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2020

Rapport de stage

JÉRÉMY LUFUANKENDA

CASALONGA |31 rue de Fleurus, 75006 Paris, FRANCE


I- Présentation du Cabinet CASALONGA
A) Histoire
B) Quelle activité ?

I- Objectif et missions du stage


A)le dépôt de marques
B)l’insc

Table des matières


Aucune entrée de table des matières n'a été trouvée.

ription
C)La restructuration du service

II- L’impact de la crise sanitaire sur mes missions

III- L’apport de ce stage concernant mon projet professionnel

III- une analyse du travail que vous avez entrepris, avec l'exposé des difficultés rencontrées, de la
méthode suivie, des résultats obtenus, etc.
IV- une synthèse sur l'apport de ce stage dans votre formation et de son intérêt dans votre
perspective professionnelle.
Le rapport peut contenir nombre d'éléments annexés (organigrammes, plaquettes, etc.), parmi
lesquels ceux qui consignent les résultats de votre implication. L'exposé qui fait le corps du
"rapport" lui-même peut donc s'articuler avec ces annexes et y renvoyer en s'en faisant le
commentaire.
I/ Présentation du Cabinet CASALONGA :

a)Histoire
Le cabinet CASALONGA est un cabinet regroupant plusieurs professions. On y trouve des
avocats, des conseils en propriété intellectuelle ainsi que des ingénieurs, il s’agit ainsi d’une
société pluri-professionnelle.
L’histoire de la création de ce cabinet remonte à 1867. Dominique Antoine CASALONGA créé
tout d’abord un bureau d’études permettant aux inventeurs de réaliser des prototypes mais aussi,
de protéger leurs inventions par le dépôt de demandes de brevet auprès de l’administration de
l’époque, le Conservatoire des Arts et Métiers.
En 1884, Dominique Antoine CASALONGA participe à la création du Syndicat des Ingénieurs et
Conseils en Propriété Industrielle.
C’est en 1934 que le second fils de Dominique Antoine CASALONGA, ayant repris la tête du
Bureau depuis déjà quelques années sera élu Président de la compagnie des Ingénieurs-Conseils
en Propriété Industrielle.
Les années suivantes, ce bureau d’études se distingue par son expertise et ses relations avec des
partenaires internationaux et c’est en 2005 que la Cabinet CASALONGA AOCATS sera créée
par Caroline CASALONGA, Avocat au barreau d Paris, spécialisée en propriété intellectuelle et
fille ainée d’Axel CASALONGA.

Le 1er Janvier 2018, le Cabinet CASALONGA devient la 1 ère société pluri-professionnelle


d’exerce d’avocats et de conseils en propriété industrielle française.
Aujourd’hui, ce cabinet est établi dans plusieurs villes françaises et européennes, il jouit ainsi
d’une renommée européenne et internationale sans précédent.

Source : http://www.casalonga.com/casalonga/historique/?lang=fr
b)Quelle activité ?

Comme indiqué précédemment, ce cabinet regroupe différentes professions gravitant toute autour
du secteur de la propriété intellectuelle.

CONSEILS EN PROPRIÉTÉ
INDUSTRIELLE

CASALONGA

INGÉNIEURS AVOCATS

Au sein de ce cabinet, on retrouve les trois branches susvisées.


Les ingénieurs ainsi que certains conseils en propriété industrielle s’occupent principalement des
dossiers concernant le droit des brevets.
Les avocats, les juristes ainsi que les conseils en propriété industrielle s’occupent quant à eux des
dossiers concernant le droit des marques, le droit des dessins et modèles, le droit d’auteur ainsi
que le droit des noms de domaine.

II- Objectif et missions du stage


Étant sous la direction d’un conseil en propriété industrielle ayant plusieurs clients, j’ai intégré
l’équipe s’occupant de l’un de ses clients. Ce client est un client français reconnue à
l’international dans le domaine pharmaceutique. De part cet impact internationale celui-ci détient
des droits sur des marques visant à commercialisation dans plusieurs pays. Ma mission était
d’assurer un suivi des différents droits détenus par le client, et de permettre l’enregistrement de
nouvelles marques déposés par celui-ci, il s’agit de la gestion d’un portefeuille client.
Le cabinet CASALONGA agit comme mandataire de ce client et s’occupe de trois éléments
principaux : le dépôt de marques (A), l’inscription (B) et enfin les oppositions. En tant que
stagiaire j’ai pu intervenir concernant le dépôt de marques (A), l’inscription (B) ainsi que la
restructuration du service(C)

A)Le dépôt des marques

S’agissant du dépôt de marque, il faut savoir que le cabinet CASALONGA agit au nom et
pour le compte du client dans le domaine pharmaceutique. Aussi une fois que le projet du
client est établi concernant un médicament ou un produit/service quelconque, celui-ci nous
transmet les instructions concernant la marque à enregistrer. Etant donné que toutes les
correspondances se font en anglais, les instructions du client sont intitulées : « TMFI
Trademark filing instructions » en français : instructions de dépôt de marque ».
Dans ces instructions on retrouve le nom de la marque, les produits/services proposées et les
payses visées par le dépôt de cette marque.

Ayant eu l’occasion de travailler aux missions liées au dépôt de marques. En outre, j’ai pu :
lancer le dépôt d’une marque (1), assurer l’enregistrement de la marque (2) et traiter les
différents problèmes au court de l’enregistrement d’une marque (3)

1)Le dépôt d’une marque

En tant que mandataire d’une marque nous sommes amenés à traiter les différentes
instructions envoyées par le client. Nous centralisons les instructions, opérons une vérification
concernant la liste des produits et services proposées. Il arrive que dans les instructions de
dépôt d’une marque envoyées par le client, les produits ou services proposées nous semblent
trop imprécis ou pas assez spécifié. Si cela est le cas, nous revenons vers celui-ci afin qu’il
puisse modifier ses instructions.
Après avoir vérifié les instructions du client, nous entrons en contact avec un cabinet d’avocat
du pays concerné par les instructions de dépôt de marque reçues.
Nous nous référons à une liste de cabinet étant déjà en collaboration avec notre client et
pouvant prendre en charge ce dépôt.
Ceci étant, nous envoyons les instructions à l’agent et confirmons auprès du client avoir agis
conformément à ses instructions.

Nous restons toutefois en charge du dépôt de marque en France, à l’EUIPO et au WIPO.


Concernant les marques françaises, il s’agit d’un dépôt à faire sur le site de l’INPI que j’ai été
amené à faire à maintes reprises. Pour se faire il suffit de remplir un formulaire disponible sur
le site de l’INPI. Toutefois, cette démarche nécessite une certaine vigilance et un formalisme
à intégrer afin d’éviter une quelconque erreur, car cela peut retarder la procédure
d’enregistrement.

2) Assurer l’enregistrement de la marque

Concernant le lancement d’un dépôt d’une marque il faut s’assurer que la marque soit bien
enregistrée et que le certificat d’enregistrement nous soit communiqué.

Toutefois, au cours de la procédure, il peut y arriver qu’il y ait des documents à fournir aux
agents étrangers. En effet, pour agir les agents étrangers requiert souvent un contrat attestant
qu’ils peuvent agir au nom et pour le compte du client dans leur pays. Ce contrat peut parfois
nécessiter un formalisme telle que la notarisation, ou encore la légalisation par apostille.
Aussi, ces contrats sont envoyés à un notaire avant d’être transmis à l’agent étranger. (voir
Annexe 1)

En outre, il peut arriver que les agents suggèrent une modification des instructions afin que
ceux-ci concordent aux spécificités des offices étrangers. Il peut parfois s’agir de
modifications mineures ou bien de modifications plus importantes comment le fait de
modifier les produits/services à protéger via ce dépôt de marque.

3)Les différents problèmes au court de l’enregistrement d’une marque

Lorsqu’un dépôt est effectué, comme précisé précédemment, les offices étrangers ont chacun
des attentes particulières. Aussi, il peut arriver que les offices refusent de laisser la procédure
avancer concernant un dépôt et nous transmette une notification de refus.

Il s’agit souvent d’un document regroupant les motifs du refus ainsi que dans certains cas, des
suggestions de l’examinateur. Ces suggestions ont pour but d’aiguiller le client sur les
modifications à faire afin de répondre aux exigences de l’office.
Il peut arriver aussi que l’office nous indique qu’il existe une marque antérieure déjà
enregistrée et qu’un risque de confusion peut exister entre le dépôt de marque et la marque
déjà enregistrée.
Dans ces cas nous nous occupons de rentrer en contact avec l’agent étranger, afin d’avoir le
maximum d’informations et de conseils sur la démarche à suivre pour surmonter ces
notifications. Par la suite, nous informons le client et lui suggérons l’option que nous
considérons être la meilleure.

Il peut arriver que la solution pour surmonter une notification soit de conclure une lettre de
consentement entre le titulaire de la marque enregistrée et notre client. Dans ce cas, nous nous
chargeons de la vérification de celle-ci. (Voir annexe 2)

Mon retour
d’expérience
C’est un travail très intéressant qui demande beaucoup de sérieux et d’organisation. Il faut très
vite cerner et comprendre l’étape dans laquelle se situe le dépôt et réagir en fonction. Nous
avons aussi une responsabilité envers le client puisque nous devons nous assurer que les
instructions qu’il nous a transmis ont été correctement exécutés.

La difficulté majeure est de savoir travailler tout en gardant à l’esprit qu’il y a une certaine
urgence. Pour certains dépôts, le client peut souhaiter agir rapidement. Dans d’autres cas, il
peut décider de profiter du délai de priorité octroyé par une marque déjà déposée en France
pour effectuer le dépôt de cette même marque à l’étranger. Il faut aussi prendre en compte le
fait que les notifications de refus des offices permettent une réponse dans un temps limité.
Aussi, il y a de nombreux délais et énormément de procédure à surveiller.
Pour se faire, nous avons un site internet nommée Alissia, celui-ci a pour rôle d’intégrer la
majorité des délais à surveiller dans ce logiciel. Ce logiciel rassemble tous ces délais et les
classes par date, ainsi cela nous permet d’avoir une vue d’ensemble sur tous les dossiers en
cours.

Personnellement, la difficulté que j’ai eu a été de savoir comment m’organiser dans la gestion
des différents dépôts de marque dans le monde entier. Ceci étant, il fallait inclure dans cela les
mails que nous recevions des agents concernant des points précis et les mails que nous
recevions du client. La méthode que j’ai établie a été de premièrement apprendre à maitriser
les différents termes, et dossiers en cours. Par la suite j’ai appris à hiérarchiser les différentes
tâches journalières par ordre de priorité. Dès lors avant de commencer à travailler à chaque
journée je prends connaissance des nouvelles tâches, de l’évolution des dossiers et je planifie
les tâches à faire sur la journée. Cela me permet ainsi de répartir mon travail efficacement,
mais surtout de pouvoir être prêt lorsqu’un dossier est à traiter en urgence.

A) L’inscription
Une inscription se traduit par l’inscription auprès d’un office étranger ou français d’un
changement d’adresse du titulaire de la marque, d’une cession, d’une fusion de société ou
d’un changement de nom.
Le principe est le suivant, lorsque le titulaire cède une ou plusieurs marques, change de nom
ou d’adresse, il faut que cela soit inscrit auprès de l’office compétent. Pour se faire, il y a tout
d’abord un contrat de cession entre deux sociétés. Dans ce contrat on trouve en annexe une
liste de marques qui feront partie de la cession. Ce contrat est le commencent de la procédure
d’inscription.
Prenons l’exemple d’une cession entre deux entreprises. Dans ce cas, une fois ce contrat
signé, il faut rendre effectif les effets du contrat, c’est-à-dire le changement de titulaire dans
un contrat de cession entre deux sociétés.
Afin de procéder à l’inscription, nous devons fournir à l’agent étranger un contrat lui
permettant d’attester les informations que nous lui communiquerons. Il faut savoir que les
originaux des contrats ne sont jamais transmis aux agents étrangers, toutefois, nous
fournissons des contrats confirmatifs (voir annexe 3).
Ces contrats confirmatifs reprennent les éléments essentiels du contrat original, de la cession
dans notre marque et vient confirmer le transfert de titularité pour une liste de marque souvent
annexée à ce contrat.

La procédure peut s’avérer être assez longue surtout lorsqu’il s’agit de procéder à une
inscription pour un nombre de marque assez élevé.
Une fois la procédure finit, l’agent étranger nous transmet les certificats d’inscription attestant
que la modification a été inscrite auprès de l’office.

Mon retour
d’expérience

C’est une mission très intéressante qui permet d’avoir à transmettre avec l’agent, envoyez
plusieurs documents officiels tels que des extraits de registre de commerce, ou encore
différents contrats. La difficulté ici est de s’assurer que toutes les marques pour lesquels nous
avons demandés une inscription à l’agent ont bien été l’objet de cette procédure.
Il arrive fréquemment que les agents se trompent ou oublient certaines marques, dans ce cas,
notre responsabilité est de trouver le problème et d’en informer l’agent afin qu’il puisse y
remédier.

Afin de remédier à ce problème, nous avons plusieurs tableaux listant les différentes marques
faisant partie d’un projet d’inscription et nous vérifions à chaque étape que l’agent a bien agis
conformément à nos instructions. En général en agissant de la sorte nous parvenons à très vite
régler la situation et procéder ensuite à la mise à jour du portefeuille marques du client.

C)Restructuration
Lors de mon arrivé au sein du cabinet, le service que j’ai intégré était en pleine réorganisation. De
nouvelles personnes ont intégrés le service ainsi qu’une nouvelle manière de fonctionner. Mon
rôle était premièrement de m’imprégner de l’ancien fonctionnement pour par la suite proposer un
nouveau fonctionnement. Pour se faire j’ai eu à mettre sous la forme d’un tableau excel
différentes informations concernant nos échanges avec les correspondants étrangers dans plus de
96 pays. Ce tableau centralise les informations généralement demandées ainsi que les documents
tout en intégrant le formalisme demandé sur certains documents tels que la notarisation ou
légalisation.
En plus de cela, j’ai aussi eu à assurer un contrôle et un suivi sur différents dossiers dont j’avais la
charge. J’avais pour rôle de m’assurer que mes collègues parvenaient à effectuer les tâches
administratives de fin de dossier telles que : la facturation, la mise à jour du portefeuille du client,
le classement des documents reçus.

Mon retour
d’expérience

J’ai apprécié avoir certaines responsabilités et devoir très vite m’adapter et transmettre des
informations claires à mes collègues. Toutefois, la difficulté ici était de parvenir à assurer un vrai
suivi des dossiers en cours tout en intégrant l’ancien procédé et en se formant à une autre manière
de fonctionner. Afin de résoudre cette problématique, j’ai pris le soin de noter les différents
processus et de repartir au début de chaque dossier que je ne comprenais afin de mieux en saisir
les tenants et aboutissants. En parallèle, je n’hésitais pas à poser des questions et à m’organiser
via des listes de choses à faire.
III/ L’impact de la crise sanitaire sur mes missions

Étant en stage de Septembre à Décembre, j’ai pu expérimenter l’impact de la crise sanitaire sur
l’activité de notre cabinet.
Mon service s’occupe d’un client dans le domaine pharmaceutique qui est en constante activité
avec le monde entier. Notre rôle est de nous assurer que les marques que souhaitent déposer notre
client soit effectivement déposer dans le monde entier et pour ce faire comme indiqué
précédemment, il faut certains documents et un certain formalisme sur ces documents. Or, nous
avons remarqués que les différents offices étrangers avaient, pour la majorité, adopté un rythme
moins régulier, ceci due à un confinement national au sein de leurs pays.
Ceci avait pour conséquence d’allonger les délais ou parfois même d’empêcher le dépôt d’une
marque. En plus de cela, les consulats étrangers travaillant aussi au ralenti, certains documents ne
pouvaient pas porter le formalisme normalement requis.
Concernant les instructions que nous recevions de notre client, nous avons constaté une baisse de
régime, en effet, le client nous a indiqué avoir pris du retard sur ces projets de l’année 2020.
Nous avons vraiment été impactés par le confinement du mois de Novembre puisque c’est une
période dans laquelle nous avions plusieurs dossiers à traiter qui nécessite une présence physique
au cabinet, toutefois, cette phase nous a permis de nous organiser et d’apprendre à travailler
différemment.
Cette phase a été assez éprouvante pour tous, toutefois personnellement, à travers ces moments
j’ai eu l’opportunité d’avoir beaucoup plus de responsabilité et de pouvoir gérer plusieurs dossiers
en autonomie totale.
IV/ Synthèse - une synthèse sur l'apport de ce stage dans votre
formation et de son intérêt dans votre perspective professionnelle.

Ce stage a été une première expérience dans le domaine de la propriété intellectuelle. A travers ce
stage, j’ai énormément appris concernant le droit des marques et sur le formalisme qu’exigeait ce
domaine. Ce qui m’a le plus interpellé est la dimension internationale du droit des marques. Le
fait d’avoir un client ayant un impact international m’a permis d’être en contact avec différents
cabinets dans le monde entier et d’apprendre les spécificités de chacun de ces pays. En plus de
cela, j’ai appris à travailler constamment en anglais et aussi à travailler avec efficacité.
Par-dessus cela, j’ai pu par ce stage découvrir une profession qui est celle de conseil en propriété
industrielle. Je connaissais cette profession mais le fait de côtoyer différentes personnes occupant
ce poste j’ai pu en voir les enjeux et j’ai vraiment été attiré par celui-ci.
Dès lors, tout naturellement mon objectif professionnel s’est précisé, je souhaiterai donc passer le
concours afin de devenir conseiller en propriété industrielle.
Le cadre et l’environnement dans lequel j’ai été accueilli mon énormément apporté et m’ont
permis de vraiment m’insérer er avec fluidité dans le monde du travail. Pour acter cela le cabinet
dans lequel j’ai effectué mon stage m’a proposé un contrat à durée indéterminée afin que je puisse
bâtir ma carrière auprès d’eux.
Dès lors, je pense que cette expérience a été plus que positive.

Merci pour votre attention,

Jérémy LUFUANKENDA
ANNEXE :

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