tres diserétes propriaiés tranquilisane tes — existe copondant une composante excitatrice chez cortains d'entre eux, alcalcides de Vinee minor, Holarthena floribunda, surtout |'holarmhénine et méme la voacangine et la triacanthine a doses élevées, Bien d'autres propriéiés pourraient étre Svoquées, d'orcre métabolique et hor- ‘moral, en particulier pour les alcaloides sléroidiques préseniant une cartaine resemblance de structure avec la pro- geslérone, antiparasilaires, anticancé- reuses.. ‘Au début des années 60, le canadien NOBLE recherchaitle bien-ondé d'une ‘croyance populaire de COSTA RICA attribuant des proprites _anti- diabetiques & la décoction d'une per venche tropical la Vinca rosea. II cons- lata que si les alealoides isolés ce la plants ni abaissaient pas le niveau de ia lycémie, par contre, iis diminuaient le hombre des globules blancs sanguins La question s'est alors posée de savoir si cette action, obsorvée sur des callu- les saines, n’était pas reproductible sur les mémes collules malades qui se mul- tiplient de facon anarchique. Diverses #xperimentations animales et cliniques ‘confirmérent cet espoir. Deux alcalcides de cette pervenche. la vincristine cu leu: rocristine (ONCOVIN®) et la vinblastine ou vinealeueoblestine (VELBE®) apper- tent aujourd'hui des rémissions Jusqu’alors inespérées dans certaines eucémies et mémes certaines autres formes de la maladie cancéreuse (mala: die de Hodgkin, entre autres), Pour notre part, nous avons constaté que si, contrairement & adenine dont elle derive et dont on connait les effets eucopotétiques qui lui ont fait attribuer le quaifcati de vitamine o'équilbre lou- cocytalro, la trlacanthine n'exerce ‘aucun effet sur les globules blancs du Rat normal, cet alcaloide augmente le nambre des globules rouges de rate tra- 1s quolidiennement pendant un mois Bruyere Cate vulgaris mi pop <<< = atténve lintensité de Vanémie créee chez cette espéce par administration de bbenzéne ou de phénylhyarazine — provoque une remontée spectacu- laire du nombre des globules rouges ‘chez le Lapin anémis par soustractions sanguines répétées — mais ne protége pas les rats contre anemia consécutive & une irradiation — Soppase, comme 'adénine a 'aug- mantation du nombre des leucceytes observe chez le rat $-4 jours aprés administration d'amicopyrine. Vis-avis de calle stimulation temporaire de la ‘moelle par 'emidopyting ia t'acanthine semble exercer un effet stabilsateur Particuliérement marqué sur les élé- ments polynucléés, Ce dé-we naturel de adénine apoarais- Sant comma un isostére de la kinstine (6 furlury! adsnine) extraite du lait de coco répulsé cicalrisant et comme, autre part, on rencontre dans las ‘végelaux en voie de croissance des ceytokinétines (dont la € ciméthy! allyl ‘adenine, isomér0 de 'alealoide) qui st- mulent les divisions cellulaires, i nous a patu iniéressant de rechorcher une ‘eventuelle action surla cieatrisation des laies et sur la proliferation de tissus cancereux Les essais rdalisés exclusivement chez fe rat ont montre que : la triacanthine administrée par vole digestive — favorise les processus cicatriciels Phytotherapy d'une pisie saine expérimentale com- portant une perte de substance — ost sans effet sur la_prolifération anarchique do la tumour T 8 de GUE- RIN transmise par injections sous cutandes, — inhibe particlioment lo développe- ment de la tumeur ascitique de ZAJ- DELA transmise par injection intraper- tonéale d'une dilution du liquide dlascite. Ce rapide survol ce la pharmacodyna- mis des alealcides des Apocynacées suscite quelques rellexions — Cotte famille botanique recéle une ‘extraordinaire richesse de substances actives dont 'invantaire est join d'6tte compet. — IIn'est pas possible d'y reconnaitre un ensemble de propristés pharmaca- ‘dynamiques voisines ; tout au plus peut fon discerner le plus souvent, un tro- pisme évident pour le SNC, le SNA et le coour. = Les effets sont partois tellement dit férents pour les divers alcaloides d'une méme plante que le totum alcalofdique agit souvent de facon trés cifferonte de I'alealotde prédominant par suite d’inter- ferences donnant lieu a des phénomé- nies dantagonisme ou de synergie. On note, par exemple une ts notte suné- florité des effets hypotenseurs, vasoc- latatours et spasmolytiques de l'ensern- ble des constituants de ia pelle perven- cche sur ceux de la vincamine qui en est le principal alcaloide. Divers extraits d= Vinca rosea agissent différemment sur les tumours d EHRLICH, de GUERIN ow da ZAJDELA — La cosxistence de plusieurs effets fexercés par un méme alcaloide peut tre préjudiciable & son emploi en thé- rapeutique ; ainsi en est-il des etfets neuroleptiques et hypotenseurs de la réserpine dont fa maniabllté peut etre ‘accrue en medifiant sa formule : les reserpiniques de semi-syntnése sont des médicaments tres largement uilisés dans le traitement de "hypertension. Le regain d'intérét rencontré actuelle- ‘ment pour la phyiothérapie a balayé les craintes qu'avai pu susciter lessor con- sidérable de la chimio de synthese. En fait, les plantes n'ont jamais cossé de fournir des substances médicamenteu- ‘808 que les chimistes se sont efforces d'imiter puis de modiher dans lespoir Gen accrcitre refficacté vou Ia tolerance. Compte tenu de Ia richesse et de Ia diversité des principes actifs contenus dans les plantes de la famille des Apocy- nacées, leur isclement et la détormina- tion de leur profil pharmacodynamique représentent encore un grand travail en perspective, Laboratoire de Pharmacodynamie de la Faculté de Pharmacie de Tours 2 bi Boulevard Tonnellé F 37042 Tours. = PLANTES ALCALOIDES PRINCIPALES PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES surle corr |prasson aréniie| sur ia SNC Funtumino intumia latifolia + jensives. | sédatives (AL Funtumia laifol ee hype 18s (AL) Holarthena mis Mitiphyline ree Triaanthine + hypotensives. | sédatives Holamine ‘sédatives Holarthena Floribunda Holaehvline . hnypotensives | et (AL) | Hoiaphyliamine excitantes | Holarhenine + hhypotensives | timulantes (AL) Voscangine - hypotensives | sacatives (AL) eee Vobtusine = | hypotensives | sédatives (AL) Voscamine + hnypoiensives | sédatives Voscorine ++ | hypertensives | sedatives (AL) Rauwotia serpentina | Reugattine - hypotensives Raauwolfia voriteria Rauvarine 2 hypotensives | sédatives (AL) Tabernanthe iboga loogaine hypotensives | stimulantes (AL) Vinea minor Vincamine + hypotensives| + stimulantes w: an) ALCALOIDES DES APOCYNACEES ETUDIES PAR 0. FOUSSARD-BLANPIN et COLLABORATEURS. TABLEAU | Phyto SYNDROME DE BUDD-CHIARI PAR INTOXICATION AU ‘“‘THE A SONNETTES”’ DR. BONNET Secvioe de gastrorentérologe, CH.R.U. PPA, Pointe Pitze, Guadeloupe Serviee de INTRODUCTION st tré rarement amené en Ores aro Tedlegrostic ie maladie de Buds Chan, cul esta stonane otal dos veres Gus" repatiques Les syncromes de Bude Sian sont ar conte pus courant et de causes ml files: ts entanent fopstucton ov a thromboso.'de gras ones. Woineut suehepatques En pratique : environ 50 % des cas cont secondaires : * cancer | ou Il du tole, + cancer des organes de visinage, * tumeur de la VC, + bobs, 50 % sont primitis consécutls a des maladies hematologiques, des maladies Infectiouses, des atteintes toxiques et médicamenteuses : cestro-progestatits {contracepiifs), chimio ou physicthSrapic anti-cancéreuse, produits wegétaux Clest dans cate dernire categorie que ous rouvons la maladie "The & Son nates” décrte pour la Ter fis en 1954 par G. Bras et Col sous le terme oe MALADIE VEINO-OCCLUSIVE. (VO) Ul sagiasait d'une atteinte loro tivombotique des petites vaines cus: hépatiques observéo par Wui chez ces enfants Jamaicains, consecutive 8 Tingestion dinusions medicinal, et entainant chee ceurci une hépalomé- gale douloureuse avec ascite Des le début Bras attibua la response: bite dole maledio aux plantes du genre CROTALARIA, dont les alealcides tox ‘ques Se rencontrent aussi dans des plan- tes du genre SENECIO et HELIOTRO- PIUM, Geto espéce vagétale ett tit see en medecine radtionnalle pour ner les tous rebalies Df. LORET ‘diate, CH.R.U PPA, Pointe-i-Pitre, Gundeloupe (Cotte affection fréquente dans toutes jes Antilles avait praliquement disparu en Guadeloupe et en Martinique du fait de la Gisparition cuasiotale de la Coque- luche, grace & la vaccination. ‘Apres la publication de 2 nouveaux cas fen 1876 au “XV* Congrés international des Médecins de langue Francaise d= Hemisphere Améeicain”. Une intense campagne information fut effectuee en Martinique qui semble avorr ore ses fruits, En Guadeloupe, par contre, pour la seule année 1966, nous avons déploré trols nouvelles MMO. choz des onfants de 1 an et demi, 2 ans et demi at 11 ans at ‘demi. Ge qui ustiie pleinement la publication do o8s travaux, Trois points sont & emvisager = 1) La clinique, 2)La plante et son principe taxique. 9) La persistance de la pratique du "thé a sonneties” at les moyens préventits CLINIQUE MALADIE VEINO-OCCLUSIVE (MV.0.) DE LA JAMAIQUE Cas n't - Rémi est aé & 32 semaines 21.230 kg A.18 mois, il est hospitals pour ballon nement abdominal anparu aprés B jours de consommation de “thé” pour une 10ux persistante, A son entiée, 10,100 ka, température & ar examen pulmonaire est normal abdomen est augmenté de volume (62 em), 11 existe une circulation colatérala, Le foie déborde de 2 travers de doigts, La ate ries! pas palpable. existe une matité des tlancs avec signe du “glagon”, un cedéme des membres inférieurs. Par conire, il n'ast pas ictrique. La Rx pulmonaire montre un épanche- ment pleural droit Sur le plan biologique, il existe ‘une anemie microcytaie ; tun TP. 4.48 % avec TOK normal ‘+ Hypoprotidémie 60 ai ‘+ Hypoalouminurie 25 gf * avec hypergammaglobulinémie & 38 af. Les transaminases élevées AN x 2 Mis au régime sans sel et sous ciuréti- ‘ques, il passe a 8400 kg, son périmatro abdominal ciminue de 52 & 43, la circu- lation collatérale s'estompe en méme temps que lascito ot les edémes. Le fole reste gros, 21 mols aprés, Remi pése 12 kg Son lobe hépatique droit est un peu ferme, déborde da + 1 doigt Sa biologie est normale en dehors d'une leégére augmentation des gamma globu- lines. ‘Léchographic -hepatique est normale, Dans ce premier cas, i s'agit d'une évo- lution favorable. Cas n° 2 - Jean-Marc (tere 2iné de Rémi) est hospitalise & 24 h d intervalle pour toux, douleurs abdorinales vives, importante augmentation de abdomen sdopuis 48 h. la 2 ans et demi et a pris le méme “thé” West né & terme. Ipese 14,500 kg. Sa temperature est 2372 Son abdomen est augmonté de volume, trés lendu par Vascite, avec une circulation collatérale. Il existe quelques rales bronchiques. La Rx pulmonaire montre un épanche- ment pieural droit, Les examens biologiques montrent stne légere anémie avec 14 % \éosinophi = TP. A 50 8% - TCK normal, 26 les protides sont normaux mais Valbu- ‘mine est abalsse 4 28 gf = Tansaminases N x 2. Les phosphatases alcslines sont norma les. Les Gamma globulines sont legere- ment elevées. Ii nest pas trouvé de parasites intesti- aux. LLechograpnis monte: un tole augment de volume, une splénomecalie homo- ‘gane ot confime Iascite. Les veines sus- ‘apetiques paraissent filformes. ‘Sous duréliques, il réduira ses cadkbmess ‘et son ascite (10800 kg). Lhepatoméga- lie persiste, mais pas la circulation colla- {érale. LSpanchement pioural disparat. 21 mols aprés il pese 15 kg. abdomen ast plat, sans circulation co latérale ; le fox daborde de 1 travers de igi. La rate n'est pas palpable. La bio- logie s'est normalisde, saut une legére augmentation des gamma globuiines. n'y a pas d’anomalie pulmonaire ni & schographie hépatique. L'évotution est chez Jean-Marc lout 2 fait favorable. Remarque Sila M.V.O. parall quire chez ces deux freres, is sont malheureusement tous Phytother, deux porteurs de Vantigéne HBS sans ‘séroconvertion ; ce cui nous permet de toucher du doigt un des aspects de la pathologie aux Antilles - la multiplicits es facteurs éliologiques. Dans Ie cas particulier de nos deux jeunes treres, s| fe vius ne semble pas avoir eu d'effet aggravant sur intox\cation, an ne peut rien dire du rdle de la M.V.O. sur 'evo- lution future de Pnépatopathie virale, 3° cas» Carl. 11 ans et domi Dans ses antécadents trols episodes cconvulsifs hypertnermiques : 1978-1980 et 1986. Son ‘ove él tout fait normal Il Gtalt sous GARDENAL 10 gf. Hest hospitalisé pour un syndrome dou- loureux abdominal avec vornissements alimentaires depuis 48 h C'est un consommateur chronique do “thé a sonnettes", len ava repris pour tun syndrome grippal A son arrivée 33 kg, 157 em - 97,8". Llexamen cardio-puimonaire est nor- mal abdomen est tendu avec une hépato- megalie de 2 travers de doigts, avec Sensibilité 4 la palpation. n'y 2 pas Cictere, ni ascite, La biclogie mentre | une polynucléose (qui parait lide & une pyodermita des membres inférigurs) Les transaminases sont élevées 4 10 fois la normale. Las phosphatases alca- lines sont elevées & N x 3. Les gamma GT a N x 2. L’antigéne HAS. Les plaquettes sont trés imi- nudes = 35 009. La librinémie est nor- male. La radio pulmonaire normale Lechographie népatique normale. 4 jours apras son entrée, la température est a 97°, il apparalt une ascite et un Spanchement pleural droit, Carol ast mis au régime cans sel et aux salidiurétiques, qui parmettront une cirninution lente de l'ascite et de 'épan- chemant (> 2 mois) pendant lesquels la cylolyse se normalise tandis que la cholestase augmente. Gamma globul nes a 35 ll 9 mois aprés il pése 94,500 kg. Le foie est normal, i n'y a plus d'ascite Le bilan hépatique est pratiquement rormal, sauf une cholestase N x 3 et lune élévation des gamma globulines 1 anapras : 40 kg- 160 cm. Saules les phosphatases alcalines persistant A 2 fois lancrmale. Il s‘agit la encore d'une volution vers la guérison apparente. a7 evolution favorable de nos 3 cas ne doit pas eacher une réalite pas toujours benigne. La M.V.O. généralement un début brutal : douleurs de Phypochancra droit hépatomégalie ; ascito ot O.M.|.~Bpanchement pleural 2 un ictére (dans 30 96) «la splénomégalie et ia circulation cot laterale sont inconstantes, Sur Ie plan biologique : Les transaminases sont élevées mais modrément, Les phosphatases alcalines presque Toujours franchament élavées ainsi que les gamma globulines. Le temps de quick ot o facteur V sont sbaissés, Les liquides de ponction sont riches en albumine (ascite et épanchement pleural, Uéchographie permet ie diagnostic it ferential avec les syndromes de Bude- (Chiari par obstruction ou thrombose des gros troncs veineux. Latomodensitomdtrie avec bolus de pre: ‘duit de contraste peut apprécier |'obs- table au retour veinoux hépatique. + La phiébographie sus-hépatique peut alder a cette appréciation. - La PBF apporte le diagnastic formel en ‘montrant Vocclusion fibreuse des peti {es veines sus-hépatiques, ou dans les cas mineurs, la congestion des veines Ccentrobulaires. La physiovpathologie sera exposée avec étude pharmacologique de Ia plante Disons rapidement que le principe hépa- totoxique provoque directement ou ind- rectement (par inlermédiaire d'un métabolite) une nécrose des hepatocytes autour de la veine centrobulaire ; une iésion de la paroi vasculaire des petites veines sus-hépatiques (ondoph- lebite) qui entraine une congestion dos ‘yeinas cantrobulaies et das sinusoides. Ces lesions évaluent vers la tbrose cen- ‘robulaire et la cirhose, LE TRAITEMENT Ii sagit d'un traitement symptomatique, cessentiellerent celui des complications de I'hypertension portale. n'y a pas de traitement speci d'ant-poison, ue ni LEVOLUTION + Environ 25 4 évoluent plus ou moins lentement de manidre satisfaisante, avec une guérison sans sequels. Dans les formes aigués, 15 4 50 9 des cas peuvent évoluer d'un soul tenant ‘vars 'insutfisance népatique avec coma fet déces (souvent les tres jeunes enianis). = Les autres cas évoluent vers des réci- dives ou la chronicié avec la constitue tion d'une hypertension portale post sinusoidale, = Il est provable qu'un grend nombre dlatteinles échappe aux médecins (ouis- ue fa maladie intial lui écheppe et fait objet de cotte thérapeutique traction: nelle. ‘Aussi, evant une hépatomegalie isolée, ‘chez un sujet jeune sans aueune modi fication biologique. on doit y pen: se1 : dans ces cas C'est la biopsie qui permotira de faire le diagnostic. (C'est probablement ces cas inapparents ui sous-tendent une partie de nos cas hyperonsion portale de fadute a “oe DESCRIPTION BOTANIQUE LaSONNETTE" (en Guadsloupe), ou le “CHA-CHA” (en Martinique) encore appelée "POIS ZOMBIS" est un abris- '5eau qui pousse 4 état naturel dans les. savanes herbeuses 2 sur le dod des routes et appartient au genre CRCTALARIA, Ce genre comprend une vingtaine lespéces (en Guadeloupe ot Martin: (Que) parm lesquelies le CROTALARIA RETUSA L es! la grande pourvoyeuse de M.V.0., d’abord par sa toxicité pius importante mals aussi parce qu'elle est Vaspéce la plus commure ;elle est donc tras souvent utlisée dans la preé- paration du “THE A SONNETTES", reméde popular utlisé contre de nom- bbreuses indispositions, tout particuliare- ment dans les syndromes grippaux et pulmonaires o’allures coqualuchoides. Cotte pratique encore vivace dans la Population est profondément ancrée ‘dans la montalité antilaise (ot nous con- raissons bien le cOté agréable de nom- breuses infusions et décoctions dont ies vertus sont régulibrement chantées sur les ondes locales), En ca qui conceme le “THE A SON. NETTES", il va sans dire que le pouvoir toxique est oxtrémement variable selon ‘chaque préparation (rarement infusion, presque toujours décoction) ot que los enfants, surtout les plus petits, seront les principales victimes. Ii s'agit donc 4’ une plante léqumineuse de la famille des papillonacées, annuelle, de 30 & 120 em, peu ramilide, ‘qui donne des fleurs jaunes rayées ce brun, avec sous le bouton floral une ‘quinzaine de gousses d’environ 3 cm de Jong, qui renfermont des graines en forme de grain de haricot. Ges gousses doviennent noires en vieilissant et les graines y sont libres do tollo sorte {qu'aaitées par le vont ou a la main elles ;produisent un bruit ressembiant & celut de instrument de musique appelé dans nos les le “CHA-CHA”. TOXICOLOGIE Le*"Thé a Sonnettes”* est done presque toujours une infusion faite avec les flours de CROTALARIA RETUSA, Les premieres intoxications chez Fenian quadeloupéen sont décr'tes en Janvier 1859 chez cing enfants d'une mame fratri : quale o'entre eux sont cecédes. Dans la premiére revue ces cas rencon- ‘és on Martinique, faite en 1979, sur 8 enfants de 10 mois a 5 ans, I y a eu 50 % de caéces = 10 mois 11 mois, 215 mois +t 2 ans et dem LES PRINCIPES TOXIQUES lis sont présents dens toute Ia plante. particuliérement concentrés dans les graines. Ce sont des slealoides du groupe de la plyrralizidine parmi lesquels ont été studies = monocrotaline = monocrotaline N-oxide = retrorsine = rétusine., = La Monocrotaline : C 16 H 23 06 N. La dose mortelle chez la souris est de 28 mg par kg, chez lo rat de 91 mg par kg. A dose mortal, elle provaque une nécroge du foie des animaux. A faible doses répétées, des lésions parenchy- matouses hépatiques. I faut cependant signalar que la Mono- crolaline @ expérimentalement une 28

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