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Rapport - 2020
Rapport - 2020
Caractérisation agro-morphologique du
mil en vue d’une calibration d’une
méthode de phénotypage haut débit par
imagerie embarquée
Présenté par :
Devant le jury :
Pr Tala GUEYE Enseignant chercheur ENSA Président
Pr Ibrahima DIEDHIOU Enseignant chercheur ENSA Encadreur
Dr Khadidiatou Ndoye NDIR Enseignant chercheur ENSA Membre
Dr. Alain AUDEBERT Chercheur CERAAS/CIRAD Encadreur
M. Massamba THIAM Chef Département PV/ENSA Membre
DÉDICACES
Je dédie ce document à :
Mon père, cet exemple de droiture, qui a su inculquer, même dans le silence, des valeurs
humaines à sa progéniture ;
Pr Tala GUEYE pour la qualité de ses enseignements et l’honneur qu’il me fait en présidant
mon jury ;
Dr Mamadou TANDIANG DIAW, Directeur des Etudes de l’ENSA et à travers lui tout le corps
professoral de l’ENSA pour la qualité des enseignements ;
M. Massamba THIAM, Chef du Département des Productions Végétales, qui a donné de son
temps afin de nous faciliter l’atteinte de nos objectifs cette dernière année ;
Dr Khadidiatou Ndoye NDIR pour ses conseils concernant le choix de ce sujet et pour la qualité
de ses enseignements ;
Dr Ndiaga CISSE pour m’avoir accueillie au Centre d’Étude Régional pour l’Amélioration de
l’Adaptation à la Sécheresse (CERAAS) et à travers lui tout le personnel du CERAAS ;
Dr Alain AUDEBERT pour m’avoir fait confiance pour gérer cette expérimentation, sa
disponibilité et ses explications pour améliorer ce document ;
Tout le personnel du CERAAS de Bambey pour leur précieuse aide sur le terrain ;
Dr Ghislain KANFANY et son épouse, pour l’hospitalité offerte durant tout mon séjour à
Bambey ;
Mes amies devenues mes sœurs (vous vous reconnaitrez), merci infiniment pour le soutien et
la force que vous m’avez apportés, puissions-nous garder par la grâce de Dieu ces liens
longuement construit;
Espoir GAGLO et Gwladys KOSSI, qui malgré leurs nombreuses obligations professionnelles,
se sont rendus disponibles, puisse Dieu vous bénir ;
Toutes les personnes qui de près comme de loin ont participé à mon édification personnelle et
à ma formation professionnelle, recevez ici l’expression de ma profonde gratitude.
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
Présentation ................................................................................................................... 10
Matériel ............................................................................................................................ 12
Méthodes .......................................................................................................................... 13
Résultats ........................................................................................................................... 17
Discussion ........................................................................................................................ 25
Tableaux
Tableau 1: Quelques caractéristiques agronomiques et pays d’origine des variétés étudiées ............ 13
Tableau 2: Résultat de l'analyse de variance pour le phyllochrone ...................................................... 17
Tableau 3 : Comparaison de moyennes (LSD) ....................................................................................... 18
Tableau 4: Valeurs des p-value des analyses de variance de l’influence de la variété sur le rendement
et les paramètres agro-morphologiques ............................................................................................... 19
Tableau 5: Matrice de corrélation (Pearson)......................................................................................... 23
Mots clés : diversité agro morphologique, mil, calibration, phénotypage haut débit,
phyllochrone.
Le mil (Pennisetum glaucum (L.) R. Brown) est une céréale tolérante à la sécheresse et aux
températures élevées. Elle est cultivée sur les terres arides, pluviales et irriguées dans les régions
tropicales et subtropicales d'Afrique, d’Asie du Sud et d’Amérique. Elle est la quatrième céréale
tropicale la plus consommée après le riz, le maïs et le sorgho (Kanfany et al., 2018). En Afrique
et en Asie, il s'agit d'une importante culture à double usage où elle est considérée comme un
aliment de base et une source de fourrage et d'aliments pour le bétail (Rajaram et al., 2013). En
Afrique subsaharienne, en particulier au Sénégal, le mil occupe la 2ème place en termes de
production après le riz mais occupe plus de 60% des terres cultivées (Faostat, 2017).
L’agriculture sénégalaise est essentiellement pluviale et traditionnelle et doit aussi faire face
aux changements climatiques qui sont observés dans le monde depuis quelques décennies.
Réduire l’impact de ces changements sur la production agricole tout en augmentant cette
dernière est l’un des défis majeurs de la recherche agronomique de nos jours ; ceci passe par
l’identification des facteurs limitants et le développement de stratégies adaptées
particulièrement en amélioration génétique. Deux domaines majeurs doivent être maîtrisés: le
génotypage et le phénotypage.
Des efforts notables ont été réalisés ces dernières années pour favoriser l’accès de la
communauté scientifique à de nouvelles technologies. Celles-ci ont permis de générer des
marqueurs moléculaires peu coûteux, en grand nombre, et même plus récemment de séquencer
des génomes entiers. En dépit de cette avancée notable dans le domaine de la biologie
moléculaire et de la génétique, peu d’efforts ont encore été réalisés dans le domaine du
phénotypage et particulièrement, en ce qui concerne le phénotypage au champ qui est nécessaire
lorsqu’on s’adresse à des caractères agronomiques complexes (Beauchene, 2019).
En effet, dans le passé, les techniques de sélection appliquées au phénotypage se sont largement
concentrées sur l'amélioration de l'efficacité en termes de temps et de coût de la collecte des
données les plus importantes. Néanmoins, celles-ci restaient encore assez longues en raison de
la nécessité de nombreuses répétitions et comparaisons variétales dans les études de
phénotypage traditionnelles (Kefauver et al., 2017). Les nouvelles techniques de phénotypage
Production (tonnes)
1000000
700000
800000 600000
500000
600000
400000
400000 300000
200000
200000
100000
0 0
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Années
Superficie emblavées (ha) Production (tonnes)
Figure 1: Évolution de la production de mil et des superficies emblavées en mil au Sénégal entre 2008 et
2018 (Source Faostat 2020)
On remarque une évolution en dents de scie dont les points saillants se situent en 2010 (les plus
hauts niveaux de production et de superficie emblavées), et 2014 (les valeurs les plus basses).
Il apparaît aussi une régression de la production et des superficies emblavées entre 2016 et 2017
puis une très légère hausse en 2018.
Description botanique
Classification systématique
Le mil est une plante de l’embranchement des Angiospermes, de la classe des
monocotylédones. Il appartient à la famille des Poaceae ou graminées, à la tribu des Panicée, et
au genre Pennisetum. Ce genre, constitué de 140 espèces et sous-espèces distribuées dans les
régions tropicales et subtropicales, est subdivisé en cinq sections. En français, les formes
cultivées portent plusieurs noms tels que mil pénicillaire, mil à chandelle, petit mil ou encore
mil perlé. Le mil appartient à la section Penicillaria, qui se caractérise par la présence d'une
mince touffe de poils sur l'apex des étamines et un nombre haploïde de chromosomes qui est
égal à 7 ou un multiple de 7. Cette section comprend les mils cultivés mais aussi d’autres
d'aspect fourrager que l'on ne trouve à l'état spontané qu'en Afrique (Tostain et Marchais, 1992;
Hamon, 1993). L’ensemble des mils a été regroupé par Brunken et al., (1977) en une seule
espèce avec trois sous-espèces que sont :
Pennisetum americanum subsp. americanum, qui comprend toutes les formes cultivées
anciennement décrites sous l'appellation ‘typhoïdes’;
P. americanum subsp. monodii avec les formes sauvages dont celles spontanées
anciennement appelées P. violaceum Lam, P. mollissimum Hoscht et P. ramosissum Steud ;
Exigences écologiques
Le mil est une céréale bien plus tolérante à la sécheresse que le sorgho et le maïs et est peu
exigeante sur la nature du sol sauf lorsqu’il s’agit de sols gorgés d’eau ou imperméables. Il se
caractérise par une forte aptitude à mettre en place des mécanismes physiologiques qui lui
permettent de tolérer la sécheresse mais exigent qu'il accomplisse son cycle avant la fin de la
saison des pluies. Les températures de développement du mil sont de 10-12 °C pour le zéro de
végétation, 27 à 30 °C pour les températures optimales et 44 à 50 °C pour les températures
maximales. Le mil est de manière générale considéré comme une plante de jours courts bien
que certaines variétés soient indifférentes à la longueur du jour ( Bezançon, 1999 et Loumerem,
2004, Moumouni, 2014).
Croissance et développement
Le cycle de développement du mil perlé peut être divisé en trois grandes phases de
développement (Figure 2) : la phase végétative, la phase reproductive et la phase de maturation.
Phase végétative
Elle s’étend de 30 à 50 jours, de la germination de la graine à l’initiation de la panicule. Pendant
cette phase, les jeunes plantes développent leur système racinaire, produisent les racines
adventices et l’initiation de toutes les feuilles est lancée (Maiti et Bidinger, 1981; Béninga,
1993; Van Oosterom et al., 2002; Loumerem, 2004).. Cependant, il y a peu d’élongation au
niveau des entre-nœuds et le méristème apical reste sur ou en-dessous de la surface de sol. Le
tallage débute très tôt, du 10ème au 15ème JAS et se poursuit chez les variétés précoces jusqu’à
20 JAS (Maiti et Bidinger, 1981; Béninga, 1993; Van Oosterom et al., 2002; Loumerem, 2004).
Il est généralement plus long chez les variétés semi-tardives et tardives, tout en restant lié à la
date de semis chez les variétés photosensibles. Durant la phase végétative, l’accumulation de
biomasse concerne essentiellement les feuilles et les racines. Elle peut aussi concerner les tiges
notamment en cas d’un semis précoce d’une variété photosensible (Vanderlip et Reeves, 1972).
Les talles prennent naissance à partir du nœud basal dès la sortie des racines secondaires. La
première talle apparaît environ 12 jours après son émergence à l’aisselle du coléoptile et les
autres talles se développent alternativement au tour de la même tige. Elles suivent un
développement identique à celui la tige principale (Figure 3) et leur nombre arrivant à floraison
est fonction de la variété, des conditions environnementales et particulièrement de la densité de
L’observation régulière de l’apparition des feuilles sur le brin maitre jusqu’à la feuille drapeau
permet de déterminer le phyllochrone.
Depuis très longtemps, l’homme rassemble les informations liées aux plantes en vue de
maîtriser davantage leur évolution. C’est dans ce sens que, dans le monde scientifique, un
certain intérêt a été porté sur l’estimation du temps nécessaire pour l’apparition d’organes
identiques successifs. Chez les céréales, l’organogenèse est axée sur une unité de base : le
phytomère.
Le concept de phytomère a été introduit par Gray (1879). Pour ce dernier, comme les
branches sont considérées comme des répétitions et /ou la progéniture de la tige qui les porte,
de la même manière les parties portant les feuilles d'une tige simple sont répétitives et dans un
sens similaire, la progéniture, de chacun des précédents dont elle est issue. L’élément ultime à
partir duquel une plante peut alors produire tous les organes fondamentaux de la végétation est
le phytomère. Les plantes construisent leur couvert par la formation, la croissance et la
sénescence répétées de cette unité de base composée d’une feuille, d’un bourgeon axillaire,
d’un nœud et d’un entre-nœud. (Gray, 1879; McMaster, 2005). En allant en profondeur dans
leurs recherches, les scientifiques ont élaboré un nouveau concept : le plastochrone qui a été
décrit par Askenasy (1880, cité par Erickson et Michelini, 1957). Il est défini comme l’intervalle
de temps entre la formation de cellules d’entre-nœud successives (phytomères). Le terme fut
étendu plus tard, pour inclure l’intervalle de temps entre l’initiation des primordiums successifs
sur l’apex des pousses (Wiggans, 1957; Esau, 1965). Plus simplement, on définit le
plastochrone comme l’intervalle de temps entre la formation par l’apex de deux phytomères
successifs. Chez les céréales, le taux d’initiation des feuilles entre deux phytomères et son
inverse, le plastochrone, sont peu connus en raison de la difficulté de leur détermination qui
nécessite des observations destructives régulières au niveau apical, avec une loupe binoculaire,
(Erickson et al., 1957; Clerget, 2004; McMaster, 2005).
D’autres concepts ont été créés mais furent très peu utilisés et on a finalement abouti au
concept du phyllochrone.
Wilhelm et al. (1995) ont défini le phyllochrone comme la période entre l’apparition
visuelle des pointes de feuilles de deux phytomères successifs. Il peut être mesuré de plusieurs
façons notamment en observant l’apparition des feuilles jusqu’à la feuille drapeau ou en prenant
Figure 3: Développement de talles: 1T= première talle, 2T= deuxième talle, etc. (Maiti et Bidinger, 1981)
Phase de maturation
Cette phase englobe la succession de phénomènes allant de la pollinisation des fleurons de la
panicule principale à la maturité physiologique de la plante. Chez les variétés précoces et semi-
tardives, elle commence à partir du 75ème JAS. Elle est caractérisée par l'élaboration de
substances de réserves (amidon, protéines) et par la migration de celles-ci vers l'albumen du
grain ; parallèlement, l'embryon se forme. Pendant cette phase, l’accumulation de biomasse
concerne surtout les caryopses ainsi que les feuilles et les tiges des talles susceptibles de
produire des épis. L’accumulation de la biomasse des grains (et remplissage des grains) se fait
souvent au détriment des feuilles plus âgées et des jeunes talles non productives qui se
dessèchent par sénescence. La sénescence des feuilles se poursuit jusqu’aux 2 ou 3 dernières
les mils précoces ou hâtifs dont le cycle est court (70 à 100 jours). Ils sont appelés «
souna ». Leurs grains sont petits et ils sont peu sensibles à la photopériode ;
les mils tardifs dont le cycle est long (130 à 150 jours). Ils sont appelés « sanio » et ont
une grande hauteur. Leurs épis sont aristés, leurs graines sont plus grosses que celles
des sounas et elles sont sensibles à la photopériode.
Notons qu’à l’intérieur de ces dénominations (hâtifs, tardifs) il existe une certaine variabilité
par rapport à la durée du cycle de développement (Clément, 1985).
Conditions édapho-climatiques
L’essai a été conduit de la période du 7 août au 29 octobre pour les premières variétés parvenues
à maturité et du 07 août au 12 novembre pour les variétés ayant atteint leur maturité plus tard.
Le sol ayant servi de support pour nos plants est sablo-argileux. Les données climatiques
recueillies au niveau de la station météorologique du CNRA comprennent la pluviométrie
décadaire, les températures décadaires maximales et minimales, de même que l'humidité
relative maximale et minimale. La mise en relation de ces données nous ont permis d’obtenir
les représentations suivantes (Figures 4a et 4b):
a 40
b
Température (°C)
200 105
Pluviométrie (mm)
180 90 30
160
140 75
120 60 20
100
80 45
60 30 10
40 15
20
0 0 0
10 20 30 40 50 60 70 80 90 97 10 20 30 40 50 60 70 80 90 97
Tmin Jours après semis
Jours après semis
Tmax
Pluviométirie Hrmin Hrmax Température moyenne décadaire
Hrmin = Humidité minimale, Hrmax = Humidité maximale, Tmin = Température minimale, Tmax = Température
maximale.
Figure 4: Répartition de la pluie et variation de l’humidité relative (a) et variation des températures et (b)
suivant le nombre de jours après semis
La figure 4a nous permet de remarquer que la plus forte pluviométrie se situe entre le 20ème et
le 30ème jour, le cumul s’élevant à 307,5 mm. La dernière pluie lors de cet essai a été
enregistrée le 69ème JAS avec un cumul de 478,5 mm depuis le semis. Les humidités minimales
variaient entre 29 et 70% avec une moyenne de 58,65% et celles maximales de 83 à 100% avec
une moyenne de 96,38% durant toute la période de l’expérimentation.
Dispositif expérimental
Le dispositif expérimental de l’essai (Figure 5) est en blocs complets randomisés avec trois
répétitions. Le génotype (ou variété) est le seul facteur étudié ; il comporte 15 niveaux
correspondant aux différentes variétés.
La superficie totale de l’essai est de 3058 m² (bordures comprises). Chaque parcelle élémentaire
occupe une surface de 48,6 m² (9 m de longueur et 5,4 m de largeur) et est constituée de 6 lignes
de 9 m chacune (sur la largeur) avec comme espacement 0,9 m entre les lignes et 0,6 m entre
les poquets (soit 15 poquets par ligne). Les parcelles élémentaires (Figure 6) sont au nombre de
15 par bloc et distantes d’un mètre les unes des autres. Les blocs sont espacés d’un mètre et il
en est de même pour les bordures constituées de trois lignes.
Dans chacune des parcelles élémentaires, quatre sous-parcelles ont été délimitées. Trois de ces
sous parcelles, sont contiguës et identiques avec 3,6 m de long (4 poquets sur la largeur d’une
parcelle élémentaire) et 1,8 m de large (3 lignes sur la longueur d’une parcelle élémentaire).
Les prélèvements destructifs ont été effectués dans ces trois sous parcelles (chacune
correspondant à une phase de développement donnée) et les 12 plantes dont elles sont
constituées ont été récoltées à chacune des trois dates de mesure (29, 50 et 76 JAS). La
quatrième sous-parcelle représentant le carré de rendement ne diffère des trois autres que par
sa largeur (3 m) et le nombre de lignes de mil (5 lignes) d’où un total de 20 plantes récoltées.
Matériel
Matériel végétal
Le matériel végétal utilisé est constitué de quinze (15) génotypes de mil (Tableau 1) qui ont
permis de prendre en compte le maximum de diversité existante chez le mil Souna. Parmi ces
variétés, neuf sont de cycle long (SOUNA 3, GB 87 35, SOSAT-C88 SL 423, SL 28, SL 169,
GAWANE THIALACK 2 et ICMR 08888) et six sont de cycle court (CHAKTI, ICTP 8203,
ICML-IS 11154, ICML-IS 11074, ICML-IS 11075 et ICML-IS).
Caractéristiques
Variétés Cycle (jours) Rendement Pays
Semis-floraison potentiel (T/ha)
V1 SOUNA 3 56 2,4 – 3,5 Sénégal
V2 GB 87 35 70 1-1,5 Niger
V3 SOSAT-C88 85-90 1,5-2 Mali
V4 CHAKTI 40-45 1,5 Inde
V5 ICTP 8203 40-45 1,5-2 Niger
V6 SL 423 60-70 2-3 Sénégal
V7 SL 28 60-70 2-3 Sénégal
V8 SL 169 60-70 2-3 Sénégal
V9 GAWANE 60 2,5 Sénégal
V10 THIALACK 2 60 2-3 Sénégal
V11 ICML-IS 11154 40-45 0,5-1 Mali
V12 ICML-IS 11074 40-45 0,5-1 Inde
V13 ICML-IS 11075 40-45 0,5-1 Inde
V14 ICML-IS 11079 40-45 0,5-1 Burkina-Faso
V15 ICMR 08888 55 0,75-1,5 Mali
La majorité des variétés sont africaines, soit 80 % dont 6 pour le Sénégal, 3 pour le Mali, 2 pour
le Niger et enfin 1 variété du Burkina Faso. Seulement, 20% des variétés sont d’origine
asiatique (3 variétés indiennes).
Méthodes
Conduite de la culture
Semis et démariage
Le semis a été fait manuellement après irrigation le 07 août 2019, sur une parcelle dont le
précédent cultural est le niébé. Les écartements sont de 0,9 m entre les lignes et 0,6 m entre les
poquets sur la ligne. Un démariage a été effectué le 19ème JAS sur la totalité de la parcelle sauf
avec les répétitions 2 et 3 de la variété 15 (ICMR 08888) en raison de leur manque de vigueur.
La variété 13 (ICML-IS 11075) quant à elle a présenté plusieurs poquets manquants, du fait de
l’insuffisance des quantités de semences dont nous avons disposé lors du semis.
Des apports d’urée ont été effectués à la dose recommandée de 100 kg/ha et ils ont été
fractionnés à raison de 50 kg/ha au tallage (26 JAS) et à la montaison (36 JAS), soit 243 g par
parcelle élémentaire et par apport. Après le semis, une longue période sans précipitations a été
Récolte
La récolte a été faite à la maturité physiologique soit au 83ème JAS pour toutes les variétés sauf
quatre (4) dernières (ICML-IS 11074, ICML-IS 11075, ICML-IS 11079, ICMR 08888) qui ont
été récoltées le 97ème JAS. Les chandelles de chaque poquet ont été coupées au couteau puis
introduites dans un sac de 25 kg. Les feuilles sont séparées de leur tige et passées au planimètre
afin d’obtenir la surface foliaire. Les tiges sont découpées afin de faciliter le séchage et chaque
organe de la plante (épis, feuilles, tige) est mis séparément à sécher à la serre puis à l’étuve à
60 °C pendant 48h.
Observations phénologiques
Un suivi phénologique a été effectué sur l’ensemble de l’essai afin de déterminer les dates des
mesures destructives. Quatre (4) plantes positionnées aléatoirement dans les carrés de
rendement de chaque variété dans chaque bloc ont été observées. Ces observations ont consisté
à noter tous les deux à trois jours l’apparition de nouvelles feuilles sur le brin maître (tige
principale) jusqu’à l’atteinte de la feuille drapeau (58 JAS pour l’ensemble des plantes). Ceci
dans le but de déterminer leur phyllochrone.
Mesures agro-morphologiques
Des mesures destructives ont été effectuées au stade végétatif (29 JAS), 50% floraison (50 JAS)
et 50% maturité (76 JAS) sur 12 plants. Les paramètres suivants ont été mesurés à chaque
prélèvement : la hauteur sol-dernière ligule, la hauteur sol-sommet de la dernière feuille
apparue, le nombre de talles, la dynamique de production de la biomasse, la longueur des
chandelles (à la récolte). La surface foliaire de chaque variété est mesurée par leur passage au
planimètre LI 3000 à chaque prélèvement.
Des vols de drones ont été effectués à chacune de ces mesures destructives pour l’acquisition
d’images en vue de la calibration.
Paramètres du rendement
Les paramètres de rendement établis sont le poids des chandelles (PCHAN), le poids de
matières sèches (PMS), la poids des grains obtenus après battage et nettoyage et la surface
Paramètres calculés
Durée semis feuille-drapeau
La durée semis-feuille-drapeau est la durée qui sépare la date de semis et la date précise de la
ligulation de la feuille-drapeau. Cette durée (exprimée en degré jour) est calculée à partir de la
formule suivante (Djaman et al., 2018):
𝑇𝑚𝑎𝑥 + 𝑇𝑚𝑖𝑛
𝐷𝐽 = − 𝑇𝑏𝑎𝑠𝑒
2
L’utilisation de la durée semis feuille-drapeau pour caractériser le cycle et non la durée semis-
maturité est liée au fait que la durée feuille drapeau-maturité est constante chez la plupart des
céréales. De plus, la détermination de cette durée n’est pas toujours précise et dépend de
l’observateur. Par contre, la ligulation de la feuille drapeau est claire et précise à une date
donnée (Diallo, 2012).
Un cumul a été fait afin d’obtenir, pour chaque date d’observation, la somme des degrés jours
correspondants.
Calcul du phyllochrone
Le phyllochrone des variétés a été calculé, non pas en fonction du nombre de jours mais en
fonction de la somme des degrés jour de croissance depuis le semis (Figure 7).
On a montré que les données du phyllochrone suivent une loi normale, alors on peut effectuer
des analyses statistiques.
En revanche, la répétition n’a pas d’effet sur le phyllochrone et par conséquent, les plantes
d’une même parcelle apparaissent homogènes.
La figure 8 indique les différences entre les variétés par rapport au phyllochrone.
50
45
Phyllochrone (°C/J)
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Variétés
Variétés Groupes
ICMR 08888 A
SL 28
A B
SOUNA 3
A B C
SOSAT-C88
A B C
SL 423
A B C D
GAWANE
A B C D E
ICML-IS 11075
A B C D E
CHAKTI
A B C D E F
ICML-IS 11079
B C D E F G
ICML-IS 11074
C D E F G
THIALACK 2
C D E F G
GB 87 35
D E F G
ICTP 8203
E F G
ICML-IS 11154
F G
SL 169
G
LSD-value 3,7424
On remarque que les huit variétés du groupe A n’ont aucune interaction avec les variétés du
groupe G ; les autres étant assez intermédiaires. Le test de Fisher est donc moins rigoureux
dans ce cas de figure sur les variations que l’approche avec les écarts types ; il permet de
valider les résultats de cette approche.
Analyse de la variabilité agro-morphologique
Le tableau 4 montre qu’il existe des différences entre variétés pour le rendement et tous les
paramètres agro-morphologiques étudiés, excepté le phyllochrone. Quant aux blocs, ils n’ont
pas d’effet sauf chez la variable Durée semi-feuille drapeau.
Les figures allant de 9 à 14 renseignent sur les valeurs moyennes de chaque variable selon la
variété.
1000
a a
900 ab
bc bcd
Durée semi-feuille drapeau (°/J)
500
400
300
200
100
On remarque que les variétés CHAKTI et ICTP 8203 (surtout) ont atteint leur feuille drapeau
les premières. Les plus lentes ont été les variétés SOSAT-C88, ICML-IS 11074, ICML-IS
11075, ICML-IS 11079 et ICMR 08888 (Figure 9).
1400 ab ab
1200 abc
abcd abcd
abcd abcd bcd
1000 bcd
bcde
800
cde cde
600 de
400
e
200
0
Variétés
80000 a
70000
ab abc
Surface foliaire (cm²)
60000 abc
20000 ef
10000 f
Variétés
200 a a
ab ab ab
180 ab ab ab ab ab ab b
Hauteur à la ligule (cm)
160
140
c c
120
100
d
80
60
40
20
0
Variétés
La figure 12 permet de voir que les plants les plus courts de l’essai ont été observés chez les
variétés CHAKTI, ICTP 8203 et ICMR 08888. Les plus grands en hauteur quant à eux, se
retrouvaient surtout au niveau des variétés SOSAT-C88 et GAWANE bien que les différences
de valeurs avec celles non citées ne soient pas très grandes.
5000
ab ab ab
4000 bc bc
bcd bcde bcde bcde bcde
3000
cdef
2000 def ef
f
1000
Variétés
La figure 13 indique que les variétés CHAKTI, ICTP 8203, ICML-IS 11075 et ICMR 08888
sont les moins productives en matières sèches. Les variétés SL 28, SL 169, GAWANE et
ICML-IS 11079 sont par contre les plus productives.
3000 a
ab ab
2500
Poids des chandelles (g)
ab
ab bc
2000
bc bc bcd
1500
cd
cde cde cde
1000
de
500
e
Variétés
Poids de
0,7212
matières sèches
Phyllochrone -0,3295 -0,4314
Hauteur ligule 0,5315 0,7903 -0,3046
Surface foliaire 0,5775 0,7327 -0,1647 0,6512
Rendement 0,8515 0,5918 -0,3762 0,4453 0,4041
Durée semi-
-0,4434 -0,0236 0,3855 0,1159 0,0535 -0,3796
feuille drapeau
Les valeurs en gras sont différentes de 0 à un niveau de signification α = 0,05.
L’analyse du tableau 5 montre que les variables Poids des chandelles, Poids de matières sèches,
Hauteur ligule, Surface foliaire et Rendement sont positivement corrélées entre elles (fortement
corrélées globalement) tandis que Phyllochrone et Durée semi-feuille drapeau ne sont
positivement corrélées qu’entre elles mais toutes les deux sont négativement corrélées avec les
autres (hormis Durée semi-feuille drapeau avec Hauteur ligule et Surface foliaire).
0,75
DSFD
0,5 SURF
Phyllo Hautlig
0,25
F2 (21,36 %)
PMS
0
PSCHAN
-0,25
RDT
-0,5
-0,75
-1
-1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,5 0,75 1
F1 (54,05 %)
Figure 15: Répartition des variables selon les axes (avec PCHAN = Poids des chandelles ; PMS = MaPoids
de matières sèches ; Phyllo = Phyllochrone ; Hautlig = Hauteur ligule ; SURF= Surface foliaire mesurée ; RDT =
Rendement ; DSFD = Durée semis – feuille drapeau)
On remarque que les variables Poids des chandelles, Poids de matières sèches, Hauteur ligule,
Rendement et Surface foliaire sont très proches de l’axe F2. Cet axe renseigne donc sur la
croissance des plants. La variable Durée semi-feuille drapeau est proche de l’axe F1. L’axe F1
renseigne alors sur le développement des plants. La variable Phyllochrone quant à elle est assez
intermédiaire entre les deux axes. Elle n’est alors renseignée par aucun de ces deux axes mais
par l’axe F3 qui explique 11,05 % de la variance totale. La variable Phyllochrone est la seule
que cet axe explique.
La figure 16 présente la répartition des variétés selon les variables et les axes.
2
V6 V7
V15 V13 Poids de matières
V9 sèches
0
V11 V1 V8
V2 Poids des
V4 V10 chandelles
-2
V5 Rendement
-4
-6 -4 -2 0 2 4 6 8
F1 (54,05 %)
Figure 16: Répartition des variétés suivant les variables et les axes (avec V1 = SOUNA 3, V2 = GB 87
35, V3 = SOSAT-C88, V4 = CHAKTI, V5 = ICTP 8203, V6 = SL 423, V7 = SL 28, V8 = SL 169, V9 = GAWANE,
V1 = THIALACK 2, V11 = ICML-IS 11154, V12 = ICML-IS 11074, V13 = ICML-IS 11075, V14 = ICML-IS
11079, V15 = ICMR 08888)
Les variétés se positionnent beaucoup plus sur l’axe de croissance que sur celui de
développement (Figure 16). Les variétés les plus intéressantes du point de vue rendement en
grains sont SL 169 (V8), GAWANE (V9) et SOUNA 3 (V1). Les variétés les moins
intéressantes en termes de rendement en grains sont ICMR 08888 (V15), ICML-IS 11075 (V13)
et ICML-IS 11074 (V12). De plus, les variétés représentées avec des cercles pleins en rouge
correspondent à celles d’origine sahélienne (Tableau 1) et celles représentées en vert
proviennent de l’Inde. Les variétés sahéliennes se regroupent globalement du même côté et
présentent de bonnes caractéristiques telles qu’un assez bon rendement et donc le poids des
chandelles conséquente, une bonne surface foliaire et donc une bonne quantité de biomasse
aérienne et une assez bonne hauteur. La variété ICMR 08888 (V15) est la seule du sahel qui se
retrouve en marge des autres.
Discussion
L’analyse des résultats obtenus sur le phyllochrone a montré que les variétés n’ont pas
fortement variées sur ce paramètre. En effet, le test de Fisher effectué fait ressortir plusieurs
groupes où l’on ne remarque que deux variétés, ICMR 08888 (V15) et SL 169 (V8), qui se
De l’observation des phases phénologiques, il ressort que les variétés ont toutes atteint leur
feuille drapeau entre les 30ème et 50ème JAS. Les variétés ont eu des comportements assez
différents d’un bloc à l’autre. Ceci pourrait s’expliquer par le mauvais nivellement du terrain
qui avait créé des cuves après les pluies sur certaines parcelles élémentaires. Les variétés
CHAKTI (V4) et ICTP 8203 (V5) sont les plus précoces de l’expérimentation. Les plus tardives
ont été les variétés SOSAT-C88 (V3), ICML-IS 11074 (V12), ICML-IS 11075 (V13), ICML-
IS 11079 (V14) et ICMR 08888 (V15). La maturation physiologique a été atteinte entre 80 et
100 JAS. Nos résultats sont conforment avec les travaux de Fofana et al., (2011) qui stipulent
que le mil précoce a un cycle de 80-100 jours.
Les variétés CHAKTI (V4), ICML-IS 11154 (V11), ICML-IS 11074 (V12) et ICMR 08888
(V15) sont les moins productives en graines tandis que les variétés SOUNA 3 (V1), SL 169
(V8), GAWANE (V9) sont les plus productives. En ce qui concerne la variété 4 (CHAKTI) ses
performances sont assez aberrantes, car selon Diama et al., (2018), il s’agit d’une variété bio-
fortifiée qui présente un rendement plus élevé de 30% que les variétés locales. Nos résultats se
justifieraient par la présence d’une cuve post-pluie sur une des parcelles de la variété 4 qui a
entrainé une chute du nombre de plants pouvant être récoltés. De plus, elles faisaient partie des
plants les plus malades de l’expérimentation (ergot ou charbon) du fait de l’humidité que les
chandelles ont dû supporter avant d’être récoltées.
En somme, les résultats obtenus pour le rendement sont en dessous de ce qui est potentiellement
prédit (Tableau 1) pour ces variétés hormis ICML-IS 11154 (V11), ICML-IS 11075 (V13) et
ICML-IS 11079 (V14) qui ont des rendements plus ou moins en concordance avec les valeurs
du tableau 1. Ces résultats seraient justifiés par le semis tardif du fait des pluies qui se sont
installées tard cette année. Les conditions optimales n’auraient donc pas été atteintes.
Les résultats obtenus après la mise en relation des variables fait ressortir une corrélation entre
plusieurs variables.
Les variables Poids des chandelles, Poids de matières sèches et Rendement sont positivement
et hautement corrélées. C'est-à-dire que plus le rendement en paille et le poids des chandelles
sont grand, plus le rendement en grains est élevé. En effet, chez le pois chiche, les variétés de
forte production de biomasse aérienne semblent être caractérisées par une photosynthèse active.
Cette dernière se traduit par une accumulation de réserves favorables pour la formation des
Quant au Phyllochrone, il est très négativement corrélé à presque toutes les variables. C'est-à-
dire que plus les plantes mettent du temps à produire des feuilles, plus la surface foliaire est
amoindrie et la phase végétative plus longue. La plante met donc la grande partie de son énergie
dans sa croissance. C’est la raison pour laquelle les variables Phyllochrone et Durée semis-
feuille drapeau sont positivement corrélées. Du fait que les variétés utilisées lors de cette
expérimentation sont globalement à cycle court, les plantes dont la phase végétative est lente
ont un rendement faible. Ceci serait dû au raccourcissement des phases de reproduction et de
maturation.
En ce qui concerne la variable hauteur ligule, elle est hautement et positivement corrélée aux
variables Poids de matières sèches et Surface foliaire. Ceci indique que la valeur de la hauteur
d’une plante est proportionnelle à celle de sa production de biomasse. Il est donc naturellement
négativement corrélé à la variable Phyllochrone.
L’analyse en composante principale fait ressortir les variétés les plus performantes du point de
vu rendement. Il s’agit de SL 169 (V8), GAWANE (V9) et SOUNA 3 (V1). Ces variétés sont
moyennement hautes, présentent une surface foliaire assez importante. En effet, plus la surface
foliaire est importante et plus la plante a de l’énergie et des réserves pour donner de bons
rendements en grains car la photosynthèse est grande. De plus, le poids des grains de ces
variétés sont les plus importantes de toutes. Leurs grains seraient alors plus gros donc pèseraient
plus que ceux des autres variétés et leurs panicules assez longues comporteraient plus de grains.
Par ailleurs, de la figure 16, il ressort que les variétés d’origine sahélienne se regroupent, pour
la plupart, autour des mêmes variables hormis la variété 15, ICMR 08888 (d’origine sahélienne
également) qui se retrouve très en marge des autres. Ceci pourrait être traduit par une très
mauvaise adaptation aux conditions climatiques. En effet, elle a été la variété qui se développait
le plus lentement et dont les plantes présentaient une forte hétérogénéité au niveau des parcelles.
Les résultats obtenus font ressortir que le panel de variétés n’est pas assez diversifié pour
permettre de calibrer une méthode de phénotypage haut débit.
ICTP 8203 est la variété la plus précoce par rapport à l’épiaison tandis que la plus tardive est
ICML-IS 11074. La variété SL 169 présente la surface foliaire la plus élevée ; en conséquence,
elle a le plus grand rendement en grains et en paille. Elle fait succéder plus lentement ses feuilles
que les autres variétés. La variété ICMR 08888 est la variété la moins haute et la plus rapide en
termes de phyllochrone. Elle à la plus faible production de grains et de matières sèches. La
variété SOSAT-C88 est la plus haute des variétés mais elle fait partie des moins productives en
termes de rendement en grains.
Du fait de l’absence d’une grande diversité agro morphologique, nous recommandons : une
répétition de cette expérimentation :
A petite échelle et en milieu contrôlé afin d’optimiser un choix plus adéquat de variétés
selon les objectifs visés,
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