Professional Documents
Culture Documents
Meca 1
Meca 1
MP
TutoraMa
Zakaria Baba
___
17 Février 2023
PREMIÈRE PARTIE : RÉVISION
SUP
MÉCANIQUE DU POINT :
COMPOSITION DE PHYSIQUE
(Durée : 4 heures)
⋆ ⋆⋆
Ce problème est constitué de deux parties indépendantes que l’on pourra traiter dans l’ordre
de son choix. La première partie concerne successivement quelques aspects de la dynamique de
gouttes d’eau dans l’atmosphère et une étude de la forme de ces gouttes. La seconde partie
concerne des phénomènes optiques associés à la formation d’arcs-en-ciel. On considèrera succes-
sivement l’optique géométrique puis l’optique interférentielle et diffractive.
• Dans tout le problème, exprimer signifie établir l’expression littérale et calculer signifie
donner la valeur numérique.
• Dans tout le problème, on note a la norme du vecteur ⃗a.
Partie I
Gouttes et bulles
!3 L’atmosphère est modélisée par une couche uniforme de hauteur 8 km. En utilisant les
deux résultats numériques de la question 2, évaluer le temps de transit de gouttes d’eau partant
du haut de l’atmosphère et de rayons respectifs a1 et a2 .
!4 Quel serait le temps de transit dans l’atmosphère de bulles (et non plus de gouttes) de
rayon a2 = 0, 1 mm et d’épaisseur e = 0, 1 a2 ?
!6 Quel est le temps caractéristique, noté τv , d’évolution de la vitesse ? Quelle est la vitesse
limite de chute ?
!7 Avec λ = 5 × 10−4 m−1 , calculer τv et la vitesse limite de chute. Quelle remarque critique
sur ce modèle ce résultat numérique vous suggère-t-il ? Pour quel rayon de goutte y a-t-il égalité
de cette vitesse limite avec celle que donne l’expression obtenue à la question 1 ?
Le travail élémentaire mis en jeu lors d’une évolution infinitésimale réversible au terme de
laquelle l’aire A de la goutte a augmenté de dA est δW = γdA ; la constante positive γ est
nommée constante de tension superficielle. La tension superficielle tend à diminuer l’aire de la
goutte et à lui faire adopter une forme sphérique. On admet que, dans un champ de pesanteur
d’intensité g, une taille caractéristique de la goutte, dite longueur capillaire et notée Lc , ne
dépend que de g, γ et de la masse volumique ρ.
Une goutte sphérique de rayon a d’un fluide, immergée dans un autre fluide, ne peut donc
être en équilibre que si la pression à l’intérieur de la goutte, pint , est supérieure à la pression
γ
extérieure, pext . L’écart ∆pc = pint − pext est donné par la relation : ∆pc = 2 .
a
!9 Exprimer ∆ph , différence de pression hydrostatique entre le point haut et le point bas
de la goutte, située dans le vide et soumise à un champ de pesanteur d’intensité g. Exprimer le
Å ã2
∆ph a
nombre de Bond B = et vérifier la relation B = , où Lc est la longueur capillaire
∆pc Lc
que l’on a exprimée à la question 8.
!10 Pour quelles valeurs par rapport à 1 du nombre de Bond la goutte tend-elle à être
parfaitement sphérique ?
Le Millennium Bridge
Pour marquer le millénaire, une nouvelle passerelle a
été construite au dessus de la Tamise à Londres pour
un coût total de plus de 20 millions de Livres Ster-
ling. Quand elle fut ouverte aux piétons on remar-
qua très vite qu’elle se balançait latéralement et ver-
ticalement en cas de forte affluence. Avec un grand
nombre de piétons, son mouvement oblique était tel
que la plupart d’entre eux s’arrêtaient et s’accrochaient
aux rampes. Des images et des vidéos ont montré que
ces mouvements latéraux pouvaient avoir une ampli-
tude moyenne de 75 mm et qu’ils se produisaient avec
des fréquences de l’ordre du hertz. Le pont fut donc
fermé deux jours après son ouverture au public. Dix-
huit mois de recherches furent nécessaire pour résoudre
le problème et faire les modifications préconisées par les
ingénieurs qui furent donc finalement consultés.
L’objectif de ce problème est la modélisation de plus en
plus fine d’une passerelle piétonne et la compréhension
de certains problèmes posés par le Millennium Bridge
de Londres.
Les vecteurs sont surmontés d’un chapeau s’ils sont
unitaires u !x ou d’une flèche dans le cas général ⃗v .
A l’exception de i tel que i2 = −1, les grandeurs complexes sont soulignées : z ∈ C. Un point
sur une grandeur indique la dérivée par rapport au temps de cette grandeur : ẋ = dx
dt
.
Différents cas peuvent être examinés pour l’excitation (ou forçage) F (t) de l’oscillateur étudié
lors des deux premières questions. Nous nous placerons dans l’optique d’une passerelle piétonne.
L’action de la marche d’un piéton est caractérisée par un contact continu sur la surface du sol
puisque le second pied touche le sol avant que le premier ne le quitte. La force engendrée
comprend une composante verticale et une composante horizontale non prise en compte dans
cette partie.
1,5
Charge par Pied Pied
pied 1,0 droit gauche
[unités arbitraires]
0,5
Dans le cadre d’un modèle simplifié, nous représenterons cette force, appelée charge, par un
vecteur périodique F⃗(t) = F⃗0 + F⃗1 cos (2πf t).
Le vecteur F ⃗ 0 correspond à la force statique, c’est-à-dire au poids du piéton, la fréquence
f correspond à celle d’une marche normale. Nous considérerons que F⃗1 = 0,4 F ⃗ 0 . Ces deux
vecteurs seront" supposés
" constants et orientés comme −!
u x .
"⃗ " F0
On note F0 = " F 0 " le module de la force statique, Y = X + mω 2 la réponse en déplacement de
0
iωt
l’oscillateur et Y = Ym e sa représentation complexe.
Afin d’étudier précisément les propriétés du forçage que constitue la marche d’un piéton, on
réalise l’acquisition en laboratoire du signal correspondant à cette sollicitation.
3 5 7 9 11 13 15 17 19
Etage d’amortissement 10
harmonique Courbe 2
# 20 £ j$j avec amortisseur
j
harmonique
[dB]
"# !# 5
! "
0
Courbe 1
sans amortisseur
" !
harmonique
# [rad.s-1]
-5
4 6 8 10 12 14 16 18 20
L’acquisition est effectuée sur des durées allant de quelques secondes à quelques minutes. Les
signaux ainsi obtenus sont similaires mais pas parfaitement identiques. Chacun de ces signaux
présente les caractéristiques essentielles du signal de la charge combinée représentée sur la
figure 2. On calcule alors le spectre de ces signaux en les échantillonnant en N = 300 points
équidistants sur un intervalle [tmin ,tmax ]. Les différents spectres obtenus sont rassemblés sur la
figure 4.
8 — Analyser et interpréter aussi précisément que possible ces différents spectres. Sont-ils
tous exploitables ? Lequel vous paraı̂t le plus pertinent ? En déduire la (ou les) fréquence(s)
caractéristique(s) de la marche étudiée. Etait-ce qualitativement prévisible ?
0
10 % = 300 ; &min = 1,0 s ; &max = 180,0 s % = 300 ; &min = 1,0 s ; &max = 27,0 s
1 2
-2
10
' [Hz]
' [Hz]
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5
0
10 % = 300 ; &min = 1,0 s ; &max = 90,0 s % = 300 ; &min = 1,0 s ; &max = 10,0 s
3 4
-2
10
9 — À partir d’une exploitation des données fournies dans le sujet, expliquer l’origine du
problème concernant le Millennium Bridge et justifier que l’installation d’amortisseurs harmo-
niques ait pu le résoudre.
FIN DE LA PARTIE I
Le système {tour, TMD} est ainsi modélisé (Fig. 1) par deux oscillateurs unidimensionnels
couplés mis en mouvement par la force extérieure f 0 ! t " . Le premier oscillateur (la tour) est
modélisé par une masse m soumise à la force de rappel élastique f élas.$ kx et à la force de
frottement fluide M $hx! . Le second oscillateur (le TMD) est modélisé par une masse m1
soumise à la force de rappel élastique f1 k1u et à la force de frottement fluide M1 $h1u! .
Les constantes k , h , k1 et h1 sont positives.
1 – Mise en équation
On suppose que les oscillations de la tour s’effectuent sans frottement !h 0" .
L’application de lois fondamentales de la dynamique, d’une part aux systèmes {tour, TMD},
d’autre part au seul système {TMD}, donne les deux équations (système [A])
mx!! ( m1 ! !!
x ( u!!" $ kx ( f 0 ! t "
> A@
m1 ! !!
x ( u!!" $ k1u $ h1u!.
â!1 – Établir le système [A] avec concision. On réécrit [A] sous la forme [B]
ExprimerD, Z0, Z1, K1 et a0(t) en fonction des grandeurs intervenant dans la modélisation.
Préciser la signification physique des grandeurs Z0 et Z1.
â 2 – On s’intéresse à la réponse du système à l’excitation a 0 (t ) É! A0 exp!iZt "" , où le
symbole É représente la partie réelle et i $1 . Les amplitudes complexes de u(t), a0(t) et
2
Z1 ß k /
x(t) sont notées respectivement U, A et X. On pose enfin E ®E D 3 . Exprimer
Z0 © k1 2
U Z
la fonction de transfert H1 ! z " en fonction de E et de z . Quelle est la nature de
X Z0
cette fonction ? Est-il avantageux d’avoir H1 plutôt grand ou plutôt petit ?
B z2
la fonction de transfert H 2 ! z " , où B est l'amplitude com-
A0 !1 ( D ( D H " z 1
2
$1
â 8 – Pour quelle valeur de z , notée z AR , la fonction H1 est-elle infinie ? Que vaut alors la
fonction de transfert H 2 ? C’est le phénomène d’antirésonance.
â 9 – Montrer qu'il existe deux valeurs de z , notées zR1 et zR 2 avec zR1 7 zR 2 , pour les-
quelles le gain G2 H 2 devient infini (résonances d'amplitude). Établir l’inégalité
zR1 7 z AR 7 zR 2 . Calculer z R1 , z R 2 et z AR pour D 0,1 et E 0,95 . Tracer l’allure de la
courbe représentative de G2 ! z " .
7 - Considérations énergétiques.
â 22 – Exprimer, en régime sinusoïdal, la moyenne temporelle de la puissance des actions
intérieures en fonction de h 1 , Z , G1 et x0 . On la notera P1 .
FIN DU PROBLÈME
FIN DE L’EPREUVE
Détail du TMD de la Tour Taipei 101, à Taïwan (le plus haut gratte-ciel du Monde).
– Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, il est invité à le
signaler sur sa copie et à poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il aura été
amené à prendre.
– Il ne faudra pas hésiter à formuler les commentaires (incluant des considérations numériques) qui vous
sembleront pertinents, même lorsque l’énoncé ne le demande pas explicitement. Le barème tiendra compte
de ces initiatives ainsi que des qualités de rédaction de la copie.
I. — La comète 13P/Olbers
Les parties I.A et I.B de ce problème peuvent être abordées indépendamment.
I.A. — Mouvements cométaires
On étudie dans cette partie le mouvement d’un corps ponctuel M de masse m, soumis à l’action d’un
centre attracteur fixe à l’origine O des coordonnées d’un référentiel galiléen R. On posera r = ∥OM∥.
L’action de ce centre attracteur est décrite par une force unique F = −m · gradU(r), où U est une
fonction supposée connue. On note aussi v la vitesse de M dans R, LO = m OM ∧ v, L = ∥LO ∥ > 0
et C = L/m
1 — Montrer que le mouvement de M est plan.
On choisira d’appeler (Oxy) ce plan, orienté par la convention LO = L ez ; l’étude du mouvement de
M dans (Oxy) s’effectuera en coordonnées polaires (r, ϕ ).
2 — On note E = mε l’énergie mécanique de M. Exprimer ε en fonction de r, C, ṙ et U(r).
Le point M est en fait le centre d’une comète sphérique et homogène se déplaçant dans le champ
de gravitation du Soleil (de masse M⊙ ). Pour tout le reste de la partie I.A, on adopte l’expression
U(r) = −K/r où K est une constante, et l’on se place dans le référentiel supposée galiléen dans
lequel le Soleil est fixe, homogène et sphérique. De plus, on néglige l’influence des tous les autres
corps du système solaire.
3 — Exprimer K en fonction de la constante de la gravitation universelle G et de la masse du
Soleil M⊙ .
4 — À quelle condition sur ε le mouvement de M vérifie-t-il rmin ! r ! rmax < ∞ avec rmin ̸ = rmax ?
Les constantes rmin et rmax sont respectivement appelées périhélie et aphélie de la trajectoire.
On suppose désormais que la condition de la question 4 est vérifiée. L’origine des instants (t = 0) et
des angles polaires (ϕ = 0) sera choisie de sorte que r(t = 0) = rmin , ϕ (t = 0) = 0.
rmax + rmin
5 — Exprimer ε et C en fonction de K, rmin et rmax puis en fonction de K, a = et
2
rmax rmin
p= .
a
6 — Quelle est, sans démonstration, la nature de la trajectoire de M ? Indiquer en justifiant votre
rmax − rmin
réponse, la signification physique des paramètres a, p et e = ? Représenter la trajectoire
rmax + rmin
de M en précisant les points et dimensions remarquables.
7 — On étudie la partie de la trajectoire pour laquelle 0 < ϕ < π . Quel est alors le signe de ṙ ?
Exprimer ṙ en fonction de ε , K, C et r. Montrer que la durée τ de parcours de rmin à r(ϕ ) le long de
cette trajectoire s’écrit
a r(ϕ )
! "
r
τ= # dr
K rmin a2 e2 − (r − a)2
8 — On effectue le changement de variable r = a(1 − e cos ξ ). L’angle ξ est appelé anomalie
excentrique. Exprimer la durée τ du trajet du mobile M depuis l’instant initial jusqu’à sa position
actuelle repérée par ξ , en fonction de ξ , e, a et K puis de ξ , e et de la période T du mouvement de M.
Quel est le nom de la relation qui lie T , K et a ?
On considère que la trajectoire de la Terre autour du Soleil est circulaire, de rayon a0 = 1 UA (unité
astronomique) et de période T0 = 1 année = 365, 25 jours. Les caractéristiques orbitales, assez stables,
de la comète 13P/Olbers sont les suivantes : excentricité e = 0, 930 ; distance au Soleil au périhélie
rmin = 1, 18 UA. On admettra que les relations τ (ξ ) et r(ξ ) se généralisent à tout point de la trajectoire
de cette comète.
9 — À quelle date la comète reviendra-t-elle pour la prochaine fois au périhélie ? À quelle date la
comète se trouvera-t-elle la prochaine fois à la distance r = 26, 06 UA du Soleil ?
Page 2/7
Physique I, année 2009 — filière MP
S2
φ φ φ
C1 C2 C3
S1
Les poussières sont entraı̂nées par un flux de particules (le vent solaire) émises par le Soleil et se
déplaçant à une vitesse de l’ordre de 400 km· s−1 . On étudie pour simplifier (cf. ci-dessus) une comète
se déplaçant en ligne droite à la vitesse de 30 km · s−1 ; la droite en traits pleins désigne la trajectoire
de la comète, et les traits pointillés la direction du vent solaire.
10 — En justifiant votre réponse, indiquer si le Soleil est disposé du côté S1 ou du côté S2 sur la
figure ci-dessus.
11 — En justifiant tout autant la réponse et sur cette même figure, la comète se déplace-t-elle
dans le sens C1 → C2 → C3 ou dans le sens C3 → C2 → C1 ? Calculer l’angle φ entre la direction
Soleil–comète et la direction moyenne de la queue de la comète.
FIN DE LA PARTIE I
– Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, il est invité à le
signaler sur sa copie et à poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il aura été
amené à prendre.
– Il ne faudra pas hésiter à formuler les commentaires (incluant des considérations numériques) qui vous
sembleront pertinents, même lorsque l’énoncé ne le demande pas explicitement. La barème tiendra compte
de ces initiatives ainsi que des qualités de rédaction de la copie.
QUELQUES OSCILLATIONS
Dans tout ce problème, les vecteurs sont surmontés d’un chapeau a! s’ils sont unitaires, d’une flèche
→
−a dans le cas contraire. Les nombres complexes sont soulignés : z ∈ C.
Lorsqu’une bille sphérique roule sur une piste de forme circulaire suspendue en un point, le couplage
entre la bille et la piste engendre un mouvement spectaculaire, objet de ce problème.
Une sphère homogène, de centre C, de rayon r et de masse m, est mobile dans un plan vertical en
restant en contact avec un rail PP′ , de masse M, que l’on modélise par une portion de cercle de centre
O et de rayon R, dont l’axe de symétrie est vertical.
Le moment d’inertie de la sphère par rap-
port à un axe passant par C est J = 2mr2 /5.
Le référentiel
" # fixe orthonormé direct Rg =
j, !
O, !i, ! k où !i est vertical dirigé vers le
bas est supposé galiléen (voir Figure 1). On
pourra également utiliser les vecteurs mo-
r et α
biles polaires unitaires ! ! représentés sur
la Figure 1. Le mouvement de la sphère est
repéré par deux paramètres : l’angle α que
−→
fait OC avec !i et l’angle de rotation θ autour
de l’axe horizontal qui porte ! k. À chaque ins-
tant t, on appelle I le point de contact de la
sphère avec le rail. On note A le point du rail
Figure 1 : Sphère mobile sur un rail fixe situé sur son axe de symétrie. L’accélération
de la pesanteur est → −
g = g!i.
QUELQUES OSCILLATIONS
I. — Rail fixe
−→
La sphère roule sans glisser sur le rail fixe. Initialement, elle est au repos et OC fait un angle αo avec
!i. Le système comprend deux degrés de liberté cinématiques, α et θ .
1 — Écrire la condition de roulement sans glissement de la sphère sur le rail sous la forme d’une
relation linéaire liant r, R, θ̇ = d θ /dt et α̇ = d α /dt. Contrôler la pertinence de la relation obtenue,
d’une part en comparant les signes respectifs de θ̇ et de α̇ , et d’autre part en analysant la situation
lorsque r = R.
2 — Déterminer l’expression de l’énergie mécanique totale Et du système. En déduire l’équation
différentielle vérifiée par la fonction α (t).
3 — Déterminer la période Tpo des petites oscillations.
On considère deux rails circulaires de même rayon R. Sur chaque rail, on place à l’instant initial une
sphère de rayon r, de masse m en des points repérés par le même angle αo (situation déjà représentée
sur la Figure 1). Les sphères sont lâchées au même instant, avec une vitesse initiale nulle. Les deux
rails sont de nature différente, de sorte que la première sphère roule sans glisser et que la seconde
glisse sans rouler.
4 — En utilisant des arguments énergétiques qualitatifs, déterminer quelle est la sphère qui arrive
la première au point le plus bas A. Le résultat est-il modifié si les masses des sphères sont différentes ?
5 — Établir une expression intégrale du temps τ mis par la sphère la plus rapide pour atteindre le
point A. Comment peut-on, sans calcul supplémentaire, obtenir le temps τ ′ mis par la sphère la plus
lente pour atteindre ce point ? Déterminer le rapport τ ′ /τ .
FIN DE LA PARTIE I
Page 2/4
Physique I, année 2008 — filière MP
d2α d2β
A′ − B = −mg (R − r) sin α (2)
dt 2 dt 2
On exprimera la constante A′ en fonction de m, r et R. Vérifier que l’équation (2) est en accord avec
le résultat de la question 2.
14 — Retrouvez les équations (1) et (2) à partir de considérations énergétiques. Démontrer que
AA′ > B2 .
15 — Que traduit l’absence de termes en α̇ et β̇ dans les équations (1) et (2) ?
On considère dans cette sous-partie que les angles α et β sont l’un et l’autre voisins de zéro, ce qui
permet de linéariser les équations (1) et (2). On pose D = Mgℓ et D′ = mg (R − r). On cherche les
solutions du système linéarisé sous la forme
% iω t & " #
iω t
α (t) = Re αo e et β (t) = Re βo e (3)
α (t = 0) = αo et α̇ (t = 0) = β (t = 0) = β̇ (t = 0) = 0 (4)
r = 1, 27 × 10−2 m, R = 19 × 10−2 m
M = 90 × 10−3 kg, m = 67 × 10−3 kg
ℓ = 17, 7 × 10−2 m, g = 9, 81 m.s−2
FIN DE L’ÉPREUVE
Page 4/4