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BACCALAUREAT SESSION 2022

Exercice 1 : Questions à choix multiples

Pour chacune des questions, une seule des quatre propositions est exacte. Vous
indiquerez sur votre copie le numéro de la question et la lettre correspondant à la
réponse choisie.

Exemple : questions 1 réponse A.

Une bonne réponse rapporte 1pt, une mauvaise fait perdre 0,5 pt et l’absence de réponse
ne rapporte et ne fait perdre aucun point. Si le total des points est négatif, la note à cet
exercice est ramenée à zéro.

1. Soit (E) l’équation différentielle y ' ' +ω2 y=0.


Les solutions de cette équation sont de la forme :

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D


( Acosωx+Bsinωx)e
2x ωx
( Ax+ B) e Acosωx+ Bsinωx ( Ax+ B)e
−ωx

2. Chez l’homme l’angine peut être provoquée soit par une bactérie, soit par un
virus. On admet qu’une personne malade ne peut-être à la fois porteur du virus
et de la bactérie et que l’angine est bactérienne dans 20 % des cas. Soit un
échantillon de n (n ≥ 2) hommes la probabilité d’obtenir au moins une personne
atteinte de l’angine du à une bactérie est :

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D

() () () Aucune réponse
n n n
4 4 1
1− 1−
5 5 5 n’est juste

3. Dans le pla, rapporté à un repère orthonormé ( O , u⃗ , ⃗v ) . On considère les points A


et B d’affixes respectives −1+2 iet i . L’ensemble des points M d’affixes z tels que
|i z−2+i|=|z −i| est :

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D


Un cercle de La médiatrice du Aucune réponse Une sphère de
diamètre [ AB ] segment [ AB ] n’est juste diamètre [ AB ]
3
e

4. L’intégrale ∫
e
2
( lnx−1
xlnx )
dx est égale à :

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D


1−ln 3+ ln 2 −1+ln 3+ ln2 1−ln3−ln2 −1−ln 3+ln 2

5. Soient g et h deux rotations de centre respectives A et B d’angle respectifs


θ et −θ avec θ ≠ 0. C est le point du plan tel h−1 ( A ) =C . la composée h o g est :

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D


Une symétrie de Une translation de Une translation de Un anti
centre C vecteur ⃗
AC vecteur ⃗
CA déplacement

Exercice 2 : Isométrie de l’espace

Dans l’espace ( ε) muni d’un repère orthonormé (o , i⃗ , ⃗j , ⃗k) , on considère les points
−4 13 7
E ( 2 ;1 ;1 ) , A ( ; ;− ) et l’application f de l’espace (ε) d’expression analytique :
3 3 3

3 x ' =x+2 y−2 z−6


'
3 y =2 x+ y +2 z +6

3 z ' =−2 x +2 y + z−6

1. Déterminer f ( A ) .
2. Soit M (x ; y ; z) un point de l’espace et M ' ( x ' ; y ' ; z ' ) son image par f.
−2
a) Démontrer que : ⃗
MM '= ( x− y + z +3 ) u⃗ avec ⃗u=i⃗ − ⃗j+ ⃗k .
3
b) Démontrer que l’ensemble ( π ) des points invariants par f est le plan
d’équation : x− y + z +3=0.
c) Justifier que la droite ( M M ' ) est orthogonale à ( π ) .
d) Démontrer que le milieu K du segment [ MM ' ] appartient au plan ( π ) ;
e) En déduire la nature de f.
3. Soit (D) la droite passant par E et dirigée par le vecteur u⃗ .
a) Démontrer qu’une représentation paramétrique de (D) est :
x=2+t
y=1−t( t ∈ R)
z=1+t
b) justifier que la droite (D) est orthogonale au plan (π );
c) Déterminer les coordonnées du point K intersection de (D) et ( π ¿ .
'
4. Soit S(D )≤démi−tour d axe ( D ) .
a) Déterminer l’expression analytique de S(D ) .
b) Déterminer la nature de S(D ) o f , puis montrer que :S (D) o f ( A )=E .

Exercice 3 : Arithmétique-Dérivabilité par 4 et 17 des termes d’une suite

Soit (u¿¿ n)n ∈ N ¿ une suite de nombres entiers naturels définies par : u0 =0

un +1=17+3 un

1. a) Calculer u1 ,u 2 , u3 et u 4;

b) Que peut-on conjecturer quant à la divisibilité par 4 et 17 des termes de cette


suite ?

2. a) Démontrer que pour tout entier naturel n :un +2 ≡ un [ 4 ] .


b) Démontrer par récurrence que pour tout entier nature n :u2 n ≡0 [ 4 ] .
c) En déduire que pour tout entier naturel n :u2 n+1 ≡1 [ 4 ] .
17
3. On considère la suite ( v n ) définie sur N par :v n =un + .
2
a) Démontrer que la suite ( v n) est géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme ;
b) En déduire que pour tout entier naturel n :2 un=17 ( 3 n−1 ) .
c) En utilisant le théorème de Gauss, montrer que pour tout entier naturel
n :un ≡0 [ 17 ] .
4. Conclure sur la divisibilité par 4 et 17 des termes de la suite ( u n) .
Exercice 4 : Etude d’une famille de fonction – Calcul intégral

Soit n un entier naturel non nul.

On considère la fonction f n définie sur R par : f n ( x )=1+ x e−nx+1. (C n) sa courbe


représentative dans le repère orthonormé (O,I,J).

1. Calculer les limites de f n aux bornes de son ensemble de définition. Si possible,


interpréter graphiquement le résultat.
2. On note f ' n la fonction dérivée de f n .
' −nx+1
a) Montrer que pour tout réel x : f n ( x )= (1−nx ) e .

b) Calculer f n ( 1n ) , puis dresser le tableau de variation de f .


n

3. a) Démontrer que l’équation f n ( x )=0 admet une unique solution φ n sur R ;


b) En déduire le signe de f n sur R .
4. a) Démontrer que toutes les courbes (C n) passent par un point commun A dont
on précisera les coordonnées.
5. Construire ( C 1 ) ; ( C 2 ) et ( T ) .
1
6. On pose pour tout entier naturel non nul n :W n =∫ f n ( x ) dx .
0

e
a) Démontrer que pour tout entier naturel non nul n :1 ≤W n ≤ 1+ ;
2
b) Démontrer que la suite (W n) est décroissante ;
c) Déduire alors la convergence de la suite ( W n ) ;
d) A l’aide d’une intégration par partie, démontrer que pour tout entier naturel
−e−n+1 ( e
non nul n :W n = 2
n+1 ) + 2 + 1;
n n
e) En déduire la limite de la suite ( W n ) .
BACCALAUREAT SESSION 2021

Exercice 1 : Questions à choix multiples

Cet exercice est un questionnaire à choix multiple (QCM). Pour chaque question posée,
une seule réponse est correcte. Indiquer sur la copie le numéro de la question ainsi que
la lettre correspondant à la réponse choisie. Aucune justification n’est demandée.

Une bonne réponse rapporte 1pt, une mauvaise fait perdre 0,5 pt et l’absence de réponse
ne rapporte et ne fait perdre aucun point. Si le total des points est négatif, la note à cet
exercice est ramenée à zéro.

4 4 4
1. Soit (W n) la suite définie pour tout entier naturel n par : W n =4 + + 2 +..+ n .
3 3 3

Alors : n lim
⟼+∞
un=…

A B C D
4 6 12 0

2. On veut démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n supérieur ou
égale à 3 : 2n−1 <n !. Pour l’étape d’hérédité nous supposons que cette inégalité est
vraie pour n fixé (n ≥ 3), et nous démontrons que :

A B C D
n−1 n n+ 1 n−1
2 < ( n+1 ) ! 2 < ( n+1 ) ! 2 < ( n+ 1 ) ! 2 <n !

3. On considère une variable aléatoire X suivant une loi binomiale de paramètre n


et p avec p ≠ 0 et p ≠1.

A B C D
Pour tout entier k compris L’espérance Il est possible que n

∑ c kn p ( X =k )=1
entre 0 et n : mathématique la variance de X k=0

p ( X=k )= p( X=n−k ) E ( X ) =√ np soit nulle

4. Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé ( o ; u⃗ ; ⃗v ) . Soit A le point


d’affixe z A =1−i. l’ensemble des points M d’affixes z tel que |z−1+i|=|z| est :

A B C D
La droite (D) La médiatrice du L’ensemble vide Le cercle de
d’équation : segment [ OA ] diamètre [ OA ]
x + y +1=0

5. Soit A(3 ; 2 ;−1) un point de l’espace muni d’un repère orthonormé


( O ; ⃗i ; ⃗j; k⃗ ) . (Γ ) est le plan dont une équation cartésienne est : x− y + z−1=0.
Les coordonnées du point H, projeté orthogonal du point A sur le plan (Γ ) sont :

A B C D

( 12 ;− 52 ; 3) ( 13 ; 13 ; 1) ( 103 ; 53 ;− 23 ) ( 83 ;− 53 ; 103 )
Exercice 2 : Arithmétique

Le but de cet exercice est de déterminer la forme du développement d’un nombre


rationnel en fraction continue simple finie.

1. On considère les nombres a=49 , b=17 et les égalités (1) et (2) suivantes :
49 1
( 1 ) 49=17× 2+15 ( 2 ) =2+
17 17
15
a) Expliquer simplement pourquoi l’égalité (1) implique l’égalité (2).
b) Soit l’égalité suivante : 17 ×1+2
Expliquer simplement pourquoi cette égalité implique les égalités (3) et (4)
suivantes :
17 2 1 49 1
( 3) =1+ =1+ ( 4 ) =2+
15 15 15 17 1
14+
2 15
2

c) Soit l’égalité : 15=2× 7+1


Expliquer simplement pourquoi cette égalité implique les égalités (5) et (6)
suivantes :

15 1 49 1
( 5) =7 + ( 6 ) =2+
2 2 17 1
1+
1
7+
2

49
L’égalité (6) est nommée développement de en fraction continue simple finie. Ce
17
développement, noté [ 2;1 ; 7 ; 2 ] .

2. a) Calculer le nombre rationnel r tel que : r =[ 3 ; 2; 5 ; 7 ] .


b) Calculer le nombre rationnel s dont le développement est [ 3 ;2; 5 ;6 ; 1 ] .
c) Le développement d’un nombre rationnel en fraction continue simple finie est-
il unique ? Justifier.
16
3. a) Ecrire le développement de en fraction continue simple finie.
9
2021
b) Ecrire le développement de en fraction continue simple finie.
2019
4. Soit a et b deux entiers naturels premiers entre eux. L’application de
l’algorithme d’Euclide au couple (a,b) permet d’écrire les égalités suivantes où n
est un entier naturel tel que n ≥ 3.
a=b q 1+ r 1
b=r 1 q2 +r 2
r 1=r 2 q 3 +r 3 où b>r 1 >r 2 >r 3 > r n−2> r n−1 r n> 0
r n−12=r n−1 q n+ r n
r n−2=r n qn+1

a) Que vaut l’entier naturel r n ? justifier.


a
b) Ecrire le développement de en fraction continue simple finie. On
b
déterminera une égalité analogue à l’égalité (6).
Exercice 3 : Similitude directe plane

Cet exercice comporte deux parties A et B. ces parties peuvent traitées de façon
indépendantes.

L’objectif de la partie A est de déterminer les éléments caractéristiques d’une similitude


directe plane. La partie B, quant à elle, a pour objectif de prouver l’existence et l’unicité
de la similitude considérée dans la partie A.

La figure ci-dessus contient le carré de sens direct OIJK, de côté OI = 1. OPQJ est un
rectangle. On pose : φ=OP .

Partie A :

On admet qu’il existe une similitude plane directe S qui transforme O en P, P en Q, Q en


R et J en I. On note Ω le centre de S.

1. a) De l’égalité de deux rapports, montrer que : 1=φ(φ−1).


1−√ 5
b) En déduire que : φ= ¿
2
c) Calculer le rapport de la similitude S et déterminer son angle.
2. a) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de la composée S o S .
b) Déterminer les images de O et P par S o S , puis en déduire la position exacte
du centre Ω de la similitude S.

Partie B :

Dans cette partie, on considère toujours la figure ci-dessus dans laquelle OIKJ est un
1+ √5
carré de sens direct, de coté 1. On rappelle que : φ= =OP .
2

On rappelle aussi qu’on note i le nombre complexe vérifiant i 2=−1.


1. a) Justifier que (O , I , J ) est un repère orthonormé direct du plan.
b) Justifier que dans ce repère, l’affixe du point P est φ est celle du point Q est
φ+ i, puis déterminer celles des points I, J et K.
2. a) Déterminer qu’il existe une unique similitude directe plane S transformant O
en P et P en Q.
b) Déterminer l’écriture complexe de S ;
c) Calculer les coordonnées du centre Ω de S.

Exercice 4 : Etude de fonction – suite intégrale

Soit n un entier naturel supérieur ou égal à deux.

On considère la fonction f n définie sur ¿

n
f n ( x )=x (−1+lnx ) si x> 0

f n ( 0 )=0

(C n) est la courbe de représentation de cette fonction dans le repère orthonormé (O, I,


J).

1. montrer que la fonction f n est dérivable au point 0. Interpréter graphiquement le


résultat.
2. Démontrer que les courbes ( C n ) et (Cn +1) ont trois points fixes dont on précisera les
abscisses.
3. On note f ' n la fonction de dérivée de f n .
a) Montrer que pour tout n ≥ 2: f ' n ( x )=x n−1 (−n+1+nln ( x ) ) .
b) Dresser le tableau complet de variation de f n .
4. Construire les courbes( C 2 ) et ( C 3 ) .(Unité graphqiue : 2cm).
5. On considère la suite (un ) définie pour tout entier naturel n par :
e
un =∫ f n ( x ) dx .
1

a) Etudier les variations de la suite (un );


b) Démontrer à l’aide d’une intégration par partie, que pour tout entier naturel
1
non nul n  : un = 2
[ n+2−en +1 ] .
(n+1)
c) En déduire en cm 2 , ‘aire comprise entre les courbes ( C 1 ) et(C ¿¿ 2). ¿
d) Etudier la convergence de la suite ( u n) .

BACCALAUREAT SESSION 2020

Exercice 1 : Questions à choix multiples (Q.C.M)

Pour chacune des questions, une seule des quatre propositions est exacte. Vous
indiquerez sur votre copie le numéro de la question et la lettre correspondant à la
réponse choisie.

Exemple : questions 1 réponse A.

Une bonne réponse rapporte 1pt, une mauvaise fait perdre 0,5 pt et l’absence de réponse
ne rapporte et ne fait perdre aucun point. Si le total des points est négatif, la note à cet
exercice est ramenée à zéro.

1. On note (C) la courbe représentative dans un repère orthonormal de la fonction f


définie sur K=¿
a) Laquelle des affirmations suivante est correcte ?

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D


(C) admet une (C) admet une (C) admet une (C) admet une
asymptote branche asymptote asymptote
oblique. parabolique vertical horizontale
b) Laquelle des affirmations suivante est correcte ?

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D


f est strictement f est constante f n’est pas f est strictement
décroissante sur sur K strictement croissante sur K
K monotone sur K
2. Soient A ( 1;−1 ; 0 ) , B ( 3 ; 0 ; 1 ) ,C ( 1 ; 2 ;−1 ) et D( 1; 0 ;0) quatre points de l’espace
muni d’un repère orthonormé direct (O ; ⃗i ; ⃗j; k⃗ ) alors :

a. |( ⃗
AB ⃗ AD| est égal à :
AC ) . ⃗

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D


2 5 1 5
3 2
b. Une équation cartésienne du plan (ABC) est :

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D


2 x− y−3 z−3=0 2 x+ y +3 z−3=0 2 x− y−3 z +3=0 Aucune
réponse
n’est juste
−i+ √ 3
3. Soit z un nombre complexe non nul d’argument θ . On pose Z= z.
2
a) Un argument de Z est alors :

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D


−π −π π π
+θ −θ −θ +θ
6 6 6 6
b) Le conjugué de Z est alors :

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D

Z= ( −i−2 √3 ) z Z=( i−2√3 ) z Z= ( i+2√ 3 ) z Z= ( i−2√3 ) z


4. La courbe-ci-dessous est la courbe (C) représentative d’une fonction f dérivable
sur I.
a) Laquelle des quatre courbe-ci-dessous représente une primitive F de la
fonction f sur I :

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D


(C 3) (C 4 ) (C 2) (C 1)
b) Laquelle des affirmations est correcte ?

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D


' ' ' '
F ( 0 ) =1 f ( 0 ) =0 F ( 0 ) =−2 f ( 0 ) =2
5. On désigne par A et B deux évènements d’un univers muni d’une probabilité p.
7 5
On sait que p ( A ⋃ B )= et p ( B ) = .
8 8
a) Si A et B sont indépendants alors la probabilité de l’évènement A est égale à :

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D


4 5 3 Aucune réponse
8 8 8
n’est juste
b) Si A et B sont incompatibles alors la probabilité de l’avènement A est égale à :

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse d


5 1 1 Aucune réponse
8 8 2
n’est juste

Exercice 2 : Arithmétiques – Congruences et critère de divisibilité

1. On considère l’équation ( E ) :5 x+3 y =16 où x et y sont des entiers.


a) Justifier que l’équation 5 x+ 3 y =1 admet au moins une solution.
b) Déterminer les solutions de l’équation 5 x+ 3 y =1 , en déduire une solution
particulière de (E).
c) Résoudre dans N 2 l' équation ( E ) .
2. Ella Paul est un candidat de terminal C, il a passé les épreuves du second tour en
mathématiques (coefficient 5) et en Philosophie (coefficient 3). Il a obtenu la note
de 08/20 dans les deux disciplines au premier tour. Pour être déclaré admis au
second tour (avoir 10/20), il lui faut rattraper 16 points.
On désigne par 8+ x sa note à l’oral de mathématiques et 8+ y celle obtenue à
l’oral de Philosophie où x et y dont des entiers naturels. A l’aide de la question
précédente, déterminer toutes les notes possibles d’Ella Paul en mathématiques et
en Philosophie pour qu’il obtienne exactement 10/20 au second tour.

Exercice 3 : Similitudes directes du plan

On considère dans le plan orienté un triangle rectangle ABC tel que :


π
AB=2 AC et (⃗
AB; ⃗
AC ) = [ 2 π ] .
2

On désigne par I le milieu de [ AB ] et J uj point tel que A soit le milieu de [ CJ ] .

1. Faire une figure soignée que l’on complétera au fur et à mesure.


2. a) Justifier qu’il existe une unique similitude directe S du plan qui transforme I
en C et A en J.
b) Déterminer le rapport et l’angle de la similitude S.
3. considérons les cercles ( C 1 ) et ( C 2 ) respectivement de diamètre [ IC ] et [ AJ ] .
a) Montrer que le centre Ω de S appartient à ( C 1 ) ⋂(C 2) .
b) Déterminer et construire alors Ω .
4. La droite ( Δ 1) est la tangente à (C 1) au point C, la droite ( Δ 2 ) est la tangente à(C 2)
au point J.
'
a) Démontrer que S ( C ) =K où K est≤ point d intersectionde ( Δ 1 ) et ( Δ 2 ) .
b) Placer le point L, image de B par S, on expliquera la construction.

Exercice 4 : Etude d’une suite numérique

L’objectif de cet exercice est d’étudier une suite ( x n) dont les termes sont définis comme
les solutions d’équations f n ( x )=0 , où f n est une famille de fonctions définies pour tout
entier naturel n.

Partie A :
Soit g la fonction définie sur ¿

1. Justifier que la fonction g est strictement croissante sur ¿


2. a) En utilisant g ( 1 ) , justifier clairement le signe de g ( x ) pour tout x élement de ¿
b) En déduire que pour tout entier naturel n ≥ 1, √ n ≥ ln √ n.

Partie B :

Pour tout entier naturel n, on considère la fonction f n définie sur ¿ par

f n ( x )=n ( x−1 )+ ln ( x −1 ) . On note f ' n la fonction dérivée de f n .

1. a) Calculer f ' n( x ) puis justifier que f n est strictement croissante sur ¿ 1 ;+∞ ¿.
b) Calculer les limites de f n en+∞ et en 1.
c) En déduire que, pour tout entier naturel n l’équation f n ( x )=0 admet une
unique solution x n dans l ' intervalle ¿ 1 ;+∞ ¿
2. Justifier que x 0=2.
3. Soit n un entier naturel.
a) Montrer que pour tout x appartenant à ¿ 1 ;+∞ ¿ on a :
f n+1 ( x ) −f n ( x )=x−1 , puis que f n+1 (x )>f n (x ).

b) En déduire que f n+1 ( x n ) >0.


c) En utilisant le sens de variation de f n+1 , montrer que la suite ( x n ) est
décroissante. En déduire que la suite ( x n ) est convergente .
4. a) en utilisant la question 2.b) de la partie A, démontrer que pour tout entier

(
naturel n ≥ 1, f n 1+
1
√n )
>0.

1
b) En déduire que pour tout entier naturek n ≥ 1, 1< x n ≤ 1+ .
√n
c) Déterminer la limite de la suite ( x n ) .

Exercice 5 : Intégrale et suite numérique

1. soit f la fonction définies sur R par f ( x )= x2 e 1−x.


On considère par (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormé
(o , i⃗ , ⃗j) d’unité graphique 2 cm.
a) Déterminer les limites de f en −∞ et en+∞ ; en déduire une conséquence
graphique pour la courbe (C) dans le ca s de la limite de f en + ∞.
b) Justifier que f est dérivable sur R et déterminer sa fonction dérivée f ' .
c) Dresser le tableau de variation de f et tracer la courbe (C).
2. Soit n un entier naturel non nul. On considère l’intégrale I n définie par
1
I n=∫ x n e1− x dx .
0

a) A l’aide d’une intégration par partie, établir une relation entre I n+1 et I n .
b) Calculer I 1 et I 2 .
c) Donner une interprétation graphique de I 2 . On fera apparaitre sur le
graphique de la question 1.c).
3. a) Démontrer que pour tout nombre réel x de l’intervalle [ 0 ; 1 ] et pour tout entier
naturel non nul n, on a l’inégalité suivante : x n ≤ x n e1− x ≤ xn e .
b) En déduire un encadrement de I n puis la limite de I n quand n tend vers+ ∞.

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