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PARTIE I
INTRODUCTION
Assurance, police, sinistre, prime, des termes évoqués tout le temps, partout et
par tout le monde. Personne ne peut s’en passer. Actes d’achat, accidents de la
circulation, du travail, vols, pertes, incendies, tout y passe. Notre vie quotidienne
est devenue synonyme d’assurance.
L’assurance est devenue un élément vital dans notre vie, depuis la naissance
jusqu’au décès de la personne « assurée ».
Imaginez l’inverse : une vie sans assurance !
Qu’adviendra-t-il de celui qui serait victime d’un accident ou d’une catastrophe
quelconque susceptible de le rendre invalide, sans capacité physique aucune ?
1-DEFINITION D’ASSURANCE ET ASPECT JURIDIQUE
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C’EST QUOI UNE ASSURANCE ?
Une assurance est un moyen permettant à une personne appelée « l'assuré » de gérer les
risques et de bénéficier du secours de l’assureur en cas de survenance d’un sinistre.
En souscrivant une assurance, vous transférez le coût d’une perte potentielle à une
compagnie d’assurance en échange d’une somme d’argent appelée « prime » ou
« cotisation » que l’assuré est tenu de verser selon les conditions et termes du contrat.
Une assurance est un service qui fournit une prestation lors de la survenance d'un
événement incertain et aléatoire souvent appelé "risque." La prestation, généralement
financière, peut être destinée à un individu, une association ou une entreprise,
en échange de la perception d'une cotisation ou prime.
Mais, alors ? Si on paie une assurance auto et qu’on n’a jamais d’accident, c’est comme
si on cotisait pour rien ?
En fait, on ne cotise pas pour rien : tout ce qu’on paie va dans un pot commun servant à
aider les autres en cas de besoin. Mais cet « autre », il se pourrait un jour que ce soit
nous, et dans ce cas, on n’aura alors plus du tout l’impression d’avoir cotisé pour rien…
En résumé, une assurance, c’est un peu comme une roue de secours : on espère n’en
avoir jamais besoin mais si un jour on crève un pneu, on peut au moins continuer son
chemin !
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DEFINITION D’ASSURANCE
Selon Joseph HEMARD, " L'assurance est une opération par laquelle une
personne, l'assuré, se fait promettre, moyennant une rémunération
(la prime), pour lui ou pour un tiers, en cas de réalisation d'un risque, une
prestation par une autre partie, l'assureur, qui prenant en charge un
ensemble de risques, les compense conformément aux lois de la
statistique ".
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L’assurance est une opération qui comporte quatre éléments, selon la définition
de HEMARD, à savoir :
Le risque
Etre futur.
Etre aléatoire et incertain dans sa survenance ou dans sa date.
L’arrivée de l’événement ne doit pas dépendre de la volonté de l’assurée.
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La prime
Quand on souscrit (prend) une assurance, on signe un contrat, qu’on appelle « police
d’assurance ». C’est la preuve de l’engagement pris entre deux parties (l’assureur et
le preneur d’assurance, aussi appelé (l’assuré).
Ce dernier doit alors verser régulièrement une certaine somme d’argent à l’assureur,
appelée “prime”. Cette prime est calculée en fonction de plusieurs critères, comme
par exemple l’âge du preneur d’assurance, le risque concerné, la valeur du bien à
assurer…
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La prestation
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D’AUTRES DÉFINITIONS :
Celle de Picard et Besson : « une opération par laquelle une partie - l’assuré – se fait
promettre, moyennant une rémunération – la prime – une prestation par une autre
partie – l’assureur – en cas de réalisation d’un risque ».
Celle de Lambert qui donne une définition purement contractuelle : « est une
convention par laquelle, en contrepartie d’une prime, l’assureur s’engage à garantir
le souscripteur en cas de réalisation d’un risque aléatoire prévu au contrat ».
L’article 1 de la loi n° 17-99 relative au code d’assurance a été consacré pour définir
et éclaircir des expressions propres à l’assurance: « Assurance des personnes ce sont
des assurances garantissant les risques dont la survenance dépend de la survie ou du
décès de l’assuré ainsi que la capitalisation, la maternité et les assurances contre la
maladie, l’incapacité et l’invalidité»
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DÉFINITION ECONOMIQUE
Economiquement l’opération d’assurance constitue une mutualisation des risques et
de solidarité par laquelle, et selon Fourastié, « un individu moyennant une contribution
acquiert, pour lui ou pour un tiers un droit à prestation en cas de réalisation de risque.
Cette indemnité étant versée par une entreprise ou un organisme, en prenant en charge
un ensemble de risques, les compense conformément aux lois de la statistique ».
DÉFINITION TECHNIQUE
L’assurance est une technique financière par laquelle un assureur organise en mutualité
une multitude d’assurés exposés à la réalisation de risques déterminés et indemnise
ceux d’entre eux qui subissent un sinistre grâce à la masse commune des primes
collectées
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ASPECT JURIDIQUE DES ASSURANCES
Le droit des assurances est une branche existante et omniprésente dans la vie de tous
les sujets de droit. Elle consiste à prévenir un dommage, à se protéger contre tous les
risques éventuels, à identifier l’auteur du dommage, à rechercher sa responsabilité, à
l’assister et à réparer ledit préjudice soit en sa faveur ou en faveur de tierce victime.
Les principales sources du droit sont des textes tels que les traités internationaux, les
constitutions, les lois et les règlements. Cependant, d'autres sources sont parfois
admises selon la matière, telles que la coutume, les principes généraux du droit
consacrés par la jurisprudence - parfois inspirée par la doctrine des juristes spécialisés
(professeurs, avocats, magistrats...).
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LA LOI
La loi est une règle écrite, elle est élaborée et votée par le parlement, elle est
considérée comme une loi suprême à laquelle doivent se conformer les autres règles
de droit, le code des assurances a récemment, vu le jour le 03 octobre 2002 qui,
d’après son intitulé, n’est pas générique.
La présente loi ne s’applique qu’aux assurances terrestres. Elle n’est applicable ni aux
assurances maritimes, ni aux assurances fluviales, ni aux conventions de réassurances
conclues entre assureurs et réassureurs.
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LES CONVENTIONS INTERNATIONALES
Tout contrat conclu et ratifié entre deux ou plusieurs états constitue une convention qui
fait la loi entre les parties contractantes. Suite à l’essor considérable du développement
des échanges, beaucoup de domaines de droit des assurances voient leurs règles
dépendre des traités internationaux.
On trouve des règles contenues dans certaines conventions internationales ratifiées par
le Maroc, celles-ci ont pour objet essentiel :
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LA JURISPRUDENCE
La jurisprudence est constituée par l'ensemble des décisions de justice rendues par les
différentes juridictions du Royaume. Elle constitue une source importante du droit des
assurances toute les fois qu’on se trouve face à une inexistence, insuffisance ou
ambigüité législative.
LA DOCTRINE
La doctrine juridique désigne l'ensemble des opinions (écrits, commentaires, théories,
etc.) données par les universitaires et les juristes qui, par leurs interprétations
personnelles des textes publiées, peuvent avoir une grande influence sur le législateur.
Ce sont les écrits qui ont révélé les étapes de l’évolution et de développement du droit
des assurances. Ils ont permis d’identifier et d’interpréter tous les textes antérieurs.
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COMPARAISON DU DROIT DES ASSURANCES AVEC LES
INSTITUTIONS VOISINES
Le droit des assurances reste un droit spécifique réservé aux seuls rapports entre deux
parties à savoir l’assuré et l’assureur. Il repose sur des mécanismes combinés du droit civil,
du droit pénal, du droit commercial, du droit de la consommation, du droit maritime, du
droit des sociétés, etc. En somme, l’assurance se trouve dans tous les domaines de la vie
économique et sociale: maritime, automobile, aérien, médical, responsabilité civile.
Ils se voient appliquer des dispositions différentes et qui relèvent de diverses branches de
droit.
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LES ACTEURS DU DROIT DES ASSURANCES
1 : L’assureur
L’article 1 de la loi n° 17-99 : « L’assureur est une entreprise agréée pour effectuer des
opérations d’assurance ».
2 : L’assuré
Au terme du même article de la même loi : « L’assuré est une personne physique ou
morale sur laquelle ou sur les intérêts de laquelle repose l’assurance ».
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3- Le souscripteur
4- Le bénéficiaire
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HISTORIQUE DE L’ASSURANCE AU MAROC
Le secteur d’assurance au Maroc fait partie des secteurs introduits à la suite de l’activité
maritime qui a permis l’émergence d’agences des compagnies d’assurances étrangères
dans les principaux ports marocains au cours du XIXe siècle.
Au Maroc l’assurance n’a pu voir le jour qu’après l’avènement du protectorat
Avant cette date, il n’existait au Maroc aucun texte de loi organisant la profession
d’intermédiaire d’assurance. A cette période le marché de l’assurance ne se composait
que d’un groupe d’agences et de bureaux étrangers encouragés par les autorités du
protectorat.
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Période du 10 novembre 1950 au 09 octobre 1977
Cette période verra l’application de l’arrêté du 10 novembre 1950. Elle vise à organiser
la profession d’intermédiaire d’assurance, en stipulant des conditions qui ne servaient,
dans les années cinquante, que les intérêts des entreprises étrangères.
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Période du 09 octobre 1977 au 07 novembre 2002 :
Pour pallier cette carence juridique qui a marqué la période antérieure, le législateur
marocain a donné naissance à la loi n°1-76-292 du 25 Chaoul 1397 (09 Octobre 1977)
relative à la présentation des opérations d’assurance, de réassurance et /ou de
capitalisation et à l’exercice de la profession d’intermédiaire d’assurance.
A Travers ce texte législatif, le législateur marocain a essayé d’élaborer une base juridique
adaptée aux structures du marché de l’époque. Les dispositions de cette loi visaient à
organiser la profession, déterminer les personnes qui l’exercent, imposer le contrôle de
l’Etat et classer les personnes auxquelles la loi permet d’offrir des assurances.
Ce texte a abordé les points suivants :
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L'IMPORTANCE DES ASSURANCES
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1- LES ASSURANCES OBLIGATOIRES
Il existe des obligations d'assurance définies par la loi. Une assurance minimum
obligatoire est exigée pour:
Pour tout le reste, souscrire un contrat d'assurance n'est pas obligatoire. Il peut être
facultatif, fortement recommandé, ou dans certains cas carrément exigé par des
tiers.
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2-LES ASSURANCES FACULTATIVES OU FORTEMENT
CONSEILLÉES
Ce sont celles que vous souscrirez pour apporter un complément de sécurité face à
divers risques, ou encore pour constituer un capital. Vous ne souscrivez ce type
d'assurance que si vous le souhaitez: aucune loi ne vous y oblige.
Les assurances fortement conseillées le sont par l'usage et le bon sens.
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3-LES ASSURANCES EXIGÉES
Ce sont des assurances normalement facultatives, mais imposées par des tiers, dans
certains cadres:
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3: MARCHÉ ET FONCTIONS DE L’ASSURANCE
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LES FONCTIONS DE L’ASSURANCE
1- Sécurisation des biens
Avec les caisses de retraite, les entreprises d’assurances sont l’instrument par excellence
de collecte de l’épargne nationale.
Cette collecte représente un filet de sécurité inestimable aux jeunes générations
d’aujourd’hui qui préparent leurs vieux jours. Elle est également canalisée en réponse à
d’autres préoccupations avec toujours un souci de protection et de prévention (épargne
éducation, épargne logement, épargne projet…).
A travers les produits de retraite et de capitalisation, les entreprises d’assurances drainent
tous les ans une épargne de plus en plus importante notamment grâce à certaines
incitations fiscales en destination des souscripteurs.
Au-delà de la problématique purement « retraite », la collecte de l’épargne est également
canalisée en réponse à d’autres préoccupations avec toujours un souci de protection et de
prévention (épargne éducation, épargne logement, épargne projet...).
4- Fonction Economique
L’épargne collectée par les entreprises d’assurances irrigue l’économie nationale par le
biais de l’investissement dans différents secteurs d’activité ainsi que dans les bons du
trésor.
Les entreprises d’assurances sont ainsi les premiers souscripteurs des emprunts d’état
faisant d’eux la principale source de financement du trésor marocain (plus de 28% de
l’encours des emprunts d’état).
En employant plus de 15 000 personnes, le secteur de l’assurance et son réseau de
distribution contribuent positivement à la création de l’emploi au niveau national et
irriguent de manière indirecte plusieurs filières importantes de l’économie nationale
(filière automobile, filière santé, filière BTP ...).
5- Fonction Sociale
Les prestations versées aux assurés et aux bénéficiaires des contrats leur permettent:
L’agrément n’est accordé, sur leur demande qu’aux entreprises régies, sous réserve des
accords de libre-échange, passés par le Maroc avec d’autres pays, dûment ratifiés et
publiés au « Bulletin officiel », par le droit marocain ayant leur siège social au Maroc et
après avis du comité consultatif des assurances.
Cet agrément est accordé selon les catégories d’opérations d’assurance portant sur la
couverture de risques concernant une personne, un bien ou une responsabilité.
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AGRÉMENT DES ENTREPRISES D’ASSURANCE
L’agrément des entreprises d’assurance est une des prérogatives essentielles des autorités
de tutelle. Il est accordé sur demande de l’entreprise pour les opérations d’une ou
plusieurs branches d’assurance, l’entreprise ne peut pratiquer que les opérations pour
lesquelles elle est agréée, elles se prononcent au vu des éléments suivants :
- Les moyens techniques et financiers dont la mise en œuvre est proposée et leur
adéquation au programme d’activité de l’entreprise ;
- L’honorabilité et la qualification des personnes chargées de la conduire ;
- La répartition de son capital et la qualité des actionnaires ou, pour les sociétés mutuelles,
les modalités de constitution du fonds d’établissement ;
- L’impact sur la stabilité et les conditions concurrentielles du marché.
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AGRÉMENT DES ENTREPRISES D’ASSURANCE
Cet agrément peut être retiré après avis du comité consultatif des assurances suite à une
mise en demeure adressée à l’assureur qui doit présenter ses observations par écrit dans
un délai de quinze jours. Ce retrait peut être pour des raisons suivantes :
- Si l’entreprise n’a pas commencé à pratiquer les opérations correspondantes dans le délai
d’un an à dater de la publication au bulletin officiel de l’acte administratif d’agrément, ou si
une entreprise ne souscrit, pendant deux exercices consécutifs, aucun contrat relatif à une
catégorie d’opérations d’assurances pour laquelle elle est agréée;
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AGRÉMENT DES INTERMÉDIAIRES D’ASSURANCE
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AGRÉMENT DES INTERMÉDIAIRES D’ASSURANCE
Agent d’assurance :
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On distingue trois types de contrats
d’assurances: les assurances de personnes
(elles- mêmes divisées en assurances
individuelles et assurances collectives), les
assurances de biens et les assurances
d’activité.
Les contrats
d’assurances
1- Les assurances de personnes
Les assurances de personnes couvrent les personnes physiques contre les risques de décès
ou d’invalidité. On distingue les assurances individuelles et les assurances collectives.
4- l’assurance Homme-clé :
Pour qui ? L’entreprise comment ça marche ? L’assurance « homme-clé » garantit à
l’entreprise le versement d’une indemnité financière en cas de décès ou d’incapacité
professionnelle de «l’homme-clé» de la société. Ce terme désigne une personne
contribuant à la bonne marche de l’entreprise (le chef d’entreprise, un salarié dont le
savoir-faire est indispensable etc.). Les prestations peuvent prendre la forme d’un capital
ou d’indemnités.
Pourquoi y souscrire ? Cette assurance permet d’assurer la pérennité financière de
l’entreprise. 47
B. Les assurances collectives :
Pour qui ? Les salariés. Comment ça marche ? L’épargne salariale regroupe un ensemble
de produits financiers visant à associer les salariés aux performances de l’entreprise. Ces
produits sont l’intéressement, la participation et les plans d’épargne salariale.
L’intéressement : ce dispositif facultatif permet aux salariés de partager une partie des
résultats obtenus par l’entreprise. L’intéressement est versé sous la forme d’une prime,
à condition toutefois que les objectifs financiers préalablement fixés aient été atteints.
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Les plans d’épargne salariale : Opérations associant les salariés au capital de
l’entreprise. Il en existe plusieurs types :
Le plan d’épargne d’entreprise (PEE) : dispositif d’épargne par lequel les salariés
se constituent un portefeuille financier grâce aux sommes qu’ils versent dans des
supports d’investissements (OPCVM, titres de l’entreprise…). Le montant des
versements ainsi que leur rythme sont déterminés par les salariés eux-mêmes. Ces
derniers peuvent y investir leurs primes de participation et d’intéressement.
Le plan d’épargne interentreprises (PEI) : mêmes caractéristiques que le PEE, à
la différence qu’ici le plan d’épargne regroupe plusieurs entreprises issues d’un
même secteur d’activité.
Le plan d’épargne pour la retraite collective (PERCO): offre la possibilité aux
salariés de se constituer une épargne restituée en début de retraite. La somme
constituée peut prendre la forme d’un capital ou d’une rente.
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2- Les assurances de biens professionnels
1- L’assurance multirisques :
Pour qui ? L’assurance multirisques peut être souscrite par n’importe quel type
d’entreprise (artisan, commerçant, profession libérale, association…).
Comment ça marche ? Ce type d’assurance protège les marchandises et les biens
d’équipement et immobiliers contre toutes les formes de sinistres
Exemple de garantie : en cas de sinistre, certaines assurances prévoient le versement
d’une indemnité ainsi qu’une assistance pour les réparations urgentes.
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2- L’assurance automobile :
Pour qui ? L’assurance automobile peut être souscrite par n’importe quel type
d’entreprise (artisan, commerçant, profession libérale…).
Comment ça marche ? L’assurance automobile couvre la voiture de l’entreprise contre les
risques de vandalisme, de vol, d’accident, d’explosion ou de bris de glace, sont également
pris en charge les accidents susceptibles d’être provoqués par votre véhicule.
3- L'assurance locaux professionnels :
Pour qui ? Tous les types d’entreprises.
Comment ça marche ? Face aux dommages que peuvent entraîner un incendie, un dégât
des eaux, une explosion ou une catastrophe naturelle, les chefs d'entreprise peuvent
protéger leurs biens immobiliers contre ces risques en souscrivant une assurance « locaux
professionnels ».
Exemple de garantie : en cas de sinistre endommageant les locaux professionnels de
l’entrepreneur, certaines garanties prévoient une assistance pour les réparations ainsi que
le versement d’indemnités. 52
4- L’assurance marchandises transportées :