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Aéroréfrigérant
      

Un aéroréfrigérant est un cas particulier des échangeurs de


chaleur. Il est composé d'une surface d'échange et d'un
moyen de ventilation. C'est un dispositif permettant
d’étendre de l'énergie thermique d'un fluide interne vers
l'air extérieur.

                                                                 Tour aéroréfrigérante – Source


Evapco -

Qu’est-ce qu’un aéroréfrigérant


ou tour de refroidissement ?
Un aéroréfrigérant ou tour de refroidissement est un
système servant à transférer de l'énergie thermique du
fluide interne vers l'air extérieur.

Il permet d’évacuer les rejets thermiques des centrales


thermiques ou des installations frigorifiques sans engendrer
une pollution des rivières.

L'aéroréfrigérant se compose d'une surface d'échange et


d'un moyen de ventilation. Le fluide à refroidir passant dans
des tubes et l'air extérieur passant autour des tubes qui sont
pourvus d'ailettes pour augmenter le coefficient d'échange
thermique. 

La technologie trouve une grande utilité en climatisation


pour réduire la chaleur qui se dégage des condensateurs des
groupes frigorifiques eau/eau.

Une tour de refroidissement est un système de


refroidissement d’eau conçu pour être employé dans un
circuit fermé. Mieux adaptée aux puissances frigorifiques
élevées, la tour de refroidissement permet d’obtenir une
meilleure efficacité énergétique mesurée à d’autres
équipements semblables (condenseurs à air,
aéroréfrigérants secs, drycoolers, …).

L’efficacité énergétique exprime le rapport entre les


performances du dispositif et sa consommation en énergie.
Moins l’appareil consomme pour le même confort
thermique, meilleur sera le résultat en termes d’efficacité
énergétique.

Aéroréfrigérant et vocabulaire
en fonction du fluide et de la
méthode d'échange de chaleur
L’aérocondenseur  quand le fluide est de la vapeur
d'eau que l'on condense à travers des tubes à ailettes.
Les ailettes ont le rôle d'accroître la surface d'échange.
On rencontre notamment les aérocondenseurs dans la
production d'électricité.

La tour de refroidissement si le fluide est en contact


direct avec l'air extérieur (l'échange de chaleur ne passe
alors pas à travers un tube). On rencontre les tours de
refroidissement dans la climatisation, l’industrie et la
production d'électricité.

L’air-cooler si le fluide ne peut pas être en contact


direct avec l'air extérieur et l'échange de chaleur
circule à travers un tube. On utilise par exemple, un air-
cooler pour refroidir l'eau d'un circuit de
refroidissement d'un  moteur  thermique. On opère
cette méthode pour refroidir un  liquide  (eau
glycolée,  eau, fioul, huile, …) ou pour condenser et
refroidir un  gaz  (gaz
frigorigènes : R22, R134A, R404A, R407C, R410A, R717 (N
etc, …).

Dans les aéroréfrigérants, le flux d'air est couramment


assuré par un groupe moto-ventilateur, c’est alors le tirage
forcé ou induit. On utilise, dans un certain cas particulier, la
différence de densité de l'air pour générer un tirage naturel,
c'est le cas typique des tours de refroidissement à structure
hyperboloïde ou des radiateurs.

Quel régime de refroidissement


choisir pour son aéroréfrigérant
?
Parmi les trois régimes de refroidissement, il convient aussi
de bien choisir son aéroréfrigérant.

1. Le refroidissement sec  : certaines tours de


refroidissement manœuvrent sans ruissellement d’eau.
Les ventilateurs intégrés fonctionnent en «  marche
forcée  » pour faire diminuer la température de l’eau
plus chaude que l’air qui se déplace à travers
l’échangeur (horizontal ou vertical). L’aéroréfrigérant sec
présente l’atout de ne laisser aucun agrégat d’eau et de
salissures. Son utilisation élimine les risques de
formation de légionellose. L’inconvénient avec cette
tour réside toutefois dans son résultat insatisfaisant en
termes de rendement d’échange. La température d’eau
refroidie ne baisse jamais au-delà de celle de l’air
extérieur. 
2. Le régime de refroidissement humide  : les
aéroréfrigérants fonctionnant sous ce régime sont
fabriqués à base d’un caisson en acier traité
anticorrosion. Une conduite transfère l’eau à refroidir
dans la tour. Parvenue à une certaine hauteur, celle-ci
descend sous l’effet de gravitation jusqu’au fond de la
tour et se transforme en gouttelettes. Des ventilateurs
(simple tirage naturel ou tirage forcé) œuvrent en
parallèle pour faire traverser l’air en montée. La partie
de l’eau qui s’évapore est rejetée. 
3. Le régime de refroidissement hybride  : les
aéroréfrigérants hybrides  associent les avantages
d’une tour de refroidissement sec et humide par
mécanisme d’aspersion des surfaces d’échange. Un
automatisme permet de diriger le rendement et le
fonctionnement interne afin d’une meilleure efficacité
énergétique et d’une condition sanitaire éco-
responsable.

Quels sont les critères pour bien


choisir son aéroréfrigérant ?
- La résistance anti-encrassement  : l’encrassement est
responsable de la défectuosité rapide de vos équipements. Il
faudra opter dans ce cas pour des tours de refroidissement
fonctionnant à base de tubes à ailettes en alu extrudé. Cela
évitera l’air d’infiltrer dans les tubes et facilitera aussi le
nettoyage par jets d’eau à haute pression sans risque
d’endommagement.

- La longévité : pour garantir une plus longue durée de vie à


la tour de refroidissement, il faudra opter pour celle conçue
à base de tôles épaisses en acier peint galvanisé à chaud ou
en acier inoxydable.

- Les performances aérauliques : pour garantir de meilleurs


résultats en termes de ventilation, il faudra choisir des
aéroréfrigérants équipés de groupes moto-ventilateurs
performants et à très faible nuisance sonore.

- La sécurité  : dans certaines zones industrielles à haut


risque d’explosion la sécurité est une question capitale. Un
grand choix d’aéroréfrigérants équipés de «  moteurs anti-
déflagration  » est disponible, pour permettre dans ces
milieux, une utilisation sécurisée des tours de
refroidissement.

- L’économie d’énergie  : pour garantir une meilleure


efficacité énergétique, il faudra équiper l’aéroréfrigérant de
moteurs à vitesse réglable. La modulation de puissances de
refroidissement contribuera à réduire la consommation
électrique sans restreindre la qualité de confort thermique
recherchée. 

Le refroidissement évaporatif :
principes et avantages
Nous nous efforçons tous de réduire le réchauffement de la
planète et l’émission des gaz détruisant la couche d’ozone.
La réduction de la production électrique, grâce à l’utilisation
du refroidissement évaporatif, nous amène à un
environnement plus sain. Le refroidissement évaporatif est
basé sur un principe naturel simple. 
Dans une tour ouverte l’eau à refroidir est pulvérisée sur
une surface de ruissellement alors que de l’air est soufflé ou
aspiré au travers de cette surface de ruissellement. Une
petite quantité d’eau est évaporée, provoquant ainsi le
refroidissement de l’eau restante. Cette eau froide tombe
dans le bac de la tour, et la chaleur est extraite par l’air
sortant de la tour.

Les tours ainsi que les condenseurs évaporatifs sont un


moyen efficace et peu onéreux pour évacuer la chaleur
inutilisable des systèmes industriels. Le refroidissement
évaporatif combine une efficacité thermique élevée, des
prix attractifs, une température basse du fluide avec une
consommation réduite d’énergie et d’eau.

Des températures basses sont essentielles pour beaucoup


de systèmes de refroidissement afin d’atteindre des
rendements élevés. Ceux-ci consomment moins d’énergie et
permettent de réduire les émissions de CO2. C’est dans
cette perspective que les systèmes de refroidissement
évaporatif contribuent à préserver les ressources naturelles
de l’environnement. Le refroidissement évaporatif utilise la
température de bulbe humide de l’air ambiant, alors que les
équipements de refroidissement à air sec dépendent de la
température ambiante du bulbe sec. La température du
bulbe humide est généralement de 8 à 12° inférieure à la
température du bulbe sec et les tours de refroidissement ou
condenseurs évaporatifs sont donc capables d’atteindre des
températures de refroidissement ou de condensation au
moins égales à la différence de température entre celle du
bulbe sec et du bulbe humide.

Dans l'exemple d'un groupe frigorifique pour une


installation de réfrigération industrielle de 1 050 kW, les
consommations électriques du système pour différents cas
de figure : condensation directe dans un condenseur
évaporatif, condensation indirecte avec eau refroidie par
tour de refroidissement ou condensation par air. Sachant
que la puissance du compresseur est réduite
approximativement de 3% pour chaque degré de
température de condensation inférieure, il est aisé de
constater que le compresseur, dans le cas d’une
condensation par eau, permet des économies de l’ordre de
30 à 35% comparé à des systèmes à air sec. 

Dans cet exemple, le gain énergétique se chiffre donc à 129


kWh électriques, soit sur base annuelle une économie de
plusieurs centaines de MWh !
Par ailleurs, les équipements de refroidissement évaporatif
sont plus compacts et moins bruyants que les solutions
alternatives à air sec, tandis que leurs coûts de
fonctionnement sont inférieurs pour les installations de
tailles moyennes et importantes.

On peut établir une comparaison, dans le cas d'un procédé


industriel nécessitant par exemple un refroidissement de
l'eau de 33°C à 27°C, pour une même puissance thermique
de 1 050 kW. Au vu des températures demandées,
l'utilisation d'une solution sèche est bien entendu
impossible, mais aujourd'hui certains se tournent parfois
vers l'utilisation de groupes frigorifiques.

Pour un procédé continu, le gain énergétique annuel offert


par la tour s’élèvera donc à minimum 2 500 MWh (pour une
tour fermée).

Ces exemples démontrent sans ambiguïté les avantages du


refroidissement évaporatif. Utilisés depuis plus d’un demi-
siècle, ces systèmes consomment peu d’énergie et
permettent d’économiser plus de 95% de l’eau en
circulation. Ils sont simples à utiliser et à entretenir.
De plus, grâce à leur haute efficacité énergétique, ces
systèmes requièrent, pour leur implantation, un
encombrement minimum au sol. Ils sont silencieux en
comparaison d’autres solutions de rejet de chaleur. La
fabrication, la mise en œuvre et la destruction des
refroidisseurs évaporatifs ont un impact quasi nul sur
l’environnement.
Toutefois les événements récents ont rendu l’opinion
publique et les utilisateurs très soucieux du risque du
développement de la bactérie Legionnella dans les systèmes
de refroidissement évaporatif.

Tour de  refroidissement et


Légionellose
Légionellose et les moyens de la
prévenir
Bien que de rares cas de légionellose aient été associés à des
systèmes de refroidissement évaporatif, lesquels n’étaient
pas bien suivis ni entretenus, aucun cas de légionellose n’a
pu être rattaché à un système qui était suivi correctement
et disposant des éléments de contrôle de prolifération
bactérienne nécessaires. Vu le degré de publicité généré par
les cas de légionellose, l’existence du Guide des bonnes
pratiques et l’expertise technique disponible sur le marché,
il est regrettable de constater qu’aujourd’hui ces
équipements peuvent être la source de risques potentiels,
par ignorance des responsabilités et des obligations qui
incombent à l’exploitant ou à l’utilisateur.

Enchaînement des événements


Les cas de légionellose engendrés par une tour de
refroidissement ou un condenseur évaporatif nécessitent
l’enchaînement de quatre événements consécutifs décrits
ci-dessous et ce, impérativement dans l’ordre indiqué. Si
cette chaîne est interrompue, n’importe où, le risque de
légionellose est évité.

Mais tous les maillons de la chaîne n’ont pas la même


importance et tous ne peuvent pas être évités directement.
Il est, par exemple, impossible d’empêcher la bactérie de la
souche virulente Legionella Pneumophila d’arriver dans
l’eau de refroidissement parce qu’elle est souvent présente
en petites quantités dans l’eau d’appoint.
Il est également impossible d’éliminer totalement
l’entraînement de gouttelettes ou d’empêcher que des
personnes soient en contact avec cet aérosol. L’approche
dynamique d’une action préventive est d’empêcher la
prolifération bactérienne et en particulier de la Legionella
Pneumophila. De cette façon, l’eau reste
bactériologiquement inoffensive et l’aérosol, même inhalé
par une personne à risque, ne sera pas dangereux.

Concept du suivi préventif


Une approche de bonne pratique globale, ainsi que la mise
en oeuvre de méthodes planifiées et systématiques de
gestion de la qualité de l’eau et de maintenance du système,
ont prouvé qu’elles permettaient de minimiser la possibilité
de développement de la bactérie Legionnella et de
prolonger ainsi la durée de vie de l’équipement sans risque
de développement de corrosion ou de formation de tartre.
Les avantages énergétiques du refroidissement évaporatif
peuvent être maintenus dans le temps mais des pertes de
rendement peuvent être générées par des systèmes
encrassés, entartrés ou présentant une pollution
bactériologique. Ces facteurs ont en effet une incidence
immédiate sur le rendement.
Avec la gestion du risque sanitaire, la mise en oeuvre d’une
approche préventive globale et intégrée de qualité permet
donc de pérenniser le fonctionnement du système de
refroidissement et d’obtenir tout au long de l’année un
fonctionnement optimal du processus industriel, une
consommation minimale en eau et en énergie, d’éliminer le
risque d’entartrage ou de corrosion, d’éliminer les arrêts
inopinés et les actions curatives coûteuses et de prolonger
la durée de vie des équipements. Un audit énergétique de
l’installation permet souvent de mettre en avant les gains
financiers pouvant être obtenus par la mise en œuvre d’un
tel programme préventif de qualité.

Légionellose et tour  de
refroidissement : compétences
Les cas de légionellose sont quasi invariablement associés à
une mauvaise gestion, une mauvaise communication ou un
manque de compréhension du suivi ou des risques.
L’ensemble des acteurs associés dans la gestion, la définition
ou le suivi des risques doivent être formés, compétents et
conscients de leurs obligations.

Tours de refroidissement,
aéroréfrigérants : la rubrique 2921
expliquée
Une nouvelle législation traitant spécifiquement des tours
de refroidissement a été votée et publiée pour application à
partir du 30 Avril 2005. Cet article a pour but de vous aider
à faire le point sur cette nouvelle législation et ses critères
principaux qui auront une incidence pour tous les
industriels, exploitants et professionnels.

Les installations classées, révisions et


corrections
Actuellement, seules les tours d'une installation dont le
process était du ressort des installations classées
(installations à compression) étaient théoriquement
soumises à réglementation. La nouvelle législation a
introduit une modification de la nomenclature des
installations classées avec la création d'une rubrique
spécifique relative aux équipements de refroidissement par
dispersion d'eau dans un flux d'air, ce qui inclut les tours
aéroréfrigérantes (TAR), mais également tout autre
équipement de refroidissement associant un système de
pulvérisation d'eau, de type "Dry adiabatique" et "Dry
arrosé hybride". Il s'agit de la rubrique n° 2921.

Autorisation ou déclaration ?
Celle-ci établit une distinction entre les tours à circuit
ouvert et les tours à circuit fermé. Les tours à circuit ouvert
de puissance évacuée supérieure ou égale à 2 000 kW par
site seront soumises à autorisation. Les autres seront
soumises à déclaration.

 Le Guide à télécharger  

 ACTUALITÉS


Tours et aéroréfrigérants :
nouvelle rubrique 2921

Date: 04/07/2019
Type: Analyse réglementaire


Aéroréfrigérant : la
réglementation anti-
légionellose va changer

Date: 31/07/2019
Type: A savoir


CEE et récupération de
chaleur sur tour
aéroréfrigérante

Date: 04/07/2019
Type: Analyse réglementaire

Chantier EVAPCO - centrale


Ampère au CNES

Date: 04/07/2019
Type: A savoir

 E-FORMATION


N°6 - Intérêt énergétique des
systèmes aéroréfrigérants
humides - niv. 4


N°5 - Les aéroréfrigérants
humides - niv. 4

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