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Le 23 février, les Français prennent part à l'épreuve de relais par équipe et

s'élancent dans le saut en huitième position sur les dix nations engagées. Le
premier sauteur français, François Braud, réalise un saut à 128,5 mètres, ce qui
permet à la France de se classer provisoirement cinquième. Sébastien Lacroix
n'atteint que 123,5 mètres, tandis que Maxime Laheurte, le troisième sauteur,
réalise la même performance que François Braud. Jason Lamy-Chappuis, dernier
sauteur de l'équipe, se pose à 135 mètres. Les Français se placent au 5e rang après
l'épreuve du saut en totalisant 474,7 points, ce qui leur impose un retard pour
l'épreuve de ski de fond de 43 secondes sur les leaders finlandais, mais de
seulement sept secondes sur les Autrichiens qui occupent provisoirement la
troisième place57,54. Lors de la course de ski de fond, chacun des relayeurs doit
effectuer un parcours de 5 kilomètres. Maxime Laheurte est le premier relayeur
français. En réalisant un temps de 11 min 53 s 3, il permet à la France de remonter
au quatrième rang à l'issue du premier relais, à seulement 6 s 3 des Américains qui
dominent provisoirement la course. François Braud s'élance pour le deuxième relais,
qu'il boucle en 12 min 2 s 3, faisant ainsi progresser les Bleus jusqu'à la
troisième place provisoire, à 16 s 3 du relais américain. Le retard s'accentue dans
le troisième relais, effectué par Sébastien Lacroix en 12 min 34 s 7. Doublé par le
concurrent allemand Eric Frenzel, il ne franchit la ligne qu'en 4e position,
laissant Jason Lamy-Chappuis, dernier relayeur, à 46 min 3 s du leader autrichien.
Après le relais de son champion olympique, bouclé en 12 min 58 s 1, la France se
classe quatrième du relais, à 39 s 8 des vainqueurs autrichiens, ainsi qu'à une
vingtaine de secondes de la médaille de bronze acquise par les Américains58,54.

Vidéos externes
Compétition par équipe – Saut à ski [archive]
Compétition par équipe – Ski de fond [archive]
Résultats du combiné nordique
Athlète Épreuve Saut Ski de fond Rang
Jason Lamy-Chappuis Relais 135 m 12 min 58 s 1 4e
Sébastien Lacroix 123,5 m 12 min 34 s 7
François Braud 128,5 m 12 min 2 s 3
Maxime Laheurte 128,5 m 11 min 53 s 3
La dernière épreuve de ces Jeux, l'individuel sur grand tremplin, se déroule le 25
février. Le saut a lieu dans des conditions climatiques difficiles : les derniers
concurrents à s'élancer, parmi lesquels se trouvent Jason Lamy-Chappuis, l'Allemand
Eric Frenzel et l'Autrichien Felix Gottwald, favoris de l'épreuve, le font avec un
vent défavorable et un tremplin balayé par la neige. Avec un saut à 113 mètres,
Jason Lamy-Chappuis se classe seulement 29e et ne cache pas sa déceptionb 12, à
l'image du concurrent allemand Tino Edelmann, qui affirme que « cela n'a plus rien
à voir avec du sport »59. Nicolas Michaud, directeur de l'équipe de France de
combiné nordique, se montre virulent à l'égard des organisateurs de l'épreuve : «
On ne l'a pas laissé joué le titre. Avec la forme et le niveau qu'il a, il [Jason
Lamy-Chappuis] pouvait viser le titre et on l'a empêché de s'exprimer. C'est
scandaleux. Il fallait stopper la compétition. Les dix derniers à s'élancer sont
les dix premiers mondiaux et on les a sortis de la compétition délibérément60. »
Alors qu'ils s'étaient élancés avant Lamy-Chappuis, les autres Français obtiennent
des résultats contrastés : François Braud réalise le 5e saut à 127,5 mètres,
Sébastien Lacroix est 20e avec 118,5 mètres et Maxime Laheurte seulement 39e avec
106 mètres54. Parti avec 43 secondes de retard sur l'Autrichien Bernhard Gruber
dans les 10 kilomètres de ski de fond, François Braud échoue finalement à la 14e
place du classement final, étant ainsi le meilleur Français de l'épreuve, remportée
par l'Américain Bill Demong devant son compatriote Johnny Spillaneb 13. Jason Lamy-
Chappuis remonte finalement au 18e rang, à 2 min 11 s du vainqueur, terminant ainsi
juste devant Sébastien Lacroix. Maxime Laheurte se classe 38e à près de quatre
minutesa 11,b 14,54.

Vidéos externes
Compétition de grand tremplin – Saut à ski [archive]
Compétition de grand tremplin – Ski de fond [archive]
Résultats du combiné nordique
Athlète Épreuve Saut Ski de fond Rang
Jason Lamy-Chappuis Grand tremplin 113 m 25 min 22 s 6 18e
Sébastien Lacroix 118,5 m 26 min 2 s 2 19e
François Braud 127,5 m 26 min 16 s 6 14e
Maxime Laheurte 106 m 26 min 24 s 2 38e
Curling
un curleur en pantalon noir, sweater bicolore blanc et bleu s’apprête à lâcher sa
pierre de la main droite : large fente des jambes, bras gauche en appui sur son
balai, en arrière plan marquage Vancouver 2010 en blanc sur vert
Thomas Dufour, capitaine de l'équipe de France de curling.
Article détaillé : Curling aux Jeux olympiques de 2010.
Cinq athlètes représentent la France dans l'épreuve masculine de curling lors de
ces Jeux. Les cinq membres de l'équipe de France sont tous licenciés au Curling
Club de Chamonixa 12. Deux d'entre eux, Jan Henri Ducroz et le capitaine Thomas
Dufour, participent pour la deuxième fois à des Jeux olympiques d'hiver après leur
engagement à Salt Lake City en 2002c 9,61. Les trois autres athlètes, Tony
Angiboust, Richard Ducroz et Raphaël Mathieu participent à leur première
olympiade61.

Qualification
Cent places sont attribuables pour les épreuves de curling aux Jeux de Vancouver,
réparties en dix équipes de cinq athlètes pour les hommes comme pour les femmes62.
Chaque pays ne peut engager plus d'une équipe masculine et une équipe féminine.
Pour établir la liste des qualifiés, la Fédération mondiale de curling (WCF)
utilise les Championnats du monde 2007, 2008 et 2009 comme tournois de
qualification62. Des points de qualification sont attribués à chaque nation selon
son classement lors de chacun de ces championnats62. À l'issue des Championnats du
monde de 2009, les neuf fédérations nationales ayant accumulé le plus de points
sont qualifiées pour le tournoi olympique62. L'équipe de France obtient sa
qualification en se classant au 7e rang des Mondiaux 200763, puis à la 5e place en
200864 et à la 8e en 200965, inscrivant ainsi suffisamment de points pour se
classer parmi les neuf premières nations.

Résultat
L'équipe de France entre dans le tournoi olympique le 16 février pour son premier
match face à la Chine au centre olympique/paralympique de Vancouvera 13. Elle
débute par une victoire sur le score de 6 à 566, avant de subir quatre défaites de
rang face à la Grande-Bretagne (9 à 4)67, au Canada (12 à 5), aux États-Unis (4 à
3) et à l'Allemagne (9 à 4)a 13. Les Français battent ensuite la Suède sur le score
de 5 à 4, conservant ainsi une chance de se qualifier pour les demi-finalesb 15,
mais s'inclinent deux jours plus tard devant la Norvège, 9 à 2b 16. La France
conclut son tournoi par une victoire face au Danemark68 puis une défaite face à la
Suissea 13.

À l'issue du premier tour, l'équipe de France se classe au 7e rang avec 3 victoires


et 6 défaites et est ainsi éliminée de la compétitiona 13.

Vidéos externes
Les autres matchs ne sont pas disponibles
Chine-France [archive]
France-USA [archive]
Allemagne-France [archive]
France-Norvège [archive]
France-Suède [archive]
Classement du premier tour69
Rang Pays Victoires Défaites Différence
6 Allemagne 4 5 -12
7 France 3 6 -26
8 Chine 2 7 -8
Luge
Articles détaillés : Luge aux Jeux olympiques de 2010 et Thomas Girod.
Thomas Girod est le seul athlète français engagé dans les épreuves de luge. Âgé de
26 ans, il participe pour la première fois à des Jeux olympiques d'hiver. Il s'est
notamment classé 25e de la Coupe du monde 2008 et 28e en 2009. Il a également
terminé au 23e rang des championnats du monde 2008 à Oberhof, 30e à Lake Placid en
2009 et 17e des championnats d'Europe de luge 2010 à Sigulda70. Il est entraîné par
Yann Fricheteaua 14, un ancien lugeur qui a participé aux Jeux olympiques de Salt
Lake City en 2002c 10. Thomas Girod effectue sa préparation pour les Jeux de
Vancouver en compagnie de l'équipe d'Autriche de luge et annonce que son objectif
est de terminer parmi les 18 premiers de l'épreuvea 15.

Qualification
Cent-dix places sont attribuables pour les épreuves de luge aux Jeux de Vancouver,
dans la limite de dix athlètes par nation71. Ces 110 places se répartissent en 40
places pour les hommes, 30 pour les femmes et 20 pour l'épreuve de luge double. La
période de qualification se déroule du 1er novembre 2008 au 31 décembre 2009. Les
athlètes se qualifient en fonction du nombre de points obtenus en Coupe du monde
lors de la saison olympique, s'ils sont classés parmi les 40 premiers hommes, les
30 premières femmes et les 20 premiers concurrents en luge double71. Thomas Girod
obtient sa qualification en se plaçant au 33e rang de la Coupe du monde 2010 avec
82 points72, obtenant son meilleur résultat avec une 25e place sur la piste de
Cesana Pariol en Italie73.

Résultat
Les épreuves de luge se déroulent au centre des sports de glisse de Whistler. Après
la mort du Géorgien Nodar Kumaritashvili lors des entraînements, les organisateurs
décident d'abaisser le départ des compétitions masculines afin de réduire la
vitesse des lugeurs sur la piste. Ces derniers s'élancent donc du même point de
départ que les athlètes féminines74.

Le 14 février, Thomas Girod s'élance dans la première manche avec le dossard no


2375. Avec un temps 49 s 077, il réalise le 22e temps de la première manche, à 0 s
909 du meilleur temps de l'Allemand Felix Loch. Thomas Girod est moins rapide dans
la seconde manche, en 49 s 192 (23e temps), ainsi que dans la troisième manche, en
49 s 424 (23e temps)75. Dans la quatrième et dernière manche, Thomas Girod signe le
26e temps, en 49 s 157, ce qui lui permet de terminer au 22e rang final avec un
temps total de 3 min 16 s 85, soit 3 s 765 de retard sur le champion olympique
Felix Loch75. L'athlète français déclare à l'issue de la compétition : « Je suis
satisfait de ma compétition. J'ai réalisé quatre manches stables et c'était
important par rapport à l'événement. Mais il y a quand même une pointe de déception
par rapport à mon classement. Je n'ai pas de regrets, j'ai tout donnéa 16. »

Vidéos externes
Manches 1 et 2 [archive] (les descentes de Girod sont à la 53e et à la 127e
minutes)
Manches 3 et 4 [archive] (les descentes de Girod sont à la 53e et à la 128e
minutes)
Athlètes
Manche 1 Manche 2 Manche 3 Manche 4 Total
Temps Rang Temps Rang Temps Rang Temps Rang Temps Rang
Thomas Girod 7,186
49,077 22 7,210
49,192 23 7,150
49,424 23 7,136
49,157 26 3 min 16 s 85 22
Patinage artistique
Brian Joubert aux championnats d'Europe 2010, peu avant l'ouverture des Jeux.
Article détaillé : Patinage artistique aux Jeux olympiques de 2010.
Huit athlètes français sont engagés dans les épreuves de patinage artistique. Âgé
de 25 ans, Brian Joubert participe à ses troisièmes Jeux olympiques, après s'être
classé 14e à Salt Lake City en 2002 puis 6e à Turin en 2006c 11. Déjà champion du
monde et triple champion d'Europe, il s'engage à Vancouver pour décrocher le titre
olympique et affiche son amibiton : « On a beaucoup travaillé, surtout
physiquement. Je tiens mes deux programmes, je n'ai plus à me poser de questions.
La technique est bonne, on a continué à travailler l'artistique, je suis prêt. Le
but, c'est la médaille d'or. Depuis gamin, cela a toujours été l'objectif. Le but
est de ne pas avoir de regrets76. » Il est accompagné dans l'épreuve individuelle
par Florent Amodio. D'origine brésilienne, ce dernier remporte le titre de champion
de France 2010 à seulement 19 ans, juste avant de participer pour la première fois
aux Jeux olympiques77. Deux Français sont engagés dans l'épreuve par couples,
Yannick Bonheur et Vanessa James, âgés respectivement de 27 ans et 22 ansc 12,c 13.
Née au Canada, la jeune Anglaise Vanessa James arrive en France en décembre 2007
pour s'associer à Yannick Bonheurb 17, avant d'être naturalisée française à la fin
de l'année 2009 pour découvrir les Jeux78. Yannick Bonheur en est quant à lui à sa
deuxième participation après avoir pris la 14e place à Turin en 2006 en compagnie
de Marylin Plac 12.

Deux couples sont engagés dans l'épreuve de danse sur glace. Isabelle Delobel et
Olivier Schoenfelder participent à leurs troisièmes Jeux olympiques après avoir
terminé 16e à Salt Lake City et 4e à Turin. Malgré une préparation raccourcie du
fait de la maternité d'Isabelle Delobel79, qui a accouché quatre mois avant le
début des Jeux, le couple vise la médaille d'or à Vancouver80, et annonce qu'il
participe à cette occasion à sa dernière compétitionb 18. L'autre couple, composé
de Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat, participe à ses deuxièmes Jeux olympiques,
après s'être classé 18e à Turinc 14,c 15.

Qualification
Cent quarante-huit places sont attribuables pour les épreuves de patinage
artistique aux Jeux de Vancouver, dans la limite de 18 athlètes par nation. Le
quota d'athlètes est le même pour les hommes comme pour les femmes, à savoir 30
athlètes pour les épreuves individuelles, 20 pour l'épreuve par couple et 24 pour
l'épreuve de danse sur glace. Une nation ne peut engager plus de trois athlètes par
épreuve81. La période de qualification s'étale des Championnats du monde de 2009,
qui se déroulent du 22 au 29 mars 2009 à Los Angeles, au 1er février 201081. Les
places de qualification sont attribuées à chaque délégation en fonction des points
obtenus lors des championnats du monde de 2009 et du Tournoi international
d'Oberstdorf, qui se tient en Allemagne du 24 au 27 septembre 200981. À partir des
points obtenus lors de ces deux compétitions, la France dispose de deux places pour
l'épreuve individuelle homme, deux places pour l'épreuve de danse sur glace et une
place pour l'épreuve en couple. En revanche, aucune place n'est attribuée à la
délégation pour l'épreuve individuelle fémininea 17. Les places n'étant pas
nominatives, il revient à la Fédération française des sports de glace (FFSG) de
déterminer la liste des athlètes sélectionnés. Brian Joubert en individuel hommes
ainsi qu'Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder en danse sur glace bénéficient
d'une place réservée grâce à leurs résultats internationaux. Le reste de la
sélection s'effectue à l'occasion des Championnats de France 2010 disputés à
Marseillea 17. Florent Amodio obtient ainsi la deuxième place en individuel hommes
et le duo Nathalie Péchalat-Fabian Bourzat la deuxième en danse sur glace. La place
en couples revient à Vanessa James et Yannick Bonheura 17. Yannick Ponsero en
individuel hommes, Adeline Canac et Maximin Coia en couples ainsi que Zoé Blanc et
Pierre-Loup Bouquet en danse sur glace sont sélectionnés en tant que remplaçants
mais ne participent pas aux Jeuxa 17.

Résultats
Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder lors de l'épreuve de danse sur glace aux
Jeux de Vancouver.
Yannick Bonheur et Vanessa James sont les premiers patineurs français à figurer en
compétition le 14 février, pour le programme court de l'épreuve de couples. Le
couple danse sur une musique de tango de Gotan Project. Avec un score de 51,16
points, ils se classent provisoirement au 15e rang. Ils disputent le programme
libre le lendemain, sur une chanson issue de la bande originale de Roméo et
Juliette[Lequel ?], au cours duquel ils obtiennent un score de 93,94 points[réf.
souhaitée]. Au classement final, James et Bonheur se hissent au 14e rang avec
145,10 points82,b 19. Yannick Bonheur affiche sa satisfaction après ce résultat : «
Nous sommes contents de notre programme libre malgré quelques petites erreurs.
L'accueil du public a été super, nous avons eu notamment droit à une petite «
standing ovation » à la fin. Comme c'est souvent un public de connaisseur, ça fait
chaud au cœura 18! »

Favori pour le podium, Brian Joubert entre en lice le 16 février pour le programme
court de l'épreuve individuelle homme, accompagné de la musique Rise de Safri Duob
20. Dès le début de son programme, il ne parvient pas à passer son premier élément,
puis chute en tentant un triple lutzb 21. Seulement classé 18e avec 68 points, il
doit abandonner ses espoirs de médaille, sa réaction (« Putain de Jeux olympiques
de merde ») montrait déjà sa grande déception. Dans le même temps, l'autre patineur
français Florent Amodio, sur la musique Munich de John Williams, se classe 11e en
inscrivant 75,35 points, réalisant ainsi son meilleur résultat en carrière dans le
programme courtb 22,82. Le lendemain de l'épreuve, Brian Joubert est vivement
critiqué par le président de la Fédération française des sports de glace, Didier
Gailhaguet, qui remet en cause la préparation de l'athlète et son manque de
participations à des compétitions internationalesb 23. Dans le programme libre,
Brian Joubert, sur la musique Ancient Lands de Ronan Hardiman (utilisée par Aleksey
Yagudin pour sa victoire en 2002) commet à nouveau quelques fautes à la réception
de ses sauts, et boucle finalement la compétition au 16e rang avec un total de
200,22 points. Florent Amodio, sur la bande originale du Fabuleux Destin d'Amélie
Poulain composée par Yann Tiersen, se classe quant à lui 12e avec 210,30 points,
son record personnela 19. À l'issue de l'épreuve, les conclusions des deux athlètes
sont opposées. Florent Amodio estime qu'il a « pris un plaisir fou à Vancouver »
tandis que Brian Joubert ne cache pas sa déception : « Ce programme libre, s'il
avait pu durer deux minutes au lieu de quatre minutes trente, cela aurait été
extraordinaire. Depuis la fin de mon programme court, je n'avais qu'une chose en
tête, finir les Jeux olympiquesb 24. »

Les couples Isabelle Delobel-Olivier Schoenfelder et Nathalie Péchalat-Fabian


Bourzat débutent la compétition de danse sur glace le 19 février avec la danse
imposée. Champions du monde en 2008, Delobel et Schoenfelder concourent pour une
médaille, mais terminent seulement 6e de la danse imposée avec une note de 37,99
points. Péchalat et Bourzat obtiennent une note de 36,13 points et se classent 9e,
un résultat qui les satisfait, comme le souligne Nathalie Péchalat : « On est très
satisfait parce qu'on a fait du bon boulot. Aujourd'hui, on a fait le mieux qu'on
puisse faireb 25. » La seconde épreuve, la danse originale, a lieu deux jours plus
tard. Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat obtiennent la sixième note, avec 59,99
points, juste devant Delobel et Schoenfelder, qui marquent 58,68 points82 et qui
conservent la sixième place du classement provisoireb 26. La compétition se termine
le 22 février par la danse libre, au cours de laquelle Delobel et Schoenfelder se
classent sixièmes, et Péchalat-Bourzat septièmes, ce qui est également leur
classement final respectif. Bien que l'objectif de médaille ne soit pas atteint,
Isabelle Delobel assure n'être pas déçue du résultat : « On ne peut pas avoir de
regrets car on a été au bout des chosesb 27. » Nathalie Péchalat se montre elle
aussi satisfaite : « Nous ne regardons pas notre place, nous regardons vraiment le
travail que nous avons réalisé, et c'est très bien. La prochaine fois ce sera la
médailleb 28! »
Vidéos externes
Hommes – Programme court [archive] (Amodio passe à la 26e minute, Joubert
passe à 2h51)
Hommes – Programme libre [archive] (Joubert passe à 1h37, Amodio passe à
2h14)
Danse sur glace – Obligatoire [archive] (Delobel/Schoenfelder passent à 1h19,
Pechalat/Bourzat passent à 1h45
Danse sur glace – Originale [archive] (Delobel/Schoenfelder passent à 1h37,
Pechalat/Bourzat passent à 2h11)
Danse sur glace – Libre [archive] (les deux couples passent successivement à
2h07)
Couple – Programme court [archive] (le couple passe à la 37e minute)
Couple – Programme libre [archive] (le couple passe à la 56e minute)
Résultats des patineurs français
Athlète Épreuve Points Rang
Florent Amodio Individuel 210.30 12e
Brian Joubert 200.22 16e
Yannick Bonheur
Vanessa James Couples 145.10 14e
Isabelle Delobel
Olivier Schoenfelder Danse sur glace 193.73 6e
Nathalie Péchalat
Fabian Bourzat 190.49 7e
Patinage de vitesse

L'anneau olympique de Richmond, dans lequel se déroulent les épreuves de patinage


de vitesse.
Article détaillé : Patinage de vitesse aux Jeux olympiques de 2010.
Deux athlètes français, Alexis Contin engagé dans les épreuves sur 5 000 mètres et
10 000 mètres, et Pascal Briand, engagé sur 1 500 mètres, représentent la France
dans les épreuves de patinage de vitesse aux Jeux de Vancouver. Âgés respectivement
de 24 ansc 16 et de 33 ansc 17, ils participent pour la première fois à des Jeux
olympiques d'hiverc 16,c 17. Tous les deux spécialistes d'un sport non olympique,
le roller de vitesse, dans lequel ils comptent chacun plusieurs titres mondiaux,
Pascal Briand et Alexis Contin ont fait le choix de concourir en patinage de
vitesse afin de pouvoir participer aux Jeux83. Le président de la Fédération
française de roller sports, Roland Broustaut, explique qu'« après avoir été
présélectionné, le roller n'a pas été admis comme discipline olympique d'été.
Pourtant, il y a de vrais grands athlètes dans notre sport. Et comme ils rêvent de
tours de piste olympique, ils se mettent au patinage sur glace »b 29. Depuis le
démontage de l'anneau de vitesse d'Albertville qui avait accueilli les épreuves des
Jeux olympiques de 1992, depuis reconverti en stade omnisports, la France ne compte
aucun anneau de glace et les patineurs sont dans l'obligation de s'expatrier pour
pratiquer leur sport. Pascal Briand s'entraîne ainsi aux Pays-Bas, alors qu'Alexis
Contin s'entraîne en compagnie de l'équipe italienne de patinage de vitesse à
Turinb 29. L'objectif de Pascal Briand est de terminer dans les vingt premiers de
son épreuve84, tandis qu'Alexis Contin ne se « fixe pas de limites »a 20.

Qualification
Cent quatre-vingts places sont attribuables pour les épreuves de patinage lors de
ces Jeux, dont 100 pour les hommes et 80 pour les femmes, dans la limite de 20
athlètes par nation (10 hommes et 10 femmes)85. La période de qualification s'étale
du 1er juillet 2009 au 17 janvier 2010. Pour se qualifier dans une épreuve, les
athlètes doivent réaliser les temps de qualification fixés par l'International
Skating Union (ISU) pour les distances correspondantes lors des compétitions de la
Coupe du monde de patinage de vitesse85. Alexis Contin atteint les temps de
qualification sur le 5 000 mètres et le 10 000 mètres, alors que Pascal Briand se
qualifie sur une seule épreuve, le 1 500 mètres.
Résultats
Les épreuves de patinage de vitesse se disputent sur l'anneau olympique de
Richmonda 21. Alexis Contin est le premier athlète français à entre en lice, dans
l'épreuve du 5 000 mètres à laquelle 28 concurrents prennent part et qui se déroule
le 13 février. Dans les épreuves de patinage de vitesse, les athlètes s'élancent
par paires sur l'anneau. Le Français s'élance dans la dixième paire en compagnie du
Norvégien Henrik Christiansen86. Avec un temps de 6 min 19 s 58, Alexis Contin se
classe au 6e rang de l'épreuve, avec un retard de 4 s 98 sur le Néerlandais Sven
Kramer qui remporte la médaille d'or en établissant par ailleurs un nouveau record
olympique86. À l'issue de l'épreuve, Alexis Contin déclare : « Je ne fais pas une
mauvaise course, je me suis senti fort dans les virages, dans ma technique. Le
facteur déterminant a été que j'ai été le premier des favoris à passer. Du coup,
tout le monde se cale sur la course et c'est plus facile pour euxa 22. »

Le 20 février, Pascal Briand s'élance dans la quatrième paire de l'épreuve du 1 500


mètres en compagnie du Sud-Coréen Jong-Woo Lee. Avec un temps de 1 min 50 s 71, il
termine à la 33e place sur 37 concurrents classés, avec un retard de 5 s 14 sur le
champion olympique néerlandais Mark Tuitert86.

Le 23 février, Alexis Contin prend le départ du 10 000 mètres avec « l'ambition de


ramener une médaille »87. Il s'élance dans la sixième paire, en compagnie de
l'Allemand Marco Weber. Avec un temps de 13 min 12 s 11, il se classe quatrième de
l'épreuve sur 14 coureurs classés, à 13 s 56 du Sud-Coréen Lee Seung-hoon qui
remporte la médaille d'or86.

Vidéos externes
La vidéo du 5 000 mètres n'est pas disponible
Compétition du 1 500 mètres [archive] (Briand dispute son tour à la 16e
minute)
Compétition du 10 000 mètres [archive] (Contin dispute son tour à 1h32)
Résultats des patineurs français en individuel
Athlète Épreuve Temps Rang
Pascal Briand 1 500 mètres 1 min 50 s 71 33e
Alexis Contin 5 000 mètres 6 min 19 s 58 6e
10 000 mètres 13 min 12 s 11 4e
Saut à ski

Les tremplins du Parc olympique de Whistler où se déroulent les épreuves de saut à


ski.
Article détaillé : Saut à ski aux Jeux olympiques de 2010.
Quatre athlètes français sont engagés dans les épreuves de saut à ski sur petit
tremplin, grand tremplin et par équipesa 23. Âgé de 27 ans, Emmanuel Chedal
participe à des Jeux olympiques d'hiver pour la deuxième fois après ceux de Salt
Lake City en 2002, au cours desquels il s'était classé 28e de l'épreuve sur grand
tremplin et 10e de l'épreuve par équipec 18. Il représente la principale chance de
médaille dans la discipline, après avoir obtenu la 3e place lors d'un concours à
Lillehammer en décembre 2009, premier podium d'un sauteur français en Coupe du
monde depuis 199788. Vincent Descombes Sevoie, David Lazzaroni et Alexandre
Mabboux, le plus jeune athlète de la délégation française à Vancouver, sont les
autres membres de l'équipea 23.

Quotas
Soixante-dix places sont attribuables pour les épreuves de saut à ski aux Jeux de
Vancouver, dans la limite de cinq athlètes par nation89. La période de
qualification s'étale de juillet 2008 au 25 janvier 201089. Le nombre de places par
nation est basé sur le classement mondial établi par la Fédération internationale
de ski (FIS) en fonction des points obtenus par les athlètes lors des épreuves de
Coupe du monde, de Grand Prix d'été et de Coupe continentale89.
Résultats

Vincent Descombes Sevoie se classe 28e sur petit tremplin et 21e sur grand
tremplin.
La première épreuve disputée est celle du saut sur petit tremplin, dont les
qualifications se déroulent le vendredi 12 février. Pour entrer dans le concours
final, les sauteurs doivent se classer parmi les 40 premiers de l'épreuve de
qualification, à laquelle ne participent pas les 10 meilleurs sauteurs du
classement mondial établi par la FIS, ceux-ci étant qualifiés d'office. En se
classant respectivement aux 13e, 18e et 25e rangs, Emmanuel Chedal (avec 102
mètres), Vincent Descombes Sevoie (avec 100,5 mètres) et David Lazzaroni (avec 97,5
mètres) se qualifient pour le concours, tandis qu'Alexandre Mabboux, qui réalise le
plus mauvais saut des qualifications à 89 mètres, ne parvient pas à se classer dans
les 40 premiers90,88.

Le concours final a lieu le lendemain. Les cinquante sauteurs qualifiés bénéficient


d'un premier saut, puis d'un second s'ils parviennent à se hisser parmi les 30
premiers du classement provisoire. Avec un premier saut à 99 m, Emmanuel Chedal se
place provisoirement au 21e rang, alors que Vincent Descombes Sevoie est 29e avec
96 m. En réalisant seulement le 47e saut à 90,5 m, David Lazzaroni est exclu de la
finale90. Lors du second saut, Emmanuel Chedal ne se pose qu'à 96,5 m et recule au
24e rang final, avec un total de 234,5 points. Vincent Descombes Sevoie améliore sa
marque avec 97 m et remonte à la 28e place, avec 230 points90. Le champion
olympique est le sauteur suisse Simon Ammannb 30, avec un total de 276,5 points et
un meilleur saut à 108 m90.

Les qualifications de l'épreuve de saut sur grand tremplin se déroulent le 19


février. Comme lors de l'épreuve sur petit tremplin, les sauteurs doivent se
classer parmi les 40 premiers pour accéder au concours final, tandis que les 10
meilleurs sauteurs mondiaux sont exemptés. Avec un saut à 137 mètres, Emmanuel
Chedal prend la 10e place du concours de qualification. Vincent Descombes Sevoie
(26e avec 128 mètres) et David Lazzaroni (35e avec 122,5 mètres obtiennent eux
aussi leur qualification, tandis qu'Alexandre Mabboux n'obtient que la 48e place,
avec un saut à 107 mètresb 31.

Lors du concours final, qui se déroule le lendemain, Vincent Descombes Sevoie


réussit un saut à 120 m ce qui le place 20e rang, alors qu'Emmanuel Chedal se
classe provisoirement au 25e rang avec un saut 118,5 m90. En réalisant le 34e saut,
à 112 m, David Lazzaroni ne parvient pas à entrer parmi les 30 premiers du
classement et ne peut ainsi bénéficier d'un second sauta 24,90. Pour ce second
saut, Emmanuel Chedal améliore sa marque avec 131,5 m, ce qui lui permet de se
hisser au 13e rang du classement final, avec un total de 225,5 points. En
améliorant lui aussi son saut, à 124,5 m, Vincent Descombes Sevoie progresse
jusqu'au 21e rang final. Comme lors de l'épreuve sur petit tremplin, le Suisse
Simon Ammann obtient la médaille d'or, avec un total de 283,6 points et un meilleur
saut à 144 m90. Emmanuel Chedal déclare que le Suisse « a juste été au-dessus du
lot » alors que son résultat personnel est « plutôt moyen »a 24.

Vidéos externes
Grand Tremplin – Qualification [archive]
[ Grand Tremplin – ]
Résultats des sauteurs français en individuel
Athlète Épreuve Qualification Finale
Emmanuel Chedal Petit tremplin 13e 24e
Grand tremplin 10e 13e
Vincent Descombes Sevoie Petit tremplin 18e 28e
Grand tremplin 26e 21e
David Lazzaroni Petit tremplin 25e 47e
Grand tremplin 35e 34e
Alexandre Mabboux Petit tremplin 50e Non qualifié
Grand tremplin 48e
Lors de l'épreuve par équipe, qui se déroule le 22 février, les sauteurs de
l'équipe de France s'élancent en troisième position. Chacun des quatre membres de
l'équipe dispose d'un seul saut. Premier sauteur de l'équipe, Vincent Descombes
Sevoie réalise un saut à 125 mètres, plaçant provisoirement la France au huitième
rang. David Lazzaroni atteint lui aussi la marque des 125 m alors qu'Alexandre
Mabboux ne saute qu'à 108,5 m, la France reculant à la dixième place à ce stade de
la course. Emmanuel Chedal est le dernier sauteur de l'équipe. Il effectue le
meilleur des quatre sauts avec 127,5 m. Avec un total de 419,8 points, les Français
se classent au 9e rang des qualifications, avec un retard de 127,5 points sur
l'Autriche, première à ce stade de la compétition, et 52,4 points sur la Slovénie,
dernière nation qualifiée pour la finale90. L'équipe de France n'accède pas à la
seconde manche91.

Short-track

Benjamin Macé est le plus jeune des patineurs français engagés en short-track.
Article détaillé : Patinage de vitesse sur piste courte aux Jeux olympiques de
2010.
Sept athlètes, cinq hommes et deux femmes, représentent l'équipe de France lors des
épreuves de patinage de vitesse sur piste courte, ou « short-track »a 25. Âgée de
28 ans, Stéphanie Bouvier est l'athlète la plus expérimentée des patineurs français
puisqu'elle participe à ses troisièmes Jeux olympiques d'hiver après ceux de Salt
Lake City en 2002 et de Turin en 2006 lors desquels elle avait pris la cinquième
place de l'épreuve de relais fémininc 19. Elle est également championne d'Europe du
1 500 m en 2007, et plusieurs fois médaillée lors de ces mêmes championnatsa 26.
Elle est engagée à Vancouver sur trois distances : le 500 m, le 1 000 m et le 1 500
mc 19. Une autre française, Véronique Pierron, participe à l'épreuve du 500 m. Âgée
de 20 ans, la Sedanaise était déjà sélectionnée pour les Jeux de Turin en 2006 en
tant que remplaçante sur le relais fémininc 20 et a remporté la médaille de bronze
du 1 000 m lors des Championnats d'Europe 2010 disputés à Dresde en Allemagnea 27.
Chez les hommes, Maxime Châtaignier participe lui aussi à ses deuxièmes Olympiades
consécutivesc 21, tout comme Jean-Charles Mattei, engagé sur le 1 500 mc 22. Les
trois autres membres de l'équipe, Thibaut Fauconnet, Benjamin Macé et Jérémy Masson
participent à leurs premiers Jeux olympiquesc 23,c 24,c 25. Champion d'Europe du 3
000 m et médaillé d'argent sur le 1 000 m et le 1 500 m à Dresde à la fin du mois
de janvier, Thibaut Fauconnet fixe son ambition pour les Jeux : « Je m'engage à
aller le plus haut possible. Je ne parle pas de médaille, je dis juste : très
haut ! »a 28.

Qualification
Cent-vingt places sont attribuables pour les épreuves de short-track lors de ces
Jeux, dans la limite de dix athlètes par nation pour les délégations engageant une
équipe en relais, et six athlètes par nation pour les délégations sans relais92. La
période de qualification s'étale de septembre 2009 au 1er février 2010. Les places
de qualification sont attribuées en fonction des résultats obtenus par les athlètes
lors de deux épreuves de la Coupe du monde qui ont lieu à Montréal et à Marquette
en novembre 2009a 29. Les patineurs inscrits pour les épreuves individuelles
doivent figurer parmi les athlètes retenus pour le relais.

Résultats
Les épreuves de short-track se disputent dans l'enceinte du Pacific Coliseum, qui
accueille également le patinage artistique lors de ces Jeuxa 30.

Hommes

Jean-Charles Mattei est le seul patineur de vitesse français à atteindre les demi-
finales lors de ces Jeux.
Les compétitions masculines débutent le 13 février avec les séries du 1 500 m, dans
lesquelles trois Français sont engagés. Dans la troisième série, remportée par le
Sud-Coréen Lee Jung-su, qui établit un nouveau record olympique sur la distance,
Benjamin Macé prend seulement la quatrième place, ce qui le prive d'une
qualification pour les demi-finales puisque seuls les trois premiers concurrents de
chaque course sont qualifiés. Jean-Charles Mattei parvient quant à lui à franchir
ce premier tour, en étant repêché dans sa série à la suite d'une faute du Canadien
Guillaume Bastille93. Alors qu'il s'élance dans la dernière série, Maxime
Châtaignier est disqualifié94. Les demi-finales se disputent le même jour. Jean-
Charles Mattei s'élancent avec six autres concurrents, mais échouent à la dernière
place de la course, loin des quatre premiers qualifiés94.

Deux Français sont engagés le 17 février dans l'épreuve du 1 000 m : Maxime


Châtaignier dans la troisième série et Thibaut Fauconnet dans la cinquième. Comme
sur le 1 500 m, Maxime Châtaignier est disqualifié et éliminé dès son entrée en
lice. Thibaut Fauconnet termine quant à lui à la deuxième place de sa série
derrière l'Italien Yuri Confortola. Trois jours plus tard, en quarts de finale, il
ne se classe que quatrième sur les cinq concurrents de sa course et est ainsi
éliminé94 Il regrette qu'une chute en milieu de course ait compromis ses chances de
qualification : « Je suis très déçu. Ma course n'était pas bonne. L'Italien a
essayé de me passer et il m'a poussé ce qui m'a fait chuter. J'ai perdu beaucoup de
terrain. J'ai réussi à revenir, mais la force que je mets pour revenir sur le
peloton, je ne l'ai plus à la fin de la course95. »

Thibaut Fauconnet est le seul athlète français engagé dans l'épreuve du 500 m le 24
février. Il prend part à la cinquième série, qu'il remporte en 41 s 730 devant
l'Allemand Tyson Heung. Deux jours plus tard, il échoue à la quatrième et dernière
place de son quart de finale, remporté par le Britannique Jon Eley94.

Le 17 février, Maxime Châtaigner, Thibaut Fauconnet, Benjamin Macé et Jean-Charles


Mattei s'élancent dans la première demi-finale du relais masculin, une course de 5
000 m, en compagnie de la Corée du Sud, de l'Italie et des États-Unis. Seulement
troisième de leur course, les Français sont néanmoins repêchés après une erreur
commise par un patineur italien, entraînant Benjamin Macé dans sa chute96. L'équipe
de France est alors qualifiée pour la finale qui se déroule le 26 février. Thibaut
Fauconnet avoue que « ce n'est pas la plus belle façon de se qualifier, mais
l'essentiel c'est d'être en finale »96. Alors que Jérémy Masson remplace Benjamin
Macé, la France termine au cinquième rang de la course, remportée par le Canada94.
À la fin de la course, Thibaut Fauconnet analyse la prestation de l'équipe de
France : « Nous finissons quand même 5e… Ce n'est pas si mal, mais le résultat
voulu n'est pas là. Il y a de la satisfaction, mais aussi de la déceptiona 31. »

Vidéos externes
La vidéo du 1 500 mètres n'est pas disponible
Épreuve du 500 m [archive] (Fauconnet passe à la 15e et à la 34e minutes)
Épreuve du 1 000 m [archive] (le quart de finale de Fauconnet est à la 6e
minute, les séries ne sont pas diffusées)
Épreuve du relais [archive] (la finale commence à la 16e minute)
Résultats des patineurs français en individuel
Athlète Épreuve Performance Rang
Maxime Châtaignier 1 000 mètres Séries 32e
1 500 mètres Séries 34e
Thibaut Fauconnet 500 mètres Quart de finale 13e
1 000 mètres Quart de finale 15e
Benjamin Macé 1 500 mètres Séries 22e
Jean-Charles Mattei 1 500 mètres Demi-finale 21e
Thibaut Fauconnet Relais Finale 5e
Maxime Châtaignier
Benjamin Macé
Jean-Charles Mattei
Jérémy Masson
Femmes

Stéphanie Bouvier se classe notamment 13e du 1 000 mètres.


Le samedi 13 février, Stéphanie Bouvier et Véronique Pierron disputent les séries
du 500 m, première épreuve de ces Jeux dans les compétitions de short-track.
Stéphanie Bouvier est engagée dans la première série et Véronique Pierron dans la
huitième. Les deux Françaises s'élancent en première position dans leurs séries
respectives. Stéphanie Bouvier termine à la 3e place de sa série, en 44 s 376
derrière l'Américaine Katherine Reutter et la Sud-Coréenne Cho Ha-ri et est ainsi
éliminée dès son entrée en lice puisque seules les deux premières concurrentes de
chaque série se qualifient pour les quarts de finale. Véronique Pierron franchit
quant à elle ce premier tour en prenant la deuxième place de sa série derrière la
Bulgare Evgenia Radanova, en 45 s 218. Elle prend ensuite la quatrième et dernière
place de son quart de finale, remporté par la Canadienne Marianne St-Gelais. Grâce
aux temps réalisés, Véronique Pierron et Stéphanie Bouvier se classent
respectivement 14e et 18e de ce 500 m olympique94.

Le 24 février, Stéphanie Bouvier dispute sa deuxième épreuve, le 1 000 m. Engagée


dans la sixième série, elle se qualifie pour les quarts de finale en prenant la
deuxième place en 1 min 36 s 199 derrière la Sud-Coréenne Cho Ha-ri, qu'elle avait
déjà rencontrée lors des séries du 500 m. Au tour suivant, elle est éliminée en se
classant dernière de son quart de finale, remporté par la Chinoise Zhou Yang, qui
établit un nouveau record olympique lors de cette course94.

Trois jours plus tard, Stéphanie Bouvier dispute sa dernière épreuve, le 1 500 m.
Engagée avec cinq autres concurrentes dans la deuxième série, elle se classe
quatrième en 2 min 24 s 966 et ne parvient pas à se qualifier pour le tour suivant
que rejoignent seulement les trois premières de chaque série94.

Vidéos externes
[ Épreuve du 500 m] ()
[ Épreuve du 1 000 m] ()
[ Épreuve du 1 500 m] ()
Résultats des patineuses françaises en individuel
Athlète Épreuve Performance Rang
Stéphanie Bouvier 500 mètres Séries 18e
1 000 mètres Quart de finale 13e
1 500 mètres Séries 22e
Véronique Pierron 500 mètres Quart de finale 14e
Skeleton
Article détaillé : Skeleton aux Jeux olympiques de 2010.
Grégory Saint-Géniès, skeletoneur âgé de 32 ans, participe à ses premiers Jeux
olympiquesc 26. Originaire de Maisons-Alfort, il est le seul représentant français
dans les épreuves de skeleton. Chargé de mission pour le sport de haut niveau à
l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP)97, le
Val-de-Marnais a d'abord pratiqué l'aviron pendant quinze ans avant de découvrir le
skeletona 32,98. Entraîné par l'Américaine Tristan Gale, première championne
olympique de skeleton lors des Jeux olympiques de Salt Lake City en 200299, Grégory
Saint-Géniès a pour objectif d'atteindre la manche finale et de terminer dans les
huit premiers de la compétitiona 32,97. Il a également participé aux Championnats
du monde à trois reprises, en 2007, 2008 et 2009a 33.

Qualification
Cinquante places (30 hommes et 20 femmes) sont attribuables pour les épreuves de
skeleton, dans la limite de six athlètes par nation100. La période de qualification
s'étale du 1er octobre 2009 au 17 janvier 2010 lors des épreuves de la Fédération
internationale de bobsleigh et de tobogganing (FIBT). Pour être admissibles, les
athlètes doivent avoir participé et avoir été classés à au moins cinq compétitions
internationales sur trois pistes différentes au cours des saisons 2008-2009 et
2009-2010100. La FIBT dresse un classement des athlètes en additionnant leurs
meilleurs résultats dans les épreuves de Coupe du monde, de Coupe
intercontinentale, de Coupe d'Europe et de Coupe d'Amérique. Les athlètes classés
parmi les cinquante meilleurs hommes et les quarante meilleurs femmes peuvent ainsi
être sélectionnés pour participer aux Jeux100. Grégory Saint-Géniès occupe la 28e
place du classement de la FIBT avec 592 points, ce qui lui permet d'être qualifié
pour les Jeux de Vancouver101.

Résultats
Comme les épreuves de luge et de bobsleigh, les épreuves de skeleton se déroulent
au Centre des sports de glisse de Whistler sur une piste de 1 450 mètres de
longueur et ont lieu les 18 et 19 févriera 34. Grégory Saint-Géniès est le 21e des
28 concurrents masculins à s'élancer dans la première manche. Il réalise un temps
de 53 s 40, ce qui le place au 15e rang provisoire à 1 s 08 du Letton Martins
Dukurs102. Parti en sixième position, il signe le neuvième temps de la deuxième
manche en 53 s 16, ce qui le place au 13e rang provisoire à 1 s 65 du Canadien Jon
Montgomery, nouveau leader de la compétition102. Bien qu'en étant moins rapide dans
la troisième manche, en 53 s 32, Grégory Saint-Géniès progresse encore dans le
classement et gagne une place. Son classement lui permet d'être qualifié pour la
manche finale, à laquelle participent uniquement les 20 premiers concurrents102.
Huitième athlète à s'élancer dans la finale, il réalise le plus mauvais temps de la
manche en 53 s 43, ce qui le fait reculer au 15e rang final. Avec un temps total de
3 min 33 s 31, Grégory Saint-Géniès échoue à 3 s 58 du champion olympique canadien
Jon Montgomery102. À l'issue de l'épreuve, le Val-de-Marnais se déclare satisfait
de sa prestation : « Je termine 15e et je suis satisfait. Je fais mieux que mon
classement en coupe du monde. Je suis resté acteur de la compétition. Je n'ai pas
subi la pression. J'ai appris beaucoup de choses comme la gestion de l'événement ou
de la pression. Tristan Gale, mon entraîneur, est contente de ma performance, c'est
une belle aventure humainea 35. »

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