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Master Spécialisé Economie Et Stratégies Des Institutions Financières
Master Spécialisé Economie Et Stratégies Des Institutions Financières
Master spécialisé
Economie et Stratégies des Institutions Financières
Mme. IDRISSI
SIDALI MOHAMMED
TAZI YOUNES
Section 1 : définition
Section 2 : historique
Section 3 : niveaux
Section 1 : approches
Section 2 : utilité
Section 3 : outils
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L
a gestion des Compétences est vive d'intérêt. Cette méthode permet
aux organisations de mettre au maximum les compétences des
collaborateurs à profit. Elle s'inspire du concept que le facteur clé de
la réussite de l'organisation repose sur les individus qui en font partie.
Ceci s'exprime de deux manières. D'une part, la gestion des compétences permet
à une organisation de traduire sa stratégie en langage de potentiel que doivent
posséder les individus. D'autre part, la gestion des compétences permet d'offrir
une harmonisation optimale entre les différents instruments de gestion du
personnel (recrutement et sélection, training et formation, évaluation et
rémunérations).
La notion de compétence est de plus en plus présente à la fois dans les
recherches scientifiques et dans la pratique des entreprises. Elle suscite un
nombre croissant d'observations et d'études dans les domaines de la gestion, de
la sociologie du travail, des sciences cognitives et de la linguistique notamment.
Néanmoins, il n'existe pas encore une " théorie de la compétence " reconnue par
tous.
La notion de compétence est également présente dans le concept d'organisation
qualifiante dont un des principaux corollaires est de gérer les compétences
individuelles des agents grâce à un processus de développement des
connaissances dont la finalité est l'accroissement des qualifications.
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A partir de l'analyse experte, les mêmes auteurs ont pu définir trois types de
compétences:
La compétence technique ou juridique: elle se manifeste lorsque le but prescrit
est connu à l'avance, qu'il s'agisse de se conformer à une convention
préalablement établie (ex. un officier d'état civil célébrant un mariage), ou
d'obtenir le résultat physique préalablement souhaité (ex: un électricien réparant
un circuit déficient).
La compétence tactique qui est celle dont le but est décrit au cours de l'activité
(ex: un débatteur politique dominant un débat agité et faisant valoir son point de
vue).
La compétence éthique ou esthétique, dont le but est post-décrit (ex: un peintre
ou un artiste interprétant une œuvre musicale: c'est le jugement du public a
posteriori qui définit la compétence).
Pour résumer ces points de vue, on peut dire que la compétence n'a pas de sens
en soi. Elle n'est pas un attribut de la personne. Elle ne prend sens que par
rapport à une réalité singulière du procès de travail.
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Motivation
Ce qui donne de l’énergie et pousse à agir, ce qui détermine les comportements
d’une personne. Quelles sont les sources de motivation ? peut-on agir sur elles
pour motiver ? Sont les deux questions qui se posent habituellement dans les
organisations de travail.
Résultat
Il concrétise les bonnes pratiques et réinterroge les autres facettes de la
compétence. Le résultat s’observe, se mesure par des indicateurs dans le cadre
de l’objectif, par standards de performance dans le cadre des activités du poste.
Contexte
C’est l’environnement dans lequel s’inscrit la compétence d’une personne et qui
aussi la façonne. Environnement interne à l’entreprise comme l’organisation du
travail, les procédures, les règlements, les types de management, de relations…
environnement externe comme le marché, la concurrence, la législation… cet
environnement exerce un impact sur la compétence dont il est indissociable….
Mais il ne peut être l’alibi permanent de compétences et de performances
insuffisantes.
Section 2 : Historique
Dans les années 80, un nouveau modèle d’organisation des relations humaines et
sociales a vu le jour dans plusieurs grandes entreprises et dans le monde
universitaire: le modèle de la compétence. Son objectif premier consistait à se
libérer du modèle du poste de travail qui s’était imposé dans les systèmes de
classification des années 70, mais qui se révélait trop limitatif en termes de
mobilité et de gestion du potentiel humain.
En effet, la société, et plus particulièrement le marché de l’emploi, sont
confrontés à quatre grandes problématiques pour lesquelles la notion de
compétence se présente comme une piste de réponse plutôt intéressante :
a- Le marché de l’emploi est moins sûr qu’avant. La crise fait rage et la menace
du chômage pèse sur les travailleurs. Il devient de moins en moins probable
qu’une même personne garde le même emploi tout au long de sa vie
professionnelle. « On assiste à un glissement de certitudes (la qualification,
l’emploi) vers des hypothèses (la compétence, l’employabilité) ».
b. la concurrence entre entreprises s’accroît et leurs attentes changent à l’égard
de leur personnel. Il doit être plus polyvalent pour que son employeur persiste
face aux autres. « L’adaptabilité, la mobilité et la flexibilité des hommes et des
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Ces approches présupposent que les connaissances sont déterminantes pour les
compétences. L’intérêt qu’on y porte a deux sources: historique et pratique :
Historique: la formation académique, largement théorique et cognitive, est
déterminante pour des métiers tels que les médecins, les ingénieurs, les
juristes, ... Seules les personnes ayant une telle formation peuvent exercer leur
métier.
Pratique: une telle approche est très aisée à transmettre (des cours ou des livres
sont suffisants) et à évaluer (les tests de connaissances sont faciles à mettre sur
pied et à utiliser). Leurs résultats ne prêtent guère à discussion et à
interprétation.
Cependant, s’il faut des connaissances importantes pour être médecin ou juriste,
l’exercice d’une activité professionnelle réclame de plus en plus, au fur et à
mesure que le niveau de connaissances de l’ensemble de la population
s’améliore, également des comportements adaptés: un bon médecin disposera de
méthodes, de tours de mains, et aura certainement aussi de l’écoute, un sens de
la communication, de l’intuition, un esprit synthétique, une aptitude à l’empathie
sans prendre sur lui les problèmes des autres, etc.
En conséquence, au vu de ces limites, des approches basées sur l’évaluation des
savoir-faire, puis des potentiels et des comportements se sont faites jour.
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De telles démarches cependant sont lourdes (leur durée est en général au moins
de 2 ans), et présentent le risque de devoir être mises à jour en permanence, ce
qui représente une charge fort lourde pour une organisation, et parfois un frein à
la mise en œuvre du changement. De plus, en périodes de restructurations, de
telles approches sont généralement condamnées en vertu de critères d’efficacité,
de retour sur investissements, etc. Enfin, les critères de succès identifiés peuvent
ne pas être déterminants, surtout dans des environnements changeants.
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L’évaluation des compétences des métiers respectivement des individus est donc
relativement simple. La méthode peut de ce fait être utilisée à une large échelle,
ce qui est précieux notamment pour la gestion de la mobilité interprofessionnelle
et intersectorielle en périodes de mutations structurelles. Des cartographies de
métiers, permettant d’identifier facilement, grâce à des programmes
informatiques multicritères, des proximités entre les métiers, et partant des
passerelles professionnelles, peuvent ainsi être établies.
C’est sur cette base que le collaborateur fera son auto-évaluation, et que son
supérieur pourra effectuer sa propre appréciation des compétences de son
collaborateur.
Les activités dans lesquelles un déficit de compétences est identifié sont alors
mises en relation avec les savoirs, savoirs faire et comportements nécessaires
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pour l’accomplissement de ces activités: c’est la matrice qui croise les activités
et les conditions pour leur bonne réalisation (savoirs, savoirs faire et
comportements).
On parlera ainsi de compétences pour la capacité à réaliser des activités, en
utilisant les savoirs, savoirs faire et comportements indispensables.
Si les compétences sont définies comme une capacité à l’action, il n’en demeure
pas moins qu’elles présupposent des connaissances, un savoir-faire, certains
comportements et des capacités intellectuelles et globales, qui constituent les
fondements de la compétence, mais pas la compétence elle-même.
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Pour l’organisation:
Pour le responsable:
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Pour le collaborateur:
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A part le travail (quantité / qualité), les résultats (atteints / non atteints), on peut
utiliser les critères suivants pour construire son questionnaire (ouvert ou fermé)
d’appréciation :
Planification, anticipation, Management des ressources humaines, Créativité,
esprit d’innovation, Esprit d’initiative et de décision, Aptitude à l’analyse, esprit
critique, Détermination, persévérance, Conscience de ses limites, Capacité à
travailler de façon autonome, Expression écrite, Expression orale, Sang-froid,
contrôle de l’émotivité, Tenue des engagements, respect des délais, Tenue des
engagements, respect des délais, Esprit d’équipe, Convivialité, relations dans le
travail, Convivialité, relations dans le travail, Assiduité, ponctualité, Gestion du
temps, Ethique professionnelle, Présentation (attitude physique, tenue).
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Cette prestation peut être suivie à l’initiative de l’entreprise (elle est alors
inscrite dans son plan de formation) ou du salarié (dans le cadre du congé de
bilan de compétences).
Les personnes chargées de réaliser les bilans de compétences sont soumises aux
dispositions pénales relatives au secret professionnel.
D- Le recrutement
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Son coût est faible ; les salariés connaissent bien l'entreprise et seront
rapidement opérationnels ; le recrutement interne permet de motiver le
personnel (par des espoirs de promotion), mais le choix des candidats est
souvent limité, et les promotions peuvent parfois entraîner des jalousies.
Le recrutement externe :
Par rencontre directe avec les candidats: forums organisés par des écoles
ou par des groupements d'entreprises.
Puis par un entretien des candidats retenus, éventuellement pour des tests
psychotechniques
Puis l'étude des adéquations entre les meilleurs candidats et leur futur
environnement.
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