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Energieplus-Lesite - Be-Fluides Frigorigènes Climatisation
Energieplus-Lesite - Be-Fluides Frigorigènes Climatisation
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25 septembre 2007
Sommaire
L’impact environnemental
Depuis quelques décennies, l’impact des fluides frigorigènes sur l’environnement est devenu un enjeu majeur. En effet, de
par la présence de fuites au niveau du circuit frigorifique, la responsabilité de ces fluides dans la destruction de la couche
d’ozone et l’augmentation de l’effet de serre n’est plus à démontrer.
Que ce soit en conception, en rénovation ou même en maintenance, les fuites de fluides sont
donc à éviter. Elles dépendent essentiellement de la qualité :
En France, en 1997, une étude a montré que le taux de fuites annuelles pouvait atteindre 30 % de la quantité totale en
poids (ou en masse) de fluides frigorigènes présent dans les installations frigorifiques des grandes surfaces (Réf.: Zéro
fuite – Limitation des émissions de fluides frigorigènes, D. Clodic, Pyc Éditions, 1997).
Suite au protocole de Montréal (1987) les fluides frigorigènes CFC (chlorofluorocarbures, principaux responsables
de la destruction de la couche d’ozone) ont été définitivement abandonnés et remplacés progressivement par les
HCFC.
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Les réglementations européennes 2037/2000, 842/2006 et 517/2014 ont notamment imposé :
l’interdiction d’utilisation des HCFC à fort impact sur l’effet de serre (GWP ou global Warming Potential);
le remplacement progressif des HFC à haut GWP;
le confinement des installations frigorifiques permettant de réduire la quantité de fluide frigorigène;
des contrôles réguliers d’étanchéité des installations;
…
Indices d’impact
Pour établir l’impact des fluides frigorigènes sur la couche d’ozone et l’effet de serre, trois indices principaux ont été
définis :
C’est un indice qui caractérise la participation de la molécule à l’appauvrissement de la couche d’ozone. On calcule la
valeur de cet indice par rapport à une molécule de référence, à savoir soit R11 ou R12 qui ont un ODP = 1.
Le TEWI est un concept permettant de valoriser le réchauffement planétaire (global warming) durant la vie opérationnelle
d’un système de réfrigération par exemple, utilisant un fluide frigorigène déterminé en tenant compte de l’effet direct dû
aux émissions de fluide frigorigène et à l’effet indirect dû à l’énergie requise pour faire fonctionner le système.
Où :
Voici, pour chaque fluide frigorigène, le Ozone Depletion Potential (potentiel de destruction de la couche d’ozone) et le
Global Warming Potential (potentiel de participation au réchauffement climatique) sur 100 ans :
ODP GWP100
R717 Amoniac 0 0
R744 CO2 0 1
R290 Propane 0 20
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ODP GWP100
Les fluides frigorigènes fluorés sont en grande partie responsables de la destruction de la couche d’ozone et contribuent à
augmenter l’effet de serre. Les interactions entre les deux phénomènes sont réelles mais d’une grande complexité.
CFC;
HCFC;
HFC.
Ce sont des molécules composées de carbone, de chlore et de fluor. Elles sont stables; ce qui leur permet d’atteindre la
stratosphère sans trop de problèmes. À ce stade, en se transformant elles contribuent à la destruction de la couche
d’ozone.
R-12 Essentiellement froid domestique et climatisation automobile, mais aussi dans les groupes refroidisseurs d’eau
centrifuges.
R- Fluide pas utilisé seul, mais dans le R-502, mélange azéotropique très utilisé en froid commercial basse
115 température.
Ce sont des molécules composées de carbone, de chlore, de fluor et d’hydrogène. Elles sont moins stables que les CFC
et détruisent l’ozone dans une moindre mesure. Elles sont appelées substances de transition.
R-22 Fluide frigorigène le plus souvent utilisé, aussi bien en froid industriel qu’en climatisation.
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Ce sont des molécules composées de carbone, de fluor et d’hydrogène. Elles ne contiennent pas de chlore et donc ne
participent pas à la destruction de la couche d’ozone. Par contre, les HFC présentent un Global Warming Potential
(contribution à l’effet de serre) sur 100 ans élevé.
R-134a Fluide frigorigène qui a remplacé le R-12 en froid domestique et en climatisation automobile.
(Solkane) En application “chauffage”, il présente l’avantage de faire fonctionner les pompes à chaleur à haute
température (généralement jusqu’à 65 °C) et à relativement basse pression. Son utilisation est compatible
avec une production d’eau chaude pour radiateurs en lieu et place d’une chaudière.
R-125 N’est jamais utilisé pur en raison de sa pression critique trop faible (66°C). Il entre dans la composition de
nombreux mélanges compte tenu de son pouvoir “extincteur”.
R-32, Inflammables et donc utilisés uniquement en mélange avec d’autres composants qui “neutralisent” leur
R-152a
inflammabilité.
R-143a
Zéotropes : au cours d’un changement d’état (condensation, évaporation), leur température varie.
Azéotropes : ils se comportent comme des corps purs, sans variation de température lors du changement d’état.
Il va de soi que les frigoristes apprécient cette propriété d’azéotropie pour le fonctionnement de la machine frigorifique.
Il est ininflammable.
Lors des changements de phase, la température “glisse” d’environ 5 K car les températures d’évaporation et de
condensation des fluides frigorigènes qui le constituent sont différentes. Ceci rend les réglages plus difficiles et
impose des échangeurs à contre-courant pour tirer le meilleur parti de ce fluide.
En cas de micro-fuite, le composé ayant les molécules les plus volatiles s’échappe préférentiellement. Il en
résulte un fluide frigorigène déséquilibré. Il est dès lors nécessaire de vider entièrement l’installation avant de la
recharger, le gaz retiré étant recyclé.
Le R410A est cependant toxique ! De plus, il se comporte comme un réfrigérant mono-moléculaire lorsqu’il change de
phase : le passage d’un état à un autre se produit à température quasiment constante (le glissement de température
est négligeable). On ne doit donc pas vider complètement l’installation avant de la recharger.Pour terminer, les
pressions de fonctionnement sont 60 % plus élevées que dans le cas du R22. Ceci limite donc son utilisation aux
températures de condensation moyennes : maximum 45 °C.
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Les fluides à bas “effet de serre”
Ils sont considérés comme moins inquiétants pour l’environnement, car à la fois sans action sur l’ozone stratosphérique et
d’un faible impact sur l’effet de serre.
Ils présentent tous des inconvénients, soit au niveau sécurité, soit au niveau thermodynamique.
Les COP obtenus avec ce fluide frigorigène peuvent être équivalents à ceux obtenus avec des HFC.
L’ammoniac est par contre toxique (mais pas cumulativement dans le temps) et irritable. Il peut être explosif dans des cas
exceptionnels (les limites inférieure et supérieure d’inflammabilité doivent être très proches l’une de l’autre). Il sera
également explosif dans des locaux non aérés où il se crée un mélange d’air, d’azote et d’ammoniac. Les locaux doivent
donc absolument être ventilés et le passage de l’air doit également être totalement libre. De plus, le NH3 corrode
facilement le cuivre et ses alliages ainsi que le zinc. Les installateurs sont donc obligés d’utiliser de l’acier. Pour terminer,
l’ammoniac n’étant pas miscible et soluble dans les huiles minérales, il faut prévoir un séparateur d’huile après le
compresseur.
Les installations à l’ammoniac l’utilisent liquide et sa quantité est réduite : la quantité de gaz perdu par fuites est donc
faible.
Ces fluides organiques présentent de bonnes propriétés thermodynamiques, mais sont dangereux par leur inflammabilité.
Le monde du froid s’est toujours méfié de ces fluides, même s’ils sont réapparus récemment dans des réfrigérateurs et
des mousses isolantes. Leur utilisation future paraît peu probable en climatisation, vu le coût de la mise en sécurité aussi
bien mécanique qu’électrique. En PAC, on l’utilise donc dans des quantités les plus faibles possible (maximum 3 kg pour
les applications résidentielles), de préférence à l’extérieur des bâtiments.
Fluide inorganique, non toxique, non inflammable, mais moins performant au niveau thermodynamique. Son usage
implique des pressions élevées et des compresseurs spéciaux.
Il possède cependant de bonnes qualités en application PAC pour le chauffage ou l’eau chaude sanitaire. Il est peu
coûteux, et sa récupération et son recyclage sont simples à mettre en œuvre.
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son faible volume massique entraînant des installations à faible volume (fuites réduites);
…
Il a la particularité de posséder une température critique basse à 31 °C pour une pression de 73,6 bar.
À noter que l’utilisation de ce type de réfrigérant entraîne aussi des contraintes non négligeables telles que la nécessité
de travailler :
L’eau (H2O)
Fluide inorganique, bien entendu sans toxicité. Même si sa grande enthalpie de vaporisation est intéressante, il ne se
prête pas à la production de froid sous 0°C. Il est peu adapté au cycle à compression et ses applications sont rares.
Synthèse
Frigorigène Fluide ODP3 GWP GWP Temp. Pression Inflammabilité Toxicité Coût Puissance
naturel (100ans) (100ans) critique critique relatif volumétrique
valeurs valeurs (°C) (MPa)
IPCC 3 WMO 4
R717 Oui 0 <1 <1 132,3 11,27 Oui Oui 0,2 1,6
(Ammoniac
NH3)
Nomenclature
Les fluides frigorigènes sont soumis à une nomenclature qui se veut internationale. L’ASHRAE, une des plus utilisées,
désigne les fluides frigorigènes par la lettre R associée à 2,3 ou 4 chiffre + une lettre (R134a par exemple).
R-WXYZ§
CFC
Carbone = Carbone (C=C)
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Y = nombre de Hydrogène +1 nombre d’atomes d’Hydrogène H 0 2 6
= Y – 1
Calcul du nombre d’atomes de chlore : Pour les molécules saturées (w = 0), Le nombre d’atomes de chlore s’obtient à
partir de la formule suivante : Cl = 2.(C = 1) – H – F.
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