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COMMENTA/RB .r IMdlr:-:
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I .....PIan . . . .
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,, d Il lu hiilliu 'ruphie.
1. ul t Il grc'" ('1 Intiu ont cité dona leur la• •
or ".in 1 _ l 'ri~ ne • 1 IL l'II lutill '1IiOIIIJ seule BublilLe la
Ion lutme. L "0 li In liée 1 l ,'olllplexe : pour 1 Ha",
nou Iton ('n gr ; pOlir 1Il Han. cn InUn ou en 1P'8C
l' Ipr l' lüon H,'II enll· !Jolllrelen u ( C 211); pour IV
1 V Ilotr., 10 Irudur.llOlI rrnnçai e (SC IfJO'. 100", 152 et
fI' ' 153), Il Il II nL r.llanp t II la rni ,1 rragments grecs et dei
v 1011 1 lin cl rrrlPllIelllll', t' 1 évidemrnent préférable.
~ lIAPITHg 1
SOu C J:introductlO n prlJpremclI 1 dite '"rrHe 8 ruurrediold
c ( 2). 0 comme nce 4I1'J Il 1:1 rHulalio/l ,Je Marcion qui l'étend
Ju qu' la fin ,III "h!lpilrc V.
(
1°
1 l lidem resurrectioIl.Ï.S. [) le premier mota, TertuWea
pr nt son traité com me l'a ~i e indispenaable d·.....
© Les Editiotls du Cerf, 1975 di cu Ion future. ur le problème de la résurrectioD (cl. in/N,
Cllrlat, Marcion n'a
n tombe ainsi
_iIl\I.. qu'il a tort, lIUl11hII
"I\loma. puisqu'il sulltltllU
.lUkm des apôtres (1
c6t6 de SOD
• en tout cas .),
...
_ _ DU CHRIST
da caalo (de cael~ n'est .p~s sûr: il §S 10 leremiu. N'oubliona pu que, ......
,~:=~ clclition de Tertullien, qUi s empresse phètes n'ont prédit. que la venue "' , ~1iI
1r::
e
il d'uaa ~ ndre qu'en traversant le ciel du
qa'Oa'a pu G:eae Capharnaum» (cf. IV Marc.
ID chdt.atem 1 En IV Marc. VII, 3, Tertullien
Au contraire, le Christ des b8D8U_ Jtii'il
personne: • Non fuit, inquis, ordo etuamo4f
statim se... dei Christum rebua ipaia _et
_l1li.
J; 3, 1; ~' 3s!~ent cette descente à l'ascension per documenta uirtutum. (III Marc. 111,1)-
-pare JrNvérenCoen~lure . 1 El iIIe ascellderil isdem men-
de RomullII pour e . . H fascinet. Sur les nombreuses amulettes et.lea
dacIJ eeallJ licul el iete desccn.dlt. ~, . cn lout genre, prises pour éviter aux enfanta ....lA __
Subito n'est pas descriptif; iIlnlphquc 1 absence de dlspo-
• Ition, do progression en ordre ratIOnnel (cf: ~II Marc. II,
parie mauvais sorl, cf. H. BLUEMMER, o. c.,p. 199•
3 : c ... nlbll pu lem 1\ deo sutJilu~ qUia Dlhll a de~ no.n ll-1 G originalia instrumenta. Cf. Herm. XIX, 1 : .Se'4"
dllp08llum .; LUCRÈCE, l, 184-J8(j : "Nec porro ~uoendls ad originale inslrumentum Moysei prouocabo unde et dli_' -
rebui .patlo foret usu~ 1Seminis ad cOI.lum, ~I e ~II~ pars praesumptiones suas ingratis fulcire conatur••
ereseere possent ; 1Nam lIerenl iuuenes subito ex mfantlbu
parul '. 8ubilu illrlu(u c if'i très nettement le bouleversement 2°. Prescription
de l'ordr/! lIalun'I ).
§3 1(i Ex qua, oro te, auctoritate P Marcion ne s'arrogeait.
fi mollltos lemper Caesaris census. Cf. l'usage li ue Ter- am'une autorilé particulière en matière de théologie. Quant.
tullll'Il fniL tic ce l'ccensrmt'Ilt t'ontre les adversaires de la au texte de l'Évangile, il n'avait pas le sentiment d'innover
nativilé : 1 S('d l'l l'cnoUS consta l ac tos sub Augusto tunc en son propre nom, mais de rétablir le message authentique,
ln IUflnt'lI pel' SentlUm Salurninum ap ud quos genus ei u flénaturé par les chrétiens: u Aiunt enim Marcionem non tam
(,c. ChriMli) illljuirl're pnlui ssc nl » (IV j\fa,.e. XIX, 10). illllOltasse regulam ... quam retro adulteratam recurasse.
Les reCOIIRl'monls incombaienl touj ours aux fonctionnaires ( 1 Mllrc. XX, 1 ; cf. IV Marc. V, 5-6; Praes. XXII-XXIII).
Impériaux, lIlèllle dan los provinces sénatoriales. Le premier
ful SUIIS doule orùonné par Auguste en 27, et suscita des 17-18 praedica publiee. Cf. Praes. XXVI,2 : • Dominus
lrou1>ll", du moin · Cil Caule (cf. O,.al. Clalldii, Dessau 212, pa1am edixit, sine ulla sign ificalione alicuius taciti sac~a
Il, 3(j : • Cum ad ccnws nouo lum opere et inadsuelo Gatl is menti; ipse praeceperat si quid in tenebris et in ~bscond.lto
ad bl'lIulII utluocat us csscl... Il). Sur la minutie des opérations audisscnt in luce et in leclis praedicarent. » En faIt, MarCIon
rt h', 'anl'llOns prévues contre les réfractaires cf fra'" d u ne semble pas avoir eu de doctrine secrè~e. (toutefo~s voir
1~1.li\rc d'ULPI\:;;>;, De censibus, cité dans Digesl~ 50,oi5, 4 supra, t. l, p. 80). Tertullien le confond ICI a,:ec d autres
(d. Th. ~loMM~ I::N, l. 2, p. !J32 ' KUBITSCHEK dans PW t 3 doeleurs gnostiques, peu t-êlre pour les beSOInS de son
c. JUIH ). ' , . , élorluellre, peut-être aussi parce qu 'il ne le conn ait pas
t'ncore a~sez bien à celle date.
é6-9 lordidos pannos.,. aurum suum, Tous ces détails ét.aien t §4 20-21 Nam et mortuus es, qui non es christianus. Cf.I'excel-
g2"3lemrlll relevés par MELITO DE SARDES (fra'" XV SC lent commentaire de ce passage par D. l\hCHAËLI.DES, o. c.,
I . p. ~.p . cl . t. . o·,
ment sur I~' .' Slip/a, . l, p. 162) qUI s'appuyait exclusive- p. 120-121 : " Condamnés par les apôtres, les ~érétlques sont
nl'lé'.• Il IC
' VIC. pl'lvée du Christ pour démontrer son buma-
enml est ' . 13 frappés de capitis deminulio. Ils sont privés de toute
prarsepi fasciis cinct '" qUI I~ ethl eem natus est, qui in per onnalité. Leur mort se résume dans ~ette sentence
magis adora lu ' e t USt est, qUI a pastoribus uisus est, ... qui a lapidaire: non sunl chrisliani. Ils sont dépOUIllés .du no~en.
ne pouvant raire ;i;~Cl frag. VI, SC 123, p. 226). Tert.u~\ien, Que pourront-ils déclarer au recensement? QUI ~ont-i1s '1
l'hérétique les su . ement usage de ces textes pUIsque Quand et d'où sont-ils venus? Autant de questions. qui
prévoyance el relt!rlm~, le f~1icite ironiquement de sa demeureront sans réponse ... Par conséquent comment diSpo-
le récit ùe sa pas iO~r(a f e~ &.V6P<Ù1tlVCIt du Christ jusque dans seraient-ils du droit de posséder? Ils n'ont pas de nom pour
- c . Infra, ad IX, 7).
. _: JJV CHlUIT
antérieur-postérieur chez TeK\IlUen.
reete et qu'Us ont. choisi eux-mêm~s possible de l'aristotélisme.
~1eU1' • t pae è vrai dire un nom, malS
:::t::r:";'i1':oot. porté condamnation contre des hérésies intervient e:r: abu",r1aiiu.
preuve, la prescription sufllaant thi6oliqll8liD
(cf. F. REFOULÉ, éd. Prau., SC 46, p. 36 .. ;·lItItt.....
"m epIItuJa. L'existence de celte lettre n'est
st ID ...... h Tertullien (Carn. Il, 4 i 1 Marc. l, 6 i
-..:&1_*
-Mm que IV c3-4).
ez D'après les deuX premiers,
. t ext es, ~'1 . ne
CHAPITRE III
• '1 marcloniles en contestent 1 authenticité.
.emble pal
Mali lia n'6talente8pas unanimes, comme l
que it
e prouve "è
e rOIS! me
texte : • Quld 81 nec epistulam agnou~rl~t?» Dans notre ~ourquoi Di~u ne se ~erait-il pas incarné? Il peut .......
article, • Tertu\llen et l'Epis/ula MarCIO nIS » (Rev. SR 45 qu Il veut ~t rten ne 1 e~pêchait (contrairement l ce ...
(1971), p. 358-371), nOU8 av.ons essayé de montrer que ~~tte pense MarCIOn) de deventr vraiment homme tout eo relt_
lettre comportait une quaes/lO sur Le ~, 43 e~ q~e, lom d etre Dieu (§ 1-6). Cette position est renforcée de considéraUoDl
une pièce Il conviction que les chrétiens tlr.al.ent ~e leurs sur le corps des anges apparus à Abraham et. celui de la
archIves pour accabler leur ancien cor~llglOnnalre (cf. colombe descendue lors du baptême du Christ (16-9).
A. HARNACK Marcion', p. 16'-23'), elle était sans doute un
pamphlet (c~mme la Lel/re à Flora o.u l' ÉpUre dARhéginos la. Rien n'est impouible l Dieu
.ur la r~,url'tclion) ditTusé par les hérétiques eux-memes dans
le cournnt du 110 S., puis battu en br6che par l'argument de §1 2 aut impossibilem aut incoouenientem. Ces deux hypo-
prescription. thèses sont exam inées respectivement dans les chapitres III
et IV-V.
14-8 23-35 resoiodendo ... natum esse Christum. Le mouvement
I\nol de ce chapitre est comparable à 1 Marc. l, 6-7 : a) 5 compendium. Sur le sens qu'il convient de donner ici Il
allusion Il ln leUre ùe Marcion, b) argument de prescription compendium, et l e caractère purement formel de ce genre
et rappt'I du trailé De la Prescription. d'argument, voir supra, t. 1, p. 122 s. J. MEHLMANN (article
na 2) ignale une imilation de ce texte par Leporius.
Carn. Il,4-6 1 Marc. 1,6
7-8 quis hominem uidens eum negaret natum P Negaref est
al ... l't'scindendo quod retro Non negabunt diseipuli eius un potentiel du passé. La question posée est évidemment
credldlsti, aleul el ipso confite- primam illius fid em nobiseum moins simple aux yeux de Marcion: tout le monde avait de
ris ln quadaffi epistula, et lui luisse, ipsius li lleris teslibus quoi reconnaître en son Christ une présence surnaturelle, et
non negant et nostri probant... ul hine iam deslinari possit nolamment ses premiers auditeurs de la Synagogue de
haerelieus ... Capharnaum (cf . L e 4,32 et 1V Marc. VIl,7 : «Stupebant
omnes ad doctrinam cius ... quoniam in potestate erat sermo
bl Sed plenius eiusmodi praes- Sed alius libellus hune gradum
ci us »). D'ailleurs les pharisiens l'ont tenté au sujet de sa
criplionibus... alibi iam usi sustinebit aduersus haeretieos ...
Bumus. Post quas nunc ex Nune qua tenus admittenda
naissance et il l eur a répondu (Carn. VII, 1).
abundanli relractamus ... eongressio ... §2 9-14 Omnis rei... hominem uidebant. Outre le parallèle avec
1 lIIarc. XI, 7 ( ignalé supra, t. l, p. 122-124), qui révèle
Sur pre~ière
l'araument l~I-meme
' . une parenté méthodologique enlre les deux textes, il faut
toute et le rapport possible avec la encore citer III JUarc. XI,5 :
122 s J C FRverslOn de Marc., voir supra, 1. l, p. 25 et
tance • des
.-.
,.C., p. 2 71-281, montre l'impor-
EDOUILLE 0
schémas
de réfleXIOn fondés sur la relatio n
...... _ CHRIST
.,..~~ir'~ '
lU Marc. XI, 6 §8 15 oout_ti1ll.
• en qoo con'fa"""~:~;;
allant jusqu'au bout •• Par
célibat au mariage, qu'il n'interdit pu
-::::;2
J, rud" etIaIII
....011 • •, Quld emm profuit non uere
Marcion est plus cohérent que lui : "
congredi quas Marcion constanUor ap.~t:
. . . . . . . . .' utraJD III fulile quod pro uero haberetur, (V Marc. VII, 6). Puisque Tertuilien s'appuie
..... lA lIOII lit, li oum non tam carnem quam naUuila- pour dire que le Pére et le Fils sont deux, pCllurq.u~'"
11& _ pnll1lmJwr..• tem? pn s jusqu ' nu bout en disant qu'il y a deux dieux : .
Aut si dixeris :
inquis, prouocabo te ut hodie quoque ex auctoritN let.a.N1f
.} lied IIU. uat 011, Inqull, • uiderit opinio humana . , iam scriptura rum constanter ùuos deos et duos dominos . . . .
G01IIOiIDUa lUI. Vlderlnt homl- deum tuum honoras taUaciae t1 ic('s" (Prax . XIII, 5) . Or Marcion ne cesse de repro....
_ li natum putablnt quia Ululo, si nliud so sciebat esse au Créa teur d 'avoir c ha ngé d'avis, de ne jamais rien mea..
IIomJnam uJdeblnt.. quam quod homines tecerat à son terme : « 0 dominum fultilem, instabilem, lnOdelem,
rescinden tem qu ae inslituit ! " (II Marc. VII, 3). Ici l'argu.-
opinari. ment esl reto urn é contre son Christ, qui n'a même paa ét.6
capable de s'incarn er pour de bon.
bl d s deux tex Les s'cxplique par une source
Ici la ressem . pncee ll~ ê' re que l'Aduersus A pelleiacos (voir §4 2 1-23 Non potes dicere ... quod nOD erat. Sur le fait que
commune qUI ne p . . '.r X I ét t Tertullien place ces paroles da ns la Louche de l'héréUque
1) En LouLcas le Lexte de III marc.
lupra, t . 1,p. 2 . , , . , an
dlri Il contre Aprllès, eL non conLre Ma rcIOn , nous n avons pal' le pl'oc&dé rhétor iq ue de l'occ upatio : cr. supra, t. l, p. 75 j
pasfe droit do considérer qu 'il s'agiL des parol es ~ut~entl ques G. Q ISPEL, Bronnen ... , p . 95-96 j E. NORLJEN, Die Anfike
de ce dernier: ce sonL celles qu e Tertullien fall dire à t out Kunstprosa', Leipzig 19 15- 191 8, t. l , p. 12') et t. 'l, p. 612.
odversalrl' de la nativité. Pour le fond, l'altitude prê tée à l' hérétique ressemble assez
à celle du Discours vrai de Celse: ou bien Dieu s'est vraiment
10-11 Dihil interest ... Plane interest. Sens affirmatif de Iflcarné, mais dans ce cas, il s'agit d'une inconcevable
plane (cf. supra, ad II, 1) très vo isin de im mo. Cf . .Herm. X l:', déchéance ontologique j ou bien il a fait croire qu'il s'était
2 : M~mo si Dicu a créé le monde da ns une matière préexls, incarné (cf. infra, § 5, et OR IGÈNE, Contre Celse IV, 18, cité
tante, il en esL aussi responsable q ue s'il l'avait tiré du supra, l. l, p. 150, n. 2) .
néunL - . .. .quaLenus proinde fecit, ac si de nihilo feeisset,
nec intt.'rcsL unde (ecerit. Pl ane sic interest, unde fecerit, u t 27 CODuerti enim in aliud finis est pristini. Cette définition
inde feceriL, unde eum magis decuit. " du changement est sans do ute inspirée de L uc nÈc E (1,670-
G71) : «Nam quodcumque suis muta tum finibus exit / Conti-
13 .atis erat illi ... conscientia sua. Cette formule n'est sans nuo hoc mors est illius quod fui t a nte. n
douLe pa exempte d'une ironie féroce, car c'est elle qu'on
applique à ceux qui pra ti quen t secr ètement les vertus, pal' § 5-6 27-39 NOD competit ergo conuersio eius ... entu conueraioDiJ.
exemple ce jeune homme d'Al exand ri e dont parle Justin j Tout l'argument qui sui t se r a pporte au concept d'immuta-
Il avait demandé au gouvern eur d e se faire publiquement bilité divine. S'inspirant de Théophile d'Antioche (dont le
émasculer pour prouver que les chré tiens ne se livraient pas Contre Marcion est une so urce possible de II Marc. j cf.
à la débauche ~urant leurs myst èr es j cette permission lui G. QUISPEL, Bronnen ... , ch . 3), H erm. pose que Dieu est
fut refusée et II continua à vivre ch astement sans a utre &'v!XÀÀo[CJl'toç du fait qu'il es t &:ybn)'toç.
témoin que sa conscience : ~pxécr6lJ 't"ii ÉCi.u'toü XCi.t 'twv op.oyvCJl-
1'6v~v cruvCl8~crEL (JUSTIN, 1 Apologie XXIX, 3). Ici c'est la
vérIté. que le Christ de Marcion pra tique en secret devan t sa
conscIence: car en public, il trompe tout l e monde.
CHRIST
H"m.V, 1
qui, à la suite de B. Au" (~~'::::-:::I
lona tu1 deus : an Don iDuata /' ~ glise, Paris 1878, p. ~
t steria' Semper deus : aD
e m,emper et materia ? Ambo
DOD . ft
,Ine Inltlo, ambo sIDe. ne,
mbo etiam aucLores uruversl-
infra, notre commentaire ad XV, '- Pour la
par est, cf. 1 Marc. IV,2: • De deo agi....
cipaliler proprium est, nullius exempli cap..
a:::=
répliques de Ap. sont diripea contre "'-Djlliiiïl
~aU8 ... Neque eni~ poLest ~on nem " ct Herm. VI, 1 : • Dicit saluum deo eue -,11:.*1
et materia auctflx .omDlum . et primus et omnium auctor et omnium domin,.
dapuLari de qua uruvcrslLas comparandus.» Tertullien, embarrassé pour
consls tiL . Dicu, qui est immuable, se soit toutefois
recourt à ce principe très général qu'on ne peut. le
Jlerm. VII, 1-2- li quoi que ce soit, pour faire admettre que ceB deux
.. , praescribo non capere ullam ne sont pas inconciliables .
deminuLionem eL bumiliaLio·
nam quod sit aeternum eL
innaLum ... Sicut enim cetera,
20. Les apparitions d'anges de l'A. T. fo1llDiaeDl " .......
l'exemple d'une véritable incarnation lau 46ch6aIuIt
quae nascuntur auL lIunt et
ontologique
idcirco aeterna non sunt, scmel
opposita IIni, qua eL inilio, §6 40 aliquando legisti. Il s'agit évidemment d'une allusion
admittunt ca, quae deus non à la lettre de Marcion mentionnée cn 1l, 4. Mais nous n'avons
capit, deminuLionem dico inLe- pas be oin de croi re que l'exemple des anges était discuté
rim eL subiecLionem ... dans cette leUre : il suffit que l'hérétique ait déclaré avoir lu
autrefois l'A.T. avec ferveur pour que Tertullien puisse
argumenter sur n'importe quel épisode. Sur les raisons pour
On pourrait rapprocher encore de 1 j\lIarc. VI, 3, ce qui lesquelles nous pensons qu'il s'agit plutôt d'une quaeBfio
sumrait à prouver qu'il s'agit là d'un dével?p~ ement fo~t appelléiaque : cf. Carn. VI, 3 S., et supra, t. l, p. 90 s.
général, qui n'a rien de spécifiquement ~~rciOrute ?~ antl-
mnrrionile (voir supra, t. l, p. 74). Outre 1 mfluen.ce ~:v'lde? te §7 45 angelis inferioris dei. Bien entendu, c'est Marcion qui
de Théophile ur Herm. V-VII, Tertulli en PO.UV ~ lt s inspirer porte ce jugement sur le Dieu d'Abraham, et Tertullien le
élrall'ment d'ATHÉNAGORE (Legalio pro chnstwnts, XXII) et relève avec ironie. L'infériorité du Démiurge consiste surtout
d'Aristide pour opposer l'i mmutabilité divine au changement dans on ignorance du Dieu supérieur, mais elle est égale-
des cr~alures : 0eoe; Ile; i:CJ-rLV cXcpOlXp"t6e; "tE xod ocvaÀÀotw"toe; ment topographique, puisqu'il réside dans un étage inférieur
IIAIl OC6PŒ"tOÇ. Aùwe; IIÈ 1tttV"ta 6p~ xlXl xaec::.e; ~ouÀE"tat OCÀÀOtOL xlXl du ciel, bien en dessous du monde supérieur (cf. supra, t. l,
l""tŒM>J.tI (ARISTIDE, O.C., p. 13). p. 73).
28-31 Plane, natura ... nihil deo par est. Encore une fois, 49-')0 non audebis hoe dieere. Il s'agit pourtant d'une
Tertullien parait prendre exactement le contre-pied d'un interprétation classique à l'époque de Tertullien, même chez
raisonnement de Celse. cr. ORIGÈNE, Contre Celse IV, 14 les écrivains les plus orthodoxes . Cf. JUSTI;'; (Dialogue LVII,
Kœl !ÙV II~ (= plane) "tij> OV'I]"tij> lLÈv ocÀÀa:t'"tECJOat xat lLE"tIX1tÀtt"t- 2), qui n'admet pas que les anges aient pu manger comme
'tIcr6111 (= con uer li non permanendo in eo quod fuerunt) des hommes, et IRÉNÉE (III Haer. XX, 4) : 1 sine carne
opûotÇ (= natura ), "tW Il' ocelXvtt"tw M"teX "teX Q(u"teX xa! WCJIXU"tUlC; ~nim angeli sunt n. Mais puisque, selon Marcion, le Dieu
Ix'Lv (= qui sine fl~e est elia~ inconuertibilis sit necess e mlérieur ne peut rien créer sans user de matière, l'hérétique
est). Oùx IÎv oùv oullÈ "tIXU"t'IjV 'r~v lLE"tlXôoÀ~v OEOC; IIÉxot"to. Cela aurait mauvaise !n'âce à soutenir que les anges de ce Dieu
confirmerait les conclusions de J. M. VERMANDER (o. c.) n'avaient, pas un ~orps matériel.
J) QJlf4tST COMMENT IRE,
.. ~~:~~!
XXIII 3:« Scio dicturoa §8 42-45 COIlUenlO homlD1IILIl'''
Gf. 1 Jlcrre~ principalem et perfectam tout cela, selon TertulUell
~ -:cb~:O familiaritatis in extraneoB Christ, sauf la conversion dea
-'
. . aIDe ullo e l . Bv. Ph. sent.9:. Le Christ
......... ,,1II*'I.trundatur,,;; délivre~ les uns, sauver les
III raobetar quel:~es-;er; Ules a rachetés, il les a fait
oecides, non adullerabi8, etc. Ad
4 : • Non a tuo deo didicit creator ~
baec I~:::-:~~:
Liae, iustitiae et pietatis principalia consulta
.ae.. Ceux qui étaient ran aB le seul à parler de Dieu humanitatis praescripta .... ; cf. Pud. VI " : 1/
....... Marcion n'est don~iO~ 1 parmi les gnostiques, mais tota pietatis sanctitatis humanitatts u~rltat.l•
• 6tNDPI'. et de • rider~ntla signification la plus intense. iustitiae misericordiae beneuolentiae pudicitlae••
0'"'' ellez lui que ces mo 8 Au contraire, pour Marcion, l'enseignement deB~
If
rtf mat erubescitP CLin/ra, ad XVII, 3
31-35 .atiaitltem or Hi;' daemo nia de hominibus excu-
et. Ap. XI, 17: • "~~~~~inaret, leprosoS purgareL, ~aralyo
ordinariae sentenliae. [Chri8~il (cf. IV Marc. XIV,ll.),
absolument neuf, et II constItue une folie, en tout cal
il J'ordre de ce monde, fondé sur la prétendue justice de IOD
un"
taret uerbo, cact~ ortuos denique uerbo reddereL Ultae»; Créa Leur.
Ueoa re8Lringt~ '. I~O'/ DE SARnEs JIom élie pascale 72 :
cf_ éga~~;nen). . E~ÙTWV iO&pœTt&uO&V 'xcxl -rouç ).mpouç ClU-rWV §7 51-53 facilius creditur... Marcionem. Dans le Dialogue de
"On 'fO"" X'" ouç ~' , "rU"').ou, CXÙTWV" l
tcpw-rcxyWY1)OEV •
xcx -rouç Justin, Tl'yphon compare la naissance virginale aux mytbee
AlcallcipIIl&V, XCl l -rou, T • p . (SC 1"3 des païens : 'Ev /lè: -rorç -rWV ),eyofihwv 'Elli)_v 1'û601Ç ~
wxpoôç ClIÏTwv œveo'l"ljO&V ' (ct lb. 78). O. ERLER ., ,
177-178) rapproche ces mots de la réponse de J és us aux IITL IIEpoEuç I:x LlClVOC7)Ç Ttcxp6Évou o!Sa'I)ç, iv x.PUIJOÜ 1'0pcp'jj ~
~i8ciples (\(0 Jean (d. Mallh. 11,5; Le 7,22.; I s. 35,4-7). tTt' cxù't"ljv -roi) TtCXp' ClÙ-rOrÇ LlLllÇ x(l).oufihou yeyÉwl)T1IU. KIIIl ~
Il renvoie à JUSTI~ (1 Apologie XLVIII, 2; Dta{o~ue LXIX, -r,z cxù-r,z txdvo\.Ç ).éyOV1:EÇ cx!/ldoOotl ocp&l>.en ... (JUSTIN, Dialogue
5; ajoutons InéNü , IV 11aer. XXXIlI, 11 ) eL signale qu.e LXVII, 2). Tertullien s'est souvenu de ce passage dans Ap.
ce tut d'nllonl un de~ lieux communs de la pol émique an li- XX I, 8 : u Non de SOl'oris incesto nec de stupro miae aut
Juive. Cc 110 s(\rtlil pas la seule fo.is. que TerLullien dirige coni ugis alienae deum paLrem passus est squamatum aut
contre Marciou des argumenLs pUI ~es à cette source (III cornuLum (= taurum) auL plumaLum (= cycnum), amatorem
Marc. \' Il, 1 : • Dbcat nunc hacrelicus ex abundanti, cum in auro conuers um Danaes. louis isLa sunt huma na uestra. •
Nous en avons san s douLe ici un écho.
ipso lierbil Iudaeo... . ).
1 ~~=. ~~";"~"~
lU Ja . . .,./MIm~
l,".": Et consequens era~slmphclter
passionem et nati.u~ta-
_ _ auterent.el, auren e etl~mNunc uero crucem confite·
•• "oo.~ crucU1XUI JesuS a' ndalum praedicans cruci-
aS8a~~ins du Christ que dans la mesure ofa Da
menl aveugle ùe la méchanceté du Créateur. C~.fII
effet, le coupable, ct qui doit. renoncer, pour prix
,.. -' DOO "a.cIl Judael s sC
,. eru...... t minus scan d
a um l '
passlOne rortuit, à la propriélé ùe l'homme, sa créature (ef. aall)rl~11o..1
exum et genUbUI stulUt.la~ ~ m cius confitel'i? Nimirum p. 80).
uel morte erubescls nlltlU~ a e fuisse quam mortuum. Aut, '2 'ldedeeus tidei. Cf. II Marc. XXVII, 7 : • Totum dQIqyiJ
p1U1lC1lndail est .Ie~um na ~~on uerelur, eur Limes dicere d ei mei penes uos dedecus sacrament.um est buman••
li IC8Ddalum chrlstlana IIde. es? » Les renconlres verbales &uluti s » ; IV Marc. XXI, 12: • ul dedecore eius SalUI noatra
mioora qui malora confess~Snotre traité (au/erre, erubeseis,
cons ta l'e t ». Dedeeus se rapporte ici à tout ce qui semble
frappantes entre ce texte e mmun de considérer la passion
indig ne de Dieu el qui a provoqué l'affirmation de Jésus :
"uUillam), leur argumen~ co que la naLivité, ne s'expliquent • Qui ro ugira de moi, je rougirai aussi de lui. (cr, v.
comme plus 1 déshonor~n ~.;;)tion paulinienne: il faut croire D ÉCA RIE, O. C. , p. 28-29).
pal seulement par :~u~ I~S I:autre une prédicaLion anli-mar-
qu'Ils reprennent UI. e et dont nous n'avon s p as conservé §4 ~8 eredibile est quia ineptum est. Cette formule, déformée
clonile courllnte au 11 s. pa r l a philosophi e médiévale en credo quia at.surdum, a été
d'ilutre trace. co n ~ iù é r ée comme une pro Ces ion générale d'anli-raUona-
Cf 1 4'« qui carnem Christi pulaliuam lisme d e l a p a rt d e Tertullien. Il est exact que celui-ci n'a pas
10 Disimas re tr o. . , . h a tas ma
l' introduxit aeque potuil nnliuilalem quoque p n bea uco up d' es time pour la philosophie (cf. J. MOI:-lGT, o. c.,
p. 141 s . ; plus nua n cé, J.-C. FREDOUILLE, O. c., p. 326 s.).
conllngerc ... »
Mais il ne nie p as pour aulant toute lumière naturelle.
)] imaginariae. lmaginaria doit être ic i compris en r a pporl L'arti cle de V . D éca ri e, cil~ ci-dessus, proteste avec raison
c imago qui depuis S';:"ÈQUE (Epl stulae morales 58, 15), que l 'on a e u l ort d ' isoler celte formule de son contexte, de
ave . " . ' 1 appar en ce
est l'équivalenl de l 'l"''PIXcnç sloïclenn e, Slmp e . ' la séparer des d e ux cita tions scripturaires (1 Cor. 1,27 cité
par opro.ilion à l'un:6cHIXcnç fond ée d a n s .l a .r éal1 té (<< Cen- supra, Carn. IV, 5 e l Le 9, 26) qui lui sont indissolublement
tauri, Gigallles el quidquid aliucl f.al sa coglla ~lOne f o rm a lum liées e t qui limitenl son c ha mp d'application. Ce que Ter-
habere aliquam imaginem coeplt, quam Ul s ~on_ ha b~a~ Lullien enlend d ire, ce n 'es l pas que la foi consiste, en général,
subslantiam .) ; PS.-ARISTOTE, D e mundo 395 a . 't'(»V è;v a.ép à IToi r e ce qui est a b s urde, mais que le chrétien ne rougit pas
cp<ZYTOta",ci~c.lv 'l'à ",év È:cn'LV XIX'I" l"''PIXa~v 'l'eX Il€ xIX6' ûn:6CJ't'IXa~v de croire en l a cru cifix ion, encore qu'elle soit absurde aux
(cf. C. ARPE, O. C., p. 65 s.). yeux d u monde, par ce qu 'elle relève de la sagesse de Dieu.
V. D écarie propose d eu x rapprochements (o. C., p. 27-28,
13-14 Nonne uere mortuus ut uere eruciîixus? Outre n. 2t) : a) Bap!. II ,2-3 - contre ceux qui refusent de croire
l'inspiration paulinienne de tout ce p assage (cf. 1 Cor. 15, en J'efficacité du baptê m e - : « Nonne mirandum est lau~cro
4-17), il faul peut-être songer à 1 GNACE D'ANT IOCHE, diJui mo rlem? Si qui a mirandum est, idcirco non credltur,
Smyrnioles II (xcxl cXÀlj6wç ~n:a.6€v wç xIXl &Àlj6wc; &véCJ'tlja~v ... ) a lq uin eo magis creden dum est : qualia enim decet esse
qui enchatne en III, 2 par une cita tion du ]{erygma P elN ( C~ oper a d iuina nisi s uper omnem admirationem? Nos quoque
P. Th. Camelot, SC 10', p. 156, n. 4 ) très voisine de Le ~4, 3 ip i m ir a mur, sed cr edimus . Celerum incredulitas mirat~r
cité dans le texte (Carn. V, 9). On p e ul comparer aUSSI a v : c qui a non credit: m ira tur e nim simplicia quasi uana, ma~
ORIGÈNE (Conlre Celse II, 16) : 'AXA.' -Ij",€'L<; 't'à 1l0Xe;LVÈ:n:h oü n:IX6~IV fica q uasi impossibilia ... » (le § suivant, Bapl. Il,3 Clte
oô -mCJCJOfUV, EvIX "'~ tjJ€ull~ç IXÙ'I'OÜ xcxl -Ij &v&a't'cxa~c; n,
&)J..' &Àlj~ç· 1 Cor. 1,27). b) IV Marc. XXI, 10-12, cf. supra, ad IV, 1.
'0 YcXp cXÀlj6wç cin:06IXvwv d &véa't"l) &Àlj6wc; &véa't"l) , 0 Il€ Iloxwv
_!III'''''' CRIlIST
COIlllENTAIBB,
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f
... 1111 'eDti6relDeDt vrai
. le verbe sImple,
t ici maintemr
~n ~:'or poelicu8, contre
.
Bubs/ruc/am,
Tertullien semble avoir écart6 la ~=~=
la fin du § 6 pour ne garder que lea
pondent deux fois de suite en chiasme. 1IJ1Ul4.~ïii_
d'une hymne chantée dans les égUaee'
avait-elle cours encore à Carthage au de w..:ps
..... par .A, qui LOpSTI!OT, Z.S. T., p. 79. Sur le fond, et cette. brillante uarialio sur un thème COIUlU
....,,~.:voir E. impreSSIOnner ses contemporains.
... C.,.II, , 9. La suite (lu texte est à rapprocher des célèbres foJ_dt~
t aJi1leL Mareionis. Aucune des trois de Pra.L·. XXVII, 10-1l sur la distinction des deux nat
1'1.040 .... Il a1l ns ~~ texte ne serait déplacée dans le du Christ (cf. supra, t. l, p. 165). ..
Il poIIlbUlté8 énoncées ~:nt la dernière, Tertullien en a fait
valenttnl8me. Concer en IV Marc X,O : «Vnum potest 54-55 in semetip.s um. En prenant une chair purema
lui-même lai r:::~il~i~e : si audras ~ut deum tuum patrern apparente: le Chflst sc serait lui-même fait tort de deux
8J11UIUl8 tu i8 quoquc cognominarl', quod de Aeone recit f;Jrons : d un e part, en se trompant lui-même sur la qualité
CbrlltI , hom ncm .
ul uirginern holtllnern negal.e, quo d nec V a1en- dl' ce qu'il prenait, d'autre part, en ce qu'il l'st la Vérité el
Valent niuds, a r cil , Sur ce dernicl" point, Tertullien est mal
l que tout mensonge .J'atteint direclement (cf. Praz. XI,4 :
Unu8 qu em l' . V· t é a 1'è
Informé: dans le valentinisme la lerge es l' oU 1 r em en
t • Vnum tamen uefllus est : mentiri ueritatis auctorem
1 ilée il \In e~prit divll1 (cf., par ex .. Éu. Ph., sent. 83 et scmetipsum et suam ueritatem »; ct Carn. 111,2).
088 m ntaire de J. E. MÉNAJ1D, ib .. p. 203). Quant il l 'homme
comme . est é'd t ' t 56-57 sine tunica. uestitam. P. Bolmes traduisait déjà en
qui inléresse les vulenlinie~~, Il VI en que ce n es pas 1868 : u clothed wlthout the tunic or skin» et renvoyait à
la choir, rnlli~ l'homme splfltuel (cf. supra, t . 1! p. 42-43). Val. XXIV, 3 : «ca rnalem superficiem postea aiunt cholco
Il reste que nous ne savons p~s comme~1t MarCIOn pouvait sup er textam, et hanc esse pelliceam tunicam obnoxiam
répondre il celle objection: vOir la solutIOn que nous propo- sensui » (c r. IRÉNÉE, 1 Ilaer. V,5).
8on~, .upra, t. l, p. 77, d'après 1 Cor. 15,47.
57 sine dentibus edentem. C'était un grave problème pour
44-46 bine natum •.• uiuentem. R. CANTALAMESSA (Cristo- tous les docètes de savoir comment Jésus avait pu manger
17 logia, p. 56) rapproche il juste titre ce texte d'IGNACE avec ses disciples (cf. infra, ad VI, 12). Valentin avait écrit une
D'ANTIOCIIE (Éphésiens VII, Z) : leUre à un certain Agathopous à ce sujet: OùllÀeVTivoç 3~ Iv
T'iI 1tpOç 'AyIlOo1to81l btlaToÀ'ÏÎ, 1tciVTIl, CP7la1v, imolUlvllÇ ~IXT'ljI;,
Et, ICIITpO' iam ~ OEOT7jTCII '1 71aoü<; dpy&~tTO, ijaOlEv XCllt l1tltv 1311il<;, oùx ci1t0313oÔl;
aCllpXU(OÇ TE 1 7' 1 hine natum, Ta ~pWfiCIITCII. ToaClluT7j 'ljv CIIÙT4> T'ii<; éYXPCIITtl«Ç 3uVCIIILl<; &laTC _1 "il
t inde
non natum ; cpOCllp'ijVCIIl TI)V TpOcp7)V év CIIÛT4> , é1td TO cpOdpEa6C11l CIIÙ-roÇ oùx clXev
XCIII 7rV&UfiIlTlX6ç, 1
yEW71TOÇ Xilt
ciytW7lTOÇ,
l X 1 hine earneum,
~ t inde spiritalem ;
(cr. A. HILGENFELO, O.C., p. 297).
58-50 phantasma ••• per imaginem uocis. En Prax. VII, 6,
la voix est définie: « uacuum nescio quid et inane et incor-
iv aœpxl yEv6ILEVO<; 0t6ç,
I:v OCIIVOCTcp
~CP7) ciÀ7IOlvlj,
l /'
1 hine infirmum,
t inde praefortem ;
poraJe ». Mais cette opinio n est loin d'être partagée par tous
les physiciens de l'époque. E. Evans, éd. Prax., p. 232, cite
AULU-GELLE, NocifS allicae V, 15 : «Vetus atque perpetua
~
xœ1l:x MCllplœç XCIII éx 0toü,
1tpi;)TOV 1tCII07lT6<;
xCII1 TOTE: ci1tCII&ljÇ,
l 1 hine morientem,
t inde uiuentem.
quaestio inter nobilissimos philosophorum agita ta est,
corpusne sit uox an incorporeum ... Stoïci corpus esse conten-
dunt, eamque esse dicunt ictum aera ... » Il est possible que
Tertullien se rallie ici implicitement à une opinion de ce
11jaoGl; XplaTOÇ li XUplOÇ i)fii;)V. genre, pour les besoins de la cause.
d A'!jin' 0IfIU8T
, ArgUment traditi?nnel contre
nIII~". liftA lOCHS Smyrnrofes III, 2;
~:::il:::'''' JfTaUque' contre Basilidès, dana
1°. LeI 9IIlOIII 4' '''IF
11 dosr:,d/lM4!lifO n , p. 25). Rappelons 1 1 Ponüet il1i1ll. Cf. 1 Marc. II, 1 : .... a;,.
rimait pas ce passage de son adrert ... •, et ib. l, 3-4 qui repréeente
Marcion, comme une contrée hyperbor6emae
f ~: ::~rer qu'il ait jamais écrit que le barbarie. J .-C. FREDOUILLE (o. c., p. 48, 'no
CIl qui noUS a h fa,ma (voir supra, t. 1, p. 7S).
rpI Cbri.t tut un p an utilement les données d'A. Bill sur le8 SOurcet
ce développement.
CO t b DO et optimo tantum. ct. l'apparat
ta ...... ,Uoi' ~ ici les mss tI'après 1 Marc . VI, 1 : 1-2 supra magistrum sapere compulsi. Saptre doit
'10 csrlUque. Nous eorrlgeOntque optimum li ; la formule n'est pas
• tantummodo bonu~. a il Marcion (cf. J/erm. X, 1 : • Alium
entendu, compris par antiphrase: le maUre et. l:e~~~
rivalisent de sottise. cr. III Marc. XI, 1-2: c SlulUaaime
exclusivement réser e m uolunt cretli lI). Il s'agit peut-être hic Ponticus : quasi non racilius crederetur in deo caro noa
deum lIonum el op ~uJO~1 2 13 cité en Pud . II, 1. na ta qua m Calsa ... Nam et Philumene illa magis perauaslt
d'\II1e réminiscence e " Apelli. .. Christum circumtulisse carnem .• Pour l'allusion l
fallit contactus. PraT. XI, 4 : « Tu porro eum Le 6,40, cf. IV M arc . XVll, Il : • Sed caecus caecum duelt
611-67 Bcc, m .. •.. et rallaccm et deceptorem fid eÎ. .. li (cf. in rouea m : corri gunt aliqui Marcionem. Sed non ut di&ci·
mendacem \'111
(' rias.1) Bien 'entendu, srlon "arclon,
~[ . J ésus ne
pu/us super magislrum . Hoc meminisse debuerat Apelles,
111 Marc.. e' p·UJ·"qu'il dit lui-mêm e à qui sait l'entendre Ma rcionis de di scipllio emendalor. li
trompe per,onJl, ~ . C V II
qu'Il n'a pas de chair et qu'il n'est pomt né (cf. arn. , 1).
5.0 de calcaria, quod dici solet, in carbonariam. Il s'agit
69-70 magum hominem. C'est la thèse. tr a? itio~nell e des sans doule des fom aces ca/carii et carbonarii (cf. H. BLUEM-
Jens injustif1ée quand il s'agit du CIUlst his torique,. mais MEU, o. c., p. 66 et 597 n. 2) . L'expression otficina calcaria
fra~s jl:stif1ée (selon Tertullien) dès qu 'il s'agil du Chrl~ t, d: est atlestée chez C/lTO:-.l (D e agricullura 3S, l, ct. index de
Marcion. cr. JUSTIN, 1 Ap%gle X XX: (ÀÉ:youclLv ) 'tov 7tlXp 1)fLIV TI. KRUMBIEGEL, p. 9) et PLI NE (Naluralis historia XVII, 6,
M'y6fUVOv Xplo-roV av6pc..l1tov U; &'v6pw1twv , CSVT': fLocyncll Tix"!} &ç 53). Tertllllien uti lise volonliers le proverbe pour ridiculiser ses
~ofLCV BUV«fUlÇ 1tE1tOI1)XtVetl xocl 1l6~etl Illoc TOU'tOU u!ov et ou d· adversaires (par ex. III Marc. VIII, 1: « Desinat nunc haere-
\HII. ct. ORIGÈNE Conlre Celse l , 2S (extrait du Discours licus a IlIdaeo, aspis, q uod a iunt, a uipera mutuari uene-
vrai)" : O~TO~ ('I"ljooüç) ilIa 1tEV[CXV d ç Atyu1tTOV fLlO e ' Xâ-
ocpV1)oocç XEI num Il) . Le même proverbe est ulilisé par ÉPIPHANE (Panarion
3u~cc:,v TIVc..lV 1tElpet6dç, Èq>' oc!ç AtyU1tTIOL OtfLVUVO\l'tOCL, È1tocv'ijÀ6tV XXlII,7) à propos de Basilid ès et de Satornil ; voir la liste
Iv 'fcti~ Buv&.fUOIV fLlyoc q>povwv, xocl ilL' OCÙTaÇ 6tOVOCOTOV &.V1)y6ptuot. de ces expressions dans la 30 édilion de Rhenanus, Bâle 1539.
Sur Je peu de valeur historique de la caricature brossée
ci-dessou , voir supra, t. l , }l. 95, et J .-C. FREDOUIU.E, o. C.,
p. 3S-17, sur les portrai ts d' hérétiques en général.
CHAPITRE VI
2 9- 10 angelo quidem illi Philumenes. Comme annotation
Début de la réfutation d'Apellès : Tertullien commence marginale d ' un ms. aujourd'hui disparu du De haeresibuB
par résumer schématiquement l a position de l'hérétique et d'Augustin (XXIV) figurait la nolice suivante. remontant,
de son inspiratrice Philumène (§ 1-3); puis il aborde la selon A. Harnack, à l'Aduersus Ape/leiacos de Tertullien
discussion d'une quaeslio apelléiaque sur la chair des anges (cr. A. HARNACK, A/ arcio n ' , p. 40S '-409*; TU XX, .3,
p. 93 s.; Sitwngsberich le der Pro Ak. der Wissensch. :eu Berlin,
par un argument prescl'iptif (§ 3-4) suivi de quelqueS
1895, p. 578 : «Hic (sc. Apelles) praeterea Philumenen
remarques de (ono (§ 5-1 2), très voisines de Carn. III, S-9~
quamdam puellam diceba l inspirata m diuinitus ad praenun-
Bur la chair de la colombe apparue au baptême de Jésu lIanda futura, ad quam som nia et aestus animi sui referens
(voir supra, t. l, p. lOS s.).
. . . . pSI CJlfUS
T
lUI secretim erat 80litU8 De plus, il serait sans doute ..... IItIrau
alwlrWl.... ... prae••'lIlat! eldem plùlumen.ae pueri Apellès d'avoir recueilU les vislODl d"uUi~'ii
..... llil.... pb8Dt-::; puer apparens Chrlstum se il a composé lui aussi des recueila de p~I/DI.i1i
t.IdtU .. d~te, q ereret Paulum, a quo phan- explique que les montanistes ont puml eu:!I .. . .
l1tfiu*Ilde aUquando eeee aIl ondere quae se audientibus tombe en extase pendant les omce. et. qui
&umaté .d.cItBnt 8B aoleret·fles! miracula operari solitam,
a hérétiques dont se moque Prau., converse ~V"
dlelfet. Nop pulla quoque ulm quod in angustissimi oris avec le Seigneur, leur demande des guérisons, et.
l'Dier quae iUud praec1pu irandem immitteret eumque révélations particuliè~e~, qu:el~e raconte il TertnUl"
ampullam ultream, pane~eret illaesum, eoque solo quasi la messc : «nam e~ dlhgentIsslme digerunt.ur ut eU.
extreml. dlfltull s leuare, S? set contenta. " Ce sont évidem- benlur »; cf. PasslO Perpeluae l, 1 : « ••. cur non et
dlulnUua a1bl clbo dalO t ~:~ consignées dans les Phaneroseis documenta digeruntur? .).
Dlent cel visions qui o~ XXX, 6). Quant à la citation de
§3 14-15 uere . corpus habuiss.e Christum. L'apparence co~
apellélaques (cf. .pra:a· répète trois 'ois contre cette même
Gal. 1,8, Tertulhen 2. XXIV 2· Praes. VI, 5). Faut-il relie du ChrIst correspondait ctTectivement il une substance
proph6teas8 (Carn. VI , ni r~mont~ à i' Aduersus Apelleiacos? et non pas à un pur néant, comme le soutenait Marcion
.upposer~uecelnrg:sr:~lsOlumenl. Jérôme, qui le cite dans Mai.s un «vrai " corps n'est pas nécess~irement un corpl d~
chaIr "ou un corps proprement matériel (voir supra, t. l,
Cela ne sl:::ia~~: fur l'EpUre aux Gal. 1,8, ne d!t. pas qu'il p. 130) .
son Comm t. ·té de Tertullien spécialement dirigé contre
l'a lu dans 1111·1 rUIéne . « Eh-ganter in hoc loco Olr
. d oc t·ISSlmus
. 18 De sideribus ... et substantüs superioris mundi: il faut. iel
Apellès t' 1 PIIl um . . . Ph·l n Illainleni,r la I.eçon de T contre celle de AS (el de subslantii.),
T 1 III nus aùuerslIs Apellen et eius IIlrgmem 1 ~me en,
er ~ al~gelus quidam diaboliei spiri tus et peruersus Impleue- comm e 1 a faIt E. Kroymann. Sur l'ellipse de la préposition
.n:
~l~ hune ('SSP seri bit angel~m, cui ulto .antequam Apelles après la conjonction de coordination, cf. E. LÔFSTEDT,
z.s. T., p. 31-32. On peut se demander si el explique side-
noscerelur, spiritus sancll ~atlcmlo. Slt anathema per
IIposlolum prophetatum. » Il n y a là rl~n de plus qu e dans l'ib us : " une chair tirée des astres, c'est-à-dire des substances
Prats. ou Carn., à moins que l'on ne con s ld èr~ la ~hr as.e mt//to du mo nde supérieur », ou bien s'il introduit un second
anltquam Ape/les nascerelur comm e. une Cltatl?n ,ht~érale élément (sur les raisons pour lesquelles nous préférons cette
d'un lt'xte de Tertullien: dans ce cas, Il ne pourrait s agir que econ ùe hypo thèse, v oir supra, t. l, p. 106-107 et infra, notre
de l'Aduersus Ape/leiacos, qui devrait être con~id éré co~me commen taire ad VIII, 2, s.u. de sideribus).
le plus ancien traité l'lOti-hérétique de Tertulli en, antéfleur 10 mutuatus. Le verbe muluari (cf. III Marc. XI, 2) n'est
à Prats. (voir notre article, déjà cité, dans R EA 16 [1970], pas purement ironique puisque Jésus restitue véritablement.,
p. 12-14). . lors de l'ascension, un corps qui lui est fondamentalement
Quont à l'attitude de Terlullien à l'égard de P hilu m ~n.e, Il élranger, un simple accessoire nécessaire à sa révélation.
l'st int~ressant de constater qu 'il ne considère pas ses VISIons
comme une imposture: elle voit réell ement quelque chose,
mais elle est inspirée du démon. D'autre part, il lui par~1t 2°. La chair du Christ et les apparitions d'anges dans
surtout fâcheux qu'une femme s'arroge autant d'a utorIté l'Ancien Testament
en matière religieuse. Voilà bien le ridicule des hérétiques i A. - Prescriplion
cf. Praes. XLI, 5 : «Ipsae mulieres haer elicae quam pro-
caees 1 Quae audeant do cere, contendere, exorcismos agere, ~.0-2. 1 .eum et apud nos ... processisse. Le fait que les héré-
curationes repromittere forlasse an et linguere», et Bap/. Iques IO V?qu~nt l'A. T. , a uquel ils ne croient pas, prouve
(1,2.; XVII, 4) sur la :vipère calnite». Cel an ti-féminisme ~~ e ce qUI SUIt n'est pas un exposé de leur doctrine, mais
souligne bien l'ancienneté de notre trailé. Si Tertullien était I ~n une qu aestio, c'est-à-dire un argument purement polé-
déjà montaniste, il serait obligé d'admettre que les femmes mIque, destiné à mettre les chrétiens en contradiction avec
eux-mêmes.
peuvent jouer un rôle de prophétesses dans les communautés.
6
GIIRIST
Abraham (III Hau. VI, 1 • IV _ ..~.
lia... e1a1. Cf. III Marc. XV,
tI/III.,.... ~
It de. s'appelle Christ : • Quale est
a O:siuones duoru~ co~me~tatl
lion 44, qui est manifestem'ent. ""-
les prophètes n'ont eu de lui que
son incarnation future: • C'était auul
_.
dl....... dlsp dlllittunt in dlscordl8 dlspo-
voyaient le Fils ~e Die.u vivre en homme avec 1•
no~~~ ~ • Hinc erit. et nostra praes- .. : .Il'~ choses qUi. sera~ent vues, Ils les voyaleat. de
.......,.; IV Mare. bll ébristo dei alterlUs co~mune ess~
=
d ..
cie8rlIDUS ni t m creatoris pronuntlandum, SI
CIOJIl or..tore •. ce
-
adJDlDiltr8uerit dispoS
eru elus.' S ur ce passage, c.
iUones
J •.(l. FII.DOVILLE, o. C., p.
B _ Di/llNncu entre a
185
.
1 mi8sion des anges el celle du C hrisl
f
\'I~lblc; celles qUi ser~lent entendues, Ua Iea::::~=!
des paroles; celles qUI scraient faites, ils les
pUI' lies arles : mms toutes ils les annonçaient,..
proph(>liquc. (IV Huer. XX, 8). Sur le caract.ère ........
proph6liqu~ de la vision d'Abraham, cf. IV Rau. V,"
Dém~n slrallon 41 :. « Abraham était donc prophète e\ .Il
vo ya ~t l es choses qUI arriveraient dans l'avenir: que le PHI
• elofUID. Sur le parallèle entre ce
11r Di eu, dans une fo~me humaine, s'entretiendrait avec let
l' p8A818 et III r
80-31 ...mp1~ .. ~~ 5-6 voir notre article (REA 16
c. tor~ule '. non uenerant mori ideo nec
(1970), p. 1~-201'é a d'IRÉNÉE (Démonslration 38-39), voir
1 ~? lOm eS el . mangerait dc la nourriture avec eux.• SUl'
1 IIIlcrpréta llOn ?e tous ces textes, cf. A. HOUSSIAV, o. C.,
p. 87-88. Terlulli en se rapproche de l'inlerprétation d'Irénée
oalel. est Jnsplr e
,"pra, t. 1, p. 143. Cil ~)rn.r. ~ rv, li, quand il dé~lare que le Verbe n'est p~
.....I.t mori missus nasci quoque necessario habuit. npp,lru d u ectem ent aux patriarches mais seulement en
Il 38-39 ~"''''nUltexte différen't et sans s'inspirer d'Irénée, ~ l~i.o~I~. : u Dicimus enim et filium' suo nomine eatenui
Dans un co ' Q . . U Il II ~ l b ll c Oi q ua sermo el spirilus dei... uisibilem aulem fuisle
Origène trouve des arguments analogues : « . UI passlOnes
.t Ilumanas necesse cst ut, ante passlOnem, susce· anl e car nem eo modo quod dicit ad Aaron et Mariam : Er.i
aS8umpsi , . ' fT t fueril propheles in uobis, in uisione cognoscur Ulis et in .omnio
erit natiuitatem. Neque emm potUlt h~lmano~ a ec us,
p b consuetudines crucem, mortem rem pere SI non reCl- !oquar flli, no.n quomodo Moysi : Os ad os loquar illi, in .peei.
(H I() esl ln ue1'1ta t e, el non in aenigmule ....
uer
peret0,bumonitatis exordium ,
» oml'[ we
' . Eh' 1
Ln zee le em 1, 4) .
17 47 intSf angelos ... apparuit Abrahae. Cf. pl lv!arc. I~, 6 : §8 49-& 1 Christum ... qui ... ediscebat. Cf. 111 lUarc. IX, 6 :
• Et Ip8e cum angelis tunc apud Abraha m m uenta t e qUidem 1 ed ediscenlis iam inler homines conuersari.; Il Marc.
eornis apparuit... » ; II Marc. XXVII, 3 : « N ~m et profite- XXV II, 4 : « ediseens ia m inde a primordio quod erat futurus
mur Christum semper egisse in dei patris nomme, .lpSU~ ab 10 fin.e»; I RÉr-;ÉE, III Haer. XVII, 1, à propos de l'Esprit
initio conuersatum, ipsum congressum cum p a trl archls. et de Dieu: «Vnde et in fllium dei fllium hominis factum des-
prophetis ... »; Prax. XIV, 2s.; XVI, 6 s. C'es t ~' i nterpré.t~tlOn cend!t, cum ipso ads uescens habitare in genere humano et
de Justin, de qui Tertullien se souvient certam ement ICI (cr. reqUiescere in hominibus ... »; IV Haer. XII, 4, à propos du
Carn. VI, 12). Pour prouver à Tryphon qu ' il y a que~qu'un Verbe lui-même: « Dès le principe en effet, le Verbe de Dieu
d'autre auprès de Dieu, on commence par poser que Dle~ est s'é~ajt accoutumé à monter et à descendre pour le salut des
invisible (JUSTIN, Dialogue LVI, 1). On en dédUit : affilgés. » A premièr e vue, il y a là un retournement surpre-
&ri 0l'i'tO~ 6 Tt 'tCÏ> ' AôpcxeX(.t ... W<p6CXL Àe:y6(.te:vo.; xcxt .ye:YPcx(.tt-dv nant de la perspective pa ulinienne selon laquelle les hommes
0ç
9cOç mp6~ ta'tL 'toü 'teX ltCxV'tcx 7tOL~acxv'to,; 0e:oü (lb. 11). On apprennent dans l 'A.T. à recevoir le Christ (cf. par ex. Gal. 3,
précise que sur les trois inconnus un seul était « Seigneur' 2,~ s. ; 4, 1 s.), puisqu e ici c'est le Christ qui. apprend. à
et les deux autres étaient des anges: Où ve:vo~xcx'te:, <p(ÀOL, 6;' s}ncarner : la pensée de Tertullien et d'Irénée est en fait que
6 clç 'twv 'tptClv, () xcxt XUpLO'; 't<Ï> tV 'toi.; oupcxvo.t,; ù,:e:p'l}'t~~ 1 mc~rn alion n'a pas été improvisée, que Dieu a pris soin de
XUpl~ 'twv 860 &.yyéÀ<Ùv ; (ib. 22). Cette interpr ét atIOn risquai I ~ faire connaître a ux hommes dès le commencement, et qu'il
de faire du Verbe un être intermédiaire, inférieur au n est pas tombé du ciel, comme le • météore. de Marcion
ou d 'Apellès .
Père et visible. Irénée ne la reprend p as sans la corriger très
sensiblement. Certes, c'est le Fils qui a conversé avec
CHRIST CO....BNTAlRB, """ta.'I
JOriptaDl ed• Cf .. Praz. XIII, t. l, p- 102 e.). IRlbntB, III H .... Xl:1CI1H
......, P~qu-ni ID non ita tradltum est
o. . • ; il cl>.iJcpCl Tt"IlIpi ~ Mœplaç, o6x Iv Wc:
el'41C11. t de bon sens, mvoqu és san" 7fpO$TO TPOcpdç, a,' (l)v oftI aMI ~ "t'k ~.' ...
1. argume~ :e sont fondés que sur l'opio
...,.uquee et qu
DIoL Iaü. Dibil factum elt. La chair des CHAPITRE VII
70-71 ..... et Jd)dlo olombe Carn. Ill, 8), tirée du
lU ...... (oomme ceUe de la Ct Ln même conception est sous· Di scussion de la parole du Christ: Qua, mihi m""" .....
D....t, eet retournée au néO~~ol; Sur le Ps. 23, où Hippolyte mihi jrulres ? (Matlh. 12,48. Mc 3,33), où leI doeèteaVOltlll
Jacente. un frogmen~ d~ seChrist est la première à monter une néga tion voilée de sa naissance (§ 1). Tertullien montre
IXpllque que la chOircl Uel l5t1hp'EV &lç oùpotVOÛç, Tt"pW°t"Ov \lÜV qu e ~e.tt e qu es~ion ne répond pas à une annonce menloJll6n
aux cieux : 0Min'" y P .vot oôpotvlotlç OIXp!; clvotoot[voUOot (cf. des JUifs, d esl1née à le tenter (§ 2-7), mais que Jé8u8 avait
_1. _~ 8uv«jUOI "rOt1~ l él 'I 28 ; cf . réell eme nt une mère et des frères à qui il reprochait de De
,...Wft& i d'Hippolyte el de j\ Lon , p.
P. NAUTII'I.. Do" ~rXXXV 4). Au contraire, Apellès place pas assez l'écouter ( § 8-13). La préférence donnée aux
JU.TIN, D,alogu~ l'~ s~r'le r'nême pl an: ni lui, ni eux ne sont disciples, es frères spirituels, sur ses frères selon la chair
le Christ et le~ BI g . h . . '1 ' l'ont res Utuée au pas- préfigu re les d estins de l' Église et de la Synagogue (§ 13).
ontés aux cieux avec leur c air,. 1 ~ Sur les rapports d e ce chapitre avec l' Aduersus ApelleiaCOl,
:age aux éléml'nts à qui il s l'avalent empruntée.
et sur son impo r tance pour la date de Carn., voir supra, t. l,
72-73 Plu elt naturam demutare quam f~eere materiam. p. 18 s. Pour app uyer notre démonstration, nous développons
Cette opinion, apparemment p arado x~l e, .s éclaire SI o~ .la ici systémat iquement la comparaison stylistique de Carn. VII
et I V Marc . X IX, 6 s., en reprenant partiellement notre
rapproe he (10 BeR . . jXI ,
8-10 . « Quo emm mlerest ex OIhllo
' f . 1 fi 1 ct article, cilé dans l 'introduction (REA 16 [1970]).
quld proferri ail ('x aliquo, dum C[uo<l ~no n . l ll " la", q ua n 0
etlam non fuisse nihil sit fui sse ? .. E l utiq ue Idoneus. est
relleer!' qui reeit, quanto pl~s. est reclsse q uam rereclsse, 1°. Introduction du débat
Initium dct.lisse qu am rcddl<llsse .. . " On VOit comment
rnl~onne Tertulli en: il démontre d 'abord que loul change- §l 1-2 omnes qui respuunt eam. Il est important de noter que
ment suppo e un retour au néa nt, pu isque l'objet devient ce Terlullien ne présente pas l'argum ent comme particulier à
qu'il n'était pas auparavant ; puis il rappelle que re fo r~er Marcion et Apellès : il est réguli èrement employé par tous
suppose qu'on ait ur jà form é : se ul le Créa l eur peut modifier ceux qui contestent la réalilé de la chair du Christ, ce qui est
les lois de la nature, parce qu 'il cn e tl 'auleur. le cas d'un grand nombre d e gnostiques (eLle rapprochement
ci-de SOli avec Éu. T h.); IV Marc. XIX,6 confirme cette
§lB 77 ut terrenis pabulis pasta sit. Malgré le Psaume 78,25, généralité : « Venimus ad constantissimum argumentum
cité ci-dessous, Justin se refu se à croire que les anges ont omnium qui domini nali uila tcm in controuersiam deferunt.
partagé le pain de hommes avec Abra ham: 'AUlX (L1) Tt"clV't"wç ' Ip e, inquiunt, contestatur se non esse natum dicendo Quae
-roiÏTo i~lll(QutlV lin 680ücnv Xott yvclOoLç (LotOW(LtVOL ~topwXotal. mihi maler et qui mihi Iratres ?')) Le texte même sur quoi
Dire qu'ils ont « mangé» est une simple 'rPOTt"oÀoy[ot (cf. porte la discussion fig ure en Mallh . 12,48 et en Mc 3,33;
Dialogue LVII, '2.). Tertullien a ffir me vigoureusement le en Lc 8,21, on lit seulement la réponse : M~T"ljp (.LOU xlll
contraire et l'on ne saurait, à vrai dire, trouver de meilleur cilltÀ<po[ (.LOU OU'rOL dOLV ot 'rc v À6yov TOÜ 0toü clxouo~ lUIl
argument conlre le docétisme d 'Apellès : lorsque l'on appar- TtOIOÜV'rtç. L'absence de la question: Tl, eO'rlv -1) (.L~T"ljP (.Lou lUIl
tient à la terre, on mange des nourr i tures terres tres et, ot ci8tÀ<po[; fait difficulté. E n eITet, l'évangile de Marcion,
inversement, si l'on mange des nourri tures terrestres, on comme celui d'Apellès, repose sur l'évangil~ de Luc
devient terrestre (cf. le mythe de la chute des âmes, supra, (cC. s.upra, t. l, p. 82 s.) . Deux solutions sont envlsageablel:
ou bIen les hérétiques avaient rajouté à leur texte le verset
IalfIIII CIlJlJ8T
(ce qui n'est pas tout à
ne rapporte pas les termes ,) Hoc quidam ICrlptura DOIl
Ua Uliaalent seulement Lc 8, 21 dleil, alial non tacena cum quld
..
: :.. IV Marc. XXVI, 13) pOlir lemplaUonia graUa factum eat
113d'autres hérétiques soutenaient ergs eum :
DOIliuon qu~u sur Mc. ~tant donné le carac- h) Ecce, inquit, 8uI"I"e.zif le,ü - ,.",
1'fatt~'ment et le fait que Te~tullien parait doclol" lemplan. eum; et alibi templtma .....
.... de 1 IlI'8'de ses adversaires (voir supra, t. 1, El accuserunl conauitaUone : • •. -
... OODD8ttre le N.T. mmentaire ad VIII, 3), nous préfé- ad eum pharisaei lemplanlu ad eum pllariitâl
_. fi lnfrtl. notre co wm.
'::=
... - •tette dernière solution. eum-
...... ne. TertuIlien entend renvoyer à i) Quod nemo prohibebat hic
tanto, ubi DOn laal\
G A....t llitar
IV Marc. XIX, 6 ·
e! A~~iS • ce développeme~t a:vait. ~té
XI 3-.t ct se trouvait déjà dmgé
quoque signiflcari temptandi
gratin faclum : non recipio
tionll menUonem, non ai
temptaUonll lnterpreta........
A.& en
IDDOn....
III tMAarc. ,
eIlès cités quelques l'Ign es p 1us h au:
t quod exlra scripturam de tuo
oontre Marcion e. Pres' onsum sit a nobis Marcioni» ne infers .
• " Apelles quld IO~ la ~alité puisqu'en fait l 'argumen t a
corr88Pondéd~~I~ ~asont;e Apellès. L'imprécision de ce renvoi L'examen comparé de ces deux textes permet d'observer
toujours ébt. Irlgntfrmer qu'il s'agi t d'une addition posté- les faits suivants, qui font nettement ressortir la supériorité
pourrait len co ( f t 1 P 23) de Marc. : suppression de trois mots lourds et inexpreaaife
rleure à la composition du traité c. supra, . , . .
(quidem, numquam, quisquam) grâce à un tour au pauil
impersonnel (a); modification de la construction au participe
ID D elt absurde de penser qu'on ait tenté Jésus sur sa (slanles/starenl), réservée ensuite pour ajouter une précision
aÏaaDce en lui annonçant la présence de sa mère et de ses supplémentaire quaerentes (b) ; remplacement d'une subordi-
n frères nation par un tour plus léger (coordination) et plus expressif,
IV Marc. XIX, 7 avec anaphore (c) ; suppression de ipsos esse, lourd et inutile
Carn. VII, 2-3 (d) ; suppression d'une digression sur l'évangile des héré-
a) Primo quidem numquam primo non potuisse iIli annu n· tiques, au bénéfice d'un argument de bon sens (e) ; suppres-
quJaquam annunliasset i11i tiari sion de deux compléments qui allaient de soi dans le contexte
6) malrem et tratres eius loris quod maler et lratres eius toris (/); remplacement de gratia par ex, suppression de erga
starent quaerentes uidere eum eum (g) ; économie de inquit, remplacement d'une référence
.tanlel, vague, alibi, par une référence précise, • quand on l'interroge
c) qui non cerlus essel el si nulla iIla mater et tratres
sur l'impôt dfl à César» (h) ; ce qui, dans Carn., occupait
habere ilium mnlrem et tralres nulli fuissent quatre phrases est rassemblé en une seule période, balancée
d) el ipsos esse, quos tunc qUOB ulique norat qui annun- par 1 quanto ... lanlo ... )) L'ensemble se termine, non par un
DunUabat, uel retro cognilos tiarat uel retro notos uel tunc refus impatient, mais par un etTet oratoire de parallélisme,
uel tunc ibidem compertos, ibidem compertos avec anaphore de lemptationis et rime en -Honem (g, h, i).
e) Iicebit proplerea abslulerint dum eum uidere desiderant, La suite du texte, du moins jusqu'à nominatione consfan
haereses ista de euangelio, quod uel dum ipsi nunlium man· (§ 6), pourrait se prêter au même genre de comparaison
et creditum palrem eius Ioseph dant ... stylistique, mais nous passons à quelques remarques de fond.
fabrum ...
f) • Sed temptandi gratia nun- Quid enim si temptandi gratia
§2
12c-15n'otTrelicebit propterea •.• doctrinam eius. Encore une fois
aucun parallèle à Matth. 13,55-56, Mc 6, 3, Jn 6,
Uauerant el matrem et fratres nuntiatum est ei ? 42, Sur les frères et sœurs de Jésus: abstulerint ne doit. donc
qu08 non habebat. ,
pas être compris comme une atteinte au texte de cet évangile
DU CHRIST
uoe at.telnt.e à l'Itvangile en siens, aveuglés
le tentent. pour par leur !;:;~;:~:==
surpren~
l*""'
ë=~~;'.~7~fI~I08I::' Af ndre (et peut.-êt.re d'~utres docètes)
trois témoms sur quatre le raisonneme,',lt ~e Tertullien (Carn •
• _"10t. d~:e ante Marcionem edito.; voir démontrE'r qu Il n y a pas eu mal.,.,,, "r9Ird.rfJi
Jésus n'a discuté nulle part des elrcoostancea de.
ltL JI,': .10 eu~'1;: 8 et VIII, 1 : «secundum ';Ier~ta porte donc complètement à raux; car J6aua . . . . .It<:ê. .
..,.mea.taire a , an elil 1). On admet ordmalre- un Sauveur, au sens gnostique du terme l'Il watt. ....111111111
.... ba"," It 10corru~~io:~ Ihe Oxlord Dictionary 01 Ihe d'e,nseigne.r directeme~t à tous les bomme~ qui U lat, f t. . .
loeId (par ex· F; tondres '1963, p. 196, S.u. u ~relhren of
ChriIIlan Church, CRY dans D TC, vol. 9 , c. 236 s.)
qu un petIt nO,mbre. d élus. le connaissent déjà, pane
découvrent qu Ils lUI sont Identiques (cr. • upra t. 1 P.
an'"
t b1 L 0 rd 1"• E DUBLAN
'dé les ,frères et les sœurs d u c,' ~e lgneur et 76 ). ' ,
que Tertullien Mcon~1 ~ede Joseph Cela n'apparatt pas très
comme nés de arlte xete ni dons Virg. VI, 3, où la formule §6 37 Adhuc potest. Les .corrections de E. Kroymann (po")
clairement dans ce ( ' , è d Ch' t t
-m pallam, loin de s'appliquer à la m re CUI" triS, es. el E .. Evans (potesl qULS! no~s paraissent inutiles. En elret.,
ulr.. Ire ex licitement rejetée (... « d e q.ua 1115 US nasci 011 salt que polest, ISSU hlstonquement de pole est, n'a jamaia
au contrabat i: est uirum passam li), t~ndls que la form~le perdu tot~lement son caractère impersonnel (cf. CICÉRON,
non babe / id es/ nup/am n'impltquc que la négation Ad /amLitares l, 2, 4 : u ut . potest .; VARRON, De lingua
,"'"ram m~ ~etéreml'n' par/u puisque Tertullien considère que lal~na, VI, 8, 77.: « potest eOlm aliquid agere et non facere 1)
de la v l rgtnl , é l' Ch .lst
Marle est nup/a dès lors qu 'elle a d.on~1 e tJour au :t qUI 'étend conSIdérablement en latin tardif (cf. E. T., p. 210
I 3-1: . Si uirO'o conceplt, iO pur u suo nupsi ... rt de très nombreux exemples dans E. LÔPsTEDT, Komm.
(arn. XXII ., " 1 ' l'
1Csa putefacti corporis lege lI). En revan c le, si on u me ,
d t Pero Aelh., p. 44-45).
p M og VIII 2 le texte «semel nuptul'a post partum D,
en on. "
il faut conclure que, selon notre auteur, . arle a
M' été v é· t
l'l a- 30. Jésus a blâmé sa mère et ses frères, il ne les a pu reni.
blement l'épouse de Joseph après la naissance. de J ésus;
seulement ce lexte n'est pas sOI' : Mesnart et Gelemus donnent § 9-11 59-76 Cette seconde partie de l'exégèse est trèa
ob parlum, qui s'accorde parf~itement avec Carn. XXIII, abrégée en IV Marc. X IX, 11-12. On peut toutefois relever
3-4 et nous n'avons aucune l'alson de préférer les leçons de les rapprochements suivants
F ~t X (qui ne sont pas d'excellents mss, cf. supra, 1. l, IV Marc. XIX, 11-12
p. 178) ù celles du ms. perdu, utilisé par le second ~e ces Carn. VII (carptim) (éd. C. Moreschini)
éditeurs et remontant peut-être au corpus de CorbeIl (cf. ... larn proximi aberanl.
a) Tarn proximas enim personas
TERT., CCL, vol. 2, p. 1228). Donc la question reste pendante. Ocnique superueniunl el !oris !oris slare
Sur licebil (A !{roy.) au lieu de licet (0 Evans) : cf. Specl. 8ubsislunl. .. (§ 9-IO)
VI, 4 ; III Marc. VII, l, etc. et H. HOPPE, Bei/rage ... , p. 38. ... ad pereuliendam inereduli-
Lalem !oris slanlium ... (§ 11)
§8 15-16 &emp&andi gratia. Le Christ d'Apell ès et de Marcion b) ... extraneis de flxi s in exlraneis inlus deflxis ad eer-
partage cette particularité avec celui des gnosUques qu'il n'a illum ... (§ 9) mones eius,
pas enseigné clairement «quid esset, quid fuisset, quaro
c) ... sed amplius inlerpellanl amplius et auocare eum a
patris uoluntalem administraret, quid homini agend um
determinaret... siue populo palam, siue discentibus seo r- el a tanlo opere auocalum sollemni opere quaerentee,
sum» (Praes. XX,2) : il se contente de montrer qu'il est uolunl ... (§ lO)
autre, qu'il diffère du Dieu de la Loi en enfreignant to~tes '" imporlunilatem ab opere
reuocanllum... (§ 11)
ses prescriptions et en faisant taire les démons qui le crOient
fils du Créateur (cf. Lc 4, 35 et IV Marc. VII, 13). Ses élus d) ... eurn indigna t io parentes merito indigna tus est : non
le reconnaissent aussitôt, le centurion (Le 7, 1-10), la péch~ negat, non negal sed obiur- Lam negauil quam abdicauit.
resse (Lc 7,36-50; IV Marc. XVIII, 1.9), mais les pMrl- gal ... ( § 11)
loWIIIioff CHRIST
COMMBMTAIRB,
. .~••~~ pbrUe en IV Marc. XIX, 11, car le mariage charnel 88t lDle 1fa . .
IIÏ .... ~pbeS où Tertullien n'a pas
(of- a .t c)_ Le reste est occu~é par sa vraie mère spirituelle devient •
iDllUl~toHirelsur l'enseignement et les miracles entre dans le Royaume. Dans cett.
_ . iiIt-~t or:, l'impatience de ses frères (§ 10), par femmes, et parmi elles Marie la
le Christ, est préférable à Marie .. mtrw,
_
_ ,
(ft).. f"cheuse entre la réponse du Christ et
lltOn ...
ftrIIent ez Il ou Apellès au~ mem b r.es de leur
Marcion psychi~ue, ~ui ne le comprend pas; et 1.. dtll.,"
s~lo~ 1 espTlt, sont. préférables à ses frèrelleloD1tE'·l i"'•
......... J'étendraient les empêcher de JOu~~ (S~lt ~ux ,déS, slgmfient la tentatIOn de la matière les ma1lV8illlfllliliii
e ..- P WC soit aux échecs, selon qu Il s agit dune
....."",
.uxalIalocaIIlla0 1ll8oria d~ l'âme. Te.rtullien s'efforce maladroitement, SaDI y pu ....
,
ou lalruncu larLa,
' c. f H . BL U E MMER,
mr tout à faIt, de répondre à quelque argument d
41:"16) ou de discuter sur des courses de char: sans accabler la famille du Christ. e ce genre,
f.;:iiI!-de préciser que cette suppos~tion. est burlesque et
IJrVr8Iaemblable, étant donné l'austérIté bien connue de ces
deux h6rétlques (§ 10).
111 L'insistance de Carn. sur le manque ~e foi ~e la mère et CHAPITRE VIII
des frères du Christ est beaucOup plus VIV~ qu en IV Marc.
XIX, Il. C'est elle qui justifie l'inte~prétatlOn du § 13, .où la Le premier paragraphe est la conclusion du chapitre
famUle charnelle du Seigneur symbolise la Synagogue rejetée, p.récédent. Tertul!ien tenle ensuite de mettre en contradJc-
au bénéfice des apôtres, sa famille spirituelle. Nous n'avons lIOn. la cosmogome et la christologie d'Apellès. A partir du
rien trouvé de tel chez les auteurs antérieurs ou contempo- § 6 Il amorce la conclusion générale des ch. VI à IX par une
rains. Justin appelle les apôlres (( frères» du Christ ( Dialogue brève exégèse de 1 Cor. 15,47.
CVI, 1 : ... iv Tij> fLéalJ> TWV à8tÀcpwv cx.UTOÜ ~aT7J, TWV à1tOaT6ÀCilv,
peut-être en référence à Matth. 28, 10); d'autre part, il
compare l'~glise et la Synagogue aux deux femmes de 10 • Apellès devrait déjà s'estimer réfuté par la diacUllion
Jacob (Dialogue CXXXIV, 3 : 'AÀÀrt. Adcx. fl.~v b Àcx.oç Ufl.wv xcxl de ces quelques textes
cnw«y6lr71, Pcxx.~À 8& ~ €)(xÀ7ja(cx. Y}fl.wv); cf. Rom. 9, 10-13 : §1 1 Solis istis capitulis. Il est de bonne guerre de prétendre
les deux fils d'Isaac, repris en Jud. 1, 3-8. Il y a lieu de se que l'hérétique s'appuie sur un unique passage de l'~criture
demander si Tertullien n'est pas entraîné à une exégèse aussi pou.r p:éJuger .le sens de tout le reste; « ... 3licuius capifuli
irrévérencieuse par un argument gnostique auquel il r épond anClpllls occaslOne aduersus exercitum sententiarum instru-
sans le citer directement. On se rappellera que l'épisode menti totius armari» (P ud. XVI, 24 ; cf. aussi 1 Marc. II,
commenté dans ce chapitre figurait au logion 99 de l' Év. Th. 1 : (( de simplici capilulo Il).
Les logia 101 et 105 en donnent l'interprétation: (( Celui qui
ne haïra pas son père et sa mère comme moi ne pourra pas 2-~ ~eritatem integri et incorrupti euangelii. Ces deux
devenir mon disciple. Car ma mère .. . (lacune), mais ma mère a,dJecllfs se renforcent et se complètent plutôt qu'ils ne
véritable, elle m'a donné la vie)) (log. 101); (( celui qui s opposent, comme il paraît d'après Praes. XVII, 1-2 :
connaîtra le père et la mère sera appelé fils de prostituée )) « !laeresis ... non recipit (sc. scripturas) integras, sed adieetio-
(log. 105; éd. A. Guillaumont, H.-Ch. Puech, etc ., o. C., mbus et detractionibus ... interuertit et si aliquatenus integras
p. 51-53). Le Christ a donc deux mères sa mère selon la i~aestat~ ni?ilominus diuersas expositiones conuertit. Tan-
~hair,. et quelque Sagesse supérieure, qui est sa mère se~on .m ueTitatI obstrepit adulter sensus quantum et corruptor
1 esp~lt (cf. J. E. MÉNARD, Év. Th., dans Laval théo l: phtlo- st~lus. 1) On voit dans ce passage que non infegras et corrupfor
80phtque 30 [1974], p. 158). Qui veut le suivre, doit alm~r et sit.l~s s'opposent à diuersas expositiones pour désigner la
connattre l'une, rejeter et mépriser l'autre. Celui qUI ne ~rllIque textuelle chirurgicale de Marcion et d'Apellès, en
connalt que ses parents selon la chair est (( fils de pros tituée », ace des interprétations contournées des valentiniena.
DU CHRIST
;=~::S:u
~ no
texte
arque aussi nettement l'ancienneté
ncé à
intégral de 1'~vangi1e: Dans
cette méthode pour discuter
Carn. VIII, 2
sollicitatis animabus
adstructam,
aolUcltataa nfart ....
maa (An. XXlfl, .,.
~ l:ji~= • éréU 8 rt ue (ib. l, 1 : • a d"Ipsum lam euange-
ciel b q~Od interpolando suum fecit »), et il et idcirco indignam
Christo
Chrlstum...
pIOU0C8m;:ent saul en IV Marc. XIX, 6 s., qui
':r=~avon~ noté en com.mentant le chapitre et ideireo de sideri- ... Bideream Bibl ca~ ne lIderIIIuI,
. . reprie de l'Aduerlus Apelle/acos. bus illi substantiam nem et aeream con- unt, et . . .l1li
eompetisse ... texuisse (PS.-TERT. au perlorl•••tllllllla1!
VI, 5) (Carn. VI, 1)
80. La oOimogonie d' Apellès
Angelum quemdam ereatorem angelum et aHam ufrtutee
ex. . .
L'interprétation des paragraphes. suivants est rendue
mement douteuse par la rapIdIté des allusions à
l'AduerluB Apelleiacos.
inelilum nominant, neseio quem glori-
osum superioris dei
(Praes. XXXIV, 4)
quam die! doll1lnudl
dlc!t aed aDplam
ponit.
6 titi Ape1leiaci (repris par « aduersus iIlos lib ~lIum n, § 3) : qui mundum hune Ab hoc uult uld8ll
Il c'e8t l'argument le plus sérieux en fave~r .d u lItre Aduersus inslituerit et, insti- mundum inaUtutum
ApelieiacoB (cf. supra, t. l, p. 16, n. 1). Mals.1I faut reconn.anre tulo, ei paenitentiam ... cui mundo permt.-
que: a) sauf mention expresse du contral~e (p~r ex;, mIra, admiseuerit. cuisse paenitenUam
XII, 5 •... quem scripsinllls 'De leslJmomo aOlmae), Ter- (PS.-TERT., Ad". omo
tullien cite imparfailement le titre de ses ouvrages (par ex. h. VI, 4).
Ru. Il, 13: • De omni statu animae stilum » au li eu de « De
anima.) ; b) le titre Aduersus Apelleiacos n'est mentionné 6-7 ab igneo illo praeside mali. F. Refoulé (CCL l, p. 215
nulle part ailleurs. et SC 46, p. 135) ponctue ainsi la phrase de Praes. (XXXIV,
Ce chapitre constituant une des sources les plus impor- 4) que nous citions en parallèle: « ••. donec ... Apelles creato-
tantes sur la dortl'ine d'Apell ès, on voudra bien se reporter rem angelum nescio quem gloriosum superioris dei laceret
à notre introduction p. 17-18. Nous nous contenlons d'ajou- deum legis et Israelis, ilIum igneum affirmans ...• j on
ter ci-dessous tous les lexles parallèles de Tertullien ou du pourrait croire, d'après cette ponctuation, que Tertullien
Pseudo-Tertullien, accompagn és de quelques remarques soutient l'existence, dans le système d'Apellès, d'un ange
complémentaires : créateur, Dieu d'Israël et de la Loi, qui est d'une nature
Carn. VIII, 2
ignée. C'était l'opinion de P. MONCEAUX (o. c., p. 317), mais
ell e est erronée. J. H. WASZINK (éd. An., p. 300) semble y
Sad quoniam et isti istud eorpuseulum SOuscrire avec hésitation. Mal informé sur la doctrine
Apallelacl carnis quod malum denique d'Apellès, il repousse, d'autre part, la correction admiscuerit,
Ignominiam praeten- appellare non hor- que le parallèle du Pseudo-Tertullien rend pourtant tout à
dunt maxime, rent... fait probable (cf. supra, t. l, p. 17). En lait, Carn. VIII,2
quam uolunt ab Apelles... ab igneo etsi ignei alieuius donne la preuve indubitable que l'angelus igneus et l'angelU8
igneo llIo praeside angelo, deo Israelis extruetio ... angeli, ut inclitus sont deux personnages différents. Il n'est pas
mali et n08tro, Apelles doeet (R es. nécessaire toutefois de corriger ilium en alium, comme le
V, 2). proposait A. HARNACK (Marcion', p. 406·) j .il s~mt ~e
deum legis et mettre la virgule après lacerel et non après Israehs : • Jusq~ à
Israelis ilium igneum ce qu'il fit du Créateur je ne sais quel ange glorieux du Dieu
affirm ans (praes. supérieur, affirmant (d'autre part) que le Dieu de la Loi et.
XXXIV, 4). d'Israël est ce fameux Ange de Feu ».
l1U CHRIST
dans le grand emlbnl8eilllelmllllMw___
différence avec le ch. VI, 3 : XXVIII,I).
_ •. :v_ . . . la lU erloris mundi ». !ertullien
1& .........Ull P de supérieur, pUisque tout
Ida tel de parler du :fa:faire croire que le Christ
qui IUU ten au monde inférieur créé par
18 omnia paenit8llüa colllndo
toujours le cas; Tertullien le sait ~~"
• emprunU Ion corps ailleurs : «Quorum ... paenitentia iuata
id est quae delicto deputanda sint••••
...... 1IluItn. . .t ' f l'occurrence la pénitence du Démiurge (.
de
.. - ,.,---
.600_ Sur 1e se ns paratura
.
(( diSpOE'1 1 »,
1 été
'uments ») vOIr le re ev r s
mundum - non tam perfecte fecisset qualD ~M
mundus institutus fuisset D, PS.-TSRT., VI,
• aneaal de preuves et d :rgindex, p. Î39. Reperculere fait
complet de J. MOINGTi~' "pé en retour avec ses propres certainement pas d'un péché, mais d'une inllufllalmciëlll
lma,. : l'hérétique es rap ture. Sur la déception du Démiurge, une fois 1011 ,ClMlWlt
Irmu. accomplie, cf. les nombreux parallèles gnostiques ct
J. E. Ménard, éd. Éu. Ph., p. 217.
C tt orrection est rendue vraisemblable,
JI IdDÛlCaerit. e e c rallèle avec le Pseudo-Tertullien,
Don leulelment prr\I~~ &~o~lique~ qui laissent sup]Joser que § 4-6 19-29 Si m':IDdus d~lictu~ est... melior .... DOD. " ' "
Tertullien prete le meme raIsonnement, fondé sur la 80~.
mlll par es par~t C espAce ùe matière inlermédiaire (cr. rilé du tout et de la partie, aux hérétiques qui argumentent.
la pénitence étol une "
,upra, t. l, p. 101-10'2). que la chair ne doit pas ressusciter, puisqu'elle fait partie cie
ce monde et que l'Apôtre a dit: «praeterit habitus mun&
iritum et uoluntatem et uirtutem Christi. La for-
Il :;~:: es~Psons doule d'Ape1l6s lui-même. Malheureusen:ent,
hui us )) (1 Cor. 7, 31, cf. Res. V, 5). Naturellement, il leur
rétorque que la chair de l'homme échappe à cette loi générale.
nous n'avon!; aucun parallèle qui nous permette de mIeux Ce rapprochement suffit à rendre compte que le raisonnement
connaUre la nature de ceLLe in sp ir~tion , probablement ci-d essous n'est qu'un compendium (voir supra, t.l, p.122 s.),
inconsciente, du Démiurge par le Clmst. qui ne fonctionne d'ailleurs qu'au prix d'une équivoque sur
16 maticae ouis. En Lc 15, 4-7, qui est l'évangil e d'Apellés le mot mundus, signalée ci-dessus.
et de Marcion on lit perdita ouis (TO 7tp66OCT6v !l0u TO
§4
cbro),I.ol),6ç); err~tica ouis (1tÀcxVWflE:VOV 1tp6ÔOCTOV) n'apparatt 19-20 qua corpus et membra : littéralement « dans la mesure
qu'en Matlh., 18, 12. Étant donné qu'en IV ~lIIarc. XXX I~, l, où ils (c'est-à-dire le monde et les objets célestes) sont corps
Tertullien se réfère à la leçon perdita ouis, le cas n est et membres », c'est-à-dire dans la même relation que le corpe
pas exactement le même que pour « quae mihi ma~er. et et ses membres : mais le mot de relation (-ro 7tp6ç on, ad
qui mihi fratres » en Carn. VII, 1. On aurait un. mdlce aliquid, relatiuum) n'est pas encore en usage au temps de
de plus qu'il connaU encore assez mal l'évangIle des Tertullien. Qua est souvent employé dans le sens de 4u+
hérétiques. La parabole de la brebis perd ue est un des participe; ici le verbe sous-entendu est esse qui n'a pas de
lieux les plus commentés du gnosticisme : cf. par ex'4 participe (cf. Ap. XXX, 1 : « qua homines » ; J. P. W ALTZING,
l'interprétation de Simon le magicien (An. XXXIV! ~ comm. Apologeticum, p. 211 ).
et IRÉNÉE, 1 Haer. XXIII, 2), des valentiniens (I.RENEE,
1 Haer. VIII, 4 et Év. Vér., p. 31 lin. 35 - p. 32 lm. 30i' 20-21 et caelum et caelestia cum cael0. Cf. Virg. IV, 5 :
« Subiectum est igitur o-enerali speciale, quia generale prius
et les spéculations des marcosiens (IRÉNÉE, 1 Haer: ~Vd' est ... sic nec manus necopes nec ullum membrorum desiderat
1 s.). Apellés veut-il dire que le Dieu bon s'est réJOUI e
la conversion du Démiurge, comme le berger qui retrouvt signifieari corpore nominato. Et si mundum dixeris, illic erit
la brebis perdue? Cela paraîtrait impliquer son sal.u , et caelum et quae in eo, sol et luna et sidera et astra ... »
comme chez les valentiniens (cf. par ex., l'interprétatl~n
22-23 mala arbor... necesse est. Allusion ironique à l'une
de Jn 4, 43 s. par Héracléon), et contrairement à : des quaesliones les plus fameuses (cf. ORlGblE, l De princi-
doctrine de Marcion, où tout ce monde doit être consum
...IU GllMIIT
arbor mal08 fructus ede~e '1 ~ j
.~....-~II! ...... C mmenlariorum serles ln
: 1&. V,"; 0 series in Epis/ulam ad
• C,,,.,,.,ntarlorum arion XLII, 2; PHI LAS-
"
__"*""* .•• AI'fB, li~::45 ; AOAMAl'iTIVS, Dialo-
Iullt'Ueon 758 C). D'après 1 Marc. 1,2,
Tertullien achève de conclure sur 1.
.... """,. fldI, PG 11, 1lio fi urait dans la lettre de céleste. Il énonce d'abord le prinC:IIIP~:e~u~:::~
porte la trace de son origine, et p
....' IUPpoter que cetten1~fr~ du cgh. Il). Toulefois, il. esl de son origine terrestre (§ 1-3). Puis U apl~Uci1lë
M,icIc. (cf. ,upra, com m: u'Apellés, comme MarCion, dans l'aulre sens à la chair du Christ •
. . . peu vraJsemblabl l'~ age d'un mauvais arbre. la lrace d'une origine céleste, ne l·"u", certali.œ;
.-anat le Créateur dans lm (§ 4-8).
, . if esl confirmé par An. XXIII,
se JIOOIUIoem. ~ adJect tricem circumfinxerint carnem » ;
cf:
S •• qui exlnde Ilh pecca
Infra, ch. XVI, d'aulres opm
. ions hérétiques sur « la chair 1 0. La chair porte des traces de 10D orisiu _III' _
exégèse à celles de Res. XLIX, 2-7 (contre ~alen iD e non eius quo nascitur notas reddat »), qu'il va illustrer dans
V Marc. X, 9 s. (contre Marcion ). Cette dCl'lllè~e révèle ~;~ toute la première partie de ce chapitre, selon la même pers-
falsification textuelle importante, que paratt 19no~er . èse pective philosophique.
!
I=~!~~i bJîque stolcien ne tout être terrestre, et Illae s~n~u~Dls, haec spiritus recept.acula.
fo!t.
la êt.re animé, était composé des quatre
ra) • la t.erre l'eau, l'air et le feu (cf., par
sUdnt aha Itd1l1~ra'l~er quae aqua, alia per qua_
a eoque a Slml Itud1l1em iIla humanorum col'04mlib:
**1IItI~""r': fr~g. 413). Tandis que l'air et le feu.sontles rormauit, ut maiores quoque nostri aquaru
•V. a~Ut8 '(~ 3pœa'f~) qui contribu~nt à antmer I.es uenas. Sed quemadmodum in nobis non t.an:n
.'.-'' '11.1. terre et. l'eau sont purement passifs (m~6l)TL~IX) : Ils
1 sed mulla gen~ra ~umoris ... in capite cereb;::', ln
medullae, m~cl, sahuaeque et lacrimae ... sic in terra
!:it. t. la partie inerte de la personne (S. V. F., l. 2,
:ro.... 4~:; et. paraissent ainsi tout dés!g?és pour êlr.e à
l' rI,me de la chair et du sang. Les stolclens admettaient
sunt humOrt~ genera c~mplura : quaedam quae
duranlur - h1l1C est omDlS metallorum honos ex 'b
lIU.ti.
d~aDJeurs que les premiers hommes, n'ayant pu naUre aurum argentumque auaritia - et quae inlapide:!~xUS UQWMie
lx ~ procédaient de la terre et d'un Myoç crm:pfLocTLX6ç ue~luntur. n Les deu~ textes sont très différents, _
( • V.F., t.\ frag. 124-125 ou 1. 2, ~rag. 739). On jugera retiendra la comparaison des veines et des rivières de la
combien ces doctrines élaient an~lenn~ment reçues à moelle et des minerais. '
Rome, puisque Lucilius s'en amusait _déjà : (( Du~ habet
ILoechla, adruerit anima el corpore / rl) corpus, antma est
1MÏI1'4 (éd. F. Marx, 784 s.). 2°. Rien de céleste dana la cbair du Christ
8 BOIt aUa Bit species qualitatis. Entre facies (8) et species §4 1.8-19 baee ~unt quae illum dei filium eelauerUDt. Sur l'bumi-
(A), il n'y a pas grande dilTérence de sens: on peut sim~le- hté du premier avènement du Christ, cf. Ap. XXI, 15-17 et.
ment supposer que le modèle de A est meill eur et plus ancien III Marc. VII, 1-2. Pour l'emploi du verbe celar6, cf.
que celui des autres mss (cr. supra, t. l, p . 176). J. MOINGT M~LITON DE SARDES, frag. VI (SC 123, p.226) : ... Iv -ro&c
(o. C., p. 543), qui préfère facies, explique: (( La matière ter- TpLoc,xonoc Xp6"OLÇ TOrÇ 7tpO TOÜ ~OC7tT[crfLocTOÇ, bJ ote; 3Lœ -rô cluUç -rô
restre (qualitas) a pris dans la chair un apparaître individuel XOCTOC crlXp)(O( cX7téxpuôe: TeX cr1jfLe:i:oc T'Ïjç OCÙTOÜ 6c6'"l~oç utlnip
nouveau (facies), l'aspect d'une chose particulière, figure 6eoç &:À1)6~ç 7tpOOCLW"WÇ Ù7tlXpXOO". '
différente de celle qu'elle avait dans la terre. n 21-22 de Septentrionibus... emendieatum. Tertullien (à la
10-11 terra conuersa in figuras suas. Faut-il véritablement suite d'Irénée, par ex. IV Haer. XXXIII,2) reproche
rapprocher d'OVIDE (lHétamorphoses 1,88) : (( Induit (tellus) constamment au Dieu étranger de Marcion et de son disciple
ignotas hominum conuersa figuras »? En tout cas il ne s'agit AP.ellès de n'avoir rien qui lui appartienne vraiment et qu'il
pas ici des figures des hommes, mais de celles de l'élén:ent pUIsse donner à ses disciples ou à son Christ (cf. par ex.,
terre, telles qu'elles étaient énumérées par la phySique ~arn .. YI,. 4; 1 Marc. XXIII et IV Marc. XXV, 8 «certe
stolcienne : TO À(6oç (cf. infra: saxa, calculos), TO fLe:TIXÀÀe:UT6v en~lcls~l~lUS - sc. deus - qui nec filium un de ditaret.
(ct. melalla), ~ ye:OOPYOUfL&"l) (cf. gleba), en passant du plus habUlt, mSl de alieno n). Pour l'oriO'ine des noms latins de ces
sec au plus humide (S. V.F., t. 2, frag. 438). Sur la cons- constellations, cf. CICÉRON, De n~lura deorum II, 41, 104 8.,
truction de in+acc. au lieu de l'abl., voir 1-1. HOPPE, Sy nlax .. , ou AULU-GELLE, Nodes atlicae II,21 et XIII, 9.
p. 41. §5 29
u t Vnde buie doetrina et signa ista P Une fois de plus, voici
18 11-17 Considera singulas qualitates... metalIa earnis. La n ~xt~, M alth. 13, 54, qui ne figurait pas dans l'évangile
comparaison qui suit enlre le corps humain et le monde ~arclOmte. Tertullien aurait pu c.iter avec plus d'emcaeït6
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~_ un des premiers mots de cet évangile, comment~t. l'a~
CHRIST COIDlBl'fr >Ill'
e de Capbarnaum : • Slupe- On lrouvera un relevé du ~~~=!
la ~ quoniam in poteslale erat Christ dans HIPPOLYTE, Conlra
iIJ,.lÏIIt. ~:. JVu~arc. VII, 7). du récil de Tertullien est souligné , .
.iHI",~.vllU 4, , M . el par l'alternance expressive des temPlt~~:1
QUI prophetil. Comme arclOn,
. . . aGI QUo des rophl'!les, mais pour des par E. LÔFSTEDT, Krit. Bem., p. UM. (
1=~:~I;e t6moignag~1 con~idérait l'A.T. en général belle réussites stylistiques de notre traitA.
ct : parce ques (cr. l'entretien avec Rhodon,
':l::Jun tissu de men8~gHi8toire ecclésiastique XIll, 6 :
" par EUd~i ~ i)jyxCLV 3La '1"0 (J-'Yj8èv /)Àwc; eXÀ'Yj8èç CHAPITRE X
"" ~ 7fPOt'lJ'fl œri. • neXpxoUO"L )(ccl ljie:u8e:i:c; )(ccl tCCU'I"cctc;
_ . .-. 'ACIOI'fColVOL 'f.P n uau contraire les prophéties sont Tert.ul.lien s'a.dresse désormais, jusqu'au ch. XIV
. '.....wn). pour Marc~~nt au Christ du Créateur (cf. par valenLmlCns occidentaux, qui alTublent le Christ d'une'
vrai , mols se rlaVppo~ . «ueniet et Christus, qualis et composée ù'âme.
III Marc. , .
.Îbltur.; ib. XIV, 1). Il co.mm,,:nce par de~ compendia. 10 Si la thèse h6r6tiqué
esl vraie, 1 ame du Chnst est charnelle: mais alors pourquoI
89-42 Eluriit lob diabolo... fundi~ po.st~emd~I· ~f.ÉEPra] xIJ' la sauver, tandis qu'il ne sauve pas la chair (1 1-2)' ~
VII, Il. Les deux textes sont msplres REN,
CependanL c'cst notre âme que le Christ est venu sauver: eUe
" Hacr. XXII, 2 (rrag. grec 34, SC Zll, p. 435-436)
TERTULLIEN
n'e t pas charnelle; ainsi la sienne ne l'est pas non plus (13-4).
IRéNés
a) Nunqunm eas qune a terra 1°. Le Christ ne peut sauver une Ame chamelle
BraDt percopisset escas, per
quaa Id quod n lerra sumptum esuriiL sub diabolo (Carn.) §l 1 illos alios. C'cst la leçon de A, mal lue par Kroymann et
est nutrlretur corpus; nec XL esuriens sub diabolo (Prax.) qu'il faut conserver contre T (alios) et 6 (illos). Sur les
dlebu8, quemadmodum Moyscs tours ille alius et ille aller, voir E. LÔFSTEDT, S., t. l, p. 366-
et Helias, ici un ans esurissel cor- 368; exemples dans TLL l, 1653,3 et 1749, Zs. Ille aller,
puaeius, suam quaerens cscam ; aUesté dès PLAUTE (par ex., Menaechmi, Z8; Trinummru
b) sed nec lohannes discipulus ( 1067) parait nettement plus ancien qu'ille alius, attesté
elus de eo scribens dixisset : siLiit sub SamariLide (Carn.) chez CELSE le médecin (6, 8, 'l, éd. W. G. Spencer, t. 2,
JuUl au/cm (aliga/us in ilinere sitiens sub SamariLide (Prax.) p. Z46) et ApULÉE (Métamorphoses II, 13, 6 el IV, 5, 1) ; cr.
"di/ ; Loutefois le titre de la Ménippée de Varron : 'AÀÀ~ o~
'HpaxÀ1jc;.
c) nec Dauid praeclamassel in
eum : et super dolorem uulne-
rum meorum apposuerunt ;
d) Dec lacrymasset super Laza-
l néant
~~~~
1 !tf:=~~~~atllrE:""~
eu_
~ceidentale (cf. 8upra,
t pneumatique i88u du
)'''ém~8ible qui conslitue le
ergo si anima non
animalis fuisse .). En réalit.é, let . . . . .11
pas ce retournement. : ils 80uUenDeat ......,...... .
C _ _' psychique nnaltre dans le J éSU8 de8 Christ. est psychique, mais non que . . . .. .
ii"-__'! prétend r8COe88enti~llement psychique De caro sont dérivés t.rois adjec:til••
ClldJt Démiurge, germe pneumatique (cr. animalis, sont de formation relatjiVelmlmî~~::~
tJeDt d'Acbamo tb u~emiUrgo suum Christum, (T LL 3, 480) a un sens purement matériel: c
!""::"""'-..,_11 1:« e88e eUam 'malem» et IRÉNÉE, 1 Haer.
charnu»; il est attesté chez CELSB le m'decla
-=-.1LUl1aleI0l eumdemquet aOl ticularité propre à l'école éd. W. G. Spencer, t. l, p. 62) et chez PLIM. L'A_
D ED ne cl t an t que cetVI e par
Elenchos 35,' 7 5- ) , T cr t U Il len
'
(Naturalis historia XI, 68, 179 j 79,203; 98, 243) • bl
IC)àelldeJll& (ct. HIPPOLYTE, ment à l'école d'Orient, dont ~l (TLL 3, 477) et c) carnalis (TLL 3,474) tont'touj
ÎIlll.eld l'opposer plus n~tte h XV et qui, à part la chair leur apparition dans la littérature chrétienne (saut
lqO..... lesldées Il p~rl1r du ~I~rist ~ne chair exclusivement attestation douteuse de carnalis dans VARRON,
Jlf)'cbJque visible, atlrl~~:t~'ailleurs livré, lui aussi, à d? fragmenta , 494, ct. TLL ib.) ; ils peuvent avoir toua a_a.:
paeumatlque. Irénée s 1 assag es des livres III et IV ou le sens physique de « constitué de chair., ou celui, moral,
teUeulmpllflcaUons:. dans d~~~oir morcelé le Christ (par ex. • d'attaché à la chair n, quoique carneU8 paraisse plu. 1'Ift
areprocbe aux bé~ét~~;~er. praef. 3), il se montre beaucoup que carnalis en ce deuxième sens.
lU Haer. XYI, 1.8,1 ns la n'otice du livre l , passant s,ous
moins précl8 que ~\ el conlenu dans le Christ du DémlUr- 4 Et hic itaque causas requiro. Cf. Carn. III, 1 (quacumque
silence l'élément spm u pèces de chair psychique, el de causa) et VI, 5 (comparent uelim et causa8), qui marquent
ge, con 0 f ndant les deux cs
'bl à Christ impassibl '
e, e~c,
1 (c,f A.
opposant Jésus passl e le début des discussions contre Marcion et Apellès.
HOUSSIAU, . ..'
o c p . , 159-160). n e pouvons tra d Ulre '
par 4-5 ut animam saluam faceret. En se chargeant d'une chair
L'adjectif anLmadl1sl,~qu~V~qO~~) est allesté en latin dès les psychique le Christ valentinien n'entend pas sauver l'Ame en
«animal », à cause e qUi , f enla 2 E Diehl,
tragédies de PACVVIVS (Tragoedwrum ragm da~s 'TLL 2 général, mais la race des hommes « psychiques D. issus de la
m animali sono ») ; autres exemp l es , .' semence du Démiurge (cf, Val. XXVI, 2 : «Volunt ilIum
4;
~2 ~. ~ca~s la langue philosophiqu~ classique, il a dLe~~!I;~~-
, . 'é vu d'une ame» par ex" '
proicias earum substantiarum induisse quarum summam
saluU esset redacturus, ut spiritalem susceperit ab Achamoth,
flcaUons: a) «umm, pour " / italem sensum
I II 634 . « ... toto sentimus corpore messe u T rtul- animalem uero a Demiurgo, quem mox induerit Christum-,
" ' d ' c'est en ce sens que e et IRÉNÉE, 1 Haer. VII, 2).
et totum esse ~nimale Ul emus n , • b dans le contexte
lienparled'antmalecorpLlse.n~n.yl ,1 s" J, 'de l 'élément
de la physique sto~cienne, Il Slgmfie « con!g;~ereliquae duae §2 9-10 nostras animas... etiam a carne disionctas salo..
air» j par ex., CrcERoN, T~scul,a ne~ l, 17, ré are assez bien praestet. Selon Tertullien, les âmes des défunts doivent
partes una ignea, altera ammahs », ~e sens P Ph ' composée demeurer sous la terre, dans les enfers, jusqu'à la fln du
celui de caro animalis dans notre traIté: « une c air monde et au jugement dernier: « Nulli patet caelum terra
d'Ame ». adhuc salua ne dixerim clausa, Cum transactione enim roundi
, At ironiquement reserabuntur regna caelorum n (An. LV, 3). Toutefois, elles
2-3 quod anima caro sit facta., Tert~lll~n pre e proposition sont déjà, dans une certaine mesure rétribuées selon leurs
à ses adversaires (d'où le subjonctif SLt dans la 1 14 qui est mérites: « Semper autem expectat ~nima corpus ut doleat
causale) une parodie irrévérencieuse de Jn , , aut gaudeat? Nonne et de suo sufficit ad utruroque titulum
censée justifier leur thèse. passionis? .. Adeo nouit et apud inferos anima et gaudere et
. li Les deuX dOl ere sine carne» (An. LVIII, 4-5).
3-4 aicut caro animalis. ita et amma ~arfa t!'s le lecteur
nrono~tionR étantDrésentéescommeéqulva ~e~n~!,~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
CHRIST
...... lOBai U1terandae 011111•
........:;.
.......Unlenne de 1 Cor. 16,50 (. caro
.~"_IIID. :tHI
...... be::Utatl p08sidere non possun.t.) en
.. ,
r6férences : PHILASTRIVS, Dwersa-
88' PB -TSRT., Adu. omo h. IV, 5 ;
CHAPITRE
'0. a'. Doue Ame que le Christ est venu sauver et elle n'est
pas charnelle
§l l aliam
rép~ndu ~
argument~tionem.
Tertullien estime avoir déjà
un premier, argument valentinien : la chair du
Chrlsi élall composée d âme parce qu'il esi venu a non carnia
18-19 oaiOloumque formae est in oceulto ani~~ nostra. sed animae nos ira e solius Iiberandae causa» (Carn. X, 2).
L'emploi de J'indéfini Clliuscumque es t ca~actérlstIque des Comme pr?cédemment, animam cama lem est un retourne-
compendia, arguments qui permetlen t de l'also.nner formelle- ment abUSif de la formule animalem carnem authentique-
ment, indépendamment du fond de la question, cf. s~pra, ment valeniinienn e. '
t. l, p. 121 s. Il faut se gard er de confondl'e la forma ant?'lae,
dont il est question ici, avec un simple contour extérieur, 3-8 Deus enim ... mortalis an non. Sur l'importance du thême
l'elligies animae, qu'une « sœ ur » de la communauté monta-
de l'ignorance de soi dans le gnosticisme et dans l'œuvre de
niste de Tertullien a vue, en extase, au cours d'un office: Teriullien, cf. supra, t. l, p. 34 s. Nous nous contentons
• non inanis et uacuae qualitatis, tenera et lucida et aerii ~'aj.o~l~~ des c.ompl ~ments de détail. L'opposition uisibileml
tnU!S!~tl~s soultgne 1 Importance de la vision dans la mystique
eorporis et forma per omnia humana (An. IX, 4). Ici. au
)l
contraire, forma a le sens de « spécificité )), de « loi constitu- valenl1menne : cf. Év. Vér., p. 17, lin. 12-13 : « L'angoisse
tive d'un être» (cf. J. MOIN GT, o.c., index, p. 95), excluant tel s'est épaissie comme une brume de sorte que personne ne
ou tel caractère (par ex. la chair) comme contraire à l'essence. pou,vait voir)); comparer avec PLOTIN (V Ennéades 1, 1) :
Nous empruntons la traduction « dans le secret de son être» Oih oi'iv ~'n ÉXe:LVOV (sc. 'tov 0e:6v) o!l-re: écxu't~ op&)(rlU (sc. œl
lj!ux<xL) , thL!J.cXO"<XO"CXL È:<xu't<xç &yvo(q: 'toG yévouç.
(in occulta) à J. MOINGT, O.C., p. 496.
20 Dostram animam. Tertullien raisonne comme si l'adver- 5-6. natura nihil sed nec semetipsam uidens. Natura parait
saire lui accordait que les hommes ont tous la même âme déSigner la lumière naturelle de l'âme, ce bonum naturale que
(nostra). Il n'en est rien, en raison du mythe des trois fils nous voyons obscurci, en An. XLI, 1-2, par les liens du
d'Adam: « Sic et animas ipsas duplici proprietate discer~unt corps; nihil et nec (= ne ... quidem, cf. H. HOPPE, Syntaz ... ,
bonas et malas secundum choïcum statum ex Caïn et amma- p. 106) semetipsam sont compléments d'objet de uidenB.
lem ex Abel. Spiritalem ex Seth de obuenentia superducunt »
(Val. XXIX, 2-3; cf. aussi IRÉNÉE, l Haer. VII, 5 i. Ercc. 6V prae impedimento carnis huius. Cf. An. XVIII, 1 :
Theod. 54, 1 s.). Bien entendu, ce sont justement les hyhqueS, ; ~rumn e impedimentum erit corpus an non, si quis illud
dont l'âme est matérielle, qui n'auront point part au salut. OClum assumpserit in quaestionem? » Il s'agit d'une traduc-
PMtlon 65 a) : D6upov 1",roa,OII -m faut maintenir, après adhuc ~=~~::I
fJlg..~ t t~& JCIX'IO)Wv CN"mlpcx>.œ"Mvn ; et supprimer dehinc, que 1 T
sans doute po~r répondre à priru : Ga _ _,..
l~~~==~t"'~"
..,.• If "" CS"'Mais
.,p8frt p,du dans Tusculanes
SÉNÈQUE avait eu1,31,
la annoncer par 1 auteur un développement
s,.
a-nA
""'r-
d' .
age le vieux sens d' tmpe t-
ne se vérifie pa~ dans la 8uite du texte.
remettre en. u~ 10 1 F Haase, t. l, p. 185; écrivons quam ln totum, au lieu de an in IObldlj
nous supprimons, après inuisibilem, eam , 'i
_ ••
,-~:ïi),."~~I~:i~tI<~
••flll II 6, 1); cf.tJm"" , , .
ausi TLL 7,528).
'" .
de la d l"smence, comme cela s'est produit d8ll8
....
20. Quoique invisible, l'âme possède un corps § 3-4 19-23 Nihil habens ... per quod est, hoc erU corpus eins. En
prinCipe le « quelque chose» (T6 TL « quid ») qui représente la
Il 12-13 id fit cui latebat, id est caro. Littéralement: «~lle catégorie la plus générale de l'ontologie stoïcienne n'est pas
devient ce par quoi elle était cachée, c'est-à-dire la chair ». nécessairement corporel: Twv ya:p TLVWV cp~ot Ta:!Jh d'Jœ' a&l!LCIC'nIt,
Il s'agit d'un datiuus aueloris, comme l'a justement reconnu Til: ~È &O&l!l~TCC (8. V.F., t. 'l, frag. 331). Mais ce qui donne ici
G. THOERNELL, 8. T., t. 2, p. 46, qui cite également 1 Mare pleme validité au raisonnement de Tertullien, c'est que ce
XXVII, 2; IV Marc. XX, 10; Cast. XIII, 2; sur ce
t 1 quelque chose» que possède l'âme est un «par quoi, (per
emploi du datif chez Tertullien, cf. H. HOPPE, 8yntax ... , quod), c'est-à-dire la cause de son invisibilité: Xpocnmror;
p. 25 s. ~[TLOV dV~L Àéye:L Ih' IS. K~t TO "èv CC!T'OV av XCIi a(;;!LCIC < W
aè ~hLOV ILijTe: /Sv, "ij't'e: OWIL~ > )(~t cch,ov "èv 6·n. 06 al ccl:uw
. .. Cf l'apparat
14-17 Denique adhuc prius ... corpOrlS pr~prl1.· u 'il at&. TL (8. V.F., t. 2, frag. 336). Ainsi, pour que la proposition
critique. Le texte est ici difficile à établir: Il nous parait q
CHRIST COMIIBNTAIRB,
~~~~[-l~=~ . .n .ua
dl
.. Il faut. qu'il y ait une calUS
teJlJt.1Adssatrement un être corpo-
. . nlll<>'>
§6 30-31 Xemo
expression 0IteD4ere~"~'ro-=~::;'~D~
proverbiale. ~
genre .dans Ev. Ph., sent.. 22, mais les ~• •
sont rigoureusement opposées à cellee de
. ._
... ... -,II
~
. . lal,Peril. Tb 3v
f
X«TŒ O{J)!'4T{J)V
329) : en dehors des corps,
~ (l • V.F., t..~, r8!~t pas. (le lieu, le temps par
cache pas un objet de grande valeur dana UD
souvent Iles sommes incalculables sont.
d'une valeur d'un as. Il en est de mêmePd'llelCll'·lmeltll •
~ ..... 1... choses3~~1 ~~I les imaginai~es sans substance
•Y.F. t.. 2, Ing. ~ SÉNÈQUE Eplslulae morales 58, ..
objet précieux, elle s'est trouvée dans un COrpl m·~_
(_..ur... pante, etc'r; c, 332 Il e~ résulte que l'âme et 3~ iustis scilicet. qU~.tioni~llI Ollorhauam. La cor"
I...J& - •V.F., t. 2, ,rag'neris'" : pour le corps de l'âme, d E. Kroymann, wslts, au lieu de islis (codtl)
Dieu ont. un corpe " SUI ~re Prax, V Il, 8 ct S, V, F" t. l, bien avec le sens de oporlunam ; en revanche, l~ "r~~:==
__ l"
ua. ",ra, • pour Dieu,é .c,r corredement ce tt e pOSIT IOn, 1'1
frai. 153. pour appr clen ant un peu l'opinion de M. SPA:'-I-
ment proposé p~r E. Evans (éd. Carn., p. 133) avec
quaeslwnes, mentlO~nées en l, 1 ne nOU8 paraIt pas convata-
convient de noler (en nU~1 ~ML!NT D'ALEXANDRIE a écri t lui ("ant, c.ar ces dermèr~s sont injustifiées, au jugement dt
aUT, (J.C" p, 2,89 ) que ''-(:tle' IiIs de Dieu avaient un corps Te~tullJen ; .au .contral~e, ~elles dont il s'agit ici seratent
l'Ame 1cs unge~ " ·tôt
lUIti que d lU 1 et 14 2), mais pour ajouter aussI que plemement Justifiées, SI Dieu avait réellement agi de telle
(Bee. Theo, t' l'ncorpdl'els comparés à des corps plus fa«,;on que les ~o~mes d~ssent s'y tromper. Notons d'ailleul'l
Cle corps
, ,.~
son b -l.y aû xpL<nY
'Tilly
" J.
'tÎiot aw[.Lex ..wv (T 1<
o.cv ",OTpWY )
qu~ le? valenLlI1 lens aval?nt une réponse toute prête à cet.te
gros lers ' "'1~ ~p ~'" ('b Il 3) La notion de corpus ne
Y
obJ~cl l on :. « J és us ne s est pas révélé comme il était en
lia ' CIl XCII ",Yi LOiCII l, ,"
~:e~T ond dOliC pas tout à fait à ce que nous appel.on~ un réahté~ ,:"al~ comme. on pouvait le voir. C'est ainsi qu'à tous
~~r 8 ~t il faut sc garder de trop insister sur le matél'lahsme ceux-cI Il s es t mamfesté : il apparut grand aux grands il
de ~ertullien : comme l'a clairement montré J, MOINGT (o ..c., apparut petit a ux petits, aux anges comme un ange, ;ux
322-331 et index, p. 223), le corpus est seulement la réahté homme~ c~m~e un homm.e» (Éu. Ph., sent. 26), Il ne
~~rrespondant à une «forme» ( effigie s ) perçue par ~es sens trompait amSI personne, pUIsque chacun le voyait selon les
ou par l'entendement; il n'est donc pas nécessairement capacités de sa nature.
matériel. 6 40-4 1Non poterat Christus inter ho mines nisi homo ui4eri.
Argument commun à tous les docètes, Marcion (cf. III
80. Le Christ aurait dt! rendre visible le corps .de l'âme s'il Marc. X,2) ct Apellès (cf. Carn. IX, 8).
voulait qu'elle se reconnt!t en lm
24-25 Rabente igitur anima inuisibile corpus. Sur le cor~
de l'âme cf. An. V-VIII. Retenons princip alement le faIt CHAPITRE XII
que Tert~lIien, malgré le luxe de détails qu'il donne su~ la
torme la couleur les dimensions, etc. d'un tel corps, soutient . -, L'âme n'a besoin d'être révélée ni par la chair du Christ,
"
résolument son caractère sui generis en refusant d' app;.
ouver nt.d une autre façon, parce qu'eUe ne saurait s'ignorer elle-
les théories physiques courantes (qu'il est c?m~os.e d air u~~ meme (§ 1-3 ).
de teu) pour soutenir, conformément au réCit ~lbhque, q X - Particulièrement, l'.âme de l'homme qui est raison-
est souffie (!latus) de l'esprit (spiritu s) de DIeu (A n. l , nable, témoigne de son auteur et de son d~stin (§ 4-5).
5-~; c'était d'ailleurs tout le sujet du traité perdu D~_C::~ï. ét -:- L~ Christ.n'es.t donc pas venu lui enseigner comment elle
ammae adu. Herm., cf. J. H. WASZINK, éd. An. : p. 7 1 ~1l faite, malS lm montr er la voie et la nature du salut., en
(§16~~~nant l'exemple de sa résurrection et de celle de Lazare
27 nec hic mendacium aut innrmitas. Référence à Carn. I1~
1 : impo8sibilem (= in/irmitas) et III, 2 : ut /alsUm nO co!ur ce c?apitre, voir supra, t. l, p, 37 s, et le remarquable
palialur (= mendacium). ment aIre de C, TIBILETTI, éd. Tesl., p. 25-33.
COIIIIBNT~
....
méritons plus le nom ••
em Tertullien se déclare
-==::~ lD'm~ ~u'li a réfut~c au c~.apitre 6-7 Si ergo iporamu uhna.... ilia . . .~.
prétation du précepte de Delphes daaa
li la tbll,' b 1 l âémo ntre que 1 âme S Ignore
PLATON (130 c) :. 'Yuxij"!pœ iJ~ ~ 'YW......I.4I.
I:=~ pourW qu on U ~VGU lOtu"t6v • et CICÉRON ( Tusculanu 1 ~,~:!~
anima sit. Cr. Test. l, 5 : 'Nosce te' dicit, hoc dicit 'Nosce anim~m tU\un' •
4-6 . . totam ,a04 lamUl toLum quod est hominis. H. D. BETZ, « The Delphic Maxim 'Y"6ie, aIN'I6v ln iIe.lqIIÎ
• uum tllUmonium aduo~oib p
VII: «quae (sc. anima) Interpretation », dans Harvard Theolofllcal ReuÙlD. 63
CoJ'lllte ln medio anlma .. · x. ' 4 : « n'abet deus lcslimonia : p. 465-484).
Ubl omo18 es t .,· 1 Marc. , . cl ill quo sumus. ( mun-
a[liJJla)
totum hoc quod sl!md: ma
s
(~'ons 'Ippara!t ordinairement dans §2 8-9 OpiDor, sensualis est animae natura. Dans la sutte
due) •• Ce genre da ér 1 n;ns les contextes anti-gnosli-
III conte tes. apol~f\ J(~e:'p'l;foiS l'inverse; par ex. Res. V,
texte, Tertullien met sur le même plan sentire .clN ,....
gnoscere, sensum sui et nolitia sui: bien plu8, il ~embl~ qu'Il
que , Tert~hen pr 'tterrnc 1:~eJll~nto carncm proprie dici»; 1 fasse du sens us la faculté dominante de l'Ame, puisqu'il écrit:
8 •• • Hommemr. au • Animae anima sensus est. » Cette position s'explique ua..
(rédarlion sans doule p l us ancIenne 'e ~~
la
Marc. XXIV~ .., .. , ui date seulement de la 3 édItIOn; e bien par la philosophie stoïcienne : celle-ci divise l'Ame en
première parLIC d(~JlII'.rc, qOUILI ,,' « Aduersus l\Illrcionem l, huit «parties)) (8. V.F., t. 2, frag.828 : -="te 1tM& ada&ra-
t t r', J- 'JUW .~, -r1JptOt XOtt "to <pW'I'Y)'t'txov fL6ptov XOtt "to 3tœvoljnx6v, mp lcrrW
cf. ou e O~i;t t: d~ la rédaction du traité )), dans REA 13
29 : deux as. .ct st homo aliud quam caro? » Dans Otu-rl) lj 8c.avotOt, XOtt "to YEWl)"ttx6v), mais elle affirme d'autre
[1967], p:,l-l~) . (c(aQsu~l s~arpuie sur le commentaire de Gen. part l'identité des sens et de l'intellect, qui ne sont
ces deux uernlers , . L' ' p . me qu'une seule et même chose appliquée à des objets différents
2 7 8 Naturellement aucune do ces deux pOSI JOns n e:: ri à (8. V.F., t. 2, frag. 849 : Not( <potOtV ŒÀÀœ 'totÙ't'6v i(J't, 3~.
l~ f~~d de sa pensée : ce sont des formul cs polémlqu~s . xott Otta6'Y)OLC; ou XOt't'OC "totu't'o 8é, ŒÀÀœ xtl't' ruo !ÙII 3~.
l'emporte-pièce. En réalité, l'homme est cOI?posé de c al~ Xot't" IDo 8è ottOO'Y)OLC; ... ). Tertullien se rallie à celle vue en An.
et d'Ame; cf. infra, XIV, 4 : « dum homo SI t, qua car~ne i XVIII, 6-7 : «Et nunc ad differentiam sensualium et
anima» et Res. XL, 3 (voir P. SINISCAL~O, o.c:, p. 11~), a d intellectu alium, non aliud admittimus quam rerum diuersi-
ue IV Alarc. XXXVII, 3. Sur le destm philosophique e tates, corporalium et spiritalium, uisibilium el inuisibiliumou
~ formule de l'Alcibiade: M'Y)8èv &ÀÀo "tov <xvOpWTtOV ~fLôcdvE~V quod illae sensui, istae intelleclui attribuantur, apud animam
~ IjI\)X~V (130 cl, reprise par les stOïci?nS dès le l,Ile Siècle ~~ tarnen et istis et illis obsequio depulatis ... Non enim et sen-
8. V.F., t. l, frag. 538 : IO..EQ:VO'Y)C; ... <xvOpWTtOV bcOtÀEt fL6'1'Y)v De tire intellegere est et intellegere sentire est? .. »; autres
.jroxilv), connue et développée comme telle par CICÉRO~ ~ la textes dans C. TIBILETTI, éd. Test., p. 171-174.
republica VI, 24, C. Appuhn, p. ~12), opposée q~elquefols ore
formule académicienne: « persplCuum est hommen; e cor~ §3 11-12 Igitur cum omnibus anima sentire praeltet. Cf. Tut.
animoque cons tare )) (De fin i bus V, 12, 34), cf. J. PEP ~(G ~~
l'homme n'est rien d'autre que son âme )), dans
1; V, 2 : «Senti illam quae ut sentias emcit» et SÉN~2UB
(Epislulae morales 121, 12) : « Necesse est enim id sentiant
(1969), p. 56-70. per quod alia quoque sentiunt. » Sur les limites de cette
. . ... nomen. Comme l' a mon t r é J . MOINGT connaissance intuitive de l'âme chez SÉNÈQUE, voir .upra, t.l,
5-6 neque homlDlS dAn. p ..38 ~t Naturales quaesliones 7, 25, 2 : • Habere nos animum
(o.c., p. 574, n. 1), contre l'avis de J. H. W ASZINK (é thing' cUlys Imperio impellimur et reuocamur omnes tatebuntur ;
p. 450), nomen ne signifie nullement ici ({ essence of the d~ qUld tamen sit animus ille rector dominusque nostri DOD
the thing itself », mais «ce qui est signifié par, le nom~~en magis tibi quisquam expediet quam ubi sil .• L'Ame ne
telle manière que le raisonnement loin d'identIfier le n : témoigne donc pas de sa nature: elle connatt simplement.
ron
et la res conclut de l'un à l'autre )) ; d'où notre traduc 1 propre existence.
DU CHRIST COllrQ:N1:·&lRII.l
4-6 Vbi ergo caro ... si neutrum sunt dum alterutro alter- §2 9 aliter accipi quam sunt. Tertullien parait supposer que
atrum fiant P Pour la discordance des genres - caro, anima / le noms des choses correspondent à leur réalité (Praz. IX,
neulrum, alteru/rum - , cf. OVIDE, M étamorphoses IV, 378 s. 4 : « \-'tique eniIll ornn ia, quod uocantur, hoc erunt et quod
(il s'agit d'androgynes) « ... nec femina dici / Nec puer l~t erunL, hoc: uocabuntur n). Dans le débat institué par le
possit; neutrumque el utrumque uid etur. n Il peut s'agir Cratyle de Platon sur l'orig ine des noms, les stolciens se pro-
d'une extension de la tournure « turpitu do peius est quam nonçaient, eux aussi, pour une origine « naturelle» (8. V.F.,
dolor» (CICÉRON, Tusculanes II,13,31), où le neutre a un e l. 2, frag. 146 : ... 1t6Te:pOV, wç ote:TIXL 'ApLaToTtÀlJ<;, aiau
valeur généralisante. Pour le fond, on rapprochera de Prax. €a-rl 't'à èv6flCl.'t'CI. 1), wç vOfl[ÇouaL ol tX1tO TIjç ~'t'oêi<;, 'PuacL,
XXV Il, 8-9 : «Si enim sermo ex transfiguratione... caro flLflOUfl€VülV 't'Ù>V 1tpWTülV <pülVÙ>V Tà 1tp&YflIXTIX ... ). Toutefois,
factus est, una iam erit subslantia Ies us ex duabus, ex carne Chrysippe avait écrit trois livres lle:pl tXVWflCXÀLext; dans
et Ilpiritu, mixtura quaedam, ut electrum ex auro et argento, lesquels il se proposait de montrer « omne uerbum ambiguum
et incipit nec aurum esse, id est spiritus, neque argentum, id natura esse, quoniam ex eodem duo uel piura accipi possunt.
est caro, dum alterum aItero mutatur et tertium quid em- (~ULU-GELLI:., Nocles alticae XI, 12). Diodore Chronos sou-
cUur. » Tertullien conçoit donc la chair psychique (Ca rn.) lien t la thèse contraire: «N ullum ... uerbum est ambiguum ...
ou pneumatique (Prax.j comm e une sorte de métamorphose a~ cum ego aliud sensi, tu aliud accepisti, obscure magis
de l'âme (ou de l'esprit) en chair, présupposant un stade dlctum uideri potest quam ambigue» (ib.j. Au-delà de ~
intermédiaire où l'âme (ou l 'esprit) et la chair se mêlent controverses philosoph iques, l'attitude de Tertullien parait
indistinctement l'un à l'autre, perdant leurs propriétés res- plutôt dictée par des convenances théologiques. C'est parce
pectives pour devenir un tertium quid. Les stoïciens appe- ~ue .Dieu a parlé notre langue, et que les noms ont ainsitait
laient ce genre de mélange crUYXU(HÇ (8. V.F., t. Z, frag. ,47~, 1 obj et d'une cerlaine institution divine, qu'ils correspondent
p. 154: TIiç 8é TIVIXÇ ÜJ.!~ELÇ yLvEa6IXL) auyxuaEL 8L' &Àwv TÙ>V TE ouaLWV à la réalité (Res. XV III, 4 : « Edictum dei pendet : resUl'J'8CO
t1 CHRIST
·l .;....." G.
ur 1'~u1valence de .peeiu et de .ub.lan.
e., p. 442 et intUz, •. U., IV, a, p. 205·206.
2 Qua ratione Pu. lit et CIl'• • &.-..'._
être adaptés à la fin (cau.a). Or ' 'l''I111.~
anges, Dieu semble user des mê~ee mc)Y~...~11I
Il Il iiOi.IID aliam ,81~abat ani~am . .C'est la gestare angelum) ; la fin devrait donc
valeDUnJenne du Christ multiforme, qUI posl;éde à la
cial
U!. IObatance psychique visible et u~e substance psy-
Invlalble : 1 anlmalem uero a DemlUr~o, q.uem mox
deux cas (salus hominis, rutilufio angdO"IJIJ.J.
causa, «cause finale -, cf. Carn. VI 6 et le «Jel. "
X, 1. Quant à choisir entre est (6) ~t .il (T) , If
IDd~:tt Cbri. tum, ceterum corporalem ex anlmali( l;ubsta~ meill eure clausule (crétique, spondée) que ~I (dl. .
U•• (Yal. XXVI, 2; cf. IRÉ~ÉE, 1 Hal?r. V~I, 2 ).( Mabls,
bien entendu, la proposition SUivante, « a lam Clrc~m ere. at §2 S numquam tamen illia reltitutio nproID'.a lit.
camem praeter ilIam quae anima era~ "! est une l~ve ntlOn M arc. .X , 5~ 6 : « eode~ . consilio dilTerens (deuI) ::-::~
pol4mlque de Tertullien, car les valenl1n.lens excluaient. tout nem dtabolt quo homtnlbus restitulionem. Certamtnl
'J'ment matériel (c'est-à-dire non psychique) de la chair du ?~d i ~ spa tium, ut e~ homo . e~dem arbitrii Iibertate e1l4'"
CbriIt : 1 Materiale autem llihil in illo fui se » (V al. XXVI, 2). IO lmle.um , qu a succlderat lUI ... et ila salulem digne , .
ul clortarn recup eraret, et diabolus amarius puniretur ab ..
quem elise ral ante deui ctus ... »
CHAPITRE XIV 12 satellitem fortem. Dans la doctrine valenlinienne lea
anges sont à la Cois a ulour du Christ et dans le Christ qu'lHt
lui-même ange d u Pl ér ôme (cr. Exc. Theod. 35, 1 : !A~
La première partie du chapitre continue de réfuler la
1jv 'rOÜ IJÀ"YJpWfLOCTOe;, TOUe; 'AyyÉÀouc; TOÜ 8toupipo\ITot; mpl'4~
doctrine valenlinienne du Chrisl multiforme abordée à la fin
!1U\lEÇ1jyOCyE\I EOCUTc{i). La distinction des êtres spirituels n'elt
du chapitre précédent (§ 1-3). Terlulli en lente ensui l e
pas rigoureuse dans la Gnose, puisque celle-ci esl une
d'adapter à sa polémique un ancien argument anli-ébio nile mystique d'idenlifica ti on (cf. F. SAGNARD, o. c., p. 2408.).
(13-6). Dans le cas où ils son t ex térieurs, les anges sont elTectivement
qualifiés de salellites (Va l. XII, 5 : «Vt autem tanlum
10 • Contre Valentin: igillarium (sc. Soteren) extrinsecus quoque inornassent,
le Christ n'avait pas besoin de porter un ange en lui salelli les ei angelos profer unt, par genus »; ib. XXXII, 3 :
«Angelis distribuentur, sa tellitibus Soteris .l. L'adjectif
§1 1 «Sed et angelum, aiunt, gestauit Christus." Com me il /orlem (0) s'accorde bien avec idoneus de la phrase suivante.
ressort de la traduction et du commentaire d'E. Evans (éd. T peut avoir été conduit à écrire forte à cause de nisi, mail
Carn., p. 49 et 139), il convient de donner un sens fort à et. l'expression en devient ne ttement plus banale.
L'enchaînement des idées est le suivant : en réponse à la
question soulevée plus haut par Ter tullien (Carn. X I Il, 6 : § 2·3 12-17 eum quo ... per angelum liberaret hominem P Ter-
1 Nisi si et seorsum aliam gest abat animam praeter eam quae t,ullien envisage successivement deux hypothèses : ou bien
caro erat »), les hérétiques répliquent qu'effectivement, en 1 ange est associé (cu m quo) à la rédemption de l'homme,
pl~s (el) de son âme et de son corps, J ésus portait un ange! ou bien il est un simple exécutant (per angelum). Malgré les
qUI représente la substan ce spirituell e du Myoe; qui est en lUI résonances valentiniennes possibles de ces deux hypothèses
(cf. la définition valentinienne de l'ange, Exc. Theod. 25, 1 : (cf. Supra, t. l, p. 40 s.), le caractère compendiaire de l'argu-
Tov ilyyEÀOV wp(crOC\ITO ol &1tO OÙocÀe:\I·r(\lOU Myo\l &1tocyye:À(/lV ment est manifeste, si J'on compare avec Ap. XI el Herm. IV-
lxo\ITOC TOÜ "OVTOe;; Év. Th. , log. 13; Év. Ph., sent. 26 j VII, réfutant respectivement l'existence de divinités lubaI.-
l!upostase des Archontes, Nag H ammadi, Codex II, p. 93, ternes à côté du Dieu supérieur ou d 'une matière informe'
lm. 13 s. j voir B. GARTNER, The Th eology of the Gospel 01 côté du Créateur. '
Thomas, Londres 1961, p. 125-1 27).
DU CHRIST
•• ..
I_"'~ aDU IÜ1ItI"oator. Le parallèle
.....~. ..",. , .",." ,tn,ularl ,upente annonce le thème
classique : voir J. M~U:!::~:=
le texte de l'écrit Jo t
oJDDil ... et ex quo omnla? Haec deus solus (solus dei. Kroy.) 9595 al citée par P. MONCEAUX (o. c., p.
babtDdo 'It, et, solus habendo, un us est.» Il s~mble que au ve~s~l sans le c~mmenter. En même tempe
.",. exprime une condition suffisanle (suffire à SOI seul pour val~nlmlenR, Te~tulhen pourrait donc songer
remplir telle ou telle condilion, posséder quelque chose sans anciennes polémiques contre les juifs ou les ébiolilitt,.
d'pendre de quelqu'un d'aulre). A~ conlraire un us,. S'OPP?- mt ru , § 5 : • POlerat baec opinio Ebioni conueolre.; ce.
pnt à allul exprime un état de fait: est unus celuI qUi na ~usSi .I!:PII'~I~NE, Panarion XXX, 3,4-5), qui, pour déf~
pas etrectiv~menl cie semblable. On lrouverait le même genre 1 UIllClté dlvme, présentaient l'inconnu de Mambré coDUDé
d'opposition par ex. dans SÉNÈQUE, Epislulae morales 85, 18 : un ange, ou Jésus comme un homme habité par un anp.
• Xenocrates el Speusippus putanl beatum uel sola uirlule
Oerl posse (:2 la vertu esl à elle seule une condition suffisanle §4 28-2~ ipsum filium angelum ... quam anlelum iD Iilio. Ce..te
du bonheur), non te men unum bonum esse, quod honestum d~rnlè.re ~ormule, ?ngelum in IWo, qui suppose une sorte
estt (= toutefois, eUe n'est pas en fait l'unique forme de d mspl.ra.llOn angélique, diffère sensiblement de la formule
bonheur). Sur unus el solus, voir J. MOINGT, O. c., p. 704-706. valenlmlenne, angeium geslare, attaquée au début du cha-
Salutiflcalor (cf. Pud. Il, 1) est un néologisme (cf. R. BRAUN, pilre et tout à fait conforme à la théorie du Christ multi-
o. c., p. 488; J. R. ARMOGATIIE, Christus salutificalor, f~rme, constitué de plusieurs niveaux ontologiques succe8blfs.
Strasbourg 1973), salualor n'étant pas attesté chez Tertullien. ~I nous la comparons à celle du § 5, in illo angelum fuille.o. ut
ln al/quo Z?~haria, nous avons la confirmation que, dès la
sec~nd~ m?ltlé du § 3, Tertullien utilise d'anciens argumenta
10. Reprise de l'argument anti-ébionite: en quel sens le Christ anl1-éblOmtes. Pour cette raison, nous maintenons ci-dessous
est appelé ange par l'Écriture la l~çon de T, quomodo uidebilur ange/us, plus conforme à la
chrlstol?gie . de l'inspiration angélique que celle de 6, quo-
20-24 Dictus est quidem ... Michael. Cf. III Marc. XVI, 5 modo Uldeb/lur angelum induisse, qui n'est qu'une variante
(exégèse de Ex. 23, 20 : «Ecce mitto angelum meum anle de angeLum geslare.
te ») : «Angelum quidem eum dixit ob magnitudinem uirlu-
tum quas erat edilurus et ob officium prophetae, nuntiantis 30 Minuisti eum modico quid citra angelOi. C'est la leçon
scilicet diuinam uoluntatem.» Argument très semblable de IX qui parait préférable à celle de Ty (cf. infra, XV,
chez JUSTIN, Dialogue LVI, 4, pour montrer au juif Try- 5: modicum T modico e; Cor. XIV,4: modico A modioum
phon que l'un des inconnus apparus à Abraham sous le chêne F edd. ; II Marc XXVII, 3 : modico codd. ; IV Marc. XXI,
de. Mambré (cf. Gen. 18, 1 s.), encore qu'appelé ange .en 12. : modico codd.; Prax. IX, 2 : modico RI [= codex
raison de sa fonction, est Dieu par sa nature : ~Oc; (l'I~ H/rs?ugiensis] dico codd. modicum edd.; ib. XXIIl,6 :
con~u de Mambré) XlXt &yye:Àoc; XIXÀe:"i'TIXL, 8L<X TO &yyéÀÀe:LV T~LÇ modlco codd. edd. - M odicum n'est attesté comme uniqueleçoa
tlv6pW7tOLÇ lIalX7te:p ~OUÀe:TIXL IXUTO!C; &yye:iJ,IXL 0 T&V oÀWV 7tO Ll)'t"I)ç· que dans les passages parallèles III Marc VII, 2 et 1_
La distinction entre la fonction (otticium) et la nature ~IV, 2) . .11 faut donc comprendre que, dans le tour ad. . .
(natura) angélique, reprise par AUGUSTIN dans Sermo VII, 1 blal mO?ICO quid, quid joue le rôle d'un accusatif d'ext,enst.
(PL 38,63), Enarralio in psalmum 103, sermo l, 15 (PL et modlCO celui d'un ablatif instrumental (cf. E. L6ft~
37, 1349), puis, de là, par d'autres auteurs, est devenue
. .WllrGU CHRIST
I!~:::. :.us
porte leB éléments d'une réponse :
il abandonne Bon corps, sera-t-il
q one ne Boit dans l'embarras sur ce
liques : cf. Ap. XLVII, 9 ; Pratt.
2; ib. XXVII, 2 ; lei. XVI,8, .........
p. 137-139. On comparera P8Jrt.lcuJlj!Îrl
, gue r'3onc les membres visibles une fois III, 3 : • Discede, dicam, ab ethn(co
(............~.... IuMn.... vée alors que les membres vivants estis 0111 Iles, qui deum ftngitis, dum' boe
MlII'08t pu i:~ appelés à ressusciter. » Ce sont ces
..t: ew:.rr:.slbles
n qui ont été rendus visibles dans le
m.m'" van t ermls d'assister à sa résurrection: mais
nomine fac Ï!:; , dum christi an us tibi ui4S,,_ III
es ... » Contrairement à Carn., Ru. B01L1Ü1rnt
rence en tre l 'hérétique et le palen : l'hér6tlqiie
CbrIIt .t noue irit on el ppour rester JOVISI
. . 'bl e, n 'n
e sera pas molOS
.
Dicu comme le paYen, mais en se réclamant abl_vtld
oeil. d..: : ~:' position dans le Res. de Tertullien. Le Christ. Tel est sans doute le sens de la formule ~.II
~a (m :::ence par ressuscitcr spiritucllement dans credunt. Quant à la formule inverse, non credendom4unt
: : : J.'!~r,C:~ette résurrection lui assure ~n salut im~édiat peul se rapporter aux sensus communes, qui font que
-t...1 a mo.
.p.... rt Cf. Res . XIX " 6 : « Vae, qUi non, dum ' 10 hac des païens eux-mêmes connaU parfois la vérité (Carn. A .Jtl.'
carne est, cognouerit arcana haerctlca : hoc est, emm apud «Nlhil adhuc de deo discens, deum nominat.); cf. _ .'
1U01 re8urrectlo»; Res. XXII, 1 : « .. ,resurrecl1one m ... ab commentai re, ad III, 5.
e celsu 8tatlm uitae uindicari D); cf. P. SINISCALCO, o. c"
~448.
Il e8t curieux de constater que les Cé'th' ' t
rm Icns avale,n
§6 37 ignorabilis. C'est la leçon de T: J. G. Borlens a repr0cb6
à E. Kroymann, non seulement de ne l'avoir pas conaervM;.
résolu le problème en sens inverse; selo~ ,eux, le C hrl s~ mais de ne l'avoir même pas notée (cf. Museum 50 [1943).
attendrait pour ressusciter que nous ressuscItIOns nous a ussI p, 249 s,), On co mparera avec III Marc. VI,4:. Porro eUDl
(ct. €PIPHANE, Panllrion XXVIII, 6, 1 : OÙTOC; 8è: 6 K~ptv60c; .. , et praedicatum sit non agnituros eos Christum ideoque etiam
,tiC/XCI ... XptOTOV rrE1\'ovOtva:t xa:! ÉOTa:upwcs6a:t, fJ.1j7tCù 8è: ÉY'1)ytpOa:t, perempluros, iam ergo ipse erit et ignora tus et interemptue
Jd>J.cIV B~ œvIClTa:cs6IXt, IhlXv ~ xIX06Àou yéV'I)TIXL ve:xpwv &.VtXcrTIXCSLC;). ab il1is, in quem ita admissuri praenotabantur. Hoc si pro-
bari exigis, non eas scripturas euoluam quae interemptibilem
28 TaUa ethnici uolutabunt. On comparera par ex. les Christum edicentes utique et ignorabilem adfirmant - niai
objections d'Alexandre, ci-dcssu , au Discours vrai de CELSE: enim ignora tus nihil scili ce t pati posset., etc. L'opposition
OUx c!v dl) 6EOÜ CSWfJ.1X TO OÜTCù crrra:ptv, WC; crU, ù) 'l'I)csoü, ÉcsrrtXp'l)C; ignoralus / ignorabilis à l'intérieur de ce texte prouve que
(ORIGtNE, Contre Celse l, 69 ) ; ou8è: TOLIXÜTa: crm:LTIXL CSWfJ.1X 6e:oü Tertullien n'a pas seulement en vue un trait physique du
(ib. 70) ; ou8è: CSWfJ.IX, cpl)csl, Oe:oü Xp'ijTIXL TOLa:UT1l cpCùv'jj 0U8è: TOL~8e: Chri t, mais une disposition du Père, qui le fit à dessein
,"160r (ib.). Pour les deux objections suivantes, explici tement ignorabilis (puisq ue les juifs étaient non agnituros), afln
mises dans la bouche des païens, les rapprochements sont qu'elTectivement ignoré, il soulTrlt sa Passion. Celle visée
encore plus frappants: disparait totalement si l'on substitue ignobilis à ignorabilu.
28-29 a) dei filius in tantum humilitatis exhaustus. Cf.
Contre Celse II, 47 : KlXt WC; ~fJ.wv ye: Àe:y6vTCùV IhL utov IXUTOV §6 38-39 Agnoseunt hominem deo mixtum. Sur celle formule,
vol'l~OlUv Oe:oü Érrd ÉxoÀcicsOn, cp'l)csL TI oov ; Oux.! XIX! &""OL rroÀÀo! voir les lextes parallèles où elle semble désigner J'union
DcoMa6l)olXv XIX! OUX ~TIOV ,xye:vvwc; ; hYPostatique (supra, l. l, p. 165-168), Mais a-t-elle bien ce sen8
dans le présent contexte? On notera que Tertullien répond
30 b) cur nihil tale de nobis probatum est? Cf. Contre Celse point par point aux objections d'Alexandre:
II, 55 : ' A!.À' éxdvo crxe:7tTÉOV, d TLC; wc; &.À'Y)6wc; ,xrw6lXvwv &.vtcs't"l)
non otUTej'> crOOfLIXTI.
31-33 Numquid enim... non credunt? Tertullien souligne
fréquemment la ressemblance entre les objections paï~nnes
et les objections hérétiques, également idolâtres et dlabo-
. . . DU CHRIIT
TPTULLlII1'I (Carn. XV. 6-1)
,1) 1°. Oomm8lltlel~
a) I.efUDt denique : Minorculi
~~.:~::~.~q.* doIDi- .um modico citra angelo•• et
Depnt inferiorem ..•
§1 }-2 argumentandi UN..
2 : • si sine studio et artiflc10
'n....
All:a.Ii
b) Agnolcunl hominem deo potuissent •. ~tant donné la P~)xlll1d1.t!rw
., ....... lIaIiIem DOItrae mixtum el neganl hominem; le sens de locum parait être surtout rhjHAiiIl
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 000 de trouvé une belle matière pour se donner
de deo•••
........ DIO Oralor XXXV, 122 : • Traditi eunt, ex ·q1l11M
c) morluum crcdunt et quod ducantur, duplices loci, uni e rebue ipsll
c) • El eur lIOn dl corruplela,
,." • ,,,.,.,upllla ,
esl mortuum ex incorruptela Toulefois, l'interprétation d'E. Evane (éd. CCliI7l~,
nalum esse conlendunt... • has made himseIr eonspieuous., n'est pu
d) • Sed el nostra caro statim invraisemblable.
D) El qua,. nOD... et noalra
pli' el• •t.aUm ad.umilur'"
resurgere debebat.. Exspccla ...
2-4 quasi nos affirmemu•.• camem pecoatL En
sur le pronom nos, Tertullien rejette la reeponsabUlt61
U::I
Ittant donné que les correspondances. e~tre A) et a), C) et
c D) et d) sont évidentes, il est a prIOn as~ez surpr.enant
;e B) et b) ne présentent ~ucun ra~port, SI du I?oJOs b)
fausse interprétation sur Alexandre lui-même ou . .
autre secle gnostique combattue par les 811 11
même temps que les chrétiens (voir 8upra. t. l, p. 66). 0-
°''''''''
~ Ifle bien l'union hypostatique. Mais une a~tre JOt~rpré le Christ soi t né sans chair hylique ou qu'il l'ait anéanU. ...
ta~on est possible: homo rep~ésente n~n pas. 1 hu~aOlté ~u moment de sa Passion, son rôle est toujours, dans les . . .
Christ. mais celle de Marie, qUI a été ume à Dleu,.c est-à-dlr~ gnosLiques, de mettre fin au mélange de l'eeprit et de ra
au Saint-Esprit (cf. Le l, 35), comme le reco~nal s~ent au~sl matière pour lib érer l'esprit; ct. par ex., le fragment d'ho"
le8 hérétiques, encore qu'ils n'admettent pomt 1 humamté lie de Valenlin (A. HILGENFELD, o. c., p. 298) : Tbv 8êww."
du Christ. lj6éÀETe fLEP(crlXcr61X~ de; È:IXUTOUÇ (VIX 81XTtIX~0l)'n: ClùWv xcxl ~.
XŒl ciTto6âv71 6 6&.IIIXTOe; tv UILLV xxl 8~' Uj.lWII; voir l'interprit,a;.
-'2-44 Nondum inimicos •.. triumphet. Même croyance lion de Matlh. 5, 25 dans Exc. Theod. 52, 1-2 : ToÜTO ft
(fondée sur Ps. 8, 7; 110, 1. et 1 Cor. I~, 27-28) ex~?sée crŒpX(OV • ciV'r(/)~xov, 0 L6lTlJP ELTtEV xlXl... TtClpCl,w:t ••• .~.,.
plus explicitement chez Justm (1 Apologle XLV, 1) . O'n IXÙT<ji, IL1J TpÉcpOV'rIXe; xlXl p6lWuV'r:xe;... «U' Mcü6cv vcxpoüynrç
a. clyœyciv TOV XpUTt'OV de; TOV OÙplXVOV 0 TtIXTlJP 'rWV TtCiV'r~.v 6E~C;
..-n /)
~/)1) ... (Vil èv ~ IXMcrEl TlXUT1J /) ~lXcpop1)6èv xCll 3LClTtVCÜcJatV Ni&rJ.
~ ..0 ciVIXa-riivlX~ lx VEXpWV IXÙTOV ~fLEÀÀE, xlXl XIXT~E~V E<ile; a.v L'accumulation des préfixes 8~a.- montre bien que le salut
mI~ll TOÙe; lx6plXlvoV'rlXe; IXÙT<ji /)1X(fLovlXe; xlXl cruV'rEÀEcr671 0 &p~?fLOC; consiste en une sépara tion (cf. Év. Ph., sent. 53). On opposera
TCi)v TtpoC"(V6lcrfLév6lv IXÙT<ji &YlX6wv y~yvofLév6lv xlXl lVlXpé'r6lv /)~ oôe;
à cette conception celle d'IRÉNÉE (V Haer. VI, 1) : • L'homme
xcxl j.l"l8éTt6l TlJV lXmJp6lcrw TtETtoblTIX~ lTtIXXoÙcrlX'rE TWV dp1)j.lÉv6lV parfait, c'est le mélange et l'union de l'âme qui a reçu l'esprit
3~ ~1X618 Toi) TtpOcp~TO\). du Père et qui a été mélangée à la chair modelée selon l'image
de Dieu ... Ces hommes-là, l'Apôtre les nomme également
'spirituels' : spirituels ils le sont par une participation de
l'Esprit, mais non par' une évacuation et une 8uppru.ioll de
CHAPITRE XVI la chair. »
Contre Alexandre, exégèse de Rom. 6, 6 et 8, 3 : ce n'~s~ 8-10 cum illam et ad dexteram patris... prae4icemu. ct
pas la chair du péché mais le péché de la chair q.ue le ctr~~e Res. LI, 1 : il n'est pas vrai que l'Apôtre ait exclu toute eIIaIr
a anéanti (§ 1-3). Il fallait qu'il le fit dans une chair semb aIl du Royaume de Dieu «eum illie adhuc sedeat 1e8U&' . .
à la nôtre, sa naissance étant d'ailleurs comparable à ce e dexteram patris, hom~, etsi deus, Adam noui88i~ua,
d'Adam (§ 4-5). sermo primarius, caro et sanguis etsi nostrla pur_. MII__
DU CHRIST
-1~=~ .t forma quam asce~diL, talis e~iam laçon (quodammodo) et. . . "~~I
~ ... valenUniens, le ChrIst pneumatIque An. XLI, 1. .,
dJrtOt.eQl8llt dans le Plérôme au r:no~ent de la Pour l'exégèse de Rom. 6 6 et.
~1• •IOI!1~1t. d.. l. t.ribunal de Pilate (ct. IRE!'IEE, I.Haer.
t and Jésus remet son esprIt enlre les mams du erit
lus) uita mundialis,
conflxum quam
Christo, non ul~;iere~':m==~;;~
-:'~~hlOd.l, 1). C'est le Chrisl psy?~ique qui siège sed quemadmodum adiecit :
ill'IIIlIlII du Démiurge (lb. 62, 1 s.) pour faClltter le passage p~r emenùatiollem uilae, non per interltum
:.. at.lques à travers le «Lieu» (ib . .38, 3). Il ne ait, utt hactenus delinquentiae ael'ui1llmUl,
Nd pn.~:: pas sur terre à la fin des temps, mais, au conlrai- ~c~mmortui Christo' credamur quod '.Iobulll
lIC8Il 'era au-dessus de l'Hebdomade céleste avec le l1h'. »
te remon~ . (c.
f I RENEE,
" 1 H
D'mJurge et les Ames des psyclul]ues aer.
15-16 Euaeuauit peeeatum in oarn•• Comme
II, 1 j Val. XXXI). vl'alsemh.lan~e E .. Evans (éd. Carn., p. 151),
1().12 A4eo at euacuatam ... in qua dolus non fuit. Des de mémOire l Écriture .(cf. supra, pour 1 Pierre 2, 22), In""
corrections très lourùes ont été proposées par les précédents en R0'!1' 8, 3 euacuaUlt (XXTQPye:LV) à condemnauit (XII'!i'.IIlI._
" éditeurs. E. Kroymann remplace u ita nec peccatricem quia
nec euacuaLam n (T) par «quia nec est euacuata i ta nec
so~s l 'mn.uence de l!0m. 6,6: il n'y a donc pas lieu de 8.4,'-.....
qu e.n ~c.rlva.n t altbt quelques mots plus loin, il présente l
peccaLricem .; E. Evans ajoute. « quae i.n caelis est)) après In slmlltludIne carnis peccati comme un fragment d'
• non possumus <licere Il et supprIme «( qulU nec euacuatam ». verset . . l!es. XL V l, 11 propose de l'ensemble une un~au
La raison de ces eorrections nous échappe. Comme l'a juste- fort vO,I!:Hn~ de ~elle que ~~us ve~ons de voir appliqué.
ment souligné G. TUOERNELL (Gnomon 22 [1950], p. 156), il Rom .. 6, 6 . «mlss~ deu~ flltO sua Ln simulacro carnia dtU.
laut maintenir intégl'alement le texte de T, qui se comprend que:,twe ... ~amnaUlI deltnquenliam in carne, non carnem 111
très bien. La suite des idées nous paraU être la suivante: d~llOqucntla : neque enim domus cum habitatore damna-
du moment (ut ... ) que nous disons que la chair du Christ n'a bltu~ »; cf. ~rénée, III Haer. XX, 2 : • In similitudinem
pas été anéantie, nous n'avons plus (ila ... ) le droit de dire cUI'nl.8 pect:atl factus est uti condemnaret peccatum et iam
qu'elle était pécheresse, car (quia), en vertu du principe quasI condemnatum proiceret illud extra carnem ....
énoncé plus haut (la chair du péché doit être anéantie), si §3 17-18 non quod similitudinem ... non neritatem. Cr. V Marc.
elle n'a pas été anéantie, nous avons la preuve qu'il n'y eut XIV~ 1 : u Hunc si pater. misit in similitudinem carnis peccati,
point de ruse en elle. non Ide? phanlasma dlcetur caro, quae in illo uidebatur...
Sur l'exégèse de 1 Pierre 2,22 (= Is. 53, 9), d'ailleurs Ob hoc Ig.ltur missum filium in similitudinem carnis peccati,
cilé de mémoire et inexactement, cf. IRÉNÉE, IV Haer. XX, ut peccaLI ca~~em simili substanLia redimeret, id est carne,
2 et V Haer. XIV, 3. quae peCCall'lCl carni similis esset cum peccatrix ipsa non
essel. » '
14 non materiam sed naturam, nec substantiam sed eulpam.
Sur le sens de ces mots, voir J. MOINGT, O. c., index, s.u. 21. <Adae >aequanda. Excellente correction d'E. Evans,
materia (II, b, p. Ill), subslanlia (II, B, a, p. 222), nalura q.Ul ?o~bine ada.equanda de Tet Adae quando de 6, annonçant
(IV, B, a, p. 1221, etc. ; en face de maleria et de subslanlta, :mSJ ! mte~ventlOn d'Adam (cf. infra. § 5) et le thème de la
qui désignent la chair en elle-même comme une chose, écapltulatlOn du chapitre suivant.
natura et cuipa désignent un caractère moral, « naturel Il en
ce sens qu'il est universellement répandu, mais non 'pas 2°. Il fallait que la chair du Christ f6t semblable lia nOtre
essentiel, car il résulte du péché originel et non de la créatIOn.
Il est vraisemblable que Tertullien appliquerait à la na.lura
§4
12-23 eam fuisse... in ho mine peccatris. Cf. IUNBB,
S ~er. XIV, 3 : « Si donc quelqu'un dit que la chair
p'eccatrix de la chair ce qu'il dit à propos de la nature Jr~a
e elgneur était autre que la nôtre, parce qu'elle n'a pas pIC....
tlOnnelle de l'âme: qu'elle n'est nature que d'une certaiD
"~.IAIl.' DU CHRIST
-.m.... de fourberie en sa bouche', tandis
•
I repris à Irénée et l Justin,
pkheun il parle correctement. tuel du signe de la naissance
.... IlO8l 1;
1O~D1:m. que chair du Seigneur était Jésus à Adam (§ 4) et ~ve l
.........: que la nôtre, la parole de l'Apôtre
......uv:a:".. ':ciuauon perdra tout fondement à ses 10. La question lera tranchM Ill'.
,...x.-. . . lll'am. Cf. V Marc. ~IV, 2 : u Non enim
bien Dé d'ue • •
Il.
Il .... 1 ;.r:us dei carnem remedtaret...»; ORIGÈNE, §1 1 Alexandro eum sula «8,110Illmll». Sur lei_ _
Co""" t '~
t
".."n~ sf 69 . â,b XIII 1tpbt; mOLt; atùT6v cpCX{Uv Xat! !LÉycxv
. 3ui Tb civOpw7tLvoV crw!Lcx 1tE1tELpCXcr!LÉvov !ÙV
de l'ouvrage d'Alexandre, que Tertullien d.~llre.MI
avoir lu (Carn. XV, 3 : legi), voir 3upra, t. 1, p.......
~,,..kJ P7
v ,,--'. 'l ô' 6
• >'
. : . 1lhIv ~pW1toLt; XIITdt 1tCiV't'~, oux"':' . wc; av p~1tOL 2:3 cum l!salmis ValentiDi••• Sur ces psaumee : d.
:.,. ~ clU4 xwplt; ci!LCXpTLott; (SUIt une CitatIOn de 1 Pierre
XX, 3; vOir une allusion à ces psaumes dalJlna~l:e~~:~
2, 22). Muralori et dans le fragment conservé par Il
31 .oU constriDrere explicabilem sensum. Sens.um a ici le Elenchos 37), récemment étudié par B. HBUBO"
l' lens de phrase ou de période p.ort~us~ d 'une cer~ame pensée ; gnosliche Psalmen, Bonn 1973, p. 35-77). L~~~t:;a:~
qu'Alexandre considère ces psaumes comme 4 . . .~..
cl. par ex., QUINTILIEN, De tnslttullOn~ oratorta IX, 4., 61 :
• Sens us omnis habet suum fincm poscltque . nalurale mler- au même titre que les livres du N. T .
uallum quo a sequentis initio diuidalur » (lb. VII, 10, 16; 4 ad unam iam lineam. Sur cette métaphore, cf. 1 MaN.
IX, 4, 26 ; XI, 2, 20). Tertullien prie son a?versaire de ne pas VII, 7; III Marc. V, 1 ; IV Marc. XVII, 12; An. XXVI,
abréger (conslringere, cf. SÉNÈQUE, Episiulae "'.oral~~ 76, 1; Pud. VI, 1, elc. Avant d'entamer une nouvelle phase de
26) une phrase qui demande à êlre développ ée (expltca bllts; le la discussion, Terlullien indique les limites de son objet.
mot est attesté chez PLINE, Naturalis historia IV, 13, 98 avec
le sens de« calculable », ft sujel à évaluation », H. Rackha m, 1. 5 an carnem Christus ex uirgine acceperit. Cette queeUcua
2, p. 194), en télescopant en quelque sorle le début et la fin. peut être examinée sous deux aspects: a) la mère de J6eUl
est-elle vierge? b) supposé qu'elle l'ait été, est-ce bien sa
33-34 quod ad omnes dictum sit. «A tous », donc pas propre chair qu'elle lui a transmise? Le premier était
seulement à Valentin, cf. Carn. XV, 1. contesté par les ébionites ou les juirs, le second par les
valentiniens : cela explique qu'on puisse opposer les mêmee
38 sine coagulo. Coagulum ne signifie pas ici le «caillot », arguments à ces deux sectes, en insistant tantôt sur l'un
mais ce qui provoque la coagulation, le « ferment », la ft pr~ (Justin, Irénée), tantôt sur l'autre (Irénée, Tertullien).
sure» (cf. VARRON, Res rusticae II, Il , 4; PLINE, Na luralls
historia XI, 96, 238, H. Rackham , t. 3, p. 580; COLUMELLE 8-9 nomine hominis... exitu pa8sionis. Sur le sens de ces
VII,8, 1 s., E. S. Forster, t. 2, p. 284, etc.). Sur les raisons mots, voir supra, t. l, p. 163 s. Parallèles dans III Mat'C.
pour lesquelles la semence virile est comparée à un coagulum, (éd. C. Moreschini, p. 131-137) :
cf. in/ra, ad XIX, 3. - discussions sur les noms: III Marc. XII-XVI, • de quaet-
lione carnis et per eam natiuilatis et unius interim nomi n "
Emmanuhelis hucusque» (ib. XV, 1);
CHAPITRE XVII -. sur le stalus qualitatis, ib. XVII, 3 : • Ceterum habitQ
mcorporabili apud eundem prophetam uermi8 etiam III IIM
Pour mettre fin à la discussion des chapitres X à XVI sur h.omo, ignominia hominis et nulli/icamen populi. Neque ....
la nature de la chair du Christ, Tertullien engage le déb~t rlOrem qualilatem eiusmodi annuntias.;
dans une autre direction: le Christ a-t-il oui ou non pris chair -:- Sur le sensus traclationis et sur l'e:eif/18 padoallj
de la Vierge Marie? (§ 1). L'argument de récapitulation, lb. XVIII, 1 s. : « De exitu plane puto... l, ete. 'M'"
1ft DU CHRIST
aux
valentiniens l'humanité du Christ, non primo quod spiritale "'- -11:41. . .
spiri tale»; cf. 1 Co,.. 15, 46.
""ft _ _ _ • ceLte vole empirique et inductive et
ua. vot. dHucUve en examinant les circonstances
20 tota nouitu iata lient et la
. . .'M'nce. p. 5~) traduit: • that newnen ln lta
0.11
"11
rUIo ,aM praefait. .RaU?, .asso~iée ci-d.ess?us. ~
uto (ct. in/ra, § 3 : ralt.onalt .dls/>.ostllOne), signifie ICI
l>eurmgs D, opposant tota le plan d"11lIi1lD
~étail de ce qui en découl~. Mais dans ce CU
" 1':' rationnel des préparatifs q~1 dOlv,ent précéder toute
actton La bonté par exemple, ne doit pas s exercer au hasard:
la. raÎson • com'mande que 1'011 soit bOll d'abord ~n;ers les
Il pas été pl~s recommandable qu.omllu;lIJI
don~ plus vraisemblable de comprendre
Chrtst, com?,!e c'es~ d'ailleurs le cas p~:
1
n...... _ï
:Out ..
liena, ensuite envers les étr~ngers (cf,. I .Marc: XXIII, 5: concerne. (slcul el Ln omnibus), par ex. mirael ~. .
• Exaggeratlo est debila~ bonltatls e~nc~1O l~dcbILa ~. ~ntece ré urrectlOn, a été figurée dans l'A. T. el, l'
dit autem debila indebltam, ut prmclpalIs, ut dl gnlOr, ut
mlnlslra et comite sua, id est indebita, prior. Igitur c um pI"ima
bonltatis ratio sit in rem su am exhiberi ex iustitia sec unda 3°. Comparaison entre Adam et le Ohrlat. Iv. et la .....
autem ln aliellllm ... ». Avant d'envoyer le Christ, Dieu a donc De telles comparaisons, sans doute inspirées de saint P al
engagé des préparatifs rationnels (ralio quae praeluil) pour (ct: Ro;n. 5, 12-21; 1 Cor. 15,20-49; 1 Tim. ~,13), ~
qu'Il pllt remplir sa mission (cr. III Marc. II, 1 s.). v.alent etre fréquentes dans la littérature chrétienne primi-
tive : d. Éu. Ph., senl. 83 (voir supra, t. 1, p. 58); cf.
11.1 t Noue nasci habebat. C'est la leçon de T, omise par 1~IPP?LYTE, V Elenchos 6 ; PS.-HIPPOLYTE, Homélie ptUCGle
E. Kroyllllllln (cf. Carn. XIX, 3 : « caro s ic habebat nasci » ; 4;>., D~ après A. HOUSSIAU (o. c., P: 236-247) et A. BENOiT (o. c.,
Prax. XXVI, 2:" sunkit eum qui nasci h abebat ex uirgine»; p. 220-233), nous rassemblons CI-dessous les textes d'IrénH
ib. XXV II, 5 : «id ergo nasc i hab ebat, q uod era t concep- para~lèles à notre chapitre (en joignant celui de Justin)
tum .). et ajoutons quelques remarques d'ensemble et de détail.
,.
:=~ :1:'...,."
D'a".. ad':::
ToUIeloia noua n'avons pas cru devoir
ID M,ull.
se de Tert.ullien,
Il semble que les héré-
volonté, sang et s?bstance de la chair
45, signalé dansl'apPUd".1!
grammaticale pour avoir
du moment qu'il écrivait .....
Nous entendons, par !~o~._"' lii
lum), qui est dans le from.... 'II.
tftI~ GOIIII ul ....allté Cette conceptIOn est courante dans
-uv..... an.• Iltardif
. "(cf ' . H~noch l5, 4 : 'E,'1 T(~ - aLfLxTt
. -
TWV substance (eius est sub'fanliae) aiI~.la
le J~~~ l ..; cd""T\ CJCltpxbl; ~~wf)aaT&, xat bJ aIllctTI le lait. On se convaincra de la ~~""MJ.i'
'1"'1- .., ~:!:z XCI XCI! mOlilCJCltT& XCltOWI; XIX! 'X 11TOt TtOtoù"w Lulion, si l'on constate que Tertullien
tA.' m ow 5J>........ ',CJCIt't"C
. , . . XCll OIt""l·
pr~s, ct 'ARISTOTE (Génération du
"OTall 8& au~Tii 1) &'1 Tct~<; uaTépct~ 4n6xpu:r&Ç 'ra6
t2-~ IBDpiDII oalorem. Il s'agit de la lhéorie Mjà ~ppEVOC; yOV!)C;, Tt~paTtÀ7)CJLoII 7;OIOU01J~ &cmap lM
exprimée par HI~~OCRATE (De nal. pueri l,. éd. Littré, l. 7, TtUe"r!cxc; . XGd yctp ~ Ttunlct ycU." ICJ'fl '1IIIw5."ii.
p. 470-471) et repris~ par !,.RISTOTE dans la GénératIOn des lX 011, Yj TO O(LOIOII dc; év Il'Y'' xœl CNIIlcmjcn. X&l
Tl)v TWII xaTIX(L7)v(WV cpÛCJLV -roÜTo ~ • il ya,
GlIimau% (que nouS cIlons ICI) :
ytX).IXXTOC; xat XaTIX(L7)V(WV.
a) Le sperme est l'onstitué de sang : 'Em:t 8è xctl 1) yov1} Cette théorie de la génération, conférant l
''mII~ iCJTI TpOcp~~ Kctt -rii~ ~<T'.(tXT'I)C;, ~TOI alfLlX &v E(7) 1) TO
:>'Oyov ~ ix TOÛTWV TI (Génération des animaux 1,19,726 b).
et li la femme un rôle complémentaire (cf. 1".,
730 a : &~cp~ dc; ~o &~Àu CJU(LMÀÀOVTIXI TO rnxp' mow
b) Il est chaud parce q~'il consl~lu.e l'élément actif de l~ permettait a la rIgueur de soutenir sur dea bues «
génération : 'A:>:Aà. .ryj 8ullctfLel TO TOU appello, aTtÉp(Lct -ri)v ÈII T~ tiques li que J és us avait bien reçu sa chair de Marie. rot,"'.
6i)>.CI ,j>.l'j\l XIX! TpOcpl)1I TtOltXlI TIlla xaTaOY.eutXÇel. ToüTO yà.p ÈII8ÉXETIXI d'ailleurs la théorie communément reçue il Rome (allusloili
mllCLV TO UCJTCpOV ÈTtEIOEÀOOV Èx TOÜ Oep(LéilllXI K!xt TtÉ<jJal (1 b. l, 21, dans PLINE, Naturalis historia VII, 15, 66 et AULU-GBLUI,
730 a). Nodes allicae XII, 1). Au contraire la tbéorie stoleienna, l
c) Il est blanc, car il se mélange à l' air en une sorte d~écume: laquelle Tert ulli en se rallia plus tard, faisait de la femme ua
IlIXXù 8è xlXl ÀEUXOII 81à. TO (LE(LLXOIXI 1tIIeü(La ... ArTLOII 8è ""'1C; ÀE:Ux6- simple réceptaCle, sans lui donner de part véritable dana18
Tl'jTO~ TOÙ aTtÉp(LIXToC; 6TI ÈaTlv 1) YOvl) tXcpp6c;, 6 8è tXcppoc; Àe:ux6v, X.T.À. généralion du corps (cf. J . H. WASZINK, éd. An., p. 342-348).
(lb. II, 2, 736 a)
.) le
al' rien prendre de la Vierge, il eOt été
Dt deY deecendre en elle. b) S'il eOt été plus aL'sc 06,120,mplp. T&v Iv Til CMI"""
272 s. ; voir
. . , .••• ne ~u dre en elle il Y est descendu sans
......... cie ... pu 'll~Dest pas de~cendu sans raison, il a §9 7-8 Nempe tamenetai _ . . . . .
, 'MD 1) ..III. ny
.........., prll cbair en elle. discordance plus-que-parfait du .:=~~
de l'indicatif, ct. H. HOPPB, li
cordance est intentionnelle.
(dixissel, simple supposition) em fia c'en eu.,ira
CHAPITRE XX coup il avait dit (dixerat, fait qui ~ fami
passé) in ea. Le tour n'est pas inconnu de la 1111_
du chapitre XIX, . Tertullien continue de (cf. E .. T., § 2.63). ~'ar~ument qui suit aenlt __""-
Dans 1a 11gn e sus h'
a vraiment pris calI' e d M '
arte. Les Tertullien avaIt éCrIt «ID ea enim fuerat. et.
montrer que Jé . 1 Ch'
érétl ues invoquent quelques textes ou e ris es. n 'Ln
t t é fuerat ». Car c'est probablement ainsi qu'ill'tJllteJ:wl.~.
b 1ua qet no n pao" ..., uulua .. mais tous les autres témOignent était au-dehors d'elle, issu ~'elle (em UI), av"
uu U'
ment. in Ioh. II, XIV, 102 et A. HILGENFELD, O. c., p. 47'~, ~I~~ 2 • Les Psaumes témoignent de la naissance 4u 0hrJII,;
20 s. : wE'!L 8È: x:xt 18lwç xcxt 't'OÜ • 1tcXV't'CX 8L' cxù't'Oü ÈyévE't'O - J ~ , U
~!;ljXOUO'E epcXO'xwv 't'OV TIJv cx!'t'[cxv 1tCXpcxcrx6v't'cx T'ijç yEV€O'EWÇ 't'o~ y.6~Il~v .
~~il n~n ~uidem
gra e~tLnL,
apostatae et haereüci et ~~..
qUl figure dans fi à la suite de platolucl. a
_ _ ' T ' l ' , T:,),'
TCjl ÂlJ!LLOUpyCjl TOV A6yov OV't'CX E.VCXL OU 't'uV cxep OU., uep
'ou , ~ÀÀ(J. 'ru
n es chances d'avoir été rajouté d'après XVII. 1 p.
DU CHRIST
l'a noté E. Evanl (éd. L'8111Ll"-
_1 voulu éclairer son lecteur et mettre colle deux objets eDl8lDble
........ &toP ......- ~ de David : c'est méconnaltre nare j cf. ClctRON, BJrJg",_~
Dom ...". ID te de Tertullien, qui désigne ici claire- figurément TERTULLIEN, p ......
l'ID....U_~ l'appeler par son nom. Il est possible tinaris »), par exemple deux pit. .~
meat t nservé par HIPPOLYTE, VI EieTIcho8 37
ensuite les décoller, chacune d"dJI~'IÎI,,"
flUe .e frI~e~v~~ 1) soit. précisément l'un de ceux qui menu fragment de l'autre.
(of. "~: ..~ dans ce' co'nt.ext.e polémique. On y lit en efTet :
, .. Ii"'_
6talen 1 to t suspendu à 1,esprl·t / Je
. VOIS
. to u t con d't
• J ar.rç':.t~ Il: chair suspendue à l'âme / l'Ame en tratnée
UI § Il 40-41 respondeant obltetrio.e' mellal
un appel rhétorique du même genre
M._
C~ d':f'alr 1l'air suspendu à l'éther / des fr~its sortant de propos de la vie de l'embryon (e
l'sbtme 1de la matrice, un nouveau-né: èx fL7)TP!XÇ 8t {3pé~oç quae pl'aegnantes, uos quae puerperae•••
"p6fAcvov (text.e ét.abli par A. HILGENFEI..D, O. C., p. ~04). sentiatis uiuacitatem alienam ....). TertuUlea
Sur l'apostasie de cet. hérétique, cr. supra, ?d. 1, 3. Souligner véritable «congrès» de personnes de l'art. ~~=:
lei rapports, d'ailleurs évidents, d~ vale.n tlnI.sme et ùu pla- Ap. XLVI, 8) sont à proprement parler dee •
tonlsme est un liou commun de 1 héréslOlogle (cf., par ex., spécialisés en histoire naturelle j les medici ,.1iV••
HIPPOLYTE, VI Elenchos 29 et TERTULLIEN, Praes. XXX, autant savants que praticiens (cf. An. Il,6: ••"'111-.• " " .
1 j An. XVIII, 1 s.). nam inspexi, sororem, ut aiunt, philosopbiae . . . . .
23-24 Accipe... et audi dominum patri deo c~lloqu?ntem. d'après Démocrite; J. H. WASZINK, éd. An., 'p. I.·UIIJoI.II
Cette interprétation a peut-être paru trop har.dle à 1 arché: peut être étonné de leur voir associer des ob,tefricu. tftIh..f
type de 6 qui écrit : «Accipe et Dnuid dommo deo. p~lrl longtemps été des esclaves de fort petite instrueU.
eloquentem .• Cependant Prax. XI,7 pose .le 'prlDc~p~ TÉRENCE, L'Andrienne 228 s.), chargées, entreautreacb. . .
général suivant: «Sed el omnes paene. psalml q~1 Chrl li de laver le linge de la mère (cf. HORACE, Epodon liber X('II
personam suslinent filium ad patrern (Id est ~hrIStu~l ~~ 51) et de langer l'enfant. Mais il y avait aussi, semble4-U:TI'~·_·
deum) uerba facientem repraesentant. » Tertullien hé~lte ICI obstelrices qui exerçaient libéralement leur professioD
d'une ancienne tradition christologique (cf. IRÉNEE, III H. BLUEMMER, o. C., p. 300, n. 13), et PLINE L'AftCIM
Haer. VI, l, à propos du Ps. 110, 1 : «pntrem enim l1lio (Naluralis historia XXVIII, 23, 81 s.) cite certaines d'enft
collocutum ostendit »). elles comme autorités scientifiques à cOté des médecins.
Quant à l'argument lui-même: «Si une femme a du lait,
81 32-34 quomodo adhaesisset ... quasi iollieuli sui traducem. c'est qu'elle a enfanté », les médecins n'étaient pas unanimea
Ces explications sont peut-être encore inspirées d'ARISTOTE (cf. CELSE 2, 8, 41, éd. W. G. Spencer, t. l, p. 152: • 0-
(cf. Génération des animaux II, 7, 745 b : "EXe:L 3è -rljv CXÜ;TjcrLV neque peperit ... si lac habet ... »). Mais R. D. SIDER (o. c.,.
-ra ~!jlOTOXOUfLe:VCX "wv ~fLÔpuCùv .•. 8L?t -riie; TOÜ bfL~cxÀoÜ ~pocr~ucre:wç p. 6.6) souligne, à juste titre, qu'il s'agit d'un exemple
(= neruus umbilicalis). 'Em;t yàp ~Ve:crTLV €V Toie; ~~oLe; xcxt ~ t;adltlOnnel dans les manuels de rhétorique, pour illustrer
6pe;7t't"LX~ 3UvCXfLLe; -riie; t\Jux7je; &~(7)crLV d,eue; oLOV pl~!Xv (cf. lradux) 1 avan~age qu'on tire des indices, en vue de }'établissem.
TOV bfL~cxMv de; -rljv ÙcrTÉpCXV ... TCXÜT.). (= TeX ~0cx) Èv nie; ÛcrTÉplXLÇ des faits (cf. ARISTOTE, Rhétorique l, 2, 1357 b : Tb Bi: olav
lxCL T?te; xaÀOUfLÉVCXe; xOTUÀ7)86v:xe; (cf. follicula?) ~pàe; &e; 6 bfL~CXÀOç Et TLÇ e:lrre:LEv cr7jfLe:i:ov OTL ..• TÉTOXEV OTL ycXJ..cx lxlL clvcryxatiov). 4
cruVâltTEL )(d rrpocrrrÉ~u)(e:v (cf. adhaerere). t(orme. qu~ C~CÉRON (De inuentione l, 29,44) et QUlNTILIBIt
t De znsltlullOne oraloria V 9 5) avaient donnée il . .
35 Etiam eum quid extraneum extraneo adglutina~. exemple était évidemment ~oi~s utilisable pour Terf.uW,. .
Contrairement à ce que pourraient laisser croire les mO 5
très imagés employés par l'auteur, concarno et conuiscerto,
q ui paraissent être de sa fabrication et répondent au contex e
, t pas
42-43 suspe d t'b
'.
. d . ~-
n en 1 us exlU e ueDlS senUilamam u
lSeasngdUlIliS. Cf. l'apparat critique, dont nous complétoD&
m a"..ït'"
. Il- d.'
..... 1.... 'hai rien
ucnillenl in mamillam, qui ne veut
dire. Cela ne gêne pas beau~oup F X;
cbroxonilv >41511 -ro 4yy.i0'l Il
IlU(JL~ !ÙV ylvcut "t'Où x6p0u,
P luml sans parvenir à rétablir un sens ÀtllloœveL (cf. suspendenlibu. _lM....
14 ~ .nl P propose une correction intelligente ; sanguinis), XClt 1to).).ij~ ~ b1l1fGpIé
.aven .; ..u .... '11
tIlIbuI l:Iinde ueni, inlernl sangulnls. l!l maml am. IlEu6œÀÀE:L 'l'à IXtlllX E{ç yri>.«.
'-:-11 'écart••ncore davantage du texte orlgmal ; nous ne
prouver E. Evans (éd. Carn., p. 68 et 172) de le 48-49 quem nisi habeDdo DOD .'~t.~I""
P
• 1
ouvons ap . ' .. .//
.ulvre en écrivant comme lui inlernl sangutnls ln maml am. pas la nécessité de corriger habendo ta 1IJfII_
fait E. Evans (éd. Carn., p. 68 et 168)'
44 4eoOtaenÜbu in materiam lactis I~etiorem. ~al'dons assez clair comme les manuscrits le prl'6Ié~
nous de chercher dans laeli~r quelque I~age sourIanle de peut détourner la source qui est. en lui l'il _•...1 ....
nourrisson heureux; Tertullien en.tend slmplem~nt ~~e. le en 1ui ; or il n'yen a pas si on ne lui a arrach6
rMultaL du changement esl supérieur au malérIau Inllaal. reprise nisi habendo ... Habere aulem non pOfqil
On retrouve une expression semlJ~~ble en Res. VI,8, à le style de notre traité (cf. comment.aire ad x,rq:t;1
propos de l'or, qui est d~ la terre amch?rée (( ~a.lum esl esse
aliquid origine generoslus el demulatlOne lellclUs. Nam et §7 51-52 Quid fuerit nouitatis. Cf. • natiuitas DOua
aurum terra, quia de lerra, haclenu~ l.amen lerra est! ~x quo XV II, 3) et « nouissimus Adam. (ib. 4; 1 Cor.
aurum, longe alia matcria, splen?I~I~r atque ~ob~llOr: ~e Étant donné que les valentiniens assimilaient la clUdJ::l
obsoletiore mat1'Ïce »). Quant à lorigme du lait, Il s agit «vieil homme» (cf. l'exégèse de 8phû. 4, ~~ .
encore d'une théorie arislolélicienne (cf. Généralion des Res. XL V, 1 s. : « ... ut et hic ad duas substantias distill
animaux II, 4, 730 b : ~ yàp IXÛ-ri) cpUO'LC; ÈO'Tl YCi)..IXXTOC; x/Xt do, uetustatem ad carnem, nouitatem ad animam COlmilj
XClU Il7l\l(W\I) • nem perpetuam ueleri defendant, id est. carni....),' il P.ftl~t"
Sur la curiosité mondaine suscitée par cette queslion, cf. que le Christ n'ait pas de chair mat.érielle s'il doit
le texte de AULU-GELLE (Noctes atticae XII, 1), commenté le EÉ\loc; &:O'·d)p XCl:l XCl:L\l6c;, XIXTIX).UW\I -ri)\I 1t~tœv .~~~~
supra, l. l, p. 130s., et PLUTARQUE (De amore prolis 405 E). XOC Lv 0 cpw·tl OÛ XOO'fL(X0 ÀIXfL1t6fU\l0C; (cf. Eze. Theod. 74, 1
D'autres texles témoignenl d'un inlérêt plus général sur aperçu les mages au momenl de sa naissance. Telnldllté!\
l'agencement et le fonctionnement de l'organisme (cr. t~nt~ de limiter la nouveauté à un seul point. : la na_w.
ApULÉE, De Platone et eius dogmale l, § 212-215, et vlrgmale, rejetant le docétisme de ses adversaires (cf. au.
notamment les explications sur la circulation du sang: « Quid l~s .pas.sages où Irénée insiste, mais d'une façon touJoUrt
de cibatu ipso loquaI', quem itinera ex utero manantia, fibris llmltatlve, sur la nouveauté du christianisme: III Haer.
2.5; XII, 14; IV Haer. XXIV, 1).
xt
iecoris adiuncta dispertiunt in cruoris habituùinem uersum,
ut eum ex eo loco pel' omnes al' lus natura sollers deriuari
faciat? ", éd. J. Beaujeu, o. c., p. 7û et p. 277-278).
Pour nous convaincre que ce genre d'explications ne
paraissait pas surprenant dans un ouvrage de controverses CHAPITRE XXI
théologiques, on peut citer CLÉMENT D'ALEXANDRIE (Péda-
gogue l, 39, 2-4) répondant aux valentiniens, qui, d'après s~ le Christ n'est pas réellement né de la Vierge, touteat.
1 Cor. 3, 1-2 et Jn 6, 53-55, opposent le lait, nourriture des Écritures concernant sa naissance sont. vides de sens: la
petits enfants (= enseignement psychique), à la chair ~t au P~oPhét!e d'Isaïe (§ 1-3); l'annonce de l'ange (§3); la
sang du Christ, véritable nourriture spirituelle (= ensel~ne p ~P~étae de Jean-Baptiste, encore dans le sein d'tUslaba\li
ment pneumatique) : ... TOÜTO 81) '1'0 IXTfLCl: (= TW\I XIXTIXIl'1)v~CtlV, qUI s aCcorde si bien avec la vision de Jessé (§ 4-7).
4~ irl\l 'l'à ~fLôpuo\l yt\lI;TIXL) cpUQ'Lx'ii TPI;1t6fLI;VOV 1t~ljJI;L (cf. deco~u~ni
tibus), xU'YjO'eXO"Y)C; TIic; fL'YjTp6c;, cpLÀOO'TOpylq. O'UfL1tIX6d è;C;~\l6e:L XIX,
.....epŒcrxe:t 1tpàc; 'l'à &cp060\l TO\) 1tIXL8tou ... 'E1tàv OÙ\I xIXTà TOUC; ..6xou,
DU CHRIST
conclusion qu'en tl1'e 'l'tJ...
10 r. JIOJIMUe 4 'IIaIe pas la Vierge, mail le V.flllii
.. _ • _miDI .....:1 cam. < I.mine nata> enfanté, n'est pas pour ~::~:I
1 "0" 1 ft, CI. l'apparat critique:
Ions que pour une secte ~
jaI_.
gnostiques, le fUs unique q1Il •
_ al 01lI'O IIDII a "minala e% carne processeril T d'OtU-royévl)-roc;, est toutefois le II1II ••_
_ ut 0lI1'O non a semine nala carne processerit 0 symbolisant • l'Éon qui ne vtenut
o. c., p. 439, qui compare IRÉNi.,
La leçon de T n'a pas de sens; celle de 0 est. lhéologique-
m.nL faune, car la chair d'où le Christ es.t sorti (c'est-à-dire
cryphon de Jean, transmis par B1iODà.1lI
fabularum compendium 1, 13, PG 83, _
:r
Marle) 8aL bien ex semine nata. A la rIgueur on peut se
contenter de combiner les deux leçons, comme l'a fait
E. Kroymann : ut caro non ex semine naia ex carne processerii. 2°. L'annonce andlltlll
Mal8 Il 8st préférable d'ajouter, après carne, ex semine naia,
comme l'a fait E. Evans, car l'une des raisons pour lesquelles §3 14}-lt5ôt a~gàeliL· clon3cOep~ul m et panum ababatS ......
1.8 valentiniens refusaient que Jésus eût pris chair de Marie, P u qu c , ,1 f aut songer icil Mailla. t
c'elt que Marie esl fille d'Adam et qu'Adam «sème selon la rapporte explicitement la parole de l'ange l ~
matière J (cf. Exe. Tlleod. 55,2). Tertullien s'oppose donc d'Isaïe. On sait que les valentiniens inl~rpr4ita!lellL\:
directement à ses adversaires en défendant la formule caro en rapportant la première partie du venet au C8!P&
non e% semine nata ex carne semine naia. matique du Seigneur, et la seconde au Christ de l'6t*l".
Quant au fond do la question, sur la lancée du chapilre Tb o~v 7tVE13fLOt &yLov È7tEÀEUae:TOt~ i·Jtt œ 1i)v wG
précédent, Tertullien essaye de limiLer la « nouveauté» de la 't013 Kuplou Y&VEOW (évidemment sa naissa~ce pnleurnlL.
naissance du Christ à sa conception virginale. La « nouveau- ),éyEL. ÔuvafLLç Sè ùljJlo'rou È1;LolwiacL C70L, 1i)v
té» du signe de la Vierge était un thème courant de polé- 87JÀor ..013 eE013 (le Démiurge), ~v ~e:-rU1;wan -rij» C7&II«'R IvI,dIlI
mique anli-juive ou anli-ébionite i cf. Jud. IX, 7 : «signum Ev -r1i 7tOtPO&VCfl (Exc. Theod. 60; cf. HIPPOLYTB, VI m__
autem a deo nisi nouilas aliqua monslruosa fuisset, signum 35 ).
non uideretur n, repris en III Marc. XIII, 4; IRÉNÉE,
}6,-~O Quomodo enim .•. filia uleri caro. ct. l'apparat
III Haer. XXI, 6 (contre la leçon [/)013 ~ vEéivLC; Èv ylXo'rpl critique. La nécessi té d'une correction est ici évidente :
lçEL ... ) : «Quid enim magnum aut quod signum fleret in eo
E. Kroymann, ni E. Evans n'ont pu l'éviter. Ils ont da r.
quol! adulescenlula concipiens ex uiro peperisset, quod et l'autre ajouter tout un membre de phrase lieur t.att.:.
eu~nit omnibus quae pariunt mulieribus?» i JUSTIN,
N o~s proposons une modification beaucoup plus s~
DIalogue LXXXIV, 1 : Et yàp OfLolwc; 'rorc; &ÀÀOLC; OC7tIXOLV
mais de plus grande portée.
7tpw'r0'r6xotc; xlXl oU'tOC; yEvvéioOlXt EX olJvouo[aç ~fLEÀÀE, 'tl xd 0 OEbe;
La leçon enim ergo, attestée par T, est certainemeDi
Gl)I'erov, Il fL~ 7téiOL 'rorc; 7tpw'r0't6XOLÇ xow6v Èo'nv, ~ÀEyE 7toLdv ;
faulive. Mais ergo qui fait double emploi avec enim p -
§8 8-10 ipsius fuit parere ... non ipsius fuerit quod concepit. cacher une mauvaise lecture du copiste. Notre ebapitle
Tertullien entend sans doute que c'est bien la Vierge qui a é~anl dominé par la prophétie d'Isale (ls. 7, 14 s. : & EaGI
enfanté ce qu'elle avait conçu (ipsillS fuil parere ... ipsius fui! Ulrgo, concipiet in utero et pariet filium a), regardona -
concepisse) : il en résulte que son fruit (quod peperil) est bien c~apIlre XXIII (§ 3), où ce même texte est eomm....
à elle, c'est-à-dire de sa chair, même si elle a conçu de la «Ideo uirgo quae non uirgo quia non ex uiseeribUi sull
semence ~e l'Esprit, qui n'ét.ait pas à elle, mais d'une autre ~at~r ». Autrement dit, les valentiniens pensent que le noa
nature (lLcet non ipsius fuit quod peperit). e .vl~rge n'est pas applicable à Marie, mère du Cbriat, 1
qUia ID utero eius fuit sed si nihil ex utero 8Îus &C4~"~1t
10-11 si uerbum ex se caro factum est .•• peperit. Sur la thèse te~te que nous obtenons, aussitôt après maki', par la·. . .
1uerbum ex se caro factum est », voir Carn. XVIII, 4. La nalson de T et de 6. Dès lors, il est très vrlllÎ8lsmbll.w.... 1
LA CIIA" DU CHRIST
cleo uirgo. La suite des idées est nément .pirit" .alldo
...... de f' neouvre U::'re • si le Verbe s'est fait chair ~ Jean-Baptiste est prophète
la ........... Tertullien aine 'car ce n'est pas la Vierge qui mère (cl. An. XXVI, 1 : c De 'lM..111111
" '''''' la proplMUe ~t:e lui-miome. Et non seulement la aedifica ; aspice uiuentea ut.eroa
• eafaDU, mali le e:l& encore la parole de l'ange, qui dit nec modo spirantes iam illle 1~:1C:~
propll'U, ..t vaf~~h.;nétique
r tente alors de se dPfendre en tantes.; suivent les exemplel
la ....me cbole. t une vierge peut être mère et rester sein de Rebecca [Gen. 25,22 s.], de J_.iI
vf--. •
d.mandant commd,eênt e laissée intacte par celui qui naft en
-D ,
moina endrer ni rien recevoir , d'II
e e.
elle 88na ril~:l~u8sitôt après quomodo, justifie: ~n quelque
le sein d'Élizabeth et celui de Marte).
26 Beatus fructus uteri tut. Le 1,42 -111<,.*
Enim,
lorte par s an t"IClpa Lion , le refus que le valentInIen
.. entend lui-mê~e lié à. Ps. 132, .11. Ce~ assembl. , ....
à T t llien .• Vous avez tort, car Je ne VOIS pas TertullIen. Mats Irénée he explicitement Le ..
opposer t eOr uomodo' enim n'est que la transposition latine 11 (III Haer. XXI, 5 : It ... quemadmodam
commen ...• u , 1 -, . é impleta spiritu sancto testificata est dicena ad
du tour grec si fréquent dans le ?Ia ogue, _7tW ç ,YIXP, qUI pr -
uge une réponse négative, tanùls que 7tW~ ylXp o() préjuge Benedicta lu inler mulieres et benedictu. lrudu
June réponse positive (voir J. HUMBERT, S!ln~axe grecque', significante spiritu sancto audire uolentibus
• 389, remarque). En latin, le lour est rarls.sl~e; TLL 5, quam repromisit deus de tructu uentriB eilU [ ...
~, 673, [J'en cite qu'un exemple: «et lupus dlXlt : quo,modo lare regem impletam esse in uirginis, hoc es\ ln
eniro, quis mulieri... » (VENANTIVS FORTVNATVS, l?~rmLna 3, par tu »J.
18, Papyr. Amherst II, 26, 18), et se réfère explicitement à
- 'd'ws BABRIVS 16, 10 • Mais on lit ,également en §6 29-30 An quia ipse est 'fios de uirga' })l'Olut.. ' .
7fW~ylXp , ,). 1 Iesse' ? L'identification du Christ à la fleur de la tige de.J_
interrogation (TERTULLIEN, lvlonog. VIII, i.J • « ... rece
uidereLur dicere : non enim habemus polestalem uxores est lradi tionnelle et extrêmement fréquente (cf. 1l1li.
circumducendi sicut ceteri apostoli et Cephas (1 Cor. 9,5)? • 26; III Marc. XVII, 4; IV Marc. 1,8 i ib. XXXVI,I1
(il semblerait juste de dire: quoi donc, nous n'avons pas le V AIarc. VIIl,4; Cor. XV, 2. IRÉNÉE, III Haer. IX,'
droit de nous marier, comme les autres apôtres et Céphas ?), Démonstration 59; JUSTIN, 1 Apologie XXXII, 12-131
Dialogue LXXXVI, 4).
Fuute Ù 'avoir compris cet emploi de enim, et le sens ?e la
position valentinienne, )es copistes ont mal réparti les §6 33-34 Flos enim rructus ... eruditur in trnchlm. Cf. 1 Nal.
répliques et gravement altéré le texte. Nous supposons que XII 10 et Virg. 1,6, où Tertullien exprime la même conta-:
Tertullien reprend la parole aussitôt après taceret. ~Iut~t nuilé ontologique en décrivant minutieusement la nai88anCf!!
que d'ajouter ei dans le texte, après non debet, comme 1 a fa.lt du fruit à partir de la semence (u Granum est primo et dt
E. Kroymann, nous préférons corriger la leçon, de ~, Ln grano Cru tex ori tur et de Cru tice arbuscula enititur; deindt
cuius in en ei cuius in : le nom de mère ne peut s applIq~er rami et frondes inualescunt et totum arboris nomen expaJldi..
qu'à celle qui a non seulement porté l'enfant, mais qui IU,I a tur, inde germinis tumor et fios de germine soluitur et d.
donné sa chair. Il n'y a pas lieu de s'étonner que TertullIen 110re fructus aperitur. Is quo que rudis aliquamdiu et inr01'mIa,
n'essaye pas de démontrer à l'hérétique, que, tout e~ éta~t paulatim aetatem suam dirigens erudiLur in mansuetudinem
mére Marie est restée vierge: nous apprendrons en XXIII, , saporis »). Erudiri signifie « être dégrossi », It atteindre BOD
qu'il 'soutient l'opinion contraire, niant la virginité in partu, parfait développement ». A propos de l'embryon, cf. Ap. I~
8 u etiam fructus omnis iam in semine est ».
8 0 • La Visitation et l'arbre de J'essé
36-37 uindicet per uirgam proprietatem etUI. ~:::;
§4 21-23 Elisabeth prophetam ... adimpleta? prophet~mbe~e~ entendrait_il jouer sur les mots et rappeler à ses 1.
nous paraît préférable à propheta (T J. En effet, Éhza ta- procédure de manumissio per uindiclam? Cela n'est:
n'a pas ordinairement le don de prophétie: elle est momen Impossible. On sait que selon cette procédure un m..
DU CHRIST
4 _am
10. Le ligne de contradiction
oODtradiciblle. Cf. ORIGÈNE,. llo,!ûliae in Lucam
P. LABIB, Gnoslische und Hermefi,clrc
und Codex V l, G~Qckstadt, 1971, p. 84 __IR
SC""'.ri
XVII,4 : c Omnibll!\ quae narrat hlstOrJ~ de sal.u~tore Codex II, p. 135, lm. 30 - p. 136, lin. 1).
contradicitur. Virgo mater es.t, s~gnum es.t, CUI cOl~tradlcltur :
Marcionitae conLradicunt hUlC slgno ~t alUnt pell1~us eUf!! de 10-11 a nobis magis dici conneniret. cr. EpIPlitAKIl.!It
muliere non esse generatum i hebiomtae, contradlCunt Slgno XXX, 30, 3: ... où ..tTOXtV . rnEt3lj oô -dTOx&vi) J4crplld~"
dlcentes ex uiro et muliere ita natum esse ut nos quoque &v3p6ç ... ; CLÉMENT D'ALEXANDRIE, Stro1lUlfu
na8cimur ...• ... où -rt"OXt ... wç <Xv È~ IXU't"~Ç oux bt ouv3uœap.oG cNi~. .1t
Conlradicibile (T) paraU préférable à quod conlradicelur (0)
qui s'aligne sur la Vulgate: il s'agit d'un ~apax, sans do~te 12-13 non uirgo quantum a parin. Sur les raisonl
dO à une tentative personnelle de Tertullien pour tradUl~e incité Tertullien à prendre cette position, voir 'UMa
très exactement clv·nÀty6f.Ltvov (sur quelques hapax en -118 p. 55 S. Toutefois, rien n'autorise à croire qu'U ait
et -bilis chez Tertullien voir H. HOPPE, Synlax ... , p. 116). ment soutenu que Marie avait eu d'autres eDlote
Sur l'exégèse d'Iso 7,14 dans le contexte de la polémique Jésus (cf. Carn. VII, 2). Irénée décrit en ce. tm.....
anli-juive, cf. J.-C. FREDOUILLE, O. c., p. 264-265. naissance du Seigneur : « ••. lui, le pur, ouvrirait d'~
nière pure le sein pur qui régénère les hommes en Dl-.
9 academiei isti. Cf. par ex. SÉNÈQUE, Epistulae morales 88, q~'il a lui-même fait pur ... Il (IV Haer. XXXIII, 11). To-.it
5 : •... academicum omnia incerta dicentem ... » i on peut
rapprocher ce passage de An. XVII, où Tertullien rend le
fOIS cette formule ne dit pas clairement que la mère de a..
est toujours restée vierge : «ouvrir le sein d'une mlllPltii
scepticisme académicien sur les sens de l'homm e responsable pure D peut, à la rigueur, ne rien signifier d'autre que norl!
de toutes les erreurs des docètes. c~nc~bitu. Dans ce cas, le texte que nous venons de citer n
Peperit et non peperit uirgo et non uirgo. Cf. 111 Marc. dIraI t pas plus que Tertullien ci-dessous: « Quis uere sanctûit
VIII, 2. Il s'agit du Christ de Marcion: « •• • non erat quod quam sanctus ille dei filius? Quis tam proprie uuluam
uidebatur et quod erat mentiebatur : caro n ec caro, homo per.ui.t quam qui clausam patefecit? (Carn. XXlU~
nec homo. Proinde deus, opinor, nec deus» i cf. ORIGÈNE, OplDlOn contraire d'E. DUBLANCHY dans DTC 9·, B.U. MCII'iIIJ
Comment. in Ioh. X, VI, 23 : Oi>-rwç <1.\nov cXÀ1)6l:ç d7tt~v &v6pw7to V C. 2369 S.
xcd OÙX &v6pw7toV . &v6pw1toV f.L~v X<1...O: ..0 6&v<1."ov 3tX"LX6v, oùx &v6pw-
§3
xov 8t X<1...a ..o IXv6pw7tou 6tL6..tpov (SC 157, p. 396 ). Mais ici dans 13-15 ut ideo non pepererit ... non es uisceriblll nia . . .,
Carn., la première partie du texte s'inspire d'un apocrypb~ Cf. Carn. XX, 1 i XXI, 3 et supra, t. l, p. 55.
d'Ézéchiel, mentionné ci-dessous (§ 6), et connu d'autre par
de CLÉMENT D'ALEXANDRIE (cf. Stromates VII, 94, 2: Tt-ro xt
xcd où .. hOXE, <Pl)crtv -1) rp<1.<p-f)) et dont le texte exact n~u~
2°. En quel sens Marie est à la fois viere' et nOll
est transmis par ÉPIPHANE, Panarion XXX, 30, 3: r:J. 17-18 lux lux... hoc a malo est. cr. Prau. XXVI,
U~ETOtt -1) 8&f.L<1.ÀLÇ xcd ÈpOÜCHV . où ..hoxtv. Prax.
IX, 4, déjà cité supra, t. l, p. 125 et il DN."''
- LA CHAIR DU CHRIST
' • ..It d'un autre appel au compendium
Cam. XIII, t : 11 • "','num Du moment que nous disons
10l'lque de la Iltlu nom . '
femmes, • nlhil lnturult . .
Par conséquent, pulequ'tllle.r..
et même «magis patel8cl~a q ...~
".,..U. noue cUIone non u,rgo. bien moins vierge qu'une autre
de chair du tout: le Christ visible de l économIe n a plus de r~Joutée par la suite, Res. ne paraissant pas en fait ebronolo-
raison d'être. glq.ueme~t voisin de Carn. Outre les indices stylistiquea et
scripturaIres qui plaident en faveur de l'ancienneté de Cara.
(cf. commentaire, ad VII, 1 ; VIII, 1 et supra, t. l, p. 2380),
nous avons relevé les incertitudes de son anthropologie (ct
CHAPITRE XXV co~m.entaire, ad XII, 1 et supra, t. l, p. 133 s.), l'anU-
fél~l11111Sme de certains développements, qui n'épargne paa
~eme la mère de Dieu (cf. VI, 1 ; VII, 6 s. ; XVII), et observ6
Conclusion out au long du traité une méthode herméneutique . .
f.ec~de par versets isolés et non par larges tranches 48
2-3 carnis in Christo et ex uirgine natae et humanae: comme dans Res. et dans les deux demiers J.hIN
de crlture,
Tertullien reprend ici les grandes d'~vlSIOns
. . de l'ouvrage.
' III et Marc.
ex uirgine nalae correspond aux chapItres XVII à XX e
.. 010' humana
s'oppose à la formule caro per u~rgLnem n '. t
correspond aux chapitres 1 à XVI et s:oppose suc~esslve~~~o
aux opinions marcionite (caro pulallUa), apellélaq~\ (liS)
siderea), valentiniennes (caro animalis ou caro sptrL a .
L'ouvrage anonyme Prafj_.lnldi,..'
entre 432 et 435, par ARNOBB La
,Le Praedealinalu, et le péla,.."....
ERRATA DU TOME 1 ancienne e/ mtdUvale 35 [1968], p. 8
Tome 1, p. 171.
Au lieu de: tire:
h) T (Trecensia). Ajouter à la fin du . . . . .
ne s'est pas faite jusqu'à présent (Cf. E. I\Jlcnrll~l.III;l
rrag. Sur ta Pdque Frag. o. c., et E. M. BUYTABRT, éd. d'EustBB d'2...... _ ...
p. ~t, n. 3
VI
III en latin, t. l, La collection de Trolla, LOUVain 1 "
p. 91, 1. 3 nous a donc semblé qu'on ne pouvait parvenir l4.........
II l, 7
p. 91, n. 1 VI,7 et incontestables sur le nombre et le r6le dei dltrêrentAle
nongnoslique non gnostique
p. 97, n. 2, 1. 4 Tome 1, p. 201.
8t~Lœ
p. 102, n., 1. 3 8t~(œ
Mc 14,34 IRÉNÉE, III Haer. : l'édition citée dans notre bU)l1~'Iit.
p. 138, n. 3 Mc 14,36 désormais remplacée par celle d'A. Rousseau-L. Doutreleau
de dei inobauden·
p. 146, n. 'l, 1. 8 de inobaudentia dont nous n'avons pu tenir compte que pour notre ,. voltQ.~
tia p. 319).
g. Zach. l, 14 g. Ct. Lc l, 35 •
p. 270, app. script. • •
h. Cf. Lc l, 35 h. Zach. l, 14
p 272, app. script.
f. Cf. Gen. 8, 16
t. cr. Gen. 3, 16
29
Durant l'impression du premier volume, nous est parvenul'QUYlI.
p. 282, app. script. de:
p. 307, app. script. 9 14-29. Lc 9, 37-42 k . ... Mc 9, - T. D. BARN ES, Ter/ul/ian. A Hislorical and Liferal'Jl Studg. ~
k ... , Mc , Lc 9, 28-36.
1971. L'auteur remet en cause les données historiques, généralem_
admises depuis P. Monceaux, sur la vie et sur la carrière de Tertullla,
à partir d'analyses très minutieuses, mais partois contestables po.
certains détails (voir la recension de P. PETITMENGIN, • TertulllQUI
rediuiuus., dans REA 19 [1973], p. 177-185).
En ce qui concerne la chronologie des œuvres de TertullleD. ~
constatera sans peine que nous ne sommes pas d'accord avec lu wu
que T. D. Barnes expose p. 30-56 de son volume. R. BRAUN (veit
• Un nOUveau Tertullien J, dans REL 50 [1972], p. 67-84, spAclal"'MQ\
p. 79 Sur la chronologie des cinq livres de Marc., et p. 81, oil elt""
notre article no 1 sur Carn.) présente les raisons pour leaquene"
maintient l'opinion qu'il exprimait dans son Deu. chri&fia
(Excursus l, p. 563-577).
e ajouterons que: l'information de T. D. Barnes sur les bêlrtII
Nous
dt u .u siècle nous semble insuffisante. Citons par exemple la
abon qu'il d
d onne (p. 125) des polémiques engagées par
ans Carn. : 'Marcion was envisaged as the principal advt1_
ADDENDA
&Ile lM ..,.. Cltrlll'• • Ce D'ut pal parce que cet héréUq~e est com-
_ _1_ '0 eet l'advenalre principal de Tertullien. En tait,
...UU p....-- qu
ln ebapttrel ..ulement BODt dlrlgéa contre. lUI,
.. ' e t t relze
. co~tre
~_
lM ..._"_I. Sur la m.me page, l'auteur contmue
'l' _ _ Dl.
: • He (MarCIOn)
t Ch . t' .
clIDIed th IncamaUon and the buman nature 0 rIs, 10 whlch
Ile "a. ro:owed by two dilclplea who later ~ese~te~ hi~, Apell~8 ?nd 1. INDEX DBS
ValenUnu•.• A notre connal88ance, Valentm n a JamaIs été dIscIple
de Marcion. Carn., 1,3 distingue soigneusement le cas .d' ~pellès,
dllciple et traltre è Marcion (dilCipulus el paslea deserlor tpSIUS) du
CIl de Valentin, disciple de l'eglise et renégat à la même époque que
Marcion (condj,cipulu6 el condeserlo r eius Valenlinus). La suite de
l'analyle (p. 126), aur la composition de Carn., n'apporte pas de
Dans les colonnes de gauche 1
chapitres ~u De carne Christi, 1~8 ~b~::-
et les dermers chilTres aux lignes d
'lT
18l. . .
b en pa _hl
el c aplt.ree.
ri
nouveauté depuis l'Introduction d'E. Evans. D'une façon générale, h
L cs cIres des colonnes de droite
lei et dans d'aut res passages, notamment dans la discussion de scnte édition (celles du tome 2 80 t d~etnVolent aullt,....
n a Ùlgu6el par dit
Carn. IV-V (p. 223-2'2·1), T. D. Barnes ne donne pas l'impression de
dllUnglll'r lissez neW'meut entre Ills vues réelll's des hérétiques rt J, l, 2 : 175 IX,B, 8 : ••
celles que ll'ur prêle Tertullien. 5 : 176
7,39-42 : 177
L'ouvl'agc mérite de rrtenir j'attention des historiens en raison de
l'ampleur dos prolJlèmes qu'il soulève. Il situe, d'une façon intéres-
2, 16 : 174-175
X,l, 1 : ••
•
II, l, 3 : 323'
sante, Terlullien dans la culture palenne et dans les courants litté- XI, 8,14-18 : 370--871
2,12 : 174
raires de son temps. Toutefois, le point de vue adopté par T. D. Barnes 5,39 : 373·
fait passer au second plan les controverses théologiques, qui tiennent Ill, 3,15-16: 175
une place prépondéranto dans le sujet qui nous occupe présentement. 6,44 : 177 XII,8, 17-18 : 37'--377-
C'cat unc approche de Tertullien très différente des perspectives 7, 45 : 177 7,38-40: 179,379-
ouverles par l'étude de Carn., et cela expliqu e pourquoi nous ne nouS 46-47 : 176 XIII, l, 3-5 : 380-
sommes pas référé davantage à cet ouvrage dans notre commentaire, 8, 54 : 332' 4,22 : 382·
malgré l'intérêt que nous avons pris à sa leclure. IV, l, 3-4 : 175 23-24: 382·
2,12 : 334' XIV, l, 2 : 386·
••• 6, 46 : 176 2, 12 : 386-
V,5,33 :176,340' 4,30 : 387-
R. BRAUN, • Chronologica Tertullianea : le 'De Carne Christi' et le 6, 39-40 : 177 31 : 387-
•De idololatria'., dans Annales de la Faculté des Lellres el Sciences 9,61 : 174 5,32 : 388-
humaines de Nice 21 (1974), p. 271-281. 10,65 : 342' 8,45 : 388--389-
L'auteur nuance sa position sur la date de Carn. Il écrit (p. 277) :
VI, l, 5 : 174 XV, 2, 17 : 390·
• dans les années 208-211, pour constituer son De carne Christi, dont
il (Tertullien) veut faire la praeslruclio d'un traité qu'il s'apprête à
3, 18 : 177,345' 5,37 : 393"
écrire sur la Résurrection, il reprend un travail non encore publié el VlI,2,12 : 352' XVI,2, 11-12 : 396-
qui avait été, lui, composé dans les années 200-203 t. Cette hypothè8e, 6,37 : 353' 8,21 : 397·
corrigeant celle du Deus chrislianorum, à laquelle nouS nous étions 7,46 : 176
XVII, 8, 11-12 : 400-
rallié (supra, t. l, p. 23), est probablement plus conforme à la réalité. VIII, 2, 12 : 358' 8,45 : 406·
Mais l'essentiel reste à nos yeux que R. Braun nous donne acte (p. 273)
de l'ancienneté de la matière du traité (à l'exception des chapitreS 1
et XXV), ajoutant même d'autres indices (p. 274-276) à ceux que • Sur RHENANV
la p. 171 spéc' 1 S et le Codex HirsQugi'TIIÏ& on se - - - ' -
nous avions tenté de faire apparattre. , la emenl à la n. 1. , ...~-
INDBX
420·
III, ~ ::r ~ ::-410·
XIX, l, 1-1 : 41'·
49 : 421·
XXI,I, 4·5 : 422'
8,16·19: 423'·424'
1 : "Ii· 4, 19·20 : 424' ·425'
t, t-e.i6: 414··411)' XXIII,I, 4 : 430'
" ....7: .. 11)· ... 16· 3,13-14: 178,431'
XX, " il : 417··4IS· 6, 25-26 : 432' -433'
t i3-i4 : 41S' Cet index renvoie aux référencel que 1l0Ur
.: 42-43 : 17S, 419'·
XXIV,I, 1 : 434'
notre introduction et notre commentaire, alad
ou mentionnés par Tertullien, relevés dans notre
pour ces derniers, nous signalons aussi entre Pateltlfll
et paragraphes de Carn. ; nous distinguons lei ClblUGdi."
suffisamment littérales par des chilTres en itaUque.
colonnes de droite renvoient aux pages.
Genèse Ezode
l, 2 : 382' 13, 2 : 304 (XXIÎI,
1,26 : 280 (XVII, 4) ; 16, 4 : 240 (VI, Il)
417' 23,20 : 388-
2, 5 : 280 (XVII, 3) ;
404' Psaumes
2, 7 : 276 (XVI, 5) ; 8, 6 : 1'10 (XIV, .."
280 (XVII, 3) ; 1'14 (XV, ~)
374' 8, 7 : 276(XV,6);.-
2,23 : 433' 18, 6 : 107 n. 2
3, 16 : 282 (XVII, 6) ; 22, 7 : 274 (XV,~)
405' 22, 10 : 195; 191 (xx, li
4, 1 : 282 (XVII, 6) 22,10·11 : 191 (XX, 4)
18, 1 : 236 (VI, 7) ; 386' 22, Il : 191 (XX, 4)
18, 4 : 218 (III, 6) 78,25 : 141 (VI, 12); 348-
18, 5 : 236 (VI, 8) 103, 1 8. : 386·
18, 8 : 238 (VI, 12) 110, 1 : 394· ; 41S-
18,20 : 236 (VI, 8) 132, 11 : 298 (XXI, 7) ;
19, 1 : 234 (VI, 3) 300 (XXII, 6) •
19, 3 : 238 (VI, 12) 425· ; 426-
19, 10 : 218 (IIJ, 6)
19, 16 Proverbes
: 236 (VI, 8)
19,24 3, 7 : 254 (X, 1); _
: 236 (VI, 8)
22, 18
25,228.
: 300 (XXII, 5) laaie
: 425'
32,27 l, 2 : 272 (XIV, 6)
: 220 (III, 6) 1 18 : 272
26,41 : 136 D. 1 j lU
(IX, 7)
1,18 : 1ft (XIV. 8) 83
l, If : 1ft (XIV. 8) 26, 55 : 306 (XXIV, 3)
l, 1 : 298 (XXII, 1)
1. tG : 117 ei a, 1 j 302 26, 57 : 306 (XXIV, 3)
1,16 : 195; 290 (XX, 2) 27,30 : 254 (IX, 7)
(XXIII, 3); 104
1,20 : 194; 290 (XX, 1)
(XXIV, 1) 27,56 : 244 (VII, 9)
1,20-21 : 296 (XXI, 3)
7, 14 : 112 (II, 1) j UO 28, 10 : 354'
(XVII, 2); B94- 1,23 : 294-296 (XXI, 2);
423 Marc
. " (XXI, 2);
3D' (XXIII, 1); 2,1 :212(11,1)
83
306 (XXIII, 6); 2, 11 : 212 (II, 1)
2,16-18 : 214 (11,2) 1,24 : 298 (XXII, 1) ; 1,48 :
423' 427'
4, '2-4 : 254 (IX, 7) 'l, 1-20:
9, & (LXX) : iro (XIV, 3) i 3, 11 : 298 (XXII, 1)
5, 34 : 272 (XIV, 6) 2,21-88 ;
387' 3, 32 : 240 (VII, 2)
5,37 : 302 (XXIII, 3) 2.23
Il, 1 : 298 (XXI, (;);
300 (XXII, 6) i 5,39 : 272 (XIV, 6) 3,33 : 240 (VII, 1); 349' 2,34 : ."l.ue
7, 18 : 248 (VIll, 4) 3,34-35 : 246 (VII, 12) 3, 1
425·
8,29 : 298 (XXII, 1); 5, 7 : 298 (XXII, 1) 3,22
35, 5-6 : 224 (IV, 1); 336'
427' 6, 2-4 : 240 (VII, 2) ; 351 ' 3,23 : 240
40,Z{; : 75 n. Z 8,31 : 254 (IX, 8)
10, 33 : 228 (V, 3) 3, 23-38 : 417'
43, 10 : 306 (XXIV, 2)
11, 5 : 224 (IV, 4); 336' 8, 38 : 228 (V, 3); 276 4, 30 : 78 et n.
45, 6-6 : 306 (XXIV, 2)
63, Z-3 : 274 (XV, 5) 12, 8 : 272 (XV, 1) (XVI, 1) (XXIV. ~
: 254 (IX, 6); 272 12,33 :248 (VIlI,4) 9, 2-8 : 307 (XXIV, 3) 406- j 436-
53, 3
(XV, 1) 12,41-42: 282 (XVIII, 1) i 10,47 : 298 (XXII, 1) ; 4, 31 : 148. 212 (II.
53, 9 : 276 (XVI, 2); 407' 388' ; 427' 324'
396' 12, 47 : 240 (VII, 2) 14,33 : 254 (IX, 7) ; 306 4, 32 : 327' • 3M-
63, 9 (LXX) : 272 (XIV, 6) i 12,48 : 18; 84 n. 1 ; 240 (XXIV, 3) 4,34 : 298 (XXII. 1),
38S' -389' (VII, 1); 349' 14,34 : 138 n. 3; 266 427'
12, 50 : 246 (V II, 12) i (XIII, 5); 383' 4,35 : 302'
16rémie 363' 4,41 : 298 (XXII. l)
14, 38 : 136 n. 1; 254
4, 3 : 272 (XIV, 6) 13,54 : 254 (IX, 5) 427'
(IX, 7) , 306
4,27 : 272 (XIV, 6) 13, 55-56 : 240 (VII, 2) ; :l51'
(XXIV, 3)
6, 40 : 232 (VI, 1) ; aa·
6,16 : 272 (XIV, 6) 15, 7-8 : 434' 14,49 6, 43 : 69; 248 (VIII,
16,21 : 254 (IX, 8) : 306 (XXIV, 3) 4) ; 326-
6,22 : 272 (XIV, 6) 15, 19
16,27 : 276 (XVI, 1) : 254 (IX, 7)
17, 9 (LXX) : 272 (XV, 1) 16, 1 7,22 : 336'
31, 15 : 214 (II, 2) 17, 1-9 : 306 (XXIV, 3) : 244 (VII, 9) 7,28 : 332-
16,19 : 276 (XVI, 1)
18, 12 : 84 n. 1; 248 7,36-50 : 352'
Daniel (VIII, 3); 358' Luc 8, 2-3 : 244 (VII, 9)
7, 13 : 272 (XV, 1) 19, 3 : 242 (VII, 3) 8,20 : 84 D. 1
20,30 : 298 (XXII, 1) 82 el n. 3 ; 83 . 86 8, 21 : 240 (VII, 1) J . .
1011 427' 1,26-30: 212 (II 1) ,
(VII, 2); MI
2,13 : 342 21,33 : 270 (XIV, 4) 1,28 : 433' '
1,30 : 423' (VII, 12) i . - .
25,41 : 268 (XIV, 2)
Zaobarie 350-
26,38 : 138 et n. 3; 268 1,31 : 212 (II 1
(XIII, 5); 383' 1,31-32 . 296 (X' ) 8, 43-48 : 79 et. D, •
: 272 . XI, 3)
5); 408'; 411' 1 CorinthieDi
4, 6 : 56 n. 3 l, 1 : 427'
1 Il : " Il IL , ; "'
: 362'
• (V.');.- 4,7 : 254 (IX, 7) 1,21
1..... : 808 (XXIV, 3) 4, 20-22 : 56 n. 3 1,23 : 96 n. 2
l, 51 : " . (XII, 7) 4,24 : 286 (XVIII, 5) 1,24 : 413'
10. ta : ••• (VII, 3) 6,42 : 351 ' 1,27 : 224 (IV, 5) ; 339'
96 n. 2; 228 (V
Il:
10 "41 : 244 (VII, 9)
27-28 : 248 (VII, 13);
3r,o'
6,51 : 266 (XIII, 5)
6, 53-55 : 383' ; 420'
7, 5 : 244 (VII, 9)
2, 2 :
3)
3, 1-2 : 383' ; 420'
,
4, 4-1)
Il, SI-St: 28'l (XVIII, 1); 8,40 : 272 (XV, 1) 6, 20 : 222 (IV, 3) ; 335'
407' 8,44 : 282 (XVII, 6) 7,23 : 222 (IV, 3)
1&, 4-7 : 248 (VJI\, 3); 10,18 :268(XIV,~ 7,31 : 359' 82
3&S' Il,5 : 244 (VII, 9) 8, 6 : 306 (XXIV, 3) 2,21 : 6&
18,38 : 298 (XXII, 1); 11,19 : 244 (VII, 9) 9, 5 : 424' 4,22-24 : 421"
427' 11,23-25 : 264 (XII, 7) 12,12 : 248 (VIII, 4)
19, 10 : 141; 268 (XIV, 15, 4 : 228 (V, 3) PhiliPIIieDa
Il,35 : 254 (IX, 7)
1) 18, 12 : 306 (XXIV, 3) 15, 4-17: 338' 'l, 6 : 76 et D. 1; 81
20,27.39 : 321' 18,20 : 306 (XXIV, 3) 15,17 :228 (V, 3) 'l, 6-7 : 150-1&1
21, 27·28 : 438' 19,34 : 254 (IX, 7) 15,19 :96n.2 2, 8 : 84 n. 2; _
22, &3 : 306 (XXIV, 3) 19,37 : 308 (XXIV, 4) 15,20·49 : 401 ' (IV, 3)
22,04 : 306 (XXIV, 3) 15,21 : 406' 3, 9 : 96 n. 2
22, 64 : 254 (IX, 7) Actes des Apôtres 15, 27-28 : 277 (XV, 6) ; 394'
24, 39 : 84; 230 (V, 9); 15,45 : 280 (XVII, 4); Colossiens
82
338' : 308 (XX IV, 4) 300 (XX II, 6); 'l, 10 : 65
l, 11
421'
'lIB 83
2,22
2, 30
: 272 (XV, 1)
: 298 (XX I, 7);
426'
15,46
15,47
: 401'
: 85; 250 (V III,
1 Timothée
82
l, 3·4 : 48 n. 7 ; 49 5) ; 340'; 355' l, 3-4 : 406'
: 264 (XlI, 7)? 23, 8 : 210 (l, 1)
l, 4 15,47·49 : 77 el n. 3 l, 4 : 306 (XXIV, 2);
l, 4·5 : 413' Romains 15,49 : 250 (VIII, 7) 435'
l, 12 : 286 (XIX, 1) 15,50 : 368' 2, 5 : 272 (XV, 1)
l, 13 : 30-32; 49; 64; l, 1 : 427'
l, 3 : 300 (X XIl, 3) 2, 9-10: 406'
274 (XV, 3) ; 278 n Corinthiens 2, 13 : 401'
(XVI, 5); 286 1,3-4 :417';427'
l, 1 : 427' 2,14 : 406'
(XVIII, 5); 286 5,12-21 : 401'
1,10 : 96 n. 2 6,20 : 428'
(XIX, 1); 306 5,19 : 406'
6, 6 : 65-66; 192; 276 4, 10 : 264 (XII, 7)?
(XXIV, 2); 391' ; (XV I, 1); 394'; Galates
n Timothée
411'·413' : 64 j 428'
397' 2, 2
l, 14 : 284 (XVIII, 3); 82; 86
8, 3 : 192; 276 (XV I, 2, 8 : 300 (XXII, 3}
288 (XIX, 2); 2); 394'; 397' l, 6 : 81 et n. 1
290 (XX, 3) ; l, 8 Tite
8,24 : 96 n. 1 : 84; 234 (VI, 2);
366' ; 409' ; 417'
9, 10-1:.'1 : 354' 5' 306 (XXIV, 2)' 82
1,29 : 410' 344' '
1,32-34 : 220 (Ill, 8) ; 332' 11,25 : 254 (X, 1); 3: , 3, 9 : 435'
5 2, Il : 428'
3,6 : 284-286 (XVIII, 12,16 :254(X,1);3 3, 10-11 : 439'
4, 1-3 : 436
4, 2 : 149
ft
•
:tII (V, 10)
4, 2-3 : &06
436'
(XXIV, 3) ;
mDDDIm.e_ s
III 1 D ~.n
Les allusions à une œuvre daDa . . . . . .
1,_ '14' ,U (XV, 3)
1,11
: If; (XVI, 2); 7-8 ; 436' précise, sont placées en tête de la rubrtque.
Les trai tés perdus (précédés d'un a8t.6rltque) -....."
• 398'·398' ApocalYPse dans l'ordre alphabétique.
l, 7 ; 308 (XXIV, 4) pour faciliter le repérage des citaUone, noua ...., - .
l'"
3,12 : 'l8'l (XVII, 6) ment, après la page, le numéro de la nota (L 1), f t
parenthèses) des lignes commentées dane le parapap'*
...
XIX, ,.10 : ID n. 3 IV : 29 n. 6; 59
XIX, 10 : lm' (5) 1V, 1 : 29 n. ·1
XIX, 10-1'2 : 19 Il . 4
Aduenus Pruean 168; 160 ;
170; 179 IV,2 : 30 n. 1; 46 ne ...... 1';11
IX, II : 354' (fi l ,92) V,I :32 \' ( 12) Il. 1
XIX, 11- 1'2 : 353' (59-76) IV,3 : 39\ ' Il,' : Gr C-
XX, 8 : 7\1 n••~
V, 5 : 377' ( 19)
VIl, 1 : 52 n. 4 V,, : rn (lIJ
V 11,6 : 311 ' (58-5!l) V-VIII : l7r tIMI)
,10 :370"(12·13) XII,4 : 408' (\6-17)
VlI,8 :37Z ' ('~3) V·IX : III ...
1.10 :3·~2· (25·2 6 ) XI 1, 5 : 385' (\2)
VJl1,7 :36\ ' (3- 1) VI, 1 : 311' III
l, 10·12 : 339' (28) 391' (21)
XXI,II : 10311.2;33·\' l X,'1. : :187' (3n) VIII,5 : 371' (II)
XX,5 : 81\ n. 2
( 12) IX, 2-4 : 1·.!·I·IZ6 IX, 21, : 39 Do •
XXI : 435' (7-8)
XXI,I'2 : 33!)' (22) IX,I\ : 381 - (!l) IX, " : 34&. ; _
XXIV,3 : 34\' (56-57)
387' (30) 1\3\' (17-18) (18-lIt)
XXVI,Z : 150 n.4;367' IX, f).7 : an' (S&-li)
X.ïl,1 :436'(21) XI,4 : 341' (51-5f» ;
(4-5) , 384'
XXII, 11 : 38W (45 ) 31Z' (66-67) IX,8 : 382' Ital
(37-38) X,7 : 413' (17-.)
X. ' V, 8 : 363' ('~ 1-2';\) XI,7 : .J\8· (23-2·1)
XXVII,I : 366 ' (2)
XXVI, 13 : 350' X IIl,5 :3'~!l'(15); X-XVIII : 139 Do 2
XXIX : 429' (35-37)
XXXII, 1 :35' (16) 31S' (51-55) XI,2 : 377' (19)
XXIX, 2-3: 368' (20) XI,3 : 382'
XXXVI, Il : 425 ' (29-30) ' IV,2 s.:3.tô' ( 17 ) XX IX, 3 : 78 n. 1
XXXVII,3 : lol';\ n. 1 ; 374' XIV,6 :317 ' XVII : 430' (9)
XXXI : 396' XVII, la : m' (27)
(4-5) XVI : 166 n. 4 XXXII ,3 : 385' (12)
XXXVIIl, 9 : 32\' (\3) XVI, 68. : 31\6' (17) XV Ill, 1 : 369' (6)
XXXll, 3-4 : 41 n. 3
XXXIX, 10 : 438' XVIII, 4 :435' (7-) XVIII, 1 8. : 41S'
XLlI,5 : 89 n. 1 XIX,2 : 413' (13- 11) Apologeticum 22; 24; 132; XV 11 l, 6 s. : 376' (12)
XLIII,6 : 78 n. 2; 84 XXIll, 5 : 387 ' (30) 331 XVllI,6-7 : 375' (8-9)
XLIII,7 : 416' (1-4) XXVI,2 : 400' (11-12); II,14 : 376' (1 7-18) XIX, 6 : 428' (10-11)
413' (13-14) VIl,13 : 437' (25-26) XX, 6 : 428' (10-11)
lib. V 83; 85 (84 n . 2)
XXVI,2-4 : 157 n. 3 IX,8 : 425' (33-34) XXI, 1-3 : 429' (3&-37)
1,1 :321'(12)
XXVII,4 : 432' (19-25) Xl : 385' (12- 17) XXIl,2 : 377' (19)
Il, 4 : 81 n. 1
Il, 5 : 84 XXVII,5 : 400' (11- 12) XVII,5 : 36 XX111, 3 : 17; 104 Do 1 ;
XXVII,6 : 150 n. 1 XVII, 5-6 : 377' (25-28) 357' ; 380'
Il,7 ·111, 8: 428' (12-13)
IV, 2-3 : 74 n. 1 XXVII, 6-7 : 151 n. 2 XVm,2 : 361' (6) (26)
V,9 : 336' (41-42) XXVII,7 : 153 XXI,3 : 132 n. 6 XXIV,2 : 377' (19)
VII,4-5 : 335' (23) XXVII, 8-9 : 380' (4-6); XXI,8 : 337' (5 1-53) XXIV, 48.: 377' ("'-t6)
VII,6 : 329' (3) 409' (24) XXI,14 : 165 n. 4.5 XXIV,6 : 376' (14-15)
CITAT'IOII.
J
al ,"'1)
: . . . (4):416
1,3 : 29 n. 2; 94 n. 1 ; 36&'
(1); 389' (1-2); 418'
IV,3 : 74 D.4; " ; le
n. 2 : 106 n. 4 : 14'
1,4: 139n.3; 164n.l ;338' n. 4; 147 n. 3
'ZIII.,I:
IN" (13-14) (10); 390' (16-17); IV, 4 : 142 n. 6; 143 D• •
427' (9) IV,5 : 114 (115 n. 1); IZ9
Il,t: 147 .. 1:428'
(10.11)
~~IV, .... : 368' (16)
Il 20; 86 n. 2; 93, 360'
n. 2; 339' ('la)
.:.:=~
Il , 1 : 7·' o. 4 ; 148 n. 1 ; 3'l8' V 86 n. 2; 132 n. 3 VI, .."
X l, a : 102 D, 1 VI"
(10-11 ) ; 332' V,2 : 339' (19); 432'
"V '"'III, 3-6 : 376' (14.lfI) (19-25) VI,' : la ..
Il,3 : 80 o. 1
XLI, 1 : 147 n, 2 VI,'" :t&o..
Il,3·6: II ·t (11 5 n . 1) ; 11 8 \, 3 : 80 ; 132 n. 2
397' VI,8 : 1011. 1
\l, 3 8. . 7D n. 1
XLI, I·Z : 369' ([)o6)
LI,2·3 : 36
Il, 4 : 25 ; 60 n , 3 ; 2r, n . 'l ;
69 n. 3 ; !J 1 n. .~; \1,5 :378' (ZO ) VI, 8-10: tG Do'
V,6 . 42-43; 77 n. 2; VI,9 : 13&D,4;1I1 ..
XLI,3 : 377' (25·28) 119 n . 2.5; 326 ' ;
156 n . 5; 390' (5- 1&1 D. 3
L, '2 : 143 n. 3 331 ( 10)
6) VI, 9·11 : 90
LV,3 : 367' (9·10) Il,5 : 11 9n.5.6; 120 n 3
V, 6-10 : 156 n. 6 VI, 9-13: 134 D. Z
LVIII, 4·5: 367' (D-IO) Il,6 : 120 n . 4; 430 '
V, 7 : 133 n. 2; 156 n. 1. VI, 10-11 : 409' (tl)
.,.lIaptiamo III 90; 9 1 ; \J2 3.4 ; 164 n. 4 ; 165 VI, Il : 90 D. 1
1,2 : 3401' 1lI, 1 : 367 (4); 372 ' (27) n. 1 VI,12 :\()2j 13& Do 1;
Il,2·3 : 339' (28) 111,1 8.: 12 1 11 . 3; 12'l- 12·\ V, 9 : 78 ; 84 ; 338' (13· 341 ' (&7); MI"
IV,5 : 145 n. '2 111,1 -2: 76 n. 2 14) ; 340' (33) (47)
111, 2 : 76n.3;328 ' ;3 1\' V, 10 : 163 n . 7 VII 18 j 77 ft. 1
De 0UIl1 ChriJti (54-[)5); 372 ' (27)
VII,1 : 19n.5jtl;23;
I·V : 21 n. 5 ; 93 ; Ill , 3 : 141 n. 1 VI 92; 93; 107; 108 82 8.; 84 D. 1 j
321' (12) 111,4 :1510.5;15 In . l ; YI , 1 : 17; 20 D. 2 ; 95; 327' (7·8) j 342'
I·IX : 17; 84 409' (2.1) 105 n. 5 ; 106 o. 1 ; (66-67) j 358'
I-XVI : 438' (2-3) Ill , 4-5 : 74-75; 153 131n.2 ;142 0 . 6; (16) j 439' (9-
IV-V : 327' (2) 1l1,5 :75n.3;323 · 365 ' (1) ; 406'; 10)
VI-IX : 16n.2;32 1' Ill , 6 :21;210.6;9 I n.3; 439 ' (9-10) VII, 2 : 23 n. 2; 431"
(12) ; 355 ' V I, 1 8. : 20
152 n. 3.4 (12-13) 433"
X·XIII : 138 n. 2 ; V I, 1-2 : 94 n. 1 ; 95 n. 2
III, 6-7 : 88; 391' (2 1) (30)
380' VI ,2 : 84; 344 '; 435 '
III , 6-9 : 87; 90; 109 VII,2-3 : 19 n. 1
X-XIV : 67;321' (12) ( 14)
II l, 7 : 90 n. 1; 9 1 n. 1 ; VII,3 : 308.; 76; 409'
365' VI , 3 : 17 ; 18; 90 n. 2;
141 n. 1 ; 152 D . 1 (22)
X-XV : 44; 389'
III ,8 : 332 ' ; 348 ' (70- 106 n. 3 ; 135 ; VII,4 : 19 n. 2 j 23
X-XVI : 398'
71) ; 352' 331 ' (40) ; 357'; VII,4-5 : 30 8.; 76; 353'
XV-XXIII : 321' (12 )
Ill, 8-9 : 88; 108; 342 ' 358' (8) VII, 5 : 24 n. 1
XVII-XXIII : 438' (2-3) VI,4
Ill,9 : 90 n. 1 : 92 n . 1 ; 11 4 (115 VII, 5-6 : 19 n. 3
1,1 : 29; 120 n. 5; 320' (1- n. 1); 117; 118 VII, 6 8. : 406'; 439" (9-
2); 373' (39); 438' ; IV 86 n. 2. ; 132 n . l A; 363' (21- 10)
439' (9-10) IV, 1 : 148 n. 5; 339' 22)
(28) ; 432 ' (19-25) VI,5 VII, 8-13 : 19 n. 4
J,2: 132 n. 5; 156 n. 2 ; 158 : 24 n. 2 ; 143; 148 VII,9 : 352'
n.2; 439' (9-10) IV, 2. : 2 1 n. 1 (147 n . 3 ) ; 149 VII, 10 : 131 D, 2
xv
n,1
.1' ft a, a
..... I;Ift:
, . XI,6 : I~O n. 1; 142
n. 3; 148 (147
n. 3); 149 n, 3;
fi3; 167; 366· (t)
XV, 1 : &0 '.; fi2 Il. l',
126 n. 1 ; 163
' • • ; dl' (,. H,a n. 1 n. 5 i 322' (18) ;
10) 37 398' (33-34)
VIII, 1 : 16 •. 1; 17; 18; XII XV, 1-2: 114 (115 n. 1);
101.101; 101 n. XII, 1 : 133 n ... ; 439'
116;117
t; 1ft'; 34fl' (9·) 0)
XV,2 : 52 n. 1 i 117 i
(18); 3&7' XII,2·5 : 131l n. 1 395' (1-2)
: ~n.l; lOOn.2; XII,3 : 38 n. 3
VIII, a : 38 11. n
XV, 3 : 30-33; 50 n. 3;
HI& n. 3 ; 350' ; XII,I\
58 8.; 61; 62 i
3&6' (5) XII,4·5 : 3::; n. 3
63; 65; 394';
1'1
: 101; 1221.; 126 XII,5 : 23 , 1 10 ~. : XVlIl, a : Il J r."J
VIII, ~·FI
n. 1
:85
133~ . ; 356' (5);
3\13 •
399' (1) , 437'
(24) L'
XVIII, ... : 410"
VIII, & XV,4 :35n.4;136n.3; XVIIl,3-6 : 32 Il. ,
VIII, &-7 :81) XII, (j . 30 Il. 2; 1 Il
n. 4; 117 n. 3 331' XVIII,3-7 : lM ...
VIII,8 : 21 n. 3
: 1 t8 n. 2 XV,5 : 387' (30) XVIII, ~ : 138 Il. 1 ,
XII,7
l ,1 :13711.2 XV, 6 : 165 n. 3; 165-168 n. 4; ' " (110
: 136 Il. '2 XIII 125 11)
IX,2 XVI 360' (26)
: 137 Il. 3..1.5 XIII,2 :127n.3;137n. 1 XVIII,5 : 128 Il. '; le;
IX,3
: lM 3 361' (1.2) ; 43-~' ; XVI, 1 : 65 n. 2; 66; 68
IX, 5·6 Il. 161 Il. a ; 'la"
: 34 n. 2 ; 136 n. 1; 135' (3-1) n. 2; 436' (20- (17-~) : 611'
IX,7
163 n. 3 , 16·1 XII 1, 2-4 : 12·1-126 21) ; 437' (25-26) (48-49)
n. 2; 177; 32·' ; xm,4 : 406' (1) XVI,2 : 66 n. 1 XV III , 6 : 53 Il. 1 i 161
3 3' (31) XliI, 4-5: 155 n. 2 XVI,3 : 128 n. 4 n. 4; 410'
IX,8 : 1 10 n. 1; 373' XIII,5 : 138 n. 3; 163 XVI,5 : 126 D. l , 128 XVllI,6-7 : 156 n. 1
(-10·41 ) n. 6 ; 3'21 • (10·1 1) n. 6; 160 D. 2;
.."." III , 6 '. 128 n. '2 , 133 389' (2-4) ; 397' XIX 49 n. 1 ; 86 n, 3; 168
X 3 O' n. 5; 384' n. 1 (21) n. a; 416·
X,I : 5-2n. 1 ; 380' ( 1- XIX, 1 :30;31n.3;48;
XIV 111 XV II 53; 67; 11 0 n. 1 ; III ;
3); 385' (2); 49 n. 3; fil;
389' (1-2) XIV, 1 : 141 n. 5 128; 131; 145; 147 D. 2; 413' (17-~)
..,'"" : 50 S.; 148 ( 147 XIV- 1-2: 301' (2 1)
XI ,1-3: 40 n. 2
386' (14-16); 439' (9-10) XIX, 1 8. : 391' (23-24)
n. 3); 369' (1) XVII,I : 59 D. 3; 63-64; XIX, 1-2 : 31 n. 1; 32
X,3 : 126 n. 1; 13 XIV , .<) . . .• 41 n. 1 J. 126 n. 1
..
64 D. 4; 67 D. 1 ; n. 2; 40'· (12-
n. 4 XIV, 2-3 : 40 s. 158 n. l , 163 14)
XIV 3-4 : 27 n. 1 ; 4 l n. "'" ., n. 4 ; 391'; XIX,2 : 22; 131 Il. 2;
XI,l : 43 n. 2 ; 35 n. 2 ; , 147 n. 3 ; 387'
417' (20-21); 335' (16-18)
380' (1-3) (28-29 ) 418' XIX, 3 : 131 n, 1 ; 146
XI,2·4 : 139 n. 4 XIV, 4 : 133 n. 5; 374' XVII, 2-3 : 144 n. 1 n. 5 ; 156 Il. 2 ;
Xl,4 : 126 Il. 1; 135 (4-5) XVII,3 : 58 n. 1 ; 336' 159 D, 1; 169
n. 3; 146 n. 1 ; XIV, 5 . 50
.... Il . -, Il 0 n. 1 ;
<).
(31-35) 400' n. 6 ; 398" (38) ;
. 157 n. 4 ; 387'
368' (15) (10-11) 407' 400' (11-12);
XI,5 : 139 n. 5; 152 (28-29); 413' (13
(12-14) 421' 408' ; 409" (.21-
n. 2; 427' (1·2) 14)
(51-52) t2)
XXV, 1 : 84 8. ; 110 •. De paenitentia
• : U .. 1 J Iltn, & III, 1 : 359· (IS)
XXV,2 : 23 8. ; 120 n. 6 ;
M 133 8.; 320' V,3 : 419·
,1 :UiMa, Si VIl,4 : 405· (45)
128 a, 3 ; 431' 'De ceDin aDimae aduerna
(13-1&) Bermo,enem '.W ; 80 n. .. ; De patientia
xx.a :84 n, 3i 399' an' (2 1-25) IV, 6 : 116 n. 3
(2-3) V, 15 : 405' (39-40)
,4 : 1'l8 n. {) ; 163 De corona
XXXVll,l
n.6 \'1 ,2: 377' (25-2~) De praescriptione haereticoram
XXXIX
X, & : 160 n. 6 XIV,.t: 3~7' (30) 15; 23; 25; 26', 68,, 86',
X\, Z : 1'25 ' (2930)
XL,.
X. &-6 : 16\) n. 7 n3; 115 n. 3; 117; 132; XLI,&
,6 : 12\1n .~; 13U 8.; 326' (23-35); 344'; 345' XLIV
169 n. 6 De cuita leminarum
IV : 43·t' ( 1) XLIV,II
Il b. 1 V : 434' (1) LX,S
l, 3 : [,5 n, 1 ; 431' l , 1 :IU~, ' (3D 10): 400' VI, 1 : 439'
( 13-l f,) De P1ldlaWa
• l, 1> : 33'!' \1, 5 :34·['
De exhortatione castitatis
X.'1,6 : 161 Il , 1 XIII,3 : 157 n. 4 Il, 1 : 34'" ,a) ,
Il , [, s. : J 16 n. '2 XV,o1 : 117 n. 1
X 1,10 : .101' 881" (1".)
" III , '2 : 370' (1 '.! 13) X\ II, 1-2 : 355' (2- 3) Il,11 : 437·
XII, 1 : 33'.!· '"1 .... ,2_
'" .'" : 11 8 n. 3; 119 VI, 1 : 399" (<l)
• X Il, '2 : 100 n. 5
De luga in perseoutione VI,4 : 337" ,. . . .)
n.2
' XII,4 : H f> XlI ,5 : 10;)' (15) XX,2 : 352 ' (15-16) IX, 14 : 361· (6)
XXII,6 : 53 II. 1 ; 5·1 n. 2 ; XXI,1-3 : 119 n. 1 XVI,24 : 35&· (1)
115 n.·I ; 117 De idololatria XXI,o1 : 120 n. 1 XXI, Il : 412" (7-8)
u. 2 X:'\. l, '2 : 11-1' XXI,5 : 120 n. 2
XXII-XXIII : 325 ' (16) De resurrectione candi 13 ;
X ï Il 13 1' De ieiunio aduersus Psychicos
X. ' III,2 :5;, n. 2 ; 133 '
XXII-XXIX : 8 1 n. 2 22; 168; 169; 179; 379" ;
1,2 : 412' (7-8) XXIII, : 86 n. 2 392·; <l39·
(32-33) 111, '2 : 389' (1-2) XXIII, 1 : 428' (12- 13) l, 4 : 37S· (27)
XXIII, 2·3: 55 n. 3
•.• ' III, 3 : 50 n. l , 123 '
"II, <1 : 405' (45) XXIII, 5-11 : 428' (12-13) Il,3 :1l1n,2
.' \1 ,8 :393' XXV, 2 : 428' (12- 13) Il, 4 : 120 n, 6;
(16-20) ;1'21'
XXV, 8 :64 n.1;428' l'lI D, 1;
X,-1Il,3-": 35'~' De monogamia
(12-13) 320·
XXllI,4 : 431' (12-13)
lI, <1 : 322' ('25-20) XXVI,2 : 325' (17-1 8) Il,5 :120n,6
XXIll,6 : 383' (25)
IV,4 : -109' (22) XXVI, 12 : 431' (17-18) Il, 6 : 121 D. 2
XXIII,7 : 3 8 ' (45)
V,3 : -100' (16) XXIX, 5 : 119 n. 4 Il, 8-11: 320·
XXIV 112 n . 1 V,5 : 400' (16) XXX, 1 : 418' Il, 10 : 320·
XXIV, 1 : 126 ; 127 n. 1 VIII, '2. : 352' XXX, 2 : 29 n. 1 Il,11 :22;1110.1
XXIV, 2 : 43 s. j 44 n. 1 ; Vlll,5 :-It-l' XX.X,5 : 17 Il, 11-12: 321· (10-11)
68; ln n. 1; XIII, '2. : 405' (45) XXX, 5-6 : 94 n. 2 Il, 13 : 111 D, 3 ;
344' XXX, 5-7 : 94 n. 1 356· (0)
XXIV, 3 : 43 n. 2; 50 s. ; De oratione XXX, 6 III, 2-3 : 377· (20-28)
: 18; 94 n. 4;
78 n. 3 XVII, -1 : 405' (45) III, 3 : 393·
95 n. 1 j 344'
1 s . .·; . .' De ..-ouIII
VI, 4: 352'
132
(II
• s.' (IMtI De teItimODio .nlm . . 35 ;
Y.' . : m' (4-Ft)
H) 168; 379'
V... : 410' (- l, 5: 374' (4.5) IV,IIDU _
VII, J..4 : 38t' (1~13) 1,6 - Il, 1 : 37 AUX AU'fBaa
Il 8 : US' (30-33) Il, 1 : 37
V • 1 : 438' (30-33)
~: Il,6 :377 ' ('25 -28)
XVIII, 4
8-10: 348' (72-13)
: 321' (13) ;
JlI,2:146n .3
IV, 11 : 379'
~i deux auteurs portent le même nom, oua
répandus, nous avons ajouté la préclalon Il
:ft:.:r.::=:J
381' (9) V, '2: 36; 375 ' (11 - 12) mrtlra de dissiper toute équivoque, Noua avolII fltrolli
XIX, 1 : 38'2' (II-I'l) VI, 1 : 37·\' (4-5) seule rubrique tous Ics textl'8 lrouvés • Na, Ra..! . . .
XIX, 8 : 392'
: 405' (45) De uirginibus uelandis d'après leur ordre dans les dilTérents cod.eca, acee.O"
XIX, 7 nu MU8~e Cople du Vieux Caire. RappelonaqueIeCocr.~.~
X. 7 : 383' (2f,) l, 6 : 425' (33·31) dat.' enCorl' à Zurich, ne représente qu'une parUe du Codee
XXII, 1 : 392' IV, 1 : 390' (13-14)
X III, 3 : 370' (8-10) sr lrouvnnl réunie au reste de la collection. Nous n.avOIII.. • .....~
IV,5 .359' (20-21) résoudre à considérer l'a uteur du fragment Conlra No""", et._I7t...
XXV, 3-5 : 37U' (8- 10) V l, 2-3 : 433' (30) l'Elene/lOs comme un seul personnage, Noua conUnuolII tetl~1III
XVIII, 2 .' 3··~2·
- (·2;) ·26) V I,3 : 352 d'appeler ce dernier Hippolyte, en le distinguant du premier , . 'III
X' V. I-fi : 370' (8. 10) mention de sa controverse avec Callisle.
: 31 n. '2 Fragmentum (CCL 2)
XXXVIII, 3 Les allusions à une œ uvre dans son ensrmble, Blini rif6rence pthbl,
XXXIX, 1-3 : 142 n. 1 p. 1335 : 151 n. 1 sont placées en tête de ta rubrique.
XL, 3 ; 13·1 n. 1
PS.- TERTVLLIANVS Pour fa ciliter le r epérage des eilations, nOU8 Indiquonl évl'du"'"
37.1' (.1·5)
Aduersus omnes h aereses 15,' ment, après la page, le numéro de la note (t, 1), ou celui enta
Xl.V, I ~. ·1 21' (5 1-52)
:
parenthèses) des lign es commentées dans le paragraphe (l. 1),
XLVI. Il : 3\)7' (15- 16) 18; 109; 358' (12)
XLVII, 1 : 397' IV,4-6:17
XLVJ1I :12 In . 1 IV,5 : 368' (12-13)
XLIX, '2-7 : 360' (30-42) VI, 4 : 99 n. 1 ; 100 n. 1. ADAMANTIVS
4 ,. lOt n. 2 ; 357' ; ALEXANDER (di8cipulus Valea-
XLIX, 5 : 360' (30-42) Uni)
359' (18) Dialogus de uera in deum
XLIX, 9 s. : 368' (12- 13) ride (PG 11)
LI, 1 : 395' (8-10) VI,5 : 357' Fragmenta SyliogilmorlllD
LI, '2 : 390' (11 -12) VI,6 : 95 n. 1
1758 C : 360' apud l'erlulllanum ,,,.JUda
AELJANVS PRAI!:NESTlNVS 58; 59; 61; 63; li;
Variae historiae 66; 67 ; 68; 391'-394' ;
12, 10 : 433' (32-33) 39ft'
AESCHYLVS AMBROS!VS
Agamemno De paradi.o
1125 : 433' (32-33) V, 28 : uide APBLLBS
ALEXAND ER APHRODISIENSIS
ANASTASIVS PRESBYTBR (HU-
De anima (uide S. V.F., t. 2, genfeld)
frag. 794 ) p. 437 : 388" (36-40)
AICBIU.O EIlAI~E 437' (24) CEL8V8 (medicue)
......... (dlUlpuhlt ...,....., De medicina
ATH BIC AGORAS
",.,.,..., SpUo"""""" l, 3,27: 367'
•,..". Alli""""'"
pud ,.".,. " Or''''
(Hllpllreld)
L'lIa/io pro chrilliani•
XXII: 330'
'l, 8,41: 419' (40-41)
5,26,13: 376' (14-15)
"; eo D. t; 13; lOf; Peri ana./aseo8
6,8,2:365' (1)
109 2: 121 n. 3
p. &88 U4 : 80 n. "4; 61 AVI;VIITlNV 8 3"23' (3 ) CELSVS (philosophus)
n. 1.2; 6'l uitlè ('tiam OnrOENES, Con/ra
PhtlMIW.I, IIC1; 344' ; 345' ; Ile Gmt8; ad /itluam
435' (14) X, zr) 8. : Z5B Ce/sum 67 ; 75 n. 3 VII,N, ,:_~
J)t hatrtslbu.,
CICERO
A'OCIIY'HOI'I E~ECIII 1.18 XXIV: 313' (\l . 10)
Hrwrra/irm,s in l'.mlmo,,: !Je fini bus CLEMBIC' Ro~
430' (0) ; 431'
in l's, 103, Se rmo l, 15: 3t-!6' V, 12, 34: 374' (4-5) Ad CorlnUa"
A,OCIIY'HOI'I 1~r.ODI 437' In wUflge/ium l ohllnn is De inuenlione 8,3: 431"
01, 1 : 382 ' ( 11 - l'l ) 1, 20, 44: 419' (40-41)
A,yulve COLVMBLLA
SfrmontS JI , 7, 24: 121 n. 3
.lapo/Dllla VII , 3 : 270 ; 3 6 ' ('20-'2<1 ) De nalura deorum De re rml/ca
76 : 433' Il , 41 , 1048. : 363' (21-22) V Il, 8: 3118· (88)
De Pla/one el riu, dogmalt AVLV S G E l U VS EPHREM NI81BBICVI
1,212.21& : 420' (II ) De ofriciis
N oe/es A IILeae 1,43, 153: 365 ( 1) Commenlar/um ln ........
Metamorphost' Il , 8: 60 n. 1 /ium Concordant (~
Il,13,6 ;365'(1) De or%~~re
Il , 2 1 : 363' (21-22) II, 58,236 : 131 n . 3 SC 121) 88 0,1;.
IV, 5, 1 : 365' ( 1) p. 74: 89 n. 3
1Il , 3:·1D,l' (22-23) II , 58, 237 : 131 n. 4
1,27,2 : H'Z' (7·8) p. 375 : 88 D, 3-4 ; 112
V, 15: 311 ' (5 -50) De repub/iea
ARISTIDES XI , \ '2 : 381' (0) VI ,24 : 374' (4-5) EPIPIIANES
XII , 1 : 130-131; 41;, ' ;
.lapologiu (lIl'nm'cke) Epi.~ / u/ae ad A liieum Panarion
420' (41)
p. 13: 330' XV I , 6, 4 : 4 10' XXIII, 7: 343" (5-6)
X Ill , 9: 363' (20-22)
Epis/u/ae ad rami/iares XXVIII, 6: 392"
RISTOTELES
BA SRIV l , 2, 4: 353' (37) XXX, 13: 387'
De generallone anima/ium ln ]\,1. Anlon ium ora/iones XXX, 18 : 388" (36..tO);
1,19,726 b: 414' (22-23 ) Fabu/ae
I G, 10 : 424' Philipp ieae 407· (3-4)
l, 21,730 a : 414' (22-23) II, 29, 72 : 4 13' (17-20) XXX, 30 : 430· (9); 431
l, 22,730 a: 415' C ARMEN MAROARITAE, e.t aells Oralor ad M. B ru/um (10-11); 433"
Il, 2,736 a: 414' (22-23) syr iaeis aposloli T homae XXXV, 122 : 395 ' (1-2) (32-33)
Il, 4,739 b: 415' ; 420' (44) (M énard) XXXI, 7: 368" (12-13)
Tuseu/anae dispulaliones
Il, 7,745 b : 418' (32-34) p. 302 (v. 4-6) : 103 n . 4 XLII : 690,2;940.3
1,17, 40: 366' (2 )
Rhetorica p. 304 (v. 4-8, 29-33) : 103 1,22, 52: 375' (6-7) XLII, 2: 360'
l, 'l, 1357 b : 419' (40-41 ) n.2-3
II, 13, 31 : 380' (4-6 ) XLIV, 1: 99 D. 4-6
PS.-ARISTOTELES
De mundo CATO CUVDIVS EPISTVLA ApOSTOLORVIl cru
395 a: 338' (10) De agrieultura Ora/io (D essau ) 43) 31
ARNOBIV8 SICCENSIS 323' (3) 38, 1: 343' (5-6) p. 212 : 324' (5) p.28: 411
lib. VII
CorpUl Hermelieum
V, 6: 335' 27 : 66 n. 4
XI, 14 : 335' 38 : 95 n. 1 ; 107 n. 1
f'ragmenlum Sermr)fJi, l'tr,
IIIPPOI.YTVS RO"AI'IV8
lecli (Nog Ihllnflllldi,
Codex VI) Fragmen/llm con/ra Noetum
••••IYI CAPA"lal'l". p. 6!), lin. 1(,-16 : 33,,' 18: 365' Db.l
H"'orla tn/,,'lUllea Oc reliquo Syn/agma/e de-
V, XIII ,6-8 : lM) D. 3·., : 911 Hll!nONY&lV~ perdito buiu8 Bcriptoril
n. OZ : 364' (3'l) Cflmmen/ariuB lit l' I'i8/1I/1I111 uid e : 15; 18; 69; 405'
VI, X Il : 388' (36"'0) /Ill G(/Iala ~ (39-40 )
Ad (:al. l, H : '~:I '.!; 314' Fragmen/a dillersa (Nuulin) IV
811'111l Kor.8AC'1
p.20 : 43S ' IV, 1 :4Ih"
(:on/rll J/ellll/ii ulll
D. dlO 2 : 304 p. 24 : 3'2-1'
IV,F» :48.
conlnl ~rrol't'm MarclIJui : 1~ : 21 2; 22t p. 25 . 312 ' (62) V,~ :1I .. t
79 n. 4 V,4 :...," (M)
Trar/u/u S i 'i M urcu l1l p . 27 : 52 n. 3 ; 388' (36-40)
p. 28: 348 ' (70-71 ) V, !; :141" (~
Fa'TV8 (Tho\\rl·\\k d" l'lIlIor) (r.CL 713)
p. 158 : 88 n . 2 VII,I : 381";"
p. 186 : 360' (27) 333' (2)
P S.- IlJP POLYTV S VlI,2 : M Il.l"~"
P s., III1': R ONY~l V!'l (PL 11) (2) : 317" ("";
FUVIV8 IOSl'PIIVM JJnmilia in sanc/am Pascham
383' (31' ; _
Anliqulla/tJ luda/eue Ep iS /Il/ a ad unHCIlm ueym /IITTI (Na u l in , SC 27)
de lI i r o perfecto 7 : 148; 149 n. 2
(37-38); III ;
, li, 1 : 431 • 411" (1-4);411'
r. 135-86 : 302 ; -130 44 : 148; 149 n. 6
('lO-~1)
GAlv8 45 : 153 n. 1 ; 401 •
Il''' r OCRATES (LJllré) 47 : 148; 149 n. 2-4 VII,5 : 368' (7.0); 41'·
In.Wu/u
IV,I6 : .l'~6· (7,8) ; 4'" (a-
De nU/lua pueri
1 (l. 7, p. 470- 171 ): ·114 ' ('22- 1I 0RAT IVS 37)
HKNOI;II
23) Epodon liber VllI,2 : 383' (31)
15, 4 : 41 1• X VII , 51 : 419 ' (40-41 ) VIII,4 : 3&8' (16)
llI PPOLYT\ s ( inimicu~ quidlUI1 VIII,5 :45n.I
HRllAcu,:o (discipolus Vn1 cl\ - Salirae
Cnllisti) 58; 6 ; 163 lI , 7, 76 : 426' IX, 3 : 69 (68 D. 3)
tini) 49; 68 Elenchos 109 Xl,l : 28 Il. 1 ;"0.6.
Fragmen/a commen/urli ill I GN ATlV S ANT I OC H E NVS 132 46 1l.2; 680.6
Johannem apud Origenem lib . V
Ad E phesi os XVI, 1 8.: 31)8' (le)
BtrUa/a 7 : 390' (5-6) XXI,4 : 378' (30)
VII , 2 : 340 ' (44-46) ; 428'
Ad lob. l, 3 : 416' (1-4 ) 26 : 66 n . 2
(1 7-18) XXIII,2 : 31)8'
l, 3.4 : 48 n. 7; 49 XXIV, 3-7 : 436' ('lO-Il)
lib. VI
1,29
4, 6
: 410' (34 )
: 56 n. 3
9 : 411 ' (1-3); 413' (8- 11
XX, 2 : 428' (17-18)
Ad Smyrnaeos XXIX, 1 : 391' (24-.'
4,20-22 : 56 n. 3 29 : 4 18' 1,1-2: 428 ' (17-18)
lib. III
J1I
32 : 101 n . 3 II : 338 ' (13-14) : 410· (36-31) ;
4,43 s. : 358' (16 ) Il,2
35 : 5 1 n . 1; 54 n. 4 ; 161 ; III, 2 : 338 " (13-14) ; 342" 428· (lt.U)
HBRMBS TRISMEGISTVS 366 (2); 416 ' (H ); (62)
III, 1 : 428" (1t.-1Sl
423' (14-15) Ad Tralliano8
A.clepiua
37 : 399' (2-3) ; 418' IX, 1 : 428" (17-18) IV, a :280.3
21 : 335'
XXIY, 1: 421' (51·62) LVI, ,: 388' (10-14)
U, '1
LVI,l1 : 346' (47)
"NI • '(Jl- XXXIII, '2: 363'
LYI,22: 346' (47)
XXXIII, 11 : 336' (31·35)
• :,,';411'(19- 431' (12,13) LVII, 2: 331' (4t-~);
.) XXXVIII, 2: 3R3' (18·19) 336' ; 348'
: m'
1X,4 (77)
X,I
: 411' (&1·&') lib. V 319 LXI, 1: 411' (1.3)
X, & : 4'1' (&1.62) l, 2: J(j1 n. 2.3 LXIII, 2: 411' (1-3) .. auro
111) .......""....
Il,14 : 421' (fi1.{)2) l, 3: 411' (1·3) LXVII, 2: 337' (51-53)
XY,I : 320' (4) VI, 1: 395' (2-4) LXVIII, 5: 426' (43,44) Dt"....
XVI, 1 : 366' (2) ; 434' XIII, 1 : 379' (4'Z ) LXIX, 5: 336' (31-35) 'n:.' (at. .,
78:338'
YI,'
(1)
: 411' (1 .3)
XIV. 3: 396' (10-12)
397' -3!J~ '
LXXV, 4: 416' (1-4)
LXXVI, 1: 411' (1-3 ) Pro,,,.,,.,.
VI,8 : 366' (2); .136' LXXX, : 320' (1-2 VI: 148 4; __a
80
XIX, 1 : ·103'
VII,l : 347' (49·51) LXXXIV, 1: 422' (4-5) ft4' (6-1); I r (
Demons/ralLu apos /Illica, 11)
VIII, 1·'2 : 404' (31,32) LXXXV, 2: 416' (1-4)
praedicaltonia XIV: lr.3 D,'
IX, 1 : 167 n. 3 LXXXV, 4: 348' (70-7.)
IX,'2 :411'(1,3) 32 : 40 l' -402' ; 104' LXXXV l , 4: 425' (29-30) XV : ft4' (6-1)
X,2 :397'(15-16) 33 : 403' LXXXVII, '2: 416' (1-4)
36 : 4'l6' (43,4 .1)
METRODVI 1.
XX,4 : 331' (49-50); C, 2-4: 416' (1-4)
389' 3~ : 143 n. '2 MINVCIVI FUIX
C, 3: 426' (43-44)
XXI,5 :411'(1,3);125' 38-39 : 346' (30-3 1) C, 5: 405' (39-40) Oc/aui",
(26); 426' (43- 44 : 347' C, 5-6: 402' -403' IX, 6 : 412' (7-8)
44)
XXI,6 : 422' (4-5)
59
94
: 425' (29-30)
: 389'
CV, 1: 416' (1-4 )
CV l, 1: 354'
NEMESlva EMIIUYI (... t....,
Xlii (p. 203-2(4) : m' (Mo
XXI,8 : 407' (3-1) ISIO ORVS IllSPALENSlS ex Ill, 4: 416' (1-4 ) 26)
XXI,IO : 401'··1 02' ;40.' CXX, 1: 416' (1-4 )
X, ï, 10-XXII,. : 403' Etymologiae CXXVII, 4: 4 16' (1-4) MVRATORIA"V1I ....O.&Nh.
XXII,I : 404' ; 417' (16- 20,4,4 : 266 CXXXIII, 2: 434' (1) 319· (2-1)
17) CXXXIV, 3: 354' (8 1-92) NOVATIANva
IVSTI NVS MARTYR 31
XXII, 2 : 349' ; 364' (39- De Syn/agmale hui us scriplo- 10 : 210; 216
42) i 383' (31 ); 1 Apologia ris deperdilo uidc: 405 (39-
XXVI, 5: 70 n. 1 11 : 228
415' (34-35) 40)
: 402' (32-43) XXIX, 3: 32S ' ( 13) PS.-IVSTINVS ORIGENES
XXII,4
XXX : 342 ' (66- 67 ) uide eliam MSLLa, ua..-
XXIlI, 1 : 386' (14-16) i De resurreclione
XXXII, 12-13: 425 ' (29- 30)
40.1' (31-32) 5 : 121 n. 3 CLEO
XLV, 1: 394 ' (42-44) Commenluri", in .pllL fI4
XLVII], 2: 3;,6' (31-35) KERYG MA PETRI 338' (13-14)
lib. IV
prad. 3:
], 1:
366'
417'
319'
(2)
(13-14)
XLIX, 6-7: 434 ' (1)
LXVI, 3: 427 ' (2-3) LEPORI VS (PL 31)
Titum (PG 14)
t. 5, 283 (c, 1303) : 10&
Commenluri", in loAunl.
L'
LXVII, 3: 427 ' 12-3) Libellu8 emendalionis Il XIV, 102 : 411' (1-&)
V, 5: 347'
X, 1: 347' Dialog us cum Trypho ne c. 1223 D : 216; 327' (2) VI: XLIX, 21:12., : 410- la.
XLVIII, 4: 388' (36- 40 ) 36)
XII, 4: 347' (49-51) LVClLIVS (Marx)
LlV, 2: 411' (1-3)
XX, 2: 396' (10-12) V, 784 s. : 362 ' (7-S) X, VI,
LVI, 1: 346' (47)
XX, S: 347'
log_ 2: 370" (8-7)
PA,YIII OlfO,TICI log, 13: 384' (1)
cur IF . . la M.....'" a) Codex Aekewlanui log. 88: 39 D, 4
.. Il : • • (....0)
PI.,i, Sophia 437' ('2<&) log. 99: 354' (81-92)
c.w Il "" la p"""",, b) Codlces apud Nag liam- log. 101 : 354' (81-92)
(H .7, eGO) : 107 D, ,
C""."..".".". ,,,.Iu ln madl fl'pcrli log. 105: 354' (81-92)
f:odrx 1 (cuius pars prima Euungelium Philippi 42 l.l".~:~J
Bp"'''''''' tIfl RDmanO' Codex Jung uocotur)
III,' : ~. Euangr/i IWI l'erilali.
n. 1 ; 44; 57; 359' (18) P..... (pot1i1
c.".m,n'arltWUm "ri" ln scnl. !l : !:Ill n. '2; 336'
SaI.....
4\
MallllalG m p.17,lin. 5-16:39 n . 1
(2(j) ; 3tH'
IChoUa 14 V, •
117 : 380' senl. 10 : 381'
CDnIra Cluum 331 ' p. 17,lill. 12- 13 : 369' (3-
spn l. Il: 127 n. '2 PBILAlTlUYI
1,28
1,33
: 342' (66-67)
: 336' (35)
8)
p. 17,lm. 1'2-15: 3!lO' (f>-
6)
sent. 17:56n.4;(j8
Sl'nl. '.w: 65 n. 1; 388'
DluII"GrUIIt
38 : 368'
".ruM
1, 89 : 39 ' (~) (3'2-34) 4& : 69 D. , ; . ,
1,89,70 : 3\1'~' (28) p . 18, lin. 30-3 1 : 370' (8-
10) suul. '22: 373' (30-31) 47: 98 D, 1
Il,16 : 331:1' (13-11)
p. ':'0, lin. 32 : 391 ' (2 \ sent. 23: 42..13 ; 368'
Il, .7 : 3!I'!' (2H-'~\I) PINDARVI
25) (12-13 )
Il, of) : 3\1'~' (30) Pylhica carmina
IV, 14 : 7f, ; 330' ('!R-31) p. '22, lin. 11-12: 370' (6- senL.26 : 373' (3!l ) ; 384'
IV, 142: 433' (n-aI)
IV, II! : 150 n. 2 j 3'29 ' 7) (1) ; 427
(~ 1'23) p. '23, lin. 30 - p. 2 \, ( 1-'2) j 437· PLATO
Ile principiia lin. I-'~ : 408 ' ( 17 sent 42: 405 · (39-40) Alcibiadu
l, VIII, '2: 35!l' ('22}23) -1 R) senl. 53: 395 ' (2- 4) 130 c : 133 D, 3 ; 37~' (4-6}.1
Il, V ,·1: 360' p.26,lin . .j · 11. 33 ni; senl. 83: 58 n. '2; 340· 375' (8-7)
Homilillr ill Eur/lltlcm 10 n. 1 (37-40); 401' Phaedo
l, 4 : 33S' (3); 316' p. 26, lin. 6-8 : \08 ' St,nl. 91: 56 65 a : 370'
(3 -3!l) (17-18) scnt. 99: 101 n. 1 PLAVTVS
Homiliae in GentSlm p. 31, lin. 35 - p. 3'2, senl. 1'20 : 390 · (5-6)
lin. 30 : 358 ' (\6, Amphi/ryo
Il, '2 : 105 n. 1 Hypostas is Archontum
11109.:334' (l'l)
lIomiliae in Lwilicum .Ad RhegiTwm de rel ur· p. 46 : 435' (7-8) Bis compru.a (fabula depu-
VIII : 432' (19-'25) reclione 44; 326' (24) p. 93, lin. 13 s. : 384' (1) dita) 404" (~)
Homiliae in Lucam p. 43, lin. 34 s. : 370 ' (6- Exegesis de anima
7) Menaechmi
XIV, 4 : 108 n. '2 p. 135, lin. 30 - p. 136, '28 : 365' (1)
XIV, 8 : 334' p. 43-44 : 3'20' (4)
lin. 1 : 43 1' Mi lu gloriolUl
XIV, 7-8 : 43'2' (19-'25) p. 44, lin. 13-19: 370' (8-
Codex VI 561 : 426'
XVII, 4 : 430' (4) 10)
Fragmentum Sermonis TrinummUl
p. 44, lin. 27-3'2 : 370' (8-
OVIDIVS 10) Per(ecli 1067 : 365' (1)
Metamorphoses uide HERMES TRISME- Truculen/UI
p. 47, lin. 34 - p. 48,
J,82-83 : 361 ' lin. 3 : 391' GISTVS 4798.:334' (12)
J, 88 : 362' (25- 26 ) Codex VIII
PUI'IIVS MAIOR
JV,378 : 380' (4-6) Fragmentum alicuius
Codex Il 49' N a/uralÎl lailfOrÎIJ
Euangelium Thomat 3 apocryphi incipiens ab
PACVVIVS (Diehl) (1-2) uerbis Quam epis/ulam IV, 13, 98 • 388° (SI)
2 (p, 49) : 366' (2)
47t t. l, frag. 038 :a74·~
III. 8.23 : 323' (3)
t. 2, frag. 146 : 381" (1)
V • 9 • 5: 419' (40-41)
VII, .. f l : " · (4-
VII. 7. 41: _ .
II)
(4-
.
V , 13 3: 121 n. 3
VII, 5, 3 : 116n.2
t. 2, trag. 329
t. 2, trag. 331
: 3'72" (13)
: 371" (19-
13) VII, 10, 16 : 398' (31) 23);372"
(23)
VII, 1&, 841: 41&' IX, 4,2f. : 39tl' (31)
t. 2, frag. 332 : 372" (23)
1,841, 179: se7' IX, 4, fil : 398' (31)
t. 2, trag. 336 : 371" (19-
1 79,203: 387' ~I, 2,20 : 398' (31)
l', 98, 238 : 398', (38)
XI, 98, 243: 367
VII, 8, &3:343' (5.6)
SI~NATtl!lCONS\'l.r\'M
CI1A"ALIBVS
DI!
(ErnouL)
lIAC- l. 'l, frag. 413
l.2,trag.418
23)
: 362' (7-8)
: 362' (7-8)
VI,
3fI, 1l ,
36,1-1: •
i::=r:;
l. 2, trag. 438 : 362' (10-
VIII, 23, 81',: 4111' (tU' p . r.9 : 378' (30) 38,1 : ....
11) 43,t :.,.
41 )
SHNl~CA PUIl.OSOPIIVS t. 2, trag. 472 : 382' (23) 47, 1·': 33 Il. ,
PLOTIPlVe
l. 2, tral{. 473 :380'-381' 49 : 100 .. 1
[Jt btnefici i8
(4-6) 52, 1,2: M' (W)
Bnn,adt. 5, 6,5: 370'
l. 2, trag. 739 : 362' (7-8) li3-M : 34 Il. 1
V 1 1• l'• 34 ., 3:' Il. 1 ; :17 II. 1 ; [Jt remediis {ur/ui/arum
;\69' (3·~) '2, R ( llaasl', Suppl. p. t. 2, trag. 7!J0-792 : 371' (18) 54,1 : 388" (20) , _ ta-
l. 2, trag. 791 : 371' (18) 37)
46) : 113 n. 3
PLVTARCIIV l. 2, trag. 828 : 375' (8-9) 55 :&30,3
De /runqui/Li/nl e (uliml
De amort l'ra Ii. t. 2, trag. 849 : 375' (8-9) 55,2 : 4'22' 14-6)
10, \ : 370'
49511 : 33r,' l. 2, treg. 858 : 376' (12) 55,2-3: 408' (18-17)
Epls/u/af morales
495 Jo: : 420' (H) l. 2, trag. 862 : 376' (12) 59, 1 : 4l2' (7-8)
58, 6 : 3'23'
5R, 1'2-15: 372' (23) 60 : 4'U' (14-16)
POLVCARP\'S SVLPICIVS SEVERVS 31
58, 15 : 33 • ( 1 1) 61,8 : 412' (7-8)
Ad EplltsiaS 76,26 : 398' (3 1)
Dia/agi 62, 1 8. : 396' ; 438' (30-11)
VII, 1 :136' (15-16) 85,18 : 386' ( \4- 16) I, 20, 9: 435 ' (14) 63, 1 : 412' (7-8)
74, 1 : 421' (61-1'4)
PRAJ;DP.STINATVS (ARNOBlVS 88, 5 : 430' (9) TERENTIVS
MINon Y), PL 53 10,12 :59n.4 THEOPHILVII ANTIOCBSXY.
Andria
121, 12 : 38 n. 2.1; 375'
uide CliOffi TI!RTVLLIANVS, 228 s. : 419' (40-41) Ad Autolycum
121,21 : 136 n. 1
{ragmmlum 481 s. : 334' (12) 1,8 : 121
N alura/es quaes/ iones
p. 607-608 : 27 n. 1 ; 333' (4- Il,4 : 330'
3,15, 1-3 : 137 n ... ; 363' TU EODORETVS
13) De tractatu deperdlto Ad""..,.
3,21, 2: 361' (3- 4)
Haerelicarum {abu/arum M arcionem uide 321· (27-
PTOLI!MAEYS (discipulus Va- 7,25, 2: 375' ( 11- 12 ) 3t)
compendIUm
lenlini) 45 n. 2 ; 46 ; 46 n. 2 ; J, 13 : 423'
47 n. 1
STATIVS
TYCONIVS 31; 411· (1-3)
Epislula ad F/oram 44 ; 326' Achilleis TUEODOTYS (discipu1us Valen-
1,263 : 150 n. 3 Uni) VALENTINVS
(24) ; 410' (35-36)
SN Excerpta apud C/ementem (uide etiam Nag Hamm.dI,
STOICORVM VETERVM PRAG)! -
QVINTILlANVS Ale.candrinum Codex l, Eu, V.,) 41;
TA 46 n. 2; 47 D, 1; Il
Ins/ilu/io ora/oria 8 l, 1 : 396'
t. 1, frag. 1'24-125: 362' (7- ) Fragmenlum cpimlllJl .,
II,14, 2 : 323' (3) 4,1 : 388'
III, 6,1.6: 321' (12)
l. l, frag. 153 : 372' (23)
•
ValfA1'IT1V!! FORTV"ATV!!
AI 0.7''' (JIll raid)
Carmina
p,", (17) 3, 18 : 424'
",."..". PU'. UIII IHIl-
paHd) "1 e&; 399' VITRVVIVS
1~3)
De architectura
. . . . : 418' 10, l, 1 : 389' (1-2)
V"••o
VI.PIANV!I TOME 1
0. Il,,,ua IGlina
VI, 8, 77 : 3&3' (37) Frugmenlum li bri III de
MUllpPfll'um Fragm,nta ctnsibu., apud Digulum Avnnt-Propos ................................
365' (1) (5U, 15,4) serl/alum (Mom-
494 : 367' mS('n) INTRODUCTION
Rel ru,tlca. l. 'l, p. !l32 : 3'24' (&) Méthode el plan ...... _......... . • • 10 • • • • • • • • • • • • •
A. IDlrOduodon
Carrière .Ie l'h~r"llqll", 60 . -
U'll"'!. 711.
~llIrcion pl h's ~ nos-
13. Christologie. .......... . .......
FlOalilt' .Il· l' Incnrnnli~~: ' ;~~: ' :
p~clll' urigirlt'I. 11-1. -
5
""".l1li."
Modali~. d; l'lDeIna'
117. - Lf's deux nature8 du brllt,llii. _ .......
72
D. La doctrine marclorute ............... .
1.('5 .1t·1I . 1111'''. 7'2. - ~Inrf'ion .. 1 l' In carnation,
CfJ"/CI. llS IO" ......... ... ....... ......................
71. _ l.n ('h .• "· ''l'pan·lIlt· !lU r:hrisl tll: ~lilrcion, iG.
_ Mllrl'iulI pl Iii 1';o ,s 1OIII, 7n. <":11.\ PI ml. IV : PHODLtMES O'f:DITION ................
C. L'information de Tertullien .................... 80 1. C"A~SI .\I I .:" 1 ur:;s MANUSCRITS . ....................... .
'!- CARAI TbR I, UI~S MANUSCRITS ET TRADITION INDI..cr. •• • '11
1.(' • "IOtlvrOIl Tl·s lanwnl . d l' Marcioll, 8 1 - Les
3. HI' IHCTJ()'/ DE "'APPARAT CRITIQUE................... ..
f Anlllh~sl'M ' olt' Murc'wn, ~G.
93
Il. Cllllclusion .. . ....•..•.•• ····•············ ··· ... Cil A 1'11 Rr:; v : i\r\A L YSE D . • DE CARNE CHRlSTlt,.. III