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Technique de

l’extraction dentaire
• L’extraction dentaire est un acte
chirurgical de nécessité ablation de la
dent de son alvéole qui doit être effectué
après l’épuisement des méthodes de
traitement conservateur. L’extraction
dentaire nécessite une préparation
minutieuse pour prévenir les accidents et
les complications possibles.
La préparation
préextractionnelle
 Préparation du médecin (lavage des mains, emplois
des gants, tenue chirurgicale adéquate).
 Préparation du patient (accord informé du patient,
formulaire complété par le patient sur ses antécédents
pathologiques et son information sur les risques de
l’intervention, les éventuels accidents et
complications post-extractionnelles). L’évaluation de
la tension artérielle du pouls et d’indices de
saignement et de coagulation s’impose chez tout
patient sain. En présence d’autres maladies générales
est recommandée une consultation interdisciplinaire
complète.
 Préparation de l’instrumentation de
consultation, d’anesthésie et d’extraction
dentaire ainsi que de l’instrumentation
accessoire faite après l’évaluation locale et
régionale.
Preparation du patient avant
l’extraction
 Preparation physique(sorter glaces et
prothese,le patient instalee confortablement
dans le fauteuil,liberee de tout ce qui peut
gener la repiration ou la circulation,la tete bien
appuyee et orientee, de facon telle que la
cavitee buccale soit eclaree au maximum)
 Preparation phsychique(informer le patient sur
les manoeuvres qui suivent, calmer le patient)
 Preparation medicamenteuse(verifier si le
patient a déjà pris les medicaments qu’il prend
d’ habitude, la sedation du patient)
 L’évaluation préextractionelle locale analyse la
position de la dent à extraire (du point de vue
clinique et radiologique), la relation avec les
dents voisines, avec le sinus maxillaire, avec le
canal mandibulaire, ainsi que l’intégrité de la
couronne, la direction des racines, la mobilité
dentaire (de la dent à extraire mais surtout des
dents voisines) en vue d’établir
l’instrumentaire et la technique d’extraction
(avec l’élévateur, la pince, par alvéolotomie,
avec séparation des racines).
Techniques d’extraction avec le
davier
Les temps de l’extraction dentaire

1. La syndesmotomie
2. L’application et l’adaptation du davier
3. La luxation de la dent
4. L’extraction proprement dite
 La syndesmotomie : elle s’effectue avec
l’élévateur (les élévateurs) et consiste dans le
sectionnement du ligament circulaire de la
dent. Les mouvements doux suivent le sulcus
gingival, la face concave de l’élévateur
s’appuyant sur la dent. Dans la situation où
l’os alvéolaire le permet (septum interdentaire
vigoureux), on recommande déjà le
commencement de la luxation de la dent avec
l’élévateur.
 L’application et l’adaptation de davier ne sont
recommandées que dans la situation où il
existe une portion dentaire extra-osseuse
suffisamment résistante ou lorsqu’on a réalisé
un sillon périradiculaire à une dent
monoradiculaire ou l’on a déjà effectué la
séparation des racines d’une molaire et l’on
peut appliquer le davier pour les restes
radiculaires. La prise du davier doit être
ferme, dans l’axe de la dent, avec les
mâchoires centrées sous la gencive, d’abord la
mâchoire orale puis celle vestibulaire.
 La luxation de la dent avec l’élévateur se fait
en introduisant l’élévateur entre la racine et le
septum interdentaire ou interradiculaire et en
insinuant l’élévateur de plus en plus
profondément. L’appui sur l’os avec la partie
convexe de l’élévateur permet à la partie
concave de celle-ci la mobilisation de la dent.
Cette méthode est surtout recommandée sur les
monoradiculaires ou les racines dentaires après
la séparation.
 La luxation de la dent, lorsqu’elle se fait avec
le davier, se fait lentement par mouvements
basculaires vestibulo-oraux, avec
l’élargissement graduel de l’alvéole, avec de
légers mouvements de rotation lorsque la
morphologie des racines le permet.
 L’extraction proprement dite consiste dans
l’enlévement de la dent de son alvéole par un
mouvement de traction dans l’axe, parfois
associé de rotation après la dilatation suffisante
de l’os alvéolaire.
La syndesmotomie (consiste dans
le sectionnement du ligament
circulaire de la dent)
Pour eviter la fracture de la dent, le davier doit
engager la dent le plus fermement et le plus
profondement possible, sans leser les tissues voisines
L’élargissement de l’alvéole dentaire
 La luxation de la dent, lorsqu’elle se fait avec le davier, se
fait lentement par mouvements basculaires vestibulo-oraux,
avec l’élargissement graduel de l’alvéole, avec de légers
mouvements de rotation lorsque la morphologie des racines
le permet.
L’extraction proprement dite consiste dans
l’enlévement de la dent de son alvéole par un
mouvement de traction dans l’axe, parfois associé de
rotation après la dilatation suffisante de l’os
alvéolaire.
Techniques d’extraction
L’extraction des dents
maxillaires
Extraction des incisives centrales maxillaires.
Instrumentation: pricèlle, miroir, elevateur droit,
davier pour incisives maxillaires, curette droite.
• Syndesmotomie. Position de la main gauche:
l’index de la main gauche est placé en vestibulaire,
en méme temps en écartant et protegeant la lèvre;
le pouce est placée en palatin.
Extraction des incisives
maxilaires
 Avec un élévateur, comme levier, exercer une pression tout
autour de la dent de façon à faire rompre les fibres du ligament
dento-alvéolaire. La pression doit être appliquée
alternativement de chaque côté de la dent.
 Dans sa fonction normale, le ligament a entre autres fonctions,
celle d’absorber les chocs reliés à la mastication. Les petits
coups appliqués sur la dent ne seront donc pas du tout
efficaces pour rompre ces fibres qui ont une bonne élasticité.
Utiliser l’élévateur latéralement. Le centre de
l’élévateur (partie convexe) sert de point d’appui
tandis que le bord latéral est utilisé comme
levier, en s’appuyant sur une aspérité de la dent à
extraire (habituellement le bougeon du collet). Il
en résultera alors une force verticale en direction
de la couronne.
Extraction des incisives lateraux
maxillaires.

Syndesmotomie. Position de la main gauche: l’index


de la main gauche est placé en vestibulaire, en méme
temps en écartant et protegeant la lèvre; le pouce est
placée en palatin.
EXTRACTION DES CANINES MAXILLAIRES

•Syndesmotomie. Position de la main gauche: l’index de


la main gauche est placé en vestibulaire, en méme temps
en écartant et protegeant la lèvre ; le pouce est placée en
palatin.
EXTRACTION DES PRÈMOLARES
SUPERIEURS DANS LE 1-ER QUADRANT.

•Technique de l’extraction: Syndesmotomie. Position de


la main gauche: le pouce est placée en vestibulaire, en
écartant les tissus moux (la lèvre) et l’index de la maine
gauche est placé en palatin, en soutenant l’os alvéolaire.
EXTRACTION DES PRÈMOLARES
SUPERIEURS DANS LE 2-EME QUADRANT

• Syndesmotomie. Position de la main gauche: le pouce


est placé en palatin, en soutenant l’os alvéolaire,
l’index de la maine gauche est placé en vestibulaire, en
écartant les tissus moux(la lèvre).
EXTRACTION DES MOLAIRES
SUPERIEURS, DROIT

Technique de l’extraction. Syndesmotomie.


Position de la main gauche: le pouce est
placée en vestibulaire , en écartant les
tissus mous (lèvre) et l’index de la main
gauche est placé en palatin, en soutenant
l’os alvéolaire;
EXTRACTION DES MOLAIRES
SUPERIEURS. COTE GAUCHE

Syndesmotomie. Position de la main gauche: l’index de


la main gauche est placé en vestibulaire, en méme temps
en écartant et protéger la lévre ; le pouce este placé en
palatin.
EXTRACTION DES 1-ERES ET 2-EMES
MOLAIRES DE SAGESSE, SUPERIEURS.

Position de la main gauche-pour le 1er quadrant: le pouce est


placé en vestibulaire, en écartant les tissus mous (lèvre) et l’index
de la main gauche est placé en palatin, en soutenant l’os
alvéolaire; pour le 2eme quadrant: l’index de la main gauche est
placé en vestibulaire, en méme temps en écartant et protégeant la
lévre ; le pouce est placé en palatin.
L’extraction des dents
mandibulaires
Instrumentation: pricèlle, miroir, elevateur courbe,
davier pour l’extraction des dents anterieures
mandibulaires, curette courbe.
La bouche du patient doit etre au
niveau de la coude du medecin
TEHNIQUE DE L’EXTRACTION DES DENTS
ANTERIEURES MANDIBULAIRES
(QUADRANT 3 ET 4)

•Syndesmotomie. Position de la main gauche: le pouce


est positionné en vestibulaire, en écartant la lèvre et
l’index se place en lingual en soutenant l’os alvéolaire
et en protegeant la langue.
TEHNIQUE DE L’EXTRACTION DES CANINES
ET PRÉMOLAIRES MANDIBULAIRES

Position de la main gauche: -pour l’hèmimandibule droite: l’index


est positionné en vestibulaire pour proteger les tissus mous (lèvre


et langue). Le pouce soutient le processe alvéolaire lingual, et les
autres doigts soutien la branche horizontale de la mandibule. Pour
hemimandibule gauche: l’index est positionné en vestibulaire pour
proteger les tissus mons (lèvre et langue), le grand doigt est
positionne en lingual et le ponce soutien la mandibule.
TEHNIQUE DE L’EXTRACTION DES
MOLAIRES MANDIBULAIRES

Position de la main gauche: -pour l’hèmimandibule droite:


l’index est positionné en vestibulaire pour proteger les tissus
mous (lèvre et langue). Le pouce soutient l’os alvéolaire lingual,
et les autres doigts soutiennent la branche horizontale de la
mandibule; pour l’hèmimandibule gauche: l’index est positionné
en vestibulaire pour proteger les tissus mous, le grand doigt est
placé en lingual et le pouce soutient la mandibule.
TEHNIQUE DE L’EXTRACTION DES MOLAIRES
DE SAGESSE MANDIBULAIRES

•Position de la main gauche: -pour l’hèmimandibule droite:


l’index est placé en vestibulaire pour proteger les tissus mous et
les autres doigts soutiennent l’angle mandibulaire. Pour
l’hèmimandibule gauche: - l’index est placé en vestibulaire, le
grand doigt est placé en lingual et le pouce soutient la
mandibule.
L’extraction des racines
dentaires

1. Extraction avec le davier à racines.


2. Extraction avec l’élévateur.
3. Extraction par alvéolotomie.
EXTRACTION AVEC LE DAVIER À RACINES.

L’extraction avec le davier à racines est indiquée lorsqu’elle présente


une portion dentaire suffisamment résistante du point de vue extra-
osseux qui permet l’application du davier pour les restes
radiculaires. Aux frontaux maxillaires, plus efficace est la prise avec
le davier ordinaire, lorsqu’on crée un sillon périradiculaire avec la
fraise sphérique ou l’on applique les mâchoires du davier au-dessus
de la corticale marginale vestibulaire et palatinale, et l’on extrait la
racine avec le davier (extraction Witzel). Le sacrifice inutile de
substance osseuse ne recommande pas l’extraction Witzel.
Extraction avec le davier à racines

 L’extraction Witzel
Extraction avec l’élévateur.
 L’extraction avec l’élévateur est indiquée dans le cas où la racine
dentaire est située infra-osseux et la pince ne peut pas s’appliquer
pour les restes radiculaires. La technique nécessite de la
manualité, la partie concave est appliquée sur la paroi radiculaire
et celle convexe s’appuie sur la paroi alvéolaire osseuse. Les
mouvements de pousse et de pression vers la profondeur sont
associés avec une légère basculation. Si l’insertion de l’élévateur
n’est pas possible, on pratique un sillon à fraise sphérique et
ensuite l’on continue avec l’élévateur.
 Parfois aux dents pluriradiculaires, après l’écartement d’une
racine est nécessaire la suppression du septum interradiculaire
pour pouvoir écarter la racine transseptale restante. Un reste
radiculaire déjà luxé dans l’alvéole peut être écarté avec une
aiguille Hedstrom par son introduction dans le canal radiculaire.
Extraction avec l’élévateur
Extraction avec l’élévateur.
 Un apex de racine situe profondement dans
l’os
Extraction avec l’élévateur.
 L’extraction des racines des incisives,
canines, et premolaires inferieures se fait
avec le pied de biche
Extraction avec séparation des
racines
 Elle est indiquée aux dents pluriradiculaires avec destruction coronaire étendue ou la
couronne fracturée, aux molaires intègres avec racines divergentes ou avec d’autres
anomalies de forme et position.
 Aux molaires supérieures, après la syndesmotomie et le décollage de la fibromuqueuse
gingivale, on a en vue la mise en évidence du sillon interradiculaire, après laquelle on
sectionne les trois racines avec une fraise cylindrique suffisamment longue. Ensuite on extrait
séparément avec l’élévateur ou avec la pince en baïonnette lorsqu’il existe une portion
suffisamment résistante du point de vue extra-osseux.
 Lorsque la couronne est intègre et l’on a en vue la séparation d’une seule racine divergente,
après qu’on sectionne celle-ci sous le plancher de la chambre pulpaire, on extrait la couronne
avec les racines qui font corps commun avec celle-ci, et puis on extrait la racine restante.
 Aux molaires supérieures, la section aura la forme T, avec un sillon qui sépare les deux
racines vestibulaires de celle palatine, et un autre sillon qui sépare les deux racines
vestibulaires et est perpendiculaire sur le premier.
 Aux molaires inférieurs, le sillon est vestibulo-lingual séparant la racine distale de celle
mésiale.
 Après qu’on a sectionné les racines, chaque racine est extraite séparément, le plus
fréquemment avec l’élévateur.
Extraction avec séparation des
racines
 143
Extraction avec l’élévateur.
 L’extraction des racines des molaires
inferieures
DISTRUCTION CORONNAIRE
IMPORTANTE DE LA MOLAIRE
MAXILLAIRE 1.6. SYNDESMOTOMIE ET
DECOLLEMENT DE LA MUQUEUSE
GINGIVALE. LA SÈPARATION DES
RACINES VESTIBULAIRES AVEC UNE
FRAISE CYLINDRIQUE LONGUE.
LA SECTION INTERRADICULAIRE EST EN FORME DE T OU
Y.
L’EXTRACTION DE LA RACINE PALATINE
LES TROIS RACINES EXTRAITES
LE CURETAGE DE L’ALVÉOLE POSTEXTRACTIONNELLE.
L’ABLATION DU SEPTUM INTERDENTAIRE AVEC LA
PENCE A OS. SUTURE DU LAMBEAU ET L’APLICATION
D’UNE MÈCHE IODOFORMÉE.
Extraction par alvéolotomie
 Elle est indiquée pour : racines fracturées sous la
marge de la corticale osseuse (récemment ou longtemps
après), racines en « baguettes de tambour », avec
ankylose dento-alvéolaire, racines situées sous des
travaux prothétiques avec espace rétréci par migration
des dents voisines.
 L’approche se fait toujours au niveau de la corticale
vestibulaire, même dans la situation de l’extraction de
la racine palatinale. Ce sont la visibilité et les éléments
anatomiques locaux (par exemple, le nerf mentonnier)
qui conditionnent la technique.
Temps opératoires
 L’incision peut être trapézoïdale, courbe ou en L en fonction de la
surface qu’on veut aborder et du niveau où est située la racine
fracturée.
 Le décollage du lambeau muco-périostique se fait de bas en haut
par mouvements doux avec le syndesmotome fin appliqué avec la
surface concave sur l’os et avec celle convexe sur le périoste.
 La trépanation de l’os se fait avec la fraise avec refroidissement au
sérum physiologique et est conditionnée par la position de la racine
fracturée. On commence le plus fréquemment par le bord de la
corticale vestibulaire alvéolaire. La résection osseuse se fait
jusqu’à l’exposition suffisante de la racine pour appliquer
l’élévateur, pour luxer et écarter la racine. Après la localisation de
la résection osseuse, l’alvéolotomie peut être marginale, partielle,
totale ou apicale.
Types de lambeaux
 L’extraction de la racine se fait selon les
technique connues, en utilisant l’élévateur.

 La vérification de la plaie osseuse et


muqueuse, la réapplication du lambeau et la
suture se font en respectant la morphologie
locale et la position initiale du lambeau. Si
l’on a en vue une guérison per primam, on
sectionne le périoste et l’on déplace le
lambeau coronaire pour couvrir
complètement l’alvéole.
 Diagnostic: reste radiculaire 4.6 (racine distale)
intraalvèolaire.
 Traitement: alveolotomie de la 4.6.
 L’examen radiologique du reste mandibulaire de
la 4.6 (racine distale).
 Incision trapezoidale.
 Decollement du lambeau.
 Enlèvement de l’os au niveau de l’alvéole
postextractionnelle.
 Extraction avec l’elevateur de la racine distale de la
4.6.
 Curetage de l’alvéole.
 Suture du lambeau avec des fils a suture.
Extraction alvéoloplastique
 L’extraction alvéoloplastique est une technique d’écartement de deux ou de
plusieurs dents voisines et qui prépare le processus alvéolaire pour le prochain
traitement prothetique ou d’une dent restante qui a le processus alvéolaire au-
dessus du niveau de la crête édentée voisine. Mais la régularisation du plan
osseux doit se faire le plus limité possible ayant en vue la réduction de la
dimension de l’alvéole post-extractionnelle avec un tiers du volume au
minimum pendant les six mois post-extractionnels. Certains auteurs
recommandent de remplir l’alvéole de greffe xénogène (Bio oss), en vue de
conserver justement la hauteur de la crête.
 L’intervention a comme but, après l’écartement des dents, la régularisation des
septums interdentaires ou interradiculaires, des papilles ou des marges
gingivales sans vascularisation favorable à la guérison et la suture de la plaie
post-extractionnelle.
 La guérison peut se faire per secundam, comme une plaie post-extractionnelle
ordinaire, ou per primam lorsqu’on crée un lambeau vestibulaire qui par
sectionnement du périoste s’allonge et couvre complètement l’alvéole. La
méthode de la guérison per primam est surtout indiquée chez les patients qui
vont faire ou ont fait la radiothérapie locale ou régionale (cancer de la tête ou
du cou) ou ont suivi un traitement aux biphosphonates.
Avant d’entreprendre quelqu’effort pour enlever
une dent, on doit couper toute attache gingivale,
de l’épithélium sulculaire, à l’aide d’une lame
tranchante. Cette démarche minimise les chances
de déchirement de gencive, lors d’élévation de
lambeaux, ou lorsque la dent sera retirée.
Pour extraire une dent il faut « disloquer » la
racine de son alvéole. Pour y arriver, on doit
couper, briser, étirer, déchirer le ligament donto-
alvéolaire.
Il faut bien voir le site opératoire en tout temps. Il
ne faut pas hésiter à soulever un lambeau de
gencive. Si cette procédure n’est pas toujours
essentielle. Elle est toujours facilitante et la
guérison de la plaie se fait sans problème.
Lorsqu’on fait une prothesation immediate,
l’empreinte dentaire doit etre faite avant
l’extraction, et on ecarte du modele les dents qu’on
va extraire.
La prothese s’aplique immediatement apres
l’extraction
7 jours apres l’extraction
3 semaines apres l’extraction et
l’alveoloplastie
 Diagnostic: Restes radiculaires multiples.
 Traitment: Extraction alvéoloplastique 1.1,1.2,1.3,1.4,2.6.
 Image radiologique de la radiotransparence periapicale
du niveau de la 1.1, 1.2,1.3,1.4.
 Realisation de l’incision en vestibulaire et palatin
L’incision

 Détacher la muqueuse gingivale au fond du sulcus sur


tout le pourtour de la dent, à l’aide d’une lame de
bistouri #11, #15, #15C, ou #12. La lame doit être
tenue presque parallèle à la dent avec la pointe dirigée
vers l’alvéole. Cette procédure est particulièrement
utile dans les cas où l’attache de la gencive est encore
bien solide sur le dent. En ce faisant, on évite le
déchirement de la muqueuse lors de l’extraction.
 Decollement du lambeau mucoperiosté.
 Extraction des restes radiculaires 1.1,1.2, 1.3,
1.4.
 Curetage des alveoles
postextractionelles.
 Plastie du septum
interradiculaire avec la
pince à os.
 Suture continue des
lambeaux mucoperiosté.
Guérison post-extractionnelle

 Dans le processus de guérison de l’alvéole vide se


produit une contraction de fibres élastiques de la
gencive et du ligament circulaire, les marges de la
plaie s’étendent vers le haut de l’alvéole comme suite
de l’œdème post-opératoire et de l’hyperémie locale,
le caillot alvéolaire adhère à la paroi alvéolaire et
change de couleur de rouge en gris, les vaisseaux
sanguins présentent une coagulation partielle ou
dilatation, et commencent l’adhésion de la gencive au
caillot intra-alvéolaire et la résorption des restes
nécrotiques osseuses.
 Une semaine après, le caillot organisé est
presque complètement couvert d’épithélium,
deux semaines plus tard, la dépression entre
les marges gingivales a disparu, trois semaines
plus tard apparaît une proéminence par
l’évolution de la prolifération osseuse, et six
mois plus tard apparaît le remaniement osseux
de l’alvéole par la réduction du volume
alvéolaire, un tiers vis-à-vis de la situation
initiale (immédiatement post-extractionnelle).
 Tout cela a lieu dans les conditions du respect
des indications post-extractionnelles par le
patient : maintenir le pansement compressif
pendant deux heures, éviter de fumer, de sucer
l’alvéole ou de cracher, de se rincer la bouche,
de consommer des aliments lactés, des
glucides ou des boissons carbogazeuses le jour
respectif, maintenir une hygiène orale
rigoureuse à partir du lendemain.
Guerison de l’alveole dentaire
apres l’extraction

1.alveole normale

2.alveole infectee

3.alveole detruite(ecrasee)
L’alveole normale

 Le meilleur pansement pour l’alveole est le


caillot de sang
 Il faut presser l’alveole entre les deux doigts
pour lui rendre la forme initiale

 C’est interdit :
1. Le curetage agressif de l’alveole
2. Le lavage avec des solutions antiseptiques
3. D’introduire dans l’alveole des matieres
etrangeres
 Il est important de débrider l’alvéole après
l’extraction.
 Les arétes osseuses seront rongées de façon à
permettre à la gencive de recouvrir le tissus
osseux sans causer d’irritation au lambeau. La
gencive est toujours suturée au dessus de
l’alvéole.
 Les tissus doivent être manipulés avec
délicatesse afin d’obtenir une guérison rapide.
Recommandation
postextractionnelles
 Les recomandations doivent etre orales et ecrites
 Le patient doit garder la compresse au moins
une heure
 Il doit eviter de fumer, de consommer des
sucreries et des produits lactes
 Il doit respecter une bonne hygiene orale les
jours suivants
Alveole infectee(parodontite apicale)

Le medecin
1. Doit laver l’alveole avec du serum physiologique
2. Ne doit pas cureter l’alveole
3. Doit introduire une meche iodoformee dans l’alveole
Alveole ecrasee

 Ecarter les morceaux d’os detaches


 L’os doit etre regularise(nivele)
 Les tissues necroses doivent etre ecartes
 L’alveole doit etre suturee et protegee par
une compresse
DENTS DE LAIT
 Pour les dents de lait, l’exodontie est à la fois très simple et
très délicate. Ces structures juvéniles sont en effet très friables
mais elles reposent dans un environment moins rigide que chez
l’adulte.
 La structure de la dent de lait n’est pas toujours complète en
région apicale; une radiographie de la région apicale nous
éclairera sur ce sujet.
 Dans des cas d’exodontie de dents de lait pour satisfaire à des
raisons d’orthodontie, il est fortement recommandé de
s’assurer de la présence, et de la location, du bourgeon de la
dent permanente par une radiographie. Son absence devrait, le
cas échéant être signalée au propriétaire car le résultat final
s’en trouvera d’autant modifiéIl n’est pas recommandé de
suturer l’ouverture; formation de tissu cicatrisé peut interférer
avec l’éruption de la dent adulte. Si l’élévation d’un lambeau a
été nécessaire, l’incision buccale doit être suturée.

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