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UNS

Faculté de droit Année académique : 2022/2023

LICENCE EN DROIT, 3ème année

TRAVAUX DIRIGÉS DE DROIT COMMERCIAL GÉNÉRAL

Chargé de cours : M. COULIBALY P. Mathieu

Confection de la fiche : M. COULIBALY P. Mathieu.

THÈME 1 : LE DROIT COMMERCIAL GÉNÉRAL

❖ DÉFINITION

❖ SOURCES

I – CONTRÔLE DE CONNAISSANCES

1) Qu’est-ce que le Droit civil ? Qu’entend-t-on par Droit commercial ?


2) Droit civil et Droit commercial.

3) Quelle est la définition et le champ d’application du droit des affaires OHADA ?

4) Droit commercial et Droit des affaires.

5) Quels sont les particularismes du Droit des affaires OHADA ?

6) Quelles sont les sources du Droit commercial général ?

7) Quelle est la nature juridique du Droit OHADA ?

II – DISSERTATION (À RENDRE) :

Les usages en Droit commercial ont-ils une force juridique et une autorité ?

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Faculté de droit Année académique : 2022/2023

LICENCE EN DROIT, 3ème année

TRAVAUX DIRIGÉS DE DROIT COMMERCIAL GÉNÉRAL

Chargé de cours : M. COULIBALY P. Mathieu

Confection de la fiche : M. COULIBALY P. Mathieu.

THÈMES 2 ET 3 : LES ACTES DE COMMERCE

❖ NOTION

❖ RÉGIME JURIDIQUE

I – CONTROLE DE CONNAISSANCES

1) L’acte uniforme portant sur le Droit commercial général a-t-il défini l’acte de commerce ?

2) La liste des actes de commerce développée par les anciens articles 632 et 633 du Code de
commerce français avait été taxée d’obsolète et d’inachevée :
Donnez les raisons qui militent en faveur de cette assertions ;
Le législateur OHADA a-t-il remédié à cette lacune ? Justifiez votre réponse.

3) Justifiez l’argument selon lequel « l’achat d’objets mobiliers pour les revendre » est dit acte
de commerce par excellence.

4) Pourquoi la commercialisation des immeubles était-elle exclue du champ contractuel ? Est-ce


toujours le cas ? Justifiez votre réponse.

5) L’énumération développée par les articles 3 et 4 de l’AUDCG est-elle limitative ? Justifiez


votre réponse.

6) Selon l’article 4 AUDCG « Ont notamment le caractère d’actes de commerce, par leur forme,
la lettre de change, le billet à ordre et le warrant ». Pourquoi dit-on que ces actes sont des actes
de commerce par la forme ? Justifiez votre réponse.

7) Selon l’article 5 AUDCG « Les actes de commerce se prouvent par tous moyens même par
voie électronique à l'égard des commerçants ». Comment la preuve par voie électronique se fait-
elle ?

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II – CAS PRATIQUES (À RENDRE):

Cas 1 :

Monsieur BACHELOR, grand commerçant de riz emprunte de l’argent d’un ami notaire sans
préciser à quoi il l’utiliserait.

D’une partie de cette somme il achète une voiture qu’il offre, en vue de mariage, à sa fiancée,
commerçante de produits cosmétiques à Adjamé.

D’une seconde partie de la somme empruntée, il achète des sacs de riz pour accroitre son stock
de marchandises et de la dernière partie il achève les travaux de construction de sa maison au
village.

Points de discussion :

1- Quel est le caractère de l’emprunt contracté et celui des autres actes juridiques ?

2- La présomption de commercialité des actes accomplis par un commerçant est-elle


irréfragable ?

Cas 2 :

Monsieur JANVIER, étudiant en Licence 3 à l’UNS vient de recevoir par héritage un fonds de
commerce de quincaillerie sis à la Riviera Anono. Préoccupé par ses études de Droit et son
ambition de devenir diplomate, il ne veut pas se mêler aux activités commerciales et ne trouve
pas le temps d’exploiter le fonds. Il a décidé de le vendre pour financer ses études des deniers de
la vente. Mlle SYLLA, sa voisine en classe de Travaux dirigés qui n’est plus intéressée par les
études de Droit est la première informée et se porte acquéreur du fonds de commerce qu’elle
achète en vue de l’exploiter personnellement.

Quid juris ?

Cas 3 :

Dans le mois de décembre, une banque offre des gratifications à ses salariés et des cadeaux
d’entreprise à ses meilleurs clients et à ses meilleurs fournisseurs.

Quel est le caractère de ces libéralités consenties ?

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THÈMES 4 ET 5 : LE COMMERÇANT

❖ CONDITIONS GÉNÉRALES

❖ CONDITION SPÉCIFIQUES : LES INCAPACITÉS

❖ LE CAS DE LA FEMME MARIÉE

❖ LES OBLIGATIONS DU COMMERÇANT

I – CONTROLE DE CONNAISSANCES

1) Expliquez la définition contenue dans ce texte :

Article 2 AUDCG : « Est commerçant celui qui fait de l’accomplissement d’actes de commerce
par nature sa profession ».

2) Dégagez le principe et l’exception contenus dans ce texte :

Article 7 al.1 AUDCG de l’OHADA :

« Le mineur, sauf s'il est émancipé, ne peut avoir la qualité de commerçant ni effectuer des
actes de commerce… ».

3) Quel est le régime de la nullité des actes commerciaux accomplis par le mineur ?

4) Quelle innovation apporte l’article 7 al.2 AUDCG (nouveau) quand il dit ceci :

«…Le conjoint du commerçant n’a la qualité de commerçant que s’il accomplit les actes visés
aux articles 3 et 4 ci-dessus, à titre de profession et séparément de ceux de l’autre conjoint ».

5) Distinguez incompatibilité, déchéance et interdiction.

6) Expliquez l’incidence du choix du régime matrimonial du commerçant sur son activité.

7) Quels sont les obligations du commerçant ?

8) Qu’est-ce qu’un RCCM ?

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9) Quelle est la valeur juridique et la portée de l’inscription au RCCM ?

10) Quelle est La valeur probante des livres de commerce ?

II – CAS PRATIQUE (DISCUSSION EN SÉANCE):

CAS 1 :

M. TIKTOK exploite un site internet de prestation de service, il est inscrit au RCCM et dispose
de matériels informatiques. Il est marié depuis un an avec une charmante secrétaire dénommée
Dézy DOKUI. Fou amoureux au moment du mariage, il n'a pas établi de contrat de mariage. Ils
ont acquis, son épouse et lui-même, un magnifique appartement à la Riviera Golf à Abidjan.
Mais ce merveilleux tableau connaît rapidement une zone d’ombre : l'entreprise de M. TIKTOK
se met à avoir des difficultés financières. Les créanciers perdent patience et M. TIKTOK se
demande si l'appartement peut être saisi.

Il vient vous voir. Éclairez-le.

CAS 2 :

ELPROFESSOR est professeur de son état. Affecté par l’État, il exerce dans un Lycée moderne
d’une petite ville difficile d’accès à cause du manque d’infrastructures routières. Cette ville
quasiment isolée n’a en son sein aucune librairie.

Pour venir en aide aux élèves et à leurs parents, ELPROFESSOR achète les ouvrages scolaires,
les cahiers, les stylos qu’il revend avec beaucoup de réussite.

L’exercice de cette activité a nécessité, la location, pour une année renouvelable, d’un local où
sont entreposés les ouvrages et autres fournitures et dont la devanture sert à les exposer à
l’intention des éventuels acheteurs.

Ce fonds est exploité sous l’enseigne «librairie OSECOURS».

Depuis 6 ans, ELPROFESSOR exerce cette activité qui lui rapporte beaucoup d’argent, mais le
directeur régional de l’enseignement secondaire ne voit pas d’un bon œil cette activité parallèle ;
c’est pourquoi ELPROFESSOR, non seulement, a préféré n’accomplir aucune formalité
administrative ou judiciaire dans ce sens, mais fait croire que c’est son épouse qui est l’initiatrice
de l’activité.

Pourquoi ELPROFESSOR se cache-t-il de ses supérieurs ?

Hélas, depuis quelques mois, ELPROFESSOR éprouve quelques difficultés. Son fournisseur, la
S.A.S « Grande librairie Eléphant » lui demande, livres de commerce à l’appui, le paiement
d’une créance relative à une livraison que, lui conteste énergiquement. Comment devra-t-il
justifier sa prétention ?

Il vient vous consulter. Rassurez-le.

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III-COMMENTAIRE DE L’ARTICLE 59 Alinéas 1 et 2 AUDCG (À RENDRE):

« Toute personne immatriculée au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier est présumée, sauf
preuve contraire, avoir la qualité de commerçant au sens du présent Acte uniforme.

Toutefois, cette présomption ne joue pas à l’égard des personnes physiques non-commerçantes dont
l’immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier résulte d’une disposition légale,
et des personnes morales qui ne sont pas réputées commerçantes du fait du présent Acte uniforme,
de l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt
économique ou d’une disposition légale particulière.».

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