CONSEJERÍA DE EDUCACIÓN, CULTURA Y DEPORTES

PRUEBAS DE CERTIFICACIÓN FR / B1 / CTE / SOL / ORDINARIA / 2022

N.B. Les textes sont conformes à la nouvelle orthographe.

TÂCHE 1
UN BAPTÊME DE SAUT EN PARACHUTE

GRILLE DE RÉPONSES
QUESTION 0 1 2 3 4 5 6 7 8

RÉPONSE C B A A A B A B C

TEXTE
Pour gouter aux sensations de la chute libre (0), j’ai effectué un saut en tandem avec un
professionnel : une bonne dose d’adrénaline assurée.
Je rejoins Mickaël, mon moniteur, dans le hangar de l’aérodrome. Il m’explique comment va se dérouler
le saut et, surtout, me montre la posture à adopter durant la chute libre. Je dois répéter l’exercice au
sol (1) : il faut garder la tête et le menton bien relevés en cambrant le dos, mettre les bras en avant –les
mains à plat– et tenir les pointes des pieds tendues vers le ciel. Il est très important de se mettre
rapidement dans cette position afin de se stabiliser pendant la chute.
Qui peut sauter ?
Une autorisation parentale est obligatoire pour les mineurs et un certificat médical de non-contrindication
est demandé aux personnes de plus de 65 ans. Le participant doit peser moins de 90 kg. Le moniteur
reste seul décisionnaire de la faisabilité du saut (2).
Objectif : 3 500 m d’altitude
Avant de m‘accompagner dans l’avion, Mickaël me fait enfiler le harnais qui me permettra d’être relié à
lui le temps du saut (3). La pression commence à monter doucement lorsque je m’approche de
l’appareil. Le vol dure de 20 à 25 minutes, le temps d’atteindre le point de largage. Cela me laisse le
loisir de profiter du paysage (4), splendide sous les lumières du coucher de soleil.
Quand la porte s’ouvre...
Le moteur de l’avion ralentit et le pilote lance le décompte. Mickaël ouvre la porte ; l’air s’engouffre d’un
seul coup dans la carlingue ! Il ne faut pas trainer : je m’approche de la sortie et descends sur le
marchepied placé sous l’aile (5). Je suis à 3 500 m d’altitude, accroupi sur une plaque de métal de
quelques dizaines de centimètres de surface ! J’applique les consignes du briefing (6), je place ma
tête en arrière sur l’épaule de Mickaël et… c’est parti !
Le grand saut
Tout va très vite ! L’espace d’un instant, je ne sais plus où se trouvent le ciel et la Terre. Mickaël me
tape sur les épaules, le signal pour me mettre en position de chute libre. Nous fonçons à plus de 200
km/h. C’est tellement grisant et intense que je n’ai finalement pas conscience de me rapprocher du
sol (7). Notre chute a duré une bonne trentaine de secondes : cela passe trop vite ! (8)
(leparticulier.lefigaro.fr, 07/10/2020, 378 mots)

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TÂCHE 2
CHASSE AUX DÉCHETS VIRTUELS

GRILLE DE RÉPONSES

TROU MOT/-S
0. qui

9. manque

10. données

11. nettoyage

12. utilisées

13. mieux

14. hésitez

15. poubelles

16. taille

17. qu’une

TEXTE
C’est un constat qui (0) touche beaucoup d’entre nous : nos équipements numériques personnels sont
encombrés de données dont on n’a pas (ou plus) l’usage.
Les raisons ? Un manque (9) de temps, dans sa vie personnelle comme professionnelle, pour faire du
tri sur son ordinateur ou sur son téléphone portable ou bien la crainte de perdre des mails, des photos
ou des documents importants si on les supprime trop vite. Alors nous les conservons « au cas où…
», sans imaginer combien ces données (10) superflues pèsent lourd sur la durée de vie de nos
équipements et aussi sur la planète.
Ainsi, un nettoyage (11) numérique régulier est une nécessité certes personnelle mais surtout
environnementale, c’est le message diffusé par l’Institut du numérique responsable (INR), un think tank
créé en 2018 menant des réflexions notamment sur la réduction de l’empreinte du numérique.
Ce ménage numérique consiste dans un premier temps à trier et supprimer les applications peu ou pas
utilisées (12) sur son téléphone ou son ordinateur. Celles-ci consomment de l’espace de stockage et
ralentissent les équipements. De plus, elles réduisent la durée de vie des batteries et disques durs en
les sollicitant au-delà du nécessaire. De même, il convient ensuite de faire le tri dans les documents et
les photos pour ne conserver que les plus essentiels, l’occasion de les renommer pour
mieux (13) les retrouver et dedésencombrer le bureau de son ordinateur.
Il reste encore à s’attaquer à sa boîte mail ! 60 % des courriels ne sont jamais ouverts, alors
n’hésitez (14) pas à vous désabonner des listes et lettres d’information que vous ne consultez pas
systématiquement. Bien sûr, assurez-vous de vider automatiquement les corbeilles, poubelles (15) et
autres boîtes à spams. Si vous êtes prêts à aller plus loin, adoptez la technique de la boîte de réception
vide en supprimant les messages qui ne nécessitent pas d’action de votre part, traitez immédiatement
ceux qui demandent au maximum 2 minutes de votre attention et classez les autres pour une prise en
charge différée. Enfin, limitez les pièces jointes au maximum ou bien réduisez-en la taille (16), voire

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utilisez un site de dépôt. Il reste encore à examiner vos abonnements aux réseaux sociaux et à
désactiver régulièrement ceux que vous consultez le moins. Et n’oubliez pas, ce grand ménage de
printemps virtuel ne sera à faire qu’une (17) seule fois, si vous prenez de bonnes habitudes !
(Le français dans le monde nº432, adapté, 401 mots)

TÂCHE 3
LECTURES « ANTIDOTES » CONTRE L’ANGOISSE DU CORONAVIRUS

GRILLE DE RÉPONSES
QUESTION 0 18 19 20 21 22 23 24 25

RÉPONSE A B B A C C A C C

TEXTE
Quel moment plus propice que l’été pour se plonger dans un bon livre? Que l’on puisse partir en
vacances ou pas, loin de chez nous (0) ou à proximité, la lecture est toujours un excellent moyen de
s’évader. Et c’est certainement plus vrai encore lorsque l’on traverse un moment difficile (18).
Preuve en est, pendant le confinement en raison du coronavirus, les Français ont lu plus que
jamais (19). Un sur deux a lu au moins un ouvrage pendant cette période (selon un sondage Harris
réalisé pour le site ActuaLitté) et, en moyenne, ils ont lu 2,5 livres.
Soigner les problèmes de la vie
Dans ce contexte, la littérature, quelle que soit sa forme, a de nombreux bienfaits (20) à nous apporter
et peut nous permettre d’oublier, le temps d’un livre, l’anxiété ambiante.
Selon les principes de la bibliothérapie, un roman peut même « soigner les problèmes de la vie »,
comme l’expliquent les bibliothérapeutes Ella Berthoud et Susan Elderkin, co-auteures de Remèdes
littéraires.
« L’un des principaux effets secondaires de la lecture est qu’elle peut révolutionner notre vision du
monde », explique Susan Elderkin, interrogée par nos confrères américains du HuffPost. « Nous avons
commencé à réaliser que beaucoup de gens en avaient fait l’expérience à un moment ou à un autre de
leur vie, lorsque (21) la lecture d’un roman les avait aidés à porter un regard neuf sur les choses. »
Les recherches scientifiques démontrent les nombreux bienfaits de la lecture: elle permet de
réduire (22) le stress, d’améliorer la qualité du sommeil, de soulager les symptômes de la dépression
ou encore de protéger le cerveau (23) de la maladie d’Alzheimer. Une étude de 2013 a même montré
que le fait de lire des romans pouvait aider à développer notre empathie, en nous « transportant
émotionnellement » dans d’autres lieux et en nous rapprochant (24) de nouveaux personnages.
Trouver des réponses
Ce n’est pas pour rien qu’autant de Français se sont plongés dans des romans relatant des pandémies
pendant le confinement. « Avec ce livre, les gens cherchent à comprendre pourquoi et comment une
telle catastrophe a pu se produire. J’imagine que ces scénarios catastrophes les aident à apprivoiser ce
réel effrayant », raconte auprès du Figaro l’administratrice d’un groupe de lecture en ligne, lectrice
comme tant d’autres de Pandemia, de Franck Thilliez.
Au-delà de la bibliothérapie, la lecture est également un excellent moyen de se relaxer (25). Selon une
étude réalisée en 2009 par l’université de Sussex (Angleterre), elle est le moyen le plus efficace pour
lutter contre le stress, meilleure encore que l’écoute de musique ou une petite marche.
(huffingtonpost.fr, 16/08/2020, adapté, 416 mots)