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Attention Et Sommeil
Attention Et Sommeil
Thèse présentée
à la Faculté des études supérieures de l'Université Laval
dans le cadre du programme de doctorat en psychologie - recherche et intervention
(orientation clinique) pour l'obtention du grade de Philosophia; Doctor (Ph.D.)
ECOLE DE PSYCHOLOGIE
FACULTÉ DES SCIENCES SOCIALES
UNIVERSITÉ LAVAL
QUÉBEC
201
Bien entendu, une thèse ne peut se réaliser sans l'appui et le soutien constant d'un
directeur de recherche. Je tiens ainsi à remercier Dr Charles M. Morin pour avoir été
IV
Je tiens aussi à remercier mes parents, Lorraine et Pierre, pour leur soutien constant à
travers les années et pour avoir toujours cm en moi, même dans les moments plus
difficiles. Ils ont su être, chacun à leur façon, des modèles d'audace et de
persévérance. Merci également à ma belle-famille : Claude, Martin, Jennifer et Jean-
François pour leur soutien dans les aspects plus pratiques de la vie quotidienne.
Finalement, un énorme merci à celle qui m'a soutenu, et enduré, au jour le jour, dans
mes succès comme dans mes déceptions, dans mes moments de joie comme dans mes
sautes d'humeur, l'amour de ma vie, Geneviève.
A la mémoire de mon frère, Jean-
Michel (1982-1993)
Table des matières
Résumé i
Abstract ii
Avant-Propos iii
Table des matières vi
Liste des tableaux vii
Introduction 1
Chapitre 1. Les caractéristiques du sommeil des enfants avec un trouble déficitaire de
l'attention/hyperactivité : perceptions parentales et mesures actigraphiques 34
Chapitre 2. Difficultés de sommeil et fonctionnement diurne chez les enfants avec un
trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité 73
Conclusion 108
Bibliographie 124
Liste des tableaux
Tableau 1 (Chapitre 1). Demographic and descriptive characteristics of the sample 68
Tableau 2 (Chapitre 1). Group comparisons on parental reports and actigraphic
measures of sleep 70
Tableau 3 (Chapitre 1). Comparisons of medicated children with ADHD,
unmedicated children with ADHD, and normal control children on sleep variables 71
Tableau 4 (Chapitre 1). Comparisons of children with ADHD with and without
clinically significant psychiatric comorbid symptoms, and normal control children on
sleep variables 72
Tableau 1 (Chapitre 2). Demographic and descriptive characteristics of the sample 101
Tableau 2 (Chapitre 2). Pearson correlations between sleep and behavioral and
cognitive measures 102
Tableau 3 (Chapitre 2). Comparisons between subjectively defined poor and good
sleepers on daytime functioning measures 104
Tableau 4 (Chapitre 2). Comparisons between objectively defined poor and good
sleepers on daytime functioning measures 106
Introduction
Le trouble de déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) compte parmi les
troubles les plus fréquents en psychopathologie pédiatrique avec une prévalence
estimée entre 3 % à 7 % chez les enfants d'âge scolaire (American Psychiatrie
Association [APA], 2000; Polanczyk, de Lima, Horta, Biederman, & Rohde, 2007).
L'inattention (p. ex., facilement distrait, difficulté à porter attention, oublis
fréquents), l'hyperactivité (p. ex., agitation motrice, difficulté à se tenir tranquille,
débit verbal élevé) et l'impulsivité (p. ex., difficulté à attendre son tour) forment les
trois groupes de symptômes caractérisant le TDAH. Ces symptômes doivent
s'exprimer dans au moins deux milieux de vie (p. ex., à la maison et à l'école) de
façon fréquente et sévère par rapport au niveau de développement de l'enfant,
apparaître avant l'âge de 7 ans et entraîner une gêne fonctionnelle dans la vie
quotidienne (APA, 2000). Trois sous-types ont été définis en fonction des symptômes
dominants: type inattention prédominante, type hyperactivité-impulsivité
prédominante et type mixte (APA, 2000). Le TDAH a un impact négatif sur plusieurs
sphères de vie de l'enfant telles que la performance scolaire (Barbaresi, Katusic,
Colligan, Weaver, & Jacobsen, 2007; Frazier, Youngstrom, Glutting, & Watkins,
2007), les relations sociales (Nijmeijer et al., 2008) et la qualité de vie (Danckaerts et
al., 2010; Sawyer et al., 2002). D'abord incluses comme un critère définissant le
TDAH dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (3 e édition;
APA, 1980), mais retirées dans les versions subséquentes, les difficultés de sommeil
demeurent néanmoins un sujet préoccupant tant pour les parents que pour les
cliniciens, en raison de leur nature envahissante, imprévisible et souvent mystérieuse.
Une association entre le TDAH et les difficultés de sommeil repose sur deux
ensembles de faits. Premièrement, la quantité et la qualité du sommeil sont associées
à plusieurs indices de fonctionnement diurne chez les enfants (Fallone, Owens, &
Deane, 2002). Un sommeil perturbé est ainsi associé à différents problèmes émotifs,
comportementaux et cognitifs, des problèmes souvent similaires aux symptômes
caractéristiques du TDAH. Deuxièmement, les parents rapportent généralement que
leur enfant avec un TDAH présente d'importantes difficultés de sommeil (pour une
recension: Brown & McMullen, 2001; Owens, 2005). Cependant, il semble que les
difficultés rapportées par les parents d'enfants avec un TDAH ne soient pas toujours
corroborées par l'utilisation de méthodes d'évaluation plus objectives (pour une
recension: Cohen-Zion & Ancoli-Israel, 2004; Corkum, Tannock, & Moldofsky,
1998). Au plan théorique, certains auteurs suggèrent l'existence d'un chevauchement
entre les systèmes responsables de la régulation des cycles veille-sommeil et ceux
responsables de la régulation de l'attention, du comportement et de l'humeur (Brown
& McMullen, 2001; Dahl, 1996). Ainsi, une perturbation dans un système entraîne
une perturbation dans un autre système, ce qui peut se traduire par des symptômes de
TDAH chez les jeunes qui ont des difficultés de sommeil et des difficultés de
sommeil chez les jeunes avec un TDAH. La présente thèse vise à évaluer les
difficultés de sommeil chez les enfants avec un TDAH et leur relation avec le
fonctionnement diurne, dans le but d'améliorer notre compréhension des relations
complexes existant entre les systèmes liés à la régulation de l'attention, de l'humeur,
du comportement et du cycle veille-sommeil.
Des difficultés de sommeil chez les enfants, rapportées par l'enfant et par les
parents, sont associées à davantage de problèmes psychiatriques et somatiques
(Paavonen et al., 2000; Paavonen, Solantaus, Almqvist, & Aronen, 2003). Il apparaît
aussi que les jeunes rapportant des difficultés de sommeil sont au moins deux fois
plus à risque de présenter des symptômes extériorisés, intériorisés, d'hyperactivité et
de refus scolaire (Paavonen et al., 2002). Une durée totale de sommeil plus courte
mesurée avec l'actigraphie est associée à la présence de problèmes comportementaux
perçus par l'enseignant (Aronen, Paavonen, Fjallberg, Soininen, & Torronen, 2000).
De la même manière, une mauvaise qualité de sommeil mesurée par l'actigraphie est
reliée à divers problèmes comportementaux (Sadeh, Gruber, & Raviv, 2002). Une
plus forte proportion d'enfants recevant un traitement psychiatrique (non-spécifié) est
présente parmi ceux rapportés par leurs parents comme ayant des difficultés à
s'endormir et de l'énurésie nocturne, comparativement aux enfants ne présentant pas
de difficultés de sommeil (Blader et al., 1997). Certaines études suggèrent une
association entre des symptômes d'hyperactivité et la résistance au moment du
coucher (Carvalho Bos et al., 2009) et une durée de sommeil inférieure à 7,7 heures
mesurée par l'actigraphie (Paavonen et al., 2009). Gau (2006) montre l'existence
d'associations entre divers problèmes de sommeil (dyssomnie, parasomnie,
symptômes de trouble du sommeil lié à la respiration) et des symptômes
d'hyperactivité rapportés par les parents et l'enseignant.
Les études chez les adultes démontrent de façon constante que la privation
de sommeil, partielle ou totale, entraîne des effets négatifs aux plans moteur,
émotionnel et cognitif (Pilcher & Huffcutt, 1996). De façon surprenante, cette méta-
analyse suggère que la privation partielle de sommeil aurait des effets plus marqués
que la privation totale. Par contre, il existe beaucoup moins d'études expérimentales
sur la privation de sommeil chez les enfants.
L'effet le plus constant à travers les études de privation de sommeil chez les
enfants et les adolescents, partielle (temps au lit réduit à quatre ou cinq heures) et
totale, est la somnolence, évaluée subjectivement (Sadeh, Gruber, & Raviv, 2003) ou
objectivement1 (Carskadon, Harvey, & Dement, 1981a, 1981b; Fallone, Acebo,
Amedt, Seifer, & Carskadon, 2001; Randazzo, Muehlbach, Schweitzer, & Walsh,
1998). La performance cognitive lors de l'exécution de tâches simples (additions,
rappel d'une liste de mots courts) semble être affectée le jour suivant une privation
totale de sommeil (Carskadon et al., 1981b), ce qui n'est toutefois pas le cas après
une privation partielle (Carskadon et al., 1981a). De même, une privation partielle
n'entraîne pas d'effet significatif sur la performance lors de tâches d'inhibition d'une
réponse et d'attention soutenue (Fallone et al., 2001), ni lors de tâches de mémoire
verbale et d'apprentissage (Randazzo et al., 1998), ni sur les symptômes observés
d'hyperactivité dans une simulation de situation scolaire (Fallone et al., 2001).
Cependant, une privation partielle de sommeil entraîne une performance inférieure
lors de tâches de créativité verbale et de flexibilité cognitive (Randazzo et al., 1998).
De plus, une manipulation minime du sommeil (plus ou moins une heure
comparativement à l'horaire habituel) pendant trois jours a un impact significatif sur
la performance à un test de rappel de chiffres, d'attention soutenue et de temps de
réaction simple (Sadeh et al., 2003).
1
La somnolence est mesurée de façon objective à l'aide du Test Itératif de Latence d'Endormissement
(TILE). Le TILE consiste, la journée suivant une nuit d'enregistrement polysomnographique, en quatre
ou cinq sessions de 20 minutes espacées de deux heures où le participant se couche dans la chambre,
en conservant ses électrodes, où il lui est demandé de ne pas résister au sommeil. Plus il s'endort vite
ou souvent, plus il est considéré comme somnolent.
10
Les différentes études recensées jusqu'ici montrent qu'il existe une relation
importante entre le sommeil et le fonctionnement diurne chez les enfants. Il semble
donc que plusieurs symptômes caractéristiques du TDAH peuvent également être le
résultat d'une fragmentation du sommeil. Plusieurs études portent ainsi sur la
description du sommeil des enfants avec un TDAH.
Mesures subjectives
données recueillies auprès de 46 dyades formées des parents et de leur enfant atteint
du TDAH et non-médicamenté. Les parents rapportent plus de problèmes reliés au
sommeil qu'un échantillon apparié de parents d'enfants sans diagnostic psychiatrique.
Les problèmes mentionnés le plus fréquemment concernent la résistance au moment
du coucher, un plus long délai d'endormissement, l'anxiété reliée au sommeil, les
éveils nocturnes, les parasomnies et la somnolence diurne. Les parents rapportent
aussi que les enfants atteints du TDAH dorment moins longtemps que l'échantillon
témoin. Les enfants atteints du TDAH rapportent quant à eux des difficultés reliées au
moment du coucher, mais ne mentionnent pas un plus long délai d'endormissement,
ni plus d'éveils nocturnes, contrairement à la perception des parents.
Ces résultats sont aussi supportés par Mick, Biederman, Jetton et Faraone
(2000) qui montrent que lorsque la présence de comorbidité et l'usage de
psychostimulant sont neutralisés statistiquement, les différences quant aux difficultés
de sommeil entre un groupe d'adolescents avec un TDAH et un groupe de
comparaison ne sont plus significatives. Marcotte et ses collaborateurs (1998)
suggèrent également que la présence de difficultés de sommeil ne diffère pas entre un
groupe d'enfants avec un TDAH, un groupe avec un trouble d'apprentissage et un
groupe avec un TDAH et un trouble d'apprentissage, ceux-ci étant tous
significativement différents des enfants d'un groupe de comparaison sain. Il semble
ainsi que les difficultés de sommeil rapportées par les parents d'enfants avec un
TDAH ne soient pas spécifiques à ce trouble, mais soient plutôt caractéristiques des
populations cliniques, qu'elles aient un diagnostic psychiatrique autre que le TDAH
(Corkum et al., 1999; M. A. Stein, 1999) ou un trouble d'apprentissage (Marcotte et
al., 1998). Ces données amènent Corkum, Tannock, Moldofsky, Hogg-Johnson et
Humphries (2001) à proposer que les difficultés de sommeil liées au TDAH soient
extrinsèques à ce trouble, c'est-à-dire qu'elles soient une condition davantage reliée à
la comorbidité et à l'usage de psychostimulants qu'au TDAH en tant que tel.
17
TDAH en tant que tel est relié à des difficultés de sommeil et que la présence de
comorbidité de nature anxieuse et dépressive viendrait plutôt en augmenter la
sévérité.
sommeil que les enfants sans autre diagnostic médical ou psychiatrique (Corkum et
al., 1999; Kaplan et al., 1987; LeBourgeois et al., 2004; Owens, Maxim, et al., 2000;
D. Stein et al., 2002; M. A. Stein, 1999) et les membres de leur fratrie (Ring et al.,
1998). Les résultats de la comparaison avec les enfants présentant un autre diagnostic
psychiatrique sont plus ambivalents : certaines études suggèrent que les difficultés de
sommeil ne sont pas spécifiques au TDAH (Corkum et al., 1999; M. A. Stein, 1999),
d'autres suggèrent le contraire (Day & Abmayr, 1998; Hvolby et al., 2009). De
même, l'influence de l'usage de psychostimulants est controversée (Corkum et al.,
1999; LeBourgeois et al., 2004; O'Brien, Ivanenko, et al., 2003a; M. A. Stein, 1999).
Une piste intéressante demeure celle de la présence de troubles spécifiques du
sommeil comme le trouble du sommeil lié à la respiration (Chervin, Archbold,
Dillon, Panahi, et al., 2002; Chervin et al., 1997; Chervin et al, 2005; LeBourgeois et
al., 2004). Par exemple, Owens, Maxim et leurs collaborateurs (2000) ont exclu de
leur étude 19 % des participants potentiels avec un TDAH en raison de la présence de
symptômes d'un trouble du sommeil lié à la respiration. Il est aussi important de
noter que ce ne sont pas tous les enfants avec un TDAH qui présentent des difficultés
de sommeil, la proportion variant entre 25 % (Kaplan et al., 1987), 44.8 % (Sung et
al., 2008), 50 % (Day & Abmayr, 1998) et 62 % (Ring et al., 1998). Une piste de
recherche intéressante et qui n'a pas encore été abordée consiste en l'exploration de
l'impact des difficultés de sommeil sur le fonctionnement des jeunes avec un TDAH.
Aussi, afin d'obtenir un portrait plus juste et de résoudre certaines des contradictions,
il semble approprié de se tourner vers des mesures objectives du sommeil, telles la
polysomnographie et l'actigraphie.
paradoxal et plus de mouvements. Ramos Platon, Vela Bueno, Espinar Sierra et Kales
(1990) montrent qu'un groupe d'enfants atteints du TDAH non-médicamentés
présente une latence d'endormissement plus courte, plus d'éveils nocturnes et une
plus grande proportion de sommeil profond (stades 3 et 4) qu'un groupe d'enfants
sans diagnostic psychiatrique. De plus, il apparaît que les enfants correspondant au
sous-type avec hyperactivité présentent un sommeil plus fragmenté et une moins
grande efficacité du sommeil que les enfants avec le sous-type sans hyperactivité ou
non-spécifié. Kirov et al. (2004) comparent aussi un groupe d'enfants avec un TDAH
non-médicamentés et un groupe d'enfants sans diagnostic psychiatrique. Les enfants
avec un TDAH présentent plus de sommeil paradoxal, plus de cycles de sommeil et
plus de mouvements que le groupe témoin. Cependant, les enfants avec un TDAH ont
passé plus de temps au lit, ce qui peut expliquer la plus grande quantité de sommeil
paradoxal et de cycles de sommeil, malgré que le temps total de sommeil ne soit pas
significativement différent.
L'interprétation des résultats des études précédemment citées est très limitée
étant donné la faible taille des échantillons, qui varie entre 11 (Busby et al., 1981), 13
(Ramos Platon et al., 1990), et 17 (Kirov et al., 2004) pour les groupes d'enfants
atteints de TDAH. Des échantillons de plus grande taille apparaissent nécessaires
pour l'obtention d'un portrait plus juste du sommeil en lien avec le TDAH. Konofal,
Lecendreux, Bouvard et Mouren-Simeoni (2001) comparent ainsi 30 enfants avec un
TDAH non-médicamentés avec 19 enfants présentant un trouble de la lecture, non
seulement sur les variables polysomnographiques traditionnelles, mais aussi à l'aide
d'une analyse vidéo. L'analyse des paramètres polysomnographiques ne fait pas
ressortir de différence entre le groupe d'enfants avec un TDAH et le groupe témoin.
L'analyse vidéo révèle cependant que les enfants avec un TDAH présentent plus de
mouvements nocturnes des membres inférieurs et supérieurs et plus de mouvements
complexes associés à des éveils (se gratter les yeux, s'asseoir), tandis que les enfants
du groupe témoin présentent plus d'épisodes sans mouvement. Konofal et al.
montrent aussi qu'il existe une corrélation entre le résultat aux sous-échelles du
questionnaire de Conners et la durée des mouvements nocturnes, une plus grande
sévérité des symptômes étant associée à une plus longue durée de mouvements
21
nocturnes. Dans une étude où sont comparés un groupe de 55 enfants avec un TDAH
et un groupe témoin de 20 enfants, Silvestri et ses collaborateurs (2009) suggèrent
que le TDAH est associé à une diminution de la proportion de sommeil paradoxal,
une hausse de la proportion de sommeil de stades 2, 3 et 4, une efficacité du sommeil
moindre, davantage d'éveils, une réduction du temps total de sommeil et une plus
grande latence d'apparition du sommeil paradoxal. O'Brien, Ivanenko et al. (2003b)
retrouvent aussi une diminution de la proportion de sommeil paradoxal dans un
groupe de 47 enfants avec un TDAH, mais identifient une latence d'apparition du
sommeil paradoxal plus courte contrairement à Silvestri et ses collaborateurs. Gruber
et ses collaborateurs (2009), dans une étude utilisant la polysomnographie
ambulatoire à la maison des participants, suggèrent que les enfants avec un TDAH (n
= 15) présentent une diminution du temps total de sommeil, du temps passé en
sommeil paradoxal et de la proportion de sommeil paradoxal comparativement au
groupe témoin (n = 23). Ces dernières études suggèrent ainsi que les enfants avec un
TDAH présentent une altération de l'architecture du sommeil, principalement en ce
qui a trait à l'organisation du sommeil paradoxal, quoique les résultats demeurent
contradictoires quant à la nature exacte de cette altération.
psychiatrique. Les résultats indiquent que les enfants avec un TDAH ne diffèrent pas
du groupe témoin sur la plupart des variables mesurées, mais présentent un index
d'apnée/hypopnée plus élevé et une plus grande désaturation artérielle en oxygène,
deux caractéristiques des troubles du sommeil liés à la respiration. Une analyse plus
détaillée révèle que, parmi les enfants avec un TDAH, 57 % présentent un syndrome
des apnées du sommeil et 10 % présentent un index anormal de mouvements
périodiques des jambes, alors que seulement 33 % ne présentent aucun trouble du
sommeil. La prévalence de ces troubles du sommeil ne diffère pas selon le sous-type
de TDAH. Aussi, il apparaît que les enfants ayant un TDAH et un syndrome des
apnées du sommeil présentent davantage de symptômes d'hyperactivité et un temps
de réaction plus élevé à un test d'attention soutenue que ceux sans syndrome des
apnées du sommeil. Golan, Shahar, Ravid et Pillar (2004) évaluent 34 enfants atteints
du TDAH et non-médicamentés comparativement à 32 enfants sans diagnostic
psychiatrique. L'analyse des paramètres nocturnes révèle que les enfants avec un
TDAH présentent une plus grande proportion de sommeil paradoxal, ainsi que des
index d'éveils et de difficultés respiratoires plus élevés, que les enfants du groupe
témoin. Il en ressort aussi que 17 des 34 enfants avec un TDAH ont un trouble du
sommeil lié à la respiration et 5 ont un syndrome de mouvements périodiques des
jambes contre 7 et 0 respectivement chez le groupe témoin. D'autres auteurs
rapportent un taux de prévalence de trouble du sommeil lié au mouvement des jambes
de 7 % chez les enfants avec un TDAH (Kirk & Bohn, 2004). Il a été postulé que le
mécanisme commun par lequel ces troubles du sommeil sont associés au TDAH est
lié à l'altération de la quantité et de la continuité du sommeil causée par ces
conditions (Walters, Silvestri, Zucconi, Chandrashekariah, & Konofal, 2008), ce qui
entraînerait ensuite chez les enfants des symptômes d'hyperactivité et d'inattention.
D'autres mécanismes postulés ont plutôt trait à l'impact de l'hypoxie chronique dans
les troubles du sommeil liés à la respiration (Beebe, 2006) ou à un déficit
dopaminergique commun entre le TDAH et le syndrome des jambes sans repos
(Walters et al., 2000).
Le fait que les psychostimulants produisent des effets bénéfiques sur les
symptômes du TDAH a mené à l'hypothèse selon laquelle ce trouble pourrait relever
d'une somnolence anormale ou excessive. Lecendreux, Konofal, Bouvard, Falissard
et Mouren-Simeoni (2000) testent cette hypothèse en comparant 30 enfants avec un
TDAH et non-médicamentés avec 22 enfants avec un trouble de la lecture sur les
paramètres polysomnographiques et sur le Test Itératif de Latence d'Endormissement
(TILE). Les deux groupes ne diffèrent sur aucune variable nocturne, mais les enfants
avec un TDAH présentent une latence d'endormissement au TILE plus courte que le
groupe témoin. De plus, 80 % des enfants avec un TDAH se sont endormis au moins
une fois au TILE contre seulement 38 % chez le groupe témoin. Les résultats au TILE
diffèrent également selon le sous-type de TDAH. Ceux présentant un sous-type à
prédominance inattentive se sont endormis plus fréquemment, tandis que les enfants
avec un sous-type à prédominance hyperactive ont présenté des latences
d'endormissement plus courtes. Golan et al. (2004), en plus des données citées
précédemment, présentent des données recueillies avec un TILE. Leurs résultats
24
montrent que les enfants avec un TDAH, avec ou sans trouble du sommeil
concomitant, présentent une latence d'endormissement plus courte que le groupe
témoin. Aussi, 96 % des enfants avec un TDAH se sont endormis au moins une fois
contre 65 % des enfants du groupe témoin. Cette hypothèse de somnolence excessive,
ou d'hypovigilance, trouve également appui dans les résultats de Miano et al. (2006)
qui identifient certains marqueurs d'hypovigilance à partir de l'analyse de la
microarchitecture du sommeil d'enfants avec un TDAH.
une influence sur le sommeil (p. ex., la présence de troubles comorbides). Enfin,
comme la polysomnographie implique de dormir en laboratoire dans des conditions
différentes de la maison, il est pertinent d'obtenir des résultats à l'aide de méthodes à
valeur plus écologique comme peut le permettre l'actigraphie.
d'endormissement, telle que mesurée par l'actigraphie, plus élevée que 64 enfants
avec un autre diagnostic psychiatrique et 97 enfants témoins. Aussi, Owens et al.
(2009) rapportent un temps total de sommeil inférieur et un temps total d'éveil plus
élevé dans un groupe de 80 enfants avec un TDAH comparativement à un groupe de
45 enfants témoins. Les résultats de ces études apparaissent peu conciliables et la
raison pour laquelle ils divergent demeure difficile à expliquer.
Gruber, Sadeh et Raviv (2000) émettent l'hypothèse que les enfants avec un
TDAH présentent un sommeil plus instable, des nuits avec un sommeil de qualité
alternant avec des nuits de sommeil perturbé. Le fait d'agréger en une moyenne
plusieurs jours d'enregistrement actigraphique contribuerait ainsi à l'absence de
différences significatives, les différences se situant plutôt au plan de la variabilité
intra-individuelle. Ils ont donc comparé 38 enfants avec un TDAH et 64 enfants sans
diagnostic à l'aide de mesures subjectives et actigraphiques. L'analyse des
questionnaires complétés par les parents et des moyennes des paramètres
actigraphiques n'a révélé aucune différence significative. Cependant, en accord avec
leur hypothèse de départ, l'analyse de la variabilité intra-individuelle (définie par
l'écart-type des mesures actigraphiques pendant cinq nuits) a révélé des différences
quant à la latence d'endormissement et au temps total de sommeil, les enfants avec un
TDAH présentant une variabilité intra-individuelle plus élevée que le groupe témoin.
Gruber et al. suggèrent donc que l'incompatibilité entre les plaintes formulées par les
parents et les mesures objectives serait due au fait que les parents auraient tendance à
ne rapporter que les mauvaises nuits. Dans une étude subséquente, Gruber et Sadeh
(2004) reproduisent ces résultats chez 24 enfants avec un TDAH non-médicamentés
et ne présentant pas de symptômes de trouble du sommeil lié à la respiration
comparativement à 25 enfants sans diagnostic psychiatrique. Ainsi, alors que les
enfants avec un TDAH ne diffèrent pas des enfants du groupe témoin sur les
moyennes des paramètres du sommeil mesurés par l'actigraphie, ils présentent une
plus grande variabilité intra-individuelle dans l'heure du coucher, le temps passé au
lit et le temps total de sommeil. Ces résultats concernant la variabilité intra-
individuelle sont reproduits dans l'étude de Hvolby et al. (2008), mais ne le sont
toutefois pas dans celle d'Owens et al. (2009).
28
Enjeux et questionnements
parents auraient ainsi tendance à rapporter davantage les mauvaises nuits. La présente
thèse vérifiera donc l'hypothèse que la variabilité du sommeil est une caractéristique
spécifique des enfants avec un TDAH.
Objectifs et hypothèses
Objectifs généraux
études ont montré que les difficultés de sommeil sont liées à différents problèmes
émotionnels et comportementaux (p.ex., Aronen et al., 2000; Chervin et al., 1997;
Gregory & O'Connor, 2002) et que la manipulation expérimentale de la durée du
sommeil a un impact sur les fonctions cognitives (Fallone et al., 2001; Sadeh et al.,
2003). Cependant, il existe peu d'études ayant évalué si la présence de difficultés de
sommeil chez les enfants avec un TDAH peut être associée à une exacerbation des
symptômes présentés. Il semble en effet que plusieurs conséquences des difficultés de
sommeil soient semblables aux symptômes associés au TDAH, ce qui porte à
suggérer que les difficultés de sommeil des enfants avec un TDAH puissent être liées
à une exacerbation de leurs symptômes.
Les trois premiers objectifs spécifiques, qui peuvent être regroupés sous
l'objectif général d'évaluer et de décrire la présence de difficultés de sommeil chez
les enfants avec un TDAH, feront l'objet du premier chapitre de la thèse : « Les
caractéristiques du sommeil des enfants avec un trouble déficitaire de
l'attention/hyperactivité : perceptions parentales et mesures actigraphiques ». Le
dernier objectif spécifique, qui se situe dans le cadre de l'objectif général d'évaluer
les relations entre le sommeil et le fonctionnement diurne parmi le groupe d'enfants
avec un TDAH, fera l'objet du deuxième chapitre de la thèse : « Difficultés de
sommeil et fonctionnement diurne chez les enfants avec un trouble déficitaire de
l'attention/hyperactivité ».
Chapitre 1. Les caractéristiques du sommeil des
enfants avec un trouble déficitaire de
l'attention/hyperactivité : perceptions parentales et
mesures actigraphiques.
35
Résumé
Les objectifs de la présente étude sont de vérifier la présence de difficultés de
sommeil parmi un échantillon de 41 enfants avec un trouble de déficit de
l'attention/hyperactivité (TDAH), comparativement à un groupe témoin apparié en
termes d'âge et de sexe, et d'examiner les effets modérateurs du traitement par
psychostimulants et de la présence de symptômes de comorbidité psychiatrique. Les
parents ont complété des questionnaires sur le sommeil et le fonctionnement
psychologique des enfants, alors que ces derniers ont porté un actigraphe pendant
sept nuits. Les résultats suggèrent que les enfants avec un TDAH ont davantage de
difficultés de sommeil telles que représentées par leur résultat aux questionnaires
parentaux. L'actigraphie a aussi identifié une plus grande latence d'endormissement,
un temps total de sommeil inférieur et une efficacité du sommeil moindre, ainsi
qu'une plus grande variabilité intra-individuelle, chez les enfants avec un TDAH. Les
sous-groupes d'enfants avec un TDAH médicamentés et non-médicamentés diffèrent
du groupe témoin quant aux variables de sommeil, mais ne diffèrent pas entre eux.
Toutefois, seul le sous-groupe d'enfants avec un TDAH et des symptômes
significatifs de comorbidité psychiatrique diffère du groupe témoin quant aux
paramètres de sommeil mesurés par l'actigraphie. En conclusion, cette étude suggère
que les enfants avec un TDAH présentent davantage de difficultés de sommeil, tant
selon leurs parents que selon l'actigraphie. Ces difficultés de sommeil semblent
modérées par la présence de symptômes de comorbidité psychiatrique, mais non par
le traitement par psychostimulants.
36
Vincent Moreau, B.A., Nancie Rouleau, Ph.D., and Charles M. Morin, Ph.D.
Abstract
study was to describe the sleep characteristics of children with ADHD and to
comorbidity. Participants were 41 children with ADHD (17 females, mean age = 9.74
± 1.69 years) individually matched with 41 healthy control children for age (+/- 6
months) and gender. Parents of children from both groups completed sleep and
behavioral questionnaires and children wore a wrist-actigraph for seven nights. Three
measures of sleep to compare (a) children with ADHD and controls; (b) unmedicated
children with ADHD, medicated children with ADHD, and controls; and (c) children
with ADHD with and without significant symptoms of psychiatric comorbidity, and
controls. Children with ADHD significantly differed from the control group on
parental and actigraphic measures of sleep, with parental reports indicative of more
lower sleep efficiency, and lower total sleep time. Both the unmedicated and
medicated subgroups differed from the control group, but did not differ from each
other. On the other hand, only the subgroup with symptoms of psychiatric
conclusion, children with ADHD had more severe sleep disturbances as reported by
comorbidity, but not psychostimulant treatment, was associated with more severe
of anxiety symptoms (Alfano, Zakem, Costa, Taylor, & Weems, 2009) in children
have been linked to an increase of sleep disturbances. Also, parents of children with
Oppositional Defiant Disorder may have difficulties in setting consistent bedtimes
and bedtime routines. It is then possible that sleep disturbances are merely a
reflection of a comorbid psychiatric condition.
without a comorbid disorder had more sleep disturbances than the control groups.
These latter findings do not support the hypothesis that sleep disturbances of children
with ADHD are more related to extrinsic factors than to ADHD itself. It then appears
that the two factors identified by Corkum and colleagues (2001) as being confounders
in the relationship between ADHD and sleep are not consistently associated with a
worsening of sleep disturbances. Whether sleep disturbances in children with ADHD
are confounded by extrinsic factors or are intrinsic to the disorder remains unclear.
It has also been proposed that the discrepancy between subjective and
objective measures might lie in the higher intraindividual variability of sleep
parameters in children with ADHD. Indeed, some studies found that unmedicated
children with ADHD presented greater intraindividual variability on actigraphic sleep
parameters as suggested by higher standard deviations across a five-day period,
whereas the averaged parameters did not differ (Gruber & Sadeh, 2004; Gruber,
Sadeh, & Raviv, 2000). According to these authors, problematic nights would be
more salient to parents in reporting sleep disturbances. Because these problematic
nights co-occur with better nights, sleep disturbance are not captured by objective
measures that either assess sleep on a single night or aggregate multiple nights' sleep
data in mean sleep parameters. However, this finding has been challenged recently
(Owens et al., 2009). In addition, this potential characteristic of sleep in children with
ADHD has not been investigated in medicated children, nor, except for the study by
Hvolby and colleagues (2009), in children with psychiatric comorbidity.
objectives of the present study were to describe the sleep characteristics (according to
parental reports and to both average and intraindividual variability of actigraphic
sleep measures over one week) of clinically-refened children with ADHD compared
with an age- and sex-matched sample of healthy children, and to examine whether
sleep disturbances in children with ADHD are moderated by the use of
psychostimulant and comorbidity.
Methods
Participants
A control sample, individually matched with the ADHD group on age (+/- 6
months) and gender, was recruited from elementary schools in the Quebec City area.
Exclusion criteria were the presence of serious medical illness or psychiatric disorder
and history of behavioral problems. Their parents were interviewed with the K-SADS
and completed the Conners' Parent Rating Scales-Revised (Conners, 1997) to rule out
the presence of ADHD or other psychiatric disorder.
Measures
An event marker button was used to indicate bedtime and rising time in most
cases. When the event marker was not used, bedtime and wake-up time were based
on the sleep diary recordings. Sleep onset time was set as the first epoch of the first
section of 20 consecutive epochs (ten minutes) scored as sleep. Sleep offset time was
similarly set as the last epoch of the last section of 20 consecutive epochs (ten
minutes) scored as sleep. Sleep variables derived from actigraphy were total sleep
time (TST; number of minutes scored as sleep between sleep onset time and sleep
offset time), sleep onset latency (SOL; number of minutes between bedtime and sleep
onset time), wake after sleep onset (WASO; number of minutes scored as wake
between sleep onset time and sleep offset time), sleep efficiency (SE; percentage of
time asleep to time spent in bed), and mean activity counts per minute (ACT). For
each variable, mean and standard deviations for the seven recorded nights were
calculated for each child and then averaged for each group. At least five nights of
actigraphic recording are usually required to obtain a reliable measurement of sleep
46
patterns (Acebo et al., 1999). Participants with less than five recorded nights were
thus excluded from actigraphic analyses (n= 1).
subscales are the same. Parents indicate on a three-point scale the frequency of each
sleep behavior: "usually" if the behavior occurs five to seven times a week,
"sometimes" if the behavior occurs two to four times a week, and "rarely" if the
behavior occurs zero to one time a week. They are asked to base their answers on the
most recent typical week of their child. Total score ranges from 31 to 97 with higher
scores reflecting more sleep disturbances (31 items are scored from 1 to 3 and 2 items
are scored from 0 to 2). This instrument shows good validity and reliability (Owens,
Spirito, et al., 2000). The original questionnaire has been translated in French by two
bilingual sleep experts. It has then been back-translated to English by another
bilingual individual to check for any deficiency of the translated scale. Cronbach's
alpha coefficient for the scale was .76 in the present study, which is close to that
obtained in the original CSHQ study (.68 for the community sample and .78 for the
clinical sample).
Procedure
Statistical analysis
Children with ADHD and controls were first compared using MANOVAs on
three sets of dependent variables: (a) subjective measures of sleep (CSHQ and ISI-C
total scores and CSHQ subscale scores), (b) averaged means of actigraphic measures
over the recorded nights and (c) averaged standard deviations of actigraphic measures
over the recorded nights. If a significant difference was found following a
MANOVA, univariate analyses were conducted to assess more precisely which
measures contributed to the differences between the groups.
Results
The ADHD group was composed of 24 boys and 17 girls with a mean age of
9.74 years old (see Table 1). Twenty-one children were diagnosed with the inattentive
only subtype, two with the hyperactive-impulsive only subtype, and 18 with the
combined subtype. Seven children with ADHD were also diagnosed with a learning
disability, five with a communication disorder, five with oppositional defiant
disorder, and three with generalized anxiety disorder. Ten children with ADHD were
medication-naive, 22 were taking a psychostimulant medication, six were taking
atomoxetine, and the remaining three were taking both atomoxetine and a
psychostimulant. Average duration of psychostimulant and atomoxetine use was 28
months (SD = 22.4, median = 24 months, range = 2-81 months) and 13.5 months (SD
= 11.3, median = 12 months, range = 1-29 months), respectively.
on the actigraph, except for the child with ADHD who refused to wear the actigraph
after two nights.
Table 2 presents the means and standard deviations of the ADHD and
control groups on the three sets of dependent variables. The first M AN OVA
comparing the children with ADHD and the control group on the subjective measures
revealed a significant main effect, Wilk's A = .54, F(10, 70) = 6.08, p < .001.
Subsequent ANOVAs showed that the ISI-C and CSHQ total scores and the CSHQ
subscales of Sleep Onset Delay, Sleep Anxiety, Daytime Sleepiness and Parasomnias
were significantly different between the groups. An examination of the means of
these variables suggested that children with ADHD had higher scores on all these
measures, indicating more severe sleep disturbances. The second MANOVA,
comparing the children with ADHD and the control group on the averaged means of
actigraphic variables, revealed a significant main effect, Wilk's A = .73, E(5, 75) =
5.6, p < .001. Subsequent ANOVAs showed that SOL, ACT, SE, and TST were
significantly different between the groups. An examination of the means of these
variables suggested that children with ADHD had higher SOL and ACT and lower
TST and SE than control children, indicating again more severe sleep disturbances.
The third MANOVA comparing the children with ADHD and the control group on
the intraindividual variability of actigraphic variables revealed a significant main
effect, Wilk's A = .8, F(5, 75) = 3.69, p = .005. Subsequent ANOVAs showed that
the intraindividual variability of SOL and ACT were significantly different between
the groups. An examination of the means of these variables suggested that children
with ADHD had higher intraindividual variability of these two sleep parameters.
52
higher values of SOL and ACT compared with the control group, which suggested
that the medication did not exert an additional influence, relatively to the ADHD
diagnosis, on these parameters. Pairwise comparisons on SE did not reveal any
significant difference between the subgroups. The MANCOVA on the averaged
standard deviations of actigraphic variables revealed a significant main effect, Wilk's
A = .72, F(10, 128) = 2.27, p = .017. Subsequent ANCOVAs suggested that SOL and
ACT were significantly different. Pairwise comparisons showed that both subgroups
of children with ADHD had significantly higher intraindividual variability of ACT,
but that only the unmedicated subgroup differed significantly from the control group
on the SOL variability. Therefore, it seems that the medication is associated with a
potential stabilization of the intraindividual variability of SOL.
control group. Both subgroups with ADHD were different from the control group on
the ACT intraindividual variability.
Discussion
al., 2004; Lecendreux, Konofal, Bouvard, Falissard, & Mouren-Simeoni, 2000). The
present results thus mainly replicate past findings of more severe sleep disturbances
reported by parents of children with ADHD.
The present results also partially replicate findings by Gruber and Sadeh
(2004) who found a higher intraindividual variability of sleep onset latency, but also
of total sleep time, in children with ADHD. This finding might explain the
discrepancy between actigraphic recordings and parental reports of sleep disturbances
in past studies of children with ADHD. However, in the present study, no such
discrepancy was identified as children with ADHD differed from the control group on
57
With regard to the potential impact of moderating factors, it was first found
that children with ADHD who were treated with a psychostimulant medication did
not experience more sleep disturbances than the unmedicated children with ADHD,
whether reported by the parents or as measured using actigraphy. However medicated
children were reported to display more behaviors related to anxiety around bedtime,
whereas unmedicated children were reported to display more parasomnias, compared
with the control group. It was also found that the unmedicated children with ADHD
had a higher score than medicated children on a measure of sleep-disordered
breathing. On actigraphic sleep measures, the use of psychostimulant was not
associated with delayed sleep onset latency as some studies have suggested (Corkum
et al., 2008; Sangal et al., 2006; Schwartz et al., 2004). It was also found that children
using psychostimulant were not significantly different from the control group on the
intraindividual variability of sleep onset latency which may suggest a possible
stabilizing effect of psychostimulant on sleep. This effect may be possible by the
decrease of ADHD symptoms and associated disturbing behaviors. Although some
studies found that the use of psychostimulant was associated with more severe sleep
disturbances in children with ADHD (Corkum et al., 1999; Mayes et al., 2009; Mick
et al., 2000), some other studies did not report such a relationship (Faraone et al.,
2009; O'Brien et al., 2003). One explanation is that sleep disturbances previously
reported in association with the use of psychostimulant may only be present in the
acute phase of treatment and lessened with continuing use. In the cunent study, the
average duration of psychostimulant use was roughly two years. Most reports of
psychostimulant-related side effects assessed sleep in the first weeks of treatment,
and no clinical trial, to the best of our knowledge, has studied the long-term effect of
psychostimulant on sleep.
58
The cunent results also suggest that the presence of psychiatric comorbidity
has much more pronounced relationships with sleep. The subgroup of children with
ADHD presenting significant comorbid symptoms of opposition, depression, and
anxiety was significantly different from the control group on almost all variables
initially differentiating the ADHD group from the control group, especially on
actigraphic measures. Although both subgroups with ADHD showed higher sleep
disturbances on parental reports, only the comorbid subgroup differed significantly
from the control group on subscales reflecting longer sleep onset latency, lower sleep
duration, higher daytime sleepiness, and parasomnias. Furthermore, only the
comorbid subgroup differed significantly from the control group on actigraphic
measures of averaged sleep onset latency, sleep efficiency, and total sleep time, as
well as on intraindividual variability of sleep onset latency and sleep efficiency. It
thus suggests that sleep disturbances could be a marker for the presence of a
comorbid condition in these children. This is in agreement with results of Alfano and
colleagues (2007) who showed strong relationships between anxiety disorders and
sleep disturbances. The cunent results are also consistent with reports suggesting that
comorbidity, either oppositional defiant disorder (Corkum et al., 1999) or anxiety
(Mayes et al., 2009; Mick et al., 2000), is moderating the relationship between
parental reports of sleep disturbances and ADHD. Although it remains possible that
sleep disturbances are associated with ADHD per se, there is a convergence of data
suggesting that sleep disturbances may be more related to the comorbid
symptomatology of ADHD. This has potentially important implications for treatment.
For example, treatments that focus on comorbid conditions might help in reducing
sleep disturbances.
Future directions for research should include the investigation of the long-
term effects of psychostimulant on sleep. The finding that long-term use of
medication has no significant impact on children's sleep should be examined further
given the rather small sample size and observational nature of the present study. The
influence of comorbidity should also be the focus of more research given the
inconsistent results found in the literature. Although the present study suggests a
60
In conclusion, this study suggests that children with ADHD experience more
sleep disturbances than their normally developing peers as assessed through both
parental questionnaires and actigraphy. The presence of clinically significant
oppositional and internalizing symptoms was found to be associated with more severe
sleep disturbances whereas psychostimulant medication was not. Given the impact of
sleep disturbances on quality of life (Sung, Hiscock, Scibenas, & Efron, 2008), this
issue should routinely be addressed by clinicians.
61
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68
Table
ADHD Control
(« = 41) (« = 41)
Age in months, mean (SD) 116.86(20.23) 114.83(19.45)
Gender, n (%)
Boys 24 (58.5) 24 (58.5)
Girls 17(41.5) 17(41.5)
ADHD subtype, n (%) N/A
Inattentive 21 (51.2)
Hyperactive/Impulsive 2 (4.9)
Combined 18(43.9)
Medication, n (%)
None 10(24.4) 41 (100)
Long-acting psychostimulant 18(43.9)
Short-acting psychostimulant 4 (9.8)
Atomoxetine 6(14.6)
Atomoxetine and psychostimulant 3 (7.3)
Comorbid diagnosis, n (%)a
None 25(61) 41 (100)
Learning Disability 7(17)
Communication Disorder 5(12.2)
Oppositional Defiant Disorder 5(12.2)
Generalized Anxiety Disorder 3 (7.3)
CPRS subscales (T-score); mean (SD)
Oppositional 62.6(12.47) 51.3(9.57)
Cognitive Problems 73.25(9.19) 47.5(6.41)
Hyperactivity 65.13(12.57) 47.08 (3.69)
Anxious-Shy 60.48(14.41) 49.28 (7.6)
Perfectionism 52.15(10.23) 52.6(10.06)
Social Problems 62.97(15.97) 49.65 (6.05)
Psychosomatic 54.95 (14.33) 49.58 (7.96)
Restless-Impulsive 68.46(10.77) 47.55 (4.88)
Emotional Lability 59.75 (12.39) 48.58(10.08)
ADHD Global Index 67.23 (10.19) 47.75(6.11)
DSM-IV Inattentive 72 (8.72) 46.95 (5.72)
DSM-IV Hyperactive-Impulsive 66.3(13.3) 48.33(5.13)
DSM-IV Total 70.7 (9.6) 47.5 (4.66)
CBCL subscales (T-score); mean (SD)
Internalizing problems 61.12(10.67) 47.5 (7.54)
Externalizing problems 59.93 (9.08) 48.53 (8.64)
Total problems 61.93(7.97) 44.7 (8.05)
Anxious/Depressed 63.39(10.39) 52.57 (3.68)
Withdrawn/Depressed 60.88 (8.99) 51.97(2.58)
Somatic Complaints 55.93 (6.63) 53.07(3.91)
69
Table 2
ADHD Controls F
(« = 41) (« = 41)
Subjective measures
CSHQ Total Score 42.75 (6.27) 37.49(3.7) 21.70***
CSHQ subscales
Bedtime Resistance 6.67(1.25) 6.33 (0.69) 2.36
Sleep Onset Delay 1.68 (.79) 1.17(0.5) 12.41**
Sleep Duration 4.07(1.49) 3.53 (0.93) 3.84
Sleep Anxiety 5.77(1.66) 4.55(1.04) 15.64***
Night Wakings 3.88(1.31) 3.56(0.73) 1.79
Parasomnias 8.8(1.56) 7.91(1.04) 9.08**
Sleep-Disordered Breathing 3.21 (.54) 3.23 (.53) 0.02
Daytime Sleepiness 11.08(3.14) 9.39(2.61) 6.94*
ISI-C Total Score 9.36 (5.66) 3.01 (2.69) 42.11***
Mean actigraphic sleep parameters
Total sleep time (minutes) 466.46 (40.69) 490.61 (33.3) 8.56**
Sleep onset latency (minutes) 32.77(16.13) 20.81 (10.07) 16.11***
Wake after sleep onset (minutes) 66.01 (19.53) 63.27(15.75) 0.49
Sleep efficiency (%) 79.21 (4.99) 82.03(3.71) 8.35**
Mean activity counts per epoch 22.28(10.15) 14.11 (4.94) 21.37***
Standard deviations of actigraphic sleep
parameters
Total sleep time (minutes) 38.16(13.65) 35.75(13.48) 0.64
Sleep onset latency (minutes) 18.7(11.86) 12(6.1) 10.28**
Wake after sleep onset (minutes) 14.21 (5.76) 13.73(5.44) 0.14
Sleep efficiency (%) 4.49(1.85) 3.8(1.3) 3.8
Mean activity counts per epoch 8.64 (7.02) 4.1 (2.83) 14.69***
Note. ADHD = Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder; CSHQ = Children Sleep Habits
Questionnaire; ISI-C = Insomnia Severity Index for Children. Data are presented as mean
(SD).
* p < . 0 S . **/?<.01. ***/?<.001.
71
Table 3
Table 4
Résumé
L'objectif de cette étude est d'évaluer les associations potentielles entre les difficultés
de sommeil et le fonctionnement cognitif et comportemental parmi un groupe
d'enfants avec un TDAH. Les parents de 44 enfants avec un TDAH ont complété des
questionnaires sur le sommeil ainsi que sur les problèmes comportementaux et
cognitifs. Les enfants ont porté un actigraphe, une mesure objective du sommeil
basée sur le mouvement, pendant 7 nuits consécutives et ont ensuite complété une
mesure informatique de fonctionnement attentionnel. Les résultats montrent une
association modeste entre une efficacité du sommeil moindre et une plus grande
variabilité des temps de réaction ainsi que certains problèmes comportementaux. Les
résultats suggèrent aussi qu'un temps total de sommeil inférieur mesuré par
l'actigraphie est associé à une grande variété de problèmes cognitifs et
comportementaux rapportés par les parents. Cependant, la formation de sous-groupes
de bons et mauvais dormeurs, basée sur le questionnaire de sommeil ou l'actigraphie,
n'a pas permis de révéler de différence significative. En conclusion, bien que
plusieurs associations entre le sommeil et le fonctionnement diurne aient été révélées,
il semble que la classification des enfants avec un TDAH entre bons et mauvais
dormeurs n'ait pas permis d'identifier d'enfants qui différeraient sur les mesures de
fonctionnement diurne.
75
Deficit/Hyperactivity Disorder
Abstract
Because sleep disturbances have been associated with various daytime functioning
measures in typically developing children, it might be hypothesized that a similar
relationship exists in children with Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder
(ADHD). The objective of the present study was to investigate potential relationships
between sleep disturbances and behavioral and cognitive functioning in children with
ADHD. Parents of 44 children with ADHD completed the Children's Sleep Habits
Questionnaire and behavioral questionnaires, and their child wore a wrist-actigraph
for seven nights. At the end of the actigraphic recording period, children were
assessed with the Conners' Continuous Performance Test-II (CPT). A modest
conelation was found between lower sleep efficiency and increased variability of
reaction time on the CPT and to some behavioral problems. Lower total sleep time
was associated with a wide range of externalizing behaviors and cognitive problems
as reported by the parents. However, subgroups of poor and good sleepers, as defined
by parental reports or with actigraphy, did not differ on daytime functioning
measures. In conclusion, although significant relationships between sleep
disturbances and lower daytime functioning were identified, the use of sleep
questionnaires or actigraphy was not successful in identifying good and poor sleepers
who differed on daytime functioning measures.
Similar findings were also reported in children with ADHD who do not
present a definite diagnosis of sleep disorders. For example, a video analysis showed
that the duration of movements during sleep in children with ADHD was positively
conelated with more severe ADHD symptoms (Konofal, Lecendreux, Bouvard, &
Mouren-Simeoni, 2001). Children with ADHD and moderate to severe sleep
problems as defined by the primary caregiver presented a poorer quality of life (Sung,
Hiscock, Scibenas, & Efron, 2008). In a crossover trial of psychostimulant treatment,
Gruber et al. (2007) found that sleep efficiency, as measured with actigraphy,
moderated the effect of psychostimulant on a cognitive measure. This investigation
80
with increased behavioral or cognitive problems. The objective of this study was to
investigate the relationships between sleep disturbances and daytime functioning in
children with ADHD.
Methods
Participants
Measures
and those sunounding it with a threshold value. If the number of counts exceeds the
threshold, the epoch is scored as wake; if the number is equal or below the threshold,
the epoch is scored as sleep. Threshold was set at medium (40 activity counts), which
has been used in previous studies experimenting with the same device and similar
population (e.g., Sangal et al., 2006).
An event marker button was used to indicate bedtime and rising time in most
cases. When the event marker was not used, bedtime and wake-up time were based
on the sleep diary recordings. Sleep onset time was set as the first epoch of the first
section of 20 consecutive epochs (ten minutes) scored as sleep. Sleep offset time was
similarly set as the last epoch of the last section of 20 consecutive epochs (ten
minutes) scored as sleep. Sleep variables derived from actigraphy were total sleep
time (TST; number of minutes scored as sleep between sleep onset time and sleep
offset time) as a measure of sleep quantity and sleep efficiency (SE; percentage of
time asleep to time spent in bed) as a measure of sleep continuity. Each variable was
averaged over the recorded nights.
(Acebo et al., 1999). One participant with less than five recorded nights was thus
excluded from actigraphic analyses.
Procedure
Diagnosis of ADHD was based upon a best practice approach using multiple
informants and sources of information. Parents and teacher of the child completed the
CPRS and the CBCL. The parents and the child were interviewed by a licensed child
psychologist using the Schedule for Affective Disorders and Schizophrenia for
School-Age Children-Present and Lifetime Version (K-SADS; Kaufman et al., 1997).
The K-SADS is a semi-structured interview assessing past and present
psychopathology using DSM-IV diagnostic criteria. When a child was cunently
under medication, the ratings indicated the most intense severity of symptoms
experienced before the initiation of treatment or during period of medication
holidays. Intellectual and cognitive functioning was assessed by graduate students in
clinical neuropsychology. The diagnosis (or diagnoses if there was a comorbid
disorder) was confirmed based on the Diagnostic and Statistical Manual of Mental
Disorders (4th ed., text revised; DSM-IV-TR; APA, 2000) criteria after reviewing all
available evidence. This assessment procedure was completed with all children,
including those who had been previously diagnosed with ADHD in another setting
and those who were already medicated. Immediately after the diagnosis of ADHD
was ascertained by the clinical team, children and their parents were invited to
participate in the study. For children who had completed this assessment in the past
86
year (« = 14), parents were contacted by the investigator and invited to participate in
the study. For these latter participants, behavioral questionnaires were completed
again prior to study participation. All but three potential participants agreed to
participate.
The CPT was administered to the child after the last day of sleep recording
in 27 participants (73%) and between three days after or before the end of the
recording in seven participants (18.9%). The CPT was administered to two children a
few weeks before the sleep recordings and was not re-administered afterward. The
remaining child could only be assessed with the CPT six days after the end of the
recording. The CPT was administered in the morning to 26 children (50.1%) and in
the afternoon to 18 children (40.9%); on weekdays to 34 children (77.3%) and during
the weekend to 10 children (22.7%). The parental measures (CPRS, CBCL, BRIEF)
were collected as part of the clinical evaluation of the child no more than one month
before the sleep recording. Data on medication use were collected on the clinical
interview and further confirmed on the sleep diary. All measures were taken during
the school year.
Statistical analysis
were conducted using PASW Statistics (version 17, Chicago, IL) and statistical
significance was set at .05.
Results
The sample consisted of 25 boys and 19 girls with a mean age of 9.95 years
old (see Table 1). Twelve children were medication-naive, 23 were taking a
psychostimulant medication, six were taking atomoxetine (a non-stimulant
medication), and the remaining three were taking both atomoxetine and a
psychostimulant. Twenty-three children were diagnosed with the inattentive only
subtype, two with the hyperactive-impulsive only subtype, and 19 with the combined
subtype. Eight children with ADHD were also diagnosed with a learning disability,
five with a communication disorder, five with oppositional defiant disorder and three
with generalized anxiety disorder.
found between lower TST and higher scores on parental measures of hyperactivity,
externalizing problems, and cognitive problems. Noteworthy are the large
conelations observed between lower TST and higher scores on most BRIEF
subscales, suggesting that children sleeping less tend to be perceived as having more
problems related to executive functioning.
The mean sleep efficiency as measured with actigraphy was 79.45% (SD =
4.94). Using this mean sleep efficiency as a cut-off resulted in identifying 24 poor
sleepers and 19 good sleepers. These two groups did not differ on age, gender,
ADHD subtype, medication status, and the presence of a comorbid disorder.
Comparisons on the behavioral and cognitive measures suggested that the objectively
defined poor sleepers had significantly higher scores on the Psychosomatic subscale
of the CPRS, r(39) = -2.68, p = .01, and the Thought Problems subscale of the CBCL,
t(4\) = -2.19,/? = .04 (see Table 4).
89
Discussion
The objective of the present study was to explore the potential relationships
between sleep disturbances and daytime functioning in children with ADHD. Results
suggested that (a) parental reports of higher sleep disturbances were not associated
with increased daytime functioning problems; (b) lower sleep efficiency was
associated with increased variability of reaction time on a computerized test of
attention and to some behavioral problems; (c) lower total sleep time was associated
with a wide range of externalizing behaviors and cognitive problems as reported by
parents; and (d) poor and good sleepers, as defined by parental reports or actigraphy,
did not differ on daytime functioning measures.
the present study, however, parental reports of sleep disturbances as measured with
the CSHQ were not conelated with increased ADHD severity or other behavioral and
cognitive problems. Also, the use of the proposed cut-off score (Owens, Spirito, et
al., 2000) did not result in detecting children in which poor sleep was associated with
poorer behavioral or cognitive outcomes. One explanation for this result is that the
CSHQ assesses a wide range of sleep problems and behaviors (sleep disordered
breathing, parasomnias, daytime sleepiness, sleep onset delay, etc.). It is then possible
that only some particular sleep problems are associated with daytime functioning and
that lumping different sleep problems together has obscured this relationship.
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101
Table 1
ADHD
(« = 44)
Age in months, mean (SD) 119.43(21.78)
Gender, « (%)
Boys 25 (56.8)
Girls 19(43.2)
ADHD subtype, « (%)
Inattentive 23 (52.3)
Hyperactive/Impulsive 2(4.5)
Combined 19(43.2)
Medication, « (%)
None 12(27.3)
Long-acting psychostimulant 19(43.2)
Short-acting psychostimulant 4(9.1)
Atomoxetine 6(13.6)
Atomoxetine and psychostimulant 3 (6.8)
a
Comorbid diagnosis, « (%)
None 27(61.4)
Learning Disability 8(18.2)
Communication Disorder 5(11.4)
Oppositional Defiant Disorder 5(11.4)
Generalized Anxiety Disorder 3 (6.8)
Note. ADHD = Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder
a
Three children present multiple diagnoses so the percentages do not add to 100%.
102
Table 2
M SD CSHQ SE TST3
Total
Score
CPT (T-score)
Omission Enors 49.70 10.69 -.06 .03 .05
Commission Enors 50.77 9.28 .07 -.12 -.08
Mean Reaction Time 50.16 11.74 .03 .05 .09
Variability Index 49.1 \ 9.41 .20 -.31* -.19
CPRS (T-score)
Oppositional 61.58 12.65 .28 -.16 -.33*
Cognitive Problems 72.95 10.03 .07 .03 -.06
Hyperactivity 64.88 12.89 -.03 -.12 -.37*
Anxious-Shy 60.63 14.45 .13 -.05 -.22
Perfectionism 51.93 10.13 .09 -.29 -.33*
Social Problems 62.12 15.73 .04 -.18 -.35*
Psychosomatic 55.33 14.39 .34* -.35* -.24
Restless-Impulsive 67.74 11.09 .02 -.06 -.36*
Emotional Lability 58.95 12.52 .29 -.28 -.35*
ADHD Global Index 66.38 10.70 .15 -.20 -.43**
DSM-IV Inattentive 71.84 9.65 .08 .16 .05
DSM-IV Hyperactive-
65.86 13.84 -.03 -.15 -.43**
Impulsive
DSM-IV Total 70.51 10.02 .02 -.01 -.26
CBCL (T-score)
Internalizing problems 61.30 10.72 .17 -.18 -.30
Externalizing problems 59.32 9.59 .17 -.16 -.40**
Total problems 61.64 8.45 .16 -.33* -.42**
Anxious/Depressed 63.61 10.60 .18 -.14 -.32*
Withdrawn/Depressed 60.93 8.95 .13 .02 -.17
Somatic Complaints 56.36 6.86 .17 -.24 -.11
Social Problems 58.48 8.05 .02 -.35* -.38*
Thought Problems 59.64 8.03 .30* -.30 -.44*
Attention Problems 67.39 7.29 .02 -.04 -.33*
Rule-Breaking Behavior 55.64 10.06 .12 -.22 -.19
Aggressive Behavior 61.80 8.62 .17 -.16 -.39*
BRIEF (T-score)
Inhibit 59.95 11.91 -.10 -.24 -.58**
Shift 60.84 14.11 .19 -.22 -.42**
Emotional Control 58.55 12.88 .18 -.22 . 44**
Initiate 60.11 10.44 .07 .09 -.19
Working Memory 69.80 8.24 -.06 .05 -.34*
Plan/Organize 66.18 11.31 .09 -.14 . 42**
Organization of Materials 56.11 9.79 -.02 .05 -.11
103
Table 3
Table 4
Les résultats suggèrent que les enfants avec un TDAH sont perçus par leurs
parents comme présentant plus de difficultés de sommeil que les enfants du groupe
témoin. Plus particulièrement, les difficultés identifiées ont trait aux symptômes
d'insomnie, à un délai prolongé d'endormissement, à l'anxiété reliée au sommeil
(peur de dormir dans le noir, besoin d'un parent pour dormir) et à la somnolence
diurne. L'utilisation de l'actigraphie a également permis de conoborer les plaintes
formulées par les parents. En effet, les résultats obtenus par l'actigraphie suggèrent
que les enfants avec un TDAH ont une latence d'endormissement supérieure, ainsi
qu'une efficacité du sommeil et un temps total de sommeil inférieurs,
comparativement aux enfants du groupe témoin. II a aussi été mis en évidence que les
109
Perceptions parentales
Mesures actigraphiques
d'endormissement chez les enfants avec un TDAH (Cortese, Faraone, Konofal, &
Lecendreux, 2009). À la lumière de ces études et des résultats obtenus dans la
présente étude, il semble donc que les enfants avec un TDAH diffèrent quant aux
moyennes des paramètres de sommeil mesurés pendant plusieurs jours consécutifs,
contrairement à ce qui avait été initialement proposé.
Alors que la médication semble avoir eu peu d'effets négatifs sur le sommeil
des enfants du présent échantillon, la présence de symptômes cliniquement
significatifs de comorbidité est apparue comme un modérateur de la relation entre le
sommeil et le TDAH. En séparant le groupe TDAH en deux sous-groupes basés sur
l'absence ou la présence de symptômes oppositionnels ou de troubles intériorisés
cliniquement significatifs, le sous-groupe avec comorbidité présente davantage de
difficultés de sommeil, particulièrement tel que mesuré par l'actigraphie, que le sous-
113
groupe sans de tels symptômes. Plus particulièrement, alors que les deux sous-
groupes d'enfants avec un TDAH diffèrent du groupe témoin quant aux mesures
parentales, le sous-groupe avec comorbidité présente davantage de symptômes
d'insomnie que le sous-groupe sans comorbidité. En ce qui concerne les mesures
actigraphiques, il a été démontré que seul le sous-groupe avec comordidité diffère du
groupe témoin quant à la latence d'endormissement, au temps total de sommeil et à
l'efficacité du sommeil. Le groupe avec comorbidité présente aussi une plus grande
variabilité intra-individuelle de la latence d'endormissement, du temps total de
sommeil et des mouvements nocturnes que le groupe témoin, alors que le sous-
groupe sans comorbidité est relativement semblable au groupe témoin. En somme, il
apparaît que si l'échantillon d'enfants avec un TDAH avait présenté une moins
grande sévérité de symptômes comorbides, les résultats des mesures actigraphiques
auraient été semblables à ce qui a été trouvé par Corkum et al. (2005) et Wiggs et al.
(2005) qui n'ont pas identifié de différence significative en utilisant l'actigraphie. Les
présents résultats appuient ainsi des études antérieures suggérant que la présence d'un
trouble oppositionnel avec provocation (Corkum et al., 1999) ou d'anxiété (Mayes et
al., 2009; Mick et al., 2000) permet de rendre compte de la relation entre les
difficultés de sommeil et le TDAH. D'autres études supportent également une
relation entre l'anxiété et les difficultés de sommeil (Alfano, Beidel, Turner, &
Lewin, 2006; Alfano, Ginsburg, & Kingery, 2007). Bien qu'il demeure possible que
le TDAH en tant que tel soit associé à des difficultés de sommeil, les présents
résultats, en plus de ceux d'études antérieures, portent à croire que la comorbidité
exerce une influence non-négligeable sur cette relation. Ces résultats appuient donc
l'hypothèse que les difficultés de sommeil associées au TDAH relèvent davantage de
facteurs confondants, caractérisés toutefois seulement par la présence de comorbidité,
mais non pas de la médication.
supportée par les présents résultats. Il semble en effet que la classification des enfants
avec un TDAH en bons et mauvais dormeurs, sur la base du questionnaire parental et
de l'actigraphie, n'a pas mené à l'identification de potentiels conélats de la qualité du
sommeil. Ces résultats vont à l'encontre de certaines études montrant que les enfants,
avec ou sans TDAH, identifiés comme mauvais dormeurs présentent davantage de
problèmes comportementaux et cognitifs que ceux identifiés comme bons dormeurs.
Par exemple, Sadeh et ses collaborateurs (2002) ont montré que des enfants identifiés
comme mauvais dormeurs sur la base d'enregistrements actigraphiques présentaient
davantage de problèmes comportementaux rapportés par leur parent, ainsi qu'une
moins bonne performance lors de tests cognitifs, que les bons dormeurs. Parmi les
enfants avec un TDAH, ceux identifiés par le parent comme présentant des difficultés
de sommeil modérées à sévères sont rapportés comme présentant une qualité de vie
moindre (Sung et al., 2008). Il a aussi été suggéré que les enfants avec un TDAH et
un diagnostic additionnel de syndrome des apnées du sommeil (Huang et al., 2004)
ou de syndrome des jambes sans repos (Silvestri et al., 2007) présentent une plus
grande sévérité de leurs symptômes d'hyperactivité, d'inattention et d'opposition que
les enfants avec un TDAH seulement. Cependant, d'autres études ne rapportent pas
d'associations entre des difficultés de sommeil et une plus grande sévérité de
symptômes de TDAH (Hvolby et al., 2008; Owens et al., 2009; Wiggs et al., 2005). Il
apparaît aussi que les enfants avec un TDAH et un diagnostic d'insomnie ne
présentent pas une plus grande sévérité de symptômes de TDAH (van der Heijden,
Smits, & Gunning, 2006). Sur la base des présents résultats, il apparaît ainsi
prématuré d'identifier des mauvais et des bons dormeurs sur la base de questionnaires
parentaux ou de l'actigraphie.
leur temps de réaction lors du test informatisé, une mesure qui reflète la stabilité et
l'efficacité des capacités attentionnelles. La plus grande variabilité des temps de
réaction est de plus en plus reconnue comme une caractéristique importante de la
performance des enfants avec un TDAH lors de tests cognitifs (Castellanos &
Tannock, 2002). Cette caractéristique a été interprétée comme une difficulté des
enfants avec un TDAH dans l'allocation de ressources attentionnelles entraînant de
brefs moments d'inattention (Leth-Steensen, Elbaz, & Douglas, 2000). De façon
intéressante, Gruber et ses collaborateurs (2007) ont montré qu'une médication
psychostimulante administrée aux enfants avec un TDAH a un effet différent sur la
variabilité attentionnelle selon qu'ils sont définis comme mauvais ou bons dormeurs
(selon l'efficacité du sommeil enregistrée par l'actigraphie). Dans cette étude, seuls
les mauvais dormeurs ont connu une amélioration des indices de variabilité des temps
de réaction après avoir pris la médication. Cette étude suggère ainsi qu'une pauvre
qualité de sommeil mènerait à un état d'hypo-éveil reflétée par une plus faible
performance lors de tests attentionnels, état qui apparaît toutefois susceptible d'être
altéré par l'administration d'un psychostimulant. Par ailleurs, l'impact de la privation
de sommeil sur l'attention soutenue est bien documenté (Lim 8c Dinges, 2008) et se
manifeste souvent par une augmentation de la variabilité intra-individuelle des temps
de réaction (Doran, Van Dongen, & Dinges, 2001; Lim, Choo, & Chee, 2007). Les
présents résultats, soutenus par ceux de Gruber et al., suggèrent ainsi un rôle potentiel
de l'efficacité du sommeil dans la performance des enfants avec un TDAH lors de
tâches d'attention soutenue, principalement en relation avec la variabilité des temps
de réaction. Cependant, la taille de la conelation, bien que statistiquement
significative, demeure relativement modeste et n'explique que 10 % de la variance.
Aussi, aucun autre paramètre de sommeil n'est apparu associé aux performances
attentionnelles. Des recherches additionnelles demeurent donc nécessaires afin de
confirmer le lien entre la qualité du sommeil et les mesures d'attention parmi les
enfants avec un TDAH.
sommeil. L'explication la plus plausible semblant être une certaine habituation, les
parents peuvent être informés de la nature possiblement transitoire de ces effets
secondaires. Dans la mesure où les résultats révèlent aussi que la qualité et la quantité
du sommeil sont associées à divers indices de fonctionnement diurne, une évaluation
systématique du sommeil devrait être réalisée de façon habituelle. À cette fin, les
présents résultats suggèrent qu'un questionnaire peut être une première étape
suffisante étant donné la concordance entre les résultats du questionnaire et les
mesures actigraphiques. Une entrevue clinique s'avère toutefois nécessaire pour
obtenir davantage de détails, surtout en vue d'identifier de potentiels troubles du
sommeil primaires. Il est toutefois apparu, à l'intérieur du présent échantillon, que
très peu d'enfants présentaient des symptômes de troubles du sommeil tels que le
syndrome des apnées du sommeil ou ceux liés aux mouvements des jambes. Ces
troubles du sommeil demeurent néanmoins une possibilité, mais les présents résultats
suggèrent un patron de difficultés concordant davantage avec l'insomnie.
rejetée. Cette origine multifactorielle des difficultés de sommeil dans le TDAH peut
offrir une explication à la nature conflictuelle des études antérieures.
Limites
autres, les conflits maritaux ont été montrés comme plus fréquents dans les familles
où un enfant est atteint du TDAH (Wymbs et al., 2008), ce qui pounait alors
expliquer partiellement la relation observée avec les difficultés de sommeil. Une autre
avenue de recherche concerne l'effet à long terme sur le sommeil du traitement par
psychostimulants. En effet, il est apparu que les psychostimulants, dans la présente
étude, n'étaient pas associés à davantage de difficultés de sommeil, ce qui contredit la
fréquente perception des parents que le sommeil de leur enfant est perturbé depuis
l'introduction de la médication et certaines études montrant l'insomnie comme un
effet secondaire courant (L. L. Greenhill, Halperin, & Abikoff, 1999). Bien qu'il soit
plausible que ce résultat soit dû à une certaine habituation ou atténuation des effets
secondaires avec le temps, la faible taille du sous-échantillon d'enfants non-
médicamentés et la nature transversale de l'étude rendent essentielles des
investigations supplémentaires afin d'appuyer cette hypothèse. Des études
additionnelles semblent aussi nécessaires pour examiner les relations entre la
comorbidité psychiatrique et les difficultés de sommeil afin, entre autres, d'étudier
l'effet respectif des différents troubles comorbides. Il est en effet plausible que le
mécanisme par lequel les difficultés de sommeil sont associées à la présence de
comorbidité varie selon que le trouble soit extériorisé ou intériorisé. Enfin, des études
longitudinales pounaient aider à mieux comprendre la nature complexe des liens
entre les difficultés de sommeil et le TDAH. Par exemple, il a été suggéré que la
durée du sommeil (Touchette et al., 2007) ou la présence de ronflements (Chervin et
al., 2005) prédisent l'apparition de symptômes d'hyperactivité parmi les enfants sans
TDAH. Les difficultés de sommeil semblent aussi liées au développement futur de
problèmes émotionnels et comportementaux (Gregory & O'Connor, 2002) chez des
enfants sans TDAH. Il ne semble pas y avoir d'études réalisées jusqu'à maintenant
examinant les difficultés de sommeil de façon longitudinale parmi les enfants avec un
TDAH, ce qui pounait aider à mieux comprendre, entre autres, l'effet du traitement
par psychostimulants et de la comorbidité psychiatrique.
123
Conclusion
Les enfants entre 6 et 12 ans passent près de la moitié de leur vie à dormir, et
pourtant cet aspect demeure encore peu étudié dans le contexte du TDAH
relativement aux manifestations diurnes de ce trouble. La présente thèse de doctorat
avait ainsi pour objectifs de documenter la présence de difficultés de sommeil chez
les enfants avec un TDAH, comparativement à un groupe témoin rigoureusement
apparié en termes d'âge et de sexe, en tenant compte de potentiels facteurs
confondants, ainsi que d'évaluer la relation entre les indices de sommeil et le
fonctionnement diurne. Les résultats obtenus suggèrent que les enfants avec un
TDAH ont davantage de difficultés de sommeil, autant rapportées par les parents que
mesurées avec une mesure objective. Cette relation entre le TDAH et les difficultés
de sommeil semble toutefois être modérée par la présence comorbide de symptômes
psychiatriques, mais pas par la médication. Bien que l'identification d'un sous-groupe
de mauvais dormeurs n'ait pas montré d'influence sur le fonctionnement diurne, il est
tout de même apparu qu'autant les indices de continuité que de durée du sommeil
sont associés au fonctionnement cognitif et aux symptômes d'hyperactivité.
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