Professional Documents
Culture Documents
Cours de Santé de La Reproduction
Cours de Santé de La Reproduction
LUBUMBASHI
PLAN DU COURS
CHAPITRE 0 : INTRODUCTION
2. 0 LA PUBERTE
2. 1 L’ADOLESCENCE ET LA SANTE DE LA REPRODUCTION
2. 2 LES GROSSESSES NON DESIREES
2. 3 LES AVORTEMENTS
2. 4 LES SOINS AUX FEMMES ENCEINTES PENDANT LA GROSSESSE (Voir CPN recentrée)
2. 5 LE TRAVAIL D’ACCOUCHEMENT
2. 6. LA PREVENTION DES INVALIDITES ET LES DECES MATERNELS
2. 7. LES SOINS EN POST-PARTUM
2. 9. LA STERILITE
2. 10. LA PREVENTION DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
2. 11. LE CANCER DU SEIN
2.12. CANCER DU COL DE L’UTERUS
2. 13. LE CANCER DE LA PROSTATE
2. 14. LA MENOPAUSE
2. 15. L’IMPUISSANCE SEXUELLE MASCULINE OU DYSFONCTION ERECTILE
2. 16. LE STATUT DE LA FEMME
2. 17. LES MUTILATIONS SEXUELLES
OBJECTIFS SPECIFIQUES
CIBLES
- futurs géniteurs (0-20 ans) : composés des enfants, garçons et filles qui
passent par des périodes particulières de leur croissance, notamment
l’adolescence.
- géniteurs actuels (20-55 ans) : les adultes femmes et hommes en période
de reproduction, constituant plus ou moins 40% de la population
- les personnes de 3ème âge (personnes âgées)
CHAPITRE 0 : INTRODUCTION
Une femme ne devrait pas perdre sa vie en donnant la vie pour des causes évitables, et un enfant
ne devrait pas non plus mourir en venant au monde ou pendant ses premières années de la vie
pour des causes évitables.
Une bonne santé physique et mentale passe nécessairement par une bonne gestion de la santé de
la reproduction qui est une source de la vie mais cependant, la santé de la reproduction est
préoccupante en République Démocratique du Congo malgré les efforts déployés, jusqu’à ce jour,
les indicateurs restent toujours alarmants.
1. SANTE DE LA REPRODUCTION
DEFINITION
Selon la conférence internationale sur la population et le développement (CIPD au Caire
1994), la santé de la reproduction est un état de bien-être général tant physique que
mental et social de la personne humaine pour tout ce qui concerne l’appareil génital, ses
fonctions et son fonctionnement et non pas seulement l’absence de maladies ou
d’infirmités.
Cela suppose qu’une personne peut mener une vie sexuelle satisfaisante en toute sécurité,
qu’elle est capable de procréer et libre de le faire aussi souvent ou aussi peu souvent
qu’elle le désire.
5. MORTALITE PERINATALE
C’est un décès survenant chez le nouveau-né de la 28ème semaine de la grossesse jusqu’au
7ème jour de vie.
6. MORTALITE NEONATALE
C’est un décès survenant chez les nouveaux nés pendant les 28 premiers jours de vie.
7. LES COMPOSANTES DE LA SANTE DE LA REPRODUCTION
Neuf (9) composantes ci-dessous ont été retenues lors de la même conférence tenue au
Caire à savoir :
1. Maternité à Moindre Risque (MMR) : Soins prénatals : accouchement sans risque,
soins essentiels en cas de complications obstétricales, soins aux nouveau-nés, soins
post-natals et allaitement maternel.
2. Information et service en matière de Planification Familiale(PF),
3. Prévention et Prise en charge de la stérilité et de disfonctionnements sexuels tant
chez l’homme que chez la femme.
4. Prévention et Prise en charge des complications de l’avortement.
5. Information des hommes en vue de leur implication dans la santé de la
reproduction et leur co-responsabilisation dans l’amélioration du rôle et du statut de
la femme.
6. Prévention et Prise en charge des infections génitales notamment les maladies
sexuellement transmissibles y compris des infections à VIH/SIDA.
7. Promotion d’un développement sexuel sain par l’encadrement des adolescents,
l’information et l’éducation concernant les rapports sexuels sans danger et
responsables durant toute la vie et du respect mutuel entre sexes.
8. Élimination des pratiques néfastes telles que la mutilation sexuelle féminine, le
mariage précoce, la violence au foyer et la violence sexuelle à l’encontre des
femmes.
9. Prise en charge des états non infectieux de l’appareil génital, tels que la fistule
génitale, le cancer du col de l’utérus, les complications des mutilations sexuelles
féminines et les problèmes de santé de la reproduction associés à la ménopause.
NB : la 5ème composante a été adaptée en tenant compte des réalités politiques et
socioculturelles de la RDC.
1. NAISSANCE (NOUVEAU-NES)
2.0. LA PUBERTE
DEFINITION
La puberté est un mot dérivé du latin « pubis », traduit en français comme « Pubère »,
c'est-à-dire «couvert des poils ».
C'est une période caractérisée par le développement des caractères sexuels secondaires, le
pic de la courbe de la croissance, un changement morphologique psycho-sexuel et moteur,
un accroissement de la force et par la survenue de la fécondité grâce à la maturation des
glandes endocrines sexuelles et de l’accroissement de leur sécrétion.
Dans les sociétés industrielles, en revanche, si le début de l'adolescence est pratiquement
contemporain du début de la puberté, on admet maintenant que l’adolescence se termine
en 20 et 23 ans chez la jeune fille, et entre 20 et 25 ans chez le jeune homme, la puberté
s'achève beaucoup plus tôt. La puberté est donc une période biologique caractérisée par une
évolution accélérée de différents processus naturels, sur les plans :
Quantitatif : stature, poids etc…
Qualitatif : modification de l'apparence, apparition des caractères sexuels
secondaires.
La puberté marque le début théorique de l'adolescence.
2.1. LES MODIFICATIONS PUBERTAIRES CHEZ LA FILLE ET CHEZ LE GARÇON
FILLE GARCON
- Apparition des poils sur certaines - apparition des poils sur certaines
parties du corps (pubis, aisselles) et parties du corps (pubis, aisselles, torse,
les poils pubiens forment un bas ventre, menton) et les poils
triangle à base supérieure pubiens forment un losange dont le
grand axe relie l’appendice xiphoïde au
pubis
- Mue de la voix qui devient fine ou - Mue de la voix qui devient grave ou
aiguë roque
- Elargissement du bassin, ce qui fait - Elargissement des épaules, ce qui fait
que la fille a la partie inférieure plus que le garçon a la partie supérieure
large que la partie supérieure et, la plus large que la partie inférieure et le
fille a des arrondis autour des garçon a des angles autour des épaules
épaules et hanches et des hanches
- Accentuation de la cambrure - accentuation de la cambrure lombaire
lombaire
- Développement des seins parfois - Augmentation de la masse musculaire
apparition de l’acné sur le visage et apparition de l’acné sur le visage
- Emotivité accrue, désir de - Peu émotif, désir de s’affirmer,
s’affirmer, - désir d’être propre et de paraître.
- désir d’être propre
Il faut noter qu’il y a certains troubles pubertaires comme la puberté précoce et la puberté
tardive, mais on peut aussi parler de l’Hirsutisme qui est l’apparition des poils à des endroits
inappropriés (Ex : la barbe chez une fille..) et l’hypertrichose qui est l’excès des poils à des
endroits appropriés.
2.5. LES STRATEGIES POUR PRENDRE EN CHARGE LES PROBLEMES DE SANTE DES JEUNES
ET D’ADOLESCENTS :
- Promotion des comportements à moindre risque en matière de santé
sexuelle et reproductive
- Prévention des grossesses précoces et non désirées et des avortements
clandestins
- La prévention du VIH/SIDA
- Prise en charge des grossesses des adolescentes
- Organisation des services des adolescents dans le système de santé
- Prévention des comportements à risque
- Prise en charge des adolescents victimes de violence sexuelle
- Promouvoir l’égalité des sexes
NB : Ayant une vie sexuelle, les adolescents doivent être traités avec courtoisie, respect et
éthique dans toute démarche visant à prendre en charge leurs problèmes de santé.
2.1. LA GROSSESSE NON DESIREE
Est une grossesse qui résulte d’un rapport sexuel pratiqué dans le but de ne pas aboutir à
une conception mais, plutôt pratiqué dans un but de se réjouir.
C’est donc une grossesse qui survient involontairement surtout en cas des violences
sexuelles ou d’abus sexuel.
Ces moyens englobent l’ensemble des soins de qualité qu’une femme enceinte reçoit au
cours de la grossesse en fonction de sa situation individuelle en vue d’assurer une issue
favorable pour elle-même et son futur nouveau-né.
La CPNR est une approche actualisée appelée « soins prénatals focalisés ou recentrés »,
différente de l’ancienne approche traditionnelle (CPN) par le fait qu’elle met l’accent sur :
la qualité des consultations plutôt que sur le nombre de visites (CPN réalisées avec
la CPN)
elle s’appuie plutôt aux interventions éprouvées et orientées selon un objectif. Ces
interventions sont appropriées à l’âge de la grossesse et visent les problèmes de
santé le plus dominant affectant les femmes enceintes et le nouveau-nés.
Toute femme enceinte doit donc bénéficier du paquet minimum d’intervention de CPN de
qualité au centre de santé lors de son suivi.
NB : Toute femme gravide doit être considérée comme à Haut-risque.
OBJECTIFS DE LA CPNR
- dépistage et prise en charge d’éventuelles pathologies (HTA gravidique,
anémie, paludisme, syphilis, infections urinaires ect….)
- dépistage et prise en charge des affections qui ont une influence sur la
grossesse et l’accouchement
- assurer une éducation sanitaire aux femmes enceintes
- promouvoir, maintenir et entretenir la santé physique et psychologique
de la gestante
- prévention systématique du tétanos maternel et fœtal, de l’anémie, de
la transmission materno-fœtale du VIH/SIDA du paludisme ect…
- élaboration du plan d’accouchement, conseil, préparation de
l’accouchement
- réduire le taux de la mortalité materno-infantile
- suivi de l’évolution de la grossesse.
RYTHME DES CONSULTATIONS PRENATALES
Il est recommandé de réaliser 4 consultations prénatales au cours d’une grossesse évoluant
normalement. Si la gestante ne se présente qu’à partir du sixième mois, s’efforcer de
réaliser au moins 2 consultations avant l’accouchement.
2. PREVENTION DE L’ANEMIE
En cas d’absence de l’anémie ou des signes cliniques ou biologiques, administrer :
- du fer et acide folique (supplémentation en fer et en acide folique 5 mois avant
l’accouchement et 3 mois après l’accouchement 1 comprimé par jour pendant 30
jours)
- En présence de l’anémie (clinique : pâleur cutanéomuqueuse, palpitation,
asthénie physique, etc…ou biologique : hémoglobine inférieur à 11 gr% au 1ère
trimestre et inférieur à 10.5 gr% au deuxième trimestre : traiter l’anémie selon la
recommandation de l’OMS.
L’INVOLUTION UTERINE :
- Au 1er jour : Le fond utérin remonte à travers de doigt au-dessus de
l’ombilic.
- Au 6ème jour : Le fond utérin est à mi-distance entre l’ombilic et la
symphyse pubienne
- Au 12ème jour : l’utérus redevient pelvien.
NB : Au bout de suite des couches, l’utérus reprend sa forme et son volume
d’avant la grossesse, le vagin et la vulve reprennent leur tonicité et leurs
aspects normaux.
ECOULEMENT DES LOCHIES : Les lochies (perte sanglante exo-utérine non
coagulée qui suit l’accouchement) et ces lochies sont formées des débris de
la caduque, les petits caillots venant de la plaie cavitaire, l’exsudation des
plaies cervicales et vaginales et les produits de sécrétion ou de
desquamation du col et du vagin.
Habituellement les lochies sont stériles et d’odeur fade, leur abondance
moyenne est de 1500 CC et diminuent progressivement depuis
l’accouchement jusqu’au tarissement.
Elles évoluent normalement comme suit :
- sanguinolentes : le 2ème et le 3ème jour
- séro-sanguinolentes : le 4ème et 8ème jour
- séreuses à partir du 9ème jour et tarissent au 15ème jour
1. DEFINITION
Selon l’OMS, la planification familiale est un ensemble des moyens permettant aux
populations d’atteindre le nombre souhaité d’enfants et déterminer quel sera
l’espacement des naissances.
2. IMPORTANCE
Elle aide aux couples à :
- éviter les grossesses non désirées
- espacement des naissances
- réduction de la propagation des maladies sexuellement transmissibles
- diminuer la morbidité et mortalité liées aux grossesses non désirées
santé)
- Fait des
économies ou
améliore le
revenu familial
- Lui permet
d’équilibre la
famille
- Population en bonne santé - Augmente la - Evite des
- Réduction des cas de maladies productivité. phénomènes
- Réduction des taux de mortalité - production agricole sociaux comme
maternelle et infantile croissante « enfants de la
- Réduction de taux de mortalité rue »
Pour la maternelle et infantile - Tout le monde
communauté/ - Prévention des grossesses à participe à la vie
pays/société risque sociale et
- Réduction des avortements culturelle.
provoqués - Il existe une
solidarité entre
les membres de
la communauté
- Diminution de la
délinquance
juvénile
- Diminution de
l’exode rural.
Selon les recommandations de l’OMS, tous ces avantages ci-dessus sont conséquents à condition :
- intervalle d’au moins 2 ans et 5 ans entre les naissances et la prochaine grossesse
- première grossesse ait lieu après au moins l’âge de 18 ans pour une jeune fille
- délai d’au moins 6 mois après un avortement avant une grossesse.
5. LES OBSTACLES DE LA PLANIFICATION FAMILIALE
LES OBSTACLES LIES A L’ACCESSIBILITE LES OBSTACLES LIES A L’ACCEPTABILITE
- Faible couverture sanitaire - mauvaise connaissance de la P.F
- faible disponibilité quotidienne des - confusion entre l’utilisation des méthodes
services de P.F contraceptives et le vagabondage sexuel
- rupture fréquentes de stock en ou le risque de prostitution
contraceptifs - mauvaise interprétation des concepts
- faible adhésion de certains agents de religieux par rapport à la P.F (opposition
santé des maris
- désir d’enfants par la femme et la famille
- mauvaise appréciation de la P.F pour
certaines populations cible (adolescents)
- les rumeurs néfastes pour la P.F et surtout
pour certaines méthodes.
6. LE COUNSELING
DEFINITION
C’est un procédé dans lequel le prestataire aide le client (e) à exprime ses besoins ou
problèmes, à identifier les options possibles et à prendre une décision libre et éclairée en
matière de planning familial.
C’est donc une technique de communication interpersonnelle en planning familial.
BUTS DU COUNSELING
Le counseling permet de :
- établir une relation de confiance
- inclure le partenaire masculin avec la permission de la cliente
- aider la cliente (ou le couple) à tenir compte de ses propres besoins en
choisissant une méthode
- aider le (la) client (e) ou le couple à faire un choix informé et volontaire à
propos de la fécondité et de la conception
- aider le (la) client (e) à utiliser correctement les méthodes contraceptives
- renforcer la satisfaction du client
- augmenter le taux d’utilisation et de continuité des méthodes contraceptives.
LES PRINCIPES DU COUNSELING
Le counseling est efficace si les principes ci-dessous sont respectés :
- centré sur le besoin du client (la femme doit faire librement son choix de la
méthode à utiliser par lui ou le couple)
- respect de la confidentialité et de l’intimité
- interactif
- spécifique à chaque client (le prestataire aide le couple ou la femme à choisir la
méthode qui lui convient)
- les prestataires doivent tenir compte des besoins spécifiques spéciaux et
adapter le counseling aux situations particulières :
des jeunes,
femmes d’un certain âge
femmes qui viennent de subir un avortement
femmes ou personnes vivant avec VIH/SIDA
6.1. LES TYPES DE COUNSELING DE PLANIFICATION FAMILIALE
A. LE COUNSELING GENERAL
- Approprié quand les clients sont plus à l’aise dans une situation de groupe ou
quand un counseling individuel n’est pas possible
- Accueillir les clients d’une manière amicale
- Présenter les bénéfices de la planification familiale
- Susciter et discuter des rumeurs et des craintes concernant la planification
familiale
- Discuter des méthodes de planification familiale et encourager les questions et
la discussion de groupe
- Discuter sur la manière d’obtenir des méthodes appropriées
NB : l’efficacité d’un counseling en P.F nécessite 3 éléments de la part du prestataire à
savoir :
1. des solides aptitudes en communication du prestataire pour mettre à l’aise le
client, l’encourager à exprimer ses besoins en matières de santé de la
reproduction et l’aider à faire un choix éclairé
2. la maitrise des informations essentielles sur les méthodes contraceptives
3. la maitrise des différentes étapes du counseling en P.F
D. LE CHOIX INFORME
C’est une partie intégrante du procédé de counseling et, signifie qu’un client, a le droit de
choisir n’importe quelle méthode de planification familiale qu’il/qu’elle désire, choix basé
sur une compréhension claire des bénéfices et des risques de toutes les méthodes
disponibles, incluant l’option de ne pas choisir ou de ne pas adopter une méthode précise.
Pour faire un choix réellement informé, le client a besoin de connaître:
- L’éventail de toutes les méthodes disponibles (ce qui suppose qu’une variété de
méthodes qui sont actuellement disponibles, ou qu’un effort est fait dans ce sens)
- Les avantages/désavantages de chaque méthode
- Les effets secondaires possibles/complications
- Les précautions à prendre, basées sur son histoire médicale
- Les informations sur les risques de n’utiliser aucune méthode, tels les risques
associés à la grossesse/accouchement contre les risques associés avec l’utilisation
de contraceptifs
- Comment utiliser la méthode choisie sûrement et efficacement.
E. LE CONSENTEMENT INFORME
1. Implique qu’un client a été complètement conseillé sur toutes les composantes
décrites dans la section du choix informé, et que se basant sur ces informations, il a
librement et volontairement accepté à utiliser la méthode qu’il a choisie.
2. Le consentement informé est particulièrement important quand un client choisit
volontairement la contraception chirurgicale ou n’importe quelle autre méthode
pouvant avoir de sérieuses complications pour un client particulier (Ex : une femme
de plus de 35 ans qui fume et qui veut utiliser le COC).
F. LES CONCEPTS CLES
PENDANT LE COUNSELING
Exemple : en cas de counseling « Evaluation du risque d’infection »
Les étapes ci-dessous énumérées constituent la démarche du counseling, qui correspond à
l’acronyme BERCER
1ère ETAPE: BIENVENUE
Le perle noir permet de connaitre le sens dans lequel on doit déplacer l’anneau et aussi
permet d’ouvrir le collier pour changer l’anneau.
MECANISME D’ACTION
Il s’agit d’éviter les grossesses non désirées ou non planifiées en évitant ou en s’abstenant
de rapports sexuels non protégés pendant les jours considérés comme fertiles, pour cela, il
faut :
- identifier les jours 8 à 19 du cycle comme fertiles
- utiliser un collier de perles multi colorées pour aider la femme à
identifier sa période féconde en s’abstenant des rapports sexuels non
protégés
CRITERES D’ELIGIBILITE
- femmes ayant un cycle compris entre 26 et 32 jours
- le couple qui peut éviter les rapports sexuels non protégés du 8 ème au
19ème jour du cycle
- couple qui ne court pas le risque de contacter une IST*
AVANTAGES ET INCONVENIENTS
A. Avantages :
- méthode simple, naturelle et efficace
- peu couteuse
- permet à la femme de connaître son cycle menstruel
B. inconvénients :
- ne protège pas contre les IST
- demande d’éviter les rapports sexuels non protégés pendant la période
féconde
PREALABLES
Déterminer :
- la durée du cycle : la cliente a-t-elle un cycle de 26 à 32 jours ?
- la cliente a-t-elle la capacité d’éviter les rapports sexuels pendant la période
féconde ?
- si la femme connaît sa DDR, elle peut commencer immédiatement la méthode
- si elle ne connaît pas sa DDR, elle commence la méthode du collier dès le 1ère
jour de ses prochaines menstrues en utilisant entre temps les condoms ou
l’abstinence
TECHNIQUE
- mettre l’anneau sur la perle rouge le 1ère jour des menstrues
- marquer ce jour sur son calendrier
- déplacer l’anneau sur la perle suivante le lendemain en suivant le sens de la
flèche sur le cylindre
- continuer à déplacer l’anneau chaque jour d’une perle à une autre même
pendant les menstrues (toujours dans le sens de la flèche).
- remettre l’anneau sur la perle rouge le 1ère jour des règles prochaines et
commencer un nouveau cycle (sauter les perles marrons s’ils en reste)
- lorsque l’anneau se trouve sur l’une des perles blanches, abstenez-vous de
rapports sexuels ou utilisez les condoms car, il y a risque de tomber enceinte.
- lors que l’anneau est sur l’une des perles marron, vous pouvez voir des rapports
sexuels non protégés car, il n’y a aucun risque de tomber enceinte
- lorsque vous voyez les règles avant que l’anneau ne soit sur la perle marron
foncée, vos règles seront considérées comme venues trop tôt (synonyme d’un
cycle court)
- lorsque vous ne voyez pas vos règles le lendemain après avoir déplacé l’anneau
sur la dernière perle marron, vos règles viendront tard (synonyme d’un cycle
long)
NB :
- dans les deux cas (cycle court et long) il faut revenir vite voir le prestataire
- lorsque vous oubliez de déplacer l’anneau noir, vérifier votre calendrier et
comptez jusqu’à la date du jour et, vous déplacez l’anneau jusqu’à la perle
correspondante.
QUE DEVRAIT FAIRE LE PRESTATAIRE ?
- revoir le calendrier de la cliente et voir si, pendant l’année, la cliente avait des
cycles menstruels de moins de 26 jours ou de plus de 32 jours
- voir combien de cycles ont duré moins de 26 jours ou plus de 32 jours
Si elle n’a eu aucun cycle court ou long, elle peut continuer à utiliser la méthode, au cas
contraire, si elle a eu deux cycles longs, ou plus ou deux cycles courts ou plus, elle devra
utiliser une autre méthode car, cette méthode risque de ne pas être efficace pour elle et
donc, risque de tomber enceinte.
INSTRUCTIONS ET TECHNIQUE
- garder le thermomètre près du lit
- avant de le placer, le secouer pour abaisser le niveau de mercure au-dessous de
35°C
- prendre la température au réveil avant de poser ses pieds sous le sol tous les
jours (placer le thermomètre dans la cavité rectale ou vaginale) et marquer
chaque fois le résultat obtenu sur la feuille de température
C. METHODE DE LA GLAIRE CERVICALE
Cette méthode renseigne sur la sécrétion de la glaire cervicale qui est considérée comme le pont
pour les spermatozoïdes pour atteindre les trompes de Fallope afin de féconder l’ovule.
Quarante-huit heures avant la phase ovulatoire, la glaire cervicale est secrétée en
abondance d’où, la femme sent une sensation de l’humidité dans la cavité vaginale liée à
cette abondance de la glaire cervicale.
Noter que l’aspect d’une bonne glaire cervicale est ; claire comme l’eau de roche,
abondante, filante et transparente et sans odeur.
INSTRUCTIONS ET TECHNIQUE
- Se palper les organes génitaux afin d’identifier les secrétions (la femme sent une
sensation d’humidité dans le vagin)
- noter régulièrement l’aspect de la glaire cervicale.
D. METHODE DE MAMA
C’est donc une méthode qui repose sur l’allaitement maternel exclusif pendant les 6
premiers mois du post-partum.
MECANISME D’ACTION
La tétée stimule le mamelon et cette stimulation envoie un signal au cerveau de la mère
qui perturbe la production hormonal
Elle agit par l’induction de la sécrétion en abondance de la prolactine par les tétées qui
bloque le pic de FSH-LH et, partant de l’ovulation.
CONDITIONS POUR UNE BONNE EFFICACITE DE LA MAMA
- absence de retour des couches (aménorrhée)
- femme dans les 6 premiers mois post-partum
- allaitement fréquent (à la demande aussi bien le jour que la nuit) au moins 8
à 12 fois tétées par 24 heures.
AVANTAGES
1. pour la mère :
- protège contre une grossesse non désirée
- efficace à 98%
- renforcement de l’affection entre la mère et son enfant
- diminue le saignement post-partum réduisant ainsi le risque d’anémie
2. pour l’enfant :
- immunisation et protection passive contre les maladies infectieuses
- meilleure source de nutrition
- assure un meilleur développement psychomoteur
- renforcement de l’affection entre la mère et son enfant
LIMITES
- ne protège pas contre les IST/VIH/SIDA
- protection contraceptive à court terme
- contraignante (demande une disponibilité maternelle permanente)
- demande des tétées fréquentes à la demande nuit et jour
CRITERE D’ELIGIBILITE
- femme qui pratique un allaitement complet ou quasi complet
- femme qui n’a pas encore eu le retour de couches
- femme qui a moins de 6 mois en post-partum
MODE D’EMPLOI
- demander à la femme d’allaiter son enfant plu souvent et plus longtemps
possible le jour comme la nuit
- donner les 2 seins à chaque tétée
- montrer à la femme comment allaiter son enfant (position, attitude, regard
etc…)
SUIVI
- durant les 4 premiers mois : suivre le calendrier de pesée et de vaccination
du bébé pour s’assurer du respect des conditions d’efficacité de l’allaitement
- à partir du 5ème mois : conseiller la poursuite de l’allaitement et aider à faire
le choix d’une autre méthode.
E. LA POLYGAMIE
C’est l’effet qu’un homme, a plusieurs femmes à la fois, ce qui lui permet de changer de
femme pour les rapports sexuels pendant la période de fécondation.
AVANTAGES
- méthode naturelle nécessitant aucun apprentissage particulier, hormis la
maîtrise du cycle de la femme.
DESAVANTAGES
- déséquilibrage du foyer
- favorise l’infidélité
F. SEPARATION DE LIT
C’est une méthode qui veut que, le mari et la femme dorment sur les lits différents.
AVANTAGES
- plus efficace et efficient
DESAVANTAGES
- difficile à réaliser dans notre milieu du fait de la culture bantoue
- peut favoriser l’infidélité
G. COIT INTERROMPU
C’est le retrait de la verge hors du vagin avant l’éjaculation lors des rapports sexuels
AVANTAGES
- praticable à toute circonstance
DESAVANTAGES
- peut-être frustrant pour les deux partenaires car, le retrait se fait avant
l‘orgasme
- déconseillé aux éjaculateurs précoces et aux femmes anxieuses
- inacceptables pour certaines églises
- difficile à réaliser par certains hommes.
CRITERES D’ELIGIBILITE
- femme non allaitante et allaitante à partir du 6ème mois post-partum
- femme ayant d’antécédents de kyste ovarien fonctionnel bénin et celle avec
antécédents familiaux de cancer de l’ovaire
- Une femme qui a des graves symptômes du cycle menstruel et celle ayant
des cycles menstruels irréguliers
CONTRE-INDICATIONS
- femme enceinte ou gravide, celle qui fume et qui a plus de 35 ans ;
- Femme qui allaite avant six semaines post-partum ;
- Femmes ayant des antécédents des maladies cardio-vasculaires ;
- Saignements vaginaux inexpliqués avant évaluation
- Cancer actuel et passé et Hépatite virale évolutive ainsi que cirrhose et
tumeur du foie ;
- Interactions médicamenteuses : médicaments agissant sur les enzymes du
foie (Rifampicine, griséofulvine, phénytoine, carbamézepine, barbituriques)
MODE D’ADMINISTRATION
- La prise doit débuter entre le 1ère et le 5ème jour des règles
- au-delà de 5 jours après les règles, si la femme n’est pas enceinte : s’abstenir
de rapports sexuels ou avoir recours à une méthode barrière pendant les 7
jours qui suivent.
- La prise doit être quotidienne et à la même heure, même en absence de
rapport sexuels
- pour les plaquettes de 21 comprimés, observer un arrêt de 7 jours avant la
prise de la plaquette suivante
- pour les plaquettes de 28 comprimés, l’arrêt n’est pas observé : la prise est
continue. les 7 derniers comprimés contiennent du fer uniquement.
Ovostat. 0,05mg 1 mg
Norquest. 0,05 mg 1 mg
CRITERES D’ELIGIBILITE
- Femmes qui viennent de s’accoucher avant 6 semaines post-partum
- femmes allaitantes de 6 semaines à inférieur à 6 mois post-partum
- Femmes souffrant d’effets secondaires liés à l’œstrogène des COC ;
- Femmes souffrant d’hypertension et qui fument
- femme en âge de procréer
- femmes en post-partum
- femmes infectées par le VIH sous ARV ou non
- Femmes âgées de plus de 35 ans, qui fument et qui veulent utiliser une
méthode orale ;
- Femmes souffrant d’anémie falciforme.
- 2 jours ou plus - prendre la pilule oubliée aussi vite dès que possible
- prendre ce qu’elle doit prendre le jour même
- la femme prendra 2 pilules le même jour ou 2 pilules
en même temps
- utiliser une méthode d’appoint pendant les 7 jours
suivants
- si la femme a eu des rapports sexuel les 5 derniers
jours, envisager le PCU
INSTRUCTIONS :
En cas de vomissement ou diarrhée dans les 30 minutes qui suivent la prise, prendre une
autre pilule ou utiliser une méthode de barrière en cas de rapports sexuels non protégés
dans les 48 heures tout en continuant la prise régulière quotidienne de la pilule.
Continuer la prise même en l’absence de rapports sexuels
NB : la cliente peut utiliser les pilules progestatives même au-delà de 6 mois après
l’accouchement.
SUIVI :
visite initial : donner 6 plaquettes et donner rendez-vous dans les 6 mois et demander à la
cliente de revenir si elle a des problèmes ou effets indésirable
NOMENCLATURE DOSAGE
Ovrette 0,075mg
Exluton 0,50mg
Mucroluton 0,03mg
MECANISMES D’ACTION
INDICATIONS
- viol/inceste
- rupture, glissage ou utilisation incorrecte des préservatifs
- expulsion d’un DIU
- échec d’un coït interrompu
- oubli de prendre sa pilule
- lorsqu’on a choisi de faire des rapports sexuels non protégés
- au cas où l’état mental de la mère ne permet pas l’encadrement de la
grossesse ni la croissance de l’enfant.
CONTRE-INDICATIONS
- Les femmes enceintes ou que l’on suspecte d’être enceintes.
INSTRUCTIONS D’UTILISATION COMME CONTRACEPTION D’URGENCE
Préférablement:
CARACTERISTIQUES
CRITERES D’ELIGIBILITE
Pratiquement, toutes les femmes peuvent les utiliser sans risques et efficacement
notamment :
- qui n’ont pas d’enfants
- à n’importe quel âge y compris les adolescentes et les femmes de plus de 40
ans
- qui viennent d’avoir un avortement ou une fausse couche
- qui fument la cigarette
- qui allaitent (peuvent commencer dès 6 semaines après accouchement)
- qui sont infectées par le VIH SOUS ARV ou non.
MODES D’ADMINISTRATION
A ses règles ou a arrêté d’utiliser L’injection doit être faite entre le 1ère et le 7ème
une méthode hormonal jour du cycle et à tout moment si elle commence
dans les 7 jours qui suivent le début de ses règles
ADMINISTRATION
Préparation du matériel :
- disposer d’une dose d’injection DMPA ou Noristérat avec une seringue et
une aiguille
- DMPA-IM 150 mg avec une seringue de 2 ml et une aiguille
- DMPA-SC 104 mg avec une seringue Uniject pré-remplie
- vérifier la date de péremption
Se préparer :
- se laver les mains à l’eau et au savon
- si site d’injection sale, le laver à l’eau savonneuse (si nécessaire)
- il n’est pas du tout obligatoire ou nécessaire de nettoyer le site avec un
antiseptique.
TECHNIQUE D’INJECTION
- secouer doucement le flacon si Depo provera) et n’est secouer si
noristérat (Sayana Press)
- si le flacon est froid, le réchauffer entre les mains avant d’injecter
- aspirer er remplir la seringue en perçant le bouchon d’un flacon/ ampoule
avec la seringue stérile
- injecter en IM (du site choisi) pour Depo provera et en SC pour Sayana
Press
- s’assurer que le produit a été totalement administré
- ne pas masser le site d’injection.
Cas du DMPA-SC 104 mg (SAYANA PRESS)
- nettoyer le site d’injection
- ouvrir le sachet et mélanger la solution
- activer l’Uniject : maintenir l’Uniject par le porte-aiguille
- orienter l’Uniject vers le haut lors de l’activation afin d’éviter des
écoulements
- enfoncer fermement le capuchon de l’aiguille dans le porte-aiguilles
- si l’espace n’est pas complètement fermé, vous ne pourrez pas presser le
réservoir pendant l’injection
- enlever le capuchon de l’aiguille
- presser doucement la peau au point d’injection
- insérer directement dans la peau par un angle orienté vers le bas pour
éviter d’injecter de l’air
- insérer l’aiguille au niveau du site choisi et presser le réservoir lentement
D. LES IMPLANTS
DEFINITION
Les implants sont une méthode contraceptive composée de capsule en plastique, Fines
et Flexibles remplies de progestatifs insérés sous la peau à travers une petite incision à
la partie interne du bras.
TYPES D’IMPLANTS
On distingue 3 types d’implants savoir :
- Norplant ou levonoplan (implant à 6 bâtonnets)
- Implanon NXT (implant à 1 capsule d’étonogestrel)
- Jadelle (implant à 2 bâtonnets de Lévonogestrel)
PRESENTATION D’IMPLANTS
2. Norplant: Une méthode contraceptive utilisant un progestatif diffusé
lentement à travers 6 capsules insérées sous la peau du bras avec une durée
d’action de 5 à 7 ans.
3. Implanon : Une méthode contraceptive utilisant un progestatif diffusé
lentement à travers 1 bâtonnet inséré sous la peau du bras avec une durée
d’action de 3 à 4 ans.
4. Jadelle: Une méthode contraceptive utilisant un progestatif diffusé
lentement à travers 2 bâtonnets insérés sous la peau du bras avec une durée
d’action de 3 à 5 ans.
COMPOSITION
1. Norplant est composé de lévonogestrel 36 mg 2 capsules
2. Implanon NXT est composé d’éthonogestrel 68 mg avec 1 capsule
3. Jadelle est composé de lévonogestrel 75 mg avec 2 capsules.
MECANISME D’ACTION
- Empêche l’ovulation
- Epaissit la glaire cervicale qui ralentit la progression des spermatozoïdes
- Atrophie de l’endomètre qui devient impropre à la nidation
DUREE D’ACTION DES IMPLANTS
- Norplant ou Levonogestrel : 3 à 5 ans
- Impmplano NXT : 3 ans
- Jadelle : 3 à 5 ans
AVANTAGES
- très efficace à 99.9%
- retour de la fertilité après le retrait de l’implant
- Longue durée d’action,
- Réversibles avec retour immédiat de la fertilité,
- Peuvent être insérés immédiatement après accouchement
- N’altèrent pas la qualité et la quantité du lait maternel
INCONVENIENTS
- Nécessite un prestataire de service formé pour l’insertion et le retrait
- N’offre aucune protection contre les IST/Vain de poids
- Peut occasionner une légère douleur au site d’insertion
- ne protègent pas contre les IST/VIH/SIDA
EFFETS SECONDAIRES
- Troubles des règles (saignement léger, aménorrhée, règles prolongées)
- gain de poids ou perte de poids
- céphalées.
- si elle est se trouve à plus de 7 jours après le début de ses règles (à plus de
5 jours pour l’implanon NXT), elle peut insérer l’implant à n’importe quel
moment si elle est sure de n’est pas être enceinte mais, elle aura besoin
d’une méthode d’appoint pendant les 7 premiers jours après l’insertion.
- si elle utilisait une m2thode hormonale correctement et régulièrement, et
est certaine qu’elle n’est pas enceinte, on peut lui insérer l’implant
immédiatement sans faire recours aux méthodes d’appoints
PERIODES D’INSERTION
Dans le post-partum
Femme qui vient d’accoucher et celle qui allaite au sein :
- de 6 semaines à inférieur à 6 mois après accouchement
- ≥ 6 mois après accouchement
- si MAMA :
si allaitement partiel : l’insertion se fera 6 semaine après accouchement
si la femme n’allaite pas et se trouve à plus de 4 semaines après
l’accouchement.
Dans le post-abortum
dans les 7 jours qui suivent un avortement du 1ère et 2ème trimestre, pas la
peine d’utiliser une méthode d’appoint
au-delà de 7 jours après un avortement du 1ère ou 2ème trimestre
LES INDICATIONS
femmes en âge de procréer et de toutes parités y compris les nullipares
femmes de tout âge y compris les adolescentes et celles de plus de 40ans
femmes souhaitant utiliser une méthode très efficace à longue durée
femme allaitant et celle en post-partum n’allaitant pas et celle en post-
abortum
femme avec varices et celles infectées par le VIH/SIDA sous ARV ou non
CONTRE-INDICATIONS
- femmes avec cancer du sein et celui du col utérin
- femmes souffrant des maladies hépatiques ou ave ictère
- femmes souffrant des maladies rhumatismales
- femmes avec saignement inhabituels en dehors de règles après un
rapport sexuel
EFFETS SECONDAIRES
aménorrhée, maux de tête, nausée, douleurs abdominales, Acnés,
vertige, tension mammaire, nervosité type saute d’humeur et prise de
poids.
infection sur le site d’insertion (liée à une mauvaise technique utilisée ou
mal propreté de la cliente)
INSTRUCTIONS A DONNER APRES INSERTION
- ne pas mouiller le pansement
- refaire le pansement au 3ème jour et demander à la cliente de l’enlever au
5ème jour
- éviter de soulever les objets lourds avec le bras portant l’implant au
1èrejour
- peut reprendre les activités sexuelles moins de 24 heures après
l’insertion
SIGNES D’ALARMES
- vive douleurs au bas-ventre
- pus ou saignement au site d’insertion
- expulsion d’une ou des capsules
- maux de tête sévère ou trouble de la vision
SUIVI DE LA CLIENTE
- 1 mois après insertion puis 6 mois après et afin chaque année
TECHNIQUE D’INSERTION
MATERIEL :
- Plateau stérile, Champ stérile
- Implants, seringues 5 ml (2), Gants stériles
- Anesthésique locale (xylocaïne 1% ou 2% sans adrénaline)
- Bistouri
- Compresses stériles
- Trocart
- Ciseaux
- Eventail + marker
- Désinfectant
- Godet stérile
- Bassin réniforme ou poubelle
- Sparadrap/bande
- Soutien du bras
- Eau propre, savon et essuie-main
TECHNIQUE
A. PREPARATION
- Demander si la cliente est allergique à l’anesthésique
- Vérifier que tout le matériel est apprêté et stérile
- Aider la cliente à laver soigneusement son bras et sa main avec de l’eau
et du savon et à se mettre sur la table
- Mettre un linge sec et propre sous le bras de la cliente (soutien du bras)
- Déterminer l’endroit de l’insertion en mesurant 6 à 8 cm au-dessus du pli
du coude
- Marquer des points sur les bras pour l’insertion et dessiner les ponts à
l’aide de l’éventail
- Ouvrir les emballages stériles des instruments et de l’implant et le
déposer sur le champ stérile
INSERTION
- Se laver les mains avec de l’eau propre et du savon et les essuyer
- Mettre les gants stériles
- Séparer les capsules ou bâtonnets des implants
- Désinfecter le site d’insertion en badigeonnant avec une solution
antiseptique allant vers l’extérieur en mouvements circulaires sur 8 à 13
cm et laisser sécher à l’air libre
- Placer le champ fenêtré stérile sur le bras
- Injecter un anesthésique local juste sous la peau à l’endroit de l’incision
- Avancer l’aiguille d’environ 4 cm sur les lignes de l’éventail et injecter 1
ml d’anesthésique local tout au long de la ligne (NB : utiliser les lignes 1,
3, 5 pour le Norplant)
- Masser doucement pour disperser l’anesthésique et vérifier s’il y a
anesthésie
- Faire une incision superficielle de 2 mm avec le bistouri juste sous la
peau
- Insérer le trocart à angle faible en soulevant la peau et en suivant les
lignes de l’éventail jusqu’à la marque (1) près de la garde du trocart
- Charger la première capsule dans le trocart et la pousser doucement vers
le bouton du trocart à l’aide d’un mandrin jusqu’à ce qu’on sente une
résistance
MECANISME D’ACTION
DIU AU CUIVRE
induit une réponse du type corps étranger avec réaction inflammatoire associée
à l’action gamétotoxique du cuivre. il agit sur l’utérus (l’endomètre, myomètre,
glaire cervicale et sur les trompes de Fallope)
- sur l’endomètre : il enchaine un traumatisme local responsable d’une
réaction inflammatoire qui réalise une véritable barrière
- sur l’utérus : du fait de la présence des ions cuivre qui ont une action
gametotoxique, elle devient hostile aux blastocyste et aux
spermatozoïdes
- sur la glaire cervicale : rend hostile la glaire à l’ascension des
spermatozoïdes.
BREF : le stérilet ou DIU en cuivre perturbe essentiellement l’implantation de l’œuf en
altérant les fluides tubaires et utérins en perturbant ainsi la survie des gamètes ainsi
que le mécanisme de fécondation.
DIU PROGESTATIF
le progestatif entraine une atrophie de l’endomètre le rendant impropre à la
nidation. le passage du progestatif dans la circulation supprime l’ovulation dans
25% de cas de cycle modifie ainsi la glaire cervicale devenant l’obstacle 0
l’ascension des spermatozoïdes
INDICATIONS
- En âge de procréer qui désire une méthode contraceptive très efficace
- femme allaitante
- femme âgée plus de 35 ans
- femme non éligible aux autres contraceptifs oraux
- Contre indiqué relativement aux hormones
CONTRE-INDICATIONS
- Les IST actuelles
- Ecoulement vaginal purulent actuels (infections génitales hautes ou
IST)
- Saignements vaginaux inexpliqués et non investigués
- Malformation utérine
- cancer du col et de l’endomètre
- Post- abortum septique et post -partum de 48 heures à 6 semaines
TABLEAU RECAPITULATIF DES AVANTAGES, INCONVENIENTS ET EFFETS SECONDAIRES
DU DIU-TCu-380A
Avantages Inconvénients Effet secondaires
- efficace à 99.7% - ne protège pas contre les - règles abondantes et
- action immédiate IST/VIH/SIDA longues dans les 3
et prolongée (10- - exige un personnel premiers mois qui suivent
13 ans) qualifié pour sa pose ou la pose
- n’interfère pas son retrait - crampes et douleurs
avec les rapports - la cliente ne peut décider pendant les règles
sexuels de l’arrêt d’elle-même - perforation de la paroi
- n’affecte pas la - ça peut être expulsé de utérine si insertion mal
lactation (lait lui-même sans que la faite
maternel) cliente ne s’en rende - rare : inflammation
- peut-être retiré à compte pelvienne peut se
tout moment - le fil peut gêner pendant présenter si la femme a
- très peu d’effets les rapports sexuels une infection à chlamydia
secondaires et ou gonorrhée au moment
très peu couteux de la pose ou en présence
du DIU
- grossesse ectopique
- adhérence du DIU
- syncope pendant
l’insertion
SIGNES D’ALARME
- Saignement anormal : abondant, spotting, caillots
- Absence des règles
- Retard des règles
- Douleur ; dyspareunie
- Fièvre : frissons ou malaise général
- Disparition de fils
- Cassure des fils
- Saignements abondants
- Ecoulement vaginal après quelques semaines de pose de DIU
- Expulsion du fil
MODE D’EMPLOI
- Insertion dans l’utérus à l’aide d’un applicateur ou inséreur
RETRAIT DU DIU
RAISONS POSSIBLES D’UN RETRAIT
Les agents ne doivent pas imposer le refus ou un délai quand la cliente demande le
retrait de DlU, que ce soit pour des raisons personnelles.
les effets secondaires y compris les douleurs amènent la cliente à vouloir retirer
son DIU
une raison médicale :
- Salpingite aiguë ou endométrite
- Expulsion partielle du DIU
- La cliente est exposée aux IST
- Tumeur maligne de l’endomètre ou du col de l’utérus
- Saignement anormal très abondant avec anémie remarquée
- Évidence d’une anémie marquée
- Femme ménopausée (au moins un an après ses dernières règles)
- Maladies inflammatoires pelviennes connues ou suspectées
- Douleurs intenses
Désir exprimé d’avoir une grossesse
TECHNIQUE DE RETRAIT
MATERIELS :
- Gants stériles
- Spéculum
- Pince porte tampon ou pince sans dents
- Godet
- Désinfectant
- Compresses stériles
- Garniture stérile.
SEQUENCES DE LA TECHNIQUE DE RETRAIT
- Rassurez—vous du modèle de DIU que la femme porte et de sa durée
dans l’utérus et même du moment de l’insertion ;
- Rassembler le matériel
- Laver les mains
Le DIU dans l’utérus a expiré de sa durée d’efficacité (DIU au Cu et le DIU libérateur
d’hormone) :
- Porter les gants stériles
- Désinfecter la vulve
- Placer le spéculum selon la technique jusqu’à visualiser le col et fixer le
spéculum en place
- Désinfecter le canal vaginal et le col
- A l’aide de la pince, tenez les deux fils le plus proches du col
- Tire lentement et doucement les fils avec la pince
- Une fois le DIU retiré, montrez-le à la cliente pour la rassurer ;
- Placer la garniture stérile
- Enlever le spéculum et placez le matériel en métal dans une solution
décontaminant pendant 10 minutes
- Enlever les gants et lavez les mains.
Visites de suivi : elles devront être organisées dans les 3 ou 6 semaines qui suivent
l’insertion pour :
- Un examen général et un examen du bassin afin de vous rassurer que le
DIU est resté en place et qu’il n’y a pas d’infection
- S’assurer qu’elle sait le genre de DIU qu’elle porte et qu’elle doit dire aux
agents de santé qui la consultent qu’elle porte un DIU
- Vérifier si elle a quelques crampes douloureuses, des règles abondantes,
un saignement irrégulier et si elle sent les fils du DIU
- Vérifier si les fils du DIU gênent le partenaire sexuel de la cliente ;
- Demander aussi à la cliente si elle a quelques questions à poser autour du
DIU
- Demander si elle est satisfaite du DIU et si elle a des problèmes (lui
donner des informations et l’aide dont elle a besoin et l’inviter à revenir à
n’importe quel moment si elle a des questions, des craintes, des peurs ou
des soucis) ;
- Lui rappeler combien de temps le DIU continuera à fonctionner et quand
il doit être retiré, comment vérifier si le DIU est en place (se laver les
mains, s’accroupir, enfoncer aussi profondément que possible 1ou 2
doigts dans son vagin jusqu’à ce qu’elle touche les fils sans les tirer sinon,
elle pourrait déloger le DIU)
- Lui demander si elle a eu des problèmes de santé depuis sa dernière
visite:
- Se laver de nouveau les mains.
- Remarque :
- après une pose post-partum, les fils ne ressortent pas toujours dans le
col;
- en cas de crampes douloureuses un ou deux jours après la pose, elle peut
prendre de l’aspirine, du paracétamol ou de l’ibuprofène
- en cas de saignement irrégulier ou abondant, on peut donner
l’ibuprofène ou d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (mais pas
l’aspirine) pour l’aider à atténuer, sinon, retirer et aider à choisir une
autre méthode.
1. LE CONDOM MASCULIN
DEFINITION
C’est un dispositif en latex que l’homme porte sur le pénis en érection avant le rapport
sexuel.
MECANISME D’ACTION
- empêche le sperme d’entrer en contact avec les voies génitales féminines
AVANTAGES
- méthode contraceptive à double protection (protège contre les IST et la
grossesse non désirée)
- seule méthode réversible pour les hommes
- indispensable pour les éjaculateurs précoce
- important en tant que méthode complémentaire et temporaire
INCONVENIENTS
- peut se déchirer
- possibilité d’allergie au latex
- interfère avec les rapports sexuels
- peut réduire le plaisir sexuel
- nécessite une motivation de la partenaire
TECHNIQUE DE PORT ET DE RETRAIT DES PRESERVATIFS
A. Dérouler le préservatif sur le pénis en érection avant que celui-ci ne touche le vagin
- en tenant le sachet par le bord, l’ouvrir en pratiquant une déchirure le
long d’une nervure
- tenir le préservatif de telle sorte que le bord enroulé soit en face du
pénis
- tirer le prépuce en arrière si le pénis n’est pas circoncis
- placer le préservatif sur le pénis
- dérouler le préservatif jusqu’à la base du pénis.
Le préservatif devant, se dérouler facilement s’il ne le fait pas, il a probablement été
placé à l’envers, si on dispose d’autres préservatifs, jeter celui-ci et employer un
nouveau, si c’est le seul préservatif disponible, le mettre à l’envers et poser de
nouveau.
B. Après éjaculation :
- maintenir le bord du préservatif sur la base du pénis pour qu’il ne glisse pas.
L’homme doit retirer son pénis du vagin avant d’avoir complètement perdu
son érection.
- Enlever le préservatif sans répandre de sperme sur l’ouverture du vagin.
- Jeter le préservatif dans les latrines à fosse (toilette), le brûler ou l’enterrer.
Ne pas laisser là où les enfants pourront le trouver et s’en servir pour jouer.
Ne pas employer un préservatif plus d’une fois.
Si un préservatif se déchire, Utiliser la contraception d’urgence (dans les 120 heures, le
plus tôt possible) et l’approche syndromique de prise en charge des IST,
INDICATIONS POUR PRENDRE SOIN DES PRESERVATIFS
2. CONDOM FEMININ
DEFINITION
Est un mince fourreau en polyuréthane plastique mou et transparent.
Il est formé de deux anneaux dont l’un est fermé et doit être placé en contact avec le
col utérin, l’autre ouvert à l’extérieur devant être placé au niveau des petites lèvres.
Réitérer les messages-clés aux clients :
- Le condom est à usage unique
- Eviter d’utiliser la vaseline ou autre lubrifiant pour le réemploi
- Ne pas utiliser un préservatif s’il est expiré, sec et friable ou très poisseux.
- Il n’est pas conseillé de l’associer au condom masculin.
MECANISME D’ACTION
- Comme méthode de barrière, les préservatifs bloquent physiquement le
spermatozoïde pour l’empêcher de s’unir à l’ovule. Les préservatifs
empêchent aussi tout organisme pathogène de pénétrer dans le vagin.
AVANTAGES
Simple et efficace,
-
Lorsqu’il est utilisé correctement et régulièrement, le préservatif est
-
efficace dans la protection contre les IST/VIH et la prévention de grossesse
non désirée,
- Réversibilité immédiate,
- Peut être porté avant les rapports sexuels (8 heures avant)
- Très utiles en tant que méthode complémentaire et temporaire.
- Affecte moins le plaisir sexuel
DESAVANTAGES
- Forte probabilité d’utilisation incorrecte ou irrégulière
- Peuvent se détériorer si l’entreposage n’est pas fait correctement
- Non accepté par la religion.
- L’utilisatrice doit être motivée pour l’utiliser systématiquement et
correctement
- Il exige l’assentiment du partenaire
TECHNIQUE DE PORT ET DE RETRAIT
- vérifier l’endroit indiqué pour ouvrir l’emballage (vous verrez une flèche
sur l’emballage)
AVANTAGES
- très simples à appliquer et seulement lorsqu’on veut faire le rapport
sexuel
- pas d’effets secondaires et peuvent être arrêtée à n’importe quel moment
- utilisable par toute femme
EFFETS SECONDAIRES
- la mousse peut imbiber les parties génitales et de l’homme et de la femme
par excès d’humidité vaginale
- bruits pendant le rapport sexuel
- sensation de brûlure, d’irritation ou d’allergie vaginale ou du pénis
INCONVENIENTS
- pas de toilette vaginale dans les 6 heures après le rapport sexuel
- doit être renouveler avant chaque rapport sexuel
MODE D’UTILISATION
- Se laver les mains avec de l’eau propre et du savon doux si possible
- La femme introduit le spermicide au fond du vagin, près du col et attend
10 à 15 minutes avant le rapport sexuel
- Elle ajoute un spermicide supplémentaire si 30 minutes s’écoulent avant le
rapport sexuel n’ait lieu
- Elle ne fait pas de douche vaginale pendant au moins 6 heures après le
dernier rapport sexuel.
EFFICACITE : 70 A 80%
H. LE DIAPHRAGME
DEFINITION
C’est un dispositif que la femme place au niveau du col de l’utérus pour éviter une
grossesse
AVANTAGES
NB : cette méthode est disponible seulement dans les sites disposant d’un plateau
technique chirurgical (personnel formé et équipement conséquent).
MODE D’ACTION
- Empêche la rencontre de l’ovule et des spermatozoïdes par la
ligature et la section des canaux déférents ou trompes de Fallope.
TECHNIQUE
La ligature des trompes de Fallope et la vasectomie sont toutes deux des interventions
chirurgicales sûres. La stérilisation féminine consiste à obturer les canaux de Fallope
par la ligature, les clips ou les bandes afin d’empêcher au spermatozoïde et à l’ovule de
s’unir.
La vasectomie consiste à obturer les canaux déférents pour empêcher le passage du
spermatozoïde dans le sperme. Les canaux sont atteints en pratiquant deux petites
incisions dans le scrotum. Elle agit en obturant les canaux déférents et empêche ainsi
les spermatozoïdes de se mêler au sperme.
EFFICACITE : 99,90%
8.2. ETIOLOGIES
A. Chez la femme
Les Causes féminines isolées de l’infertilité représentent environ 30% :
trouble de la réceptivité du sperme : vaginite et cervicite qui altèrent la glaire
cervicale (3%)
trouble de l’ovulation : cycles anovulatoires et cycles dysovulatoires (30%)
trouble de la migration des spermatozoïdes : obstruction tubaire, myome
utérin comprimant les trompes et les adhérences pelviennes (15%)
trouble de la fécondation ou nidation : altération de l’endomètre par le
curetage, l’endométrite, myome sous muqueux (20%).
NB :
la recherche de la cause de stérilité est longue et compliquée, elle intéresse
les 2 partenaires les obligeant à se soumettre à des investigations cliniques
et para cliniques prolongées, complexes et onéreuses.
l’infertilité féminine dans nos pays est dominée à plus de 75% par les
obstructions tubaires secondaires aux infections sexuellement
transmissibles tandis que, l’infertilité masculine est souvent causée par
l’insuffisance testiculaire.
8.5. INVESTIGATION EN CAS D’INFECONDITE ET DE STERILITE
Plusieurs investigations peuvent être réalisées en cas d’infécondité et de stérilité. Le
prestataire a pour rôle d’identifier l’infertilité et la stérilité, raison pour laquelle,
pour une meilleure orientation par le prestataire, nous nous limitons aux aspects ci-
après :
A. Etablir l’anamnèse :
- Identité (âge,…)
- Antécédents médicaux (chirurgicaux,
gynécologiques, obstétricaux)
B. Faire un examen physique complet de l’homme et de la femme :
- Examen général
- Examen gynéco obstétrical (pour la femme):
seins: apprécier le volume, la galactorrhée
vulve : rechercher une vulvite à candida ou aux
germes banaux, examiner le récepteurs
androgéniques (grandes lèvres ainsi que le
clitoris) et le récepteur ostrogénique (petites
lèvres), apprécier la dimension de la vulve
(infantile ou normale)
distance clitoris et méat urétral
AU SPECULUM :
- examen du col de l’utérus
- état de la glaire cervicale
- rechercher une cervicite
AU TV
- apprécier le volume de l’utérus, sa position (antéversion ou
rétroversion)
- l’existence ou non d’une masse annexielle.
EXAMEN CLINIQUE DE L’HOMME
Apprécier :
- le morphotype
- les seins (gynécomastie)
- la pilosité
- les plis inguinaux : à la recherche d’une cicatrice
secondaire à une intervention chirurgicale
d’herniorraphie
examen des scrotums (testicules) en position debout:
- rechercher une cicatrice, une fistule
cervicale, condition normale chez les jeunes femmes, lorsque les cellules superficielles
cervicales laissent plus facilement les infections s’installer.
Les jeunes femmes dans les sociétés où le mariage est précoce et, où l’activité sexuelle
commence au début de l’adolescence, sont particulièrement exposées aux risques.
En général, les femmes sont infectées plus tôt que les hommes.
Le sexe
Les infections pénètrent dans le corps très facilement par les muqueuses superficielles
telles ; la muqueuse vaginale. Comme la surface des muqueuses qui entre en contact
avec l’agent infectieux est plus grande chez les femmes que chez les hommes, les
femmes sont plus facilement infectées que les hommes surtout à cause de la brièveté
de l’urètre et la proximité entre le vagin et l’anus.
Statut immunitaire
Le statut immunitaire de l’hôte et la virulence de l’agent infectieux influencent la
transmission des IST. Comme nous le verrons plus tard, certaines IST augmentent le
risque de transmission du VIH – lui-même infection sexuellement transmissible. Le VIH,
à son tour, facilite la transmission de certaines IST et aggrave les complications causées
par les IST en affaiblissant le système immunitaire.
la multiplicité des partenaires sexuels
- rapports sexuels avec pénétration non protégés quand l’un des
partenaires est infecté;
- l’existence d’une première infection ou maladie sexuellement
transmissible
- un bas niveau socioéconomique
- le tabac et l’alcool ainsi que la drogue.
le piercing : le terme désigne une grande variété de pratiques comprenant l’utilisation
d’aiguilles non stériles pour pratiquer des injections, des tatouages, des scarifications
ou des piercing corporels, et des circoncisions utilisant la même lame.
9.5. LES SYNDROMES LES PLUS COURANTS DES IST SONT
- l’écoulement urétral chez les hommes
- les ulcères génitaux ;
- la tuméfaction du scrotum
- le prurit vulvo-vaginale
- les brûlures vulvo-vaginales
- les métrorragies
- la fièvre
- les dyspareunies
- l’écoulement vaginal (leucorrhées)
- les douleurs pelviennes et hypogastriques
- la conjonctivite du nouveau-né.
9.6. LA PREVENTION DES IST
La prévention et le traitement des IST ont pour but de :
- interrompre la transmission des infections sexuellement
transmissibles ;
B. TRAITEMENT CURATIF
NB : Parfois le col peut être normal : car le cancer commence dans l’endocol au
niveau de la jonction squamocylindrique qui remonte dans le col chez la femme
ménopausée.
- Adénome de la prostate
- Prostatite
12.8. TRAITEMENT
Le traitement poursuit un double but :
2.13. MENOPAUSE
13.1. DEFINITION
Etymologiquement, le terme ménopause signifie «cessation des règles».
C’est donc une période où les règles s’arrêtent de manière définitive suite à la
cessation de la production ostrogénique par les ovaires.
13.2. FORMES CLINIQUES DE LA MENOPAUSE
A. ménopause naturelle :
C’est une ménopause qui s’installe d’une manière physiologique et souvent de façon
progressive entre 45 et 55 ans et, rarement de manière brusque.
Elle peut survenir précocement, c’est-à-dire, avant 40 ans ou tardivement, après 55 ans
d’âge.
B. ménopause artificielle :
Ce type peut être secondaire à une :
- castration chirurgicale (ovariectomie bilatérale),
- une chimio-radiothérapie à n’importe quel âge chez la femme dans
une période de reproductive.
C. ménopause asymptomatique et symptomatique :
On parle de la ménopause asymptomatique lorsqu’elle survient chez la femme sans
présenter des troubles climatériques comme : bouffées de chaleur, transpiration,
insomnie, palpitation tandis que la ménopause est dite symptomatique lorsqu’elle
s’accompagne d’un syndrome climatérique plus ou moins sévère comme : bouffées de
chaleur, sueurs, frisson, insomnie, palpitation ; ect…
13.3. AGE DE SURVENUE DE LA MENOPAUSE
L’âge moyen de survenue de la ménopause chez la femme vivant dans un pays en
voie de développement est d’inférieur à 50 ans (45-47 ans) et pour celle vivant
dans un pays occidental (développé) est d’à partir de 50 ans (50-55 ans)
NB : l’âge moyen de la survenue de la ménopause de la femme vivant dans un pays en voie de
développement peut varier selon le pays ;
En RDC, l’âge moyen se situe entre 45+6 ans.
1. Péri ménopause :
Selon l’OMS, c’est une période de 1 à 2 ans précédant immédiatement la ménopause.
Cette étape est marquée par des troubles du cycle menstruel secondaires à
l’insuffisance lutéale et la dysovulation :
perturbation du cycle menstruel :
- pollakiménorrhée : cycle court d’entre 18 et 21 jours
2. Ménopause confirmée :
- Aménorrhée ou petites pertes à peine colorées
- Bouffées de chaleurs avec sueurs nocturne
- Vertiges et une hypertension
- Des signes en rapport avec des complications de la
ménopause :
Ostéoporose, dyspareunie par atrophie vaginale etc..
13.10. INCONVENIENTS
- augmente le risque de cancer de sein
- demande un bilan clinique étiologique (couteux)
1.1. CONSEQUENCE :
- désir de rapport sexuel précoce conduisant à des grossesses non
désirées et précoces
- douleur lors de l’étirement
- lésions invisibles à l’œil nu pouvant être un boulevard des infections
sexuellement transmissibles
- altération des organes génitaux secondaires aux produits indigènes
utilisés causant parfois des écoulements vaginaux malodorant et
cancérisation (chez près de 60% de femmes selon le témoignage de
Dr Hugues Kakompe/ Lubumbashi)
2.4. L’INFIBULATION :
C’est l’ablation des petites lèvres, du clitoris avec fermeture de la cavité vaginale et
de la fente vulvaire en laissant seulement un petit trou pour permettre
l’écoulement des urines et des menstrues.
C’est l’ensemble d’examens et test effectués avant le mariage chez les fiancés pour
détecter les éventuels problèmes d’incompatibilité ou des maladies transmissibles
pouvant entraver la santé en général et la santé de la reproduction du futur couple
en particulier.
- sérologie VIH
- frottis urétral
- groupe sanguin et rhésus: Détermination des groupes sanguins A, B,
O et Rhésus, afin de vérifier s'il existe un risque d'incompatibilité
fœto-maternelle, la recherche d'agglutinines irrégulières (RAI) dans
le cas où il existe un risque d'allo-immunisation par suite d’une
transfusion antérieure.
En cas d'incompatibilité fœto-maternelle, une information est donnée sur la nécessité
de réaliser une prévention par injection d'immunoglobulines anti-D après la naissance
d'un enfant Rhésus positif ou après un avortement.
CHEZ LA FEMME
- Dosage hormonal (Progestérone et œstrogènes)
- Frottis vaginal
- Morphologie des organes reproducteurs
- Test d’Emmel
- Electrophorèse d’hémoglobine
- VDRL
- Sérologie VIH
- Rubéole et toxoplasmose
2.8. TRAITEMENT :
- soigner toutes les maladies
- donner fer folate chez la femme : 1 ces /jour pendant 3mois
- demander aux femmes de dormir sous MII avec leur bébé
- donner la supplémentation en vitamines
Conseils à donner à la femme à la CPoN
En ce qui concerne la femme, la CPoN est une opportunité pour discuter avec elle sur
certaines questions capitales telles que :
- L’importance d’une alimentation riche et équilibrée
- Le planning familial
- L’alimentation de l’enfant (l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois)
- Le suivi régulier de l’enfant à la CPS
- L’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticides pour la
prévention de la malaria
- La prévention de l’anémie par la continuation de la prise de fer folate
au cours des 3 mois qui suivent l’accouchement
NB : Pour femme VIH +
- Comment continuer à vivre positivement avec le VIH/SIDA (si femme
VIH +)
- Le suivi régulier du couple mère-enfant jusqu’à ce que le statut
sérologique de l’enfant soit établi
- La référence de la femme et de l’enfant vers des structures de prises en
charge spécifiques
- Le test du partenaire si cela n’est pas encore réalisé
- Le test des éventuels autres enfants de la famille nucléaire
- La supplémentation en Vitamine A pour la femme allaitante dans les 6
à 8 semaines suivant l’accouchement
2.9. ALLAITEMENT MATERNEL
9.1. IMPORTANCE :
1.1. Allaitement exclusif à l’heure qui suit immédiatement
- Permet d’arrêter le saignement qui suit l’accouchement
- Aide l’utérus à retrouver une taille et une position normale
- Favorise une rapide montée laiteuse
- Protège le bébé de certaines maladies grâce au colostrum
- Créer le lien d’affection entre le bébé et sa mère
1.2. Allaitement à la demande (de jour comme de nuit)
- Il est le seul aliment naturel, complet et la seule boisson dont le bébé a
besoin
- Il ne comporte aucun germe (sauf si la mère est VIH / positive ou une
autre infection mammaire), de ce fait, il protège le bébé de certaines
maladies,
- Il favorise une croissance normale
- Il est gratuit et est toujours disponible à la température idéale
- Il garde le bébé près de sa mère et contribue à établir des liens
d’amour entre la mère et l’enfant
- Registre de CPS
- Fiche de pointage pour la CPS
- Cahier des enfants sous courbe
- Fiche graphique de poids
- Balance à suspension
- Ruban pour la mesure des périmètres crânien et brachial
- Vaccins et seringue pour vaccination (seringue autobloquantes)
- Gélules de vitamine A
- Matériel d'éducation nutritionnelle (boîtes à images)
- Aliments frais
3.7. ACTIVITES A REALISER PAR L'INFIRMIER AU COURS DE LA CPS
L'éducation sanitaire et nutritionnelle, la pesée, l'examen physique, la vaccination
(selon le calendrier) et la supplémentation en vitamine A sont les différentes
activités réalisées au cours de la CPS
3.8. SUIVI DES ENFANTS MALADES OU MAL NOURRIS
Un enfant malade doit être revu à court terme. S'il ne revient pas à la date prévue,
l'infirmier doit effectuer une visite à domicile
S'agissant des problèmes nutritionnels, les courbes de croissance aident l'infirmier
et les parents à détecter précocement des anomalies révélées par un poids et/ou
une taille insuffisants ou trop élevés et permettent de faire le suivi de l'enfant. Leur
aspect dicte généralement les conseils à donner et la fréquence des visites.
1.5. DEVELOPPEMENT STATURO-PONDERAL DE L’ENFANT
5.1. DEFINITION
Un développement est un l'ensemble des phénomènes qui participent à la
transformation progressive de l'être humain depuis la conception jusqu'à l'âge
adulte.
5.2. SURVEILLANCE DE LA CROISSANCE
Cette surveillance peut porter sur plusieurs paramètres notamment :
- le poids
- la taille
- le périmètre crânien
Pour pouvoir affirmer l'existence ou pas d'un quelconque trouble de la croissance, ces
mensurations doivent être effectuées de façon répétée et des intervalles réguliers.
Ainsi, les courbes de croissance obtenues permettent d'une part de comparer un
enfant à la moyenne de son âge, d'autre part d'apprécier la dynamique de sa croissance
propre.
5.3. INDICATEURS ANTHROPOMETRIQUES UTILISES DANS LES CENTRES DE SANTE
Afin de visualiser les changements de l'état nutritionnel, l'on se sert habituellement
de :
- l'âge,
- la taille et
- du poids de l'enfant, à partir desquels on construit les indices
nutritionnels ci-dessous :
1.6. VACCINATION
1.7. DEFINITION
C’est l’administration d’un agent antigénique qui est un vaccin dans le but de
stimuler le système immunitaire d’un organisme vivant afin d’y développer une
immunité adaptative contre un agent infectieux (virus, parasite ou bactérie).
4.1. VITAMINE A
1.1. DESCRIPTION ET ROLE
La vitamine liposoluble, la vitamine A se présente, dans l'organisme, sous la forme de
rétinol de rétinal (dans la rétine), d'acide rétinoïque (dans les os et les muqueuses) ou
de palmitate de rétinyle (réserves stockées dans le foie). C'est dans la rétine qu'on l'a
isolée la première fois, d'où le nom de « rétinol ». Elle joue un rôle important dans la
vision, notamment au chapitre de l'adaptation de l'œil à l'obscurité, mais aussi dans la
croissance des os, la reproduction et la régulation du système immunitaire. Elle
contribue à la santé de la peau et des muqueuses (yeux, voies respiratoires et urinaire,
intestins), qui constituent notre première ligne de défense contre les bactéries et les
virus. Elle est essentielle à la différenciation et la croissance cellulaire, car elle participe
à la transcription de certains gènes et à la synthèse de certaines protéines. Elle favorise
également l'absorption du fer et semble jouer un rôle dans la régulation des réponses
inflammatoires. En R.D.C, la supplémentation de routine en vitamine A est sous la
coordination du PRONANUT. Le PEV qui constitue une opportunité, offre la vitamine A durant
les activités de campagne de masse. La vitamine A est administrée de manière préventive tous
les six mois aux enfants de 6 à 59 mois.
BIBLIOGRAPHIE ORIENTATIVE
Livre :
Module :
Sites internet :
11. WWW.fphandbook.org
12. WWW.doctissimo