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Cours L’ARITHMETIQUE PROF : ATMANI NAJIB 2BAC SM BIOF

Avec Exercices de rappels et d’applications et de réflexions avec solutions

L’ARITHMETIQUE

I) RAPPELS a) montrer que si a 2b  c et a b  c alors a c


1) Divisibilité dans ℤ.
Définition : b) montrer que si a 2b  3c et a b  c alors a c
Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers relatifs tels que 𝑏 ≠ 0 ;
on dit que l’entier relatif 𝑏 divise 𝑎 s’il existe un c) montrer que si a et a b  c alors a
x y xb  cy
entier relatif 𝑘
tel que 𝒂 = 𝒌𝒃 ; on écrit : 𝒃|𝒂. 2) a  et n et a 12n  1 et a 2n  3
On dit que 𝑎 est divisible par 𝑏 ou 𝑎 est un
Montrer que a 19
multiple de 𝑏
Exemples : 312 car 12  3 4 et 6 3) d  et a  et d 2 et d 2 n  1
42 n 3
car 42  7   6  et on a :7 ne divise pas 16 Montrer que d 13
Définition :
a
1) Si 𝑏|𝑚 et 𝑏|𝑛 on dit que 𝑏 est un diviseur Solution : 1) a)  2b  c  a a
commun de 𝑚 et 𝑛 2  b  c    2b  c  c
a b  c
2) Si 𝑏|𝑚 et 𝑏′|𝑚 , on dit que 𝑚 est un multiple
commun de 𝑏 et 𝑏′ a
1) b)  2b  3c  a a
Exercice1 : 1) Déterminer et dénombrer les a 2b  3c  2  b  c  c
diviseurs naturels de 156 
 bc
12)Déterminer dans tous les diviseurs de -8 a
Solution :1) 156 a 12 diviseurs : 1) c)  x  y  a et a a
bx  by by  cy bx  cy
1; 2; 3; 4; 6; 12; 13; 26; 39; 52; 78 et 156.  a
 bc
156 et 1 sont appelés diviseurs triviaux, les
autres sont des diviseurs stricts. 2) a 12n  1 et a 2n  3
2) D8 = {−8, −4, −2, −1, 1,2,4,8} a et a a
12n  1 12n  18 19
Propriétés : a  ; b ; c   a  1; 19
 1/ a ; 1/ a et a / a et a / a 3) d  et a  et d et d 2 n  1
 𝑏|𝑎 ⇒ |𝑏| ≤ |𝑎| n2  3
 a / b  a / bc d
n2  3
et a
 2n  1 ²
d
4n 2  12
et d
4n 2  4n  1
a/b a  b
 d et d d
 𝑏|1 ⇒ 𝑏 ∈ {−1,1} 11  4n 2  4n 13
 𝑎|𝑏 et 𝑏|𝑎⇒ |𝑎| = |𝑏| Exercice3 : Quelles sont les valeurs de l’entier
 𝑎|𝑏 et c|d ⇒ 𝑎c|𝑏d 3n  8
relatif n pour lesquelles la fraction
 𝑎|𝑏 et 𝑏|𝑐 ⇒ 𝑎|𝑐 n4
 𝑎|𝑏 ⇒ 𝑎| 𝑏 𝑐 Représente un entier relatif ?
 𝑎|𝑏 et 𝑏|𝑐 ⇒ 𝑎|𝑐 Solution :Cette fraction a un sens si : n  4  0
soit n  4
 𝑎|𝑏 ⇒ 𝑎| 𝑏 𝑐
 𝑎|𝑚 et 𝑎|𝑛 ⇒ 𝑎|𝑚 + 𝑛 On constate que 3n  8  3  n  4   4
 𝑎|𝑚 et 𝑎|𝑛 ⇒ 𝑎|𝑚 - 𝑛 n  4 divise 3  n  4  , donc n  4 divise 3n  8 si
 𝑎|𝑚 et 𝑎|𝑛 ⇒ 𝑎|𝛼𝑚 + 𝛽𝑛 où 𝛼 et 𝛽 sont des n  4 divise -4.
entiers relatifs quelconques. Les diviseurs de -4 sont 1 ; -1 ; 2 ; -2 ; 4 ; -4.
 a / b  a / b n Il faut que n  4  4; 2; 1;1; 2; 4 ce qui
n n

Exercice2 : 1) a  et b et c  et x  entraine que n 8; 6; 5; 3; 2;0


et y  On vérifie que -4 n’appartient pas à -8 ; -6 ; -5
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; -3 ; -2 ; 0 avant de conclure. est p 2  p  
3n  8
Conclusion : la fraction représente un Solution: n : n  25 p  p et 0  p ² 25
2
n4
entier relatif pour les valeurs de l’entier relatif n : donc 0  p 5
-8 ; -6 ;-5 ; -3 ; -2 ; 0. p  0 p 1 p  2 p  3 p  4
Exercice4 : Résoudre dans 2 les équations Donc :  ou  ou  ou  ou 
n  0 n  26 n  54 n  84 n  116
suivantes :a) x  y  32 avec x y
2 2
Donc : n 0; 26;54;84;116
b) 2 xy  2 x  y  99
Exercice6: b   et a 
Solution :a) x  y  32   x  y  x  y   32
2 2
si q est le quotient de la division euclidienne de
x  y et x  y sont des diviseurs positif de 32 a  1 par b déterminer le quotient de la division
Et  x  y    x  y   2 x est u nombre pair
euclidienne de ab  1 par b
9 10

Donc x  y et x  y ont la même parité 32  2 Solution : soit r le reste de la division


5

On dresse un tableau : euclidienne de a  1 par b donc :


x y 2 4 a  1  bq  r et 0  r b
x  y 16 8
Donc : ab  b  b q  rb
9 9 10 9
x 9 6
Donc : ab  1  b q  rb  b  1
9 10 9 9
y 7 2
S   6; 2  ;  9;7  Donc : ab  1  b q   r  1 b  1
9 10 9

b) 2 xy  2 x  y  99  2 xy  y  2 x  1  1  99 On montre que : 0   r  1 b9  1 b10 ???


 y  2 x  1  2 x  1  99  1   2 x  1 y  1  100 On a : 0  r b donc 0  r  1  b
Donc : 2x 1 et y  1 sont des diviseurs positif donc 0   r  1 b9  b10 donc 0   r  1 b9  1  b10  1
de 100 donc 0   r  1 b9  1 b10
D100  1; 2; 4;5;10; 20; 25;50;100
conclusion : q est aussi le quotient de la
2x  1 1 2 4 5 20 25 50 100
division euclidienne de ab  1 par b
9 10
y  1 100 50 25 20 5 4 2 1
b) L’inverse est-il vrai ?
x 0 2 12 3) Les nombres premiers
y 99 10 3 Définitions : a) On dit que l’entier 𝑑 est un
S   0;99  ;  2;19  ; 12;3 diviseur effectif de l’entier relatif 𝑎
2) La division euclidienne dans ℤ Si 𝑑|𝑎 et |𝑑| ≠ 1 et |𝑑| ≠ |𝑎|
Propriété : Considérons 𝑎 et 𝑏 deux entiers b) On dit qu’un entier relatif non nul 𝑝 est
relatifs tels que 𝑏 ≠ 0 ; ils existent un entiers premier s’il est différent de 1 et s’il n’admet pas
relatif 𝑞 et un entier naturel 𝑟 de diviseurs effectifs.
Tels que : 𝑎 = 𝑏𝑞 + 𝑟 où 0 ≤ 𝑟 < |𝑏| Remarques :
 L’entier 𝑎 s’appelle : Le divisé  Un nombre premier p admet exactement deux
 L’entier 𝑏 s’appelle : Le diviseur diviseurs positifs 1 et |p|.
 L’entier 𝑞 s’appelle : Le quotient  Si 𝑝 est un nombre premier positif alors 𝑝
 L’entier 𝑟 s’appelle : Le reste n’admet pas de diviseurs effectifs de même
Exemple :1)la division euclidienne de 37 par - - p n’admet pas de diviseurs effectif d’où :
11 donne : 37   11   3  4 car 0 ≤ 4 < 11
- -p est aussi premier ;
 Pour l’étude des nombres premiers on se
2)a division euclidienne de -37 par 11 contente d’étudier les nombres premiers positifs.
donne : - 37  11  4   7 car 0 ≤ 7 < 11 Propriété : Soit 𝒂 un entier naturel non nul
3) l a division euclidienne de -37 par -11 différent de 1 et non premier, le plus petit
donne : 37   11  4  7 car 0 ≤ 7 < 11 diviseur de 𝒂 diffèrent de 1 est un nombre
premier
Remarque : Si 𝑟 est le reste de la division Exemple1 : Les nombres -3 et -7 et 23 sont
euclidienne par 𝑏 alors : 𝑟 ∈ {0,1, … , 𝑏 − 1}. premiers.
Exercice5 :déterminer le nombre entier naturel Propriété :Soit 𝑛 un entier naturel non nul,
n Tel que le quotient de la division euclidienne diffèrent de 1 et non premier, il existe un nombre
de n par 25 est p et le reste
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premier 𝑝 qui divise l’entier 𝑛 et qui vérifie  d A et d B  d 2 et d n  2
p2  n . n 3
Remarque : Cette propriété nous permet de d 2 et d n  2 on utilisant la division
n 3
déterminer si un nombre est premier ou non. euclidienne : on trouve : n2  3   n  2  n  2   7
Corolaire :Si un entier 𝑛 n’est divisible par
n2  3   n  2  n  2   7
aucun entier premier 𝑝 et qui vérifie p  n alors
2

𝑛 est premier.  d
n 2  3   n  2  n  2 
Exercice7: 1) Les nombres suivants sont–ils
premiers :499 ; 601 ; 703 ; 2003 ; 2n  3n n  d 7 et d n  2  d
 n  2  7  d 
2 d
Crible d’Eratosthène. Les nombres premiers
inferieurs à 100 Inversement : On a : d    n  2   7
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
 d  n  2 et d  7  d  d
11 12 13 14 15 16 17 18 19 20  n  2  n  2  et 7
21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
 d d   d 2 et d  7
31 32 33 34 35 36 37 38 39 40  n  2  n  2   7 et 7 n 3
41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 donc : d  A  B donc d  d
61 62 63 64 65 66 67 68 69 70
71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 donc d et d  et d  et d   donc
d d
81 82 83 84 85 86 87 88 89 90
91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 donc d  d  donc : A  B   n  2   7
Théorème : L’ensemble des nombres premiers n2  3
2)   n2 2 et et on a : n  2 n  2
est infini. n2 n 3
Exercice 8 :a) Montrer que tout nombre premier
Donc : n  2 A  B Donc : n  2
s’écrit de la forme 𝑝=6𝑛+1 ou 𝑝 = 6𝑛 + 5  n  2  7
4) Plus grand diviseurs commun
4.1 Définition et propriété Donc : n  2 7 or 7 est premier donc :
Définition :On dit que le nombre 𝑑 est le plus Il faut que n  2  1;7 ce qui entraine que n  5
grand diviseur commun de deux entiers relatifs 𝑎
Définition : On dit que deux entier relatifs 𝑎 et 𝑏
et 𝑏 lorsque 𝑑 divise 𝑎 et 𝑑 divise 𝑏 et qu’il n’y a
sont premiers entre eux si 𝑎 ∧ 𝑏 = 1.
pas d’autre plus grands diviseurs de ces deux
Exemple :21 et 10 sont premiers entre eux.
nombres.
Exercice 11: a  et b et c  et d 
On note 𝑑 = 𝑃𝐺𝐷𝐶 (𝑎, 𝑏) = 𝑎 ∧ 𝑏
tels que : a  bc  d
Exemple :
−48 ∧ 36 = 12 1) montrer que a  b  b  d
Propriétés :1) 𝑎 ∧ 𝑎 = |𝑎| 2) 1 ∧ 𝑎 = 1 2) En déduire que : a  b  b   a  bc 
3) (𝑎 ∧ 𝑏) ∧ 𝑐 = 𝑎 ∧ (𝑏 ∧ 𝑐) Solution :1)on pose 1  a  b et  2  b  d
4) Si 𝑏|𝑎 alors 𝑎 ∧ 𝑏 = |𝑏|
1 1 1 1
5)si 𝑑|𝑎 et 𝑑|𝑏 alors 𝑑| (𝑎 ∧ 𝑏) On a : et donc et
donc
a b a bc
6) 𝑎 ∧ 𝑏 = 𝑎 ∧ (𝑎 − 𝑏) 1 
Exercice9 : montrer que a  a   a  1  1 a  bc
donc 1
d
Solution : on pose d  a   a  1 donc
1
et
1
donc 1

donc 1

d b bd 2
 d a et d a  1  d 1  d  1   
inversement On a : 2 et 2 donc 2 et
Exercice10 : n On considère les deux b d d
nombres : A  n 2  3 et B  n  2 2  
donc 2 donc 2
bc bc  d a
1) montrer que A  B   n  2   7
   
donc 2 et 2 donc 2 donc 2
n2  3 a b a b 1
2) déterminer l’entier naturel n tel que : 
n2  
On a donc : 1 et 2   et  2 
Solution :1)on pose d  A  B et d    n  2  7 2 1 et 1
On a : d  A  B donc 1   2
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donc : a  b  b  d  2  28  5   39  1 28  1  7  28  5  39  1
2)on a : a  bc   a  bc  si on prend : d  a  bc et
 7   67  1 39   5  39  1  7  67  12  39  1
d’après 1) on aura : a  b  b  d  b   a  bc 
Exercice12 : a On considère les deux Exercice 13:
nombres : A  35a  57 et B  45a  76 1- Trouver le 𝑃𝐺𝐷𝐶 (362154, 82350).
2- Déterminer tous les diviseurs communs de
montrer que A  B  1 ou A  B  19
362154 et 82350.
Solution :1)on pose d  A  B
Propriété : Soient 𝑎 et 𝑏 deux entier relatifs non
 d A et d B  d 35a  57 et d 45a  76 nuls. Les diviseurs communs de 𝑎 et 𝑏 sont les
diviseurs de 𝑎 ∧ 𝑏.
 d et d
9  35a  57  7  45a  76  On peut dire que : Da  Db  Da b
 d 315a  513 et d 315a  532 Exercice14 : Montrer que : n   on a :
1) n   n  1  1 2) n   2n  1  1
 d 19 or 19 est premier donc :
3)  2n  1   3n  1  1
Il faut que d 1;19 ce qui entraine que :
5) Le plus petit multiple commun.
A  B  1 ou A  B  19 Définition : On dit que le nombre entier naturel
4.2 L’algorithme d’Euclide. 𝑚 est le plus petit multiple commun de deux
Théorème : Soit 𝑎 un entier naturel et 𝑏 un entier entiers relatifs 𝑎 et 𝑏 lorsque
naturel non nul on a : 𝑎 = 𝑏𝑞 + 𝑟 𝑚 est un multiple de 𝑎 et de 𝑏 et qu’il n’y a pas
Où 0 ≤ 𝑟 < 𝑏 on a : 𝑎 ∧ 𝑏 = 𝑏 ∧ 𝑟 d’autre plus petit multiple non nuls de ces deux
L’algorithme d’Euclide. nombres. On note : 𝑚 = 𝑃𝑃𝐶𝑀 (𝑎, 𝑏) = 𝑎 ∨ 𝑏
Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers naturels (𝑏 ≠ 0) on a : Exemple : −48 ∧ 36 = 144
𝑎 = 𝑏𝑞1 + 𝑟1 si 𝑟1 ≠ 0 alors : 𝑏 = 𝑟1𝑞2 + 𝑟2 Propriétés :
si 𝑟2 ≠ 0 alors :𝑟1 = 𝑟2𝑞3 + 𝑟3 1) 𝑎 ∨ 𝑎 = |𝑎| 2) 𝑎 ∨ 𝑏 = 𝑏 ∨ 𝑎
si 𝑟3 ≠ 0 alors : 3) 𝑎 ∨ 1 = |𝑎| 4) Si 𝑏|𝑎 alors 𝑎 ∨ 𝑏 = |𝑎|
……. 5) 𝑎 ∨ (𝑏 ∨ 𝑐) = (𝑎 ∨ 𝑏) ∨ 𝑐
𝑟𝑛−2 = 𝑟𝑛−1𝑞𝑛 + 𝑟𝑛 6) 𝑎|(𝑎 ∨ 𝑏) ; 𝑏|(𝑎 ∨ 𝑏) et (𝑎 ∨ 𝑏)|𝑎𝑏
si 𝑟𝑛 ≠ 0 alors :𝑟𝑛−1 = 𝑟𝑛𝑞𝑛+1 + 𝑟𝑛+1 Propriété : Considérons 𝑎 et 𝑏 deux entiers
si 𝑟𝑛+1 = 0 on arrête le processus. relatifs.
Et d’après la propriété précédente : Si 𝑎 ∨ 𝑏 = 𝑚 et 𝑀 un multiple commun de 𝑎 et 𝑏
𝑎 ∧ 𝑏 = 𝑏 ∧ 𝑟1 = 𝑟1 ∧ 𝑟2 = ⋯ = 𝑟𝑛−1 ∧ 𝑟𝑛 = 𝑟𝑛 car : alors 𝑚|𝑀.
𝑟𝑛|𝑟𝑛−1 Indications pour preuve :
Propriété : Soient 𝑎 et 𝑏 deux entier naturels Poser 𝑀 = 𝑞𝑚 + 𝑟 on a : 𝑎|𝑚, 𝑎|𝑀 conclure.
non nuls. Le plus grand diviseur commun de 𝑎 De même pour 𝑏 et si 𝑟 ≠ 0 aboutir à une
et 𝑏 est le dernier reste non nul dans les contradiction.
divisions euclidiennes successives.
Application :
1)En utilisant l’algorithme d’Euclide calculer : 6) LA CONGRUENCE MODULO 𝑛
67  39 6.1) Définition et propriétés.
2) en déduire deux nombres relatifs u et v tel Définition : Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers relatifs ; et
que : 39u  67v  1 𝑛 un entier naturel non nul. On dit que : 𝒂 est
Solution:1) congrue à 𝒃 modulo 𝒏 si 𝑛|(𝒃 − 𝒂).
(1) 67  1 39  28 (2) 39  1 28  11 On écrit : 𝒂 ≡ 𝒃 [𝒏]
Exemples :122 ≡ 27 [5] 34 ≡ 13 [7]
(3) 28  2  11  6 (4) 11  1 6  5
Propriété :Si 𝑎 ≡ 𝑏 [𝑛] alors 𝑎 et 𝑏 ont le même
(5) 6  1 5  1 (6) 5  1 5  0 reste dans la division euclidienne par 𝑛
Donc : 67  39  1 c’est le dernier reste non nul Propriété fondamentale :
dans l’algorithme d’Euclide 1) (∀𝑎 ∈ ℤ)(𝑎 ≡ 𝑎 [𝑛]) on dit que la relation de
2) (5) 6  1 5  1  6  1 5  1 congruence est réflexive.
2
2) (∀(𝑎, 𝑏) ∈ )( 𝑎 ≡ 𝑏 [𝑛] ⟺ 𝑏 ≡ 𝑎 [𝑛] ) : on dit
 6  1 11  1 6   1  2  6  1 11  1 que la relation de congruence est symétrique.
 2   28  2 11  111  1  2  28  5 11  1 3) (∀(𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈
3
)
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(𝑎 ≡ 𝑏 [𝑛] et 𝑏 ≡ 𝑐 [𝑛]⇒ 𝑎 ≡ 𝑐 [𝑛]) : on dit que la tél que : 3  5n  2  0 10
n

relation de congruence est transitive.


Définition : Puisque la relation est de Solution :1) 3n  r 10 et r 0;1;2;3;4;5;6;7;8;9
congruence est réflexive, symétrique et transitive On a : 30  110 et 31  310 et 32  9 10
on dit que la relation de congruence est une
relation d’équivalence et 33  7 10 et 34  110
6.2) Compatibilité de la relation d’équivalence Si n alors : n  4k  r avec r  0;1; 2;3
avec l’addition et la multiplication dans ℤ.
On a : 34  110 donc :  34   1k 10 
k

Propriété et définition : Soit 𝑛 un entier naturel


non nul. Si 𝑎 ≡ 𝑏 [𝑛] et 𝑐 ≡ 𝑑 [𝑛] alors : donc : 34 k  110 et 34 k 1  310 et 34 k  2  9  7
1) 𝑎 + 𝑐 ≡ 𝑏 + 𝑑 [𝑛] ; On dit que la relation de et 34 k 3  7 10
congruence est compatible avec l’addition
dans ℤ 2) le chiffre des unités du nombres 2019 2020 est
2) 𝑎𝑐 ≡ 𝑏𝑑 [𝑛] ; On dit que la relation de le reste dans la division du nombre 2019 2020 Par
congruence est compatible avec la multiplication 10
dans ℤ cad : on cherche r tel que : 20192020  r 10 ??
Corolaire :Si 𝑎 ≡ 𝑏 [𝑛] alors pour tout 𝑘 dans ℕ
On a : 2019  2010  9 donc : 2019  9 10
on a : a k  b k  n 
donc : 20192020  92020 10 donc : 20192020  34040 10
Remarque :La réciproque du corolaire n’est pas
vraie : 24  34 5 mais 2 ≢ 3 [5] or : 4040  4 1010  4  k
donc : 20192020  34 k 10 donc : 20192020  110
Exercice15: a et b Si 17 est le reste
de la division euclidienne de a par 19 le chiffre des unités du nombres 2019 2020 est 1
Et Si 15 est le reste de la division euclidienne de Autre méthode : 2019  9 10
donc : 2019  110 donc : 20192020  110
b par 19 Déterminer le reste de la division
euclidienne des nombres suivants par 19 :
3)On Dresse une table comme suite :
1) a  b 2) a  b 3) 2a  5b
2 2
4k 4k 1 4k  2 4k  3
Solution : 1)On a : a  17 19 et b  15 19
n
3 n
 110  310  9 10  7 10
donc : a  b  17  15 19  a  b  1319
5n  0 10  5 10  0 10  5 10
Par suite : le reste dans la division du nombre
a  b Par 19 est : 13 3n  5n  2  310  0 10  110  4 10
2) a  17 19  a 2  172 19  a 2  4 19 donc : 3n  5n  2  0 10  n  3k  1 avec k 
b  1519  b2  152 19  b2  16 19
Donc : a 2  b2  4  16 19  a 2  b2  119 
Exercice17 : 1)montrer que n 
Par suite : le reste dans la division du nombre
 n  2  2n2  n  1  0  n² 
n2

a 2  b 2 Par 19 est : 1
77
3) a  17 19  2a  2 17 19  2a  15 19 (1) 77
77

 3 10
2) montrer que: 7
b  1519  5b  5 15 19  5b  18 19 n2
Solution :1)on a :  n  2    Cnk 2 n k 2n  2 k Donc :
n2

Donc : 5b  119  5b  119 (2) k 0


n2
De (1) et (2) on déduit que :
 n  2  Cn0 2 n 0 2n  2  Cn1 2 n 2n 1   Cnk 2 n k 2n  2 k
n2

2a  5b  15  119  2a  5b  16 19 k 2
n2
Par suite : le reste dans la division du nombre
 n  2  2n  2   n  2  n 2n 1   Cnk 2 n k 2n  2 k
n2

2a  5b Par 19 est : 16 k 2
Exercice16 : 1)Déterminer et discuter suivants n2
Donc :  n  2   2n 1  2  n 2  2n   n 2  Cnk 2 n k 2n  k
n2
les valeurs de l’entier naturel n le reste de la k 2
division par 10 du nombres 3n n2
 n  2  2n 1  2  2n   2 n 1 n 2  n 2  Cnk 2 n k 2 n  k
n2
2)en déduire le chiffre des unités du nombres
k 2
2019 2020
 n2

 n  2  2n  2 1  n   n 2  2n 1   Cnk 2 n k 2n  k 
n2
3)Déterminer les valeurs de l’entier naturel n
 k 2 
Prof/ATMANI NAJIB 5
ce qui entraine: d  d 
on a : n 2  2n 1   Cnk 2 n k 2n k   0  n² 
n2

 k 2  2) n on pose : a  n²  5n 13 et b  n  3
a) montrons que a  b  b  7 ?
donc :  n  2  n  1  0  n² 
n2 n2
2
la division euclidienne de n²  5n 13 par n  3
2) on a : 7  7 10 et 72  110 donc 74  110 donne : n²  5n  13   n  3 n  2   7
Donc : 74 k  110 et 74 k 1  7 10 et 74 k  2  9 10 Donc : a  b  n  2   7  a  b  n  2   7
7 4 k 3
 310 on pose d   b  7 et d  a  b
On aussi : 7  3 4 et 7²  1 4 montrons que : d  d 
Donc 72 k  1 4 et 72 k 1  3 4 d  a  b  d a et d b  d a  b n  2 et d b
 
7
77

Or : 7
77
 1 2 (car impair)  d 7 et d b  d b  7  d d 

d   b  7  d  7 et d  b  d  et d  b
77

b  n  2  7
77

Donc : 7  3 10 77

Exercice 18 : 1) Déterminer le reste de la  d  a et d  b  d  a  b  d  d


division euclidienne de 458722018 par 9
ce qui entraine: d  d 
2) Déterminer le reste de la division euclidienne
6512
b) les valeurs possibles a  b  d ??
de 25614 par 13 on a : a  b  b  7  d
3) Montrer que pour tout 𝑛 entier naturel :
donc : d 7 donc : d  1 ou d  7
32 n 1  2n  2 est divisible par 7
4) Montrer que pour tout n entier naturel, c)montrons que : n  4 7  a  b  7
5n3  n est divisible par 6 n  4 7  n  3  0 7  7
 7  b7  7  ba  7
n3 b
5) Montrer que si n n’est pas un multiple de 7,
d) les valeurs de n tel que : a  b  1 ??
alors : n  1 est un multiple de 7
6
a  b  1  n n’est pas congrue a 0 modulo 4
6 Montrer que pour tout entier naturel, le nombre n  0 7 ou n  17 ou n  2 7 ou n  37 ou n  57
 
n n2  5 est divisible par 6 ou n  6 7
Exercice19 : x   et y   On considère les
deux nombres : a  9 x  4 y et b  2 x  y
1)montrer que x  y  a  b 8) Les classes d’équivalences.
8.1 Définition et propriété :
2) n on pose : a  n²  5n 13 et b  n  3
Définition : Soit 𝑛 un entier naturel non nul.
a)montrer que a  b  b  7
L’ensemble des entiers relatifs qui ont le même
b)en déduire les valeurs possibles a  b  d
reste 𝑟 dans la division euclidienne par n
c)montrer que : n  4 7  a  b  7 s’appelle la classe d’équivalence de r et se note :
d)en déduire les valeurs de n tel que : r = {𝑚 ∈ ℤ / 𝑚 ≡ 𝑟 [𝑛]} = {𝑛𝑘 + 𝑟 𝑜ù 𝑘 ∈ ℤ}
a b 1 Exemple : Pour 𝑛 = 7 les restes possibles sont
Solution :1)on pose d  x  y et d   a  b les éléments de l’ensemble :{0,1,2,3,4,5,6}
montrons que : d  d  Donc on peut définir les classes d’équivalences
d  x  y donc :  d x et d  d a et d b suivantes :
y
Car il divise toute combinaison de x et y
0 = {𝑚 ∈ ℤ / 𝑚 ≡ 0 [7]}
1 = {𝑚 ∈ ℤ / 𝑚 ≡ 1 [7]} et …
 d a  b  d d
6 = {𝑚 ∈ ℤ / 𝑚 ≡ 6 [7]}
Inversement :
d   a  b  d  a et d  b  d  9 x  4 y et d  2 x  y on remarquer que 0 = 7
Les classes d’équivalences modulo 7
 d d constituent :un ensemble noté :
 9 x  4 y   4  2 x  y  et 9  2 x  y   2  9 x  4 y 
 d d   d d

/ 7  0;1; 2;3; 4;5;6 
x et y x y  d
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Généralisation : 
/ n  0;1; 2;3;...; n  1  3 3 1
2
4 2
1
0
1
4 4 0
 0; 2 ; 1;0 ;  2;3 ; 3;1 ;  4;3 ;  4; 4 
8.2 Les opérations sur / n
Définition : Soit 𝑛 un entier naturel non nul. S

Exercice22 : Résoudre dans 


5 
On définit dans / n les deux lois : 2
les
1) L’addition : On pose a  b  a  b
2) La multiplication : On pose : a  b  a  b 
3x  2y  1
système suivants : 
Exemple :Dans / 6 : 3  4  0 et 5  4  3 2x  4y  3

Exercice20: Résoudre les équations Solution :
suivantes dans 4
: 1) 2x  3 2) x 2  3x  0 
3x  2 y  1
 


  
 3  2 x  2  4 y  3 1 
3) 2013x  2x  k
3
2x  4 y  3
 2x  4 y  3

Solution : On a :  0;1; 2;3   
y  4 x  1
 
4
1)On Dresse une table comme suite :   donc S  1; 4
x 
 2 x  4 y  3 
 y  4
0 1 2 3
Exercice23 : 1) Dresser les tables des
2x 0 2 0 2
Et en utilisant cette une table on déduit que
opérations de /7
Cette équation n’admet pas de solutions 2) Résoudre dans / 7 les équations :
Donc : S   a) 2x  1  0 b) 4x  1  x  3
1)On Dresse une table comme suite : c) 5x  3x  1  0
2

x 0 1 2 3 Propriété : Si 𝑝 est premier alors


x 2
0 1 0 1 dans / p on a :
3x 0 3 2 1 (𝑎̅ ×𝑏 ̅ = 0̅⟺ 𝑎̅ = 0 ou 𝑏 ̅ = 0̅)
Preuve : Après la décomposition.
x  3x 0 0 2 2
2

Et en utilisant cette une table on déduit que :


0 et 1 sont solutions de l’équation 9) DECOMPOSITION D’UN ENTIER EN
Donc : S  0;1   FACTEURS DES NOMBRES PREMIERS
9.1) Définition et propriétés
2) 2013x3  2x  k  1x3  2x  k  x3  2x  k Activité : Décomposer en produit de facteurs
Car : 2013  503 4 1 premiers le nombre : 24816
On Dresse une table comme suite : Théorème :
x 0 1 2 3 a)Chaque entier naturel 𝑚 non nul s’écrit d’une
x 3
0 1 0 3 façon unique comme le produit des facteurs
premiers comme suite :
2x 0 2 0 2 k n

x  2x 0 3 0 1
3 m  p11  p2 2  p33  ...  pn n   pk  k
  
k 1
Si k  0 : S  0; 2 Si k  1 : S  3 b) Chaque entier relatif 𝑚 non nul s’écrit d’une
Si k  2 : S   Si k  3 : S  1 façon unique comme le produit des facteurs
premiers comme suite :
 
2
k n
l’équations
  pk  k
Exercice21 : Résoudre dans 1 2 3 n
5 m   p  p2  p
1 3  ...  pn
suivants : x  3y  1 k 1

Solution :on Dresse une table des opérations de où 𝜀 ∈ {−1,1}


 
/ 5  0;1; 2;3; 4 Comme suite
Propriété 1:Soit 𝑎 un entier relatif dont la
décomposition est de la forme :
k n
0 1 2 3 4
1
1
a   p  p2  p 2
3
3
 ...  pn n
  pk  k
0 0 3 1 4 2 k 1

1 1 4 2 0 3 un entier 𝑑 non nul divise l’entier 𝑎 si et


seulement si 𝑑 à une décomposition de la forme
2 2 0 2 1 4
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k n k n k n
d   p11  p2 2  p3 3  ...  pn n   pk k 𝛿𝑛 où Soient a   pk =1 et b   pk deux
k k

k 1 k 1 k 1
entiers ; le ppmc (𝑎, 𝑏) est l’entier
(∀𝑖 ∈ ⟦1, 𝑛⟧ )(0 ≤  i ≤  i ) k n
a  b   pk
sup  k ;  k 
𝛿𝑛 un diviseur de 𝑎 le nombre des valeurs
possibles de 𝛿𝑖 est 𝛼𝑖 + 1 k 1
On en déduit que : Exemple :déterminer : d   8316   1080 et
Propriété 2 :
k n m  8316  1080
1
a   p  p2  p
1
2
3
3
 ...  pn   pk
n k
Solution : la décomposition des nombres 8316
k 1 et 1080 en produit des facteurs premiers
est un entier, le nombre des diviseurs de 𝑎 Donnent : 8316  2  3  7  11 et
2 3

est : 2 1  1 2  1 ...  n  1 1080  23  33  5


Exercice 24: d  8316  1080  22  33  108 et
1- Décomposer le nombre 2975 en facteurs des
nombres premiers m  8316  1080  23  33  5  7 11  11880
2- Déterminer le nombre des diviseurs de 2975. 2.3 Applications de la décomposition.
3- Déterminer tous les diviseurs positifs de 2975. Propriété : Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers relatifs non
Propriété 3 :Soit 𝑎 un entier relatif dont la nuls, on a les assertions suivantes :
décomposition est de la forme : 1) (𝑎 ∧ 𝑏) × (𝑎 ∨ 𝑏) = |𝑎𝑏|
k n 2) 𝑐𝑎 ∨ 𝑐𝑏 = 𝑐(𝑎 ∨ 𝑏)
a   p11  p2 2  p33  ...  pn n   pk  k 3) 𝑐𝑎 ∧ 𝑐𝑏 = 𝑐(𝑎 ∧ 𝑏
k 1 Exemple :si 2  a  b et 12  a  b
un entier 𝑚 est un multiple de 𝑎 si et seulement déterminer : a  b
k n
Solution : on a 𝑎 ∧ 𝑏) × (𝑎 ∨ 𝑏) = |𝑎𝑏|
1 2
si m   p1  p2  p3  ...  pn
3 n
  pk  k
k 1 donc : a  b  a  b a  b  12 2  6
Exercice26: a   25n  1 36n  1 et b   5n 1 6n 1
où (∀𝑖 ∈ ⟦1, 𝑛⟧ )(  i ≤  i )
2) Application de la décomposition. Calculer les a  b ( n )
2.1 Le P.G.C.D de deux nombres. Solution :
k n k n

a   5n   1
2
 6  1  5 15 16 16 1
n 2 n n n n

Soient a  p k
=1 et b  p k
deux
a  b  5n  1 6n  1 donc : b a donc : a  b  a
k k
k 1 k 1
entiers ;le 𝑃. 𝐺. 𝐷. 𝐶 (𝑎, 𝑏) est l’entier II) THEOREMES PRINCIPAUX
k n


inf  k ;  k  1) Théorème de Bézout :
ab  pk
k 1
Théorème1 : Soient 𝑎 et 𝑏 et des entiers relatifs
non nuls :
Remarque : Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers relatifs
a   d
on a : a  b  a  b
𝑎 ∧ 𝑏 = 𝑑 ⟺ ∃(𝛼, 𝛽) ∈ ℤ2; b   d
Exemple : Déterminer :  5664    984  et     1

324   144  Preuve : (⇒) On suppose que 𝑎 ∧ 𝑏 = 𝑑
Exercice25 : On a 𝑑|𝑎 et 𝑑|𝑏 donc ∃(𝛼, 𝛽) ∈ ℤ2 tel que : 𝑎 = 𝛼𝑑
1- Décomposer les nombres 362154 et 82350 en et 𝑏 = 𝛽𝑑 donc :𝑑 = 𝛼𝑑 ∧ 𝛽𝑑= |𝑑|(𝛼 ∧ 𝛽)
produit des facteurs premiers et puisque 𝑑 ∈ ℕ∗ alors 𝛼 ∧ 𝛽 = 1
2- Déterminer le P.G.C.D de 362154 et 82350 a   d
3- Déterminer tous les diviseurs communs de (⇐) On suppose que ∃(𝛼, 𝛽) ∈ ℤ2; b   d
362154 et 82350     1
2.2 Le P.P.C.M de deux nombres. 
On a : 𝑎 ∧ 𝑏 = 𝛼𝑑 ∧ 𝛽𝑑 = |𝑑| (𝛼 ∧ 𝛽) = 𝑑
Car (|𝑑| = 𝑑 et 𝛼 ∧ 𝛽 = 1) cqfd
Théorème2 : Soient 𝑎 et 𝑏 et des entiers relatifs
non nuls : 𝑎 ∧ 𝑏 = 𝑑 ⇒ ∃ (𝑢, 𝑣) ∈ ℤ2 ; 𝑑 = 𝑎𝑢 + 𝑏
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Preuve : Donc :   u; v   2
tel que
1- Si 𝑎|𝑏 alors 𝑎 ∧ 𝑏 = |𝑏|
 si 𝑏 > 0 alors 𝑏 = 0𝑎 + 1𝑏 u  3n  1  v  7n  2   1 u  7 et v  3
 si 𝑏 < 0 alors 𝑏 = 0𝑎 + (−1)𝑏 Donc d’après le théorème de Bézout on a :
2- Si 𝑏|𝑎 (même raisonnement)  3n  1   7n  2   1
3- On suppose que 𝑏 ne divise pas 𝑎 tel que : Application 1 : L’utilisation de l’algorithme
0 < 𝑏 < 𝑎 et d’après l’algorithme d’Euclide on a : d’Euclide pour déterminer les coefficients de
𝑎 = 𝑏𝑞0 + 𝑟0 Bézout
𝑟0 ≠ 0 alors : 𝑏 = 𝑟0𝑞1 + 𝑟1 Exemple : Montrons que : 360 ∧ 84 = 12 et
si 𝑟1 ≠ 0 alors :𝑟0 = 𝑟1𝑞2 + 𝑟2 déterminer 𝑢 et 𝑣 dans ℤ tels que :
si 𝑟2 ≠ 0 alors : 360𝑢 + 84𝑣 = 12
……. Solution : on a : 360 = 23. 32. 5 et 84 = 22. 3.7
𝑟𝑛−2 = 𝑟𝑛−1𝑞𝑛 + 𝑟𝑛 Donc 360 ∧ 84 = 22. 3 = 12
si 𝑟𝑛 ≠ 0 alors : 𝑟𝑛−1 = 𝑟𝑛𝑞𝑛+1 + 𝑟𝑛+1 D’autre part : 360 = 84 × 4 + 24 donc :
si 𝑟𝑛+1 = 0 on arrête le processus . 24 = 𝑎 − (𝑏 × 4)
Et d’après la propriété précédente : On a : 84 = 24 × 3 + 12
𝑎 ∧ 𝑏 = 𝑏 ∧ 𝑟1 = 𝑟1 ∧ 𝑟2 = ⋯ = 𝑟𝑛−1 ∧ 𝑟𝑛 = 𝑟𝑛 Donc : 𝑏 − (𝑎− (𝑏 × 4)) × 3 = 12
car : 𝑟𝑛|𝑟𝑛−1 et 0 < 𝑟𝑛 < 𝑟𝑛−1 < ⋯ < 𝑟1 < 𝑟0 < 𝑏 On a : 24 = 12 × 2 + 0
On obtient : 𝑟0 = 𝑎 − 𝑏𝑞0 = 𝑢0𝑎 + 𝑣0𝑏 Donc : −3𝑎 + 13𝑏 = 12
où 𝑢0 = 1 et 𝑣0 = −𝑞 Application 2 : détermination d’une solution
𝑟1 = 𝑏 − 𝑟0𝑞1 = 𝑏 − (𝑎 − 𝑏𝑞0)𝑞1 = particulière de l’équation de la forme :
=−𝑎𝑞1 + 𝑏(1 + 𝑞0𝑞1) = 𝑢1𝑎 + 𝑣1𝑏 (𝐸) : a𝑥 + b𝑦 = 1
Où 𝑢1 = −𝑞1 et 𝑣1 = (1 + 𝑞0𝑞1) Exemple : Considérons dans ℤ² l’équation
On répète le processus et à chaque fois on (𝐸): 17𝑥 + 36𝑦 = 1 et déterminons une solution
montre que : 𝑟𝑘 = 𝑎𝑢𝑘 + 𝑏𝑢𝑘 : particulière de (𝐸).
Cette opération est valable pour tous les reste 𝑟𝑘 Solution : On a 17 ∧ 36 = 1 donc d’après le
En particulier pour le dernier reste 𝑟𝑛 qui est : théorème de 𝐵é𝑧𝑜𝑢𝑡 ; il existe 𝑢 et 𝑣 tels que :
𝑎 ∧ 𝑏 donc : 17𝑢 + 36𝑣 = 1 donc (𝐸) admet une solution.
∃ (𝑢𝑛, 𝑣𝑛) ∈ ℤ2; 𝑎 ∧ 𝑏 = 𝑎𝑢𝑛 + 𝑏𝑣𝑛. On pose 𝑎 = 36 et 𝑏 = 17 on obtient :
Remarque :1) Dans l’écriture ∃(𝑢, 𝑣) ∈ ℤ2 : 𝑎 = 2𝑏 + 2 et 𝑏 = 8 × 2 + 1
𝑎 ∧ 𝑏 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 le couple (𝑢, 𝑣) n’est pas unique. Donc : 2 = 𝑎 − 2𝑏 et 𝑏 = 8 × (𝑎 − 2𝑏) + 1
Ex : on a : 12 ∧ 9 = 3 D’où : −8𝑎 + 17𝑏 = 1
et on a 3 = 1 × 12 + (−1) × 9 Donc le couple (−8,17) est une solution de
et 3 = (−2) × 12 + 3 × 9 l’équation (𝐸).
2) La réciproque du théorème n’est pas vraie : 2) Application du théorème de Bézout :
2 × 12 + (−2) × 9 = 6 mais 12 ∧ 9 = 3 ≠ 6 Théorème de Gauss :
Théorème (Théorème de Bézout) Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑐 des entiers relatifs non nuls :
Soient 𝑎 et 𝑏 et des entiers relatifs non nuls : c ab
𝑎 ∧ 𝑏 = 1 ⟺ ∃ (𝑢, 𝑣) ∈ ℤ2 ; 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣  ⇒ cb
Preuve :(⇒) C’est le théorème précèdent. c  a  1
(⇐) On suppose que 1 = 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 Preuve :On a : 𝑐 ∧ 𝑎 = 1 d’après le théorème de
Soit 𝑑 = 𝑎 ∧ 𝑏 on aura : 𝑑|𝑎 et 𝑑|𝑏 Bézout : (∃(𝑢, 𝑣) ∈ ℤ2)(𝑎𝑢 + 𝑣𝑐 = 1)
Donc : 𝑑|𝑢𝑎 et 𝑑|𝑣𝑏 par suite 𝑑|𝑢𝑎 + 𝑣𝑏 = 1 d’où 𝑏𝑎𝑢 + 𝑏𝑣𝑐 = 𝑏
Donc 𝑑 = 1(𝑑 ∈ ℕ∗) et donc 𝑎 ∧ 𝑏 = 1 Et puis que 𝑐|𝑎𝑏 alors 𝑎𝑏 = 𝑘𝑐 (où 𝑘 ∈ ℤ) donc
Exemples : 𝑘𝑐𝑢 + 𝑏𝑣𝑐 = 𝑏 d’où 𝑐(𝑘𝑢 + 𝑏𝑣) = 𝑏
1) (5𝑛 + 3) ∧ (2𝑛 + 1) = 1 et 𝑘𝑢 + 𝑏𝑣 ∈ ℤ donc 𝑐|𝑏.
Car : 2 × (5𝑛 + 3) + (−5) × (2𝑛 + 1) = 1 Remarque :
2) (𝑛 + 2) ∧ (𝑛2 + 2𝑛 − 1) = 1 La condition 𝑐 ∧ a = 1 dans le théorème de
Car 𝑛 × (𝑛 + 2) + (−1) × (𝑛2 + 2𝑛 − 1) = 1 Gauss est indispensable ; 6|4 × 3
Exercice27 : montrer que : n  Mais 6 ∤ 3 et 6 ∤ 4
 3n  1   7n  2   1 Théorème : Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑐 des entiers relatifs
 a c et b c
Solution: on a : 7  3n  1  3  7n  2   1 non nuls :   ab c
a  b  1
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Preuve :On a : 𝑎|𝑐 et 𝑏|𝑐 donc ils existent 𝑘 et ℎ
tels que : 𝑐 = 𝑘𝑎 = ℎ𝑏 et puisque 𝑎 ∧ 𝑏 = 1 alors : 2) 𝑎 ∧ 𝑏 = 1 ⟺ 𝑎 ∧ 𝑏𝑛 = 1 (𝑛 ∈ ℕ∗)
(∃(𝑢, 𝑣) ∈ ℤ2)(𝑎𝑢 + 𝑣𝑏 = 1) 3)𝑎 ∧ 𝑏 = 1 ⟺ 𝑎𝑛 ∧ 𝑏𝑚 = 1 (𝑛 ∈ ℕ∗) et (m ∈ ℕ∗)
Donc : (en multipliant par 𝑐) 𝑐 = 𝑐𝑎𝑢 + 𝑐𝑣𝑏 Preuve :
Donc : 𝑐 = ℎ𝑏𝑎𝑢 + 𝑘𝑎𝑣𝑏 a  b  1
1)(⇒) On suppose que  donc :
Donc : 𝑐 = 𝑎𝑏(ℎ𝑢 + 𝑘𝑣) et par suite 𝑎𝑏|𝑐 a  c  1
Remarque : La condition 𝑐 ∧ 𝑏 = 1 dans le (∃(𝑢, 𝑣) ∈ ℤ2)(𝑎𝑢 + 𝑣𝑏 = 1)
théorème précèdent est indispensable. (∃(𝛼, 𝛽) ∈ ℤ2)(𝑎𝛼 + 𝛽𝑐 = 1)
Ex : 6|12 et 3|12 mais 6 × 3 = 18 ∤ 12. Par le produit on obtient : (𝑎𝑢 + 𝑣𝑏)(𝑎𝛼 + 𝛽𝑐) = 1 ;
Exercice28 : résoudre dans 2 l’équation d’où après développement on obtient :
suivante :  E  7  x  2   3  y  1 𝑎2𝑢𝛼 + 𝑎𝑢𝛽𝑐 + 𝑣𝑏𝑎𝛼 + 𝑣𝑏𝛽𝑐 = 1
Solution : 7  x  2   3  y  1  7 3  y  1 et donc (𝑎𝑢𝛼 + 𝑢𝛽𝑐 + 𝑣𝑏𝛼)𝑎 + (𝑣𝛽)𝑏𝑐 = 1
Donc : d’après Bézout 𝑎 ∧ 𝑏𝑐 = 1
Or on sait que : 7  3  1 (⇐) On suppose que 𝑎 ∧ 𝑏𝑐 = 1
Donc d’après le théorème de Gauss : 7 y  1 Donc (∃(𝑢, 𝑣) ∈ ℤ2)(𝑎𝑢 + 𝑣𝑏𝑐 = 1)
Donc k  / y  1  7k  k  / y  7k  1 D’où 𝑎𝑢 + (𝑣𝑏)𝑐 = 1 donc :
7  x  2   3  y  1
7  x  2   3  7 k 𝑎 ∧ 𝑐 = 1 et 𝑎𝑢 + (𝑣𝑐)𝑏 = 1 donc 𝑎 ∧ 𝑏 = 1
 E    

2)(⇒) On suppose que 𝑎 ∧ 𝑏 = 1 et on montre
k  / y  7k  1
 k  / y  7k  1
 par récurrence que : 𝑎 ∧ 𝑏𝑛 = 1
 x  2  3k  x  3k  2  Pour 𝑛 = 1 la propriété est vraie.
 
k  / y  7 k  1 k  / y  7 k  1  On suppose que la propriété est vraie pour 𝑛
 On montre qu’elle est vraie pour 𝑛 + 1
Donc S   3k  2;7k  1 / k  
a  b n  1
On a :   a   b n  b   1 d’après 1)
Exercice29 : déterminer l’entier naturel n  a  b  1
n  n 2  3n  2  d’où 𝑎 ∧ 𝑏𝑛+1 = 1 Donc si 𝑎 ∧ 𝑏 = 1 alors :
tel que :  𝑎 ∧ 𝑏𝑛 = 1 pour tout 𝑛 dans ℕ∗
n 1 (⇐)On suppose que 𝑎 ∧ 𝑏𝑛 = 1 donc et d’près le
n  n2  3n  2  théorème de Bézout (∃(𝑢, 𝑣) ∈ ℤ2)(𝑎𝑢 + 𝑣𝑏𝑛 = 1)
  n 1 2
n  n  3n  2 
Solution :1) 2) or Donc : 𝑎𝑢 + (𝑣𝑏𝑛−1)𝑏 = 1 donc (∃(𝑢′, 𝑣′) ∈ ℤ2)
n 1
(𝑎𝑢′ + 𝑣′𝑏 = 1) et par suite 𝑎 ∧ 𝑏 = 1
on a : 1   n  1  n car  n  1  n  1 (bezout) 3) Est un résultat immédiat de 2)
Donc : n  1 Exercice30: 1)Montrer que : a   et b  
n2  8n  2 a   a  b   1
La division euclidienne de n 2  3n  2 par n  1 
Donne : n2  3n  2   n  1 n  2   4 b   a  b   1
on a : a  b  1  
n 1 et n  1  n 1 a  b  a  b   1
n 2  3n  2 n 1 n 2  3n  2   n  1 n  2   a  b  ab  1
 
 n 1  n 1
4 4 Solution: on pose d  a   a  b 
Il faut que n  1 1; 2; 4 ce qui entraine : montrons que : d  1
n  0;1;3 d  a  b  d a et d a  b  d a et d a  b  a
Inversement : On vérifie que 0 ;1 ;3 vérifient
  d a et d b  d b  a  d 1  d  1
n  n 2  3n  2 
 Avant de conclure que :
n 1 ce qui entraine: 1  a   a  b  (1)
n  n 2  3n  2  de même on montre que : 1  b   a  b  (2)
  n  0;1;3
n 1 de (1) et (2) en déduit que :  a  b   ab  1
Propriétés : Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑐 des entiers relatifs
D’après une proposition
non nuls :
Et on a a   a  b   1 et a  b  1 donc
a  b  1
1)   a   bc   1 a  b  a  b   1 D’après la même proposition
a  c  1
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Exercice31 : Montrer que : n 
Donc le couple  x0  kb ; y0  ka  (pour 𝑘 ∈ ℤ)
 2n  5   n²  5n  6   1  ab ab
Solution :on a : n²  5n  6   n  2  n  3 est solution : d’où : 𝐴 ⊂ 𝑆.
2) On suppose que le couple (𝑥, 𝑦) ∈ 𝑆
Et on a :  2n  5  2  n  2   1 Donc (𝑥, 𝑦) est solution de l’équation (𝐸)
Donc d’après le théorème de Bézout d’où 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐 ; or :  x0 ; y0  est une solution de
 n  2   2n  5  1 (1) l’équation (𝐸) donc : ax0  by0 = 𝑐
De même : on a : 2  n  3   2n  5  1 Donc (la différence membre à membre) donne :
Donc d’après le théorème de Bézout 𝑎(𝑥 − x0 ) = −𝑏(𝑦 − y0 )
 n  3   2n  5  1 (2) Soit 𝑑 = 𝑎 ∧ 𝑏 on a : (∃(𝛼, 𝛽) ∈ ℤ2)
𝑎 = 𝛼𝑑 et 𝑏 = 𝛽𝑑 et 𝛼 ∧ 𝛽 = 1
de (1) et (2) en déduit que
Donc :(𝑥, 𝑦) ∈ 𝑆 ⟺ 𝑎(𝑥 − x0 ) = −𝑏(𝑦 − y0 )
 2n  5    n  3 n  2    1 ⟺ 𝛼𝑑(𝑥 − x0 ) = −𝛽𝑑(𝑦 − y0 )
Donc :  2n  5   n²  5n  6   1 ⟺ 𝛼(𝑥 − x0 ) = −𝛽(𝑦 − y0 ) (*) (𝑑 ≠ 0)
3) L’équation 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 = 𝒄 On conclut que : 𝛽| 𝛼(𝑥 − x0 ) et puisque :
Théorème : (fondamental)
L’équation (𝐸) : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐 admet une solution si 𝛼 ∧ 𝛽 = 1 alors (d’après T. Gauss) 𝛽|(𝑥 − x0 )
et seulement si (𝑎 ∧ 𝑏)|c Donc (∃𝑘 ∈ ℤ)((𝑥 − x0 ) = 𝑘𝛽)
Preuve : et par suite : (*) 𝛼𝑘𝛽 = −𝛽(𝑦 − y0 )
(⇐) On suppose que 𝑑 = (𝑎 ∧ 𝑏)|𝑐 alors :
d’où : 𝑦 − y0 = −𝑘𝛼 Par suite :
(∃𝑘 ∈ ℤ)(𝑐 = 𝑘𝑑) et on a :
(∃(𝑢, 𝑣) ∈ ℤ2)(𝑎𝑢 + 𝑣𝑏 = 𝑑) (𝑥, 𝑦) ∈ 𝑆 ⟺ (𝑦 − y0 ) = −𝑘𝛼 et (𝑥 − x0 ) = 𝑘𝛽
𝑘𝑑 = 𝑘(𝑎 ∧ 𝑏) = (𝑘𝑢)𝑎 + (𝑘𝑣)𝑏 où 𝑘 ∈ℤ
C’est-à-dire : 𝑐 = (𝑘𝑢)𝑎 + (𝑘𝑣)𝑏 a b
en remplaçant 𝛼 par et 𝛽 par on obtient :
donc l’équation (𝐸) admet (𝑥0, 𝑦0) comme d d
solution où 𝑥0 = 𝑘𝑢 et 𝑦0 = 𝑘𝑣 kb ka
(⇒) Inversement : On suppose que : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐 (𝑥, 𝑦) ∈ 𝑆 ⟺ x  x0  𝑒𝑡 y  y0  cqfd
d d
admet une solution (𝑥0, 𝑦0), donc: 𝑎. 𝑥0 + 𝑏. 𝑦0 = 𝑐 Exemple : Considérons l’équation :
Puisque : (𝑎 ∧ 𝑏)|𝑎 et (𝑎 ∧ 𝑏)|𝑏 (𝐸): 756𝑥 − 245𝑦 = 14
alors (𝑎 ∧ 𝑏)|𝑥0.𝑎 et (𝑎 ∧ 𝑏)|𝑦0.𝑏 1- Montrer l’équation (𝐸) admet une solution.
donc (𝑎 ∧ 𝑏)|( 𝑥0.𝑎 + 𝑦0.𝑏) = 𝑐 2- Déterminer une solution particulière de (𝐸)
donc : (𝑎 ∧ 𝑏)|𝑐. 3- Résoudre l’équation (𝐸)
Théorème :Si le couple  x0 ; y0  est une solution Solution : 756 = 22 × 33 × 7 et 245 = 5 × 7²
de l’équation (𝐸) : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐 alors, l’ensemble 1) On a : 756 ∧ 245 = 7 et 7|14 donc l’équation
des solutions de (𝐸) est : (𝐸) admet une solution dans ℤ²
 kb ka   2- En utilisant l’algorithme d’Euclide on obtient :
S   x0  ; y0  ;k   𝑎 = 756 et 𝑏 = 245
 ab a b   𝑎 = 3 × 𝑏 + 21
 kb ka   𝑏 = 11 × 21 + 14
Preuve :On pose : A   x0  ; y0  ;k  
 ab ab   21 = 14 + 7
et on montre que : 𝐴 ⊂ 𝑆 et 𝑆 ⊂ 𝐴 ? On a donc :21 = 𝑎 − 3𝑏
1) Montrons que 𝐴 ⊂ 𝑆 : il suffit de montrer que le 𝑏 = 11 × (𝑎 − 3𝑏) + 14 ⟺ 14 = 34𝑏 − 11𝑎
7 = (𝑎 − 3𝑏) − (34𝑏 − 11𝑎) ⟺ 7 = 12𝑎 − 37𝑏
couple  x0 
kb ka 
; y0   est solution de Finalement :14 = 24𝑎 − 74𝑏 et donc le couple
 ab ab
(24,74) est une solution particulière de (𝐸)
l’équation (𝐸) :On a :
 245 756  
𝑎 ( x0 
kb
) + 𝑏 ( y0 
ka
) D’où : S   24  k ;74  k  ; k  
ab ab  7 7  
kab kba S   24  35k ;74  108k  ; k  
= ax0  + by0  = ax0  by0 = 𝑐
ab ab S   24  35k ;74  108k  ; k  
4) La congruence modulo n, complément.

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Théorème : Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑐 des entiers relatifs Exercice33: résoudre dans le système
non nuls. et 𝑛 ∈ ℕ∗ et 𝑑 = 𝑛 ∧ 𝑐 on a : 2 x  3 7 

n suivant: 
𝑎𝑐 ≡ 𝑏𝑐 [𝑛] ⟺ 𝑎 ≡ 𝑏 [ ]
d 3x  15

Preuve :(⇒) On suppose : 𝑎𝑐 ≡ 𝑏𝑐 [𝑛], 2 x  3 7  
 2 x  4 7   x  2  7
Solution:   
3x  15 3x  15 3x  15
n c
donc 𝑛|(𝑎𝑐 − 𝑏𝑐) = 𝑐(𝑎 − 𝑏) donc | (𝑎 − 𝑏)   
d d
Car 2  7  1
n c
et comme ∧ = 1Alors :( D’après théorème de  x  5 7
  x  5  7k ; k 

d d  
n n 3x  15 
 3x  15
Gauss) |(𝑎 − 𝑏) donc : 𝑎 ≡ 𝑏 [ ]
d d  x  5  7k ; k   x  5  7k ; k   x  5  7k ; k 
  
3  5  7k   15 k  15
n
(⇐)On suppose que : 𝑎 ≡ 𝑏 [ ] k  1  5k 
d
n  x  5  7 1  5k  ; k    x  35k   12; k  
donc 𝑎 = 𝑏 + 𝑘 (𝑘 ∈ ℤ) donc 𝑑𝑎 = 𝑑𝑏 + 𝑘𝑛
d S  35k   12; k   
(𝑑 = 𝑛 ∧ 𝑐 ⇒ 𝑐 = 𝛼𝑑) 5) Le P.G.D.C et le P.P.M.C de plusieurs
Donc : 𝛼𝑑𝑎 = 𝛼𝑑𝑏 + 𝛼𝑘𝑛 nombres.
D’où 𝑐𝑎 = 𝑐𝑏 + ℎ𝑛 donc 𝑎𝑐 ≡ 𝑏𝑐 [𝑛]. Définition : Soient 𝑎1, 𝑎2, …, 𝑎𝑛 des entiers
relatifs non nuls, le plus grand entier naturel 𝑑
qui divise en même temps tous les nombres 𝑎1,
Propriété : 𝑎2, …, 𝑎𝑛 s’appelle le plus grand diviseur
ac  bc  n 
 commun des nombres 𝑎1, 𝑎2, …, 𝑎𝑛 et se
1)   a  b  n
c  n  1
 note : 𝑑 = 𝑎1 ∧ 𝑎2 ∧ … ∧ 𝑎𝑛
Théorème : Soient 𝑎1, 𝑎2, …, 𝑎𝑛 des entiers
a  b  n 

2)   a  b  m relatifs non nuls ; on a :

m n 𝑎1 ∧ 𝑎2 ∧ … ∧ 𝑎𝑛= (𝑎1 ∧ 𝑎2 ∧ … ∧ 𝑎n-2) ∧ (𝑎n-1∧ 𝑎𝑛)
ac  bc  p 
Exemple :

3)   a  b  p 756 ∧ 350 ∧ 616 = 756 ∧ (350 ∧ 616)

 p premier et p c = 756 ∧ 14 = 14
Preuve : Ce sont des résultats immédiats du Théorème (𝐺é𝑛é𝑟𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐵é𝑧𝑜𝑢𝑡)
théorème précédent. Si 𝑑 = 𝑎1 ∧ 𝑎2 ∧ … ∧ 𝑎𝑛 alors ∃(𝛼𝑖)1≤𝑖≤𝑛 telle que
n
Exercice32 : déterminer dans 2 les couples : d    i ai
 x  y  48
 x; y  /  avec x  y
i 1

x  y  4 Preuve : par récurrence


 x  4 x
 x  y  48 2 
Définition : On dit que les entiers relatifs non
Solution :     x; y   /  y  4 y nuls : 𝑎1, 𝑎2, …, 𝑎𝑛 sont premiers entre eux si :
x  y  4  x  y  48 𝑎1 ∧ 𝑎2 ∧ … ∧ 𝑎𝑛=1

Remarque : Les entiers relatifs non nuls 𝑎1, 𝑎2,
  x; y   2
/ 4 x  4 y  48
…, 𝑎𝑛 sont premiers entre eux ne veut pas dire
   x; y   2
/ x  y  12 que les entiers 𝑎1, 𝑎2, …, 𝑎𝑛 sont premiers entre
On Dresse une table comme suit : eux deux à deux.
Exemple :3, 5 et 6 sont premiers entre eux.
x 0 1 2 3 4 5 6 Alors que : 3et 6 ne sont pas premiers entre eux.
y 12 11 10 9 8 7 6 Théorème (𝐺é𝑛é𝑟𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐵é𝑧𝑜𝑢𝑡)
x 0 4 8 12 16 20 24 𝑎1 ∧ 𝑎2 ∧ … ∧ 𝑎𝑛=1si et seulement si
n
y 48 44 40 36 32 28 24 ∃(𝛼𝑖)1≤𝑖≤𝑛 telle que : 1    i ai
Donc : i 1

S   0;48 ;  4;44  ; 8;40  ; 12;36  ; 16;32  ;  20;28 ;  24;24  Définition : Soient 𝑎1, 𝑎2, …, 𝑎𝑛 des entiers
relatifs non nuls, le plus petit entier naturel 𝑚 qui
est multiple en même temps tous les nombres

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𝑎1, 𝑎2, …, 𝑎𝑛 s’appelle le plus petit multiple  p ab
commun des nombres 𝑎1, 𝑎2, …, 𝑎𝑛 et se note : 1)  p b
 p premier et p a
m = 𝑎1 ∨ 𝑎2 ∨ … ∨ 𝑎𝑛
Exercice34: montrer que l’ensemble des  p ab
2)   p a ou p b
solutions du système suivant est non vide :  p premier
n  2 11
  n

  p  ai
 1  i  n p ai
n  3 7 
3) 
 i 1
 p premier
Solution : 

n  2 11
n
 n  11x  2 p  pi
   x; y   2 /  

n  3 7  n  7 y  3  i 1
 4)  p premier  1  i  n; p  pi
  x; y   2 /11x  2  7 y  3 1  i  n; p premier
 i

   x; y   2
/11x  7 y  1 

Or on sait que : 7 11  1 7) Le petit théorème de Fermat.
Donc d’après le théorème de Bézout : Théorème :Si p est un nombre premier et a un
 u; v   2 /11u  7v  1 entier relatif non nul et pas divisible par p alors :
x  u a p 1  1 est divisible par p c’est-à-dire 𝑎
Donc il suffit de prendre :  a p 1  1 p  ou encore : a p  a  p 
 y  v
n  11x  2 Preuve : Soient 𝑝 un nombre premier et 𝑘 un
Donc   x; y   2 /  entier naturel tel que 1 ≤ 𝑘 ≤ 𝑝 − 1
n  7 y  3 On a 𝑝 premier et 𝑝 > 𝑘 donc 𝑝 ∤ 𝑘 et par suite
Par suite : l’ensemble des solutions du système 𝑝 ∧ 𝑘 = 1 d’autre part :
est non vide p! p  p  1!
Exercice35: résoudre dans ² l’équation kC pk  k   pC pk 11
k ! p  k !  k  1! p  k !
suivante:  E  5 x  3 y  1
Donc p kC kp et comme 𝑝 ∧ 𝑘 = 1 alors d’après
Solution :On a : 5  2  3 3  1 donc  2;3 est
T. Gauss p C kp
une solution particulière de l’équation
Donc : 5 x  3 y  5  2  3  3 Montrons que p  a  1  a p  1 ?
p

Donc : 5  x  2   3  y  3  5 3  y  3 D’après la formule de binôme On a :


 a  1  a p  C1p a p1  C p2a p2  ...  C pp1a1  1
p
Or on sait que : 5  3  1
Donc d’après le théorème de Gauss : 5 y  3 Donc  a  1  a p  1  C1p a p 1  C p2 a p 2  ...  C pp 1a1
p

Donc k  / y  3  5k  k  / y  5k  3
Et comme p C kp pour 1 ≤ 𝑘 ≤ 𝑝 − 1
5  x  2   3  y  3
5  x  2   3  5k

 E     Alors : p  a  1  a p  1
p

k  / y  5k  3
 k  / y  5k  3

On a donc :  a  1  a p  1  0  p 
p
 x  2  3k  x  3k  2
  k  / 
donc :  a  1  1  a p  p 
p
k  / y  5k  3  y  5k  3
Donc S   3k  2;5k  3 / k   Montrons par récurrence sur 𝑎 (On prend pour le
6) Propriétés des nombres premiers. moment 𝑎 ∈ ℕ) que a p  a  p  ?
Théorème : a) Pour 𝑎 = 0 la propriété est vraie car 0
1) Si 𝑝 et 𝑞 sont des nombres premiers positifs 0 ≡ 0 [𝑝]
alors ils sont premiers entre eux. b) On suppose que la propriété est vraie pour 𝑎
2) Si 𝑝 est premier alors il est premier avec tout c’est-à-dire a p  a  p 
nombre entier non nul 𝑎 tel que 𝑝 ∤ 𝑎 c) Montrons que la propriété est vraie pour
Remarque :
(𝑎 + 1) c’est-à-dire  a  1  a  1 p  ?
p
La réciproque de 1) n’est pas vrais ; 14 et 9 sont
premiers entre eux mais aucun d’eux n’est On a : d’après les questions précédentes
 a  1 1  a p  p Or d’après H.R : a p  a  p 
p
premiers.
Propriétés :
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donc :  a  1  a  1 p  497 = 6 × 82 + 5
p

82 = 6 × 13 + 4
Donc (∀𝑎 ∈ ℕ)(∀𝑝 ∈ ℙ)( a p  a  p  ) 13 = 6 × 2 + 1
Si 𝑎 < 0 alors −𝑎 > 0: 2=6×0+2
o Si 𝑝 = 2 on aura 𝑎2 = (−𝑎)2 ≡ (−𝑎) [2] Donc 2987 = 2 × 64 + 1 × 63 + 4 × 62 + 5 × 6 + 5
et −𝑎 ≡ 𝑎 [2] car (2|(𝑎 − (−𝑎)) = 2𝑎) n  21455 6
o si 𝑝 ≥ 3 alors 𝑝 est impaire et  a   a p et
p
Cette succession de divisions Euclidiennes se
représente comme suite :
 a   a  p  on en déduit que a p  a  p  et
p

finalement a p  a  p  D’où le théorème.


Exemple :Montrons que : (∀𝑛 ≥ 2) : n5  n 30
Solution : On a : d’après le petit théorème de
Fermat : n5  n 5 Donc : 5 n5  n


D’autre part : n5  n  n  n 4  1  n  n 2   1
2
 Exemple2 : soit N  dcba10 un entier naturel
n5  n  n  n4  1  n  n  1 n  1  n2  1
montrer que : N  a  b  c  d 11
Donc 2|𝑛(𝑛 − 1) et 3|(𝑛 − 1)𝑛(𝑛 + 1) et puisque 2
Solution :
et 3 sont premiers alors 6 = (2 × 3) divise n5  n
Finalement : on a : N  dcba  a  b 10  c 102  d 103
5 n5  n et on a : 10  111 et 10²  111 et 103  111
 Donc : N  a  b  c  d 11
6 n  n  30  6  5 n  n
5 5

6  5  1 2) Les opérations dans une base de


 numération
Donc : n5  n 30 2.1 La somme : On peut effectuer la somme
III) SYSTEMES DE NUMERATION dans une base donnée 𝑏 par deux façons
1) Théorème et définition différentes :
Théorème : Soit 𝑏 un entier naturel tel que: 𝑏 > 1 a) La décomposition :
Chaque entier naturel non nul 𝑛 s’écrit d’une 2534 7  631 7  2  73  5  72  3  71  4  70 +
façon unique de la forme : 6  7 2  3  71  1 7 0
m1
n  amb  am1b  ...  a1b  a0
m 1
2534 7  631 7  2  73  11 7 2  6  71  5  7 0
Où : les (𝑎𝑖)1≤𝑖≤𝑛 sont des entiers naturels
0 ≤ 𝑎𝑖 ≤ 𝑏 − 1 et 𝑎𝑚 ≠ 0 2534 7  631 7  3  73  4  7 2  6  71  5  70
Preuve :En utilisant la division Euclidienne de 𝑛 2534 7  631 7  3465 7
par 𝑏 on obtient : 𝑛 = 𝑞1𝑏 + 𝑎0 où 0 ≤ 𝑎0 < 𝑏 b) Calcul direct avec le retenu
 Si 𝑞1 ≤ 𝑏 − 1 on s’arrête et 𝑎1 = 𝑞1
 si 𝑞1 ≥ 𝑏 , On effectue une autre division 2.2 Le produit :
Euclidienne de 𝑞1 sur 𝑏 on obtient: 𝑞1 = 𝑞2𝑏 + 𝑎1 Il est préférable d’effectuer le
et par suite : produit en utilisant le calcul
𝑛 = (𝑞2𝑏 + 𝑎1)𝑏 + 𝑎0 = 𝑞2𝑏2 + 𝑎1𝑏 + 𝑎0. direct avec le retenu car la
- Si 𝑞2 ≤ 𝑏 − 1 on s’arrête et 𝑎2 = 𝑞2 décomposition risque d’être
- Si non on continue le processus longue :
Notation : Pour vérifier : 3278  568
Si n  ambm  am1bm1  ...  a1b1  a0 on écrit :
= (3 × 82 + 2 × 8 + 7) × (5 × 8 +
n  am am 1...a1a0  b  Cette écriture s’appelle 6)
= 9890
l’écriture de l’entier 𝑛 dans la base 𝑏
 232428
Exemple1 : Le nombre 𝑛 = 2987 s’écrit
n  298710 2.3 Opérations dans différentes bases :
Pour effectuer des opérations dans différentes
Car : 𝑛 = 2 × 104 + 9 × 103 + 8 × 102 + 7 bases on développe les deux nombres dans la
Essayons d’écrire 𝑛 dans la base 6 : base 10 ; on effectue
On a : 2987 = 6 × 497 + 5
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L’opération et on écrit le résultat dans la base Exercice36 :soit p un nombre premier positif et
demandée. p 1
1
Exemple : effectuer dans la base 9 a 
et p  a  1 on pose Fp  a   a
p
6432 7  548 1)verifier que : Fp  a  
Solution : 6432 7  548  2) soit b   tel que : p  b  1
= (6 × 73 + 4 × 72 + 3 × 7 + 2) × (5 × 8 + 4) Démontrer que : Fp  ab   Fp  a   Fp  b   p 
= 100188
= 1 × 9 5 + 6 × 94 + 2 × 93 + 3 × 92 + 8 × 9 + 0 Solution :1)on a : p  a  1 et p un nombre
 1623809 premier donc : d’après le théorème de Fermat :
IV) CRITERES DE DIVISIBILITE DES a p 1  1  0  p  donc : p p 1
a 1
NOMBRES 5,25,3,9,11 ET 4
Donc : Fp  a  
Théorème :
Soit 𝑥 un entier naturel non nul tel que : 2) d’après le théorème de Fermat :
x  an10n  an110n1  ...  a1101  a0 où 0 ≤ ai ≤ 9 ; a p 1  1  0  p  et b p 1  1  0  p 
on a : Donc :  a p 1  1 b p 1  1  0  p 2 
1) 𝑥 ≡ 0 [5] ⟺ a0 = 0 ou a0 = 5
Donc :  ab 
p 1
 a p 1  b p 1  1  0  p 2 
2) 𝑥 ≡ 0 [25] ⟺ a1a0 ∈ {0,25,50,75}
Donc :  ab   1   a p 1  1   b p 1  1  p 2 
p 1
n
3) 𝑥 ≡ 0 [3] ⟺  a ≡ 0 [3]
 ab 
i p 1
i 0 1 a p 1  1 b p 1  1
n Donc :    p
4) 𝑥 ≡ 0 [9] ⟺  a ≡ 0 [9] i
p p p
i 0 Donc : Fp  ab   Fp  a   Fp  b   p 
n

  1 a ≡ 0 [11] Exercice37 :soit n on pose :


i
5) 𝑥 ≡ 0 [11] ⟺ i
i 0 un  5n 7  7 n5  23n
6) 𝑥 ≡ 0 [4] ⟺ a1a0 ≡ 0 [4]
1) Démontrer que : un  0 5
V) L’ENSEMBLE ℤ/𝑝ℤ OU 𝑝 EST UN NOMBRE
PREMIER. 2) Démontrer que : un  0  7 
Théorème :Pour tous entiers relatifs non nuls 𝑎
n7 n5 23n
et n : 𝑎 ∧ 𝑛 = 1 ⟺ (∃𝑚 ∈ ℤ)(𝑎𝑚 = 1 [𝑛] ) 3)en déduire que :   
Preuve :(⇒) On suppose que : 𝑎 ∧ 𝑛 = 1, alors 7 5 35
d’près T. Bézout (∃(𝑚, 𝑢) ∈ ℤ2)(𝑚𝑎 + 𝑢𝑛 = 1) Solution :1)
Donc : (∃(𝑚, 𝑢) ∈ ℤ2)(𝑢𝑛 = 1 − 𝑚𝑎) on a : 5est un nombre premier donc : d’après le
théorème de Fermat : n  n 5
5
donc 𝑛|𝑚𝑎 − 1 et finalement :𝑎𝑚 = 1 [𝑛]
et on a : 5n  0 5 et 7n  7n  2n 5
(⇐) On suppose que : (∃𝑚 ∈ ℤ)(𝑎𝑚 = 1 [𝑛]) donc 7 5
𝑛|(𝑎𝑚 − 1) donc (∃𝑘 ∈ ℤ)(𝑎𝑚 − 1 = 𝑘𝑛)
donc : 𝑎𝑚 − 𝑘𝑛 = 1 et d’après T. Bézout inverse et 23n  3n 5
𝑎∧𝑛=1
donc : un  5n  7n  23n  0 5
7 5
Théorème :Si 𝑝 est un nombre premier positif
alors tout élément x  0 admet un inverse 2) on a : 7 est un nombre premier donc : d’après
le théorème de Fermat : n  n  7
7
dans p
et on a : 5n  5n 7 et 7n  0  7 
7 5
Preuve :Soit 𝑝 un nombre premier positif ; on
pose : E  p  0  et 23n  2n  7 donc un  7n 5
x  E ⟺ (∃𝛼 ∈ {1,2, … , 𝑝 − 1}) / x   donc : un  0  7 
(𝑝 étant, premier donc 𝑝 ne divise aucun nombre
3)on a : 5 un et 7 un et 5  7  1
de l’ensemble {1,2, … , 𝑝 − 1} d’où 𝑝 ∧ 𝛼 = 1
Et d’après la propriété précédente : Donc : 5  7 un cad 35 un
(∃𝑦 ∈ ℤ∗)(𝑦𝛼 ≡ 1[𝑝]) un 5n 7  7n5  23n
donc : y    1 et comme x   donc : y  x  1 Donc : 35  donc : 35

VI)Exercices :
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n7 n5 23n  36 x  5 y  1
donc :   
7 5 35 On remarque que : 1;7  est une solution
Exercice38 : Considérons dans ℤ² l’équation particulière de l’équation : 36 x  5 y  1
(𝐸): x 4  781  3 y 4 Donc :  5;7  est une solution particulière de
1)monter que : x  : x 4  15 ou x 4  0 5
l’équation E
2) monter que : x  : x  781  2 5
4
 x; y   S  36 x  25 y  5 et 36  5  25  7  5
Ou x  781  15
4
x 9
0 1 2 3 4 5 6 7 8 10
3) en déduire les solutions de l’équation(𝐸) x 2
0 1 4 9 5 3 3 5 9 4 1
Solution : 1)on a : 5 est un nombre premier
donc : a)si 5 ne divise pas x alors :d’après le  36  x  5  25  y  7 
théorème de Fermat : x  15 On a donc : 36 25  y  7  Et puisque : 25  36  1
4

b)si 5 divise x alors :d’après le théorème de Alors : 36 y  7 Donc :


Fermat : x  0 5 k  / y  7  36k  k  / y  36k  7
4

36  x  5  25  y  7 
donc : x  : x 4  15 ou x 4  0 5  E   
2) on a : x  : x 4  15 ou x 4  0 5 k  / y  36k  7
 x  5  25k  x  25k  5
Donc : x  : x 4  781  2 5 ou x 4  781  15   k  / 
k  / y  36k  7 k  / y  36k  7
3)on a : y  : y 4  15 ou y 4  0 5
Inversement :  25k  5;36k  7  est solution de
Donc : 3 y 4  0 5 ou 3 y 4  35 l’équation  E 
Donc S   25k  5;36k  7  / k  
Mais on a :
 x  781  15  x  781  2 5
4 4

x  :  4 ou  4 3)soit  x; y   S déterminons : x  y  d
3 y  0  5  3 y  35 On a : k  / x  25k  5 et y  36k  7
Donc : x  et y  x 4  781  3 y 4 d x
Donc : S   Et on a :   d 36 x  25 y  5
d y
Exercice39 :soit dans ² l’équation suivante:
Donc : d  1 ou d  5
 E  : 36 x  25 y  5 Si d  5 alors 5 y  7  36k car 5 x
1)montrer que si  x; y  est une solution de Donc : 7  36k  0 5 cad 2  k  0 5 cad k  35
l’équation  E  alors x est un multiple de 5 Si d  1 alors k  4 5 ou k  2 5 ou k  15
ou k  0 5 donc :
2)déterminer une solution particulière de
l’équation  E  et résoudre  E 
k  4  5 ou k  2  5 ou k  1  5 ou k  5
3) soit  x; y  une solution de l’équation  E  Avec :  
Et x  y  d .Déterminer les valeurs possibles Donc :  x; y   S et x  y  1 ssi
de d et Déterminer les solutions  x; y  de  E   x; y  125  30;180  43 ; 125  55;180  79  ;
tel que x  y  1 125  105;180  151 ; 125  5;180  7  ;  
Solution : 1)  x; y   S  36 x  25 y  5 Exercice40: on pose A  11
 36 x  5 1  5 y   5 36x 1)soit a  A discuter suivant a le nombre de
Or on sait que : 5  36  1 solutions de l’équation :  E  x 2  a dans A
Donc d’après le théorème de Gauss : 5 x 2)soient p et q deux éléments de A
Donc x est un multiple de 5 On considére l’équation :  F  x 2  2 px  q  0
Donc : x  : x  5x
2)déterminons une solution particulière de Montrer que l’équation :  E  admet une solution
l’équation  E  ? ssi p 2  q appartient à un ensemble B à
On a : 36 x  25 y  5  36  5 x  25 y  5 déterminer
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3)application : Pour tout entier naturel a et tout nombre premier
a)résoudre dans A l’équation: x4  3x2  4  0  G  p , on a: a p  a  p 
b)déterminer les nombres entiers naturels b Donc a p  a  0  p  , c'est à dire a p  a est
Tels que : 11 divise 10304b  divisible par p .
Solution :1) On Dresse une table comme suite : n∈ℕ*et 3 est un nombre premier
l’équation :  E  admet une solution unique dans donc n3−n est divisible par 3.
Remarques : on peut aussi justifier par une
A si a  0
factorisation ou un raisonnement par récurrence.
l’équation :  E  admet deux solution différentes 2) N=20+ 21+ 22+ …+ 2p−2
dans A si a  1;3; 4;5;9   est la somme des ( p−1) premiers termes de la
suite géométrique de raison 2 et de
l’équation :  E  n’admet pas de solution dans A premier terme 20=1

si a  2; 6; 7;8;10  Donc: N 
1  2 p 1
 2 p 1  1
1 2
2) x  A ;  F  x 2  2 px   x  p   p 2
2
p est un nombre premier différent de 2 donc p
x2  2 px  q  0   x  p   p 2  q est premier avec 2.
2

On utilise le théorème de Fermat: 2p−1est


l’équation :  F  admet une solution dans A ssi divisible par p
 
p 2  q  0;1;3; 4;5;9 donc : B  0;1;3; 4;5;9   Par suite : N est divisible par p.
Exercice42 :Le corollaire du théorème de
3) a)résoudre dans A l’équation : x2  3x  4  0 Fermat affirme :
G  ? Pour tout entier naturel a et tout nombre
Premier p, on a: a p  a  p 
x4  3x2  4  0  X 2  3X  4  0 avec : X  x 2
 X 2  8X  16  0 car 4  15 et 3  8 La réciproque est-elle vraie ?
C'est à dire si pour tout entier naturel a , on a
 
2
 X 4  1  X  4  1 ou X  4  10 a p  a  p  (avec p entier naturel supérieur ou
 G   X  5 ou X 3 égal à 2) alors a-t-on p premier ?
On se propose de donner un contre-exemple.
 x2  5 ou x 2  3
1. Décomposer 561 en produit de facteurs
 x  4 ou x  7 ou x  5 ou x  6 premiers.
Donc : l’ensemble des solutions de  G  est : 2. Démontrer que si x est un entier alors, pour

S  4;5; 6; 7  tout n∈ℕ*, (xn−1) est un multiple de (x−1)
3. Démontrer que a  a est divisible par 3 puis
561
3)b)déterminons les nombres entiers naturels b
par 11, puis par 17.
Tels que : 11 divise 10304b  ? 4. En déduire que pour tout entier naturel a :
On a : 10304b  b4  3b2  4 a561  a  0 561
11  b 4  3b 2  4  0 11 Solution :1) 561=3×11×17
10304 b  2) xn−1=(x−1) (xn−1+ xn−2+ …+ 1)
4 2
 b  3b  4  0 dans A Si x est un entier alors :
xn−1+ xn−2+ …+ 1 est un entier et x−1 est un

 b  4;5; 6; 7  entier.
 b  4  5  6  7  b  11k  r et r 4;5;6;7 Conséquence : (xn−1) est un multiple de (x−1)
Remarque : on peut aussi effectuer un
Et k  raisonnement par récurrence pour justifier le
Exercice41 résultat)
3) a561  a  a  a560  1
1) Montrer pour tout entier naturel n, non nul :
n3−n est divisible par 3.
2) Soit p un nombre premier différent de 2, On considère la décomposition de 560 en produit
p2
de facteurs premiers :560=24×5×7
démontrer que N   2k est divisible par p . 560 a donc 5×2×2=20 diviseurs de 560
k 0

Solution :
1. Le corollaire du théorème de Fermat affirme :
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D560={1;2;4;5;7;8;10;14;16;20;28;35;40;56;70;80; p est un diviseur de 4 m+ 3
140;280;560} 4 m+ 3 est un diviseur de 4 a2+ 1
560=2×280 donc : a 560   a 2  Donc p est un diviseur de 4 a2+ 1
280

Par suite : 4a 2  1  0  p  donc 4a 2  1 p 


On pose x=a2 et n=280
donc  2a   1 p  donc  2a    1  p 
2 2q q
a 560  1 est un multiple de a2−1. Donc il existe
K ∈ℕ tel que: a560−1=(a2−1)K p 1
Or, 2q  p  1 donc q 
Par suite, a −a=a(a −1)
561 560
2
a561−a=a(a2−1)K donc a561−a=(a3−a)K p 1
       2  p
p
Or a −a est divisible par 3
3 On a donc : 2 a 1 1
Donc, a561−a est divisible par 3 2) Pour pouvoir utiliser le théorème de Fermat,
10 56
a560=(a ) On pose x=a et n=5610 on doit vérifier que p et 2a sont premiers entre
a −1 est un multiple de a −1.
560 10 eux.
Donc il existe K ' ∈ℕ tel que: a −1=(a −1)K '
560 10 p étant un nombre premier il suffit de vérifier que
Par suite,a −a=a(a −1)
561 560 p n'est pas un diviseur de 2a.
a −a=a(a −1)K ' donc a −a=(a −a)K '
561 10 561 11 On suppose que 2a  0  p 
Or a11−a est divisible par 11 On a alors 4a 2  0  p  et donc 4a 2  1  1 p 
Donc, a561−a est divisible par 11
a560=(a16 )35 Or, on a vu dans la question précédente que :
16
On pose x=a et n=35 4a 2  1  0  p 
a560−1 est un multiple de a16−1. Donc p n'est pas un diviseur de 2a et p et 2a
Donc il existe K ''∈ℕ tel que : sont premiers entre eux
a560−1=(a16−1)K '' D'après le théorème de Fermat :  2a   1 p
p 1

Par suite a −a=a(a −1)


561 560

a561−a=a(a16−1)K '' donc a561−a=(a17−a )K ' ' Or d'après la première question :


p 1
Or a17−a est divisible par 17  2a   1   1  p
p
2
Donc, a561−a est divisible par 17 p 1
4) 3; 11 et 17 sont trois nombres premiers donc On a donc:  1 2  1 p 
premiers entre eux 2 à 2.
p1
a561−a est divisible par 3; 11 et 17. Cela signifie que 2 est un nombre pair.
Donc a561−a est divisible par 3×11×17=561
p 1
Par suite: a561  a  0 561 Or q  Donc q est un nombre pair.
2
a561  a 561 et pourtant 561 n'est pas un Il existe q' ∈ℕ tel que q=2 q'
nombre premier. p=2 q+ 1 donc p=4 q'+ 1 et donc : p  1 4
Donc la réciproque du corollaire du théorème de
3) 4 m+ 3= p1 1 p 2 2 ... p m m  1 p 
  
Fermat n'est pas vraie.
Exercice43 :On suppose qu'il existe des entiers p1 ; p2 ;…. : pm sont des nombres premiers
naturels non nuls m , n et a tels que: distincts.et α1;α2;…;αm sont des entiers naturels
(4 m+ 3)(4 n+ 3)=4 a2+ 1 non nuls.
1) Soit p un nombre premier quelconque p1 ; p2 ;…. : pm sont des nombres premiers qui
divisant 4 m+ 3 .
divisent 4 m+ 3
Montrer que p est impair et que :
p 1
D'après la question précédente :
 2a   1   1  p p1  1 4 et p2  1 4 et …… et pm  1 4
p
2

Donc : p1 1  1 4 ; p 2 2  1 4 … p m m  1 4
2) En utilisant le théorème de Fermat, montrer   

que : p  1 4
Par suite : p1 1 p 2 2 ... p m m  1 4
  
3. En utilisant la décomposition de 4 m+ 3 en
facteurs premiers obtenir une contradiction 4m  3  1 4
Solution :1) 4m  0  2 donc 4m  3  3 2 Or, 4m  0  4 donc : 4m  3  3 4
donc 4m  3  1 2 Il y a contradiction, il n'existe pas des entiers
4 m+ 3 n'est pas divisible par 2 donc p≠2 et donc naturels non nuls m ,2n et a tels que:
p est impair. (4 m+ 3)(4 n+ 3)=4 a + 1
p est impair donc p=2 q+ 1 avec q∈ℕ
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Exercice44 :Démontrer que pour tout entier
naturel non nul n on a N=n13−n est divisible par
13; 7; 5; 3 et 2.
Solution :
13 est un nombre premier, donc d'après le
corollaire du théorème de Fermat :
n13−n est divisible par 13.
n13−n=n(n12−1)
12=22×3 donc :Le nombre 12 à 6 diviseurs
D12= {1 ;2 ;3;4;6;12}
n13−n=n(n12−1)=n(n6−1)(n6+ 1)=(n7−n)(n6+ 1)
7 est un nombre premier, donc d'après le
corollaire du théorème de Fermat :
n7−n est divisible par 7.
Par suite, n13−n est divisible par 7.
n13−n=n(n12−1)=n[(n4)3−1]
On utilise le résultat de l'exercice précédent :
n[(n4)3−1]est un multiple de n4−1
Donc il existe K ∈ℕ tel que : (n4)3−1=(n4−1)K
n13−n=n(n12−1)= n[(n4)3−1]=n(n4−1) K=(n5−n)K
5 est un nombre premier, donc d'après le
corollaire du théorème de Fermat : n5−n est
divisible par 5. Par suite, n13−n est divisible par 5
n13−n=n(n12−1)=n[(n2)6−1]
On utilise le résultat de l'exercice précédent :
(n2)6−1 est un multiple de n2−1 .
Donc il existe K ' ∈ℕ tel que : (n2)6−1=(n2−1) K '
n13−n=n(n12−1) =(n3−n) K '
3 est un nombre premier, donc d'après le
corollaire du théorème de Fermat : n3−n est
divisible par 3.
Par suite, n13−n est divisible par 3.
n13−n=n(n12−1)
On utilise le résultat de l'exercice précédent :
n12−1 est un multiple de n−1
Donc il existe K’' ∈ℕ tel que: n12−1=(n−1)K ''
n13−n=n(n12−1)=n(n−1)K ''=(n2−n)K ''
2 est un nombre premier, donc d'après le
corollaire du théorème de Fermat : n2−n est
divisible par 2.
Par suite, n13−n est divisible par 2.

« C’est en forgeant que l’on devient forgeron »


Dit un proverbe.
C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs
et exercices
Que l’on devient un mathématicien

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