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GRAPHISME

- APPROCHE DESIGN -

24
« Comprendre le sens du graphisme, c’est comprendre
le rôle de la forme et du contenu et s’apercevoir que
le graphisme est également commentaire, point de
vue, opinion et responsabilité sociale. Le graphiste
ne se contente pas d’assembler, d’ordonnancer ou
d’éditer. Il apporte de la valeur ajoutée et crée du sens,
éclaire, simplifie, clarifie, modifie, accentue, dramatise,
persuade et parfois même, amuse. Le graphisme est à
la fois début et fin, processus et produit résultant du
processus de création. »
PAUL RAND/ GRAPHISTE, extrait de son livre Design, Form, and Chaos. Yale University Press: New Haven, 1993

25
« Aussitôt qu’on
nous montre quelque « Peur du nouveau »
chose d’ancien dans Du connu à l’inconnu
une innovation, nous => préparer
sommes apaisés. » => habituation
Nietzsche

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Qu’est ce qui compose
un design graphique
(webdesign) ?

27
Signes, des écritures, des images, un support,
une composition, une charte graphique...
28
1ers moyens de communication
29
1ers courier, email (un
support, une écriture, un
visuel...) non ?

30
On retrouve les mêmes composants qui constituent un
livre, une publicité, un site web (image, ergonomie, signes
et caractères, couleurs, charte graphique...) 31
Si on change les données du design : on perd le
lecteur (habitudes et attentes quand il s’apprête à
découvrir un sujet...)

32
Y a t’il une vraie différence en dehors du temps
de conception et de support ?

33
Mise en place de
principes ergonomiques
et de règles à suivre
pour qu’une structure
soit cohérente et lisible

34
On réalise le même
travail lorsque l’on
crée un livre, une
afiche, un site Web....
On compose une
structure adaptée
à un sujet qui doit
« tenir » visuellement
UX Wireframe

35
Les principes de mise en
page, mise en place de règles
de lecture et de composition
évoluent avec le temps
36
Détails vitraux Cathédrale de Chatres

Cohérence de la charte graphique, changez les codes


et vous bouleversez une époque

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PARADIS

ENFERS

Des principes de composition en cohérence avec


une époque (en haut le paradis, en bas l’enfer...)

38
Maître du Jardin de Paradis de Francfort, Le Jardin des délices (triptyque)
Anonyme

Au Moyen âge, l’eglise domine sur l’art. La perspective


est faussé (Dieu vient à nous, nous n’allons pas vers dieu)

39
Raphael Rubens

À la Renaissance : évolution de l’ergonomie, on apprend


à orienter le regard dans la composition

40
PARADIS

FUTUR

PASSÉ

ENFERS

Jacques-Louis David, Le Serment des Horaces

On ajoute de nouvelles dimensions à une œuvre picturale,


des codes qui permettent de comprendre les enjeux d’un
visuel et de raconter une histoire 41
Vous voulez faire un visuel efficace ? Il suffit de
s’inspirer des principes de composition établies
lors de la renaissance

La Création d’Adam (détail de la voûte de la Chapelle Sixtine) de Michel-Ange


42
Le Radeau de La Méduse, Géricault
43
44
45
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47
48
49
Spirale d’or, Vinci

50
Ce que l’on fait
aujourd’hui vient d’hier...
Et plus encore
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_d’or

1,618

0,618

1 0,618
Grille d’or

51
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01 CONCEPT !

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02 FAIRE SIMPLE
« LESS IS MORE » « Moins est plus », « Moins,
c’est plus », « Dépouillement est richesse »
Ludwig Mies van der Rohe

« GOTT STECKT IM DETAIL (GOD IS IN THE


DETAILS) » de Saint Thomas d’Aquin à
Gustave Flaubert...

Homework
aka Joanna Gorska
& Jerzy Skakun

Nihon Buyo de Ikko-Tanaka

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Flat design (VS Skeuomorphisme)

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03 UNIVERSEL Adams Morioka

Baton collectif MBC Denier

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04 BLANCS et CONTRASTES

100 Days, Josef Muller-Brockmann

60
Kasimir Malevitch
(Suprématisme)
Carré noir, Croix noire et
Cercle noir

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O5 HIÉRARCHIE

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Shin Dokho

05 SYMÉTRIE

Leif Podhajsky

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05 ASYMÉTRIE

Studio Des signes

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06 RYTHME

Atelier Toutvabien 65
100 Days, Josef Muller-Brockmann
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10 COULEUR

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Procédé par Procédé par
soustraction adition

Numérique Impression papier


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Sémiologie des couleurs
Esprit de mauvais présage (annotations prof)
Menaces
Michel Pastoureau, Le petit livre des couleurs, Couleur des romains, prétres, empereur
Éditions du Seuil. Jusqu’au 19 eme siécle la mariée était en rouge.
Chine et japon = couleur protectrice pour repousser les
SOURCE : http://www.eric-page.info/Projets/chefProjet démons, éloigne les mauvais esprits.
MW/SemiologieDesCouleurs.pdf. Trio de l’univers occidentale dans les contes notamment =
rouge noir blanc (blanche neige, sa pomme et la sorcière noir).

BLEU
Couleur raisonnable, chargé de valeur positive, c’est une
19 eme siecle = interdit
En symbole chrétiens :
Rouge feu = positive = vie, esprit saint, les langues de
couleur apaisante. Nous rappelle les eaux calmes, le ciel de feu, régénératrices, le sang du souveau
vacances ... chargé de souvenir agréable. Négative = l’enfer, les flammes de satan, la
Il suscité la sincérité et la confiance. Il incite les gens à la chair souillé, les crimes de sang, les péchés.
conversation. Consensuelle : ONU UNESCO EUROPE, couleur WEB = 1ere couleur visible excite
de droite hyperactif : stimule peut aider à prendre des
Bleu Sombre : protecteur, consensuel, sage décisions rapides. (boutons d’achats en ligne).
Bleu marine = fidélité et fiabilité, il peut également évoqué
l’autorité (police et marine)
Bleu foncé = une bonne éducation, rang sociale, dignité. Bleu VERT
Couleur moyenne, médiane, non violente, paisible.
foncé métallisé = luxe réussite et pouvoir
Bleu clair = douceur, associé au goût sucré. fraicheur Autrefois, couleur excentrique. Chimiquement instable.
Egyptiens = couleur sacré Premiere couleur a disparaitre (sur une photo par exemple).
Italie = yeux bleu = mauvaise vie Couleur de l’instabilité.
C’est une couleur qui bouge, change, hasard, jeu, destin

ROUGE
orgueilleuse, pouvoir, feu, sang, l’amour et l’enfer, énérgie,
chance.
XVI éme siècle : Venise = tapis vert (pour les jeux souvent.
Pendant des siècles c’était une couleur qui inquiétait.
courage. Notamment pour le monde irréel : créatures démoniaque,
Coloratus colorado= « rouge et coloré » dragons, serpent, petits hommes verts ...
Adaus = « rouge + vivant » aujourd’hui encore, les comédiens refuse de mettre du vert sur
Krasmoï = « rouge » = « beau » scène (interdit au théâtre).
Couleur facile à produire. Aujourd’hui = liberté, jeunesse, santé.

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Nature = feu + air blanc, fantôme sont également toujours en blanc.
Couleur des musulmans 2 extrémités du temps : berceau de naissance + blanc de la
Glas = Islam (vert – nature) = tout endroit verdoyant. vieillesse, en Afrique le blanc est la couleur du deuil car on
Fraicheur, naturel, écolo, propre, rentre dans un monde de lumière.
Couleur hygiénique. Blanc = noblesse (teint le plus blanc possible pour se
Gratuité. distinguer du monde paysans). Cette tendance a aujourd’hui
C’est la couleur qui a été la plus revalorisée. basculer (ouvrier blanc) et bourgeoisie teint halé pour montrer
C’est la couleur la plus relaxante, tranquillisante, cicatrisante. qu’on ne va pas travailler en usine.
Plus le vert pale plus il est calmant. Certains théâtres ont des Il est associé à la vérité et à la bonté (relayer par le conte =
murs vert pales dans les loges pour enlever le tracs. Le vert chevalier blanc).

JAUNE
dans le monde entier est pour la sécurité car rassurant.
Vert vif = printemps, vie au grand ai, jeunesse, immaturité,
maque d’expérience.
Couleur qui fait honte, feuille morte.
Vert Forêt = stabilité, croissance (banque)
Mal aimé au moyen âge car il est concurrent à l’or et au fil du
Vert Olive = le pouvoir aux US (armée)
temps il a fini par symboliser la lumière, la chaleur, vie, joie ....
Déco = chambre, hôpital, thalasso.
Le jaune est devenu une couleur éteinte au moyen âge : triste,
Packaging ) sain, naturel écolo.
automne, déclin, maladie.

BLANC
Les romains distinguent 2 blanc : albus (= albâtre, albumine) «
Puis il s’est décliné en symbole de la trahison, de la tromperie
et du mensonge.
C’est également la couleur de JUDAS, GANELON (le traitre),
blanc mat » différent de candidus « blanc brillant » un candidat chevaliers félons. (Vêtements jaune)
(met une robe d’un blanc éclatant pour se présenter devant Signe de l’étoile.
ses lecteurs). Aujourd’hui c’est la couleur qui illumine nos vie, la plus
Blank = « blanc brillant » (black = « noir brillant ») joyeuse, solaire optimise, joie spontanéité, sagesse,
Weiss = « blanc mat » imagination, signe de réussite, prospérité et pouvoir. C’est une
Le blanc est souvent lié d’une absence (page blanche, nuit couleur à perception immédiate comme le rouge, elle s’impose
blanc, cheque blanc,...) visuellement et il est souvent utilisé dans les panneaux routiers
2eme symbole = la pureté, innocence. Le blanc rapporte au = danger provisoir, constructions... Au japon = grâce et
pur, vierge, garantie de propreté (frigo). Autrefois les draps et noblesse.
sous vêtements devait être blancs. En publicité il capte le regard. Stimule l’intellect (page jaunes).
Neige. Vitalise les autres couleurs (couleur chaudes qui donne vie aux
Plus blanc que blanc = bleu (fraîcheur, kiss cool...) couleurs froides.
C’est aussi la lumière divine Dieu (lumière blanche) et les anges Cette couleur est appétissante.

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A utiliser en parcimonie pour favoriser la conversation et bien Mauve plus soutenue dit royal = opulences, richesse, rang
être. social élevé.
Choisir un jaune pale plus qu’un jaune citron plus agressif. Violet Fuchsia véhicule joyeuse, enthousiasmante, énergique.
(anxiété) Mauve pale couleur lavande : nostalgie + romantisme, produits

NOIR
destinés aux femmes (maquillage), calme, tranquille
En déco le violet est sensuelle , il représente le rétro et le
glamour. (lavande = chambre a coucher)
Couleur ambivalente = corbillard vs élégance. Il y a un bon noir
et un mauvais noir
Noir dessin, broyer du noir, bête noire = les expressions au noir
sont souvent négatives = mort, tristesse, peur.
ROSE
Incarnat « couleur de la chair »
In Bible : noir = funérailles. XVIII eme siècle : symbole de la tendresse, de féminité, c’est
Liés pour l’enfer + monde souterrain, deuil, morgue, ténèbres un rouge dépouillé de son caractère guerrier. A l’inverse c’est
C’est la couleur de la réforme, de la dignité. Moines imposée aussi une couleur « nunuche » dit « à l’eau de rose » au XIX
par la reforme. eme siècle. (péjoratif)
Couleur de l’autorité, des magistrats, voitures des chefs. Niger Ses valeurs =
= noir brillant = fr noir Favorise la gentillesse, ça décourage l’agressivité et la
Ater = noir mat inquiétant = fr atrabilaire qualifie la vile noire. malveillance, calme la violence.
Noir de l’autorité (costume). Il est réputer pour calmé, guérir.
Drapeau pirate signifiant la mort des occupants des bateaux. Rouge = passion / Rose = amour maternel tendre.
Repris pour les anarchistes. C’est donc par évidence la couleur des petites filles.
Absence de lumière. Ça évoque la sensibilité et le romantisme.
Couleur la plus sophistiqué Rose vif = beaucoup plus énergique, drôle, branchée.

VIOLET
Rose pêche = prisé en cosmétique car c’est à la fois féminin et
flatteur pour le teint.
En Déco il est conseillé contre le pessimiste et l’inquiétude.
Sub‐niger = « sous le noir »
Violet‐mauve : couleur du compromis, de la médiation, (car il
est entre le rouge passioné et le bleu tranquille) Il est considéré
comme un caractère protecteur, passionnée, généreux,
ORANGE
Mélange de rouge et jaune il leur prend leur deux
énérgique. caractéristiques Énergie + vitalité du rouge
Violet‐prune foncé : connotation funéraires, solennel et Joie + enthousiasme du jaune
déprimant. Créativité
C’est aussi la couleur du mystère et de la magie (sorcellerie). Orange vif = attire l’attention (cf matériel de sur vie : bouet de

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GRIS
sauvetage, gillet)
Il suggère une idée de bonne qualité, utiliser sur les étiquette
de promotion A la fois il évoque la tristesse, la mélancolie (rêverie), l’ennui, la
Orange atténué (citrouille et feuilles mortes) : il évoque vieillesse.
l’automne, les moissons et les éléments qui y sont associés. Mais il évoque aussi la sagesse, la plénitude de la
Roux = doux à l’œil, raffiné (boite Hermès), aspect élégant. connaissance (on en a donné le terme « matière grise »)
+ Exotique Etant donné qu’il est dépourvu de chaleur il peut être distant et
Utiliser en packaging car lumineuse, luxueuse mais à utiliser en solennel.
petites touches. Il est lié au pouvoir et à la richesse (souvent dans les bureaux.
L’orange attire et donne l’illusion de faire apparaître les objets Ni attachante, ni repoussante.
plus près qu’ils ne le sont. Il suggère la réussite, la fiabilité, le sérieux (pierre).
Synonyme de fraîcheur, de produits sains. En marketing il favorise le riche, le luxueux, prestigieux =
Héraldique(blason) = force, permanence, excellence . = voitures.
mélange de sable, de gueule pourpre, d’azur. Le gris métal est associé aux avancées scientifique,

MARRON
technologique. Car elle est considérée comme performante,
rappelant la vitesse du temps, high tech.
Couleur de la stabilité, de la terre et des arbres protecteur, Déco : déconseiller dans les pièces ou l’on mange car froid,
sentiment de bien être (foyer). plutôt pour des pièces de repos.
Ça évoque la confiance, la sincérité et le travail.
Marron chaud (vers le rouge) type la couleur du fruit marron =
fiable durable et rassurant. = confiance

Couleur de l’humilité. Porter su marron donne un air réceptif


qui invite au dialogue.
En déco : dénominateur commun, c’est une couleur de base
qui permet une déclinaison dans toute les teintes. Ça exprime
un sentiment de simplicité.
Clair = espace, rustique, rappellant la vie en plein air (sport,
vehicule)
Marron noir = raffiné
En associant avec le bleu = très masculain.
Marron = produits naturels bio, fraicheur du papier recyclé.

73
74
11 LA COULEUR : OUI,
MAIS AVEC PARCIMONIE

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76
LA PAGE

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LA GRILLE

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LES LIGNES
DE FORCE

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COMPOSITION IMAGE/IMAGE

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GRILLE MODULAIRE

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LA GRILLE DE
LIGNES DE BASE

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RESPONSIVE WEB DESIGN

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• Schématiser par blocs • « maquette fil de fer » • Pages interactives
• Position des zones de • Organisation des
contenus formes
• Fonctionnalités • Organisation des
= organisation générale contenus
• Structure des éléments.
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• Mock up
=> maquette
graphique

89
TYPOGRAPHIE

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LA MICROTYPOGRAPHIE
LA CLASSIFICATION DES CARACTÈRES
D’APRÈS MAXIMILIEN VOX

Est-il nécessaire de rappeler combien


le choix d’une typographie influe sur
la perception qu’un lecteur se fait
d’un texte ? Ou comment nos habitudes
de lecture, les associations récurrentes entre
certains caractères et certains messages,
certaines époques, certains lieux…
ont façonné notre appréhension des lettres
et ne cessent d’orienter notre assimilation
des contenus les plus divers.
Classification des caractères d’après Maximilien Vox
http://caracteres.typographie.org/classification/vox.html

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« Toute perception de l’écrit — donc de la typographie — combine deux
modes d’appréhension : d’abord, l’acte de lecture lui-même, c’est-à-dire
le processus cérébral visant à convertir la succession de lettres que
l’oeil perçoit, puis l’acte de contemplation — en général, inconscient — qui
déclenche des associations avec ce qui a déjà été mémorisé visuellement
et éveille un certain nombre de sensations. Pour ces raisons, et parce que les
caractères typographiques doivent se plier à diverses exigences, remplir
différentes fonctions, aucun d’entre eux ne peut être dit, d’une manière
générale, intrinsèquement bon ou mauvais, utile ou inutile. Pour les textes
longs, les caractères typographiques sont soumis à d’autres contraintes
que les caractères des imprimés publicitaires (affiches ou prospectus), des
couvertures de livres ou encore ceux destinés à l’ornement. Des caractères
difficiles à lire, employés avec habileté et parcimonie, peuvent accrocher le regard
du lecteur (du contemplateur), le choquer, le provoquer et l’inciter ainsi à d’avantage
d’attention et à une meilleure prose en compte d’autres informations contenues
dans l’image et le texte. Le choix et l’emploi judicieux d’un caractère pour les
applications les plus diverses sont des problèmes que le concepteur doit
résoudre au cas par cas. »
Jost Hochuli, Le détail en typographie.

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CARACTÈRE DE LABEUR,
SON CORPS & SON
INTERLIGNAGE

93
94
RECONNAISSANCE DES STOM
LA LECTURE
RECONNAISSANCE DES MOTS

Il fuat tout d’aobrd noter que


l’aicton de lrie relvèe d’un creaitn
automastime à recnonaître tuot
un tas de mtos que nuos
connssaions djéà ; ce n’est pas
un excierce de défcihfremnet,
letrte par lttere !

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RECONNAISSANCE DES LETTRES
LA LECTURE
RECONNAISSANCE DES LETTRES

Savez-vous qu’il est plus facile


de lire un texte en conservant
seulement la partie supérieure
de ses lettres plutôt que l’inverse,
c’est-à-dire si l’on ne conserve
que la moitié inférieure
des lettres ?

96
RECONNAISSANCE DES LETTRES
LA LECTURE
RECONNAISSANCE DES LETTRES

Les typographies à empattements


auront toujours un petit avantage
vis-à-vis des linéales car leurs lettres
ont moins de particularités
visuelles ; d’un rapide coup
d’œil, les lettres serif sont plus
facile à reconnaître.

97
LA LETTRE
LA MICROTYPOGRAPHIE
LA LETTRE

Hauteur d’x Hauteur de capitale Jambage supérieur


Fût
Queue

Agapko
Pointe
Diagonale

Plein Délié

Traverse (ou barre) Jambage inférieur

Boucle Corps
Ligne de pied Contrepoinçon
Empattement
Panse
Correction optique

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LA MICROTYPOGRAPHIE
LES CARACTÈRES

AaBbCcDdEe
Un caractère, parfois aussi appelé une famille Extra Condensed

AaBbCcDdEe
de caractères, réunit l’ensemble des lettres réunies
sous un même nom.
Light Condensed

Une police, une fonte, une graisse, sont autant

AaBbCcDdEe
de termes employés pour désigner les variantes
qui composent une famille de caractères. Condensed

AaBbCcDdEe Light

LES CARACTERES
AaBbCcDdEe Light Italic
Différentes graisses du
Grotesque Monotype
AaBbCcDdEe Regular

AaBbCcDdEe Regular Italic

AaBbCcDdEe Bold

AaBbCcDdEe Black

AaBbCcDdEe Bold Extended

Les différentes graisses dessinées du Grotesque Monotype

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LA MICROTYPOGRAPHIE

LES GLYPHES
LES GLYPHES
Les glyphes sont les dessins de caractères et d’accents compris
dans une police. À partir du tableau des glyphes
(dans InDesign) on peut retrouver la totalité des signes
typographiques dessinés et notamment ceux qui ne sont pas
accessibles au clavier.

!"#$%&'()*+,-./0123456789:;<=>?@ABC
DEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ[\]^_`abc
defghijklmnopqrstuvwxyz{|}~ ¡¢£¤¥¦§¨©ª«¬-
®¯°±23´µ¶·¸1º»¼½¾¿ÀÁÂÃÄÅÆÇÈÉÊËÌÍÎÏÐÑ
ÒÓÔÕÖ×ØÙÚÛÜÝÞßàáâãäåæçèéêëìíîïðñòó
ôõö÷øùúûüýþÿıŁłŒœŠšŸŽžƒˆˇˉ˘˙˚˛˜˝Ωμπ–
‡Asiutnorwxklcéê–æëìåíî¢ûïðñòóôõö÷
Les glyphes complètes de la graisse semibold du Joanna Monotype.

InDesign > Texte > Glyphes


Glyphes complètes de la graisse semibold du joanna Monotype

100
RÈGLES
TYPOGRAPHIQUES

101
CHOIX ?

102
IMAGE

103
Images pixel Images vectorielles

JPEG Joint Photographic Experts Group PDF Portable Document Format


WEB et IMPRESSION (compression) IMPRESSION ET DOCUMENT

GIF Graphics Interchange Format (compression) EPS Encapsulated PostScript


IMAGES ANIMÉES ENVOIE (CLIENT, DESIGNER OU IMPRIMEUR)

PNG Portable Network Graphics (sans compression) AI Adobe Illustrator


WEB CRÉER (VECTORISATION) ET MODIFIER IMAGE
VECTORIELLEC, TYPOGRAPHIE, LOGO
TIFF/TIF Tagged Image File Format (haute définition)
PAO ET EN PHOTOGRAPHIE

RAW Brut (haute définition)


PHOTOGRAPHIE NON TRAITÉE

PSD Photoshop Document


CALQUES (VECTORIELS), RETOUCHER,
CORRECTION, OPTIMISATION (WEB), VIDÉOS,
ANIMATIONS...

104
IMPRESSION PDF
OPTIMISATION

Images pixel
(exemple : jpg)
300 DPI 150 DPI

WEB (minimum)

72 DPI 36 DPI 18 DPI

105
TYPO = GERER LE CRENELAGE (ANTI-
CRENELAGE)
sur PSD : Lissage ou Contour progressif)

106
PHASE 1 : Mots clés (constellation sémantique
autour du concept)
Méthodes
que l’on peut
EMOTIONS utiliser pour
• Deux (trois)
• Justifier vos choix (2§ mini) trouver un
nom
COULEURS
• Cinq (déclinaisons pour par ex : affiches, titrages, scénographie...)
• Justifier vos choix (2§ mini)

SYMBOLES CAHIERS DES


• Deux et plus (précise votre intention) CHARGES
• Justifier vos choix (2§ mini)
+
ACTIONS (MOUVEMENTS) VEILLE
• Deux (pour des déclinaisons)
• Justifier vos choix (2§ mini)
GRAPHIQUE
SONS (ONOMATOPE, RYTHME...)
• Deux (pour des déclinaisons)
• Justifier vos choix (2§ mini)

107
PHASE 2 :
TROUVER DES TYPOS
(Selon votre cahier des charges)
• Une principale (caractère de labeur) = Justifier vos choix (1§ mini)
• Une sans Serif = Justifier vos choix (1§ mini)
• Une avec Serif = Justifier vos choix (1§ mini)

- https://www.dafont.com/fr/
- https://fr.tuto.com/blog/2015/06/95-typos-gratuites-indispensables-
designs.htm
- http://www.1001fonts.com/
...

108
LOGO Phases : 4
SIMPLICITÉ 1 - Vous disposez d’un concept et d’un cahier
des charges !!!
ORIGINALITÉ
2 - Élaboration graphique du logo
PERTINENCE (Brainstorming, dessin à la main…)
• Lettrage, symbole, ou les deux ?
INTEMPORALITÉ • Logotype ? Exemple de présentation
• Sigle/Acronyme ?
POLYVALENCE • Pictogramme ?
(Tous supports) • Forme abstraite ?
• Emblème ?
• Mascotte ?
• Web 2.0 ? (Flat design)
- Trois avant-projets différents =
Justifier vos choix (1§ mini)
- Recherche sur vecteur graphique
- source d’inspiration
- http://www.logobook.com/
- http://logo-archive.org/
- https://www.istockphoto.com/fr/illustrations/
logo?excludenudity=false&sort=mostpopular&
mediatype=illustration&phrase=logo

...
- http://bpando.org/logo-gallery/

3 - Retranscrire vos avant-projets sous forme


numérique = Justifier vos choix (1§ mini)
109
PHASE 6 : CHARTE GRAPHIQUE ARGUMENTÉE
EXEMPLES :
http://chartes-graphiques.com/

110
GLOSSAIRE TEXTE
chapô et inters pour connaître les informations essentielles
d’un article.

(journalisme) Interview : l’interview consiste à interroger quelqu’un de


représentatif d’un sujet, ou tout au moins quelqu’un dont
les propos sont censés être significatifs. Ce genre est très
Accroche : une ou deux phrases en tête d’article, destinée(s) approprié au souci de vulgariser, car il fait appel au langage
à retenir, «accrocher» l’attention du lecteur. S’emploie aussi en parlé et à la spontanéité. Il est donc explicatif et donne à
publicité, avec le même objectif. A la fin de l’article, on parle de entendre.
«chute». Légende : court texte accompagnant une photo ou un
dessin et visant à lui donner un sens. Une légende peut être
Billet : Court article de commentaire donnant une vision descriptive, interprétative, informative. En bonne théorie,
personnelle, piquante ou humoristique, d’un fait d’actualité. aucune photo ne devrait paraître sans sa légende.

Brève : par opposition au dossier ou à l’enquête, la brève est Niveaux de lecture : lusieurs éléments contribuent à rendre un
un texte court, une «nouvelle brève» (dix lignes maximum). Elle article plus lisible et plus attrayant:
donne en trois ou quatre phrases une information très concise, - le chapeau, ou «chapô» dans le jargon journalistique: court
sans titre, qui répond obligatoirement aux questions: qui, quoi, texte précédant un article, donnant l’information essentielle
quand, où, et parfois comment et pourquoi. (comme un résumé) et accrochant le lecteur. Le chapeau coiffe
Une brève est rarement seule, elle est présentée dans une l’article.
colonne de brèves. Lorsqu’elle a un titre, on l’appelle «filet». - la titraille: titre, surtitre et sous-titre (au-dessus et au-dessous
Dans un cadre, elle devient «encadré». du titre), intertitre (dans la colonne de texte). Plus l’article est
long, plus chacun de ces éléments est nécessaire.
Chapô/chapeau : texte d’introduction qui «coiffe» un article, - la légende de la photo: court texte qui explique au lecteur
généralement présenté en plus gros, et en caractères gras. le sens que le journaliste donne à la photo. La légende doit
À mi-chemin du résumé et de l’accroche, il concentre en être accompagnée du crédit photo (nom du photographe, de
quelques lignes l’essentiel de l’information. Le chapô fait partie l’agence).
de la titraille.
Photo : la photo est l’un des arguments clés du contenu et de
Inter : abréviation d’ «intertitre» : titre intermédiaire (une phrase la présentation rédactionnels. Elle vise à accrocher le regard
ou quelques mots), composé en plus gros, en couleur, en du lecteur, à retenir son attention, à donner plus de force à
gras..., qui rythme les colonnes de texte, de façon à en rendre une information... Photo-information ou photo-illustration, elle
la lecture moins fastidieuse. En théorie, il devrait suffire de lire participe à l’équilibre texte-illustrations qui favorise l’entrée

111
dans la page. que le niveau des yeux. Il est en contre-plongée lorsque l’on
Source Origine de l’information (personne ressource, regarde un sujet placé plus haut que le niveau des yeux.
document).
Titraille : ensemble des éléments d’un titre (surtitre, titre Aplat : Désigne une surface de couleur uniforme, sans
principal, sous-titre), dont la diversité typographique est nuances.
destinée à attirer le regard.
Assemblage : L’assemblage consiste à réunir de manière

VOCABULAIRE ART :
solidaire, différents éléments pour former un tout. Une œuvre
créée par assemblage peut être composée de différents
matériaux bruts ou d’objets de récupération. Les artistes
cubistes ou dadaïstes ont popularisé ce mode de création.
Abstrait (Art abstrait) : Est abstrait ou non-figurative une œuvre
Chaque assemblage obéit à une démarche artistique précise.
qui ne représente rien de réel ou d’imaginaire. L’art abstrait est
une tendance artistique qui apparaît au début du vingtième
Atmosphère : Le milieu au regard des impressions qu’il produit
siècle.
sur nous, de l’influence qu’il exerce. ? Ambiance, climat,
environnement.
Accroche : C’est le texte écrit en gros caractères.
Arts plastiques : Le mot plastique vient du grec « plastikos »
Accumulation : Entassement ou regroupement d’objets de
qui signifie : relatif au modelage. Le terme « arts plastiques
même nature ou différents. Le mot est le plus souvent associé
» désigne les arts dont le but est l’élaboration des formes
à certaines œuvres des nouveaux réalistes (voir Arman).
visuelles.
Les arts plastiques sont : la sculpture, l’architecture, le dessin,
Ambiance : Atmosphère matérielle ou morale qui environne
la peinture, le design, la photographie, le cinéma mais aussi les
une personne, une réunion de personnes.
arts décoratifs, la chorégraphie et la scénographie.
Ambiant : Qui entoure de tous côtés, constitue le milieu où l’on
Cadrage : Terme cinématographique et photogra¬phique qui
se trouve.
désigne l’action de cadrer, de choisir avec précision ce qui
sera ou ne sera pas présenté au regard du public. Le cadrage
Analogie : Rapport, ressemblance d’une chose avec une autre.
a une conséquence directe sur le plan de l’image (gros plan,
plan d’en¬semble, etc.). On dit que tout ce qui se trouve à
Angle de vue : Terme photographique qui correspond à la
l’intérieur du cadre se trouve dans le champ, que tout ce qui
hauteur et à la direction de notre regard. L’angle de vue est
n’est pas dans le cadre est hors champ. Par extrapolation, ce
qualifié de normal lorsque l’on se trouve au même niveau que
terme peut être utilisé pour la peinture.
le sujet regardé. IL est en plongée lorsque le sujet est plus bas

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Cadre : Il désigne la bordure de bois ou de métal qui entoure fuselage). 4. Élément (d’habitation, d’équipement). Cellules
un tableau et contribue à sa présentation. Il désigne aussi ce d’habitation. 5. SC.. TECHN. Unité productrice d’énergie.
qui limite le champ photographique. Cellule photoélectrique*. Cellule solaire. → photopile. La
cellule d’un appareil dE photo. → posemètre. ? AUDlOVIS.
Camaïeu : Manière de peindre avec les valeurs d’une seule Cellule de lecture ou cellule: capteur utilisé pour la lecture
couleur. On obtient ainsi différentes nuances ou valeurs. des sons gravés sur un disque. Cellule magnétique,
Cellule : [selyl] n. f. – 1429; fat. cellula, de cella .chambre piézoélectrique.
(source : Le Petit Robert) III. (ABSTRAIT) 1. Elément constitutif. La famille, cellule
de la société. 2. Groupement de personnes ayant un
1 RARE Petite chambre isolée, où l’on est seul. → fonctionne¬ment propre. Cellules administratives, de
cham¬brette, loge. Être reclus dans sa cellule. – COUR. production. Une cellule de crise. – Les cellules d’un parti
Cellule de moine, d’ermite. 2. (1845) Local où une seule politique (SPÉCIALT du parti communiste). → groupe,
personne est enfermée. Cellule de prisonnier. → cachot. noyau, section. Réunion dE cellule. – PAR EXT. Séance
Détention en cellule (régime cellulaire). Cellule disciplinaire tenue par une cellule. «C’est la dernière cellule avant qu’on
de prison. → ARG. mitard. PAR EXT. Avoir huit jours de parte» (Aragon). 3. INFORM. Elément répétitif ayant un
cellule, de cachot (se dit dans l’armée). fonctionnement propre. Cellules de mémoire.

Il. 1. (1503) VIEILLI Cavité qui isole ce qu’elle enferme. → Clair-obscur : Procédé technique qui consiste à jouer sur la
compartiment, loge. Cellule d’un gâteau de cire. → alvéole. diffusion de la lumière dans une peinture représentant le plus
2. (1824) BIOL Unité morphologique et fonctionnelle souvent des scènes d’intérieur nocturnes. Les effets de la
consti¬tutive de tout être vivant, formée en général d’un lumière sont très puissants à certains endroits du tableau et
noyau entouré d’un cytoplasme* limité lui-même par une inexistants à d’autres. C’est une peinture de contrastes dans
mem¬brane périphérique. Cellule bactérienne, végétale, laquelle excelle Caravage (1571-1610) et Georges de le Tour
animale. Constituants de la cellule (→ cellulaire). Cellules (1593-1652).
somatiques’. Cellules reproductrices. → gamète, pollen,
spore. Cellules nerveuses .→ neurone. Cellules sanguines. Collage : Technique qui apparaît au début du XXe siècle.
→ érythrocyte, hématie, leucocyte, plaquette. Cellules L’artiste utilise des morceaux de papier divers, des
immunocompétentes. Cellules souches. → érythroblaste, photographies et des petits objets. L’un des premiers «
myéloblaste, neuroblaste, ostéoblaste. Première cellule collages» est une œuvre de Pablo Picasso, Nature morte
d’un organisme après fécondation. → oospore, œuf. «L’œuf à la chaise cannée, 1912. Il colle un morceau de toile cirée
se divise d’abord en deux cellules; chacune d’elles, à imprimée d’un motif de cannage pour figurer le des¬sus d’une
son tour, se divise en deux, et ainsi de suite» (J.Rostand). chaise.
3. (1904) Ensemble des structures d’un avion (ailes,

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Cohérence : Liaison, rapport étroit d’idées qui s’accordent Croquis : Dessin rapide qui n’a pas obligatoirement une
entre elles ; absence de contradiction destination ou une dimension artistique.

Cohérence plastique : Liaison, rapport étroit des formes et Dessin : Ensemble de traits ou de lignes qui représentent. Le
des couleurs entre elles dans le but de produire du sens. C’est dessin est une technique et un art. C’est également le contour
la base de la composition dans laquelle toutes les formes d’un objet, d’une personne, etc. Le dessin préparatoire est
contenues dans image deviennent unies, inséparables et exécuté pour étudier la composition, la construction de
forment un ensemble. l’espace ou les traits d’un personnage, avant la réalisation de
Composition : Il s’agit de la position des différents éléments l’œuvre. Le dessin technique est un dessin dont la destination
qui sont représentés dans une œuvre. Le choix de cette est essentiellement fonctionnelle. Il doit être d’une exécution
position est très important pour la signification de l’ensemble. précise, porter des dimensions (des cotes) ou une échelle
À l’aide de croquis et de dessins préparatoires l’artiste de grandeur. Il sert de base à la réalisation de toutes sortes
passe souvent beaucoup de temps à rechercher la meilleure d’objets.
composition possible. Ce travail lui permet aussi de visualiser
l’ensemble de l’œuvre avant même d’entreprendre la Densité : Qualité de ce qui est dense. Dense : Qui renferme
réalisation partie par partie. beaucoup d’éléments en peu de place. Condensé, ramassé.

Contraste : C’est une opposition importante et remarquable Dynamisme : Energie, vitesse, tonus.
entre deux couleurs, deux formes, etc. Le noir contraste
fortement avec le blanc. Echelle : C’est une référence qui fixe par convention des
équivalences de dimensions. Pour réaliser le plan d’une
Contre-jour : Phénomène optique dû à la présence d’un maison, on pourra réduire toutes les dimensions, de manière
éclairage derrière l’objet ou la personne que l’on regarde. Ce proportionnelle. Sur le plan, par exemple, un centimètre
dernier, ou cette dernière, devient totalement sombre et l’on ne représentera un mètre.
distingue aucun ou très peu de détails.
Encadrement : Ce qui encadre ou entoure.
Crayonné : Projet graphique à l’état d’ébauche, esquisse pour
une illustration. Esquisse : Dessin au crayon ou au fusain qui donne
l’impression d’être inachevé. C’est le point de départ de la
Colorier : Appliquer une couleur sur une surface de papier. réalisation d’une œuvre et n’est pas un aboutissement.

Coloris : Effet visuel qui résulte du choix, du mélange et de Etude : Dessin , peinture ou modelage réalisé d’après nature et
l’emploi des couleurs dans une œuvre plastique. servant à la représentation d’une œuvre plus élaborée.

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Exprimer : Rendre sensible, faire connaître par le moyen de années 60, appelé aussi « photorealism » qui s’appuie sur la
l’art. reproduction très fidèle de la réalité à partir de documents en
images.
Expression : Dans les arts visuels c’est ce qui traduit la
pensée, les sentiments, la personnalité de celui qui y est Icône : Terme d’abord religieux étendu à une image faisant
représenté. l’objet d’une vénération.
Format : Ce sont les dimensions d’un support bidimensionnel. In situ : Oeuvre réalisée ou installée dans un espace non dédié
Le format d’un support conditionne l’attitude de l’artiste. à l’art
Lorsqu’il travaille sur un grand, voire très grand format, l’artiste
ne voit généralement qu’une partie de son travail. S’il veut voir Installation : Proche de l’environnement, déployée dans
l’intégralité de son œuvre, il doit prendre du recul, mais dans un espace, l’installation désigne une oeuvre qui fait
ce cas, il ne peut travailler, sauf s’il utilise des instruments à la dialoguer des éléments de natures diverses, et où se mêlent
mesure du format. différentes techniques artistiques, pour une présentation non
traditionnelle.
Gestes : Dans certaines œuvres il est possible d’observer les
traces laissées par le geste du créateur. Ces traces sont de Intégrer : Faire entrer un élément plastique dans un ensemble
deux ordres et sont indépendantes. On distingue les traces (une composition) de façon à ce qu’il soit homogène avec les
laissées par les gestes et celles laissées par les instruments. autres éléments de cet ensemble.
Les traces des instruments donnent une indication sur la
gestuelle de l’artiste. Ces traces peuvent traduire des gestes Limite : La limite est la ligne qui sépare deux espaces ou deux
amples, précis, rapides, saccadées, nerveux, violents, etc. Ce surfaces. Dans une œuvre bidimensionnelle, elle est souvent
sont autant de qualificatifs qui vont préciser leur nature. Les imposée par le format du support ou par le cadre.
traces d’instruments donnent quant à elles des indications sur
la manière dont les matériaux ont été utilisés. Logo : Abréviation de « Logotype » est un dessin représentant
une marque, une entreprise ou une organisation. Le plus
Graphisme : En arts plastiques, le graphisme désigne la souvent , le logo se caractérise par un graphisme stylisé,
manière particulière et propre à chacun de dessiner. Par simplifié, et peut ou non contenir des lettres et des mots.
exemple, on dira d’un artiste qu’il a un graphisme compliqué,
simple, épuré, mordant, sensuel ou tout autre adjectif qui Marge : Intervalle d’espace ou de temps, latitude dont on
permette de le caractériser. [Petit Robert : aspect des signes dispose entre certaines limites.
graphiques considérés sur le plan esthétique.]
Modelage : Action de modeler une substance plastique pour
Hyperréalisme : Courant pictural américain de la fin des lui donner une forme déterminée. Ouvrage ainsi modelé.

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Monstre: Etre présentant une déformation importante. Pertinent : Qui convient exactement à l’objet dont il s’agit.
1. Être, animal fantastique et terrible (des légendes, Approprié, qui convient. Qui dénote du bon sens, de la
mythologie)=> chimère, dragon. Animal réel gigantesque ou compétence.
effrayant. Monstre marin=> cétacé, poulpe.
2. Être vivant ou organisme de conformation anormale (par Photomontage : (Définition tirée de l’article « Entre art
excès, défaut ou position anormale des parties et politique, LE PHOTOMONTAGE » de Mikaël Demets
3. Personne d’une laideur effrayante. Personne effrayante par pour Evene.fr – Novembre 2006) : Le photomontage est
son caractère, son comportement le fruit de deux étapes distinctes et immuables. D’abord,
il faut sélectionner et découper des fragments d’images
Moulage : Reproduction d’une œuvre originale obtenue par photographiques, le plus souvent en fouinant dans les
moulage. journaux. Ensuite, il faut assembler, recomposer, harmoniser.
Recréer. De par leur nature photographique, les composants
Nuances : C’est ainsi que l’on appelle les variations, parfois du photomontage s’inscrivent d’office dans une vérité, puisque
très légères, d’une même couleur. la photographie est, par définition, une retranscription pure et
simple de la réalité visible. Découpée, fragmentée, cette vérité
Ombres : On distingue l’ombre propre (qui est sur l’objet) de devient partielle, amputée. Replacés dans un nouvel ordre,
l’ombre portée (que l’objet projette à l’extérieur de lui). ces morceaux forment un nouveau tout, une nouvelle vérité
soumise à la subjectivité de l’artiste. Avec le photomontage, la
Perspective : C’est une technique qui permet de représenter photographie coupe la relation mimétique qu’elle entretenait
sur un support en deux dimensions (feuille de papier, de jusqu’alors avec la réalité : elle ne se contente plus de
carton, toile, etc.) des objets ou tout autres volumes ayant reproduire, désormais, elle donne sens.
trois dimensions. On peut ainsi représenter les plus ou
moins loin et occupant n’importe quelle position dans Plans (terme photographique et cinématographique): Ils
l’espace. La perspective désigne également l’ensemble des correspondent aux dimensions du sujet à l’intérieur du cadre.
éléments qui s’offrent à notre regard en fonction de l’endroit Un gros plan est un plan où le sujet principal est vu de très
que l’on occupe. La perspective aérienne ou perspective près, comme pour les natures mortes. Un plan rapproché est
atmosphérique, fonctionne sur le principe d’un effet d’optique un plan qui représente le sujet et une partie du contexte, c’est
bien connu et facile à observer dans la réalité. Les couleurs souvent le cas pour les portraits. Un plan moyen représente
semblent plus foncées et vives dans les premiers plans que le sujet et son entourage immédiat, on retrouve ce type de
dans les derniers. Ainsi, dans un paysage, la profondeur la plan pour les scènes de genre ou les scène galantes. Un plan
profondeur de champs est accentuée par cet effet de couleurs général représente le sujet dans son entourage plus ou moins
de plus en plus claires à mesure que l’on progresse dans les proche. Le plan d’ensemble présente un paysage, une foule
plans. C’est Léonard de Vinci ( 1452-1519) qui va le premier importante ou une architecture dans un cadre très large.
définir cette perspective. Les plans sont aussi les différentes parties de l’espace

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d’un tableau ou d’une représentation bidimensionnelle. Ils d’un original.
permettent de donner l’impression d’éloignement. Le premier
plan est celui qui semble le plus près de notre regard. On Retable : Partie postérieure et décorée d’un autel, qui
parle d’avant-plan pour désigner un élément qui chevauche le surmonte verticalement la table.
premier plan et dont la plus grande partie est hors champ (par
exemple la cime d’un arbre ou le haut d’une fleur). Le second Rythme : Il désigne certains éléments d’une composition
plan est, par définition, celui qui se présente derrière le premier qui semblent marquer une répétition, une succession ou un
plan et ainsi de suite pour le troisième plan, le quatrième…. Le enchaînement. Cela peut être des éléments figuratifs comme
dernier plan est appelé l’arrière-plan. des arbres, des cheminées, des formes géométriques ou des
éléments plus abstraits, comme des taches, des traces, des
Point de vue : Il correspond à la position physique de l’artiste effets de matière, etc.
ou de l’observateur devant un travail bidimensionnel.
Série : Elle désigne une suite ou un groupe d’œuvres ayant les
Prédelle : Partie inférieure d’un tableau d’autel, généralement mêmes caractéristiques.
divisée en petits panneaux représentant une série de sujets ou
une histoire. Surface : C’est la partie extérieure d’un support (une feuille de
papier, une toile de lin, un bloc de marbre). Le peintre dépose
Proportions : Ce sont les dimensions de différents éléments sa peinture sur la surface de la toile tout comme le sculpteur
comparés les uns aux autres selon une échelle identique. sculpte la surface de la pierre. Il ne faut pas confondre surface
et étendue.
Profondeur de champ : Terme essentiellement photographique
ou Cinématographique. La profondeur de champ est Support : C’est ce sur quoi est réalisée l’œuvre. Le support
déterminée par la distance hypothétique entre les plans. Plus peut être le papier, le carton, la toile de lin etc. C’est plus
on a l’impression que la distance entre le premier plan et généralement le moyen matériel utilisé pour créer (la
l’arrière plan est grande, plus le champ est profond. Lorsque le photographie, le cinéma, la peinture, etc.).
champ est peu profond , on dit qu’il y a peu de profondeur de
champ ou que la profondeur de champ est faible. Statisme : Etat de ce qui est statique, qui ne bouge pas.

Raccourci : Réduction que le peintre ou le dessinateur fait Stéréotype : Image ou association d’images toujours
subir à une figure vue en perspective. semblables représentant un objet, un être ou une idée et qui en
élimine les particularités.
Reproduire : Créer, faire exister des choses semblables ou
identiques à un modèle. Constituer une réplique, une image Structure : La structure d’une œuvre tridimensionnelle

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correspond à l’armature mais aussi à la manière dont les Zoom : Effet d’éloignement ou de rapprochements successifs
différents éléments sont assemblés les uns aux autres. obtenus par la variété des plans, avec un objectif spécial.
Au sens figuré, zoom, indique un gros plan déjà établi ou
Styliser : Consiste à éliminer les détails, à simplifier des formes progressif.
qui sont représentées. C’est en partie par l’épuration, la
stylisation des formes que la représentation peut s’éloigner du
réalisme.

Taille : Forme qu’on donne à une chose en la taillant, c’est à


dire en enlevant des morceaux avec un outil tranchant.

Ton : Couleur considérée pour son éclat. Ton vif, ton froid, ton
chaud, ton clair, etc.

Ton local : Il désigne la couleur propre de l’objet. Dans une


peinture, on parle également de ton local, voire de teinte
locale, pour désigner une couleur qui ne tient pas compte de
l’influence de la lumière (ou de l’ombre) ainsi que des couleurs
voisines.

Touche : C’est le nom donné à la manière de déposer la


peinture sur un support. Tantôt les touches sont subtiles,
délicates, pleines de finesse ou inversement, en pâte épaisse,
suivant des gestes amples, nerveux, agressifs, expressifs. La
touche est l’écriture du peintre.

Valeur : Désigne l’intensité lumineuse d’une couleur en fonction


de l’ombre et de la lumière. Plus on ajoute de noir dans une
couleur, plus sa valeur devient sombre. Au contraire, plus on
ajoute de blanc, plus elle devient claire.

Visuel : C’est l’image reproduite sur l’affiche.

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