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Guide Pour Le Choix Des Méthodes de Contrôle Des Matériaux Et Équipements
Guide Pour Le Choix Des Méthodes de Contrôle Des Matériaux Et Équipements
l’industrie Chimique
Document DT 7 5 – Révision 3
Juin 2 0 1 7 -Erratum
Ce document technique ne doit pas être considéré comme exhaustif. Etabli de bonne foi, il doit être utilisé
comme un guide qui devra dans chaque cas particulier être complété ou adapté et vérifié.
L'Union des Industries Chimiques, l’Union Française des Industries Pétrolières et le Comité Technique
National de l’Inspection dans l’Industrie Chimique n'acceptent pas de responsabilité dans l'usage qui sera fait
de ce document.
Il reflète l'état des connaissances scientifiques et techniques et se réfère aux dispositions réglementaires en
vigueur, au moment où il a été écrit.
Document DT 75
Juin 2017
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CTNIIC/UIC DT 75 : Guide pour le choix des méthodes de contrôle des matériaux et équipements JUIN 2017
SOMMAIRE
1. GENERALITES ........................................................................................................................................................ 5
3. REVISION DU GUIDE............................................................................................................................................. 8
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CTNIIC/UIC DT 75 : Guide pour le choix des méthodes de contrôle des matériaux et équipements JUIN 2017
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CTNIIC/UIC DT 75 : Guide pour le choix des méthodes de contrôle des matériaux et équipements JUIN 2017
1. GENERALITES
Les inspecteurs des Services Inspection disposent d’un éventail très large de techniques de contrôle ou
d’examen non destructif (méthodes d'investigation) des équipements et de leurs composants. La
généralisation de leur utilisation permet d'améliorer la qualité du suivi des équipements en service, de
maîtriser la connaissance et le suivi de leur état.
Bien que n’étant pas spécialistes dans chacune des techniques, les inspecteurs d’usine sont amenés à
connaître les méthodes de contrôles, leurs conditions d’applications, ainsi que leurs limites pour retenir
les techniques les mieux adaptées. Ils sont en mesure d’analyser les résultats obtenus afin de définir le
remède le mieux approprié aux constats effectués.
Les techniques de contrôles et d’examen traitées dans le présent guide complétées des critères
d’acceptation définis par ailleurs, sont destinées à permettre aux inspecteurs d’usine :
• de juger de la qualité des matériaux et composants :
− en cours de fabrication, de mise en œuvre ou de réparation,
− à la réception : - en atelier
- en magasin
- avant la mise en service.
• d’assurer la conformité des équipements aux cahiers des charges, spécifications de commande
(construction ou réparation), normes, codes de construction et réglementation.
• de suivre l’évolution des équipements dans le temps, afin de mettre en évidence, de surveiller
des dégradations et, si nécessaire, de déclencher les interventions pour :
− réparer, remettre en conformité,
− modifier ou remplacer,
− déclencher une analyse d’aptitude au service et éventuellement déterminer de nouvelles
conditions de service ou de nouvelles épaisseurs de calcul.
Des investigations peuvent être pratiquées au cours de la fabrication, de la réception ou préventivement
au cours d'arrêts programmés ou en marche lorsque cela est possible. Elles peuvent être effectuées par
les inspecteurs de l'usine, par les contrôleurs des fabricants, ou elles peuvent être sous-traitées à des
organismes spécialisés.
Le choix et l'étendue des contrôles à employer sont définis en fonction :
• des endommagements spécifiques aux équipements et aux matériaux à contrôler,
• de la conception des équipements et de leurs conditions de fabrication,
• des sollicitations en service (produits en contact, température, pression, contraintes, fatigue,...)
• du besoin de détection et ou de caractérisation du dommage.
Lorsqu'elle n’est pas imposée par un code de fabrication, avant de choisir une technique de contrôle, une
réflexion doit être menée sur le type, la localisation et l'étendue des endommagements suspectés ; c'est
ainsi que des défauts à cœur des soudures, des défauts de surfaces (fissurations, pertes d'épaisseur,...),
des évolutions de structures métallurgiques, des évolutions géométriques (fluage, flambage,...) seront
recherchés avec des méthodes d'investigation différentes. Cette réflexion doit aussi tenir compte de la
pertinence de la détection ou de caractérisation des méthodes de contrôle décrites dans les fiches.
Il est souhaitable que cette réflexion soit conduite avec les services concernés, pour prendre en compte
tous les événements pouvant avoir un impact sur l’intégrité de l’équipement.
Les fiches traitées dans ce guide correspondent soit à des techniques dont l’utilisation est encadrée par
une normalisation, soit à des techniques pour lesquelles une normalisation n’est pas encore disponible
(autrement appelées « techniques non normalisées » dans la décision BSEI n°13-125 annexe1 du 31
décembre 2013). Pour ce dernier cas, le respect des informations contenues dans les fiches de l’annexe 3
(aptitude à mettre en évidence/type de défaut, domaine d’application, limites/exclusions, etc…) permet
une mise en œuvre de la technique dans le cadre des plans d’inspection d’un Service Inspection
Reconnu.
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CTNIIC/UIC DT 75 : Guide pour le choix des méthodes de contrôle des matériaux et équipements JUIN 2017
Avant la réalisation d'un contrôle ou d’un examen, l'inspecteur rassemble les informations relatives à
l’équipement concerné (données de construction, de service, historique,...), qui permettront de choisir la
méthode adaptée à l’endommagement recherché.
Le présent guide donne une vision générale des méthodes de contrôles et d’examen disponibles, à ce
jour, pour évaluer l’état des équipements. Il ne prétend pas à l’exhaustivité. Il ne prétend pas non plus à
définir les critères d’acceptation à retenir à l’occasion de la réalisation d’un contrôle. Ceux-ci sont
généralement définis par le donneur d’ordre du contrôle.
Il convient de rappeler que la mise en œuvre de la plupart des techniques de contrôle et d’examen citées
dans ce document, nécessite des connaissances spécifiques et une bonne maîtrise des modes
opératoires, afin d'obtenir des résultats fiables.
Cette maîtrise passe généralement par :
• l’établissement de procédures ou de modes opératoires mis en œuvre par du personnel
compétent ;
• l’interprétation des résultats par du personnel qualifié ou habilité.
• La prise en compte des critères d’acceptation qui ont été déterminés par le donneur d’ordre du
contrôle.
Remarque
• La plupart des opérations de contrôle lors de la fabrication ou lors d’une intervention sur un
équipement soumis à la réglementation (1) doivent être réalisées par des agents titulaires d'une
certification adaptée délivrée par un organisme reconnu.
• Lorsque dans le paragraphe « Certification du personnel » des fiches de l’annexe 3 plusieurs
référentiels de certification sont indiqués (exemple : norme ISO 9712, document SNT-TC-1A, …), la
certification du personnel n’est requise que suivant un seul référentiel et le choix de celui-ci est laissé
à l’appréciation de l’entité en charge du contrôle.
• Les normes indiquées dans les fiches détaillées des contrôles sont mentionnées à titre indicatif.
L’utilisateur doit vérifier leur validité et leur pertinence avant de les utiliser ou de les référencer.
Références
• Terminologie : normes EN 1330-1 à 11
1
Décret 2015-799 du 1/7/2015 relatif aux ESP, et Directive 2014/68/UE annexe 1 - § 3.1.2 et 3.1.3
Arrêté ministériel du 15/03/2000, art. 7
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Ci-après figure la liste des contrôles et des examens qui sont étudiés dans le guide avec le numéro de
la fiche ainsi que l’indice de révision.
Indice
N° Type de
de Méthodes de contrôles et d’examen
fiche méthode
révision
1 2 Locale Alternating Current Field Measurement (ACFM)
2 2 Globale Altimétrie - Géométrie
3 2 Matériau / Identification d’alliage par fluorescence X
structure (Positive Material Identification - PMI)
4 2 Matériau / Analyse spectrométrique d’émission optique mobile (ARC-MET)
structure
5 2 Globale / Contrôle de l’état du revêtement extérieur des canalisations enterrées
Locale
6 2 Globale Contrôle de la protection cathodique
7 2 Globale Contrôle des tuyauteries par racleur instrumenté
8 2 Globale Contrôle par surveillance visuelle du tracé des canalisations
9 2 Matériau / Contrôle d’étanchéité de revêtement
Structure
10 2 Locale Courants de Foucault
11 2 Globale Emission acoustique
12 2 Globale Essai de pressurisation
13 2 Globale Examen visuel
14 2 Locale Magnetic flux leakage (M.F.L.) tôle et tube
15 2 Locale Magnétoscopie
16 2 Matériau / Mesure de dureté au duromètre portatif
Structure
17 2 Matériau / Mesure des contraintes (résiduelles, superficielles, ...)
structure
18 2 Matériau / Prélèvement d’échantillon (barquette métallographique ou carottage)
Structure
19 2 Locale Radiographie
20 2 Globale Recherche de fuites
21 2 Globale Recherche de points chauds ou froids
22 2 Matériau / Réplique métallographique
structure
23 2 Locale Ressuage
24 2 Locale Ultrasons - Advanced Ultrasonic Backscatter Technic (AUBT)
25 2 Locale Ultrasons - Mesure d’épaisseur
26 2 Locale Ultrasons - Mesure d’épaisseur des tubes par Internal Rotary Inspection
System (IRIS)
27 2 Locale Ultrasons - Multiéléments (Phased array)
28 2 Locale Ultrasons - Time-of-Flight Diffraction (TOFD)
29 2 Locale Ultrasons conventionnels recherche volumique
30 2 Globale Ultrasons ondes guidées - Longues distances
31 1 Locale Mesure dimensionnelle
32 1 Locale Ultrasons – EMAT Mesure d’épaisseur
33 1 Locale Ultrasons –Multiéléments (Phased array) Perte épaisseur cylage
corrosion des réservoirs
34 0 Locale Ultrasons – Multibonds - Recherche de Corrosion sous support non
soudé par ultrasons multi-bonds
35 0 Locale Courant de Foucault - champs lointains
L’applicabilité des différentes techniques est indiquée en Annexe 1.
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CTNIIC/UIC DT 75 : Guide pour le choix des méthodes de contrôle des matériaux et équipements JUIN 2017
3. REVISION DU GUIDE
Le guide sera révisé principalement en fonction de l’évolution des techniques de contrôle et du REX,
la mise à jour des références de normes se fera sur une base d’environ 5 années.
La référence des normes indiquées dans ce guide a été mise à jour avec l'édition de mai 2017.
Afin de faciliter la prise en compte du REX, un modèle de fiche de retour d’expérience figure en
Annexe 2.
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CTNIIC/UIC DT 75 –- Guide pour le choix des méthodes de contrôle des matériaux et équipements – Annexe 1 JUIN 2017
ANNEXE 1 : APPLICABILITE DES TECHNIQUES DE CONTROLES NON DESTRUCTIFS AUX TYPES DE DOMMAGES
A - MATERIAUX METALLIQUES
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CTNIIC/UIC DT 75 –- Guide pour le choix des méthodes de contrôle des matériaux et équipements – Annexe 1 JUIN 2017
Légende des annotations : D = utilisation en Détection / C = utilisation en Caractérisation : Se reporter à la fiche correspondante
NA = Non applicable : La méthode de contrôle n’est normalement pas adaptée à la recherche du type de défaut.
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CTNIIC/UIC DT 75 – Guide pour le choix des méthodes de contrôle des matériaux et équipements - Annexe 1 JUIN 2017
Annexe 1 : ADEQUATION DES TECHNIQUES DE CONTROLES NON DESTRUCTIFS AUX TYPES DE DOMMAGES
B - MATERIAUX NON METALLIQUES
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CTNIIC/UIC DT 75 – Guide pour le choix des méthodes de contrôle des matériaux et équipements - Annexe 1 JUIN 2017
Type de défauts recherchés / Degré d’efficacité des méthodes de contrôles
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CTNIIC/UIC DT 75 - Guide pour le choix des méthodes de contrôle des matériaux et équipements - Annexe 2 Juin 2017
3. Domaine d’application:
Pertinents A améliorer
Commentaires :
4. Limites – Exclusions:
Pertinents A améliorer
Commentaires :
5. Avantages - Inconvénients:
Pertinents A améliorer
C ommentaires :
6. Variantes :
Pertinents A améliorer
Commentaires :
7. Retour d’expérience :
Pertinents A améliorer
Commentaires :
9. Normalisation:
Pertinents A améliorer
C ommentaires :
Fiche à retourner renseignée à l’attention du CTNIIC par mail : ctniic@uic.fr ou à l’adresse postale de l’UIC
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CTNIIC/UIC DT 75 - Guide pour le choix des méthodes de contrôle des matériaux et équipements - Annexe 2 Juin 2017
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CTNIIC/UIC DT 75 - Guide pour le choix des méthodes de contrôle des matériaux et équipements - Annexe 2 Juin 2017
Indice
N°
de Méthodes de contrôles et d’examen
fiche
révision
1 2 Alternating Current Field Measurement (ACFM)
2 2 Altimétrie - Géométrie
3 2 Identification d’alliage par fluorescence X (Positive Material Identification - PMI)
4 2 Analyse spectrométrique d’émission optique mobile (ARC-MET)
5 2 Contrôle de l’état du revêtement extérieur des canalisations enterrées
6 2 Contrôle de la protection cathodique
7 2 Contrôle des tuyauteries par racleur instrumenté
8 2 Contrôle par surveillance visuelle du tracé des canalisations
9 2 Contrôle d’étanchéité de revêtement
10 2 Courants de Foucault
11 2 Emission acoustique
12 2 Essai de pressurisation
13 2 Examen visuel
14 2 Magnetic flux leakage (M.F.L.) tôle et tube
15 2 Magnétoscopie
16 2 Mesure de dureté au duromètre portatif
17 2 Mesure des contraintes (résiduelles, superficielles, ...)
18 2 Prélèvement d’échantillon (barquette métallographique ou carottage)
19 2 Radiographie
20 2 Recherche de fuites
21 2 Recherche de points chauds ou froids
22 2 Réplique métallographique
23 2 Ressuage
24 2 Ultrasons - Advanced Ultrasonic Backscatter Technic (AUBT)
25 2 Ultrasons - Mesure d’épaisseur
26 2 Ultrasons - Mesure d’épaisseur des tubes par Internal Rotary Inspection System (IRIS)
27 2 Ultrasons - Multiéléments (Phased array)
28 2 Ultrasons - Time-of-Flight Diffraction (TOFD)
29 2 Ultrasons conventionnels recherche volumique
30 2 Ultrasons ondes guidées - Longues distances
31 1 Mesure dimensionnelle
32 1 Ultrasons – EMAT Mesure d’épaisseur
33 1 Ultrasons –Multiéléments (Phased array) Perte épaisseur cylage corrosion des réservoirs
34 0 Ultrasons – Multibonds - Recherche de Corrosion sous support non soudé par ultrasons
multi-bonds
35 0 Courant de Foucault - champs lointains
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CTNIIC/UIC DT 75 - Guide pour le choix des méthodes de contrôle des matériaux et équipements - Annexe 2 Juin 2017
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N° de Fiche : 1
Rev. 2
Guide DT 75 Alternating Current Field Measurement (ACFM) Page 1 sur 2
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○○○ ● Fissure débouchante ● ○ ○ ○
Fissure non débouchante ○○◐ ○ Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○○○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ◐ ○
Blistering ○○○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ◐ ○
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○○○ ● Porosité débouchante ○○○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○○○ ● Gonflement (organiques) ○○○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaiminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
Domaine d'application :
Matériau • Compatible avec tous les types de métaux (aciers, inox, titane, bronze, aluminium…).
Dimension • Contrôle des assemblages soudés de diverses structures : récipient, réservoir, sphère, pont de tuyauterie.
Température • Contrôle possible dans une grande gamme de température, dans l’air ou sous l’eau. Des contrôles jusqu’à 360°C ont été
réalisés avec l’emploi de sonde spécifique et une validation préalable sur maquette.
Seuil détection • Adapté à la détection des fissures débouchantes d’au moins quelques 1/10ème de mm. En-deçà un essai représentatif
est requis.
Caractérisation • Mesure de la longueur et de la profondeur des défauts pour les aciers magnétiques (ferritiques). Dans le cas des
autres matériaux métalliques (aluminium, aciers inoxydables), mesure de la longueur des défauts sans mesure de
profondeur.
Autres
Limitations – Exclusions :
Pour les fissures non débouchantes et sous jacentes, nécessité de vérification préalable par essai.
N° de Fiche : 1
Rev. 2
Guide DT 75 Alternating Current Field Measurement (ACFM) Page 2 sur 2
Avantages : Inconvénients :
• Utilisable sans préparation, sur surfaces peintes ou avec • Interprétation complexe et nécessitant d’avoir recours à du
revêtement non conducteur jusqu’à 2 à 3 mm. Au-delà ou en personnel expérimenté.
présence de fibre de verre de renforcement du revêtement, un • Sensible à l’orientation des défauts, peut nécessiter
essai représentatif est requis. plusieurs passages.
• Mise en œuvre rapide, vitesse de contrôle importante, jusqu’à une • Documentation de mise en œuvre et normalisation encore
température de 360°C et des sondes adaptées, voire supérieure. limitée.
• Détection et dimensionnement des défauts en longueur et en
profondeur.
• Sauvegarde numérique des données.
• Elle convient au contrôle de soudures, de filetages (sondes de
forme spécifique) ou au contrôle de surface pour des pièces de
grandes dimensions (sondes multiéléments).
• Est bien adapté à la détection et à la caractérisation des fissures de
fatigue.
Variantes :
• Sans objet.
• Pour des gammes de températures élevées, des sondes réfrigèrées existent
Normalisation
Domaines • ASTM E2261 : Standard Practice for Examination of Welds Using the Alternating Current Field Measurement
Soudage Technique.
Forgé – moulé • Recommandation pour le contrôle des soudures par la mesure du champ d'un courant alternatif "Alternating
Tube -Tôle Current Field Measurement", technique dite ACFM – Edition COFREND.
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○ ○ ● Fissure débouchante ○ ○ ○ ●
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ● ● ○ ○
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite .
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaiminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
Domaine d'application :
Matériau • /
Dimension • Equipement de grande dimension : réservoir, colonne, boite froide, cheminée, etc…, quel que soit leur matériau de
construction.
Température • /
Seuil détection • La précision de mesure est couramment de l’ordre de 1 mm
Caractérisation • Permet le suivi d’une évolution entre 2 mesures suivant un point de référence.
Autres • Structure et ouvrage de génie civil.
Limitations – Exclusions :
• Déformation ou mouvement suffisamment important pour être mesuré.
• Prévoir des aménagements dans le cas d’équipements avec isolation thermique ou capacité enterrée (réservoir sous talus)
• Veiller au référencement des origines.
N° de Fiche : 2
Rev. 2
Guide DT 75 Altimétrie - Géométrie Page 2 sur 2
Avantages : Inconvénients :
• Possibilité d’évaluer les évolutions d’une structure de grande • Peut nécessiter des données d’origine de référence ou à
dimension avec une précision satisfaisante. défaut un référentiel d’acceptation (un code par exemple).
• Contrôle à distance. •
Variantes :
• Utilisation possible de scanner laser qui va délivrer des images 3D, de vue panoramiques ou de plans 2D sous format informatique.
• Sans.
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
Normalisation
Principes
généraux • NF EN 60825 : (11/2016) Sécurité des appareils à laser
Domaines
Soudage • Pas de normes homologuées à ce jour.
Forgé – moulé
Tube -Tôle
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○ ○ ● Fissure débouchante ○ ○ ○ ●
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique : analyse ○ ● ○ ○ Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Limitations – Exclusions :
• Cette méthode ne présente pas la justesse et la reproductibilité d’une analyse chimique en laboratoire sur prélèvement.
Avantages : Inconvénients :
• Facilité de mise en œuvre en atelier comme sur site. • Formation des utilisateurs spécifique à l’utilisation d’un
• Est applicable sur métal de base comme sur joint soudé pour équipement émettant des rayons ionisants.
confirmer une nuance métallurgique. • Les équipements disponibles ne permettent pas de doser
• Grande rapidité de mesure, environ 15 secondes. l’ensemble des éléments.
Variantes :
• Voir la fiche n°4 : Analyses par Spectrométrique d’Émission Optique Mobile (Arc-Met).
• Fiche UFIP n° 84 : Fuite sur une ligne de transfert d'une distillation atmosphérique.
• Fiche UFIP n° 88 : Corrosion par hydrogène à haute température (HTHA) d'un coude acier carbone sur hydrotraitement .
• Fiche UFIP n° 91 : Rupture d'un piquage d'un niveau visuel.
• Fiche UFIP n° 96 : Problèmes de Corrosion/Fissuration de tubes d'un four sous-vide (P5) et d'un KO de Torche (AC) liés à une mauvaise
qualité de soudures.
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
• Il n'y a pratiquement plus de matériels comportant des sources radioactives scellées Les appareils renferment désormais un mini-tube à
rayons X (40 à 60 KV, 6 µA) qui présente peu de danger même en tir direct. Dans ce cas, le propriétaire de l’appareil a obligation de
déclaration auprès de l'ASN (formulaire IND/GE/001) car la tension du mini-tube à rayons X est supérieure à 30 KV.
• Il n'y a pas d'exigence de suivi dosimétrique ou de certification du personnel (DATR, CAMARI) pour autant que l'étude du poste de travail ne
contredise pas ce fait.
• Prendre les précautions pour éviter la mise en route de l'appareil par une personne non qualifiée.
Normalisation
Domaines
Soudage • Pas de normes homologuées à ce jour.
Forgé – moulé
Tube -Tôle
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○ ○ ● Fissure débouchante ○ ○ ○ ●
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique : analyse ○ ● ○ ○ Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
Analyses par Spectrométrique N° de Fiche : 4
Rev. 2
Guide DT 75 d’Émission Optique Mobile Page 2 sur 2
(Arc-Met)
Domaine d'application :
Matériau • Voir description
Dimension • /
Température • Est utilisé sur des pièces dont la température est généralement comprise entre -10°C et 50°C.
Seuil détection • /
Caractérisation • Cette technique permet d’obtenir le pourcentage chiffré de chaque élément.
Autres • /
Limitations – Exclusions :
• .La surface analysée doit être soigneusement meulée et nettoyée afin de présenter une surface représentative du matériau, c’est le cas
notamment pour les aciers inoxydables austénitiques à bas carbone pour lesquels la mesure est très sensible à la pollution.
• L’analyse est faite sur une profondeur limitée à quelques microns
Avantages : Inconvénients :
• L’amorçage d’arc crée par le spectromètre peut être à
l’origine d’une dégradation ultérieure, il faut veiller à son
• Analyse chimique rapide sur site et sans prélèvement. élimination.
• Est applicable sur métal de base comme sur joint soudé, sur surface
plane et convexe.
• Des appareils portables sont disponibles, leurs dimensions
• Permet une analyse complète de la composition d’un alliage. et leur poids (jusqu’à 35 kg) permettent leur utilisation dans
les installations industrielles. Ces appareils restent
cependant plus encombrants que les analyseurs par
fluorescence X et nécessitent une alimentation électrique.
Variantes :
• Sans.
Normalisation
Domaines
Soudage • Pas de normes homologuées à ce jour.
Forgé – moulé
Tube -Tôle
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○ ○ ● Fissure débouchante ○ ○ ○ ●Fissure non
débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●Modification
métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
N° de Fiche : 5
Contrôle de l’état du revêtement extérieur Rev. 2
Guide DT 75
des canalisations enterrées Page 2 sur 3
Limitations – Exclusions :
Méthode DCVG/PEARSON : Les mesures de gradients de potentiels peuvent être erronées, inexploitables voire indétectables dans les situations
suivantes :
• Présence de traces d’hydrocarbures dans le sol.
• Décollement du revêtement non débouchant (ex. boursouflure).
• Dégradations importantes du revêtement sur une longueur supérieure à 5m.
• Présence de dalles béton armé au dessus de la conduite.
• Présence de mise à la terre à proximité, grillage métallique de protection ou éléments métalliques enterrés.
• Perturbations créées par les systèmes de protection cathodique riverains.
• Sol très résistif, bitumineux.
• Conduite immergée.
Avantages : Inconvénients :
• Permet des contrôles rapides en service. • Méthodes de recherche non exhaustives, certains défauts
sont indétectables eu égard à leur environnement
électrique.
Variantes :
• /
• Fiches UFIP n° 101 : Expérience de raclage sur une ligne non prévue à cet effet.
• Matériels généralement non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
N° de Fiche : 5
Contrôle de l’état du revêtement extérieur Rev. 2
Guide DT 75
des canalisations enterrées Page 3 sur 3
Normalisation
• Guides GESIP 2007/04 et 2007/05, "Surveillance maintenance et réparation des canalisations de transport".
Principes Octobre 2003 – Rev.00.
généraux • Norme EN 13509 "Techniques de mesures applicables en protection cathodique" Octobre 2003.
Domaines
Soudage • Recommandations CEFRACOR PCRA 002 - Recommandations pour la recherche après enfouissement et la
Forgé – moulé réparation des défauts du revêtement des canalisations enterrées. Octobre 2003 – Rev.00
Tube -Tôle
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur : préventif ○ ◐ ○ ○ Fissure débouchante ○ ○ ○ ●
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
N° de Fiche : 6
Rev. 2
Guide DT 75 Contrôle de la protection cathodique Page 2 sur 3
Domaine d'application :
Matériau • Les canalisations en acier constituent le champ d'application principal de cette protection, mais aussi d'autres ouvrages
métalliques tels que les fonds de bacs, les réservoirs sous talus, échangeurs et autres structures....
Dimension • /
Température • /
Seuil détection • /
Caractérisation • /
Autres • /
Limitations – Exclusions :
• Application aux structures métalliques en acier comme aux autres matériaux métalliques
• La protection cathodique est une méthode préventive dont on vérifie le bon fonctionnement, mais sans donner une indication de la perte
d’épaisseur de la structure protégée.
Avantages : Inconvénients :
Variantes :
• Recherche de défauts de revêtement de canalisations enterrées par méthodes DCVG » (Direct Current Voltage Gradient), mesure de
gradient de potentiel ou ACVG » (Alternative Current Voltage Gradient), mesure d'atténuation de courant (voir fiche n°5).
Normalisation
• Guides GESIP 2007/04 et 2007/05, "Surveillance maintenance et réparation des canalisations de transport".
Principes Edition 2014
généraux • EN 13509 : Techniques de mesures applicables en protection cathodique. Octobre 2003
• EN 12954 : Protection cathodique des structures métalliques enterrées ou immergées – Principes généraux et
application pour les canalisations. Avril 2001.
• EN 13636 : Protection cathodique des réservoirs métalliques enterrés et des tuyauteries associées. Décembre
2001
• EN 50162 : Protection contre la corrosion due aux courants vagabonds des systèmes à courant continu. Juillet
2005
• EN 14505 : Protection cathodique des structures complexes. Juillet 2005
• EN 15112 : Protection cathodique des cuvelages de puits. Novembre 2006
• NF A05 252 : Aciers galvanisés ou non mis au contact de matériaux naturels de remblai (sols). Juillet 1990
• NF A05 800 : Norme de service – Prestations de service en protection cathodique, engagement des prestataires
de service. Mars 2006
Domaines • Recommandations CEFRACOR PCRA 001 : Recommandations pour les mesures d'influence en protection
cathodique des canalisations enterrées - Charte de voisinage pour mesures consensuelles. Octobre 2003 –
Soudage rev00
Forgé – moulé
• Recommandations CEFRACOR PCRA 002 : Recommandations pour la recherche après enfouissement et la
Tube -Tôle réparation des défauts du revêtement des canalisations enterrées. Octobre 2003 – rev00
• Recommandations CEFRACOR PCRA 003 : Recommandations pour le contrôle par méthode électrique des
défauts des revêtements organiques appliqués sur acier en usine et sur site de pose. Octobre 2003 – rev00
• Recommandations CEFRACOR PCRA 004 : Recommandation pour la compatibilité entre mises à la terre et
protection cathodique.Mars 2014 rev3
• Recommandations CEFRACOR PCRA 005 : Recommandations pour la vérification des électrodes de
référence.Mai 2007 rev1
• Recommandations CEFRACOR PCRA 008 : Recommandations pour la définition des appareils de mesures
utilisés en protection cathodique.Janvier 2010 rev0
• Recommandations CEFRACOR PCRA 009 : Système télémétrique des équipements de protection cathodique
des conduites métalliques enterrées. Juin 2010 rev0
N° de Fiche : 6
Rev. 2
Guide DT 75 Contrôle de la protection cathodique Page 3 sur 3
• API RP 651 : Cathodic Protection of Aboveground Petroleum Storage Tanks. Edition 2014
• NF EN 15280 (2013-09) : Évaluation du risque de corrosion occasionnée par les courants alternatifs des
canalisations enterrées protégées cathodiquement. Emise en Septembre 2013, en remplacement de XP
CEN/TS 15280
• ISO 15589-1 : Industries du pétrole et du gaz naturel - Protection cathodique des systèmes de transport par
conduites - Partie 1 : conduites terrestres. Octobre 2015
Certification • EN 15257 : Protection cathodique Niveaux de compétence et certification du personnel en protection cathodique.
du personnel Mars 2007
N° de Fiche : 7
Rev. 2
Guide DT 75 Contrôle des tuyauteries par racleur instrumenté Page 1 sur 2
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○ ○ ○ (1) Fissure débouchante ○ ○ ○ ○ (1)
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ○ (1) Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ○ (1)
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ○ (1)
Blistering ○○○ ○ (1) Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite .
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
Domaine d'application :
Matériau • /
Dimension • Tuyauterie ou canalisation de transport à partir de DN100, les performances des racleurs peuvent évoluer en fonction
des prestataires.
Température • /
Seuil détection • (1) Voir les fiches pour les techniques correspondantes MFL (n°14) et US (n°25 et 29).
Caractérisation • (1) Voir les fiches pour les techniques correspondantes MFL (n°14) et US (n°25 et 29).
Autres • Des racleurs existent pour les tubes de fours procédé.
Limitations – Exclusions :
• Nécessité soit d’avoir une gare de raclage installée à demeure ou provisoire, ou soit d’avoir une configuration adaptée pour introduire et
pousser le racleur.
• Le tracé de la tuyauterie doit permettre la progression du racleur, en particulier il ne doit pas comporter d’éléments qui pourraient
constituer des obstacles (doigt de gant, canne d’injecteur, dérivation, rayon de courbure, robinetterie, etc….).
N° de Fiche : 7
Rev. 2
Guide DT 75 Contrôle des tuyauteries par racleur instrumenté Page 2 sur 2
Avantages : Inconvénients :
• Méthode globale d’analyse. • Nécessite une bonne connaissance de la géométrie de la
• Réalisable avec le fluide transporté sous réserve de disposer d’une portion à contrôler afin d’éviter tout risque de blocage
gare et d’outillages adaptés. interne.
• Avoir accès à la tuyauterie dans les zones inaccessibles par • Limitation géométrique liée aux outillages disponibles :
l’extérieur. diamètre mini/maxi et rayon de courbure
• Les conditions spécifiques du process sont à déterminer en
fonction du racleur utilisé. (température, pression)
• Le temps d’autonomie doit être évalué par rapport à la
durée de raclage.
Variantes :
• Sans objet.
• Mesures de sécurité en lien avec la mise à disposition et la mise en pression du circuit pour circulation du racleur.
• Certains racleurs instrumentés peuvent ne pas être adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un
permis de travail en conséquence.
Normalisation
Domaines
Soudage • Pas de normes homologuées à ce jour.
Forgé – moulé
Tube -Tôle
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○ ○ ● Fissure débouchante ○ ○ ◐ ○
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite .
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ◐ ○
Gonflement ○ ○ ◐ ○
Domaine d'application :
Matériau • /
Dimension • /
Température • /
Seuil détection • Recherche, de déformation du sol, d’éboulement, ou de travaux à proximité.
• Recherche d’épandage ou de fuite de la canalisation.
Caractérisation • /
Autres • S’applique à toute canalisation et tout fluide transporté.
Limitations – Exclusions :
Avantages : Inconvénients :
• Contrôle non exhaustif permettant de détecter des situations • Ne permet de détecter que les fuites avérées et
pouvant constituer un danger de dégradation : travaux à proximité, importantes.
mouvement et érosion de terrain, pousse de végétation, etc….
• Il existe peu de limitation d’accès aux zones à contrôler : passages
sous rivières, sous gaines, etc…
Variantes :
• Progression en véhicule (vélo, moto, véhicule à moteur, etc…), à dos d’animal (cheval).
• Survol aérien du tracé de la canalisation.
• Technique applicable aux canalisations aériennes ou sections aériennes des canalisations enterrées.
• Sans.
Normalisation
Domaines
Soudage • Pas de normes homologuées à ce jour.
Forgé – moulé
Tube -Tôle
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○ ○ ● Fissure débouchante ○ ○ ○ ●
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ◐ ○ Porosité débouchante ◐ ○ ○ ○
Fissuration (émail, graphite) ◐ ○ ○ ○ Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
Domaine d'application :
Matériau • Peut être utilisé sur l’émail ou autre revêtement inorganique ainsi que sur les systèmes de peinture anticorrosion.
• Les revêtements comportant une charge conductrice ne sont pas contrôlables.
Dimension • La tension de contrôle est à adapter en fonction de l’épaisseur de revêtement.
Les valeurs couramment utilisées sont de 15 à 20 kV sur revêtement neuf et 5 à 7 kV pour le suivi en exploitation et
3 pour les zones sensibles.
Température • /
Seuil détection • /
Caractérisation • /
Autres • Tous matériaux conducteurs électriquement et revêtus.
N° de Fiche : 9
Rev. 2
Guide DT 75 Contrôle d’étanchéité de revêtement Page 2 sur 2
Limitations – Exclusions :
Avantages : Inconvénients :
• Simplicité de mise en œuvre. • Méthode de contrôle génère un arc électrique nu. Toutes
• Contrôle de grande surface. les dispositions vis-à-vis de ce risque doivent être réunies
pour la mise en œuvre.
• Méthode industrielle de vérification de l’étanchéité d’un revêtement.
Variantes :
• Contrôle à l’éponge.
• Contrôle d’étanchéité par remplissage d’un électrolyte.
• Sans.
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
Normalisation
• EN 14430 (03/2006) : Emaux vitrifiés – essais sous haute tension.
Principes • EN ISO 8289 (11/2001): Emaux vitrifiés - essais à basse tension pour la détection et la localisation des défauts.
généraux • ASTM D5162 (12/2015) : revêtement de protection non conducteur sur des substrats métalliques.
• NACE RP 0188 (01/1999) : Essai de nouveaux revêtements protecteurs sur des substrats conducteurs
Domaines
Soudage • Pas de normes homologuées à ce jour.
Forgé – moulé
Tube -Tôle
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Limitations – Exclusions :
• Méthode limitée à la détection de défauts de surface ou sous jacents sur une épaisseur de quelques millimètres. La profondeur de
détection est elle même limitée par la profondeur de pénétration des CF qui dépend de la fréquence du courant inducteur et de la
perméabilité magnétique du matériau.
* Profondeur limitée pour la détection des fissures non débouchantes
** Pour les mesures d’épaisseur sur revêtements organiques, le substrat doit être non ferromagnétique. Dans le cas d’un
substrat ferromagnétique, voir la fiche n°35 Courant de Foucault – Champs lointains.
• Nécessite un nettoyage rigoureux préalable des surfaces à contrôler.
Avantages : Inconvénients :
• Rapidité d’exécution. • Profondeur de pénétration limitée.
• Bien adapté aux contrôles internes des tubes d’échangeurs (tous • Sensible aux variations géométriques des pièces ou à leur
types), ainsi qu’au contrôle de surface de tôles. montage (par exemple proximité de plaque tubulaire des
• Enregistrement possible des mesures. échangeurs ou aux extrémités de pièce).
• CF bien adapté sur matériau austénitique, • Pièce de référence indispensable, elle doit être
représentative de la pièce à contrôler : matériau, diamètre,
épaisseur (avec présence éventuelle d’ailettes le cas
échéant).
N° de Fiche : 10
Rev. 2
Guide DT 75 Courants de Foucault Page 3 sur 3
Variantes :
Plusieurs techniques et plusieurs modes d'examen peuvent être utilisés : le mode absolu ou le mode différentiel, le contrôle mono fréquence ou
multi fréquence :
• En mode absolu, est utilisé un capteur à un seul enroulement pour la détection de défauts de grandes dimensions (perte d'épaisseur par
exemple).
• En mode différentiel, sont utilisés des capteurs à deux enroulements montés en opposition pour la mise en évidence de défauts de
petites dimensions par rapport au capteur (fissures, piqûres par exemple).
• La technique multi fréquence permet de limiter les signaux parasites dus, par exemple, à des chicanes d'échangeur ou à des ailettes de
tubes.
• La technique des CF à champ lointain permet le contrôle sur des matériaux ferromagnétiques : voir fiche 35.
• Fiche UFIP n° 42 : Utilisations de méthodes CND par ultrasons en TOFD, par courants de Foucault.
• Fiche UIC n° 20 : Contrôle des soudures des tubes en arrière de plaque d’échangeur par US focalisé et courant de Foucault.
• Fiche DT 75 n°10 : Contrôle tubes de four en acier inoxydable réfractaire sonde externe CF
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
• Règlementation particulière : N/A.
Normalisation
Principes • EN ISO 12718 : Essais non destructifs – Contrôle par courants de Foucault. – Vocabulaire
généraux
• NF EN ISO 15549 : Essais non destructifs - Contrôle par courants de Foucault - Principes généraux
• EN ISO 10893-1 : Essais non destructifs des tubes en acier - Partie 1 : contrôle automatisé électromagnétique
pour vérification de l'étanchéité hydraulique des tubes en acier sans soudure et soudés (sauf à l'arc immergé
sous flux en poudre).
• EN ISO 10893-2 : Essais non destructifs des tubes en acier - Partie 2 : contrôle automatisé par courants de
Foucault pour la détection des imperfections des tubes en acier sans soudure ou soudés (sauf à l'arc immergé
sous flux en poudre).
• EN ISO 17635 : Contrôle non destructif des assemblages soudés - Règles générales pour les matériaux
métalliques.
• ISO 17643 : Contrôle non destructif des assemblages soudés - Contrôle par courants de Foucault des
assemblages soudés avec analyse des signaux dans le plan complexe.
• ASTM E215 : Standard Practice for Standardizing Equipment for Electromagnetic Examination of Seamless
Domaines Aluminum-Alloy Tube.
Soudage • ASTM E243 : Standard Practice for Electromagnetic (Eddy-Current) Examination of Copper and Copper-Alloy
Forgé – moulé Tubes.
Tube -Tôle • ASTM E309 : Standard Practice for Eddy-Current Examination of Steel Tubular Products Using Magnetic
Saturation.
• ASTM E426 : Standard Practice for Electromagnetic (Eddy-Current) Examination of Seamless and Welded
Tubular Products, Austenitic Stainless Steel and Similar Alloys.
• ASTM E566 : Standard Practice for Electromagnetic (Eddy-Current) Sorting of Ferrous Metals.
• ASTM E571 : Standard Practice for Electromagnetic (Eddy-Current) Examination of Nickel and Nickel Alloy
Tubular Products.
• ASTM E690 : Standard Practice for In Situ Electromagnetic (Eddy-Current) Examination of Nonmagnetic Heat
Exchanger Tubes.
• ASME 2015 SECTION V Article 8 Appendix II : Eddy current examination of nonferromagnetic heat
exchanger tubing
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○ ○ ● Fissure débouchante ◐ ◐ ○ ○
Fissure non débouchante ◐ ◐ ○ ○ Microfissure, lacune (cavités de fluage) ◐ ◐ ○ ○
Modification métallurgique ○ ○ ◐ ○ Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ◐ ◐ ○ Corrosion localisée par piqûres ◐ ◐ ○ ○
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, email ) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ◐ ○
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ◐ ○ ○ ○ Délaminage ◐ ○ ○ ○
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ◐ ○ ○ ○
Gonflement ○ ○ ○ ●
N° de Fiche : 11
Rev. 1
Guide DT 75 Emission acoustique Page 2 sur 3
Domaine d'application :
Matériau • Sur tous les types de matériaux métalliques ou non,
• Egalement utilisée sur des appareils en matériaux composites (composites SVR, ..) pour la détection de défaut
fissuration de la résine, rupture de fibre suivant des codes établis (Code CARP)
Dimension • Sur tout type d'équipements sous pression multi parois, frettés, revêtus... calorifugés, ignifugés, sous talus...
• Sur réservoir de stockage
Température • Toute température négative comme positive avec l’utilisation de guide d’onde lorsque nécessaire.
Seuil détection • Evènements détectables : mécanismes de déformation plastique, mécanismes de rupture, fuites, fragilisation par
hydrogène, corrosion...
Caractérisation • /
Autres • La méthode est utilisée pour effectuer un contrôle global, non intrusif, permettant d’avoir une vision complète de
l’équipement testé et de son intégrité.
• Cette méthode permet de remplacer l’épreuve hydraulique de requalification périodique dans le cadre de l’application
du guide AFIAP des bonnes pratiques pour le contrôle par émission acoustique des équipements sous pression
• Lors des phases de démarrage d'unités, en service, en surveillance permanente ou périodique…
Limitations – Exclusions :
• Sa mise en œuvre nécessite, en règle générale, d’appliquer à la structure un chargement excédant légèrement les conditions normales
de services et permettant de faire propager les défauts d’une façon contrôle.
• Le contrôle par émission acoustique nécessite de s’affranchir des émissions sonores et vibrations parasites pouvant perturber l’analyse
des signaux recueillis. Dans les unités en service, une vérification préalable du bruit de fond est nécessaire pour valider la méthode. Ces
signaux parasites peuvent avoir des sources diverses : proximité de machines tournantes, de travaux, d’écoulement process, voire des
gouttes de pluie, passage de train etc…
Avantages : Inconvénients :
• Méthode globale, détection à distance, évite de décalorifuger. • Nécessite une expertise locale des zones d'émission par
• Applicable à tous les matériaux ou presque. une (des) autres techniques de CND pour confirmer la
nature et la taille des défauts présents.
• Ne dépend pas de la direction de propagation du défaut.
• Nécessite la mise sous contrainte (en général pression) des
• Détection des défauts évolutifs en temps réel. équipements au-delà de la pression vue en service.
• Détection précoce, sensibilité élevée des endommagements • Chaque essai sur un équipement demande en général des
évolutifs. mesures préalables (mesures d’atténuation, système de
• Permet la localisation des défauts sources. couplage des capteurs…) et une procédure particulière de
mise en œuvre.
• Permet un diagnostic de sévérité.
• Permet l'examen en service, périodique ou continu, à chaud.
• Essai de requalification reconnu par les textes réglementaires.
Variantes :
• Suivi en continu de dommages.
• Dans le cas des équipements métalliques disposant d’un revêtement anti-corrosion (organique ou émail), l’absence de dommage de la
paroi métallique peut être surveillée par émission acoustique.
• La corrosion active peut être mise en évidence par écoute acoustique. Dans ce cas l’équipement est conservé dans son état de
fonctionnement normal sans mise sous pression supplémentaire. Par exemple cas des réservoirs atmosphériques.
• Pas d'exigences liées à la méthode elle-même mais éventuellement aux conditions de mise en œuvre. L’émission acoustique est
souvent réalisée sur des équipements en service, sa mise en œuvre doit donc répondre aux conditions particulières d’interventions sur
ces équipements (pression, température, risque produit…).
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
Normalisation
• EN 1330-9 : Essais non destructifs - Terminologie - Partie 9 : termes utilisés en contrôle par émission acoustique.
• EN 13477-1 : Essais non destructifs - Émission acoustique - Caractérisation de l'équipement - Partie 1 :
description de l'équipement.
• EN 13477-2 : Essais non destructifs - Émission acoustique - Caractérisation de l'équipement - Partie 2 :
vérifications des caractéristiques de fonctionnement.
• EN 13554 : Essais non destructifs - Émission acoustique - Principes généraux.
• ISO 12716 Essais non destructifs - Contrôle par émission acoustique - Vocabulaire
• NF A09-352 : Émission acoustique - Pratique recommandée pour la détection de fuites.
• NF A09-355 : Émission acoustique - Couplage des capteurs piézoélectriques.
Principes • ASTM E 569 : Standard Practice for Acoustic Emission Monitoring of Structures during Controlled Stimulation.
généraux • ASTM E 650 : Standard Guide for Mounting Piezoelectric Acoustic Emission Sensors.
• ASTM E 750 : Standard Practice for Characterizing Acoustic Emission Instrumentation.
• ASTM E 976 : Standard Guide for Determining the Reproducibility of Acoustic Emission Sensor Response.
• ASTM E 1106 : Standard Test Method for Primary Calibration of Acoustic Emission Sensors.
• ASTM E 1211 : Standard Practice for Leak Detection and Location Using Surface-Mounted Acoustic Emission
Sensors.
• ASTM E 1316 : Standard Terminology for Non Destructive Examination Section B.
• ASTM E 1781 : Standard Practice for Secondary Calibration of Acoustic Emission sensors.
• ASTM E 2374 : Standard Guide for Acoustic Emission System Performance Verification.
• AFIAP : Guide des bonnes pratiques pour le contrôle par émission acoustique des équipements sous pression -
Édition 2016.
• EN 14584 : Essais non destructifs - Émission acoustique - Vérification des équipements métalliques sous
pression pendant l'épreuve - Localisation planaire des sources d'EA.
• EN 15495 : Essais non destructifs - Émission acoustique - Vérification des équipements métalliques sous
pression pendant l'épreuve - Localisation par zone des sources d'EA.
• EN 15856 : Essais non destructifs - Émission acoustique - Principes généraux des contrôles par émission
acoustique pour la détection de la corrosion dans une enceinte métallique remplie de liquide.
Domaines • EN 15857 : Essais non destructifs - Émission acoustique - Essai des polymères renforcés par des fibres -
Soudage Méthodologie spécifique et critères d'évaluation généraux.
Forgé – moulé • EN ISO 16148 : Bouteilles à gaz - Bouteilles à gaz rechargeables sans soudure - Essais d'émission acoustique
Tube -Tôle pour contrôle périodique.
• NF A09-360 : Émission acoustique - Examen de pièces et structures en matériaux composites fibres-matrice.
• ASTM E 1067 : Standard Practice for Acoustic Emission Examination of Fibreglass Reinforced Plastic Resin
(FRP) Tanks/Vessels.
• ASTM E 1118 : Standard Practice for Acoustic Emission Examination of Reinforced Thermosetting Resin Pipe
(RTRP).
• ASTM E 1419 : Standard Test Method for Examination of Seamless, Gas-Filled Pressure Vessels Using Acoustic
Emission.
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○ ◐ ○ Fissure débouchante ◐ ◐ ○ ○
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques et émails.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ◐ ○ ○ ○ Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ◐ ○ ○ Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration (traversante) ◐ ○ ○ ○
Gonflement ○ ○ ○ ●
N° de Fiche : 12
Rev. 2
Guide DT 75 Essais de Pressurisation
Page 2 sur 3
Domaine d'application :
Matériau • Dans le cas des aciers inoxydables ou austéno-ferritiques la qualité de l’eau doit être contrôlée pour s’assurer de
l’absence d’halogénures (chlorure, fluorure..).
Dimension • L’essai d’étanchéité peut être réalisé sur tout équipement : récipient, tuyauterie, générateur de vapeur, accessoire,
canalisation de transport, réservoir de stockage atmosphérique, etc….Dans ce cas la pression atteinte ne dépasse
pas la pression maximale admissible de l’équipement PS. Plusieurs méthodes de vérification de l’étanchéité
peuvent-être utilisées :
- examen visuel de la (des) paroi(s)
- variation du niveau de liquide,
- variation du niveau de pression par l’intermédiaire d’un manomètre
- détection de fuite (cf fiche n°20 recherche de fuite),
- essai surveillé par une écoute acoustique (cf fiche n°11 : Emission acoustique)
Température • Généralement les essais sont conduits à la température ambiante, néanmoins dans certains cas particuliers la
température d’essai peut être différente. Par exemple :
- pour les équipements constitués d’un matériau sensible à la fragilisation réversible de revenu,
- pour lequel une diminution de la ténacité de l’acier est à craindre,
- des fortes épaisseurs.
• Prendre en compte le risque éventuel du gel de fluide d’épreuve.
Seuil détection • /
Caractérisation • /
Autres • L’essai de résistance peut être réalisé sur tout équipement conçu pour subir une montée en pression au-delà de la
seule pression hydrostatique. Dans ce cas la pression atteinte est supérieure à la pression maximale admissible de
l’équipement PS, sans dépasser la pression d’épreuve PE. La vérification de l’essai de résistance comprend à
minima :
- examen visuel de la (des) paroi(s)
- variation du niveau de pression par l’intermédiaire d’un manomètre
Limitations – Exclusions :
• Tout équipement contenant un fluide peut subir un essai d’étanchéité ou un essai de résistance, même si des aménagements sont
nécessaires en fonction des cas de figure.
• Ne permet de détecter que les endommagements traversant la paroi ou des pertes d’épaisseurs assez importantes pour avoir une
influence sur la tenue mécanique des parois et/ou provoquer une déformation locale lors de l’essai.
• Essai de résistance : ne permet de détecter des défauts non traversants que s’ils sont assez importants pour devenir traversants lors de
l’essai.
Avantages : Inconvénients :
Variantes :
• Pour obtenir des résultats fiables dans le cas de la pressurisation à l’eau, de canalisations de transport enterrées ou non, l’évolution de
la pression est suivie avec précision par des mesures à « la balance manométrique » pendant plusieurs heures voire même plusieurs
jours ; ces mesures doivent être corrigées en tenant compte de l’évolution des températures relevées par des thermocouples placés
dans le sol sur la canalisation.
• Fiche UIC n° 26 : Réparation notable d’un bouilleur HCL en acier plaqué tantale.
• Fiche UIC n° 73 : Explosion d’une canalisation de chlore.
• Fiche UFIP n° 12 : Incidents survenus en cours de marche sur des réacteurs de platforming à parois chaudes (1%Cr et 0,5%Mo).
• Fiche UFIP n° 13 : Rupture accidentelle du réacteur de l'unité d'HDS au cour d'une épreuve hydraulique.
N° de Fiche : 12
Rev. 2
Guide DT 75 Essais de Pressurisation
Page 3 sur 3
• Lors des essais de pressurisation avec un gaz, l’énergie potentielle libérable devient très importante. Des mesures de prévention
particulières doivent être prises en cas d’essai avec un fluide autre que l’eau.
Nota : les poches d’air restant dans une enceinte sous pression avec de l’eau présentent aussi un risque important d’énergie potentielle
libérable.
• Des précautions particulières doivent être prises dans le cas d’une montée en pression :
- Etablir un périmètre de sécurité autour de l’équipement, et en particulier au niveau des plans de joints (brides),- pour les
pressions d’essai supérieures à 100 bars, le périmètre de sécurité peut-être établit sur la base du Document CEOC R50,
- Choisir un moyen de pressurisation adapté à l’équipement à tester (débit / pression) : pompe dimensionnée en fonction des
caractéristiques de l’appareil, et réaliser une montée en pression progressive par palier. Dans certains cas, il peut être
nécessaire de prévoir une soupape pour se prémunir d’une montée en pression excessive.
Dans le cas ou l’équipement est de faible volume / faible pression (inférieur à 5 m3 / 20 bars), il est conseillé d’utiliser une
pompe manuelle pour la montée en pression.
- La pression de pressurisation d’une tuyauterie doit être celle correspondant au maximum de la série des brides la plus faible
ou de l'élément le plus faible de la tuyauterie, (par exemple présence d’un compensateur de dilatation ou si l'épaisseur est
trop faible dans le cas de diamètre important, de raccords fabriqués "Y" ,Tés , coudes en tranche...)
- Maîtriser la vidange pour un équipement de grande hauteur ou susceptible de passer au vide lors de sa vidange
• L’équipement sous pression doit être sous surveillance continue, le décomprimer si absence même de courte durée.
• Lorsque pratiqué, l’essai d’étanchéité est réalisé à une pression limitée à la Pression maximale admissible (PS) de l’équipement.
• Dans le cas d’une épreuve de requalification périodique ou d’un contrôle après intervention notable, la présence de l’expert de l’OH est
requise Dans le cas d’une épreuve d’un équipement sous pression neuf, la présence d’un responsable d’évaluation d’un ON est requise
(ou son délégataire).
Normalisation
Domaines Soudage
Forgé – moulé • Pas de normes spécifiques homologuées à ce jour.
Tube -Tôle
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ◐ ◐ ○ ○ Fissure débouchante ○ ◐ ◐ ○
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ◐ ◐ ○ ○
Blistering ◐ ◐ ○ ○ Corrosion localisée par piqûres ◐ ○ ○ ○
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques et émails.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ◐ ○ Porosité débouchante ○ ◐ ○ ○
Fissuration (émail, graphite) ○ ◐ ○ ○ Gonflement (organiques) ◐ ○ ○ ○
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ◐ ○ Délaminage ○ ○ ◐ ○
Dissolution ◐ ○ ○ ○ Fissuration ○ ◐ ◐ ○
Gonflement ◐ ◐ ○ ○
Domaine d'application :
Matériau • Matériaux : tout matériau et toute dimension.
Dimension • /
Température • /
Seuil détection • Rechercher des défauts éventuels : les défauts peuvent être des défauts d’origine (mise en œuvre de construction),
des dégradations ou des endommagements survenus durant la vie de l’équipement.
• L’examen visuel permet également de vérifier l’environnement dans lequel est placé l’équipement.
Caractérisation • Nécessite des moyens complémentaires pour caractériser. Par exemple mesure d’épaisseur par US (fiche n°25) et
mesures dimensionnelles (fiche n°31)
Autres • La luminosité d’éclairage doit être d’au moins 500 lux
Limitations – Exclusions :
Avantages : Inconvénients :
• Facilité de mise en œuvre. • La précision de l’examen visuel dépend :
• Applicable à tous les matériaux. - des conditions de préparation et d’examen (nettoyage
• Peut être conservée par photographie. et éclairement).
• Permet une vision d’ensemble des parties accessibles. - de l'acuité visuelle de l'inspecteur (visite annuelle au
Service Médical).
- de l'optique des accessoires utilisés.
Variantes :
• Des matériels d’examen peuvent être utilisés :
- Loupe grossissante
- Loupe binoculaire
- Microscope de chantier
- Miroir
- Endoscope, caméra vidéo
- Appareil photographique.
- Il existe différents vecteurs destinés à embarquer ces matériels pour réaliser ces examens : drones, chars magnétiques, robot
immergé (Remote Operated Vehicule)
Normalisation
• ASTM E1316 : Standard Terminology for Nondestructive Examinations.
Principes • EN 13018 : Essais non destructifs - Examen visuel - Principes généraux.
généraux • EN 13927 : Essais non destructifs - Contrôle visuel – Équipement.
• EN 1330-10 : Essais non destructifs - Terminologie - Partie 10 : termes utilisés en contrôle visuel.
• ASTM A802 : Standard Practice for Steel Castings, Surface Acceptance Standards, Visual Examination.
• EN 1370 : Fonderie – Contrôle de l’état de surface.
• EN 12799 : Brasage fort - Contrôles non destructifs des assemblages réalisés par brasage fort.
• EN 13100-1 : Contrôle non destructif des assemblages soudés sur produits semi-finis en thermoplastiques -
Domaines Partie 1 : contrôle visuel.
Soudage • EN ISO 17635 : Contrôle non destructif des assemblages soudés - Règles générales pour les matériaux
Forgé – moulé métalliques.
Tube -Tôle • EN ISO 17637 : Contrôle non destructif des assemblages soudés - Contrôle visuel des assemblages soudés par
fusion.
• ISO 11971 : Examen visuel de l'état de surface des pièces moulées en acier.
• MSS SP-55 : Quality Standard for Steel Castings for Valves, Flanges, Fittings and Other Piping Components –
Visual Method for Evaluation of Surface Irregularities.
• Pour les examens visuels directs, pas de certification spécifique.
• Pour les examens visuels indirects uniquement (exemple inspection télévisuelle),
Certification ISO 9712 : Essais non destructifs - Qualification et certification du personnel, est recommandée.
du personnel Pour le personnel des services inspection, l’exigence de certification n’est pas requise.
• Personnel formé et habilité.
N° de Fiche : 14
Magnetic flux leakage (M.F.L.) Rev. 2
Guide DT 75
tôle et tube Page 1 sur 2
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ◐ ● ○ ○ Fissure débouchante ○ ○ ◐ ○
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ◐ ○
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
Domaine d'application :
Matériau • Tout matériau métallique ferromagnétique.
• La mise en application s’accompagne de tôles de référence représentatives de la gamme des épaisseurs mesurées
et du matériau.
Dimension • Epaisseurs : généralement utilisé sur les tôles de fond de réservoir entre 6 et 10 mm.
• Epaisseur maximale du revêtement acceptable : 3 mm à vérifier en fonction de la nature du revêtement
Température • /
Seuil détection • A partir de 0,5mm, avec une discontinuité de surface (perte d’épaisseur localisée non progressive)
Caractérisation • La caractérisation de la perte d’épaisseur est exprimée en % par rapport à l’épaisseur de référence.
Autres • A ce jour, le MFL est appliquée au contrôle des fonds de réservoir de stockage atmosphérique en acier au carbone.
Des applications à d’autres types de formes nécessitent des outillages adaptés, par exemple le raclage instrumenté
des canalisations.
N° de Fiche : 14
Magnetic flux leakage (M.F.L.) Rev. 2
Guide DT 75
tôle et tube Page 2 sur 2
Limitations – Exclusions :
• Il est nécessaire de disposer d’une tôle de référence dans une nuance similaire.
• Pour les tôles de fond de réservoir l’encombrement de l’outillage ne permet pas d’analyser les angles des tôles ainsi que le pourtour
interne du fond (zone d’environ 100mm en périphérie interne).
• Zone d’exclusion à proximité des soudures de recouvrement des tôles
Avantages : Inconvénients :
• Permet une analyse rapide de la perte d'épaisseur de la paroi • N’est pas capable de distinguer la face de la paroi affectée
contrôlée. par la perte d’épaisseur.
• Rapport de contrôle numérisé et stocké. • Dans les zones suspectes, peut nécessiter une confirmation
• Permet de détecter des pertes d’épaisseurs internes et externes. par une mesure d’épaisseur par ultra-sons.
• Peut être utilisé en présence d’un revêtement anti corrosion interne • Encombrement de l’outillage nécessaire au contrôle qui
au réservoir. interdit d’accès certaines zones (robe du réservoir, puisard,
serpentin interne, pied de charpente, les doublages, une
trop forte ondulation des tôles, l'eau, et tout obstacles
empêchant la progression du scanner.
• La surface doit être exempte de particules aux propriétés
électromagnétiques, sèche, balayée et non grasse, un
nettoyage à la lance haute pression est recommandé.
• Absence de normalisation de la méthode et de certification
du personnel.
Variantes :
• La technique Magnetic Flux Lekeage peut être également embarquée sur des racleurs instrumentés utilisés pour les tuyauteries (ou les
canalisations de transport (cf fiche n°7).
• Des outillages portatifs de Magnetic Flux Lekeage, sans codage du déplacement sont utilisés dans les zones de fiable accessibilité
(périphérie des réservoirs).
• Sans.
• Réglementation et consignes applicables aux travaux dans une enceinte confinée (contrôles des fonds de réservoirs).
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
Normalisation
• EN ISO 10893-3 - Essais non destructifs des tubes en acier - Partie 3 : contrôle automatisé par flux de fuite sur
Domaines toute la circonférence des tubes en acier ferromagnétique sans soudure ou soudés pour la détection des
Soudage imperfections transversales longitudinales et ou transversales.
Forgé – moulé • ASTM E570 : Standard Practice for Flux Leakage Examination of Ferromagnetic Steel Tubular Products.
Tube -Tôle • ASME 2015 SECTION V Arcticle 16 : Magnetic flux leakage (MFL) examination
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○ ○ ● Fissure débouchante ◐ ◐ ○ ○
Fissure non débouchante ○ ○ ◐ ○ Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ◐ ○
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ◐ ○
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
Domaine d'application :
Matériau • Tout matériau ferromagnétique
Dimension • /
Température • Dépend du révélateur utilisé (cf données constructeur).
De plus, au delà du point de Curie un matériau perd ses propriétés magnétiques. A partir du demi-point de curie du
métal contrôlé : la susceptibilité magnétique devient proportionnelle à la température. Cette règle est empirique et
non normalisée.
Seuil détection • Il est important de vérifier avec un témoin d'aimantation l'intensité du champ magnétique induit lors de l’essai et de
respecter les temps d'aimantation pour garantir la qualité et la fiabilité des contrôles.
• Détection de discontinuités sous-jacentes parfois difficiles suivant leur taille, leur profondeur …
Caractérisation • /
Autres •
N° de Fiche : 15
Rev. 2
Guide DT 75 Magnétoscopie Page 2 sur 3
Limitations – Exclusions :
• Ce procédé permet de détecter la présence de défauts débouchants à la surface et sous-jacents (jusqu’à 2mm de profondeur maxi) des
pièces.
• Ne permet pas de déterminer la profondeur du défaut.
• Ne fonctionne pas sur les alliages non ferromagnétiques : aciers inoxydables austénitiques, aluminium, magnésium, laiton, cuivre,
bronze, plomb, titane.
Avantages : Inconvénients :
• Technique fiable, simple et faible coût de mise en œuvre. • Nécessite des surfaces propres et bien dégraissées, avec
• Permet des contrôles rapides en service. lorsque nécessaire, la mise en place d’un contraste
• Très bonne sensibilité de détection des défauts débouchants. permettant l’interprétation
• Absence de revêtement (possible sous peinture non
métallique de quelques micromètres).
• Utilisation de produits nocifs, inflammables ou volatils.
Variantes :
• Fiche UIC n° 3 : Rupture de robinets à tournant sphérique sur service hydrogène après plus de 10 ans de service.
• Fiche UIC n° 8 : Etude des causes de fissuration des aciers au contact de l’ammoniac – cas des sphères d’ammoniac.
• Fiche UIC n° 29 : Fissuration par fatigue-corrosion de bâches alimentaires permettant le dégazage de l’eau des chaudières.
• Fiche UIC n° 58 : La corrosion-fatigue dans les circuits d’eau de chaudière.
• Fiche UFIP n°122 : Endommagement d’un absorbeur de gaz-plant de FCC par HIC/SOHIC
• Fiche UFIP n° 25 : Recherche de fissuration dans les dégazeurs thermiques.
• Fiche UFIP n° 32 : Problème de vieillissement sur un reformeur catalytique.
• Fiche UFIP n° 41 : Corrosion d'un ballon de flash de désulfuration de gazole.
• Fiche UFIP n° 65 : Expertise d'un reformer catalytique à paroi chaude en acier 1Cr-0,5Mo fissuré aux piquages après 17 ans de
service.
• Précautions d’emploi :
o les travaux de magnétoscopie en milieu confiné nécessitent une ventilation forcée.
o privilégier l’emploi de liqueur aqueuse lors des contrôles en capacité.
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
Normalisation
• EN ISO 3059 : Essais non destructifs - Essai par ressuage et essai par magnétoscopie - Conditions
d'observation.
• EN ISO 9934-1 : Essais Non Destructifs – Magnétoscopie – Partie 1 : Principes généraux du contrôle.
Principes • EN ISO 9934-2 : Essais Non Destructifs – Magnétoscopie – Partie 2 : Produits magnétoscopiques.
généraux • EN ISO 9934-3 : Essais Non Destructifs – Magnétoscopie – Partie 3 : Equipements.
• ASTM E709 : Standard Guide for Magnetic Particle Examination.
• ASTM E1444 : Standard practice for magnetic particle testing.
N° de Fiche : 15
Rev. 2
Guide DT 75 Magnétoscopie Page 3 sur 3
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○○ ● Fissure débouchante ○ ○○ ●
Fissure non débouchante ○ ○○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○○ ●
Modification métallurgique ◐ ●○ ○ Modification dimensionnelle ○ ○○ ●
Blistering ○ ○○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ◐ ○ Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
Domaine d'application :
Matériau • Matériaux ferreux et non ferreux (calibration préalable du MIC 10 pour les matériaux autre que les aciers non alliés et
faiblement alliés).
Dimension • Epaisseurs de la pièce à tester :
- L’épaisseur minimale requise de la paroi à tester est de 2mm pour les méthodes ultrasons, indentation Rockwell.
- L’épaisseur minimale requise de la paroi à tester est de 30mm pour la méthode par rebond.
Température • Température de mise en œuvre courante : elle dépend de l’appareil de mesure ; à titre indicatif entre 0°C à 5°C pour
la température minimale d’utilisation et + 45°C à 50°C pour la température maximale d’utilisation (se reporter aux
notice des équipements).
Seuil détection • /
Caractérisation • Permet d’apprécier les caractéristiques de dureté d’un métal soit par comparaison avec des valeurs imposées par
des spécifications particulières, soit en complément d’examens métallurgiques pour apprécier des évolutions
microstructurales ou soit pour évaluer la contrainte maximale à rupture Rm (résistance maximale à la traction) à
partir de conversions directes (NF EN ISO 18 265, DIN 50150, ASTM E 140).
Autres •
N° de Fiche : 16
Rev. 2
Guide DT 75 Mesure de dureté au duromètre portatif Page 2 sur 2
Limitations – Exclusions :
• Une épaisseur minimale de la paroi à tester est requise en fonction de la technique retenue. (voir domaine d’application).
• La nuance du métal testée peut nécessiter une calibration préalable (cas du MIC 10 – Méthode UCI).
Avantages : Inconvénients :
Variantes :
• Sans objet.
• Précautions d’emploi : La phase de préparation des surfaces avant mesure de duretés génère un point chaud (permis de feu).
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
Normalisation
• ASTM A1038 : Standard Test Method for Portable Hardness Testing by the Ultrasonic Contact Impedance
Method (Norme relative aux mesures par la méthode UCI – MIC 10).
Principes • ASTM A956 : Standard Test Method for Leeb Hardness Testing of Steel Products (Norme relative aux mesures
généraux par rebond – EQUOTIP ou Dyna POCKET ).
• DIN 50157-1 : Metallic Materials - Hardness Testing With Portable Measuring Instruments Operating With
Mechanical Penetration Depth - Part 1: Test Method – COMPUTEST SC.
Domaines
Soudage • /
Forgé – moulé
Tube -Tôle
• Les variations de résistance des jauges étant trop faibles pour être 4 – bandes de raccordement
mesurables directement, les jauges sont souvent collées sur le
5 - support
corps d’épreuve de manière à constituer un montage électrique en
pont de Wheatstone. 6 - raidisseur de la base
7 – longueur de la grille de mesure
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○ ○ ● Fissure débouchante ○ ○ ○ ●
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle : contrainte ○ ◑ ◑ ○
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
N° de Fiche : 17
Mesure des contraintes Rev. 2
Guide DT 75
(résiduelles, superficielles, ...) Page 2 sur 3
Limitations – Exclusions :
• Le support de jauge doit avoir une bonne aptitude au collage, un coefficient de dilatation faible et une bonne tenue en température. Les
résines utilisées peuvent être renforcées par fibre de verre, les fibres poly imides peuvent permettre d’atteindre 250°C.
• La colle utilisée sert d’adhésif mais aussi d’isolant électrique. La couche de colle doit être mince et avoir une faible viscosité.
Avantages : Inconvénients :
• Donne des mesures d’allongement très précises en surface d’une • Nécessite un contact avec l’élément de test.
pièce. • Nécessite une préparation soignée de la surface pour
• Peut donner un état du champ des contraintes en surface d’une réaliser un collage efficace.
pièce grâce aux jauges multidirectionnelles. • Nécessite l’adhésion à l’élément par un puissant adhésif.
• Permet de mesurer les contraintes résiduelles pour évaluer les • Impose la mise en place d’une centrale d’acquisition à
conséquences d’un soudage ou d’un traitement de proximité des jauges.
détensionnement ou un état local du niveau des contraintes.
• Une fois collées, les jauges peuvent être laissées à demeure pour
un usage ultérieur.
Variantes :
• Il existe de nombreuses autres techniques de mesure des contraintes, dont :
• La mesure par diffraction des rayons X qui permet de mesurer les contraintes absolues en surface du matériau, elle repose sur la
mesure des distances entre plans atomiques d’une même famille selon différentes incidences du rayonnement X. Cette technique peut
être mise en œuvre sur chantier.
• La méthode ultrasonore qui permet à partir de la mesure du temps de propagation des ondes ultrasonores à la surface du matériau,
d’accéder à l’état des contraintes résiduelles du matériau.
• On trouve de nombreuses variétés de jauges de contraintes :
- Les jauges uniaxiales utilisées pour la mesure des déformations en vue du calcul de contraintes,
- Les micro-jauges utilisées aux points de concentration de contraintes,
- Les rosettes de jauge à 45° ou 120° lorsqu’on ignore les directions principales des contraintes
- Les jauges pour mesurer les contraintes résiduelles (méthode dite du « trou », la jauge est collée puis percée d’un trou à un
endroit déterminé, on mesure les déformations après perçage)
- Les jauges longues pour mesurer une moyenne de déformation sur une certaine longueur
• Sans.
Normalisation
Domaines
Soudage • Pas de normes homologuées à ce jour.
Forgé – moulé
Tube -Tôle
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○ ○ ● Fissure débouchante ◑ ○ ○ ○
Fissure non débouchante ◑ ○ ○ ○ Microfissure, lacune (cavités de fluage) ◑ ○ ○ ○
Modification métallurgique ◑ ○ ○ ○ Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ◑ ○ ○ Corrosion localisée par piqûres ◑ ○ ○ ○
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ◑ ○ ○ Délaminage ○ ◑ ○ ○
Dissolution ○ ◑ ○ ○ Fissuration ○ ◑ ○ ○
Gonflement ○ ◑ ○ ○
N° de Fiche : 18
Prélèvement d’échantillon
Guide DT 75 Rev. 2
(barquette métallographique ou carottage) Page 2 sur 3
Domaine d'application :
Matériau • Matériau : Ferreux et non ferreux pour la caractérisation métallurgique d’un matériau ou d’une indication de défaut
dans une structure.
Dimension • A titre indicatif, les dimensions maximales des barquettes sont :
- Profondeur maximale : 30 mm environ
- Profondeur minimale : 3 mm environ pour une surface plane
- Longueur maximale : non limitée pour une surface plane
- Largeur des barquettes : dépend directement de la profondeur recherchée de la barquette.
• Les dimensions d’un prélèvement dépendent toujours des conditions d’accessibilité et du but de l’opération de
prélèvement.
Température • Température de mise en œuvre : la gamme de température possible est celle permise pour l’opérateur réalisant la
barquette.
Seuil détection • /
Caractérisation • Permet la caractérisation d’indications de défaut interceptées dans l’épaisseur du prélèvement par examens
métallographiques, examen fractographique de fissures, micro-analyses, mesures de dureté, etc…
• Permet la caractérisation métallurgique de métaux de base ou de zones soudées au moyen d’analyses sur coupe,
d’essai de flexion par choc, d’essais de dureté, d’analyses chimiques ou de micro-éprouvettes de traction.
Autres • /
Limitations – Exclusions :
Avantages : Inconvénients :
• Prélèvement localisé permettant une intervention in-situ sans • L’accessibilité des zones doit être suffisante pour permettre
nécessairement remettre en cause le service de l’appareil (avec ou un prélèvement par barquette ; l’avis d’un personnel qualifié
sans remise en état ultérieure selon les cas). pour la faisabilité des barquettes est nécessaire.
• L’épaisseur de la pièce à prélever et les dimensions de la
barquette doivent être compatibles avec une éventuelle
réparation si cela est nécessaire à la remise en service de
l’équipement.
• Dans le cas d’un défaut sous revêtement, difficulté de
localiser l’emplacement du prélèvement à réaliser
Variantes :
Possibilité de réaliser des prélèvements à l’aide d’une machine automatique en cas de très bonne accessibilité de la zone :
• Sans.
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
N° de Fiche : 18
Prélèvement d’échantillon
Guide DT 75 Rev. 2
(barquette métallographique ou carottage) Page 3 sur 3
Normalisation
Domaines
Soudage • Pas de normes homologuées à ce jour.
Forgé – moulé
Tube -Tôle
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ●●○ ○ Fissure débouchante ○●● ○
Fissure non débouchante ○●● ○ Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○○○ ●
Modification métallurgique ○○○ ● Modification dimensionnelle ○○◐ ○
Blistering ○○◐ ○ Corrosion localisée par piqûres ○◐○ ○
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○○○ ● Porosité débouchante ○○○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○○◐ ○ Gonflement (organiques) ○○○ ●
Limitations – Exclusions :
• Les défauts plats (fissures, collages, délaminages…) ne sont décelés par cette méthode que s'ils sont orientés suivant le rayonnement
(ou légèrement inclinés sur celui-ci).
• La forme de l'objet ou de la zone à contrôler peut limiter l'utilisation de la méthode (variation d'épaisseur trop forte, revêtement, épaisseur
à contrôler trop importante, dimension trop grande sans accès interne…).
Avantages : Inconvénients :
• Applicable à tous les matériaux. • Non détection des défauts inclinés par rapport au faisceau.
• Traçabilité et archivage des résultats avec contre-interprétation • Règles de sécurité rigoureuses et contraignantes
possible des images. (radioprotection).
• En général, facilité d’identification et caractérisation des défauts • Faible productivité, coût élevé lorsqu’il faut faire de multiples
internes. examens avec films argentiques.
• Performant pour défauts volumiques, manques de pénétration, • Utilisation de produits chimiques (révélateur, fixateur…).
recherche de corrosion. Nécessite traitement et élimination des déchets.
• Fiabilité de l’examen et respect des procédures grâce à l’utilisation • Inadapté aux soudures d'angle et aux soudures non
des indicateurs de qualité d'image. interpénétrées.
• Dans certains cas, contrôle possible en présence du fluide contenu. • Accessibilité requise des 2 côtés de la surface à contrôler.
• Difficulté de positionner les défauts dans l’épaisseur du
matériau.
• L’interprétation des clichés de recherche de corrosion n’est
pas explicitement couverte par la certification COFREND
Variantes :
Elles touchent les sources de rayonnement et les récepteurs.
• Le choix entre radiographie (rayons X) et gammagraphie (rayons γ) est essentiellement lié à l’épaisseur et à l’accessibilité de la pièce à
contrôler. Autant que possible, la radiographie X devrait être préférée car la qualité des images est meilleure pour un temps d’exposition
réduit.
Rayons X
Pour : Sécurité, rayonnement ionisant limité au Contre : Encombrement du matériel, besoin d'une alimentation électrique.
temps de tir et qualité d'image.
Rayons γ (toutes sources : Ir192, Co60).
Pour : Facilité de mise œuvre. Contre : Moindre qualité d'image, longs temps de pose
Epaisseur limitée <80 mm pour Ir192 et < 120mm pour le Co60.
Rayons γ (source Se75).
Pour : Rayonnement plus facile à bloquer Contre : Temps d’expo. x 2 Coût de la source (x3) (par rapport à Ir192).
Meilleure qualité d'image qu'avec l'Ir192. Epaisseur limitée < 40 mm.
• La radiographie numérique industrielle la plus courante fait appel à un récepteur photosensible souple qui remplace le film argentique.
Avec écran photostimulable (plaque phosphore)
Cette technique exploite un écran flexible dit "photostimulable".
Les cristaux de "phosphore" capturent une image lors de leur
exposition à un rayonnement X ou γ. L’image latente est lue
par un numériseur laser haute résolution. La photostimulation
provoque une émission de lumière visible numérisée et
stockée sur ordinateur. L’écran est effacé en l’exposant à une
forte lumière pour être réutilisé. Cette technique est
particulièrement intéressante pour la recherche de corrosion et
reste potentiellement applicable dans les applications.
Pour : Temps d’exposition réduit x 5 Contre : Qualité d'image inférieure à celle obtenue avec un film à grains
Résultats temps réel fins
Archivage et transfert d’informations La capacité à mettre en évidence de petits indications comme
Absence de pollution chimique les piqures ou les petits cratères formés par regroupement
de ces piqures et inférieure à la radiographie argentique
• Accélérateur de particules .
• Au-delà de certaines doses, les rayonnements ionisants ont des effets nocifs sur l’organisme. Ces effets ne sont pas immédiats. En
contrôle par radiographie, les risques sont liés à l’irradiation. A ce titre la mise en œuvre d’un contrôle par radiographie se fait en
application de la Circulaire DGT/ASN n°01 du 18 janvier 2008 relative à l’arrêté du 15 mai 2006 relatif aux conditions de délimitation et
de signalisation des zones (*). Les pouvoirs publics ont mis en place un dispositif réglementaire visant à protéger les personnes contre
ces dangers, à ce titre on peut citer :
• Limitation des doses autorisées aux professionnels et au public.
• Balisage et interdiction d'accès des zones sous rayonnement.
• Port de dispositifs de contrôle et d'enregistrement des doses reçues.
• Obligation pour les intervenants de posséder le CAMARI.
• Des chartes régionales sont élaborées par les CRAM et l’Autorité de Sureté Nucléaire en collaboration avec les industriels :« Charte de
bonnes pratiques Radiographie industrielle».
• Le développement des films argentiques impose l'utilisation de produits chimiques, puis la récupération et le traitement des effluents.
L’entreprise de radiographie, se doit d’organiser la récupération de ses déchets.
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
(*) : Attention, les textes réglementaires cités peuvent être modifiés. Il appartient aux différents acteurs de se conformer aux derniers textes en
vigueur.
Normalisation
• Seules sont citées les normes liées à l'application de la technique de contrôle. Il existe par ailleurs de nombreuses normes se rapportant à la
conformité des équipements : sources de rayonnement, systèmes films ou capteurs numériques, négatoscopes, systèmes de
numérisation…
• EN 1330-3 : Essais non destructifs - Terminologie - Partie 3 : termes pour le contrôle radiographique industriel.
• EN 14784-1 : Essais non destructifs - Radiographie industrielle numérisée avec plaques images au phosphore -
Partie 1 : classification des systèmes.
• EN 14784-2 : Essais non destructifs - Radiographie industrielle numérisée avec plaques images au phosphore -
Partie 2 : principes généraux de l'essai radioscopique, à l'aide de rayons X et gamma, des matériaux
métalliques.
• EN ISO 17635 : Contrôle non destructif des assemblages soudés - Règles générales pour les matériaux
métalliques.
• ISO 5576 : Essais non destructifs. Radiologie industrielle aux rayons X et gamma. Vocabulaire.
• ISO 5579 : Essais non destructifs - Examen radiographique des matériaux métalliques au moyen de rayons X et
gamma - Règles de base.
• ISO 11699-1 : Film pour radiographie industrielle - Essais non destructifs - Partie 1 : classification des systèmes
de films pour radiographie industrielle
• ISO 19232-1 : Essais non destructifs - Qualité d'image des radiogrammes - Partie 1 : indicateurs de qualité
d'image (à fils) - Détermination de l'indice de qualité d'image.
• ISO 19232-2 : Essais non destructifs - Qualité d'image des radiogrammes - Partie 2 : indicateurs de qualité
d'image (à trous et à gradins) - Détermination de l'indice de qualité d'image.
• ISO 19232-3 : Essais non destructifs - Qualité d'image des radiogrammes - Partie 3 : classes de qualité d'image
Principes pour des métaux ferreux.
généraux • ISO 19232-4 : Essais non destructifs - Qualité d'image des radiogrammes - Partie 4 : évaluation expérimentale
des indices de qualité d'image et des tables de qualité d'image.
• ISO 19232-5 : Essais non destructifs - Qualité d'image des radiogrammes - Partie 5 : indicateurs de qualité
d'image (duplex à fils) - Détermination de l'indice de flou de l'image.
• ASTM E94 : Standard Guide for Radiographic Examination.
• ASTM E142 : Standard Method for Controlling Quality of Radiographic Testing.
• ASTM E242 : Standard Reference Radiographs for Appearances of Radiographic Images as Certain Parameters
Are Changed.
• ASTM E1742 : Standard Practice for Radiographic Examination.
• EN ISO 17636-1 : Contrôle non destructif des assemblages soudés - Contrôle par radiographie - Partie 1 :
techniques par rayons X ou gamma à l'aide de film
• EN ISO 17636-2 : Contrôle non destructif des assemblages soudés - Contrôle par radiographie - Partie 2 :
techniques par rayons X ou gamma à l'aide de détecteurs numériques
• EN 16407-1 : Essais non destructifs - Examen radiographique de la corrosion et des dépôts dans les
canalisations, par rayons X et rayons gamma - Partie 1 : examen radiographique tangentiel
• EN 16407-2 : Essais non destructifs - Examen radiographique de la corrosion et des dépôts dans les
canalisations, par rayons X et rayons gamma - Partie 2 : examen radiographique double paroi
N° de Fiche : 19
Guide DT 75 Radiographie Rev. 2
Page 4 sur 4
• EN 12517-1 : Essais non destructifs des assemblages soudés - Partie 1 : évaluation par radiographie des
assemblages soudés en acier, nickel, titane et leurs alliages - Niveaux d'acceptation.
• EN 12517-2 : Essais non destructifs des assemblages soudés - Partie 2 : évaluation par radiographie des
assemblages soudés en aluminium et ses alliages - Niveaux d'acceptation.
• EN 12681 : Fonderie - Contrôle par radiographie.
• PR EN 12681-1 : Fonderie - Contrôle par radiographie - Partie 1 : Techniques à l'aide de films
• PR EN 12681-2 : Fonderie - Contrôle par radiographie - Partie 2 : Techniques à l'aide de détecteurs numériques
• EN 12799 : Brasage fort - Contrôles non destructifs des assemblages réalisés par brasage fort.
• EN 13100-2 : Essais non destructifs des assemblages soudés sur produits semi-finis en thermoplastiques -
Partie 2 : contrôle par radiographie aux rayons X.
• EN ISO 10893-6 : Essais non destructifs des tubes en acier - Partie 6 : contrôle radiographique du cordon de
soudure des tubes en acier soudés pour la détection des imperfections.
• EN ISO 10893-7 : Essais non destructifs des tubes en acier - Partie 7 : contrôle radiographique numérique du
cordon de soudure des tubes en acier soudés pour la détection des imperfections.
• EN ISO 17635 : Contrôle non destructif des assemblages soudés - Règles générales pour les matériaux
métalliques.
• ISO 4993 : Pièces moulées en acier ou en fonte. Contrôle radiographique.
• ISO 9915 : Pièces moulées en alliages d'aluminium. Contrôle par radiographie.
Domaines
• ISO 10675-1 : Essais non destructifs des assemblages soudés - Niveaux d'acceptation pour évaluation par
Soudage radiographie - Partie 1 : acier, nickel, titane et leurs alliages.
Forgé – moulé
• ISO 10675-2 : Essais non destructifs des assemblages soudés - Niveaux d'acceptation pour évaluation par
Tube -Tôle radiographie - Partie 2 : aluminium et ses alliages.
• ASTM E94 : Standard Guide for Radiographic Examination.
• ASTM E142 : Standard Method for Controlling Quality of Radiographic Testing.
• ASTM E155 : Standard Reference Radiographs for Inspection of Aluminium and Magnesium Castings .
• ASTM E186 : Standard Reference Radiographs for Heavy-Walled (2 to 4 1/2-in. (51 to 114-mm)) Steel Castings.
• ASTM E272 : Standard Reference Radiographs for High-Strength Copper-Base and Nickel-Copper Alloy
Castings.
• ASTM E280 : Standard Reference Radiographs for Heavy-Walled (4 1/2 to 12-in. (114 to 305-mm)) Steel
Castings.
• ASTM E390 : Standard Reference Radiographs for Steel Fusion Welds.
• ASTM E446 : Standard Reference Radiographs for Steel Castings Up to 2 in. [51 mm] in Thickness1.
• ASTM E505 : Standard Reference Radiographs for Inspection of Aluminium and Magnesium Die Castings.
• ASTM E1030 : Standard Test Method for Radiographic Examination of Metallic Castings.
• ASTM E1032 : Standard Test Method for Radiographic Examination of Weldments.
• ASTM E1254 : Standard Guide for Storage of Radiographs and Unexposed Industrial Radiographic Films.
• MSS SP-54 : Quality Standard for Steel Castings and Forgings for Valves, Flanges, and Fittings and Other
Piping Components - Radiographic Examination Method.
• Les méthodes sans gaz traceur utilisent l’air (ou l’azote voire gaz
process) comme gaz de test, la fuite est mise en évidence à l’aide
d’un révélateur test à la bulle (eau savonneuse, 1000 bulles®), ou
par variation de pression.
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Domaine d'application :
Matériau • /
Dimension • /
Température • /
Seuil détection • Sans gaz traceur : Test à la bulle 10-4 Pa.m3.s-1, Détection par immersion (cf. § variante) 10-5 Pa.m3.s-1,
• Avec gaz traceur : ammoniac 10-6 Pa.m3.s-1, helium sous pression 10-7 Pa.m3.s-1, hélium sous pression et
accumulation 10-8 Pa.m3.s-1, hélium sous vide 10-9 Pa.m3.s-1
Caractérisation • Evaluation possible du débit de fuite.
Autres • S’applique à toute enceinte de confinement (sous pression ou non) : récipients, générateur de vapeur, tuyauteries,
accessoires sous pression, canalisations de transport, réservoir de stockage atmosphérique, plan de joint
d’assemblage boulonnés (bride), etc...
• Le choix de la méthode dépend de la sensibilité recherchée.
Limitations – Exclusions :
• Les limites et exclusions dépendent de la technique utilisée : compatibilité du matériau avec le fluide traceur, tenue au vide de
l’équipement, etc….
• Ne permet de détecter que les endommagements traversant la paroi.
Avantages : Inconvénients :
• Technique avec gaz traceur hélium très sensible • Mise à disposition des enceintes pour faire les essais.
• Technique à la bulle rapide et facile de mise en œuvre. • Préparation des surfaces : séchage, dépose des isolations
• Peut servir de contrôle compensatoire en cas d’absence d’essai de et revêtements
pressurisation (cf. fiche n°12), lorsqu’il est utilisé en complément • Pour les essais avec mise en dépression, il faut avoir vérifié
d’un contrôle de compacité de soudures. que l’équipement est apte à subir une telle sollicitation.
Variantes :
• Voir fiche n°12 « Essai de pressurisation – essai d’étanchéité »
• Des détecteurs de fuites sur équipements sous pression sont disponibles. Ce sont soit des équipements basés sur la technique des
infrasons, sons ou ultrasons, soit des détecteurs sensibles au fluide susceptible de s'échapper par des micro-orifices, tels que l'hélium,
l'ammoniac. Des seuils de niveaux de fuite sont à définir avant toute mesure.
• La recherche de défauts traversant les fonds des bacs peut être faite en utilisant des ventouses ou boîtes à dépression déplacées pas
à pas sur les surfaces à contrôler (souvent au droit des soudures). L'utilisation d'un révélateur à bulles (agent mouillant) permet de
repérer rapidement et facilement les défauts traversants. Des ventouses spécifiques peuvent être utilisées pour le contrôle de zones
particulières (soudures d'angle, soudures de piquage ...).
• Des fuites peuvent être détectées dans des doubles enveloppes ou entre circuit primaire et circuit secondaire d'un échangeur par les
moyens suivants :
o Analyse de la teneur en fluide recherché dans un gaz neutre de balayage (application courante : balayage à l'azote de doubles
enveloppes de réservoirs cryogéniques de stockages d'hydrocarbures liquéfiés, GNL, ammoniac,...) ;
o Suivi du niveau de pressurisation d’une double enveloppe maintenue à un niveau de pression supérieur à celui de l’enceinte
protégée. En cas de fuite c’est le fluide de pressurisation qui repasse vers l’intérieur de la capacité.
• Fiche UFIP n° 11 : Corrosion et percement de tubes d'échangeurs en acier à 13 % de chrome consécutif à des essais hydrauliques.
• Les fluides mis en œuvre peuvent présenter des risques (ammoniac, azote, etc…), il convient de se reporter aux Fiches de Données
Sécurités.
• Risques liés à la mise sous pression. Une attention particulière est à apporter lors de la mise en pression de gaz notamment lors des
recherches du fuite sur renforcement d’ouvertures (selle ou plaque renfort).
Normalisation
• NF EN 13185 (11-2001) : Essais non destructifs - Contrôle d’étanchéité - Méthode sous vide avec gaz traceur
(ex NF A 09).
• EN 1593 (07/2004) : Essais non destructifs - Contrôle d'étanchéité - Contrôle à la bulle.
• EN1779/A1 (07/2004) : Essais non destructifs - Contrôle d'étanchéité - Critères de choix de la méthode et de la
technique. (ex. : NF A 09-105).
• EN 12799/A1 (07/2004) : Brasage fort - Contrôles non destructifs des assemblages réalisés par brasage fort
Principes (ex. : NF A 89-430/A1).
généraux • ASTM E493 (07/2011) : Standard Test Methods for Leaks Using the Mass Spectrometer Leak Detector in the
Inside-Out Testing Mode.
• ASTM E498 (07/2011) : Standard Test Methods for Leaks Using the Mass Spectrometer Leak Detector or
Residual Gas Analyzer in the Tracer Probe Mode.
• ASTM E499 (07/2011) : Standard Test Methods for Leaks Using the Mass Spectrometer Leak Detector in the
Detector Probe Mode.
• ASTM E515 (07/2011) : Standard Test Method for Leaks Using Bubble Emission Techniques.
Domaines
Soudage • Pas de normes homologuées à ce jour
Forgé – moulé
Tube -Tôle
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○ ◐ ○ Fissure débouchante ○ ◐ ○ ○
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ◐ ◐ ○ ○
Dissolution ○ ◐ ○ ○ Fissuration ○ ○ ◐ ○
Gonflement ○ ○ ◐ ○
Domaine d'application :
Matériau • Matériaux : tous (métalliques et non métalliques) sauf revêtement organiques et émail.
Dimension • Epaisseurs : toutes.
Température • Toutes.
Seuil détection • Cette méthode permet de suivre en particulier l'efficacité des calorifuges ou des frigorifuges (exemple d'application :
contrôle des appareils froids des vapocraqueurs). Elle permet d’estimer l'état des lignes de transfert briquetées
intérieurement ou des réfractaires de fours ou de réacteurs (exemples d'application : suivi des fours unités de raffinage,
unités NH3, unités de styrène, fours d’incinération, etc…). Elle permet d'évaluer l'état d'encrassement d'un échangeur.
• Les capacités en plastique armé peuvent être contrôlées par thermographie lors de leur essai avec un fluide chaud, ou
en marche (lors d'une période transitoire) pour rechercher les zones de délaminages entre couches, de défauts
d'épaisseur ou d'accrochage de la couche anticorrosion.
• Localisation possible de pertes d’épaisseur sur les composites SVR.
• Cette méthode peut permettre de localiser des zones affectées par de la corrosion (points froids) ou une dégradation
du matériau (points chauds). Dans ces cas, la vérification de l'intégrité doit être réalisée par une technique de contrôle
adaptée.
Caractérisation • /
Autres • /
N° de Fiche : 21
Rev. 2
Guide DT 75 Recherche de points chauds ou froids Page 2 sur 2
Limitations – Exclusions :
Avantages : Inconvénients :
• Applicable à la majorité des matériaux (sauf organique et émail). • Il peut être nécessaire d'adapter les périodes d’intervention en
fonction des conditions climatiques (soleil, écarts maximaux de
• Sauvegarde numérique des données, facilite la comparaison des températures…) et en fonction de l'écart entre la température
résultats obtenus lors d'inspections périodiques. de l'appareil vérifié et la température ambiante.
• Nécessité de repérer par un contrôle visuel les zones
parasites pouvant fausser les relevés (zones présentant par
construction des variations de température, ponts thermiques).
• Nécessité de définir les conditions de prises de vue pour
assurer la reproductibilité des clichés dans le temps,
principalement : échelles et points de références.
Variantes :
• Une autre méthode de surveillance globale de la température extérieure d’un appareil consiste à suivre son évolution, après avoir revêtu
la paroi extérieure de peinture thermosensible thermochrome. Cette méthode nécessite un renouvellement périodique de la peinture.
Domaines
Soudage • Pas de normes homologuées à ce jour.
Forgé – moulé
Tube -Tôle
Certification • EN ISO 9712 : Qualification et certification du personnel END - Essais non destructifs. Aout 2012
du personnel • Personnel formé et habilité.
N° de Fiche : 22
Guide DT 75 Réplique métallographique Rev. 2 erratum
Page 1 sur 2
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○○○ ● Fissure débouchante ○◑◐ ○
Fissure non débouchante ○○○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ●●○ ○
Modification métallurgique ●●○ ○ Modification dimensionnelle ○○○ ●
Blistering ○○○ ● Corrosion localisée par piqûres ○◑◐ ○
Domaine d'application :
Matériau Applicable à tout matériau métallique.
Dimension /
Température La température de surface de la pièce doit être compatible avec les produits utilisés et peut aller jusqu’à 50°C
Seuil détection Permet une détection sous réserve que la réplique ait été faite à l’endroit exact du dommage.
Caractérisation L’interprétation de la réplique métallographique participe à l’identification du mode de dommage, mais ne donne
pas d’information dimensionnelle. Elle permet aussi d’évaluation certains endommagements, par exemple
endommagement par fluage, HTHA….(voir variantes)
Autres /
Limitations – Exclusions :
Ne permet pas les examens de structure ou de constituants très fins qui nécessiteraient des grossissement importants de l’odre de 500x.
Ne permet ni la recherche des éléments constitutifs d’un alliage déterminé, ni la recherche des produits de corrosions, ni la recherche
d’éventuels contaminants.
La température de surface de la pièce doit être comptabible avec les produits utilisés généralement proche de la température ambiante.
N° de Fiche : 22
Guide DT 75 Réplique métallographique Rev. 2 erratum
Page 2 sur 2
Avantages : Inconvénients :
Examiner la structure métallurgique d’un composant sans La prise des répliques est une technique délicate qui
prélèvement ni déplacement de celui-ci. nécessite beaucoup de soins lors de sa mise en œuvre
Mise en application dans des zones d’accès difficile. Ne détecte que les défauts qui sont à la surface de la zone
Recherche des modifications structurales survenues en service préparée (en général 0,1 à 0,3 mm de la surface de la
(fluage, attaque par hydrogène, ..), des corrosions ou des pièce).
fissurations. La zone d’examen d’une réplique est limitée à quelques
Examen à l'échelle du micron. cm2.
Nécessite l'élimination de quelques dixièmes de mm du
matériau. La vérification des épaisseurs minimales requises
est nécessaire.
Variantes :
Prélèvement d’échantillon par barquette métallographique (voir fiche n°18).
Il existe différentes échelles de classement permettant d’évaluer :
- Les états de vieillissement microstructuraux des aciers carbone ou faiblement allié suivant le document « Residual Life assessment
and microstructure / ECCC recommendations volume 6 ».
- L’endommagement par fluage à haute température des aciers carbone ou faiblement allié, suivant le document VGB-S-517-00-
2014-11-DE-EN « Guidelines for rating the microstructural composition and creep rupture damage of creep-resistant steel for high
pressure pipelines and boiler components and their weld connections », suivant le tableau de classement ci-dessous :
Niveau Etat structural ou d’endommagement
0 Matériau neuf ou non exposé au fluage
1 Matériau exposé au fluage sans microvide observé
2a Présence de microvides isolés
2b Nombreux microvides sans orientation particulière
3a Nombreux microvides orientés
3b Microvides alignés - Décohésions intergranulaires isolées
4 Microfissures
5 Macrofissures
Matériels de préparation de surface non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de
travail en conséquence.
Normalisation
ASTM E1351 : Standard practice for production and evaluation of field metallographic replicas.
Principes ISO 3057 : Essais non destructifs - Techniques de réplique métallographique pour l'examen des surfaces.
généraux
NFA 05-154 : Produit en acier - Technique de la réplique métallographique (examen optique).
Domaines
Soudage Pas de normes homologuées à ce jour.
Forgé – moulé
Tube -Tôle
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○ ○ ● Fissure débouchante ◐ ◐ ○ ○
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ◐ ○
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ◐ ◐ ○ ○
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ◐ ○ ○
Fissuration (émail, graphite) ◐ ◐ ○ ○ Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ◐ ○ Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ◐ ◐ ○ ○
Gonflement ○ ○ ○ ●
Domaine d'application :
Matériau • La méthode est applicable quasiment sur toute forme et nuance de matériau, métallique ou non.
• Cependant, les surfaces à examiner ne doivent pas être excessivement poreuses ou rugueuses (provocation d’un
bruit de fond réduisant la sensibilité et pouvant masquer des indications de défauts réels).
• Pour les matériaux non métalliques, s’assurer que les produits appliqués soient compatibles. Par exemple ceux
utilisés pour les métaux peuvent être à l’origine de dégradations ultérieures.
• Pour les aciers inoxydables et autres matériaux contenant du nickel, utilisation de produits à teneurs réduites en
halogènes.
Dimension • Toutes
Température • Jusqu'à 200 °C avec des produits adaptés
Seuil détection • En pratique, quelques dixièmes de mm
Caractérisation • /
Autres •
N° de Fiche : 23
Guide DT 75 Ressuage Rev. 2
Page 2 sur 3
Limitations – Exclusions :
• Cette méthode ne permet de détecter que la présence de défauts débouchant à la surface des pièces.
• Elle ne permet de détecter que des défauts présentant un certain volume ; des fissures refermées par des contraintes de compression
peuvent échapper à la détection.
• Elle ne permet pas de donner une valeur quantitative certaine aux défauts qui sont à l’origine des indications : l’interprétation est
formulée en terme d’indication linéaire (longueur > 3 fois la largeur) ou non linéaire.
• Les opérations de préparation de surface par meulage ou sablage sont à éviter, elles risquent de mater des défauts et d’empêcher la
pénétration du fluide : le nettoyage sera effectué par brossage ou dégraissage chimique.
Avantages : Inconvénients :
• Simplicité et faible coût, • Nécessite des surfaces propres et bien dégraissées.
• Image des indications peut être facilement conservée par • Utilisation de produits nocifs, inflammables ou volatils.
photographie. • Nécessite traitement et élimination des déchets.
• Permet des contrôles rapides en service.
• Applicable à tous les matériaux non poreux.
• Existence de produits pour application à température élevée (150 à
200 °C).
• Bonne sensibilité de détection des défauts débouchants.
Variantes :
• Ressuage coloré : pénétrant rouge sur fond de révélateur blanc en lumière du jour.
• Ressuage fluorescent : pénétrant fluorescent jaune sous éclairage UV, absence de lumière du jour avec ou sans révélateur.
• Ressuage rouge fluorescent (pénétrant mixte).
• Ressuage avec révélateur pelliculaire (permet de conserver un témoin des indications) – Peu utilisé.
• Ressuage avec pénétrant thixotropique (ne coule pas) dans le cas de positions difficiles – Peu utilisé.
• Fiche UIC n° 5 : Cas de corrosion sous contrainte par les acides polythioniques : Fissuration d’équipements acier inox réfractaire dans
une Unité de production de Méthane-Thiol.
• Fiche UIC n° 6 : Détérioration locale par mise sous vide, d’un réservoir de stockage atmosphérique d’hydrocarbures de 3000 m3 sous
l’effet d’un changement de phase du fluide stocké.
• Fiche UIC n° 7 : Détérioration par mise en dépression, d’un réservoir de stockage atmosphérique suite à une erreur lors du remontage
des organes de protection.
• Fiche UIC n° 13 : Réparation d’un échangeur générateur de vapeur à plaques fixes => mode opératoire.
• Fiche UFIP n° 49 : Utilisation de l'Incoloy dans les fours de production d'hydrogène.
• Fiche UFIP n° 87 : Fissuration intergranulaire sous contraintes de vannes en acier inoxydable austénitique sur un circuit réaction
d'hydrodésulfuration.
• Fiche UFIP n° 97 : Fissuration de weldolets de sortie de tubes d'un steam reformer.
• Fiche REX DT75 n°1: ressuage sur échangeurs en graphite
Normalisation
• EN ISO 3452-1 : Essais non destructifs – Examen par ressuage – Partie 1 : principes généraux.
• EN ISO 3059 : Essais non destructifs – Essai par ressuage et essai par magnétoscopie – Conditions
d’observation.
• EN ISO 3452-2 : Essais non destructifs - Examen par ressuage - Partie 2 : essai des produits de ressuage.
• EN ISO 3452-3 : Essais non destructifs – Examen par ressuage – Partie 3 : pièces de référence.
• EN ISO 3452-4 : Essais non destructifs – Examen par ressuage – Partie 4 : équipement.
Principes • EN ISO 3452-5 : Essais non destructifs – Examen par ressuage – Partie 5 : examen par ressuage à des
généraux températures supérieures à 50°C.
• EN ISO 3452-6 : Essais non destructifs – Examen par ressuage – Partie 6 : examen par ressuage à des
températures inférieures à 10°C.
• EN ISO 12706 : Essais non destructifs – Contrôle par ressuage – Vocabulaire.
• ASTM E165 : Standard Test Method for Liquid Penetrant Examination.
• ASTM E433 : Standard Reference Photographs for Liquid Penetrant Inspection.
• ASTM E1417 : Standard Practice for Liquid Penetrant Testing.
• EN 1371-1 : Fonderie – Contrôle par ressuage – Partie 1 : pièces moulées au sable, en coquille, par gravité et
basse pression.
• EN 1371-2 : Fonderie – Contrôle par ressuage – Partie 2 : pièces en moulage de précision (cire perdue).
• EN 10228-2 : Essais non destructifs des pièces forgées en acier – Partie 2 : Contrôle par ressuage.
• EN 12799 : Brasage fort - Contrôles non destructifs des assemblages réalisés par brasage fort.
• EN ISO 10893-4 : Essais non destructifs des tubes en acier – Partie 4 : Contrôle par ressuage des tubes en
Domaines acier sans soudure et soudés pour la détection des imperfections de surface.
Soudage • EN ISO 17635 : Contrôle non destructif des assemblages soudés – Règle générales pour les matériaux
Forgé – moulé métalliques.
Tube -Tôle • EN ISO 23277 : Contrôle non destructif des assemblages soudés – Contrôle par ressuage des soudures –
Niveaux d’acceptation.
• ISO 4987 : Pièces moulées en acier. Contrôle par ressuage.
• ASTM A903 : Standard Specification for Steel Castings, Surface Acceptance Standards, Magnetic Particle and
Liquid Penetrant Inspection.
• MSS SP-93 : Quality Standard for Steel Castings and Forgings for Valves, Flanges and Fittings and Other Piping
Components Liquid Penetrant Examination Method.
Certification • ISO 9712 : Essais non destructifs – Qualification et certification du personnel END
du personnel • SNT-TC-1A : Recommended Practice for Non-destructive Testing Personnel Qualification and Certification.
N° de Fiche : 24
Ultrasons - Advanced Ultrasonic Backscatter Technic
Guide DT 75 Rev. 2
(AUBT) Page 1 sur 3
Etape 2 : Microfissures
Etape 3 : Fissures
N° de Fiche : 24
Ultrasons - Advanced Ultrasonic Backscatter Technic
Guide DT 75 Rev. 2
(AUBT) Page 2 sur 3
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ○ ○ ● Fissure débouchante ○ ○ ○ ●
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ◐ ○ ○
Modification métallurgique ● ○ ○ ○ Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Limitations – Exclusions :
• Plus de 25 % de l’épaisseur doit être endommagée par HTHA pour avoir une modification significative dans le rapport de vitesse
• Ne s’applique qu’à la recherche d’endommagements en pleine tôle (pour les soudures l’examen par ultrasons TOFD voir fiche n°28 est
recommandé)
• Possibilité d’examen complémentaires (Phased array, ou répliques métallographiques ou prélèvement) pour confirmer la nature et
évaluer le niveau d’endommagement.
Avantages : Inconvénients :
• Technique sensible pour détecter le HTHA. • La mise en œuvre nécessite de disposer de pièces de
• Contrôle rapide. référence comportant des endommagements typiques et
d’avoir recours à du personnel expérimenté.
• Technique non normalisée.
• L’état de surface des parois des équipements en service
nécessite une préparation soignée pour assurer un couplage
correct des capteurs.
• Nécessite la réalisation de CND complémentaire pour
évaluer des endommagements compris entre 10 et 25% de
l’épaisseur.
N° de Fiche : 24
Ultrasons - Advanced Ultrasonic Backscatter Technic
Guide DT 75 Rev. 2
(AUBT) Page 3 sur 3
Variantes :
• TOFD : (voir fiche N° 28) méthode qui peut être mise en œuvre sur soudure et sur métal de base et sur matériau pas ou peu attaqué
par HTHA. Cette technique est elle-même perturbée par le bruit de structure (propreté inclusionnaire) qui masque les endommagements
par HTHA.
• Phased Array : (voir fiche N° 27) méthode qui peut être mise en œuvre sur soudure et sur métal de base. Sur matériau pas ou peu
attaqué cette technique permet un meilleur discernement d'un faible endommagement que le TOFD. Le Phased Array permet
néanmoins d'explorer rapidement des surfaces importantes et d'enregistrer les contrôles effectués.
• Fiche UFIP n° 61 : Attaque par hydrogène à chaud d'un réacteur en 0,5 % Mo.
• Fiche UFIP n° 108 : Évaluation des méthodes de CND pour la détection de l’attaque par hydrogène à chaud.
• Fiche UFIP n°121 : Fissuration de la calandre d’un échangeur charge/effluent d’une hydro-désulfuration.
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
• Vérifier la compatibilité du couplant à haute température vis-à-vis d’un risque d’auto-inflammation.
Normalisation
• Pas de normes spécifiques homologuées à ce jour. Voir la fiche n°29 "Contrôle par ultrasons recherche
Principes volumique" pour les normes génériques éventuelles
généraux • API RP 941 : Steels for Hydrogen Service at Elevated Temperatures and Pressures in Petroleum Refineries and
Petrochemical Plants, 8th Edition, 2016
Domaines
Soudage • Pas de normes spécifiques homologuées à ce jour. Voir la fiche n°29 "Contrôle par ultrasons recherche
Forgé – moulé volumique" pour les normes génériques éventuelles
Tube -Tôle
• Pas de certification spécifique, toutefois le personnel intervenant est certifié ISO 9712 : Essais non destructifs -
Certification Qualification et certification du personnel END
du personnel • Personnel formé et habilité.
N° de Fiche : 25
Rev. 2
Guide DT 75 Ultrasons - Mesure d’épaisseur Page 1 sur 2
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ● ○ ○ ○ Fissure débouchante ○ ○ ○ ●
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ◐ ○
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ◐ ● ○ ○ Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ● ○ ○ Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ● ○ ○
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
Domaine d'application :
Matériau • tout matériau métalliques, et composites SVR (travail en ondes longitudinales de basse fréquence environ 500kHz).
Dimension • toutes, néanmoins des confirmations peuvent être nécessaires pour les très faibles épaisseurs.
Dans la limite de 50 mm maximum d’épaisseur pour le composite SVR
Température • Température de mise en œuvre usuelle de l’ambiante à < 60 °C. Des essais visant à adapter le couplant et les
palpeurs utilisés sont à réaliser pour les températures supérieures ou pour des températures négatives.
Seuil détection • La mesure est corrigée en fonction de la température de la pièce pour être ramenée à la température ambiante. Des
abaques de correspondance sont disponibles.
Caractérisation • Indique l’épaisseur résiduelle mesurée
Autres • La mise en application s’accompagne de cales de référence représentatives de la gamme des épaisseurs mesurées et
du matériau.
N° de Fiche : 25
Rev. 2
Guide DT 75 Ultrasons - Mesure d’épaisseur Page 2 sur 2
Limitations – Exclusions :
• L’état de surface à l’endroit de la mesure doit permettre le couplage du palpeur. Dans certains cas une préparation localisée par
brossage, meulage, sablage peut être nécessaire.
• Le diamètre du capteur doit être compatible avec la surface de contact avec la paroi. Dans certains cas il faut veiller à mettre en œuvre
des minis-palpeurs.
• Nécessité d’accéder à la pièce (retrait de l’isolant thermique).
• Disposer de cales de référence dans la métallurgie et les gammes d’épaisseurs correspondantes.
• Les pertes d’épaisseurs très ponctuelles peuvent ne pas être détectées, il faut préférer des techniques de balayage.
Avantages : Inconvénients :
Variantes :
• La mesure d’épaisseur par ultrasons est une méthode ponctuelle adaptée à la perte d’épaisseur généralisée. Dans le cas de perte
d’épaisseur localisée, on peut préférer :
-un balayage continu (ou maillage avec un pas fin).
-la méthode ultrasons Phased array : voir fiche n° 27 « Contrôle Ultrasonore multiéléments (Phased array) ».
• Il existe des systèmes de mesure d’épaisseur installés à demeure sur des équipements et pouvant travailler à haute température. Ces
systèmes sont automnes, reliés par WIFI à un enregistreur centralisé. Ils réalisent une mesure d’épaisseur selon une périodicité définie.
• Sans.
• Pas de précautions d’emploi autres que celles liées à la température des pièces ou de l’environnement, ainsi qu’à l’accès.
• Matériels généralement non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en
conséquence. Toutefois, il existe des matériels ATEX.
• Vérifier la compatibilité du couplant à haute température vis-à-vis d’un risque d’auto-inflammation.
Normalisation
• ASTM E114 : Standard Practice for Ultrasonic Pulse-Echo Straight-Beam Examination by the Contact Method.
Principes • ASTM E494 : Standard Practice for Measuring Ultrasonic Velocity in Materials.
généraux • ASTM E797 : Standard Practice for Measuring Thickness by Manual Ultrasonic Pulse Echo Contact Method.
• NF EN 14127 Avril 2011 : Essais non destructifs - Mesurage de l'épaisseur par ultrasons
Domaines
Soudage • Pas de normes spécifiques homologuées à ce jour. Voir la fiche n°29 "Contrôle par ultrasons recherche
Forgé – moulé volumique" pour les normes génériques éventuelles.
Tube -Tôle
• Pas de certification spécifique. Toutefois il est possible d’utiliser la ISO 9712 : Essais non destructifs -
Certification Qualification et certification du personnel END.
du personnel • Personnel formé et habilité.
N° de Fiche : 26
Ultrasons - Mesure d’épaisseur des tubes par Rev. 2
Guide DT 75
Internal Rotary Inspection System (IRIS) Page 1 sur 2
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ● ○ ○ ○ Fissure débouchante ○ ○ ◐ ○
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ● ○ ○
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ◐ ○ ○
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
Domaine d'application :
Matériau • Tubes droits ferreux, non ferreux et non métalliques.
Dimension • Tubes de diamètre intérieur de 10 à 75 mm, pouvant aller jusqu’à 150 mm et d’une longueur maxi de 30 m
(contrainte liée au matériel disponible) et d'épaisseur nominale supérieure à 1,6 mm. Pour des épaisseurs nominales
plus faibles il est nécessaire de réaliser des essais préalables destinés à valider la technique.
Température • Ambiante (couplage à l'eau)
Seuil détection • Bien adapté aux contrôles des épaisseurs de tubes d’échangeurs, d’aéroréfrigérants, de chaudières.
Caractérisation • Indique l’épaisseur résiduelle mesurée.
Autres • /
N° de Fiche : 26
Ultrasons - Mesure d’épaisseur des tubes par Rev. 2
Guide DT 75
Internal Rotary Inspection System (IRIS) Page 2 sur 2
Limitations – Exclusions :
• Contrôle de la partie droite des tubes, à l’exclusion des parties cintrées.
• Epaisseur minimale mesurable est supérieure à 0,8 mm.
• Les tubes à contrôler ne doivent pas avoir de revêtement interne ni d’ailettes obtenues par action mécanique. Les ailettes rapportées par
soudage sont compatibles.
• Existence d’une zone morte à l’entrée du tube côté plaque tubulaire due à la difficulté d'alignement de la sonde dans le tube (solution :
installation d’un faux tube à l’entrée de la plaque tubulaire). Existence d’une zone morte à la sortie du tube côté autre plaque tubulaire
qui correspond à un manque de niveau liquide (solution : garde hydraulique à prévoir)
Avantages : Inconvénients :
• Permet de déterminer la paroi sur laquelle la perte d’épaisseur est • Nécessite la mise à disposition de l’équipement.
située. • La surface interne des tubes doit être exempte de dépôt, un
• Système numérisé d’acquisition des données, qui est lié semi- nettoyage HP est nécessaire.
automatisé. • Le couplage des ultrasons avec la paroi du tube nécessite
• Rapport pouvant être sous forme de cartographie des tubes. l’utilisation d’eau.
• Le rythme d’acquisition est limité à quelques dizaines de
tubes par journée d’acquisition.
Variantes :
• Sans objet
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
Normalisation
Principes • Pas de normes spécifiques homologuées à ce jour. Voir la fiche n°29 "Contrôle par ultrasons recherche
généraux volumique " pour les normes génériques éventuelles
• Pas de normes spécifiques IRIS homologuées à ce jour. Voir la fiche n°29 "Contrôle par ultrasons recherche
Domaines volumique" pour les normes génériques éventuelles.
Soudage
• EN ISO 10893 -12 : Essai non destructif des tubes en acier – partie 12 : contrôle automatisé de l’épaisseur par
Forgé – moulé ultrasons sur toute la circonférence des tubes en acier sans soudure et soudés (sauf à l’arc immergé sous flux
Tube -Tôle en poudre).
• Pas de certification spécifique, toutefois le personnel intervenant est certifié ISO 9712 - Essais non destructifs -
Certification Qualification et certification du personnel END. certification UT2 recommandée
du personnel • Personnel formé et habilité.
N° de Fiche : 27
Rev. 2
Guide DT 75 Ultrasons - Multiéléments (Phased array) Page 1 sur 3
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ● ○ ○ ○ Fissure débouchante ● ○ ○ ○
Fissure non débouchante ● ○ ○ ○ Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ● ○ ○
Modification métallurgique ○ ◑ ○ ○ Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ● ○ ○ ○ Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ◐ ○
Domaine d'application :
Matériau • Aciers non alliés et alliés, la plupart des aciers austénitiques avec validation
• La plupart des matériaux métalliques pour mesure d’épaisseur
• Composites SVR (avec validation) Travail en ondes longitudinales de basse fréquence (environ 500kHz).
• Aluminium
Dimension • La méthode est adaptée au contrôle volumique et aux mesures d'épaisseurs.
• Dans la limite de 50 mm maximum d’épaisseur pour le composite SVR
Température • Température de mise en œuvre : < 60°C. Des essais visant à adapter le couplant et les palpeurs utilisés sont à
réaliser pour les températures supérieures ou pour des températures négatives.
Seuil détection • /
Caractérisation • La méthode permet de caractériser les dimensions et la position des indications détectées.
Autres • Cette technique permet d'envisager une diminution du temps de contrôle nécessaire à l'inspection de grande surface
ou longueur soudée.
Limitations – Exclusions :
Avantages : Inconvénients :
Variantes :
• Sans objet.
• Fiche UFIP n° 108 : Évaluation des méthodes de CND pour la détection de l’attaque par hydrogène à chaud.
• Fiche UIC n° 99 : Contrôle de tuyauteries par ultra-sons multi éléments.
• Fiche UIC n°100 : contrôle des soudures d’un surchauffeur par phased array
• Fiche UIC n°102 : Evaluation du risque de rupture fragile à froid d’une colonne à l’occasion de la requalification
• Fiche UIC n°105 : cas de fissuration en relaxation sur tuyauterie en INOX 321H d’unité SMR
• Fiche UFIP n°126 : Indications relevées sur des ballons de PSA.
• Fiche rex DT75 n°2 : Collecteur entrée four de réformage au niveau des supports soudés
Normalisation
• Quelques normes spécifiques homologuées à ce jour. Voir la fiche 29 "Ultrasons conventionnels recherche
volumique" pour les normes génériques.
• Possibilité d’utiliser codes/normes des US conventionnels.
• Norme EN sur maîtrise matériel en cours d’élaboration par la COFREND.
• NF EN ISO 18563-1 Août 2015 : Essais non destructifs - Caractérisation et vérification de l'appareillage de
contrôle par ultrasons en multiéléments - Partie 1 : appareils
Principes • NF EN ISO 18563-2 Septembre 2016 : Essais non destructifs - Caractérisation et vérification de l'appareillage de
généraux contrôle par ultrasons en multiéléments - Partie 2 : Traducteurs
• NF EN 16392-2 Avril 2014v : Essais non destructifs - Caractérisation et vérification de l'appareillage de contrôle
multi-élément par ultrasons - Partie 2 : traducteurs
• Ultrasons multiéléments - Principes et applications pour le contrôle non destructif – Guide CETIM
• NF EN 16018 - Essais non-destructifs - Terminologie - Termes utilisés pour le contrôle par ultrasons en
multiéléments
• EN ISO 13588 : Contrôle non destructif des assemblages soudés - Contrôle par ultrasons - Utilisation de la
technique multiéléments automatisés
• ISO/FDIS 19285 : Essais non destructifs des assemblages soudés -- Technique ultrasons multi-éléments
(PAUT) -- Niveaux d'acceptation
• ASTM E2700-09 - Standard Practice for Contact Ultrasonic Testing of Welds Using Phased Arrays
• ASME Section V article 4 - Pas de norme spécifique, se reporter à l'ASTM E2491 pour l'évaluation des
performances du système multiéléments. Voir aussi le code case 2235-9.
Domaines
Soudage • BS5500.
Forgé – moulé • CODAP - CODETI
Tube -Tôle • Soudage : ASTM E273-01, ASME Code Case 2541/2557/2558, ASTM E2491-06, ASTM E1961 (contrôle AUT
soudures BW).
• Critères d'acceptation (US) : ASME VIII Div 2 (ex code Case 2235-9), ASTM E1961 (dans le cas des AUT),
ASME B31 Case 179 & 181.
• Voir la fiche 29 "Ultrasons conventionnels recherche volumique" pour les normes génériques.
• Guide des alternatives à la gammagraphie Ir192 – Document Institut de Soudure RT22.
• Pas de certification spécifique, toutefois le personnel intervenant est certifié en UT suivant ISO 9712 : Essais
Certification non destructifs - Qualification et certification du personnel END - Principes généraux. Niveau II, voire niveau III
du personnel • Personnel formé et habilité.
N° de Fiche : 28
Rev. 2
Guide DT 75 Ultrasons - Time-of-Flight Diffraction (TOFD) Page 1 sur 3
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ● ○ ○ Fissure débouchante ○ ● ○ ○
Fissure non débouchante ● ○ ○ ○ Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ● ○ ○
Modification métallurgique (HTHA) ○ ● ○ ○ Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ● ○ ○ Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ◐ ○
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ● ○ Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
N° de Fiche : 28
Rev. 2
Guide DT 75 Ultrasons - Time-of-Flight Diffraction (TOFD) Page 2 sur 3
Domaine d'application :
Matériau • Aciers non allié et faiblement alliés, aciers inox avec validation (idem fiche 29 "Ultrasons conventionnels recherche
volumique").
Dimension • Cf Limitations - Exclusions
Température • Mise en œuvre à chaud possible (220 °C) avec validation (idem fiche 29 "Ultrasons conventionnels recherche
volumique" ).
Seuil détection • Contrôle de pièces ou d'équipements même sous pression, d'ensembles mécano-soudés…
• Peut être appliqué à la recherche de corrosion en paroi opposée.
Caractérisation • La méthode permet de caractériser les dimensions et la position des indications détectées.
Autres • Le TOFD permet à la fois d'assurer la détection des hétérogénéités dans les soudures ou le matériau de base d'un
équipement. Il permet une appréciation de la hauteur réelle des défauts mis en évidence. Il est très adapté au suivi
de défauts en service.
Limitations – Exclusions :
• Un seul balayage peut ne pas être suffisant pour contrôler une soudure correctement, les défauts perpendiculaires au sens de balayage
pouvant être mal ou non détectés.
• Les réglages UT et électroniques, la mise en place des balayages et l'étalonnage sont à définir précisément et à adapter à la géométrie
réelle.
• La détection de défauts débouchants ou sous-jacents (côté surface de contact) est critique du fait du peu de différence de temps de vol
entre les différentes ondes.
• Chaque image nécessite une analyse de son signal, elle doit être faite par un contrôleur ayant une forte expérience.
• Diamètre > 4".
• Epaisseurs : ≥ 6 mm.
• Autres impératifs ou limitations (couplant, température des pièces à contrôler…) : voir fiche 29 "Ultrasons conventionnels recherche
volumique".
Avantages : Inconvénients :
• La détection d’un défaut est peu sensible à son orientation. • Des traducteurs et des cales étalons adaptés aux
épaisseurs et aux assemblages à contrôler sont
• Représentation imagée équivalente à une coupe longitudinale de la nécessaires.
soudure. L’emplacement et la taille des défauts sont lus
directement sur cette image. • Zone morte coté surface de palpage et zone opposée de
l'ordre du millimètre
• Sauvegarde numérique des données, facilite la comparaison des
résultats obtenus lors d'inspections périodiques.
• La méthode nécessite une préparation de surface mais peut-être
mis en œuvre sans arasage.
• Matériel léger et peu coûteux.
Variantes :
• Sans objet.
• Fiche UFIP n° 42 : Utilisations de méthodes CND par ultrasons en TOFD par courants de Foucault.
• Fiche UFIP n° 55 : Fissuration thermique au niveau d'injection d'hydrogène.
• Fiche UFIP n° 106 : Fissuration d’un piquage de sortie d’un réacteur d’HDS.
• Fiche UFIP n° 108 : Évaluation des méthodes de CND pour la détection de l’attaque par hydrogène à chaud.
• Fiche UFIP n°121 : Fissuration de la calandre d’un échangeur charge/effluent d’une hydro-désulfuration.
• Fiche UFIP n°126 : Indications relevées sur des ballons de PSA.
• Fiche UIC n°102 : Evaluation du risque de rupture fragile à froid d’une colonne à l’occasion de la requalification
Normalisation
Principes • Pas de normes spécifiques homologuées à ce jour. Voir la fiche "Contrôle par ultrasons" pour les normes
généraux génériques.
• NF EN ISO 16828 Mai 2014 : Essais non destructifs - Contrôle par ultrasons - Technique de diffraction du temps
de vol utilisée comme méthode de détection et de dimensionnement des discontinuités
• NF EN ISO 16828 Mai 2014 : Essais non destructifs - Contrôle par ultrasons - Technique de diffraction du temps
de vol utilisée comme méthode de détection et de dimensionnement des discontinuités EN ISO 10863 : Contrôle
non destructif des assemblages soudés - Contrôle par ultrasons - Utilisation de la technique de diffraction des
temps de vol.
• CEN/TS 14751 : Soudage - Utilisation de la technique de diffraction des temps de vol (méthode TOFD) pour le
Domaines contrôle des soudures.
Soudage • NF EN ISO 15626 : Essais non destructifs des assemblages soudés - Technique de diffraction des temps de vol
Forgé – moulé (TOFD) - Niveau d'acceptation.
Tube -Tôle • ISO/DIS 16828 : Essais non destructifs - Contrôle par ultrasons - Technique de diffraction du temps de vol
(TOFD) utilisée comme méthode de détection et de dimensionnement des discontinuités.
• ASTM E2373 : Standard Practice for Use of the Ultrasonic Time of Flight Diffraction (TOFD) Technique.
• Critères d'acceptation (US) : ASME VIII Div 2 (ex code Case 2235-9), ASTM E1961 (dans le cas des AUT),
ASME B31 Case 181.
• Voir la fiche 29 "Ultrasons conventionnels recherche volumique" pour les normes génériques.
• Guide des alternatives à la gammagraphie Ir192 – Document Institut de Soudure RT21.
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ● ○ ○ ○ Fissure débouchante ● ○ ○ ○
Fissure non débouchante ● ○ ○ ○ Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ● ○ ○
Modification métallurgique ○ ◑ ○ ○ Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ● ○ ○ ○ Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite. PE.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ● ○ ○ Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ● ○ ○
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
Domaine d'application :
Matériau • L'utilisation des US longtemps limitée aux aciers au carbone est possible sur les matériaux austénitiques avec des
palpeurs travaillant dans une plage de fréquence appropriée et après validation sur coupon représentatif.
• Composites SVR (avec validation) Travail en ondes longitudinales de basse fréquence (environ 500kHz).
Dimension • l’épaisseur de la paroi est de > 8mm. Pour les épaisseurs inférieures, une validation sur coupon représentatif doit
être réalisée.
• Dans la limite de 50 mm maximum d’épaisseur pour le composite SVR.
Température • Température de mise en œuvre : < 60°C. Des essais visant à adapter le couplant et les palpeurs utilisés sont à
réaliser pour les températures supérieures ou pour des températures négatives.
Seuil détection • Peut être très fin. Influencé par de nombreux paramètres (matériaux, fréquence, palpeurs…)
Caractérisation • La méthode permet de caractériser les dimensions et la position des indications détectées. Pour cela l’utilisation de
capteurs avec des angles différents est requise.
Autres • /
N° de Fiche : 29
Rev. 2
Guide DT 75 Ultrasons conventionnels recherche volumique Page 2 sur 4
Limitations – Exclusions :
• Ce procédé n’est pas adapté pour détecter la présence de défauts débouchant à la surface sur laquelle les palpeurs sont appliqués.
• La méthode requiert une préparation de surface, sans toutefois nécessiter l’arasage de la soudure contrôlée.
• Nécessité de procéder à une phase de validation préalable sur coupon représentatif, pour le contrôle de soudures ou de matériaux
austénitiques.
• Méthode sensible à l’orientation des défauts, peut nécessiter l’utilisation de plusieurs palpeurs d’angle différents.
Avantages : Inconvénients :
• Simplicité et faible coût. • La surface de la pièce doit être propre et exempt de peinture
• Méthode d’usage courant permettant des contrôles de compacité : (ou adhérente), et la surface de contact doit être régulière
méthode alternative à la radiographie. pour assurer le couplage du palpeur.
• Bonne sensibilité de détection des défauts non débouchant. • Absence de représentation imagée du résultat du contrôle
ce qui peut nuire à la reproductibilité du contrôle.
Variantes :
• Fiche UIC n° 20 : Contrôle des soudures des tubes en arrière de plaque d’échangeur par US focalisé et courant de foucault.
• Fiche UIC n° 33 : Recherche par Ultrasons de fissures transversales en cours de développement sur des coudes à 180°.
• Fiche UIC n° 78 : Malfaçon d’une bride forgée.
• Fiche UIC n° 97 : Problèmes de qualité rencontrés sur la robinetterie moulée.
• Fiche UIC n°102 : Evaluation du risque de rupture fragile à froid d’une colonne à l’occasion de la requalification
• Fiche UFIP n° 7 : Influence des cyanures et des sulfures acides dans la formation d'hydrogène blistering.
• Fiche UFIP n° 32 : Problème de vieillissement sur un reformeur catalytique.
• Fiche UFIP n° 106 : Fissuration d’un piquage de sortie d’un réacteur d’HDS.
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
• Vérifier la compatibilité du couplant à haute température vis-à-vis d’un risque d’auto-inflammation.
N° de Fiche : 29
Rev. 2
Guide DT 75 Ultrasons conventionnels recherche volumique Page 3 sur 4
Normalisation
• EN ISO 7963 : Essais non destructifs - Contrôle par ultrasons - Spécifications relatives au bloc d'étalonnage n° 2
• ISO 5577 : Essais non destructifs - Contrôle par ultrasons – Vocabulaire.
• ASTM E114 : Standard Practice for Ultrasonic Pulse-Echo Straight-Beam Examination by the Contact Method.
• ASTM E127 : Standard Practice for Fabricating and Checking Aluminium Alloy Ultrasonic Standard Reference
Blocks.
Principes • ASTM E428 : Standard Practice for Fabrication and Control of Metal, Other than Aluminium Reference, Blocks
généraux Used in Ultrasonic examination.
• ASTM E587 : Standard Practice for Ultrasonic Angle-Beam Examination by the Contact Method.
• ASTM E1316 : Standard Terminology for Non-destructive Examinations.
• ASTM E1901 : Standard Guide for Detection and Evaluation of Discontinuities by Contact Pulse-Echo Straight-
Beam Ultrasonic Methods.
• ASTM E2192 : Standard Guide for Planar Flaw Height Sizing by Ultrasonic Examination.
• EN 10160 : Contrôle ultrasonore des produits plats en acier d'épaisseur égale ou supérieure à 6 mm (méthode
par réflexion).
• EN 10228-3 : Essais non destructifs des pièces forgées en acier - Partie 3 : contrôle par ultrasons des pièces
forgées en aciers ferritiques et martensitiques.
• EN 10228-4 : Essais non destructifs des pièces forgées en acier - Partie 4 : contrôle par ultrasons des pièces
forgées en aciers inoxydables austénitiques et austénoferritiques.
• EN 10307 : Essais non destructifs - Contrôle par ultrasons des produits plats en acier inoxydable austénitique et
austénoferritiques d'épaisseur égale ou supérieure à 6 mm (méthode par réflexion).
• EN 10308 : Essais non destructifs - Contrôle par ultrasons des barres en acier.
• EN 12680-1 : Fonderie - Contrôle par ultrasons - Partie 1 : pièces moulées en acier pour usages généraux.
• EN 12680-2 : Fonderie - Contrôle par ultrasons - Partie 2 : pièces moulées en acier par composants fortement
sollicités.
• EN 12680-3 : Fonderie - Contrôle par ultrasons - Partie 3 : pièces moulées en fonte à graphite sphéroïdal.
• EN 12799 : Brasage fort - Contrôles non destructifs des assemblages réalisés par brasage fort.
• EN ISO 10893-8 : Essais non destructifs des tubes en acier - Partie 8 : contrôle automatisé par ultrasons pour la
détection des dédoublures des tubes en acier sans soudure et soudés.
• EN ISO 10893-9 : Essais non destructifs des tubes en acier - Partie 9 : contrôle automatisé par ultrasons pour la
détection des dédoublures dans les bandes/tôles fortes utilisées pour la fabrication des tubes en acier soudés.
• EN ISO 10893-10 : Essais non destructifs des tubes en acier - Partie 10 : contrôle automatisé par ultrasons sur
toute la circonférence des tubes en acier sans soudure et soudés (sauf à l'arc immergé sous flux en poudre)
pour la détection des imperfections longitudinales et/ou transversales.
Domaines
• EN ISO 10893-11 : Essais non destructifs des tubes en acier - Partie 11 : contrôle automatisé par ultrasons du
Soudage
cordon de soudure des tubes en acier soudés pour la détection des imperfections longitudinales et/ou
Forgé – moulé transversales.
Tube -Tôle
• EN ISO 10893-12 : Essais non destructifs des tubes en acier - Partie 12 : contrôle automatisé de l'épaisseur par
ultrasons sur toute la circonférence des tubes en acier sans soudure et soudés (sauf à l'arc immergé sous flux
en poudre).
• EN ISO 11666 : Contrôle non destructif des assemblages soudés - Contrôle par ultrasons - Niveaux
d'acceptation.
• EN ISO 17635 : Contrôle non destructif des assemblages soudés - Règles générales pour les matériaux
métalliques.
• EN ISO 17640 : Contrôle non destructif des assemblages soudés - Contrôle par ultrasons - Techniques, niveaux
d'essai et évaluation.
• EN ISO 22825 : Essais non destructifs des assemblages soudés - Contrôle par ultrasons - Contrôle des
soudures en aciers austénitiques et en alliages à base nickel.
• EN ISO 23279 : Contrôle non destructif des assemblages soudés - Contrôle par ultrasons - Caractérisation des
indications dans les assemblages soudés.
• IS US 319-21 : Recommandations concernant le contrôle manuel par ultrasons des soudures à pleine
pénétration.
• ISO 2400 : Soudures sur acier. Bloc de référence pour l'étalonnage des appareils pour l'examen par ultra-sons.
• ISO 4992-1 : Pièces moulées en acier - Contrôle aux ultrasons - Partie 1 : pièces moulées en acier pour usages
généraux.
• ISO 4992-2 : Pièces moulées en acier - Contrôle aux ultrasons - Partie 2 : pièces moulées en acier pour
composants fortement sollicités.
N° de Fiche : 29
Rev. 2
Guide DT 75 Ultrasons conventionnels recherche volumique Page 4 sur 4
• ISO 9305 : Tubes en acier sans soudure pour service sous pression. Contrôle aux ultrasons sur toute la
circonférence pour la détection des imperfections transversales.
• ISO 9765 : Tubes en acier soudés à l'arc submergé pour service sous pression. Contrôle par ultrasons du
cordon de soudure pour la détection des imperfections longitudinales et/ou transversales.
• ISO 10124 : Tubes en acier sans soudure et soudés (sauf soudés à l'arc sous flux) pour service sous pression.
Contrôle par ultrasons pour la détection des dédoublures.
• ISO 10332 : Essais non destructifs des tubes en acier - Contrôle automatisé par ultrasons pour vérification de
l'étanchéité hydraulique des tubes en acier sans soudure et soudés (sauf à l'arc immergé).
• ISO 11496 : Tubes en acier soudés et sans soudure pour service sous pression. Contrôle par ultrasons des
extrémités de tube pour la détection des dédoublures de laminage.
• ISO 17577 : Aciers - Contrôle ultrasonore des produits plats en acier d'épaisseur égale ou supérieure à 6 mm.
• ASTM A388 : Standard Practice for Ultrasonic Examination of Steel Forgings.
• ASTM A578 : Standard Specification for Straight-Beam Ultrasonic Examination of Rolled Steel Plates for Special
Applications.
• ASTM A609 : Standard Practice for Castings, Carbon, Low-Alloy, and Martensitic Stainless Steel, Ultrasonic
Examination Thereof.
• ASTM A745 : Standard Practice for Ultrasonic Examination of Austenitic Steel Forgings.
• ASTM E164 : Standard Practice for Ultrasonic Contact Examination of Weldments.
• ASTM E213 : Standard Practice for Ultrasonic Examination of Metal Pipe and Tubing.
• ASTM E273 : Standard Practice for Ultrasonic Examination of the Weld Zone of Welded Pipe and Tubing.
• ASTM E317 : Standard Practice for Evaluating Performance Characteristics of Ultrasonic Pulse- Echo Testing
Instruments and Systems without the Use of Electronic Measurement Instruments.
• ASTM E2223 : Standard Practice for Examination of Seamless, Gas-Filled, Steel Pressure Vessels Using Angle
Beam Ultrasonics.
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ◐ ● ○ ○ Fissure débouchante ○ ◐ ○ ○
Fissure non débouchante ○ ◐ ○ ○ Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○○○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
Domaine d'application :
Matériau • Convient principalement aux aciers. Absence de retour d’expérience sur les autres matériaux métalliques.
Dimension • Toutes tuyauteries à partir du diamètre DN50 (diamètre standards des outillages : DN80 à DN600).
Température • La température de paroi de la tuyauterie est limitée en fonction de l’outillage utilisé (actuellement de - 20 °C à 110 °C).
Seuil détection • Un relevé préalable des particularités de la ligne doit être fait pour permettre l’identification des échos dus à des causes
"normales" (piquage, soudure,…). Ces échos naturels servent d’étalons d’amplitude et de distance.
Caractérisation • Les pertes d’épaisseurs sont exprimées en % ramenés à la section de la tuyauterie.
Autres • La distance d’efficacité du contrôle varie de quelques mètres (enrobage de brai, ou passage de muret en béton) à
quelques dizaines de mètres (tuyauterie sous calorifuge).
• Canalisations longues ou d’accès difficile ou calorifugées ou enterrées ou avec un passage de route (avec ou sans
fourreau).
N° de Fiche : 30
Rev. 2
Guide DT 75 Ultrasons ondes guidées - Longues distances Page 2 sur 2
Limitations – Exclusions :
• Limitations liées au type de revêtement externe de la tuyauterie qui absorbe les ondes (enrobage, nature du sol pour les tuyauteries
enterrées,).
• La propagation des ondes est stoppée par les assemblages boulonnés, les coudes à 45°.
• La propagation des ondes est perturbée par les supportages soudés ou non, et les composants connectés à la tuyauterie, et peut rendre
l’interprétation localement difficile voire impossible par cette technique.
• Fissures longitudinales non détectées
Avantages : Inconvénients :
• Grande étendue d’examen à partir d’une seule acquisition et d’un • Limité à des tuyauteries de température légèrement
seul point d’accès. inférieures à 110°C.
• Permet de détecter des pertes d’épaisseurs internes et externes. • L’atténuation des ondes de Lamb est fortement dépendante
• Peut être mis en œuvre tuyauterie en service. de la nature du revêtement ou de l’enrobage et du milieu
entourant la tuyauterie.
• Rapport de contrôle est numérisé et stocké.
• L’interprétation est délicate au niveau des supports, voire
• Contrôle de zones inaccessibles (sous pont, passages de route, impossible au niveau des patins longitudinaux soudés. Un
sous revêtement et/ou isolation thermique, …). contrôle complémentaire est nécessaire.
• La présence de la courbe d’atténuation permet de vérifier en • La mise en place de l’outillage nécessite une portion
continu la distance sur laquelle la méthode est efficace. dégagée sur la tuyauterie (environ 500 mm), une distance
• Coût raisonnable de prestation au regard des longueurs examinées minimale entre tuyauterie (environ 150 mm). Les systèmes
par des méthodes traditionnelles. de traçage peuvent empêcher la pose des anneaux.
• Détecte des pertes d’épaisseurs internes et externes sans
en faire la distinction.
• Dans les zones suspectes, peut nécessiter une confirmation
par une examen direct.
• Absence de normalisation de la méthode et de certification
du personnel .
• Des résultats sont communiqués en pourcentage de perte
d’épaisseur globale de la section.
• Existence d’une zone morte non interprétable au départ de
l’anneau d’environ 50 mm
Variantes :
• Même si cette technique est jugée non applicable pour les matériaux composites SVR, des études commencent à montrer des
applications des ondes de Lamb à ces matériaux.
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
Normalisation
• ISO 18211:2016 – Non-destructive testing — Long-range inspection of above-ground pipelines and plant piping
using guided wave testing with axial.
• ASTM E2775:2016 – Standard Practice for Guided Wave Testing of Above Ground Steel Pipework Using
Domaines Piezoelectric Effect Transduction.
Soudage • ASTM E2929:2013 - Standard Practice for Guided Wave Testing of Above Ground Steel Pipework Using
Forgé – moulé Magnetostrictive Transduction.
Tube -Tôle • BS 9690-1:2011 – Non-Destructive testing. Guided wave testing. General guidance and principles.
• BS 9690-2:2011 – Non-Destructive testing. Guided wave testing. Basic requirements for guided wave testing of
pipes, pipelines and structural tubulars.
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ●●○ ○ Fissure débouchante ○○○ ●
Fissure non débouchante ○○○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○○○ ●
Modification métallurgique ○○○ ● Modification dimensionnelle ●●○ ○
Blistering ○○○ ● Corrosion localisée par piqûres ○○○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○○○ ● Porosité débouchante ○○○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○○○ ● Gonflement (organiques) ○●○ ○
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○○○ ● Délaminage ○○○ ●
Dissolution ○○○ ● Fissuration ○○○ ●
Gonflement ○●○ ○
Domaine d'application :
Matériau • Applicable à tous les matériaux
Dimension • Les limites d’utilisation des instruments de contrôles manuels (rarement au delà de 1m pour les plus gros, quelques
microns pour les plus petits)
• Les systèmes d’acquisition de données laser permettent de mesurer des ensembles de grande dimension.
Température • Ambiante si contact.
Seuil détection • La précision de mesure peut aller jusqu’au 1/100ème de mm en fonction du moyen de mesure utilisé.
Dans le cas des outils d’acquisition laser la précision est à spécifier avant sa mise en oeuvre
Caractérisation • Relevé dimensionnel ou de profil
Autres • Sans objet
N° de Fiche : 31
Rev. 1
Guide DT 75 Mesure dimensionnelle Page 2 sur 2
Limitations – Exclusions :
• Celles des instruments de mesures
• Accessibilité de la zone à contrôler
Avantages : Inconvénients :
• Simplicité de la mise en œuvre • Veiller au référencement des origines de mesure afin d’en
• Méthodes souvent connues du plus grand nombre assurer la répétabilité.
Variantes :
• /
• Fiche UIC n°109 : Corrosion sous calorifuge avec caractérisation de perte d'épaisseur par scan laser 3D
• Fiche rex DT 75 n°4 : Mesure du diamètre des tubes de four de reformer (externe ou interne)
Normalisation
• NFE10-100-1 (12/2002), NFE10-101 (02/1988), NFE10-102 (02/1988), NFE10-104 (05/1989), NFE10-106
(12/1990), NFE10-107 (12/1993), NFE10-108 (03/2000)
Principes • NFE11-091 (03/2013), NFE11-095 (10/2013), NFE11-096 (10/2013)
généraux • ISO 17123-3 & 4 : (02/2016) méthode d’essai sur site des instruments géodésiques et d’observation
• EN 60825 : (11/2016) " Sécurité des appareils à laser
Domaines
Soudage • NF EN ISO 8062-3 (pièces moulées) : 2009 (01/2017) : Tolérances et ajustements pour pièces moulées.
Forgé – moulé
Tube -Tôle
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ◐ ● ○ ○ Fissure débouchante ○ ○ ○ ●
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ◐ ○
Blistering ○ ○ ● ○ Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Domaine d'application :
Matériau • Tout matériau métallique conducteur d’électricité
Dimension • L’épaisseur de la paroi est ≥ 5 mm.
Température • De la température ambiante jusqu’à 500°C en fonction de l’utilisation de sonde réfrigérée
Seuil détection • La sensibilité de détection de la perte d’épaisseur est affectée par l’état de surface : les pertes uniformes sont les
mieux détectées, difficulté de détecter des pertes d’épaisseur inférieures à 10mm de diamètre.
L’incertitude maximale de l’épaisseur mesurée est de 5%.
Caractérisation • Indique l’épaisseur résiduelle mesurée
Autres • La mise en application s’accompagne de cales de référence représentatives de la gamme des épaisseurs
mesurées et du matériau.
Limitations – Exclusions :
• La technique est valable pour une perte d’épaisseur uniforme à l’endroit de la mesure. Les pertes d’épaisseurs très ponctuelles peuvent
ne pas être détectées.
• L’épaisseur nominale à mesurer doit être supérieure à 5mm . Pour des épaisseurs inférieures, une validation sur coupon représentatif
doit être réalisée, ainsi que pour les fortes épaisseurs.
• Nécessité d’accéder à la pièce (retrait de l’isolant thermique)
Avantages : Inconvenients
• Absence de couplant entre la sonde et la pièce. • Forte influence de la température sur les mesures. Nécessité
• Possibilité d’application sur des surfaces rugueuses, sales ou de bien appliquer les correctifs de température.
légèrement courbe sans préparation de surface. • Précision et répétabilité de la mesure augmentent avec la
• Bien adapté à une utilisation pour des températures entre température jusqu’à 5% prés vers 500°C
150°C jusqu’à 500°C. • Relocalisation du point de mesure difficile sur site
• Mesure équipement en service. • Encombrement des capteurs
• Ergonomie du matériel adaptée aux hautes températures. • Temps d’attente nécessaire entre 2 mesures pour laisser le
capteur refroidir
Variantes
• Mesure d’épaisseur par ultrasons (fiche n°25) avec un usage à chaud avec les moyens adaptés.
Normalisation
• ASTM E1774 ‐ Standard Guide for Electromagnetic Acoustic Transducers (EMATs)
Principes • ASTM E1816 ‐ Standard Practice for Ultrasonic Testing Using Electromagnetic Acoustic Transducer (EMAT)
généraux Techniques
• ASTM E1962 ‐ Standard Practice for Ultrasonic Surface Testing Using Electromagnetic Acoustic Transducer
(EMAT)
Domaines
Soudage • Pas de norme spécifique homologuée à ce jour.
Fonderie – moulé
Tube -Tôle
Certification • Pas de certification spécifique. Toutefois il est possible d’utiliser la ISO 9712 : essai non destructifs –
du personnel Qualification et certification du personnel END.
• Personnel formé et habilité
Ultrasons – Multiéléments (Phased Array) N° de Fiche 33
Rev. : 1
Guide DT 75 Perte épaisseur par cyclage/corrosion des réservoirs Page 1 sur 2
de stockage de grand diamètre
Type de méthode : Locale Avec Contact Caractérisation et Détection
Description du principe : Schéma de principe
• Cette méthode permet de détecter les dommages de
cyclage/corrosion qui se développent sous la bordure annulaire
(ou tôle marginale) des réservoirs de stockage atmosphérique
de grand diamètre et qui sont exploités de manière cyclique.
Ces dommages se traduisent par des pertes d’épaisseurs
localisées qui dans certains cas évoluent en fissure, lorsque le
ligament du fond restant, devient trop mince. Ils prennent la
forme d’un sillon parallèle à la virole, se développant à partir de
la face externe du fond du réservoir, qui est en contact avec le
sol. Ils se situent au droit du cordon de soudure intérieur de la
virole.
• Cette méthode met en œuvre des ultrasons multiéléments
(Phased Array). Les examens sont réalisés depuis la surface
externe de la 1ère virole, le bac pouvant être en service.
• Un traducteur Phased Array composé d’un ensemble de
traducteurs conventionnels de petite taille pouvant être excités
individuellement est utilisé: le principe repose sur le phénomène
d’interférences constructives entre plusieurs fronts d’ondes.
Un balayage angulaire focalisé est mis en œuvre avec le
traducteur positionné sur la robe.
• La couverture de zone qui dépend de la géométrie de
l’assemblage fond/virole est évaluée préalablement à la
réalisation du contrôle.
Types de défauts recherchés
◐Détection ◑Caractérisation TB : très bon - M : moyen - P : possible – NA : non applicable
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ● ◐ ○ ○ Fissure débouchante ○ ● ○ ○
Fissure non débouchante ○ ○ ◐ ○ Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
Domaine d'application :
Matériau • Convient aux aciers au carbone non allié. Absence de retour d’expérience sur les autres matériaux métalliques.
Dimension • Définie suivant la configuration du joint fond/virole voir § Limitations – Exclusions.
Température • Entre 0°C et 45°C
Seuil détection • A partir de 10% de perte d’épaisseur, le dommage caractéristique du sillon de cyclage-corrosion peut être mis en
évidence sous réserve d’une évaluation préalable de la couverture de zone d’examen. Cette évaluation peut être
faite par simulation numérique ou par essai représentatif.
Caractérisation • Les pertes d’épaisseurs sont exprimées en %, ramenées à l’épaisseur nominale de la bordure annulaire ou de la
tôle marginale : <10%, 10/30%, 30/50%, 50/70% et >70%.
Les fissures se propageant en fond du sillon de corrosion sont détectables, et une hauteur spécifique peut être
évaluée.
Au-delà de 70% de perte d’épaisseur, l’évaluation de la perte d’épaisseur n’est plus caractérisable.
Autres • /
Ultrasons – Multiéléments (Phased Array) N° de Fiche 33
Rev. : 1
Guide DT 75 Perte épaisseur par cyclage/corrosion des réservoirs Page 2 sur 2
de stockage de grand diamètre
Limitations – Exclusions :
• Pour connaître avec précision la zone couverte par ce contrôle, la technique nécessite préalablement à la réalisation du contrôle, une
évaluation par simulation numérique ou par essai représentatif de la zone de couverture. Les dommages de type cylcage-corrosion au-delà
de la couverture de zone ne seront ni détectables et ni caractérisables.
A titre d’information, estimation de la couverture de zone d’examen, compté à partir de la face intérieure de la 1ère virole.
a e Estimation de la couverture de
[mm] [mm] zone d’examen [mm]
7 25
9 8 26
9 27
10 29
11 30
10 12 31
13 32
14 33
15 37
16 38
17 39
12
18 40
19 41
20 42
Avantages : Inconvenients
• Possibilité de contrôler le dommage par corrosion lorsque le • L’utilisation du matériel et l’interprétation est délicate. Un
réservoir est en service. contrôleur expérimenté est nécessaire.
• Rapidité d’acquisition (8 mètres/heure dans des bonnes • La zone d’examen dépend de la géométrie de l’assemblage
conditions d’intervention) fond/virole. Elle est limitée suivant le tableau § Limitations –
• Rapport de contrôle numérisé et stocké. Exclusions. La détermination de la zone couverte passe par une
simulation numérique ou par un essai représentatif.
• Reproductibilité : paramétrage initial du système Phased Array,
différents opérateurs peuvent réaliser le contrôle avec une • Nécessité d’accéder à la première virole avec retrait de l’isolant
bonne reproductibilité. thermique sur une hauteur d’environ 400 mm depuis le pied du
cordon de soudure, pour permettre la mise en place du scanner.
• Possibilité de mettre en évidence la présence d’une fissuration Pas de nécessité d’éliminer la peinture de la virole, en
s’initiant en fond du sillon de cyclage-corrosion. considérant une peinture bien adhérente exempte de projection.
• Des résultats sont communiqués en pourcentage de perte
d’épaisseur globale de la section.
Variantes
• Sans objet
Domaines
Soudage • EN ISO 13588 : Contrôle non destructif des assemblages soudés – Contrôle par ultrasons – Utilisation de la
Fonderie – moulé technique multiéléments automatisée
Tube -Tôle
Certification • Pas de certification spécifique, toutefois le personnel intervenant est certifié ISO 9712 : Essais non destructifs -
Qualification et certification du personnel END - Principes généraux. Niveau II, voire niveau III.
du personnel
• Personnel formé et habilité.
.
N° de Fiche : 34
Ultrasons – Multibonds - Recherche de Corrosion Rev. 0
Guide DT 75
au contact ou support non soudé Page 1 sur 2
45
Corrosion
First present
Types de défauts recherchés
◐Détection ◑Caractérisation TB : très bon - M : moyen - P : possible – NA : non applicable
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ○ ◐ ◐ ○ Fissure débouchante ○ ○ ○ ●
Fissure non débouchante ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
Domaine d'application :
Matériau • Acier feritique non allié ou faiblement allié
Dimension • L’épaisseur minimale à partir de 6mm, et tuyauteries comprises entre DN 80 et DN300
Température • Contrôle possible en fonction de la capacité des palpeurs ultrasons utilisée (< 60°C aujourd’hui).
Seuil détection • A ce jour, le retour d’expérience permet de valider la mise en évidence d’une perte d’épaisseur > 25% de l’épaisseur de
référence dans la zone contrôlé.
Caractérisation • La longueur de la perte d’épaisseur qui est mise en évidence (perpendiculaire à la section mesurée) est mesurable par
le déplacement des palpeurs. L’étendue de la section affectée n’est pas quantifiable.
Autres •
N° de Fiche : 34
Ultrasons – Multibonds - Recherche de Corrosion Rev. 0
Guide DT 75
au contact ou support non soudé Page 2 sur 2
Limitations – Exclusions :
• Les plages de perte d’épaisseur exprimées en % de l’épaisseur de référence (25-50% ; 50-75% et supérieure à 75%) n’ont pas encore
été validés pas des retours d’expérience de terrain confirmés.
• La présence de soudure (longitudinale ou hélicoïdale) ou d’une soudure avec un support, rend la zone non contrôlable avec cette
technique
• Les états de surface externe (notamment au niveau des zones de contact des palpeurs) et interne influencent la sensibilité du contrôle
Avantages : Inconvénients :
• Permet d’éviter le levage de ligne pour vérifier l’absence de perte • Documentation de mise en œuvre et normalisation encore
d’épaisseur au droit du point de contact avec le support. limitée.
• Utilisable avec les conditions de contrôles compatibles avec des • Nécessité d’une maquette de référence
contrôles ultrasons, • Espace dégagé autour du point de contrôle +/-50mm
• Mise en œuvre rapide. • Absence de règle de qualification des opérateurs
• Sauvegarde numérique des données. • L’état de surface des parois des équipements en service
nécessite souvent un meulage léger pour assurer le
couplage correct des capteurs.
• A ce jour cette technique ne peut être utilisée que pour
valider une perte d’épaisseur supérieure à 25% de
l’épaisseur de référence.
Variantes :
• Sans objet
• Fiche Rex DT75 n°8 : Ultrasons - Multibonds - Mesure d'épaisseur sous support
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
• Règlementation particulière : N/A.
Normalisation
Domaines
Soudage •
Forgé – moulé
Tube -Tôle
• Pas de certification spécifique, toutefois le personnel intervenant est certifié en UT suivant ISO 9712 : Essais
non destructifs - Qualification et certification du personnel END - Principes généraux. Niveau II, voire niveau III
Certification
du personnel • SNT-TC-1A : Recommended Practice for Non-destructive Testing Personnel Qualification and Certification.
• Personnel formé et habilité à la méthode
N° de Fiche : 35
Rev. 0
Guide DT 75 Courants de Foucault – Champs lointains Page 1 sur 2
Matériaux métalliques
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur ◐ ● ○ ○ Fissure débouchante ○ ○ ○ ●
Fissure non débouchante (cf §limitation) ○ ○ ○ ● Microfissure, lacune (cavités de fluage) ○ ○ ○ ●
Modification métallurgique ○ ○ ○ ● Modification dimensionnelle ○ ○ ○ ●
Blistering ○ ○ ○ ● Corrosion localisée par piqûres ○ ○ ◐ ○
Matériaux non métalliques – Revêtements organiques, émail et graphite.
TB M P NA TB M P NA
Perte épaisseur (organique, émail) ○ ○ ○ ● Porosité débouchante ○ ○ ○ ●
Fissuration (émail, graphite) ○ ○ ○ ● Gonflement (organiques) ○ ○ ○ ●
Matériaux non métalliques – Composites SVR
TB M P NA TB M P NA
Décohésion et rupture de fibres ○ ○ ○ ● Délaminage ○ ○ ○ ●
Dissolution ○ ○ ○ ● Fissuration ○ ○ ○ ●
Gonflement ○ ○ ○ ●
N° de Fiche : 35
Rev. 0
Guide DT 75 Courants de Foucault – Champs lointains Page 2 sur 2
Domaine d'application :
Matériau • Cette méthode s'applique principalement aux matériaux ferromagnétiques (aciers ferritiques).
• Pour les matériaux non ferromagnétiques la méthode utilisée est les Courant de Foucault (voir fiche n°10).
Dimension • La méthode est applicable à toutes les épaisseurs de pièces, par contre l’épaisseur contrôlée est limitée aux
quelques mm de profondeur de pénétration de 1 à 7 mm. Pour des épaisseurs plus fortes il est nécessaire de
réaliser des essais préalables destinés à valider la technique.
• L'application principale de cette technique, notamment dans les installations chimiques et pétrolières, est le contrôle
des tubes d'échangeur ou de tuyauteries.
• Cette méthode est aussi applicable aux surfaces planes. Par exemple elle est utilisée pour le contrôle des fonds de
réservoirs de stockage.
Température • /
Seuil détection • Couramment le seuil de détection est limité à 20% de l’épaisseur contrôlée. Sur les tubes à ailettes ce seuil est
augmenté à 50%.
Caractérisation • Les plages de perte d’épaisseur exprimées en % de l’épaisseur de référence (0-20% ; 20-40% ; 40-60% ; 60-80% ;
80-100%)
Autres • /
Limitations – Exclusions :
• Méthode limitée à la détection de défauts de surface.
• Nécessite un nettoyage rigoureux préalable des surfaces à contrôler.
Avantages : Inconvénients :
• Rapidité d’exécution. • Epaisseur de contrôle limitée à 7 mm.
• Bien adapté aux contrôles internes des tubes d’échangeurs (tous • Sensible aux variations géométriques des pièces ou à leur
types), ainsi qu’au contrôle de surface de tôles. montage (par exemple proximité de plaque tubulaire des
• Enregistrement possible des mesures. échangeurs ou aux extrémités de pièce).
Variantes :
• L’inconvénient des matériaux ferromagnétiques est la faible pénétration des Courant de Foucault. Il est possible d’augmenter celle-ci en
appliquant une saturation magnétique partielle ou complète de la pièce à examiner.
• ……
• ……
• Matériels non adaptés à l'usage en zones à risque de feu ou d'explosion (ATEX). Nécessite un permis de travail en conséquence.
• Règlementation particulière : N/A.
Normalisation
Principes • EN ISO 12718 : Essais non destructifs – Contrôle par courants de Foucault.– Vocabulaire
généraux
• NF EN ISO 15549 : Essais non destructifs - Contrôle par courants de Foucault - Principes généraux
Domaines • ASTM E2096 : Standard Practice for In Situ Examination of Ferromagnetic Heat-Exchanger Tubes Using
Soudage Remote Field Testing.
Forgé – moulé • ASME 2015 SECTION V Arcticle 17 : Remote field testing (RFT) examination method
Tube -Tôle